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vendredi 22 janvier 2010
vendredi 22 janvier 2010 à 21:50 :: __ Le Signe des ténèbres" ..."..Méditations Métaphysiques, physiques
Les enfants
La vie des enfants autour du rond-point est caractérisée par un manque total d'hygiène, une grande violence et une promiscuité sexuelle très forte. La consommation de drogue est courante et la fréquence de maladies chroniques, infectieuses ou sexuellement transmissibles importante.
Les enfants se nourrissent du fruit de leur ramassage, sillonnant le marché le soir ou au petit matin, après le départ des vendeurs.
Ceux qui en ont les capacités effectuent de petits travaux, les plus jeunes se livrent à la mendicité. L'argent récolté permet alors de prendre un repas dans un des nombreux petits restaurants de la place.
Ils ne possèdent rien, n'ont pas même un vêtement de rechange et dorment où ils peuvent, sous les étals du marché, dans des bars voire des carcasses de véhicules.
La violence est omniprésente dans leurs relations et, paradoxalement, les plus jeunes sont à la fois menacés et protégés par leurs aînés : les plus faibles sont battus et dépouillés par les plus forts qui les tiennent sous leur coupe, les obligeant à voler en échange de leur protection.
Sur le plan de la scolarisation les chiffres sont éloquents :
15% sont totalement analphabètes, n'ayant jamais fréquenté l'école
30% sont analphabètes partiels, ayant suivi 1 ou 2 années de primaire
45% ont bénéficié de 3 à 5 années d'enseignement
Ecoute et réinsertion des enfants de la rue
Les causes
Les enquêtes menées ont permis de dégager trois causes principales à la présence de ces enfants dans la rue :
• Beaucoup viennent de familles en grande difficulté qui ne parviennent pas à nourrir leurs enfants. Poussés par la faim, ceux-ci cherchent dans la rue de quoi manger, ils y passent leurs journées et, au bout de quelque temps, s'y installent, par commodité.
• Lorsque les familles sont trop pauvres et que la misère devient intolérable, un bouc émissaire apparaît nécessaire à l'agressivité des adultes. Celui-ci est tout trouvé, il s'agit du petit enfant. De plus en plus fréquemment, on entend parler d'enfants sorciers, l'accusation étant portée par les parents eux-mêmes qui utilisent ce prétexte pour exclure un de leurs enfants et le jeter littéralement à la rue.
• Un troisième profil type correspond aux mères seules, célibataires ou veuves, qui ne peuvent subvenir ni à leurs besoins ni à ceux de leurs enfants et poussent ces derniers à se débrouiller tout seuls, allant jusqu'à les abandonner par désespoir
10% ont terminé les 6 années du cycle d'études primaire.
Objectifs du projet
L'objectif final du projet vise la réinsertion sociale et la réintégration des enfants dans leur famille d'origine, dans toute la mesure du possible.
Mais cet objectif général n'est pas directement atteignable et trois objectifs spécifiques doivent être pris en compte dans un premier temps :
La connaissance des enfants et de leur situation, en vue d'une sensibilisation de tout le milieu à ce qu'ils vivent.
L'ouverture des enfants à la dimension humaine de leur vie par une attention particulière de regard et d'écoute.
La formation des enfants en vue d'un avenir humain et socioprofessionnel dans la société congolaise.
Réinsertion sociale et réintégration familiale
Baptisé Ndako Ya Biso (Notre Maison), le projet offre une structure d'accueil ouverte, ne créant pas une trop grande dépendance des enfants en permettant à ceux-ci de garder la maîtrise de l'autonomie de leur vie.
Principales activités :
Identification et suivi des enfants dans leur milieu de vie
Mise à disposition des enfants de services matériels facilitant ou améliorant leur vie : douches, lavage des vêtements, infirmerie, placard personnels pour conserver leurs affaires...
Fourniture quotidienne de repas
Possibilité d’épargne par le dépôt de leur argent sur des petits comptes contrôlés, afin d'éviter que les enfants ne soit systématiquement dépouillés par les plus grands.
Démarche d'alphabétisation ou de remise à niveau pour favoriser la scolarisation dans la mesure du possible
Animation sportive des enfants comme moyen de resociabilisation par la pratique du jeu collectif et l'apprentissage de la discipline.
Recherche de réintégration des enfants dans leur famille comprise dans un sens très large, enquêtes, visites et démarches appropriées. lire la suite
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mercredi 20 janvier 2010
mercredi 20 janvier 2010 à 12:26 :: __ Le Signe des ténèbres" ..."..Méditations Métaphysiques, physiques
...elle est falsifiée pour introduire la seule critique de l’Occident. Ne pouvant pas reprendre toute l’histoire de l’esclavage, je rappellerai rapidement quelques données élémentaires.
- L’esclavage se perd dans la nuit des temps et les noirs n’en ont pas été les seules victimes, comme les Occidentaux n’ont pas été les seuls esclavagistes. Le mot «esclave» vient du mot «Slave», les Slaves païens ont en effet fourni les contingents les plus nombreux d’esclaves pendant le haut Moyen-âge, vendus par les Vénitiens aux arabo-musulmans. Si esclavage et colonisation se sont rejoints aux XVIIe et XVIIIe dans le commerce triangulaire pratiqué par des commerçants, et non par des colons, l’esclavage n’est pas inhérent à la colonisation occidentale, il existait des millénaires avant et exista après. Bien au contraire, la colonisation entraîna la disparition de l’esclavage dans les colonies. Avant même la colonisation de l’Afrique, les Européens avaient agi pour faire supprimer l’esclavage en Tunisie: «Après les trois mois de règne de son frère Othman, le fils de Mohammed bey, Mahmoud bey (1914-1824), se vit contraint par les puissances européennes à supprimer l’esclavage, malgré la perturbation économique que devait entraîner cette brusque mesure (1819).» . Lorsque les Français sont arrivés en Afrique du Nord et en Afrique noire au XIXe siècle, ils ont trouvé des esclaves. L’esclavage était pratiqué par les Arabes et les noirs depuis des siècles. Les ethnies noires se réduisaient en esclavage entre elles et ce sont des chefs noirs qui par des razzias alimentaient les négriers occidentaux aux XVIIe et XVIIIe siècles, ce qu’on oublie trop souvent de rappeler. On estime que fin XVIIIe et au début du XIXe en Afrique noire, un quart des hommes avaient un statut d'esclave ou de travailleur forcé. C'étaient des prisonniers de guerre ou des prisonniers pour dettes. La guerre et les dettes étaient les sources traditionnelles où s’approvisionnaient les marchands d’esclaves. Mais, si les Occidentaux supprimèrent l’esclavage, ils laissèrent le travail forcé.
- Les Arabes réduisirent en esclavage pendant des siècles, non seulement des noirs, mais aussi des chrétiens par des razzias sur les côtes occidentales et la piraterie barbaresque: «Plus que des marchandises pillées, les Barbaresques tiraient profit des captifs. Le Chrétien cessait d’être un infidèle qu’on arrachait à son pays pour devenir un objet de négoce, dont on essayait de se débarrasser le plus vite et le plus cher possible.» . L’église catholique les racheta pendant des siècles. C’est cette piraterie qui fut un le motif essentiel de la colonisation de l’Algérie.
Pour illustrer ces propos, je vous propose de lire un texte écrit par le général E. Daumas et A. de Chancel, publié en 1856 . Rappelons qu’à cette époque, la France n’est présente en Afrique que sur le littoral algérien et qu’à cette date elle avait aboli l’esclavage depuis huit ans, en 1848. Le Sahara n’est pas encore bien exploré et il n’existait à cette date aucune colonie française en Afrique noire. Le général Daumas dont le but était de recueillir des informations sur les peuples du sud saharien, s’était introduit dans une caravane qui partait de Metlily, en Algérie, pour se diriger vers un royaume musulman du sud saharien, du nom d’Haoussa, ayant pour chef le sultan Bellou le Victorieux et pour capitale Kachena , leurs habitants appelés à l’époque Foullanes étaient arabes. Ces caravanes trans-sahariennes furent les pourvoyeuses d’esclaves pour le bassin méditerranéen et les Arabes du nord pendant des siècles. Les Foullanes avaient soumis tous les royaumes noirs échelonnés sur les fleuves Niger et Sénégal. Aujourd’hui, ce royaume se situerait sur la frontière entre le Niger et le Nigeria. Dans un passage de son livre, il relatait les informations sur les conditions et les préceptes réglementant l’esclavage chez les musulmans. C’est ce passage que j’offre à votre lecture. Il se place dans l’esprit des gens qu’il accompagne et qu’il rencontre, il utilise le pronom «nous» pour représenter en fait les algériens de la caravane ou les habitants de la région. Je n’ai pas actualisé l’orthographe et l’ai laissée telle que le général Daumas l’utilisa:
«Au centre de la place était posé par terre un énorme tambour qu’un vigoureux Nègre battait à tour de bras avec un bâton tamponné. (…) C’est le tambour du sultan; jamais il n’est battu que pour convoquer l’armée. (…)
« Voici la volonté du serki :
« Au nom du sultan Bellou le Victorieux, que la bénédiction de Dieu soit sur lui, vous tous, gens du Moutanin, êtes appelés à vous trouver ici demain au jour levant, en armes et montés, avec des provisions suffisantes pour aller, les uns dans le Zenfa , les autres dans le Zendeur , à la chasse des Koholanes idolâtres, ennemis du glorieux sultan notre maître. –Que Dieu les maudisse !»
«Tout ce qu’ordonne le sultan est bon, répondirent les soldats; qu’il soit fait selon la volonté de notre seigneur et maître!»
Le lendemain, en effet, les Mekhazenia , exacts au rendez-vous, se partagèrent en deux goums , dont l’un prit à l’Est et l’autre au sud-ouest, avec mission de tomber sur les points sans défense, d’en enlever les habitants, et de saisir tous les paysans occupés à la culture de leurs champs; en même temps, des ordres étaient donnés pour traquer à l’intérieur les Koholanes idolâtres. (…)
En attendant le retour des goums qu’Omar avait envoyés à la chasse aux nègres, nous nous rendions tous les jours au marché des esclaves, Barka, où nous achetâmes aux prix suivants:
Un nègre avec sa barbe ………………………10 ou 15,000 Oudâas
On ne les estime point comme marchandise, parce qu’on a peu de chance pour les empêcher de s’échapper.
Une négresse faite, même prix
pour les mêmes raisons……………………….10 ou 15,000
Un Nègre adolescent………………………….30,000
Une jeune Négresse, le prix varie selon qu’elle est plus ou moins belle………………………………………..….50 à 60,000
Un négrillon…………………………………...45,000
Une négrillonne………………………………..35 à 40,000
- Le vendeur donne à l’acheteur les plus grandes facilités pour examiner les esclaves, et l’on a trois jours pour constater les cas rédhibitoires. On peut rendre avant ce temps expiré:
Celui qui se coupe avec ses chevilles en marchant;
Celui dont le cordon ombilical est trop exubérant;
Celui qui a les yeux ou les dents en mauvais état;
Celui qui se salit comme un enfant en dormant;
La négresse qui a le même défaut ou qui ronfle;
Celle ou celui qui a les cheveux courts ou entortillés (la plique).
Il en est d’ailleurs que nous n’achetons jamais, ceux, par exemple qui sont attaqués d’une maladie singulière que l’on appelle seghemmou .– (…).
On n’achète pas non plus ceux qui, étant âgés, ne sont pas circoncis;
Ni ceux qui viennent d’un pays situé au sud de Noufi: ils n’ont jamais mangé de sel, et ils résistent difficilement au changement obligé de régime;
Ni ceux d’une espèce particulière qui viennent du sud de Kanou: ils sont anthropophages. On les reconnaît à leurs dents qu’ils aiguisent et qui sont pointues comme celles des chiens. Nous craindrions pour nos enfants.- ils mangent d’ailleurs, sans répugnance les animaux morts de mort naturelle (djifa, charognes). –On dit qu’ils nous traitent de païens, parce que nous ne voulons que les animaux saignés par la loi ; car disent-ils, vous mangez ce que vous tuez, et vous refusez de manger ce que Dieu a tué.
Nous n’achetons pas non plus ceux appelés Kabine el Aakoul. Ils passent pour avoir la puissance d’absorber la santé d’un homme en le regardant, et de le faire mourir de consomption. On les reconnaît à leurs cheveux tressés en deux longues nattes de chaque côté de la tête.
L’achat des Foullanes, des Négresses enceintes et des Nègres juifs est sévèrement prohibé par ordre du sultan. L’achat des Foullanes, parce qu’ils se vantent d’être blancs; des Négresses enceintes, parce que l’enfant qui naîtra d’elles sera propriété du sultan, s’il est idolâtre, et libre s’il est musulman; des Nègres juifs, parce que tous sont bijoutiers, tailleurs, artisans utiles ou courtiers indispensables pour les transactions commerciales; car sous la peau noire ou sous la peau blanche dans le Soudan , dans le Sahara, dans les villes du littoral, partout les juifs ont les mêmes instincts et le double génie des langues et du commerce.
Pour éviter la fraude, une caravane ne sort point à Haoussa sans que les esclaves qu’elle emmène aient été attentivement examinés; et il en est de même encore à Taoussa, à Damergou et à Aguedeuz, chez les Touareug, où Bellou a des oukils chargés des mêmes soins. Le marchand qui contreviendrait à ces ordres s’exposerait à voir toutes ses marchandises confisquées.
En un mot, les esclaves proviennent des ghazias razzias faites sur les Etats nègres voisins avec lesquels Haoussa est en guerre, et dans les montagnes du pays, où se sont retirés les Koholanes qui n’ont pas voulu reconnaître la religion musulmane; des enlèvements de ceux qui, observant la religion nouvelle, paraissent regretter l’ancienne, et sont hostiles au pouvoir ou commettent quelques fautes.
(…) lire la suite
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mardi 12 janvier 2010
mardi 12 janvier 2010 à 18:40 :: __ Le Signe des ténèbres" ..."..Méditations Métaphysiques, physiques
Le Conseil de sécurité, si pas toute l' Organisation des Nations Unies, sont placés devant un « véritable cas de conscience universelle ». Le dernier rapport des experts des Nations Unies sur l'échec des initiatives de paix en RDC, particulièrement au Kivu n'épargne aucun Etat de la région des Grands lacs, y compris la RDC, les pays occidentaux, les Asiatiques et ceux de l'Amérique latine. Une véritable preuve que la RDC est victime d'un vaste complot international visant le contrôle de ses richesses et qui entraînerait fatalement la balkanisation de ce pays.
Le rapport des experts de l'ONU démontre, si besoin en est encore, de l'existence des réseaux internationaux qui sont étroitement liés à l'exploitation de l'or, de la cassitérite, du diamant, du coltan. Ces minerais illégalement exploités de la RDC, transitent par le Rwanda, le Burundi, l'Ouganda, la Tanzanie, le Kenya pour être vendus en Belgique, aux Emirats arabes, en Chine. Dubaï, Bombay, Entebbe, Anvers, Anvers, Hong Kong… Ce sont des noms des villes qui reviennent le plus souvent dans ce rapport des experts de l' ONU.
Quant aux noms des entreprises, on cite en passant Glory minerals, Tony Goetz & Zonen, Commercial Impex Ltd, Etablissement Namukaya, Gold Burundi Link Tranding devenue par la suite Berkenrode BVBA installée en Belgique, Machanga Ltd et UCL LKtd, Emirats Gold, Huayangi Trading Company (HTC), Afro Ventures Ltd (Hong kong), Métaux réfractaires Mining Company Ltd, toujours à Hong Kong… autant de noms des entreprises qui participent activement au crime économique, au-delà humanitaire en RDC. Elles sont installées à travers le monde.
En ce qui concerne les groupes armés, il y avant tout les FDLR qui ont constitué une forte économie de guerre, suivis de PARECO, Maï Maï, CNDP qui dispose jusqu'à ce jour, selon le rapport d'une administration parallèle au Kivu, En ce qui concerne les FARDC, certains chefs militaires sont pointés du doigt.
Car en effet, le groupe des experts a contacté pratiquement toutes les parties et s'est rendu sur le terrain. De Kinshasa avec la société CEEC à Goma, en Ituri en allant là où sont concentrées les concessions minières avant de se rendre dans tous les pays voisins de la RDC, suivi de l'étape de pays européens et asiatiques. On parlerait d'un travail de fourni accablant et choquant.
UNE CONFERENCE INTERNATIONALE SUR LE PILLAGE
A la lecture de ce rapport révoltant, la RDC, seule ne saurait résoudre ce cas de pillage de ses ressources minières. Toutes les initiatives de paix à l'image de celle de la conférence de Goma ne serait que distraction. Le mal est très profond et dépasse les frontières tant nationales, que régionales. Il revient au Gouvernement de Kinshasa d'assumer pleinement ses prérogatives constitutionnelles pour appeler à la tenue d'une « Conférence internationale sur le pillage des minerais en RDC ». Après les crimes commis en Sierra Leone, au Liberia, on ne peut continuellement tuer en Afrique, piller ses richesses. Après avoir balkanisé la Somalie, façonner les pirates dans le Golfe d'Aden, il est temps que l'on arrête des tragédies en Afrique.
Autant toute la communauté internationale est mobilisée dans la lutte contre le terrorisme international, autant il faut la même pression pour que le pillage des ressources congolaises prenne fin et que tous les criminels soient châtiés.
Qui sont derrière ce crime économique ? Qui gère et manipule tous ces fonds ? Le travail d'enquête, de fourni ayant été réalisé par les experts de l'ONU, on ne peut ni refuser ni reculer devant la convocation dans le meilleurs délais de cette conférence internationale sur le pillage des richesses congolaises.
La communauté internationale est devant un cas semblable à la deuxième guerre mondiale, à l'invasion du Koweit, à la situation en Irak avec des armes à destruction massive, en Afhganistan. Ce qui se passe en République démocratique du Congo est une véritable menace pour l'Afrique et toute l'humanité. Il fau agir maintenant pour arrêter ce danger international. Demain, ce sera trop tard. lire la suite
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