__†___Le Noir n’existe que dans la mesure où il se pose par rapport au Blanc...""...« Ce que je fais pour le petit Malien, je ne le ferais pas pour le Polonais. Car je ne dois rien au Polonais ». ying and yang
Par http://www.777-mafia.com/us/home, mardi 2 février 2010 à 20:10 :: __La décroissance, un choix pour l'humanité ... Les miroirs de l'ombre :: #3083 :: rss
France †
« Qu’est-ce qu’être français » : par Gaston Kelman Linternationalmagazine.com , publié le 11/01/2010 Dans une tribune publiée dans « Actualité Internationale » du mois de janvier - en kiosque actuellement - l’Ecrivain Gaston Kelman, conseiller du Ministre Eric Besson, revient sur débat autour de l’Identité françaises.
Retrouvez l’intégralité de cette tribune dans "Actualité internationale" du mois de Janvier 2010.
...Extraits
"...L’identité nationale, c’est sous cet intitulé que le ministre de l’immigration de l’intégration, de l’identité nationale et du développement solidaire a lancé le grand débat qui secoue le Landerneau français. C’était prévisible....Je pense pour ma part avoir une réelle légitimité à en parler et un profond besoin qu’il y ait ce débat..."
"...J’étouffais que la voix dégoulinant de condescendance mièvre, le premier Blanc venu m’apprenne qu’il aimait les Noirs – je ne parle même pas des autres - et que je devais être fier de mes origines, étant entendu que la négrité était une ethnie à jamais consignée dans un mode de vie, dans une culture et sur un continent, une origine..."
"...J’ai en effet commis une trilogie sur les thèmes de culture et d’identité, liés aux migrations vers la France. Mon approche s’opposait diamétralement à celle de la pensée de l’élite française en la matière. Néanmoins, mes théories ont rencontré un succès exceptionnel. Ce qui prouve que la France profonde dont on disait qu’elle n’était pas prête à aborder le débat sur l’identité, étouffait d’en être privé. Il me tardait donc que ce thème soit vulgarisé, peut m’importait par qui. L’institut Montaigne l’a fait avec ma modeste participation. Le ministère a emboîté le pas. Alors, la France s’est emballée. Celle d’en bas s’est passionnée ; celle d’en haut a éructé..."
"...Le lundi 21 décembre,
SOS Racisme lance une pétition demandant au président de la République de "mettre fin aux réunions publiques" sur l’identité nationale... L’un des signataires de cette pétition n’est autre que le député européen Daniel Cohn-Bendit.
"...D’une revendication des enfants issus de l’immigration dont le slogan – la marche pour l’égalité – envoyait un message clair de recherche de fraternité, on a fait une marche des étrangers, une marche des beurs. Tombant dans ce piège d’une bienpensance qui ne pouvait supporter la présence de ces métèques dans le giron de la nation, SOS s’est mise à défendre ses potes, de vagues potes, alors que ceux-ci voulaient être des frères égaux. Les beurs étaient-ils des potes ou des frères...Et à cause d’une coupable quête d’opportunisme politique, la France a continué dans une errance identitaire où une partie des Français autochtones était à jamais des beurs, des blacks et des potes..."
"...Certains veinards vous apprennent qu’ils ont dépassé les limites étroites des nations et qu’ils sont citoyens européens, ou citoyens du monde. Soit ! L’Afrique rêve de panafricanisme. On parle de renaissance africaine et Achille Mbembe propose un concept ambitieux, celui d’Afropolitanisme, renaissance africaine tournée non vers le passé, mais plutôt construction d’un modèle culturel, sinon civilisationnel, dont la capitale serait la cosmopolite mégapole de Johannesburg..."
"...Véritable précurseur de la redéfinition de l’identité française, Frantz Fanon est un psychiatre et écrivain français originaire de Martinique. Il s’oppose autant à Césaire, père de la négritude, qu’a René Maran. Comme interpellant Césaire et sa négritude, il s’interroge : Qu’est-ce que c’est que cette histoire de nation nègre ! Je suis français par ma nationalité, par ma culture. Héritier des Lumières, il est français jusqu’à l’utopie généreuse, celle qui le pousse à fuir les Antilles pétainistes et à s’engager clandestinement avant sa majorité pour libérer la France ; celle qui le pousse à prendre les armes contre cette même France quand il estime qu’elle prive l’Algérie de son droit le plus inaliénable, la liberté. Son combat pour l’Algérie vient illustrer cette déclaration sienne : « si je pousse un cri, il ne sera point nègre », car il n’y a pas de cri de couleur, il n’y a que le cri de l’homme qui souffre..."
"...l’uniformité du Noir est une création du Blanc. D’ailleurs Fanon n’arrêtera pas de dire que rien de concret ne relie les Noirs dans l’espace – le Noir de Harlem et celui de Bobo-Dioulasso – ou dans le temps – les pharaons noirs et le gamin de Pointe-à-Pitre. Le Noir affirme-t-il, n’existe que dans la mesure où il se pose par rapport au Blanc..."
"...La créolité est un puissant support d’identité. C’est une langue, une culture, une gastronomie. Eléments d’autant plus puissants qu’ils ont été inventés par des femmes et des hommes à qui l’on déniait l’humanité ; une langue inventée pour inventer une vie, une culture au moment où les langues disparaissent. Si la créolité est en rupture avec la Négritude, elle est précurseur de troisième mouvement de l’identité antillaise. La culture créole est devenue indépendante de la négrité...."
"...« Ce que je fais pour le petit Malien, je ne le ferais pas pour le Polonais. Car je ne dois rien au Polonais ». C’est un jeune professeur, la trentaine à peine, qui me tient ces propos. On lui a fourré dans le crâne que de toute éternité, il était coupable par héritage de l’esclavage, de la colonisation, du néo-colonialisme...."
Retrouvez l’intégralité de cette tribune dans "Actualité internationale" du mois de Janvier 2010 - actuellement en Kiosque.
Gaston Kelman est un écrivain français auteur de plusieurs livres à succès. Il est actuellement le conseiller d’Eric Besson, Ministre français de l’Immigration. Il est aussi membre du club des éditorialistes du mensuel « Actualité Internationale »
http://www.linternationalmagazine.com/article7177.html
Dernières réactions
chapchap 13.01.10 à 18:23 @engel Tamoro,vous me faites sourire doucement j’espere que vous ne sous estimez pas tant notre intelligence au point de prétendre que nous ne pouvons pas faire la difference entre noirs americains,antillais,et africains voyons.je vous ferai noter que les créoles se retrouvent aussi aux ameriques dans le sud des Etats unis.vous semblez ne pas avoir assez nuancé votre explication(quelle futilité). moi qui pensait que les noirs de France se sentiraient des affinités sur cette question d’identité nationale.si il yen a un qui peut faire avancer les choses dans la bonne direction je crains que ce ne soit pas G. Kelman.sachant que les partenaires africains de la France sont en general ceux qui se soucient le moins des leurs on peut craindre le pire.
Engel Tamoro 13.01.10 à 12:32 Un noir d’afrique est un noir d’afrique, un noir des amériques est un noir des amériques, et un noir des iles (dites françaises) est un noir des iles française (c’est a dire un créole) il n’est ni africain, ni antillais. Que les africains se mettent cela dans la tête. Heureusement que Kelman à su bien expliqué les choses. Je suis heureux et rassuré qu’il soit auprès de Besson pour l’éclairer dans ce genre de confusion
Engel Tamoro 13.01.10 à 12:28 Votre rédaction, pour laquelle j’ai beaucoup de respect au vue du travail que vous faite est fautive dans ce débat. J’ai acheté le magazine, j’ai lu la tribune de Kelman en intégralité, et quant on lis cette tribune intégralement on se fait une autre opinion. Je vous reproche ne n’avoir laissé que des extraits sur le site. Ca ne donne pas une vue générale du magazine
OBSERVATEUR 13.01.10 à 08:28 A méditer Le principal n’est pas de savoir d’où l’on vient, (les évolutionnistes avec Darwin affirment que l’homme descend du singe), mais de savoir où l’on va.
OBSERVATEUR 13.01.10 à 07:48 L’on s’extasie devant de grands talents, quelle que soit leur couleur. Les élites pour leur pérennité assimilent tres souvent les talents pour les faire sien. Dans l’histoire russe qui sait que le grand poete et ecrivain russe Pouskin avait des ancetre noirs et qu’il est vénéré par tous les RUsses dont on dit qu’ils ont une identité affirmée. Le vrai probleme peut venir des groupes qui ont une identité communautaire forte et qui ont besoin de marquer leur territoire. S’il y a un grand fossé culturel (la culture n’est pas seulement le savoir c’est aussi une maniere de vivre de décider, de donner des priorités, d’avoir les memes codes, de partager des valeurs politiqes ou religieuses....) entre les communautés, l’on risque d’aboutir à des affrontement (latents ou réels). A ce propos j’ai assisté stupéfait à une bagarre entre deux étudiants noirs l’un était américain et l’autre africain, le noir américain a traité le noir africain de "sale négre" et de "sauvage".Il ne suffit donc pas d’avoir la meme couleur de peau ni de vagues origines lointaines potentiellement communes pour devenir de facto membre d’une communauté. A force d’exacerber les différences (à travers la repentance, la négritude et autre) et au lieu de chercher à les applanir , l’on risque de multiplier les risques de confrontation Mais n’est-ce point la ce que cherchent certaines organisations, qui en font leur fonds de commerce en esperant s’emparer du pouvoir dans une société éclatée avec des affrontements-comme l’instrumentalisation de la négritude en Guadeloupe par les partis indépendantistes,- confortés parfois par des des lois d’exception. Ces lois ont permis les horreurs des camps d’extermination staliniens et nazis ou encore les camps des communistes cambodgiens (20% de la population exterminée ede 1978 à 1980) Parmi les lois d’exception , citons une loi sur le racisme promulgées en Russie en 1918 permettant de fusiller toute personne qui aurait proféré des propos dits antisémites. L’histoire de la révolution francaise est édifiante avec les centaines de milliers de pauvres paysans vendéens et bretons étripés et décapités au nom de beaux ideaux. Le fonds de toute révolution sociale , le plus souvent rupture brutale avec les valeurs du passé, ne repose-t-il pas sur l’instrumentalisation de l’intimidation et de la terreur ? Il est important que les citoyens d’un pays (quelle que soit leur couleur) partagent des valeurs communes. Cela va peut etre à l’encontre de ceux qui esperent faire éclater notre pays en régions en pensant qu’ils pourront construite une EUROPE DES PROVINCES et non une Europe des patries ? On peut leur rétorquer qu’ils se trompent lourdement et qu’il est plus facile de régenter de grands groupes bien identifés que des multitudes d’identités de petits groupes. Quand on joue aux apprentis sorciers, il faut s’attendre au pire.
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