____Shalom tour; Si Dieu existe, pourquoi y a-t-il tant de mal dans le monde, tant de souffrance, de guerres, de catastrophes naturelles ? Peut-on concilier dieu et la bombe nucleaire E=mc²,? Je fais le shalom
Par http://www.777-mafia.com/us/home, samedi 20 octobre 2012 à 14:46 :: ___Battlefiel IV - BLOODSLATTERS - Survival Of The Fittes - Everyday Gun Play - Street Life :: #4198 :: rss
Je fais le shalom et le mal, moi, le Seigneur, je fais tout cela (Ésaïe 45, 5-7)
Dans une conception polythéiste, où le sort de l’univers dépend des agissements d’une multitude de divinités, l’irruption du mal et de la souffrance peut être attribuée à des divinités maléfiques qu’il s’agit pour l’homme d’apaiser. Pourtant la Bible hébraïque, en tant que fondement du judaïsme et du christianisme, affirme clairement que le Dieu d’Israël est l’unique Dieu, créateur du ciel et de la terre.
À partir d’une telle affirmation monothéiste la question du mal se pose avec une grande acuité. Le Dieu unique et tout-puissant peut-il être à l’origine du mal ? Mais dans ce cas, comment peut-il être le Dieu qui veut le bonheur et l’épanouissement de toute sa création ? Ou alors, Dieu n’a pas voulu le mal ; mais dans ce cas comment peut-il être le Dieu souverain et tout-puissant ?
L’autonomie du mal par rapport à Dieu est affirmée dans plusieurs courants du judaïsme, et ceci notamment par la figure du satan. Le substantif satan peut se traduire par « attaquant » ou « adversaire ». Le terme peut désigner d’abord un adversaire humain, mais Satan devient ensuite le titre donné à l’agent provocateur de la cour céleste. Dans le prologue du livre de Job, tel que nous le lisons maintenant, les souffrances de Job sont expliquées comme résultant d’un pari entre Dieu et le satan. La même tendance à autonomiser le mal est perceptible dans la version des Chroniques qui raconte le recensement entrepris par David, provoquant une punition divine. Le récit premier, en 2 Samuel 24, s’ouvre ainsi : « La colère de Yhwh s’enflamma encore contre les Israélites et il excita David contre eux. » L’auteur des Chroniques, qui donne une nouvelle version de la même histoire, a radicalement changé son ouverture : « Satan se dressa contre Israël et il incita David à dénombrer Israël. » (1 Ch 21,1) Il est difficile de dire si Satan est ici compris comme le vis-à-vis négatif de Dieu ou plutôt comme une sorte de figure de la colère divine. L’insistance sur Satan comme protagoniste du mal induit néanmoins une tendance vers un dualisme où le mal apparaît comme virtuellement aussi puissant que le Dieu créateur du bien. Cette vision n’existe pas dans la Bible hébraïque. Elle se fait par contre de plus en plus jour dans certains courants du judaïsme des époques hellénistique et romaine, et trouve peut-être son origine dans le dualisme du zoroastrisme. On peut imaginer que certains intellectuels judéens aient été séduits par une telle conception qui évitait toute implication de Dieu dans le mal. Pour contrer de telles dérives dualistes, le « Deutéro-Ésaïe », un prophète anonyme du cinquième siècle avant J.-C., va défendre une thèse quasiment unique dans la Bible : « Je suis le Seigneur, il n’y en a pas d’autre, je forme la lumière et je crée les ténèbres, je fais le shalom et le mal, moi, le Seigneur, je fais tout cela. » (Es 45,5-7)
C’est presque le seul texte de la Bible qui affirme explicitement que Dieu n’a pas seulement créé le shalom, l’ordre harmonieux, mais aussi son contraire, le mal ou le chaos. Seul Qohéleth deux siècles plus tard va dans le même sens : « Au jour du bien, sois dans le bonheur, et au jour mauvais regarde : celui-ci autant que celui-là, Dieu les a faits, de sorte que l’homme ne puisse trouver ce qui viendra après lui. » (Qo 7,14)
Certes, ce manifeste anti-dualiste ne résout pas les questions sur le sens du mal, et les deux textes d’Ésaïe et de Qohéleth sont deux affirmations extrêmes dans le corpus de la Bible hébraïque. Ces affirmations sont sans doute nécessaires, voire indispensables, dans certaines situations, mais elles ne peuvent constituer une réponse « définitive » à la question du mal. Et c’est la raison pour laquelle ces textes se trouvent intégrés dans le canon biblique, à l’intérieur duquel une multitude de voix se font entendre. Si nous ne voulons pas « sataniser » le mal, il faut maintenir le côté incompréhensible du Dieu biblique, comme le fit par exemple Martin Luther en parlant du « Deus absconditus », du Dieu caché. Mais ceci ne permet nullement d’abuser intellectuellement du Dieu incompréhensible pour justifier une position fataliste, que ce soit sur le plan éthique ou sur le plan théologique. feuille
Thomas Römer
Qui leur a donné la bombe ?
Malgré la complaisance de certains pays nucléaires, malgré le commerce clandestin des produits "sensibles" la prolifération des armes atomiques est, Dieu merci, beaucoup plus lente que prévu. Pourquoi ? Parce que, quoi qu'on dise, il n 'est pas si facile que ça de faire la bombe ! Pourtant un nouveau venu est sur le point d'y arriver.
La fabrication d'une bombe nucléaire n'est pas à la portée du premier venu. Il n'y a pas moins de 1 800 composants dans cette bombe américaine B-83 déployée depuis 1985. La sophistication d'un tel engin est très supérieure à celle de la bombe qui est actuellement à la portée des ingénieurs pakistanais. Il n'en reste pas moins vrai qu'une bombe, même rudimentaire, nécessite des investissements énormes en matière grise et en haute technologie.
l1 y a une dizaine d'années, la CIA, dans un bel élan de prospective alarmiste, prédisait que le club très fermé des détenteurs de l'arme nucléaire, qui ne comptait à l'époque que cinq membres, pourrait bien en avoir une trentaine de plus en l'an 2000. L'agence de renseignement américaine n'était d'ailleurs pas la seule de cet avis. Divers rapports émanant d'instituts de recherche prestigieux ou d'officines discrètes n'ont cessé, et depuis plus longtemps encore, d'alerter l'opinion sur l'imminence d'une prolifération des armes atomiques.
Les années ont passé et, en 1988, le club ne compte toujours, officiellement, que les cinq mêmes membres : les Etats-Unis, l'Union soviétique, la Grande-Bretagne, la France et la Chine. On pourrait, il est vrai, ajouter Israël et l'Afrique du Sud, qui possèdent certainement des engins nucléaires, et même l'Inde, qui, si elle n'en a pas encore fabriqué, est tout à fait en mesure de le faire (en dehors des cinq "grands", c'est le seul pays qui ait effectué un essai atomique).
© Albert Harlingue / Roger-Viollet
Physiciens - Allemagne Albert Einstein
Physicien (14/03/1879 - 18/04/1955) Sommaire Biographie Dates Citations
Physicien américain d’origine allemande, auteur de la célèbre formule E=mc², Albert Einstein a joui d’une renommée internationale. Malgré des débuts difficiles, ses théories sur les relativités restreinte et générale ont bouleversé le monde de la physique et lui ont valu la reconnaissance de ses pairs. Médiatisé à outrance, il s’est fait aussi le défenseur de la paix et a toujours regretté sa part de responsabilité dans l’élaboration de la bombe atomique. Instigateur d’une nouvelle ère de la physique, Einstein, par son approche de la recherche et sa personnalité marquante, est devenu, aujourd’hui, une figure mythique de la science.
Une scolarité difficile Né en Allemagne le 14 mars 1879, Albert Einstein grandit au sein d’une famille juive sans grande ferveur religieuse. Musicienne, sa mère lui donne le goût de la musique, tandis que son père et son oncle éveille en lui l’amour des mathématiques. Malgré une curiosité insatiable pour certains domaines, ses professeurs restent sceptiques à son sujet. Certes, il excelle en mathématiques, mais obtient des mauvais résultats dans toutes les autres matières. Par ailleurs, sa dyslexie, qui l’handicape jusqu’à ses dix ans, ne lui facilite pas la tâche.
Tant bien que mal, Einstein poursuit sa scolarité au sein des Gymnasium (lycée allemand), où l’éducation rigide et militaire dispensée alors ne contribue guère à renforcer son amour de l’école. À cette époque, ses parents, par un malheureux retour de fortune, sont contraints de quitter le pays pour l’Italie. Einstein les y rejoint durant un an, avant de finir ses études. Il ambitionne alors d’intégrer l’École polytechnique de Zurich. Malgré un premier échec, il finit par y être accepté en 1896. Toutefois, ses résultats restent décevants.
Des premiers pas laborieux à la reconnaissance En 1900, il obtient sa licence, mais sans recommandation de la part de ses professeurs, Einstein ne peut guère aspirer à des postes universitaires. Après une période de chômage, il demande la nationalité suisse et occupe, dès 1902, un emploi d’expert à l’Office fédéral des brevets de Berne. Son emploi du temps lui permet de se pencher sur des travaux de physique, matière pour laquelle il se passionne toujours.
Après son mariage avec Mileva Maric, en 1903, il poursuit les recherches qui lui tiennent à cœur. Celles-ci aboutissent à la rédaction de quatre articles fondamentaux et révolutionnaires, publiés au cours de l’année 1905 dans la revue allemande Annalen der Physik. Après avoir fourni des explications théoriques de l’effet photoélectrique (nature de la lumière) puis du mouvement brownien (mouvement moléculaire), Einstein s’attarde sur l’un des grands problèmes physiques de l’époque. En effet, entre les théories contradictoires de la mécanique classique de Newton et de l’électromagnétique de Maxwell, la discipline se trouve dans l’impasse.
Intitulé "Sur l’électrodynamique des corps en mouvement", l’article d’Einstein apporte enfin la solution pour concilier les deux hypothèses. Pour cela, le physicien part de deux principes : la vitesse de la lumière est constante dans le vide, quelle que soit sa source ; les lois physiques de la relativité s’appliquent de la même façon dans un référentiel inertiel (c’est-à-dire dans un milieu constant, sans accélération ni changement de direction : deux référentiels sont en mouvement rectiligne uniforme l'un par rapport à l'autre). Ces deux conditions posées, il peut alors prouver que l’espace et le temps sont relatifs à chacun des repères inertiels des observateurs. C’est la théorie de la relativité restreinte. Il la complète un peu plus tard par un quatrième article dans lequel il présente sa formule E=mc² (permettant de traduire une équivalence entre la masse et l'énergie, "c" étant la vitesse de la lumière dans le vide.). Cette relation aura de nombreuses applications et conséquences, tant sur le plan théorique que pratique, notamment en physique nucléaire.
Dans un premier temps, ses travaux ne font pas l’unanimité mais lui ouvrent la voie de la reconnaissance scientifique. Il obtient d’ailleurs une habilitation à l’université de Berne en 1909 puis un poste d’enseignant à l’université de Zurich en 1910.
Vers la relativité générale Comme son nom l’indique, la relativité restreinte ne peut pas s’appliquer de manière générale. Aussi, dès 1907, Einstein consacre une grande partie de ses recherches à proposer des explications qui ne s’appliquent pas au seul cas d’un référentiel inertiel mais en toutes circonstances. Toutefois, de tels travaux nécessitent des connaissances particulièrement poussées en mathématiques, lesquelles lui font défaut.
À partir de 1912, il enseigne à l’École polytechnique de Zurich et rencontre l’un de ses anciens camarades : Marcel Grossmann. Grâce à l’aide scientifique de ce dernier, Einstein peut enfin progresser dans ses recherches. Malgré une erreur qui le paralyse pendant trois ans, il parvient finalement à élaborer une théorie concrète. Il prétend alors qu’au sein du phénomène de gravitation, la masse influe sur les propriétés géométriques de l’espace-temps. Autrement dit, la masse déforme une localité de l’espace. Tout corps approchant de cette masse est alors affecté par la déformation qu’elle provoque.
Einstein publie sa théorie de la relativité générale dès 1916, mais ne convainc pas tout de suite les physiciens, qui lui reprochent entre autres le caractère philosophique de ses travaux. Il faut attendre l’éclipse de 1919 et les travaux de l’astronome britannique Arthur Eddington pour rendre ses conclusions plus crédibles. Les observations d’Eddington montrent en effet que les rayons lumineux des étoiles sont déviés par la masse du Soleil. L’événement marque alors le début de la consécration scientifique d’Einstein, dont la popularité ne va cesser de croître.
L’engagement politique Le physicien est aussi un homme engagé, qui se fait le défenseur de la paix. Il a soutenu sa cause tout au long de la Première Guerre mondiale. Aussi, après avoir reçu le prix Nobel de physique en 1921, il n’hésite pas à profiter de sa popularité grandissante pour affirmer ses idées, notamment pacifistes et sionistes. Einstein devient l’une des cibles favorites des médias mais aussi celle des persécutions raciales.
Lorsque Hitler accède au pouvoir en 1933, le physicien quitte son pays natal et se rend à Princeton, aux Etats-Unis. Bientôt, la Seconde Guerre mondiale éclate et Einstein est effrayé à l’idée que les nazis puissent élaborer une arme nucléaire. Aussi, en 1939, il signe une lettre destinée au président américain Roosevelt afin de le convaincre de lancer un projet de construction de la bombe atomique. Ce courrier joue un rôle important dans la mise en place du projet Manhattan.
S’étant détourné de ses convictions pacifistes par peur du nazisme, Einstein se reprochera son intervention durant le reste de sa vie. Il était d’ailleurs revenu sur ses pas en 1945, sommant le président d’abandonner l’arme atomique. Après la guerre, il s’efforcera de lutter pour le désarmement international, et intégrera le Comité d’Urgence des savants atomistes.
La physique classique et la théorie quantique Par ses travaux sur l’effet photoélectrique et ses conclusions sur la lumière (à la fois onde et particule), Einstein a également contribué à lancer la théorie quantique. Pourtant, il s’oppose à ses principes probabilistes, affirmant que "Dieu ne joue pas aux dés". Se heurtant à la jeune génération de physiciens représentée notamment par Pauli, Heisenberg et Bohr, Einstein tentera jusqu’à sa mort de concilier sa vision déterministe du monde avec les conclusions modernes de ses jeunes pairs.
Le 18 avril 1955, Albert Einstein est victime d’une rupture d’anévrisme et meurt à l’âge de 76 ans. Considéré comme le dernier représentant de la physique classique, il a sans conteste révolutionné la discipline. Tout en conciliant engagement politique et recherches scientifiques, il a permis de sortir la physique de l’impasse grâce à sa théorie de la relativité restreinte, puis de lui donner un nouvel élan avec ses conclusions sur la relativité générale. Au travers de ses recherches, il a également ouvert la voie à la physique nucléaire et à la physique des particules élémentaires. D’une renommée internationale, Albert Einstein laisse derrière lui une image mythique du scientifique.
http://www.evangile-et-liberte.net/elements/numeros/209/article10.html
http://atomicsarchives.chez.com/donne_bombe.html
http://www.linternaute.com/biographie/albert-einstein/biographie/
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