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jeudi 6 décembre 6666

_____Les « traitements » nuisibles de la psychiatrie.. Avoir conscience qu'on fait une bêtise et la faire tout de même, c'est une volupté !.. Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière.. Laurent Gbagbo a prêté serment!

Les « traitements » nuisibles de la psychiatrie

LE TRAITEMENT par électrochocs également connu sous le nom de thérapie électroconvulsive (ECT ou sismothérapie) – et les « traitements » psychochirurgicaux semblent faire leur retour. Pourtant, depuis leur découverte, ces pratiques ont suscité un conflit acharné, opposant les psychiatres qui ne jurent que par elles et la multitude de victimes et leurs familles dont la vie a été complètement détruite par leur application.

  • NB. : Ce documents est fourni à titre consultatif et ne représente pas nécessairement le point de vue de l'AGIDD-SMQ ainsi que celui des ressources alternatives en santé mentale RRASMQ

Ce document est une traduction des publications du CCDH "Commission des citoyens pour les droits de l'homme".

Cliquez ici pour lire et imprimer le document couleur complet d’environ 40 pages.

  • Note: Pour lire ce document, Acrobat doit être installé sur votre ordinateur.

8e mise à jour 10e mise à jour 14e mise à jour 15e mise à jour 16e mise à jour

17e mise à jour 19e mise à jour 20e mise à jour 21e mise à jour 22e mise à jour

23e mise à jour 24e mise à jour 26e mise à jour 28e mise à jour 29e mise à jour

30e mise à jour 31e mise à jour 32e mise à jour 33e mise à jour 34e mise à jour

... et le... 35e mise à jour




Au moindre mot, le sot s’effarouche

  • Avoir conscience qu'on fait une bêtise et la faire tout de même, c'est une volupté ! - André Birabeau
  • C'est aussi un art que d'être fou de temps en temps. - Proverbe allemand

C'est de la folie que d'entreprendre quelque chose au-dessus de ses forces. - Démosthène

C'est en devenant vieux que vous êtes venu couillon ou c'est de naissance? - Marcel Pagnol

C'est la profonde ignorance qui inspire le ton dogmatique.

C'est lorsqu'on désire être trop sérieux qu'on devient ridicule.

C'est parce que la vitesse de la lumière est supérieure à celle du son que tant de gens paraissent brillants avant d'avoir l'air con.

C'est un iceberg, celui-là, sept fois plus "con" que ce qu'on voit. - Jean-Marie Gourio

Ce n’est pas le doute mais la certitude qui rend fou!

Ce qui entend le plus de bêtises dans le monde est peut-être un tableau de musée.

Ce qui instruit les sots, ce n'est pas la parole, c'est le malheur. - Démocrite

Ce sont toujours les cons qui l'emportent, question de surnombre.

Celui qui confesse son ignorance la montre une fois; celui qui essaye de la cacher la montre plusieurs fois. - Proverbe japonais

Celui qui vit sans folie ne prend pas le risque d'approcher le bonheur.

Certains ne deviennent jamais fous... Leur vie doivent être bien ennuyeuse. - Georges Louis Leclerc, comte de Buffon

Chacun de nous porte un fou sous son manteau, mais certains le dissimulent mieux que d’autres.

Comment appelle-t-on un grand imbécile? Un sot en hauteur.

Conservons un peu d'ignorance, pour conserver un peu de modestie et de déférence à autrui. – Joseph Joubert

Continuer à souffrir sans améliorer son sort n'est pas de la patience, c'est de l'ignorance. - M. Mead

Croyez vraiment quelqu’un qui vous traite de stupide et vous ne tarderez pas d’agir en conséquence.

D’âge en âge, on ne fait que changer de folie.

De l'homme à l'homme vrai, le chemin passe par l'homme fou.

De nos jours, pour être à la mode, il faut avoir un psy... sinon les gens croiraient que je suis fou!

Deux choses sont infinies: l'univers et la bêtise humaine; pour l'univers, je n'en ai pas acquis la certitude absolue. - Albert Einstein

Dire des idioties, de nos jours où tout le monde réfléchit profondément, c'est le seul moyen de prouver qu'on a une pensée libre et indépendante. - Boris Vian

Du sublime au ridicule il n'y a qu'un pas. - Napoléon Bonaparte

En voulant éviter un défaut, les sots se jettent dans le défaut contraire.



Et c'est une folie à nul autre seconde de vouloir se mêler de corriger le monde. - Molière

Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière. - Michel Audiard

Idylle: ça commence comme idiot et ça finit comme imbécile. - Alfred Capus

Il est aussi absurde de regretter le passé que d’organiser l’avenir. - Roman Polanski

Il faut chasser la bêtise parce qu'elle rend bête ceux qui la rencontrent. - Bertolt Brecht

Il faut faire des choses folles avec un maximum de prudence.

Il n'y a pas de bêtise à être ignorant, mais il y a de la bêtise à vouloir le rester.

Il n’y a pas de sot métier: vrai. Cependant trop de gens l’exerce sottement et stupidement, avec en plus, un soupçon d’incompétence.

Il n'y a pas plus de cons que de femmes. - Raoul Ponchon

Il n’y a pas de sots métiers, il n’y a que de sottes gens.

Il n’y a que deux choses infinies: l’univers et la bêtise humaine. Mais je ne suis pas sûr de la première.

Il n’y a rien de plus ridicule que celui qui nous donne son opinion comme s’il nous faisait un cadeau indispensable.

Il n'y a rien de tel qu'une question idiote, seulement une réponse idiote. - Albert Einstein

Il ne faut pas désespérer des imbéciles, avec un peu d'entraînement on peut arriver à en faire des militaires.

Il vaut mieux demeurer silencieux et passer pour un idiot que d’ouvrir la bouche et dissiper tout doute.

Il y a beaucoup à apprendre des sots, à condition que ce soit soi-même qu'on étudie en eux. - Malcolm de Chazal

Il y a certaines bêtises que j'ai faites parce que je savais qu'elles seraient amusantes à raconter.  - Sacha Guitry

Il y a de plus en plus de cons chaque année. Mais cette année, j'ai l'impression que les cons de l'année prochaine sont déjà là! - Patrick Timsit

Il y a des sottises bien habillées comme il y a des sots très bien vêtus. - Nicolas de Chamfort

Il y a des fous partout, même dans les asiles. - George Bernard Shaw

Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

Il y a des sottises bien habillées, comme il y a des sots très bien vêtus.

Il y a deux espèces de sots : ceux qui ne doutent de rien et ceux qui doutent de tout. - Charles-Joseph de Ligne

Il y a plus de fous que de sages, et, dans le sage même, il y a plus de folie que de sagesse. - Nicolas de Chamfort

Ils ont dit: "tu es devenu fou à cause de celui que tu aimes". J'ai dit: "la saveur de la vie n'est que pour les fous".

J’ai un projet: devenir fou. - Charles Bukowski

J'appelle innocence cette maladie de l'individualisme qui consiste à vouloir échapper aux conséquences de ses actes, cette tentative de jouir des bénéfices de la liberté sans souffrir d'aucun de ses inconvénients. - Pascal Bruckner

Je n'ai jamais rencontré d'homme si ignorant qu'il n'eut quelque chose à m'apprendre. - Galilée

Je ne parle pas aux cons, ça les instruit.

Je ne suis pas folle, c’est le reste du monde qu’il l’est.

Je sais calculer le mouvement des corps pesants, mais pas la folie des foules. - Isaac Newton

Je suis ancien combattant, militant socialiste et bistrot. C'est dire si dans ma vie j'ai entendu des conneries. - Michel Audiard

L'avantage de ne connaître rien à rien c'est qu'on peut parler de tout avec une égale inconscience. – Philippe Bouvard

L’ennui dans ce monde, c’est que les idiots sont sûrs d’eux et les gens sensés pleins de doutes.

L'être humain ne s'offre le luxe d'être fou que lorsque les conditions sont favorables.

L'extrême limite de la sagesse, voilà ce que le public baptise folie. - Jean Cocteau

L'homme absurde est celui qui ne change jamais. - Georges Clemenceau

L'homme est parfois assez fou pour préférer le chagrin à l'oubli. - Maurice Chapelan

L'homme intelligent a de commun avec l'imbécile de croire que celui qui ne pense pas comme lui est un imbécile. - Maurice Chapelan

L'humanité serait depuis longtemps heureuse si tout le génie que les hommes mettent à réparer leurs bêtises servait à la place à ne pas les commettre.

L'ignorance, pourvu qu'on l'entretienne avec soin, a du moins l'avantage de protéger son bénéficiaire de l'erreur. – André Frossard

L'ignorance crasse se prononce tapageusement, sans retenue, sur toutes choses et en tout temps.

L'ignorance est la condition nécessaire du bonheur des hommes et il faut reconnaître que le plus souvent, ils la remplissent bien. - Anatole France

L’ignorance est mère de tous les maux. - François Rabelais

L’ignorance toujours est prête à s’admirer.

L’ignorant se fâche, le sage comprend.

L'imbécile est celui qui ne sait se servir, qui n'a pas l'idée de se servir, de ce qu'il possède. Tout le monde en est là. - Paul Valéry

L'imbécile sait tout mais ne comprend rien.

L'insensé reconnaissant sa folie est, en vérité, sage. Mais l'insensé qui se croit sage est vraiment fou. - Bouddha

L'intellectuel est si souvent un imbécile que nous devrions toujours le tenir pour tel, jusqu'à ce qu'il nous ait prouvé le contraire. - Georges Bernanos

L’univers et la bêtise humaine sont infinis? En ce qui concerne l’univers, je n’en suis pas sûr... La lumière voyage plus vite que le son. C’est pourquoi certaines personnes paraissent brillantes jusqu’à ce qu’elles commencent à parler.

La bêtise, c'est d'être surpris. - Roland Barthes

La bêtise, c’est de la paresse. - Jacques Brel

La bêtise est géniale, en ce sens qu'on croit toujours la connaître, mais elle nous étonne encore.

La bêtise humaine est la seule chose qui donne une idée de l'infini. - Gustave Flaubert

La bêtise insiste toujours. - Albert Camus

La bêtise ne comprend pas ; la sottise comprend de travers. - Diane de Beausacq

La connerie absolue n'existe pas car, à partir d'un certain degré, le con cesse d'être rentable. - Yvan Audouard

La connerie c'est la décontraction de l'intelligence. C'est pour cela que quelquefois je m'autorise à être con. - Serge Gainsbourg

La différence entre le génie et la bêtise, c'est que le génie a des limites.

La folie c’est de penser que nous avons le contrôle.

La folie c’est relatif: le monde est fou.

La folie, c'est l'incapacité de communiquer ses idées. - Paulo Coelho

La folie, c’est l’intelligence à la renverse ! - Michel Bouthot

La folie, c'est se comporter de la même manière et s'attendre à un résultat différent. - Albert Einstein

La folie est héréditaire. Vos enfants peuvent vous la transmettre.

La folie incite à vouloir conquérir le monde. La sagesse amène à vouloir se conquérir soi-même.

La folie nous suit dans tous les temps de la vie. Si quelqu’un paraît sage, c’est seulement parce que ses folies sont proportionnées à son âge et à sa fortune.

La grande leçon de la vie, c’est que parfois, ce sont les fous qui ont raison. – Winston Churchill

La majorité a toujours tort parce qu'elle est composée d'imbéciles. La minorité aussi est composée d'imbéciles mais ils sont moins nombreux. - Léo Campion

La majorité n'a pas le droit d'imposer sa connerie à la minorité. - Georges Wolinski

La peur et l'ennui peuvent rendre sot l'homme le plus intelligent.

La plus belle des folies n'est pas d'aimer, mais de permettre à l'autre de s'aimer.

La stupidité, c'est de reproduire continuellement les mêmes comportements et de s'attendre à des résultats différents. - Neil Donald Walsch

La stupidité humaine n'a de limites que celles que l'on veut bien lui donner. - Yvon Deveault

La tragédie stimule le sens du ridicule, car le ridicule est une attitude de défi : il faut rire de notre impuissance face aux forces de la nature. - Charlie Chaplin

Le crétin se reconnaît à son goût pour les exactitudes inutiles. – Jean Dutourd

Le fait que le monde soit peuplé de crétins permet à chacun de nous de ne pas se faire remarquer.

Le fanatisme est l'apanage des ignorants.

Le fou n'est l'homme qui a perdu la raison. Le fou est celui qui a tout perdu, excepté la raison. - Gilbert Keith Chesterton

Le jour où le dernier des imbéciles deviendra supérieur au premier des singes, la civilisation aura fait un grand pas. - Pierre Dac

Le magnifique équilibre des imbéciles... - Maurice Barrès

Le peu que je sais, c'est à mon ignorance que je le dois. – Sacha Guitry

Le plus de foutaise que tu peux supporter, le plus de foutaise tu vas entendre.

Le plus grave des péchés, c’est le péché d’ignorance.

Le plus souvent, la bêtise est soeur de la méchanceté. - Sophocle

Le premier signe de l’ignorance, c’est de présumer que l’on sait. - Gracian Baltasar Morales

Le racisme est la forme d’ignorance la plus évidente.

Le ridicule n’existe pas. Ceux qui osèrent le braver en face conquirent le monde. - O. Mirbeau

Le ridicule ne tue nulle part mais, aux U.S.A., il enrichit drôlement. - Boris Vian

Le ridicule ne tue plus personne à notre époque.

Le ridicule tue, certes, mais moins souvent le tireur que la cible. - Didier van Cauwelaert

Le sot jacasse, le singe écoute.

Le sot ne s'instruit que par les événements. - Homère

Le temps ne fait rien à l'affaire ; quand on est con, on est con. - Georges Brassens

Les trois quarts des folies ne sont que des sottises. - Nicolas de Chamfort

Les bêtises sont le contraire des femmes. Les plus vieilles sont les plus adorées.

Les bourgeois, c'est comme les cochons : plus ça devient vieux, plus ça devient con. - Jacques Brel

Les caves ne sont pas toutes en-dessous des maisons.

Les conneries c'est comme les impôts, on finit toujours par les payer. - Michel Audiard

Les cons ça ose tout; c’est même à ça qu’on les reconnaît. - Michel Audiard

Les cons gagnent toujours ; ils sont trop. - François Cavanna

Les femmes, quelles qu'elles soient, considèrent les hommes quels qu'ils soient comme fous... - Gilbert Keith Chesterton

Les fous ne sont pas tous à l’asile.

Les fous ouvrent les voies qu'empruntent ensuite les sages. - Carlo Dossi

Les fous se précipitent où les anges craignent de poser les pieds. - A. Pope

Les hommes ne disent que des bêtises quand ils parlent des femmes. Par contre les femmes ne disent pas toujours des sottises quand elles parlent des hommes. - Jacques Brel

Les idiotes ne sont jamais aussi idiotes qu'on croit; les idiots, si. - Marcel Achard

Les imbéciles ont toujours été exploités et c'est justice. Le jour où ils cesseraient de l'être, ils triompheraient, et le monde serait perdu. - Alfred Capus

Les jeunes pensent que les vieux sont fous; les vieux savent que les jeunes le sont.

Les plus courtes folies sont toujours les meilleures. - Marguerite de Navarre

Les sots souhaitent vivre, car ils ne craignent que la mort, au lieu de craindre la vieillesse. - Démocrite

Les trois quarts des folies ne sont que des sottises. - Nicolas de Chamfort

Les vraies conquêtes, les seules qui ne donnent aucun regret, sont celles qu'on fait sur l'ignorance. – Napoléon premier

Lorsqu'un imbécile fait quelque chose dont il a honte, il déclare toujours que c'est son devoir. - George Bernard Shaw

Ma mère disait toujours: "n'est stupide que la stupidité". - du film Forrest Gump

Même les plus cons ont leur jour de gloire : leur anniversaire. - François Cavanna

Même si tu passes pour un imbécile avec ton chien, non seulement il ne grondera pas, mais il passera aussi pour un imbécile. - Samuel Butler

Mépriser les sots est bien, à condition de n'être pas assez sot soi-même pour ne pas pouvoir les distinguer des gens de bon sens.

Mieux vaut être traité d'imbécile que d'ouvrir la bouche pour prouver le contraire. - Lincoln

Mieux vaut fermer sa gueule et passer pour un con, que de l’ouvrir et ne laisser aucun doute à ce sujet!

N'importe quel imbécile peut peindre un tableau, mais il faut être malin pour le vendre. - Samuel Butler

Nous disons qu'un homme est fou quand il ne pense pas comme nous. - Anatole France

Nous éprouvons tous les mêmes doutes. Nous avons peur de devenir fous. Malheureusement pour nous, évidemment, nous sommes tous déjà un peu fous.

Nous naissons tous fous; quelques-uns le demeurent. - Samuel Beckett

Nous sommes tous des fous et nul n’a le droit d’imposer à autrui sa folie propre.

Nous sommes tous fous d'une façon ou d'une autre. - Paulo Coelho

Nous sommes tous obligés, pour rendre la réalité supportable, d'entretenir en nous quelques petites folies. - Marcel Proust

On construit des maisons de fous pour faire croire à ceux qui n'y sont pas enfermés qu'ils ont encore la raison. - Montaigne

On fait toujours rire de soi par un plus niaiseux que soi...

On naît tous fous. Mais certains d'entre nous le restent.

On ne doit jamais craindre d'avouer son ignorance : elle suscite toujours des aides inespérées. - Philippe Bouvard

On ne peut ÊTRE et AVOIR ÉTÉ. Mais si ! On peut avoir été un imbécile et l’être toujours. - Léon Bloy

On prend toujours pour des imbéciles les gens qui ne se sentent pas comme vous. - Jean Anouilh

Par le monde, il y a beaucoup plus de couillons que d'hommes. - François Rabelais

Passer pour un idiot aux yeux d’un imbécile est une volupté de fin gourmet. - Georges Courteline

  • Plus on est con, plus on a peur de passer pour un con. - François Cavanna
  • Plus on est de fous, plus on est con. - Sylvio Barth
  • Plus un homme peut reconnaître son ignorance, mieux il peut instruire son prochain.
  • Plus y 'a de cons... moins y'as de riz. - Vieux proverbe chinois
  • Pour décrire un homme obsédé par une seule idée et qui ne pense à rien d'autre, nous disons qu'il est fou.

Pour les timides, sachez qu’il vaut mieux ne pas parler et avoir l’air con que de parler et le prouver.

Pour reconnaître la stupidité des choses, regardez à qui Dieu en donne le plus.

Pourquoi la débilité des débiles est-elle devenue un fait de culture, alors que le fait bien plus épouvantable de la bêtise ordinaire ne bouleverse personne? - Jean Baudrillard

Quand le messie viendra, guériront tous les malades et tous les infirmes, sauf les imbéciles, car ils ne voudront pas.

  • Quand le sage pointe la lune, l’idiot regarde le doigt.
  • Quand on court après l'esprit, on attrape la sottise. - Montesquieu
  • Quand on mettra les cons sur orbite, t'as pas fini de tourner...
  • Quand on parle aux gens, comme s’ils étaient stupides, on tue des cellules dans leur cerveau.
  • Quand on pointe la lune du doigt, l'imbécile regarde le doigt.

Quand un imbécile fait quelque chose dont il a honte, il déclare toujours que c'est son devoir. - George Bernard Shaw

Qui me prend pour un cinglé n'a pas vraiment aimé. Les fous sont ceux qui oublient de l'être par amour.

  • Qui n’aime point le vin, les femmes ni le chant restera sot toute sa vie.
  • Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit. - Jacques de Lacretelle
  • Rien au monde n'est plus dangereux que l'ignorance sincère et la bêtise consciencieuse.
  • Rien n’est plus effroyable que l’ignorance agissante.

S'apercevoir que t'aime un gars qui a une blonde, ça peut être plate. Mais s'apercevoir que ce serait toi sa blonde si t'avais pas été assez conne pour casser, ça... ça fesse en maudit.

Sans ignorance, point d'amabilité. Quelque ignorance doit entrer nécessairement dans le système d'une excellente éducation. – Joseph Joubert

« Sans l'ignorance, point de questions. Sans questions, point de connaissance, car la réponse suppose la demande. - Paul Valéry

  • Seul un sot mesure la profondeur de l'eau avec ses deux pieds.
  • Si d'autres n'avaient pas été fous, nous devrions l'être. - William Blake
  • Si l'amour est une folie, je serai folle toute ma vie!
  • Si la connerie était une maladie mortelle, on passerait sa vie aux enterrements.
  • Si le fou persévérait dans sa folie, il rencontrerait la sagesse. - William Blake
  • Si les fous pleuvaient, je ne serais qu’une goutte parmi tant d’autres. - Melanor
  • Si nous perdions l’ironie, ce n’est pas la beauté qui la remplacerait, ce serait la bêtise.
  • Si on mettait les cons en orbite on ne verrait plus le soleil.
  • Si tu parles de bon sens à un fou, il dira que tu parles en fou.
  • Si tu refuses de discuter avec les sots, tu ne discuteras plus avec personne. - Félix Leclerc
  • Tous les ans, il y a de plus en plus de cons. Mais cette année, je crois que les cons de l'année prochaine sont déjà là.
  • Tous les sots sont opiniâtres, et tous les opiniâtres sont des sots. - Baltasar Gracian
  • Tous les sots sont périlleux. - Jacques Deval
  • Tout le monde a le droit d’être stupide, mais certaines personnes abusent du privilège.
  • Tout le monde a son grain de folie, sauf vous et mois; mais parfois, je me demande si vous ne l'avez pas vous aussi.
  • Tout n'est pas perdu quand on a fait une grosse bêtise. Il reste a en tirer vanité. - André Birabeau
  • Toute l'intelligence du monde est impuissante contre une idiotie à la mode. Anneau: un trou avec un rebord autour .
  • Toute science crée une nouvelle ignorance. - Henri Michaux
  • Traiter son prochain de con n’est pas un outrage, mais un diagnostic.
  • Un con, ça ne se définit pas, il faut donner des exemples.
  • Un con est un imbécile qui n'a de cet organe ni la profondeur, ni la saveur. - Léo Campion
  • Un concerné n’est pas obligatoirement un imbécile encerclé.
  • Un être entier dans un univers de décadence, comme tout le monde, fait ses conneries. Le plus étrange, c'est qu'il en est souvent fier.

Un fou peut parfaitement garder son âme intacte.

  • Un fou qui sait qu’il est fou est toujours moins fou qu’un fou qui sait pas qu’il est fou.
  • Un peu de folie est nécessaire pour faire un pas de plus. - Paulo Coelho
  • Un sot est un imbécile dont on voit l'orgueil à travers les trous de son intelligence.
  • Un sot est un sot en ce qu'il se croit capable de réflexion.
  • Un sot ne dit pas de choses intelligentes, mais un homme intelligent dit beaucoup de sottises.
  • Un sot ne voit pas le même arbre qu'un sage. - William Blake
  • Un sot trouve toujours un plus sot qui l’admire. - Nicolas Boileau-Despréaux
  • Une fille qui fait 95 de tour de poitrine et 32 de tour de tête ne peut pas vraiment être mauvaise; elle peut seulement être légèrement sotte. - Michel Audiard
  • Vous n’êtes pas un imbécile parce que vous avez fait une bêtise, sauf si vous ne vous rendez pas compte que c’en est une.

Y a que les fous qui changent pas d’idée.

http://agidd-smq.forumactif.com/electrochocs-f7/les-traitements-nuisibles-de-la-psychiatrie-t216.htm

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____LA PSYCHIATRIE : 1/ENTRE CORPS MEDICAL ET ÂME PSYCHANALYTIQUE.. psychiatrie, mort de l'ame (psychiatry, death of the soul)

psychiatrie, mort de l'ame (psychiatry, death of the soul)

Introduction




Penser la psychiatrie, voilà une question qui amène du sens à un corps de métier souvent caricaturé, malgré le sérieux que lui procure son appartenance au monde médical.

Le paradoxe de la psychiatrie comme spécialité médicale est de ne pas avoir son objet propre, ni son unité théorique.

Cet éclatement n’a rien d’étonnant vu l’ampleur de ce que la psychiatrie est censée contenir : la folie ; y compris celle d’une pratique médicale oubliant le malade au profit de la maladie.

Cet oubli de l’humain nous semble le paradigme du nouveau millénaire, qualifié à juste titre de post-humanisme, ou le progrès scientifique, précisément en matière d’information et de génétique confronte brutalement notre conscience humaine au réel de notre nature. Si le mérite de cette confrontation est de faire partir en éclat notre semblant, le risque est grand de perdre toute prise.

Ainsi, le post-humanisme nous permet à grande échelle de rencontrer notre semblable, l’aliéné, et de partager avec lui cette riche et angoissante expérience de notre altérité constitutive.

Ce qui précède donne une autre dimension à notre question de départ. Loin d’établir un état de lieu ou d’instaurer des consensus, penser la psychiatrie revient à penser cette béance des origines entre conscience et nature permettant ainsi à l’aliéné d’accéder à la créativité d’un lien, à la science de retrouver sa conscience et à la psychiatrie sa poétique, à savoir cette peau éthique, lieu d’une poïèse psychique, telle est l’ambition de ce travail.

  • Premier temps






Lumière et Folie : la psychiatrie




Si le mot psychiatrie date du XIXème siècle la naissance effective de la psychiatrie s’est faite dans le sillage du siècle des lumières. Le siècle des lumières signe la volonté d’une pluralité et le souci des vérité observables, s’opposant ainsi au système dogmatique d’une vérité absolue qu’elle soit de nature religieuse ou métaphysique.




Siècle pragmatique et non spéculatif il annonce une double métamorphose de l’homme et du monde. Au droit divin succède le droit naturel et au monde de DESCARTES succède le monde de NEWTON avec l’hétérogénéité de la matière et de la multiplicité des forces.




La naissance de la psychiatrie représentée par la scène de PINEL libérant les aliénés de leurs chaînes, résulte de l’acceptation des médecins, sollicités par la société laïcisée, de s’occuper du champ de la folie. Un champ jusque là appartenant aux performances inavouables et irrationnelles es sorcières et des inquisiteurs.




De ce fait les médecins séparent les malades des délinquants et des criminels et tentent de naturaliser l’horreur sacrée qu’inspire la folie en insinuant au fou un statut juridique et un traitement moral : c’est la question de l’aliénation mentale.




Mais l’approche médicale de la folie ne s’est concrétiser que par l’élaboration d’une véritable nosographie, une classification des maladies, qui avec le travail de BAYLE sur la paralysie générale trouve son intégration dans le champ médical avec l’application de la méthode anatomo clinique prônée par LAENNEC.




L’âge classique de la psychiatrie est la forme la plus achevée de cette orientation anatomo clinique avec :




1) Une nosographie qui s’occupe essentiellement des délires ou psychoses par opposition aux névroses qui à l’époque signifiait « l’atteinte des nerfs ».




2) Des mécanismes éthiopathogéniques de nature dégénérative transgénérationnelle (MOREL) ou endogène (KRAEPLIN) avec une évolution chronique. Cette chronicité s’observe également chez les malades sans marque héréditaire à l’exemple des délires chroniques à évolution systématique de MAGNAN.




3) Une thérapeutique qui s’est médicalisée et qui s’est diversifiée (médicaments du système végétatif, hypnose, hydrothérapie et traitements institutionnels) achevant la métamorphose de l’aliénation en maladie mentale.

C’est ainsi que l’esprit des lumières a réussi à rendre poli le champ de la folie. Si le progrès est indéniable sur le plan scientifique avec la construction d’un corpus psychiatrique le revers le revers de ce progrès est la réduction du corps des malades aux murs des asiles et au carcan doctrinal d’une causalité dégénérative chronicisante.

Ce paradoxe trouve son explication dans la nature même de toute lumière. En effet une lumière sans ombre éblouit et aveugle, en somme c’est l’ombre qui donne forme à la lumière.

Cette ombre a toujours été là silencieuse à nous regarder à l’exemple des dessins des fous qui ont franchi et affranchi les murs de l’asile vers un horizon créateur. Mais il fallait attendre l’avènement de la pensée freudienne pour réaliser que l’insensé est lieu de sens et que le délire est une tentative de lien.

  • Deuxième temps






L’ombre de la psychiatrie : la psychanalyse







L’avènement de la pensée freudienne réalise une rupture épistémologique dans l’approche de ce qui est déviant dans la nature humaine. Désormais le trouble du malade n’est pas extérieur et c’est précisément par le trouble qu’il provoque en nous qu’un sens se dégage (la question du transfert) métamorphosant l’aliénation, absence de l’autre en un lien créateur.

Le point de départ de cette pensée est précisément l’impasse de la méthode anatomo-clinique dans le champ des névroses et l’écho de cette problématique dans la vie propre de FREUD. Ainsi FREUD n’observe pas l’hystérique mais le rencontre, de ce fait son œuvre c’est sa vie dont le fil conducteur est le concept de pulsion.

En 1895 avec sa théorie de la séduction traumatique FREUD parle d’effraction sexuelle de la part de l’adulte sur la scène de l’enfant, effraction qui serait à l’origine du refoulement de la sexualité et de la genèse des troubles névrotiques.

En 1897 FREUD abandonne sa théorie pour constater que la scène de séduction en question correspond à une construction fantasmatique, véritable noyau de la sexualité infantile et de son point culminant, le complexe d’Oedipe.

Ainsi pour FREUD ce qui régit al sexualité infantile ce n’est pas un instinct sexuel prédéterminé et activé de l’extérieur mais une pulsion sexuelle une sorte de métamorphose de l’instinct où sont perdus l’objet scientifique et la finalité organique vers un auto-érotisme dont la source d’activation est interne.

Ce qui précède nous amène à saisir la synthèse structurale de 1914 entre pulsion sexuelle et pulsion d’auto-conservation, puisque la pulsion est par essence auto-érotique de ce fait la pulsion prend le visage d’une structuration déterminante de l’individu, celui de son narcissisme. Un narcissisme qui ne tarde pas à trouver ses limites en 1920 avec la pulsion de mort et l’au-delà du principe de plaisir signant l’aspect tragique de tout narcissisme dans altérité constitutive. Avec la pulsion de mort c’est la mort qui est l’altérité constitutive de la vie, une autre manière de parler le malaise de notre civilisation et le caractère foncièrement pathogène du complexe d’Œdipe là où la parole fondement de toute loi n’est pas constitutive mais écrasée sous le poids des oracles formes antiques de notre contemporaine boulimie de communication.

C’est par le concept du narcissisme que la pensée freudienne rencontre la clinique psychiatrique des psychoses comme un défaut de construction narcissique et non seulement un blocage de la relation objectale par la problématique Oedipienne comme c’est le cas des troubles névrotiques. Cette fragilité peut générer une fixation de la sexualité de l’adulte à une sexualité infantile prégénitale c’est tout le champ des perversions sexuelles. Après FREUD deux auteurs ont eu l’audace de rencontrer sa pensée et de la développer.

Jacques LACAN reformulant le narcissisme avec le stade du miroir où le soi accède à son image dans le champ de l’autre du langage. Mais là aussi LACAN à l’exemple de FREUD et sa pulsion de mort se dégage de la suture structurale avec l’avènement du réel et la signification phallique qui fait défaut dans la psychose.

Quant à Mélanie KLEIN c’est en interrogeant la fonction maternante avec l’analyse des jeunes enfants qu’elle reformule la construction narcissique. Elle est amenée à constater un conflit de nature Oedipien qui se joue sur la scène des objets partiels du corps maternel et dont la résolution permet l’accès à un objet total susceptible d’être introjecté ; opération déterminante de la construction narcissique. Ainsi l’apport Kléinien est à la base de l’élaboration de la clinique des psychoses infantiles comme un deçà du stade du miroir.

C’est ainsi que la pensée freudienne a métamorphosé largement le champ de la psychiatrie :




la nosographie psychiatrique s’est enrichie avec la clinique des névroses et une authentique clinique pédopsychiatrique vit le jour. La démence précoce de KRAEPLIN est devenue la schizophrénie de BLEULER avec ses mécanismes primaires de nature organique et secondaires de nature réactionnelle. Un concept qu’on retrouve plus tard avec l’organo-dynamisme d’Henri EY.

Une nouvelle discipline est née : la psychopathologique qui consiste à observer le fait pathologique pour comprendre la psychologie normale mettant l’accent sur la pluralité des facteurs éthio-pathogénique.




Sur le plan thérapeutique l’apport du freudisme a permis l’ouverture des asiles vers la société et la multiplication des méthodes psychothérapeutiques.




La brèche ouverte par FREUD entre un déterminisme organique et un déterminisme sociojuridique a permis de dessiner le contour et le contenu de la réalité psychique comme l’accès à un corps où l’autre est réellement constitutif.




A relever d’un autre la nature de ce corps dépasse notre conscience et fait le lit de notre souffrance là où le désir de mort est l’ultime loi de la vie.




Actuellement le formalisme qu’a subi la pensée freudienne retranchée dans une réalité psychique intra-subjective et son alter ego systémique retranché dans une réalité psychique intersubjective ont précipité la fragilisation de ce corps et la perte de leur âme et PSYCHE se retrouve à nouveau sur le chemin de l’errance. Oscillant entre une volonté de normalisation à l’exemple de l’égo-psychologie américaine ou bien une volonté d’emprise théorique (e courant lacanien). La psychanalyse est devenue à son tour une éclatante lumière à la recherche de son ombre perdue.

Mais cette ombre a toujours été là, c’est la création de la création artistique et littéraire. C’est la tragédie grecque qui a façonné la théorie freudienne et non le contraire. Si la psychanalyse a permis une alternative esthétique à l’objectivation psychiatrique de la folie, la question de la folie reste entière. En effet il n’y a pas d’esthétique sans éthique (la question de la guérison) de même que l’art dans son étrangeté loin de la dégénérescence, est irréductible à une psychopathologie ou à un courant esthétique.

A l’exemple du fou qui crée, toutes ses œuvres sont des étapes vers la guérison que l’aveuglement du commun fait tarder.









  • Troisième temps






De l’antipsychiatrie aux antipsychotiques




Ce qui précède nous montre la frénésie de l’humain à faire du propre à l’endroit de la folie qui se profile en un reste qui réside et qui constitue un lieu de vérité garantie paradoxale de notre liberté face au totalitarisme des solutions quelles se retrouvent irrationnelles, objectives ou esthétiques.




Le tragique du fou c’est qu’il vit en lui la présente de l’autre sans rencontrer un seul autre bien au contraire il suscite de la part de l’autre cette frénésie de propreté qui est la sauvegarde urgente d’un semblant de vie : la normalité.

Ainsi chercher à conclure la question et le questionnement de la folie ne revient pas forcément à s’adresser à la souffrance du malade en vue d’une guérison. Au XXème siècle deux événements illustrent bien cette problématique de suture. Le premier est de nature sociale c’est le courant de l’antipsychiatrie né dans les années soixante avec les Docteurs COOPER et LAING. Ce courant remet en cause le traitement psychiatrique de la folie dénonçant le rôle aliénant et chronicisant des institutions psychiatriques dans le traitement de la psychose. Mais au-delà de cette mise n cause de l’institution psychiatrique c’est la société elle-même qui est dénoncée et précisément cette micro société première qui est la famille dans son rôle de fabriquer des schizophrènes pour préserver son équilibre pathologique.

Ainsi l’antipsychiatrie nie la maladie mentale et le Docteur COOPER voit dans la descente vers la psychose l’amorce d’un véritable phénomène de mort de renaissance psychique.

Si le mérite de l’antipsychiatrie est de nous interroger sur le sujet de la maladie mentale et l’objet de la psychiatrie néanmoins ce courant est une tentative de maîtrise de la folie en niant l’existence même dans une fuite vers une société sans autre ni limite. Le courant de l’antipsychiatrie s’adresse plus aux angoisses existentielles des humains en quête d’idéal qu’aux souffrances des malades.

L’autre événement date des années cinquante. C’est la découverte par LABORIT des neuroleptiques. Une telle découverte a eu une conséquence allant bien au-delà des effets propres des neuroleptiques. En effet pour la première fois la psychiatrie dispose d’un médicament capable de modifier le comportement humain hormis la consommation séculaire des stupéfiants et des facteurs de l’environnement. Sur le plan nosographique une nouvelle clinique s’est mise en place, car pour évaluer l'action des médicaments il faut des symptômes cible quantifiable et objective. Une telle évolution a donné lieu à un éclatement de la nosographie avec la disparition des névroses au profit des réactions et des facteurs de l’environnement.

Par ailleurs la découverte des psychotropes a relancé la question de l’organogenèse avec la volonté de mettre en place un langage commun une sorte de nosographie épurée de tout a priori théorique pour permettre aux psychiatres une meilleure objectivité dans le traitement de la maladie mentale. Telle est la philosophie des différentes versions du D.S.M. avec sa volonté de terminer avec la question de la folie et le discours qu’elle prolifère.

Là aussi, si le mérite des psychotropes est de donner aux psychiatres des moyens de soulager la souffrance des malades, néanmoins il ne faut pas réduire le malade aux psychotropes. Dans cette réduction il y a un déplacement de l’institution psychiatrique non pas vers son espace vital, la société, mais vers les institutions de soins somatiques où le fantasme est grandissant de faire de la psychiatrie une spécialité médicale comme les autres.

Mais la souffrance que les psychotropes ne guérissent pas revient dans le réel et signe le semblant de cette réduction. La chronicité aux urgences, l’urgence de la chronicité, le malaise des jeunes et la détresse des âges et l’explosion des conduites addictives y compris aux psychotropes sont les indices réels d’un tel malaise.

Néanmoins la mis en place sur le marché d’une nouvelle classe de psychotropes, les antipsychotiques suscitent de grands espoirs de conclure avec le noyau dur de la psychiatrie : la question de la psychose.

Mais là aussi les troubles de la pensée du schizophrène ou plutôt sa pensée qui nous trouble est loin d’être réduite à un court-circuit synaptique de même qu’on ne peut pas réduire la création artistique à une classe thérapeutique : la question de l’art thérapie.






  • Quatrième temps






De la poétique en psychiatrie :




Au terme de ce parcours une étrange familiarité nous saisi à l’égard de la folie. Ombre de la raison la folie est un reste qui échappe à notre entendement et dont il est le fondement. Un ça qui crée nos rêves et qui nourrit notre pensée. Un noir qui enseigne le blanc et dont il est le saignement, une artère où coulent les couleurs de la vie.

Bête du désir, certitude de la mort, la folie est un lieu de vérité tragique qui fait que l’homme est malade de sa vérité et véritable dans sa maladie.

Cette vérité tragique FREUD l’a introduit avec le concept de l’inconscient à savoir que la condition humaine est dans cet écart entre conscience et nature. Cette béance des origines fait que ce qui parle en moi et constitue mon je et ma loi est une riche immensité qui me dépasse et dont ma réflexion ne cesse de creuser l’impasse. Il en résulte que l’être humain est assiégé de l’intérieur par sa nature.

Cet état de siège est au cœur de la problématique de l’aliéné puisque ce dernier n’a plus le moyen de faire semblant avec sa nature, par ses obsessions et ses délires il est autre sans je et un moi sans limite.

C’est dans cette prise de conscience angoissante et tragique d’être un autre que s’enracine l’expérience métaphysique et artistique. La pensée n’est point une réflexion c’est une révélation, une prise de conscience de cet autre qui nous habite. De même que l’œuvre d’art au-delà des modes et des échappatoires est le manifeste de notre altérité constitutive. C’est en cela que l’œuvre d’art est d’essence érotique et de sens éthique.

A faire semblant avec la vie notre humanité est à bout de souffle. La violence fait irruption à toutes les échelles mettant à nu ce semblant qui faute de penser et de parler ce qui est autre : le réel, il a échafaudé au nom du réel un système de représentation coupé de ses racines, une civilisation polie qui évacue l’autre au nom de la barbarie.

Mais dans cette fuite l’humain accélère le rythme il cherche à dépasser le temps et à conquérir l’espace. il se dégrade en machine de consommation ou de communication, de famine ou de guerre, en somme une technique sans trace ni éthique hormis les cadavres qu’elle continue à produire.

Cet oubli de l’humain qui est déjà bien ancien nous semble le paradigme d’un nouveau millénaire qualifié à juste titre de post-humanisme où les avancées de la technique dans le domaine de l’information et de la génétique confrontent brutalement notre conscience au réel de notre nature. Mais le risque est grand de perdre toute prise, le mérite de cette confrontation est de faire partir en éclats notre semblant mettant à nu notre oubli.

Ainsi le post-humanisme nous permet à grande échelle de rencontrer notre semblable l’aliéné et de partager avec lui cette riche et angoissante expérience de notre altérité constitutive, de notre être de lumière et d’écriture.

Loin d’établir un état des lieux ou d’instaurer des consensus, penser la psychiatrie revient à penser cette béance des origines entre conscience et nature.

Penser la psychiatrie revient à réaliser que le psychique n’est pas le psychologique ni son analyse. Le psychique, présence d’un corps, c’est un bord entre un réel la chair et un autre la foule. Le psychique est la déchirure du réel, un découpage qui de surcroît forme le réel et donne naissance à la réalité. Telle est l’histoire de toute naissance dans le noir de l’univers ou d’une mer, c’est l’absence qui donne naissance à la lumière d’une étoile ou d’un regard.

Schisme fondateur où le sentiment de soi implique l’autre, le psychique est l’âme qui forme la chair en corps somatique et la foule en corps social.

C’est ainsi que toute problématique psychique n’est pas une maladie mentale de même que son expression n’est pas seulement psychologique pas plus que son traitement est forcément psychiatrique. Telle est la fonction vitale de toute expérience qui nous permet de transcender la banalité du quotidien en œuvre autre dit en altérité qui nous regarde. Cette expérience qu’elle soit de nature religieuse ou métaphysique, artistique ou littéraire permet à notre problématique psychique de prendre corps et un corps ne meurt pas, il demeure, enfantement d’une œuvre c’est un langage.

Et quand cette problématique psychique s’organise en maladie mentale, ce dont il s’agit ce n’est pas de faire taire ce qui nous parle, bien au contraire c’est à la psychiatrie d’être une poétique, un discours qui parle l’écoute de cette écriture du réel qui porte en elle le germe d’une littérature à savoir le réel de l’écriture, permettant ainsi à l’aliéné d’accéder à la créativité d’un lien et à la science de retrouver sa conscience.

Il s’agit de redonner au savoir psychiatrique, qu’il soit clinique, diagnostique ou thérapeutique, sa valeur de langage.

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