mercredi 25 janvier 2012
___Rama Yade radiée des listes électorales à Colombes... L'ex-secrétaire d'Etat a jusqu'au 20 janvier pour exercer un recours devant le tribunal d’instance. Tweet
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Depuis mardi matin, Rama Yade n'est plus inscrite sur les listes de la commune. Photo : DUPUY FLORENT/SIPA
Rama Yade radiée des listes électorales à Colombes
L'ex-secrétaire d'Etat a jusqu'au 20 janvier pour exercer un recours devant le tribunal d’instance. Tweet
POLITIQUE - La commission de révision des listes électorales de Colombes (Hauts-de-Seine) a refusé de réinscrire l'ex-secrétaire d'Etat Rama Yade, proche de Jean-Louis Borloo (Parti radical) et candidate aux législatives dans la circonscription, d'après l'affichage officiel qui pouvait être consulté mardi.
La commission de révision, qui avait déjà radié l'élue le 15 décembre du bureau numéro un, avait pris sa décision jeudi soir mais aucune information n'avait filtré depuis.
Après avoir essuyé le premier revers en décembre, Rama Yade avait engagé des démarches pour être inscrite dans un autre bureau - le numéro 29 - mais la commission s'y est finalement opposée. Rama Yade a jusqu’au 20 janvier pour exercer un recours devant le tribunal d’instance.
Rayée des listes, elle ne pourra pas voter à Colombes lors des prochains scrutins, mais elle conserve ses mandats de conseillère municipale et régionale. Sa candidature aux législatives sur la 2e circonscription (Asnières nord et sud-Colombes sud) n’est pas remise en cause non plus.
Rama Yade, qui veut ravir la circonscription actuellement aux mains du député UMP Manuel Aeschlimann, avait nié en décembre toute radiation, invoquant un "simple changement de bureau de vote consécutif à un changement d'adresse".
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Rama Yade bientôt radiée des listes électorales à Colombes?
L'ancienne secrétaire d'Etat ne résiderait pas à l'adresse fournie, selon le maire de la ville. Elle pourrait être radiée d'ici fin décembre. Avant d'éventuelles poursuites judiciaires. Tweet
La ville de Colombes dans les Hauts-de-Seine s'apprête à radier 3 000 personnes de ses listes électorales. Une procédure classique, mais qui ne devrait pas passer inaperçu cette année. En cause : l'ex-secrétaire d'Etat Rama Yade pourrait également être concernée. Le maire PS de la ville des Hauts-de-Seine estime ce mercredi que l'élue d'opposition municipale a menti sur sa domiciliation, confirmant une information du site internet Atlantico.fr.
"Comme chaque année, la commission de révision des listes électorales vérifie la régularité des inscriptions et il semble que Rama Yade, conseillère municipale d'opposition dans la ville, n'est pas régulièrement inscrite", a affirmé le maire socialiste Philippe Sarre.
D'après les documents dont le maire dispose, l'élue "ne réside pas à l'adresse fournie - celle de son association Agir pour Colombes - et ne dispose d'aucune propriété ni résidence lui permettant d'attester de son inscription au rôle de la taxe foncière ou d'habitation".
D'après M. Sarre, Rama Yade ne "respecte donc pas le code électoral et pourrait être radiée d'ici mi-décembre - comme 3.000 habitants de Colombes par an - par la commission de révision des listes électorales".
Contacté mercredi par l'AFP, l'entourage de Rama Yade n'était pas en mesure de commenter cette information.
Des poursuites judiciaires pourraient être engagées
"Une chasse anti-Rama Yade"? Le socialiste s'en défend. Ajoutant au passage qu'une éventuelle radiation ne l'empêcherait pas forcément de se présenter aux législatives ni d'exercer son mandat de conseillère municipale".
Toutefois, des poursuites judiciaires pourraient être engagées "en fonction de la décision prise par la commission de révision électorale, du comportement de Rama Yade, et de sa réaction", a déclaré M. Sarre au site internet Atlantico.fr.
Secrétaire d'Etat aux droits de l'Homme (2007-2009) puis aux Sports (2009-2010), Rama Yade avait quitté l'UMP en avril 2011 pour rejoindre le Parti radical de Jean-Louis Borloo, dont elle soutenait le projet de candidature à la présidence de la République, avant qu'il ne renonce à se présenter.
Conseillère régionale en Ile-de-France depuis 2010 et conseillère municipale d'opposition à Colombes (Hauts-de-Seine) depuis 2008, l'enfant chérie des sondages rêve de conquérir aux prochaines élections législatives la deuxième circonscription des Hauts-de-Seine, celle du député UMP Manuel Aeschlimann.
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Rama Yade quitte l'Unesco pour Jean-Louis Borloo
Rama Yade, ex-figure emblématique de la sarkozie, a coupé le cordon avec le chef de l'Etat en démissionnant de son poste d'ambassadrice de l'Unesco, pour mieux suivre Jean-Louis Borloo en campagne. Tweet
Ce qui s'appelle couper le cordon une bonne fois pour toutes. "On la mise en demeure de choisir entre Nicolas (Sarkozy) et Jean-Louis (Borloo)", résumait mercredi soir un membre du Parti radical (PR). C'est désormais chose faite, puisque Rama Yade, qui s'est ralliée à l'ex-ministre de l'Ecologie dès la fin 2010, vient de démissionner de son poste d'ambassadrice de l'Unesco, pour mieux se consacrer à la campagne présidentielle...
Ce qui confirme que la candidature de M. Borloo, dont l'annonce reste prévue pour cet automne, fait figure de secret de polichinelle. Tous deux furent simultanément exclus du gouvernement au moment du remaniement ministériel de novembre dernier. Le point de départ d'une prise de distances assumée, qui ne demandait plus que cette dernière officialisation. Dès son éviction, Rama Yade prenait ainsi la roue d'un Jean-Louis Borloo déçu de ne pas s'être retrouvé à Matignon, pour reprocher au chef de l'Etat de ne pas mettre assez l'accent sur la "cohésion sociale".
Ont suivi, entre autres, des critiques sur le débat sur l'islam ("Le gouvernement fait des musulmans de France des assignés à résidence religieuse."), sur le retard à l'allumage du président Sarkozy après les révolutions tunisiennes et égyptiennes ("De la realpolitik, dans sa forme la plus brute."), ou encore un appel à voter PS dans l'entre-deux-tours des élections cantonales, alors que le gouvernement préconisait le "ni, ni" (ni PS, ni FN)... Pour finir, le 28 mars, par une formule aussi cinglante que lapidaire : "Jean-Louis Borloo, c'est le sarkozysme en mouvement."
"Dans la brousse" La décision de Rama Yade ne surpendra donc personne. Et sûrement pas le leader du PR, qui a immédiatement "salué son courage et son honneur qui ne sont pas de nature à surprendre les Français". Avant de s'enflammer : "On va faire une super équipe ! Son engagement auprès de moi m'oblige encore plus." Pour mémoire, en avril dernier, à la question de savoir si elle devait son poste à l'Unesco au seul Nicolas Sarkozy, l'ancienne benjamine du gouvernement avait sèchement répliqué : "Oui, parce que sinon je serais dans la brousse, c'est ça ?"
Sa démission n'a toutefois pas encore été officielement acceptée par l'Elysée, où elle devrait être reçue "vendredi ou samedi". Car le temps presse. "J'ai écrit au président de la République il y a quelques jours. Je lui ai dit que j'étais disponible pour discuter du jour où je pouvais quitter mes fonctions sans que cela nuise aux intérêts de la France vis-à-vis de l'Unesco, a-t-elle expliqué. On est en train de s'organiser avec Jean-Louis Borloo pour la campagne électorale. Je vais être intégrée dans le dispositif beaucoup plus officiellement, en jouant un rôle particulier. Il est important pour moi de m'investir librement, totalement. C'est le choix de la liberté et de la cohérence."