Grioo.com   Grioo Pour Elle     Village   TV   Musique Forums   Agenda   Blogs  
   RECHERCHER : Sur Grioo.com  Sur Google 
 Accueil  Rubriques  Archives  News pays     Contact   Qui sommes-nous ?     

Créer votre blog | Administrer votre blog |Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

vendredi 15 janvier 2010

_____RDCONGO :La faute de ce jeune Président réside sur son incapacité d'apprécier les contours... vu sa place stratégique en terme d'espoir pour la nouvelle Afrique.De donner une chance à ces jeunes de devenir chef d'états ou ministres un jour

Paris, le 4/08/2009

Lumumba qui fut notre héros national qu'il est jusqu'à preuve du contraire, son nom est cité dans des manuels et livres de référence et des universités portent avec fierté pour la RDC. Films et documentaires relatant son périple autour l'émancipation des Nègres. En guise de reconnaissance de la Nation à cette figure de proue et l'emblème d'une doctrine avant-gardiste du renouveau de l'Afrique. Une statue surplombe l'entrée du boulevard qui porte son nom. L'intérêt de planter cet épouvantail ne cadre pas dans la reconnaissance héroïque du symbole qui fut cet homme de bravoure et de caractère.

Il aurait été préférable de bâtir un mémorial dédié à son œuvre héroïque, et que les étudiants, patriotes et chercheurs pendront la peine visiter et accomplir leurs travaux universitaires ou encore, les touristes qui trouveront un intérêt évident à le visiter. En suscitant également par la même occasion, un apport touristique pour ce grand pays qui souffre de son image d'un manque criant des installations touristiques.

Le discours ou attitude héroïque de Lumumba lors cette conférence pour l'octroi de l'indépendance du Congo Léopord-Ville a simplement retarder l'avènement économique et fonctionnel de ce pays sur le plan international, au nom du patriotisme et liberté d'expression. Effectivement, cette référence lumumbiste ne peut pas me laisser sans réaction. C'est l'une des périodes la plus sombre de notre histoire et provoque en certains congolais avertis, une réaction épidermique suivi des quelques éruptions cutanées.

Il est d'usage d'applique la diplomatie conciliante qui donne des meilleurs résultats que d'avoir libre court à des propos vindicatifs à l'encontre des Nations puissantes. Il est souvent dit : les politiciens ont souvent une culture rancunière à l'encontre des adversaires qui sapent leurs intérêts ou aux agitateurs idéologiques (grandes gueules). Le cas de notre Patriote Emery Patrice LUMUMBA a plongé la RDC par ricocher dans la situation que nous nous trouvons aujourd'hui avec la déliquescence de la Patrie. Quels sont nos bénéfices qui découlent de ce trait union historique et ses retombées ?

Brève historique de la Belgique, puissance coloniale d'Europe La colonisation du Congo s'opéra durant la période comprise entre la première exploration du Congo-Kinshasa par Henry Morton Stanley (1867) jusqu'à l'annexion du pays par la prise de possession par le roi Léopold II de Belgique (1885). Ce fait historique ne pouvait pas s'effacer avec un discours destructeur et tonitruant à caractère irresponsable de notre Référence Nationale.

Dans l'unanimité de plusieurs anthropologues, historiens et politologues, l'immaturité politique de Lumumba n'a fait que retarder à la RDC le processus de sa démocratisation et de ces organes vitaux à savoir : L'économie, politique et sociale. Le discours du sage et diplomatique de Kasa-Vubu a prévalu sur celui retentissant de Lumumba qui a condamné le Congo au concert des Nations. Le petit pays qui était la Belgique en 1960 était l'un pays le plus puissant et influent de l'Europe coloniale. Consultez les documents historiques vous en serez convaincu.

Textes historiques de l'influence de la Belgique en Europe esclavagiste :

En 1876, Léopold II organisa une conférence géographique internationale à Bruxelles, invitant des délégations de toutes les sociétés scientifiques de l'Europe entière pour discuter de problèmes scientifiques et philanthropiques tels les méthodes de cartographie, pour prévenir la ré-émergence du trafic d'esclave sur la côte occidentale de l'Afrique, et pour discuter de la meilleure façon de fournir un support médical au continent.

A la clôture de la conférence, Léopold proposa qu'ils établissent un comité international philanthropique, et il se proposa modestement d'en assurer la présidence. Pour les apparences, il fit tenir une autre conférence l'année suivante, mais dès ce moment, l'Association Internationale Africaine fut simplement une façade des ambitions de Léopold. Il créa une série d'organisations subsidiaires annexes, dont la plus notoire fut l'Association internationale du Congo, qui n'avait qu'un seul actionnaire : Léopold lui-même.

Peu après que Stanley fut de retour du Congo, Léopold essaya de le recruter. Stanley, toujours en attente d'un intérêt de la part du Royaume-Uni, rejeta ses propositions. Cependant, Léopold insista et Stanley céda. Léopold était, semble-t-il, le seul Européen disposé à financer le rêve de Stanley : la construction d'un chemin de fer à travers les Monts de Cristal de la mer jusqu'au Pool Malebo, à partir duquel des bateaux pourraient remonter le fleuve sur quelque 1 600 kilomètres au cœur de l'Afrique. Stanley, plus habitué aux rigueurs du climat africain et aux complexités des structures sociales africaines que Léopold, le persuada que la première étape devait être la construction d'une voie de chemin de fer et d'une série de postes fortifiés.

Léopold fut d'accord, et dans le plus grand secret, Stanley signa un contrat de cinq ans avec un salaire de 1 000 livres par an, et se rendit à Zanzibar sous un nom d'emprunt. Pour éviter d'être découvert, le matériel et les travailleurs furent acheminés par différentes routes, et les communications entre Stanley et Léopold furent confiées au Colonel Maximilian Strauch. C'est seulement à ce moment que Stanley fut informé de l'ampleur des ambitions de Léopold :

Stanley ne devait pas seulement établir des comptoirs commerciaux, il devait secrètement édifier un État complet. Les instructions étaient directes et claires : " Il est question de créer un nouvel État, aussi étendu que possible, et l'organiser. Il doit être clairement compris que dans ce projet, il n'est pas question de garantir le moindre pouvoir politique aux populations nègres. Ce serait absurde. " Faites les recherches sur la suite de sa suprématie auprès du Musée Bellevue en Belgique. Le Musée Bellevue de Bruxelles est l'actuel musée d'Histoire de la Belgique, de l'indépendance (1830) à nos jours. Il est situé au sein de l'Hôtel Bellevue, dans le prolongement du Palais royal de Bruxelles, formant le coin entre la place des palais et la place Royale. L'hôtel et les collections qu'il abrite sont gérés par la Fondation Roi Baudouin.

Le discours de Patrice Lumumba, une immaturité politique

Le discours de Lumumba n'était pas prévu, ni n'ayant reçu l'aval de son gouvernement et moins de son Président et par conséquent, avait signé son arrêt de mort et celui de la RDC.

Le choc de discours qui ne cadré pas avec les circonstances diplomatiques avait créée une onde de choc au sein de la communauté coloniale de l'époque. Sans mesurer les conséquences de ce désastre, il part dans ses diatribes à l'encontre de l'occupant. Une humiliation faite à la Belgique et les autres Nations coloniales par un petit Nègre du Congo. Les conséquences seront imprévisibles et catastrophiques pour le devenir de la RDC. L'histoire est là pour nous rafraîchir la mémoire :

Un petit extrait de son discours :

" A vous tous, mes amis qui avez lutté sans relâche à nos côtés, je vous demande de faire de ce 30 juin 1960 une date illustre que vous garderez ineffaçablement gravée dans vos cours, une date dont vous enseignerez avec fierté la signification à vos enfants, pour que ceux-ci à leur tour fassent connaître à leurs fils et à leurs petits-fils l'histoire glorieuse de notre lutte pour la liberté.

Car cette indépendance du Congo, si elle est proclamée aujourd'hui dans l'entente avec la Belgique, pays ami avec qui nous traitons d'égal à égal, nul Congolais digne de ce nom ne pourra jamais oublier cependant que c'est par la lutte qu'elle a été conquise, une lutte de tous les jours, une lutte ardente et idéaliste, une lutte dans laquelle nous n'avons ménagé ni nos forces, ni nos privations, ni nos souffrances, ni notre sang. C'est une lutte qui fut de larmes, de feu et de sang, nous en sommes fiers jusqu'au plus profond de nous-mêmes, car ce fut une lutte noble et juste, une lutte indispensable pour mettre fin à l'humiliant esclavage, qui nous était imposé par la force.

Ce que fut notre sort en 80 ans de régime colonialiste, nos blessures sont trop fraîches et trop douloureuses encore pour que nous puissions les chasser de notre mémoire.

Nous avons connu le travail harassant exigé en échange de salaires qui ne nous permettaient ni de manger à notre faim, ni de nous vêtir ou de nous loger décemment, ni d'élever nos enfants comme des êtres chers. Nous avons connu les ironies, les insultes, les coups que nous devions subir matin, midi et soir, parce que nous étions des nègres. Qui oubliera qu'à un noir on disait " Tu ", non certes comme à un ami, mais parce que le " Vous " honorable était réservé aux seuls blancs ?

Il est vrai ce beau discours à un caractère bien patriotique avec un idéalisme débordant, mais un discours truffé amateurisme aux contours discourtois dépourvu de diplomatie. Avec des répercussions que nous connaissons. Après l'indépendance, la RDC n'a pas été accompagnée pour son apprentissage dans l'économie du marché. Un fait historique : la Belgique à cette époque de l'indépendance avait une puissance diplomatique, économique et très influente en tant que Royaume. Des ramifications et connections dans l'ensemble des royaumes qui comptaient dans l'espace Européenne.

Mobutu est venu avec 32 ans d'un régime sans partage, totalitaire qui a définitivement hypothèque le peu d'espoir en sacrifiant par la même occasion plusieurs générations. Aujourd'hui ce peuple croule sous le crépitement de tirs croisés d'une grande belligérance au monde. Les répercussions sont souvent difficiles à mesurer quand l'émotion est mise au devant de la scène. La pensée politique, est une pensée froide et réfléchie. On ne doit pas arrêter le progrès, et la pensée idéologique et philosophique mais il faut d'abord déterminer si un changement de mentalité est vraiment un progrès.

L'exemple à suivre du défunt Président Gabonais

A l'exemple du Gabon avec son défunt Président Omar BONGO qui a su combiner la clairvoyance et la manipulation des occidentaux au profit de son Pays. Le Gabon a joué et joue un rôle capital dans la politique française. Un élément caractéristique de sa politique fut le limogeage de Jean-Marie Bockel Ministre français de la Coopération, et le contrôle de la Présidence Française. Aujourd'hui c'est un pays stable et épargné par des guerres fratricides avec une croissance extraordinaire la plus élevée des pays d'Afrique par habitant : Le Gabon, peut se targuer d'un PIB par habitant de 5 000$ (soit à peine moins que l'Afrique du Sud et tout de même deux fois plus que les pays du Maghreb.

Les dividendes tirés de cette bonne gouvernance qui permet aujourd'hui aux Gabonais d'exceller dans la stabilité socio-économique de leurs pays. Octroi des bourses en matière d'études universitaires dans toute l'Europe avec une respectabilité certaine. Le Gabonais ne trouve aucune utilité et l'intérêt de travailler à l'étranger et de se fourvoyer dans des combines et malveillance à l'instar des autres Africains résidants dans l'hexagone. Ils sont les bâtisseurs de leurs Nation.

Un aventurier à la tête de la RDC

Mobutu lâché, et lègue par la force de choses le pays à un aventurier de Laurent Désiré KABILA qui nous remet la sauce Marxiste et idéologique sans détenir un programme claire de gestion de la chose politique. Il ouvre la porte à la prédation de ses voisins qui attendaient le moment venu pour mettre le grappin sur sa proie. Une seconde catastrophe pour la pays meurtri par la crise et les troubles intestines liés à ces fameux secrets accords signés avec ces partenaires saboteurs. Un cheval de trait ne deviendra jamais un Yearling. (Yearling) : est un anglicisme désignant un cheval de course pur-sang anglais

Toujours au nom de la liberté d'expression, il se permet dans sa grande fragilité politique, de renvoyer sur les roses l'ancien secrétaire état américain, madame Madeleine Albright. En se moquant d'elle en publique et de l'avoir humilié en lui raccrochant au nez. Quelle folie ! Le résultat, on le connaît avec sa mort prématuré et un héritage tragique du Nord - Kivu. Qui paiera la facture de cette hétérodoxie caractérisée ?

Le discours " hors protocole " de Lumumba comme il est souvent dit, est une faute grave de goût diplomatique. On ne peut pas joué aux apprentis sorciers si on n'a pas bien ficelé son balai.

La Côte d'Ivoire du Veux Houphouët

Le vieux, comme on l'appelait si affectueusement (Houphouët-Boigny) en Côte a su jouer la sagesse combinée avec une bonne dose d'intelligence pour l'expansion économique de sa grande métropole. Tous les Ivoiriens sont en unissons avec les œuvres laissées par le patriarche. Il avait souvent l'habitude d'utiliser ce dicton en disant : Il n'y a rien, c'est l'homme qui a peur…

Il avait légué aux Ivoiriens, un pays multiconfessionnel et culturel acceptant toutes les diversités ethniques en commençant les Burkinabés qui ont fait de l'économie de ce pays est un modèle de réussite et un bon compromis dans la sous région Ouest Africaine. Portant le pays ne dispose pas des richesses scandaleuses comme certains de ses voisins, il a su capitaliser ses investissements et ses ressources (Café et Cacao). Il avait même hissé à la tête de son pays en tant que Premier ministre le Burkinabé d'origine LASSANE WATARA.

Vous connaissez la suite avec cette histoire de liberté d'expression prônée par le dangereux et immature Laurent Gbagbo au cursus douteux, qui a conduit le pays avec une présence massive de casques bleus. En conséquence de cause, le pays est devenu ingouvernable coupé en deux entre le Nord et le Sud, comme son grand frère la RDC. L'orgueil le poussait au nom du patriotisme et de liberté d'aller défier le gouvernement français avec une certaine arrogance propos aux incompétents.

Est-ce que Joseph KABILA a-t-il compris la leçon de la gouvernance aux sauces aigres étrangères ?

Est-il est parti pour durer ? Avec une constitution faite sur mesure au profil des intérêts de ceux qui ont concoctés cette fameuse ineptie. Qu'est elle dit ladite constitution pour le pouvoir Présidentiel : le mandat du Président de la République n'est renouvelable qu'une seule fois, mais aussi, il exerce ses prérogatives de garant de la Constitution, de l'indépendance nationale, de l'intégrité territoriale, de la souveraineté nationale, du respect des accords et traités internationaux ainsi que celles de régulateur et d'arbitre du fonctionnement normal des Institutions de la République avec l'implication du Gouvernement sous le contrôle du Parlement

Au regard de ce qui se passe dans " plusieurs démocraties " les lois constitutionnelles seront-elles changées pour permettre à ce Président de durer dans le temps ? Il faudra vous rappelez de la somme dégagée pour les élections truquées de ce jeune Président africain au cursus étonnamment caché comme un secret d'état (575 million de dollars). A la veille de l'annonce des résultats du premier tour par la CEI (Commission électorale Indépendante), le service sérieux de presse de Vatican avait annoncé en scoop la victoire cuisante de JP BEMBA sur Joseph KABILA à la stupeur de la communauté internationale qui voulait faire triompher son poulain en un seul tour.

La tension était telle que, peur de créer une grande insurrection dans la capitale, le deuxième tour a été à la déconvenue des instigateurs de cette mascarade, organisé. Les dispositions au préalable été prises pour mater dans le sang celui qui oserait braver cette mise en scène théâtrale. En mettant à la tête de la ville, pour la première fois dans l'histoire de la république, un Gouverneur militaire, l'Amiral LIWANGA en remplacement de MAZUNG KEMBIMBI qui depuis lors, occupe la place qui n'a jamais quitté jusqu'à ce jour pour aider son Président à faire avancer son projet (FIVE CHANTIERS).

En cache misère d'un toit qui se craquelle, la communauté internationale apporte le ciment et chaux pour colmater les imperfections de sa démocratie imposée aux congolais. A coup de milliard, celle-ci a mis l'accent sur octroie d'aide pour la reconstruction de la RDC et la chine n'est pas du reste. Les 32 ans d'amère expérience sous la dictature de Mobutu a formaté la population à des pratiques d'anti-valeurs tels que : la gabegie, le vol et clientélisme, une culture encouragée par le discours de ce même Président donné au stade du 20 mai sous les acclamations de la population en liesse. (Boyiba mais ndambu), Traduction : Voler mais avec réserve. Comme le ridicule ne tue pas, il reviendra sur son discours en disant en substance : Nalobaki boyiba nioso té (De n'est pas tout voler). Parce qu'après son discours les caisses étaient les passoires chinoises, provocant une grande inflation jamais maîtrisée jusqu'au départ de ce renégat.

Ça vous donne la mesure et la probité des gens qui nous gouvernaient à l'époque. Les mêmes personnes sont promues aujourd'hui aux postes clés du Pays qui veulent nous donner les leçons de la bonne gouvernance, allez y comprendre ! Un peuple n'est peut en aucun cas avoir la mémoire stimulée par son ventre et le mercantilisme du conscience. Cela donnera le résultat qu'on connaît aujourd'hui avec la dépravation de mœurs à l'image biblique de SODOME ET GOMORRHE.

Incapacité de J. Kabila à gérer l'immense Congo La faute de ce jeune Président réside sur son incapacité d'apprécier les contours géopolitiques et géographiques de la région et la perception belliqueuse des ennemis de la RDC qui en définitif le met hors-jeu de par son incompétence avérée et jouent avec son absence de constance. Le Congo est un très grand pays convoité et enclin au devenir de l'Afrique centrale.

D'où, un Président fort, mature, aguerri dans la diplomatie active, en développant un dialogue sincère avec ses concitoyens, en mettant en avant les prérogatives qui sortiraient cet immense terrain de chasse de tout sorte de braconnage au regard de son potentiel. Mobutu à son époque avait fédéré tout le Congo - Zaïre à une Nation de modèle culturel avec sa rencontre mensuelle, en créant une synergie et une communion avec la population. A défaut d'une bonne gouvernance, il créa autour de lui une grande sympathie de la population. Cette capitale sympathie manque cruellement au nouveau capitaine du navire Congo.

A-t-il peur d'aller au contact de la population ? Oui ! Cela se justifie par son manque de connaissance et d'ouverture à la culture Kinoise, qui est caractérisée par la confrontation amicale et directe. La tare de la langue joue un rôle extrêmement prépondérant au véhicule de son image de marque qui est souvent altérée par les arrestations arbitraires, assassinats, le matraquage de la population via ses généraux, ses sbires et son service de sécurité ANR décrié par les organisations humanitaires.

D'après les observateurs avertis, Ce jeune Président essaye tant bien que mal de parer aux désagréments causés par l'immensité de ce territoire et ses difficultés endémiques dues à l'absence d'une administration cohérente de surcroît gangrené par la corruption et son renoncement aux intérêts inhérents à sa survie.

On ne peut pas demander à une belle femme de donner plus que ce qu'elle a en. Si Joseph Kabila réussit son pari et le défi de la reconstruction et imposer la paix à l'Est de la RDC, ces atouts et réalités couperaient le sifflet à tous les opposants et ses détracteurs. D'après les dernières informations venant d'une indiscrétion de son cabinet, il s'affaire à récupérer tous les opposants de renoms et certains hommes et femmes de la diaspora afin de baliser son terrain pour les nouvelles élections.

La raison de l'envoi des deux ambassadeurs en Belgique et celui de la France, pour jouer également la croie de transmission entre la RDC et les 3 Capitales (Bruxelles, Paris et Londres) qui donneraient les insomnies au Prince de Kinshasa. Et servir également de l'anti-chambre à l'ANR afin de pourchasser à l'aide peut être la ciguë et de répertorier toute velléités d'opposition qui toucherait à l'image écornée du Président.

Il est vrai que Joseph KABILA, d'après les faits historiques sur la guerre en RDC, n'est pas directement instigateur et complice de cette sale guerre qui frappe la RDC mais y participe à créer deux blocs en RDC, Est et Ouest, pour mieux diriger. Il a hérité de cette sale guerre avec son inexpérience dans le commandement de l'armée le pousse à commettre un nombre incalculable de bévues. Il est vrai qu'il essaye d'éradiquer ce conflit tant bien que mal aux multiples visages.

Le lègue indirecte des accords de LEMERA, l'a fragilisé. Ces accords consistaient à donner aux trois pays limitrophes de l'Est, la gestion de 900 km à l'intérieur du Pays. Il a acheté, le semblant de paix avec le Ruanda à coup 250, 000 000 $ (Deux cent cinquante millions de dollars américains) récupérée en 2 tranches par le fameux James KABAREBE en mettant provisoirement " hors jeu NKUNDABATWARE ". On ne paye jamais une rançon, on restera toujours à la merci de ses ravisseurs et bourreaux.

Ses inquiétudes de mal-aimé sont-elles justifiées pour l'achat de conscience à coup de dollars des opposants ou ses détracteurs ?

Le défaut chronique qui est propre à ce Président serait, le manque de communication pour attirer la sympathie de la population et fédérer les gens et la population autour de lui. Pour pallier à ce triste constat, il utilise les méthodes les plus ingrates propre aux adeptes de corruptions, l'achat de conscience. Un autre handicape de taille, serait la controverse sur sa nationalité qui n'a nul doute aux yeux des congolais. Et son cursus universitaire qui est un sujet tabou.

Comme disait le député Moïse Nyarugabo : Sa propre famille même conteste sa filiation que dirait un simple citoyen ? Pour enfoncer le cloue, il dira pour terminer : Moi j'ai terminé mes études de droit à Lubumbashi, il est facile de vérifier mon cursus et pour Kabila, cette histoire devient un secret d'état ! Le décès par assassinat non élucidé de son "père", et les investigations au ralenti par son appareil de la police judiciaire contrôlé aujourd'hui par une main séculaire étrangère et également son appareil judiciaire qui vient par le non respect des procédures, d'être dépoussiéré en mettant à la rue, une cohorte de magistrats qu'il qualifie de plaie pour la bonne marche de la magistrature et institutions.

KABILA, un homme providentiel pour la RDC ? Les inquiétudes se situent au niveau de ses réalisations, s'il parvenait à faire sortir de la terre son 2/3 de ses 5 chantiers, quelle serait la réaction de l'opinion publique et internationale ? En 32 ans du passif de Mobutu, auquel cet individu et ennemi des congolais n'a jamais érigé qu'aucune petite école encore moins un hôpital, et ce jeune Président tant dénigré en restant toujours de marbre et stoïque comme son palais ave un cynisme déconcertant propre à lui, venait à le faire ? Alors, les dés seront jetés et gagnera-t-il la partie par la force de choses ? Le problème de son hypothétique nationalité ne serait-il pas relégué au second plan ?

La réflexion d'un sociologue française d'origine camerounaise m'a faite sur la nationalité du Président KABILA en ce terme :… Si celui qu'on qualifie d'imposteur venait à pacifier et à apporter un havre de paix, la fierté et le développement nécessaire aux congolais que nous espérons tous, vu sa place stratégique en terme d'espoir pour la nouvelle Afrique. Peut-on continuer à se formaliser dans des considérations bassement ethno raciste ou identitaire ?

Elle continua dans sa réflexion sur la nouvelle génération africaine qui perce en Europe, et se positionne en politique. Cette jeunesse a des frontières identitaires pour occuper une place au sein de ces gouvernements respectifs ? Peut-on accepter au nom de la diversité culturelle et intellectuelle de donner une chance à ces jeunes de devenir chef d'états ou ministres un jour, comme ce fut le cas avec la France et ce qui se passe actuellement dans d'autres cieux ? Est - ce que la France a crié au scandale quand RAMA YADE d'origine sénégalaise et FADELA, la beurette du banlieue d'origine maghrébine sont devenus ministres de la République des blancs ? Nos enfants nés d'une seconde génération peuvent-ils subir ce que vous faites subir à votre Président qui jusqu'à preuve du contraire est congolais. Pour terminer, elle rajoute en disant : l'Afrique n'a pas finie avec ses querelles de basses zones ?

L'élève de Kigali apprend vite sauf avec ses méthodes dignes d'un gestapiste (relatif à la gestapo, à la police politique hitlérienne), pour faire plier de force toute vindicte populaire ou rébellion contre son régime autoritaire. De par son acceptation sans condition des exigences occidentales, son soutien est indéfectible. L'affaire de BEMBA illustre bien les choses ! Personne veut prendre le risque de recevoir chez lui l'opposant qui a toujours l'aura à la lumière des obsèques de son père.

Ce que je redoute d'une manière générale, que Président présentera son bilan comparativement à celle de son prédécesseur. Son bilan sera saluer par la communauté internationale son mentor et la population un gage de victoire et le tour sera jouer.

L'avenir nous le dira !

BONGOS Roger Rédacteur en Chef : www.diasporacongolaisedefrance.com

lire la suite

jeudi 14 janvier 2010

______Pourquoi la France suspecté pour la tentative d'élimination du Protagoniste Guinéen Moussa Dadis Camara ?

Depuis le 28 septembre 1958, date à la quelle, avec l’homme a la voix martelée du Manding, Sékou Touré, la France avait décidé, en utilisant des guinéens, d’appauvrir la Guinée par tous les moyens. Aujourd’hui, la France, avec sa politique de tuer tous les présidents africains patriotes, veut utiliser, selon des sources confidentielles et sures, des guinéens de l’extérieur pour détruire la Guinée.

  • Comment procède-t-elle à cette mafieuse besogne? Selon François-Xavier Verschave, «Plus d'une vingtaine de réseaux politiques, d'officines mafieuses, de filières occultes, se partagent aujourd'hui le gâteau africain. A peine 2 ou 3 % de l'aide publique française au développement sert à lutter contre la pauvreté. Depuis quarante ans, la politique française en Afrique vise uniquement à exploiter les ressources naturelles et géopolitiques des pays francophones.

Les profits sont immenses. C'est pourquoi les armes importent peu : la corruption, le meurtre, la manipulation et la guerre. C'est le plus long scandale de la République. Aujourd'hui, plus aucune digue ne contient la folie de la Françafrique. Notre pays, soi-disant "patrie des droits de l'homme", a soutenu, au-delà de toute raison, les inspirateurs et les auteurs du génocide rwandais.»

La France, n’a jamais aimé que l’Afrique se développe à travers des leaders patriotes africains. Tout africain qui veut le pouvoir en Afrique et qui ne veut pas de la France est automatiquement éliminé. Selon ce célèbre écrivain, «Aux lendemains des indépendances, la France dans ses anciennes colonies sous la houlette du président Général de Gaulle a mis en place des gouverneurs locaux censés s'assurer que les ressources naturelles et géopolitiques de ces pays bénéficieraient toujours à l'ancienne puissance coloniale.

Lorsque ces états eurent la possibilité d'élire démocratiquement leur représentant comme au Togo ou en Centrafrique, ceux-ci furent renversés ou/et assassinés avec l'aide de l'armée française ( Sylvanus Olympio, Abel Goumba à la suite de Boganda, Mehdi Ben Barka, Outel Bono, Ruben Um Nyombé, Félix Moumié); des pions aux mains de Foccart-De Gaulle (Eyadéma, Bongo, Déby, Bokassa...) furent portés à la tête de ces nouveaux états « indépendants » dont bon nombre sont issus des services secrets français ou de l'armée française.

Ces kleptocrates dictateurs mandatés par la France ont obtenu avec le temps (pour ceux qui ont réussi à se maintenir) une certaine autorité et autonomie au regard de la France et sont régulièrement réélus grâce à des élections présidentielles truquées sous le guidage de leurs parrains français.»

Oui, «Ces kleptocrates dictateurs mandatés par la France ont obtenu avec le temps (pour ceux qui ont réussi à se maintenir) une certaine autorité et autonomie au regard de la France et sont régulièrement réélus grâce à des élections présidentielles truquées sous le guidage de leurs parrains français.»

Malheureusement beaucoup de personnes, qui n’ont pas la possibilité d’accéder l’information sont dupées par des montages médiatiques en se servant de la propagande extrémiste et génocidaire. Voici une des raisons. Selon un journal français, la France n’arrive pas à payer ses dettes. Donc, si elle parvient à aider un africain au pouvoir, elle se sert de celui-ci ou de celle-ci pour payer ses dettes à travers les richesses de ce pays africain : «Pourquoi la France n’arrive-t-elle pas à réduire sa dette ? » Celle-ci est passée de 16% du PIB en 1977 à 65% en 2006, et tous les gouvernements y ont contribué (sauf le gouvernement Jospin entre 1998 et 2001, note l’auteur).

Côté droite, « les plus riches préfèrent naturellement que l’Etat leur emprunte de l’argent qui rapportera par la suite des intérêts, plutôt que de devoir lui verser à fonds perdu des impôts sur leurs revenus ou sur leurs patrimoines. » Côté gauche, on accepte volontiers de creuser le déficit durant les récessions, selon la bonne thérapeutique keynésienne, mais on craint le reproche d’accumuler une cagnotte fiscale, quand il faudrait profiter des recettes générées par une croissance rapide pour réduire les déficits et la dette. Le « paquet fiscal » de Nicolas Sarkozy en 2007, et la baisse d’un point de la TVA par Lionel Jospin en mars 2000 (dont les consommateurs n’ont guère vu la couleur) ont tous deux inutilement contribué à majorer la dette publique.»

En plus, en France, il y a l’inégalité entre le pauvre et le riche. Les pauvres et leurs enfants ont moins de possibilité d’accéder à l’éducation, aux soins. « Pourquoi l’Etat n’est-il pas plus efficace ? » L’éducation qui donne de moins en moins de chances aux enfants d’ouvriers de rentrer dans une grande école, l’inégalité de l’accès aux soins, les prisons surpeuplées, la justice engorgée, la pagaïe des compétences des collectivités locales sont quelques exemples d’un appareil d’Etat qui a « une fâcheuse tendance à se considérer comme au-dessus et en dehors de la société (…) Nombre des difficultés dans les rapports entre l’Etat et les citoyens en France sont en effet étroitement liées au fonctionnement toujours très aristocratique de la société française, qui se manifeste particulièrement à travers le phénomène des grandes écoles, unique en son genre dans le monde, et le sentiment d’infaillibilité de ceux qui en sortent. »

D’autre part, bien que la majorité du peuple français veuille assister des personnes en dangers, les politiciens français n’écoutent pas leur peuple. Selon le journal Le Monde, «Une majorité de Français opposés aux expulsions d'Afghans… Vingt-sept Afghans en situation irrégulière ont été renvoyés mercredi dans leur pays dans un vol groupé organisé par Paris et Londres, suscitant de vives critiques d'associations et de l'opposition de gauche en France. La majorité des Afghans – 24 des 27 – étaient expulsés par la Grande-Bretagne. Trois venaient de France.»

Cher(e)s compatriotes, la France a déjà, selon des anti-français en Afrique, acheté la Guinée dans les mains de quelques politiciens et ils/elles vont tout faire pour avoir le pouvoir en Guinée parce qu’ils ont déjà utilisé une partie de l’achat de leur pays pour financer leur campagne.

C’est le lieu de féliciter l’honorable député malien, Dr. Oumar Mariko du Parti SADI (Solidarité Africaine pour la Démocratie et l’Indépendance, quand il a dit: «A quoi servent des élections, si c’est pour vendre le pays au capital étranger. Le battage médiatique actuel sur la Guinée est très douteux. Ils veulent aussi que Dadis rentre dans le syndicat des chefs d’Etat vendus et corrompus d’Afrique. Voilà leur préoccupation. Ça va satisfaire la France.

Mais, de toute façon, la France a envie d’avoir la main mise sur la Guinée, parce qu’en 1958, ce peuple a dit non. Et en mesure de représailles, la France a refusé de payer les anciens combattants guinéens de 1958 à 1978. La même France a brûlé l’Etat civil de la Guinée et a cassé toute l’économie guinéenne. A l’époque, elle a entrepris toute l’Europe pour qu’elle ne commerce pas avec la Guinée. Qui de la France ou de Sékou Touré, a mis la Guinée dans cette misère ?»

En me basant du faite que «Depuis quarante ans, la politique française en Afrique vise uniquement à exploiter les ressources naturelles et géopolitiques des pays francophones. Les profits sont immenses. C'est pourquoi les armes importent peu : la corruption, le meurtre, la manipulation et la guerre.»

Ne pouvons nous pas donner raison au noble député malien quand il dit: «Si le dialogue n’est pas possible avec ceux qui sont au pouvoir, alors qu’ils nous disent s’ils veulent organiser une conspiration, un coup d’Etat, une insurrection ou une invasion militaire en Guinée. Dans tous les cas de figure de quel droit ils le disent ?

Je ne comprends pas ces politiciens africains. Ils ont applaudi et installé Ali Bongo qui est né et a grandi dans la fraude et dans les massacres. Ali Bongo n’a pas gagné les élections au Gabon. Au Togo, Faure Eyadema a été fortement soutenu par eux, malgré qu’il ait gagné les élections au prix de la terreur. Ils crachent sur Dadis et Tandja au Niger et ils applaudissent Ali Bongo et Faure Eyadema. Mais, qu’est-ce qu’on peut comprendre à cela? Quelle est leur logique ?»

Cher(e)s compatriotes, d’ailleurs n’oublions pas que l’occident avait prédit la guerre civile en Guinée, mais Dieu en a décidé autrement car, selon le journaliste suisse Serge Michel, spécialiste des affaires africaines l'état de la Guinée était très mauvais. Le pays n'avait pas été géré depuis des années. Il y avait un vide au sommet de l'Etat. Le pouvoir n'était plus exercé par le Président mais par ses proches conseillers qui étaient d'ailleurs régulièrement renouvelés. De plus, le pays était rongé par une très grande corruption.

A cet effet, malgré les malheureuses tueries du 28 septembre 2009, n’acceptons pas que la guerre civile détruise la Guinée. Aujourd’hui, les Nations Unis ont envoyé des spécialistes en la matière pour traduire les coupables en justice, et nous espérons que les autorités guinéennes mettront tout en œuvre pour que toutes les victimes des tueries qui s’étaient passées en Guinée puissent être bien résolues en traduisant les coupables en prison. Que Dieu bénisse la Guinée. Amen.

Auteur: Joseph Haba

Education, Democracy & Leadership

www.changeafrica.com

http://okouetch.canalblog.com/archives/2009/11/07/15720035.html

lire la suite

vendredi 8 janvier 2010

_____Pourquoi l'Afrique doit resté une proie pour l'occident malgré la misère de sa population ?

Pourquoi beaucoup de jeune africains s'accrochent-ils à l'idée que l'Europe est la solution suprême à leurs problèmes alors même que les faits de plus en plus montrent que le bonheur n'est pas géographique,ne dépend pas d'un lieu,et qu'il est parfaitement possible de vivre une vie riche de sens et se construire là où on est né?Je vais vous surprendre en vous disant que je ne crois pas que le problème soit économique.Et pourtant je suis moi-même un africain,qui toute sa vie a vu l'évolution des choses.L'une des causes c'est l'absence de fierté des africains.On observe en Afrique un rejet,un refus de son identité noire qui est tres présent.Le malaise est clairement perceptible partout où vous allez:les produits éclaircissants,les mêches longues,la façon de parler...Quand on n'accepte pas ce qu'on est,quand on n'assume pas son identité,quand on n'est pas fier de ce qu'on est ,de ses origines,de sa peau,inévitablement dans sa vie les improbabilités deviennent trop grandes et les chances d'être heureux trop pétites.L'Afrique et ses hommes ne se valorisent pas suffisamment à leur propres yeux et pour finir le désespoir les conduit à s'imaginer que seul l'Europe les soulagerait.

Le problème est très profond.C'est l'âme même de l'Afrique qui est en panne.En fait l'africain ne veut pas aller en Europe.Il veut fuir en réalité ce qu'il est,comme s'il voulait se déshabiller de sa peau.A force de croire que l'Europe c'est la seule solution,la solution idéale,elle ne le deviendra pas. Ces européens que les africains envient aujourd'hui ont,dans les siècles passés,connu la misère,les guerres et des souffrances indescriptibles.Qu'est-ce qui leur a permis de s'en sortir?leur fierté!Ils avaient confiance en eux,ils savaient qu'on fond d'eux-mêmes ils avaient des ressources cachées.Ils ont fait tout,ont tout remis en cause sauf leur identité.Quand vous êtes bien dans votre peau vous vous donnez toutes les chances de réussir. Chaque être a un bonheur caché quelque part sur le lieu où il est né,car sinon il n'y serait pas né.Il peut le trouver!Les jeunes africains ont été persuadés que seul l'Europe pouvait les soulager durablement et leur offrir un avenir sùr.C'est un leurre.Car ce qu'on ne dit pas assez c'est que pour un jeune qui réussi il ya des milliers de déçus et des centaines de morts.Il est navrant parfois de constater que ce sont les parents qui encouragent les enfants à tenter l'aventure.Oui beaucoup de parents en Afrique savent ce que font leurs enfants en Europe:Mais la jouissance temporaire des sens,rendue possible grâce à l'argent reçu est plus forte que l'amour et le bon sens.Alors comment en est-on arrivé là?Le gros problème dans la vie n'est pas le fait relativement évident que l'homme a besoin d'un certain confort sur le plan matériel pour s'épanouir pleinement,mais plutôt qu'il a perdu la capacité de distinguer ce qui est important de ce qui est secondaire.Pire encore il n'est plus capable de distinguer ce qui important de ce qui est urgent.Le monde matérialiste dans lequel nous vivons encourage la jouissance immédiate des sens.Il faut tout, tout de suite.Dans ces conditions l'homme n'est plus capable de faire preuve de bon sens,car tout est devenu prioritaire dans sa vie.

Dans la mesure où à ses yeux il n'ya plus aucune barrière entre ce qui est important et ce qui est urgent,il crée devant lui un grand nombre de choix qui ne lui est d'aucune utilité et du coup il noie dans un océan de combinaisons sans valeur les bonnes décisions qu'il aurait pu prendre,reduisant ainsi ses chances de les prendre effectivement.Au lieu donc d'accepter la probabilité très faible que les malheurs de sa vie puissent être simplement le fruit de la pauvreté et d'un mauvais système de gestion,il semble préfèrable de supposer qu'ils sont le résultat d'un égoïsme profond.On ne peut pas tout mettre sur le dos de la mondialisation,de la corruption... L'égoÏsme est si profondément attaché au coeur des hommes!Ses idées,ses mobiles et toute son intélligence en sont impreignés.Ils ne se rendent même plus compte qu'en dehors de la pensée égoïste il ya un univers où la vie est parfaitement possible. Je disais tantôt que des jeunes réussissaient.Ces réussites-là sont malheureusement creuses,vides de sens:En effet si se prostituer,dormir dans la rues et se droguer c'est avoir réussi dans la vie alors nous avons plus d'âme . Les gens n'ont pas conscience qu'ils peuvent changer les choses.Voilà en réalité le plus grand mal de l'humanité.L'égoïsme est sans aucun doute la plaie la plus ouverte des hommes aujourd'hui.Il les disperse et les empêche de conjuguer leurs efforts pour réussir .nous ne nous rendons pas compte que la succession des pétits gestes rend toute chose possible.Par notre consommation nous pouvons remodeler le monde,par notre façon de vivre nous pouvons déjouer.

Qu'est-ce qu'un jeune en Afrique aujourd'hui ?

Une espèce de boussole soumise à tous les magnétisme de l'univers.Que veut-elle?Que croit-elle pouvoir obtenir du monde?Tous crient d'une seule voix et veulent quitter les terres qui les ont vues naître et grandir.Par centaines ils s'embarquent dans des pirogues de fortune et se perdent dans la nuit.On ne retrouve jamais beaucoup ;Pourquoi ? Parceque la conscience universelle des hommes a décidé qu'il est essentiel d'avoir beaucoup d'argent pour être heureux .

La sagesse africaine est pourtant l'une des meilleurs au monde.Dans l'évolution des peuples on trouve une certaine logique,une certaine harmonie.En effet l'histoire nous apprend que les civilisations qui ont réussi sont celles qui ont su donner à leurs jeunesses un sens véritable.Tout ce qu'elles entreprennaient,bâtissaient,projettaient,c'étaient d'abord pour mettre sur les rails de l'avenir leurs jeunesses.

En Afrique la jeunesse n'est pas encore une priorité absolue.Elle survie dans la débrouillardise.On peut voir dans toute son étendue,dans les villages comme dans les villes, des jeunes vendre des fruits,des aliments divers,laver des voitures,pêcher,se prostituer...Cette jeunesse est-elle perdue?Je ne sais pas...du moins comme je ne suis pas plus intelligent que les autres je ne donnerais pas mon avis sur la question.Je ne fais que dessiner ce que je vois.

On ne voit plus dans les villages que les personnes âgées et les enfants.Si les jeunes ne sont pas en ville ils tentent la traversée pour l'Europe.Comment finira cette histoire?Je ne sais pas!Une chose est sûre:Limiter le nombre de bêtises seraient dèjà un bon pas.Car il faut avoir le courage de le dire:Ces traverées sont insensées,stupides,et n'apportent rien de positif.

lire la suite