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jeudi 12 décembre 2013

____La rébellion congolaise du M 23 autrefois connue sous le nom de Congrès national pour la défense du peuple (CNDP),souhaite se reconvertir en formation politique

Fin de l'insurrection M23 en RD Congo 07/11/2013



Le mouvement armé souhaite se reconvertir en formation politique



La rébellion congolaise du M 23 a annoncé mardi dans un communiqué avoir mis fin 'volontairement' à l'insurrection contre le régime de Kinshasa, notamment dans les territoires qui étaient sous son contrôle depuis quelques mois, à l'Est de la République démocratique du Congo (RDC). Cette déclaration de la rébellion intervient après que l'armée congolaise venait de reprendre la quasi-totalité des localités autrefois occupées par le M 23, notamment dans la province du Nord-Kivu, à l'Est de la RDC.

Dans le communiqué signé par son président, Bertrand Bisimwa, le M 23 affirme avoir déposé les armes et se reconvertir en formation politique agréée conformément aux accords de paix actuellement en cours de signature à Kampala, en Ouganda. Depuis quelques semaines, le M 23 a subi une série de revers et abandonné ses principaux bastions dans plusieurs localités du Nord-Kivu sans une grande résistance, rappelle-t-on.

Sur le terrain, les forces armées congolaises continuent de gagner du terrain et ont annoncé mardi "une victoire totale" après avoir pris possession de la quasi-totalité des villages du Nord-Kivu situés à proximité de la frontière ougandaise.




Le M 23 luttait depuis quelques années pour le respect d'un accord de paix avec Kinshasa, signé le 23 mars 2009, dans lequel, le régime congolais s'était engagé à éradiquer toutes les forces négatives opérant à l'Est de la RDC, un préalable au retour des milliers de réfugiés congolais d'expression rwandophone encore sur les routes de l'exil dans plusieurs pays de la sous-région dont le Rwanda.

Cette rébellion, autrefois connue sous le nom de Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), demandait également la reconnaissance des grades des militaires après leur intégration dans l’armée congolaise (FARDC).

Par ailleurs, l'armée ougandaise a annoncé mardi avoir déployé un important dispositif le long de la frontière avec la République démocratique du Congo, après que des obus de mortiers tirés par les troupes congolaises appuyés par la Brigade spéciale de la Mission des Nations unies pour la stabilisation de la RD Congo (MONUSCO) ont touché la veille plusieurs villages de Kisoro, au sud de l'Ouganda, où se seraient repliés des centaines de combattants du M 23 en débandade.




Toutefois, une source proche de la branche militaire du M 23, interrogée par la PANA depuis Kigali, a affirmé que la rébellion disposait encore de quelques détachements de combattants dans cette région montagneuse du Nord-Kivu.

"Nous avons encore un détachement de quelques combattants qui ont une mission précise", a déclaré la même source s'exprimant sous le sceau de l'anonymat.

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____Plus de 91 chefs d'Etat et de gouvernement seront présents en Afrique du Sud. Parmi les absents de marque, le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou (Le fait qu'Israël ait soutenu longuement le régime pro-apartheid )(1918-2013)

91 chefs d'Etat et de gouvernement aux funérailles de Nelson Mandela 09/12/2013



Le monde entier en Afrique du Sud pour les funérailles de Nelson Mandela






Barack Obama, George Bush, Bill Clinton et Jimmy Carter sont les quatre présidents américains qui feront le voyage pour rendre hommage à Nelson Mandela. Plus de 91 chefs d'Etat et de gouvernement seront présents en Afrique du Sud. "Je ne pense pas que ce soit jamais arrivé auparavant " a déclaré Clayson Monyela, responsable de la diplomatique publique en Afrique du Sud.

Les funérailles de l'ancien président sud-africains s'étaleront sur une semaine, jusqu'à son enterrement dans son village natal de Qunu. Auparavant, son corps sera exposé dans les bâtiments de la présidence sud-africaine à Pretoria. Chaque matin le cercueil de Nelson Mandela traversera les rues de la ville, pour donner au maximum de gens possible l'occasion de lui rendre un dernier hommage.

Plus de 11000 soldats ont été mobilisés pour assurer la sécurité et le contrôle des foules pendant la semaine de funérailles. Malgré l'afflux de dignitaires étrangers, Solomon Makgale, le porte-parole de la police sud-africaine, a affirmé que l'appareil de sécurité jouerait son rôle. "Avoir autant de présidents, ne nous donne pas de maux de tête. Nous avons appris au fil des années" a t-il ajouté, déclarant qu'ils travailleraient de façon rapprochée avec les équipes de sécurité des responsables présents.

Parmi les absents de marque, on note le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou (Le fait qu'Israël ait soutenu longuement le régime pro-apartheid explique sans doute cela) et le Dalai Lama, à qui l'Afrique du Sud avait refusé deux fois un visa depuis 2009 pour ne pas déplaire à la Chine. Oprah Winfrey, Bono et le milliardaire Richard Branson figurent parmi les quelques célébrités qui seront présentes ce mardi.

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