vendredi 5 novembre 2010
______Congo+ Aujourd'hui le congo : Denis Sassou Nguesso, ange ou demon... Et cette ignominie est l'œuvre de Denis Sassou-Nguesso, un fils du Congo, et elle a duré de longues années sans même qu'il ne s'en soucie.
vendredi 5 novembre 2010 à 12:07 :: __Le mythe du NUCLEAIRE .. Chronique de L'AFRIQUE UNIFIEE
En cinquante années d'existence au titre d'un pays souverain, s'il est un homme dont le Congo aurait volontiers ne jamais voulu compter parmi ses fils, c'est bien Denis Sassou-Nguesso. Cet homme dont les ravages tant criminels qu'économiques ont fini par pousser nombre d'observateurs de la vie politique congolaise à s'interroger sur sa véritable nature et sa personnalité.
Au regard de son cynisme politique et de son impassibilité devant ses multiples crimes politiques et économiques, nombreux sont en effet ceux qui se demandent si l'enfant d'Edou est un ange ou un démon. D'autres encore se demandent parfois si son goût obsessionnel du pouvoir ne cache pas au fond un gros complexe, et lui sert tout simplement à combler ses lacunes, notamment intellectuelles.
Depuis son entrée en scène dans le monde de la politique congolaise dans les années 70, son goût immodéré pour le pouvoir conditionne toute son existence et il est prêt à tout pour le conquérir, le reconquérir et le conserver. Il y met toute son énergie et ne recule devant rien, quitte à ravager tout un peuple. L'homme n'a aucune vision pour son pays, pourtant cela ne l'a pas empêché de mettre son pays à l'encan depuis plus de trois décennies dans le seul but d'assouvir sa soif du pouvoir et rien que pour le pouvoir. Pour parvenir à ses fins, ce dictateur et sanguinaire endurci a beaucoup utilisé M. Jacques Chirac comme un marchepied pour sa carrière politique. Ce dernier a mis tous ses réseaux au service de Denis Sassou-Nguesso et à ce jour, il reste son meilleur soutien en Europe.
Ce soutien de Jacques Chirac au dictateur congolais avait atteint son apogée durant la guerre civile qui a ravagé Brazzaville, en 1997. Dès le début de cette guerre, Jacques Chirac avait choisi le vainqueur. Ainsi, l'intervention de l'armée angolaise pendant cette guerre civile, laquelle a permis à Sassou-Nguesso de renverser le Président démocratiquement élu Pascal Lissouba avait été menée à la demande expresse de la France et plus exactement de son Président de l'époque, Jacques Chirac. Denis Sassou-Nguesso avait besoin d'armes et de l'intervention des troupes angolaises, Chirac, alors Président de la République française et la compagnie pétrolière ELF ont donné leur feu vert. Le procès d'ELF a montré en effet q u'en 1997 la FIBA (la banque d'ELF) a joué un rôle dans la livraison des armes qui ont permis de faire un carnage à Brazzaville.
Et on sait également que c'est à l'Elysée qu'avait été décidé le ralliement des génocidaires rwandais du « Hutu power » aux milices « Cobras » de Sassou-Nguesso. Quant aux alliés Angolais, ils n'ont pas seulement fourni des troupes bien équipées pour l'assaut final. Ils ont également offert leur port de Luanda pour réceptionner près de 200 tonnes d'armement en provenance du Brésil. Le tout expédié aux milices « Cobras » de Sassou via le Gabon.
Mais cette implication française à la demande expresse de Jacques Chirac a été aussi directe sur le terrain, une assistance militaire directe de soutien auprès des milices « Cobras » a été engagée par des militaires français dont certains avaient même été tués dans ces opérations. A vec l'accord tacite de Paris ou plus exactement de Jacques Chirac, des livraisons d'armes via l'Angola, le Gabon et le Sénégal ont permis d'équiper les milices « Cobras » de Sassou-Nguesso durant cette guerre civile. Parfois même, achats et expéditions d'armes ont eu directement la capitale française pour cadre. Et pour cause, 25 tonnes de caisses bien lourdes sont bien parties de l'aéroport du Bourget, le 4 juin 1997, transitant par Franceville, au Gabon, avant d'être livrées aux hommes de Sassou-Nguesso. Officiellement il s'agissait de tee-shirts de campagne, mais en réalité il s'agissait bien des caisses d'armes et de munitions. Ce qui prouve que Denis Sassou-Nguesso avait bel et bien préparé cette guerre atroce dans les moindres détails bien avant le 5 juin 1997. Et tous ses proches collaborateurs du Bureau de Montaigne à Paris comme Rodolphe Adada, Pierre Oba, Guy Pella ou encore Dzon Mathias, le savaient fort bien. Naturellement tout cela n'aura pas été possible sans l'aval de Jacques Chirac ; ce qui nous permet d'affirmer que l'implication personnelle de l'ami Chirac dans cette guerre civile a été plus que déterminante, depuis sa préparation jusqu'à la victoire finale de Sassou-Nguesso en octobre 1997.
On voit donc qu'à cause des ambitions démesurées d'un fils indigne, le Congo n'a fait que régresser depuis plus de trois décennies. A cause d'un seul homme donc, les milliers de Congolais ont été massacrés. Et plus grave encore, pour bénéficier du soutien de la compagnie pétrolière ELF, Sassou-Nguesso avait conclu un « deal secret » portant sur la vente du pétrole pour rembourser les achats d'armes après sa victoire (qu'il savait certaine).
Du Nord au Sud des Congolais innocents sont morts dans cette guerre (qui, comme vous venez de voir, ne visait qu'à servir les ambitions personnelles de Sassou-Nguesso), et tous les mois, lorsque notre pétrole était vendu, une partie de l'argent allait directement dans les caisses d'ELF pour rembourser les armes qui ont servi à massacrer des Congolais. Et cette ignominie est l'œuvre de Denis Sassou-Nguesso, un fils du Congo, et elle a duré de longues années sans même qu'il ne s'en soucie. Des milliers de Congolais sont morts et les survivants doivent payer les armes qui ont tué les leurs. Aujourd'hui encore il n'a jamais eu le moindre remord et continue de narguer tout le monde.
Devant un tel cynisme et une telle insolence, comment ne pas affirmer que ce natif d'Edou que d'aucuns considèrent comme un ange, ne serait au fond qu'un démon qui n'aurait d'humain que son apparence physique ?
Bienvenu MABILEMONO
S.G. du Mouvement pour l'Unité et le Développement du Congo – M.U.D.C.
Commentaires (16) dont celui-ci :
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Qu’est ce que cet article exprime de concret pour le développement de notre pays? Participe t-il à l’élaboration d’une conscience citoyenne ?
- djobo le soir
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quelqu'un qui aime son pays ............. ce monsieur ne raconte rien de nouveau il ne fait que revenir sur des faits qui nous rappelle une triste periode de l'histoire de notre pays et qui ne nous apporte rien de bon ou de bien je voudrais dire a ce monsieur que la population congolaise la vrai celle qui aime son pays à besoin de se tourner vers l' avenir en posant les bases d'une nouvelle mentalité, d'une nouvelle façon de faire les choses celle du travail bien accompli, de la non corruption et de l amour de la patrie entiere du nord au sud. vous dite vouloire que les choses changent mais pourtant vous etulisé votre plume pour créer la division et incité le resentiment vraiment relisé ce que vous ecrivé et posé vous la question: est ce que j'ecris est benifique pour le congo? certe que les choses vont mal mais qu'elle est votre contribution ' la critique aveugle et subjectif en denigrant tjrs le pays' ce n est pas seulement sassous qui doit changé meme si c'est peut probable mais tous les congolais ou qu'il soit doit changé. ce n est pas le doigt qui lave le visage mais la main as vous de comprendre
Eduque t-il le peuple sur le changement de mentalité ? Réclame t-il l’assainissement des finances publique ? Demande t-il plus de transparence dans la gestion pétrolière ? Exprime t-il le besoin du peuple congolais en infrastructure sanitaire et éducatif ? Franchement !!!
Maatchiv
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La soif de développement ne doit pas occulter la vérité, ce qui fait l'histoire du Congo. De nombreuses études ont déjà montré qu'on ne peut Réellement se développer sans prendre(avoir) conscience de son histoire. Et les déviations de Sassou font et feront toujours partie de l'histoire du Congo.
Si Mabilemono veut maintenant faire de l'histoire, devenir historien de l'histoire politique du Congo, les facs sont grandements ouvertes, ils peut écrire des mémoires. En revanche, s'il veut utiliser ce lourd passé du Congo comme drain royal d'accès aux affaires politiques, un marqueur d'identification, nous, du moins moi, ne sommes pas prêts à gober ces fadaises.
Après Dzon, il s'en prends à Sassou. Qui sait ce qu'il nous réserve, ô n'exagérons rien, ce qu'il se réserve à lui même. Il faut faire de la politique autrement, devenez des esprits pour votre pays, soyez de l'or gris. Le peuple vous attend là. Laissez les historiens écrire l'histoire. L'occident ne doit pas devenir pour certain une niche pour pondre des inepties. Soyons ces congolais debout fierement partout, proclammons( bâtissons) l'union de notre nation.
le déçu
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Pour moi, SASSOU-NGUESSO c'est l'anté-christ. Assassin, fétichiste, franc-maçon, puscthiste...Cet homme est beaucoup plus proche du DIABLE que de DIEU.
la précision
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Pour ceux qui ne le savent pas, j'ai assisté de mes propres yeux au tournant de la guerre de 1997. En effet, à partir du 3 septembre 1997, 3 jours durant, les Cobras lancent l'assaut sur Owando (à l'époque, seule localité du nord sous contrôle du gouvernement par le biais des miliciens "Faucons" pro-Yhombi Opango en alliance avec Pascal Lissouba) pour s'emparer de l'aérodrome d'Indanga, seul aéroport en service dans une ville reliée à Brazzaville via Oyo par la route nationale n°2. A l'époque, de nombreux cobras mettent en sourdine leurs postes au front de la capitale pour s'emparer de la piste stratégique d'Owando, avec tous les massacres et les exactions de populations qui s'ensuivront. Owando aura été la ville la plus endommagée du pays après Brazzaville durant le conflit de 1997, d'autant plus que la plupart des édifices publics ou privés de cette contrée seront secoués par le pillage et le vandalisme. Bref, à partir du 10 septembre 1997, 2 à 3 avions de type transall (marque française) vont constituer le pont aérien entre Luanda et Owando pour acheminer troupes angolaises et logistique nécessaire durant environ 3 semaines peu avant l'offensive du 7 octobre 1997. Certes, la voie Franceville - Oyo via Okoyo-Ewo-Boundji a été utilisé pour transporter quelques blindés, il en demeure moins que la quasi-totalité du renfort militaire de Sassou-Nguesso est passé par Owando en 1997, car la bretelle Oboya(appelé à tort Obouya, carrefour séparant la RN2 en deux voies dont l'une menant vers Boundji et l'autre vers Owando)-Boundji-Okoyo- Franceville n'a jamais connu de vrais travaux d'aménagement et n'a encore moins été asphaltée à ce jour, la rendant donc difficilement praticable. Tandis que l'axe Owando - Brazzaville (long de 550 km) via Oyo est presque entièrement bitumé depuis 1977, et ce jusqu'à ce jour. Donc, la version très connue du renfort des cobras par Franceville est à prendre avec beaucoup de réserves.
Au bon entendeur, salut!
...etc