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jeudi 14 janvier 2010
jeudi 14 janvier 2010 à 15:16 :: __ L'Oracle imbibé(e) de sang: « territoire sans maître ». un demons ne se reconnait pas de maitre "Démon en armure"
Entre tradition et modernité : quel projet de gouvernance pour
l’Afrique ?
À cette question, l’un des participants au colloque de Bamako a
répondu dès les premiers débats par une boutade qui n’en était peutêtre
pas : « La gouvernance ? Non merci ! »
Même si, comme on a pu le percevoir au cours des sessions, on
peut mettre plusieurs contenus dans les termes de « tradition » et de
« modernité », le mot « gouvernance » est assurément, dans le titre
du colloque, celui qui est compris de la manière la plus diverse, la
plus ambiguë, la plus instable, tant dans l’esprit des fonctionnaires
nationaux ou internationaux que dans celui des chercheurs ou des
responsables de la société civile. Celui, dès lors, qui demandait le
plus à être défini dès le départ du colloque, et qui ne l’a peut-être pas
assez été.
Concept mouvant suivant les continents et l’histoire, souvent
instrumentalisé, la gouvernance génère parfois plus de méfiance que
d’intérêt. Nombreux sont ainsi ceux qui rejettent aujourd’hui ce
qu’ils tiennent pour un « mot valise », trop chargé historiquement,
pour avoir été directement associé par la Banque mondiale, au cours
de la dernière décennie, au langage de la coopération internationale
(la « bonne gouvernance », condition de l’aide)
Mais pour l’IRG comme pour l’Alliance pour refonder la
gouvernance en Afrique ou le CEPIA, organisateurs du colloque, la
gouvernance concerne un champ très large, celui des modes
d’organisation et de régulation du « vivre ensemble » des sociétés, du
niveau local au niveau mondial, ainsi que la production de règles du
jeu communes. Les questions qu’elle aborde, dès lors, sont très
diverses : modes de gestion et de régulation collectives, légitimité et
responsabilité des acteurs et des institutions, participation au pouvoir,
articulation des échelles des gouvernance…
Entendu ainsi, et à la faveur d’une évolution du concept à
l’intérieur même des institutions qui le préconisent, nous pensons
que la gouvernance peut être aujourd’hui outil essentiel
d’appropriation et de réinvestissement par les pays bénéficiaires de
cette aide internationale soumise jusqu’ici aux critères trop
mécaniques de la « bonne gouvernance ». L’Afrique se doit
aujourd’hui d’ouvrir un espace de réinvention de sa gouvernance au
travers d’un patient aller-retour entre d’une part ce qui s’invente
localement – souvent considéré comme le plus porteur de légitimité –
et d’autre part les principes dégagés de l’expérience internationales
en matière de gouvernance.
En effet, si la gouvernance occupe aujourd’hui tous les esprits,
c’est notamment parce que le concept a fortement évolué au sein des
politiques internationales de coopération, en particulier face à l’échec
relatif d’une approche purement économique de l’aide. Lorsque le
mot « gouvernance », vieux mot de la langue française tombé
longtemps en désuétude mais passé dans la langue anglaise,
réapparaît voici une dizaine d’années, à l’initiative de la Banque
mondiale, il touche essentiellement à la gestion des politiques
économiques et administratives. L’évolution interne de la Banque,
mais aussi et surtout l’appropriation du concept par les autres
agences de coopération a entraîné ensuite un glissement sémantique
de la notion vers une conception bien plus large. Celle-ci s’étend
ainsi progressivement à l’idée de refonder les formes de régulations
et des espaces politiques des pays bénéficiaires.
La place de ces pays dans l’élaboration des politiques de
réformes est toutefois encore trop peu affirmée, alors même que se
joue à travers cette notion de gouvernance, une réflexion profonde
sur leurs propres modes de compréhension du politique, de l’espace
public, des formes de l’autorité etc. lire la suite
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jeudi 14 janvier 2010 à 15:09 :: __ L'Oracle imbibé(e) de sang: « territoire sans maître ». un demons ne se reconnait pas de maitre "Démon en armure"
Remarque: les coupables sont tous ceux ayant participé à la traite qu’ils soient blancs ou noirs... Celà ne sert a rien d’essayer, encore une fois, de dresser les uns contre les autres... Les personnes impliquées sont mortes depuis longtemps et seule la vérité historique sans partis pris reste interessante. La socièté (qu’elle soit africaine ou européenne) a evoluée et reveiller les vieilles rancoeurs ne sert absolument a rien. Un petit exemple pour finir : Quand je croise un allemand je ne le traite pas de nazi...
Pour les victimes du commerce triangulaire, la cause est entendue : torturées, violées, suicidées, assassinées... elles ont disparu.
Clio, la Muse de l’Histoire, peut lancer tous ses ragots : négationnistes, révisionnistes ont un bel avenir devant eux si l’on n’y prend garde. C’est que l’Histoire des Nègres, des Juifs, comme celle de tous les opprimés, embarrasse, gène, importune, aliène, affole, au point de conduire à nier la réalité : cela n’a jamais existé ou du moins n’a pas l’ampleur qu’on prétend. Les victimes sont consentantes. N’est-ce pas des parents eux-mêmes qui les ont livrées ? De toute façon, ce sont des sauvages, ils s’entretuent sans vergogne. Ont-ils vraiment existé ?
Pour alléguer de telles énormités, on invoque philosophes et historiens... « L’Afrique n’est pas une partie historique du monde », affirme Hegel. « Elle n’a pas de moments, de développements à montrer, de mouvements historiques en elle. » Ce à quoi surenchérit un professeur du Lycée Jean-Baptiste Say, dans une Histoire universelle des Pays et des Peuples en 1923 : « Tout s’efface vite - écrit l’éminent pédagogue - sur cette sauvage terre d’Afrique ; la féconde nature a bientôt fait disparaître les morts et détruit la trace de leurs pas avec les vestiges de leurs travaux. » et de poursuivre : « La véritable Histoire est celle du présent, celle qui s’accomplit sous nos yeux, grâce aux efforts admirables de nos coloniaux. »
Et pourtant, « si les morts n’étaient pas morts... », comme le suggère avec force et vigueur Birago Diop dans Souffles : « ils sont dans l’ombre qui s’éclaire - et dans l’ombre qui s’épaissit - les morts ne sont pas sous terre... » À cause de la grande déportation, ils exigent de notre part, mémoire et vigilance.
L’esprit de libre examen qui anime Pierre Ajavon, les ressuscite. lire la suite
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jeudi 14 janvier 2010 à 14:50 :: __ L'Oracle imbibé(e) de sang: « territoire sans maître ». un demons ne se reconnait pas de maitre "Démon en armure"
Bien curieux mode de dévolution du pouvoir que celui qui s'opère de plus de plus sur le continent noir ! Un procédé qui ne fait franchement pas honneur à l'Afrique et à ses fils ! Alors que sous d'autres cieux, n'est pas président qui veut, en Afrique, la règle générale veut qu'on parvienne au pouvoir comme par ... effraction.
De fait, en Europe, et dans une moindre mesure, en Amérique, ce sont les idées qui priment et dans la conquête du pouvoir, l'on ne s'impose que par et à travers cela. En Afrique, c'est la force, dans toutes ses acceptions, qui fait de plus en plus loi ! Comme si on avait renoué avec un certain passé, même si, aujourd'hui, les coups d'Etat nouvelle formule se veulent plus sophistiqués, "propres" et sans effusion de sang ! Assurément, l'Afrique n'est pas l'Occident où l'on parvient généralement au sommet après une longue et riche carrière politique sur fond de persévérance et de combativité, d'espoirs déçus, de sacrifice, de patience et de foi. Bref, sauf quelques rares exceptions récentes, on ne devient pas président en Afrique. On prend le pouvoir ! Pour le reste, c'est-à-dire, la reconquête de la communauté internationale, ce n'est toujours qu'un jeu d'enfant, et une question de temps. Des élections où les dés sont pipés d'avance, puis le tour est joué !
COMBIEN de chefs d'Etat d'Afrique seraient aujourd'hui à leurs fonctions si l'accession au pouvoir était conditionnée à un dépôt de candidatures où seuls n'auraient été retenus que les candidats les plus méritants à tous points de vue ? Mais, après tout, nous sommes en Afrique où même un certain … Dadis Camara, dont le niveau d'instruction peut être sujet à caution, préside aux destinées de la Guinée et est tenté de troquer son costume de président de régime d'exception contre celui de président de la République. Moussa Dadis Camara peut-il valablement et dignement représenter la Guinée à l'extérieur ? C'est une question non dénuée de sens, même si, bien sûr, pour les Etats qui n'ont que des intérêts, cela importe moins.
Evidemment, à cette question, la meute de courtisans répondra par l'affirmative. Elle qui continue à crier à tue-tête que Dadis Camara est l'homme qu'il faut à la place qui a été jusque-là la sienne comme par hasard, et à laquelle il est de plus en plus tenté de s'accrocher. Ah l'Afrique ! La tragi-comédie qui voit l'entrée en scène de dirigeants d'un genre nouveau, prendra-t-elle jamais fin, pour que l'Afrique n'ait plus honte d'elle même ? Dire que ce triste spectacle donne à rire à l'Occident pour qui l'essentiel est de savoir toujours compter sur "ces petits nègres" !
La démocratie ? Y en a rien à f… tant qu'il aura la garantie que ses intérêts sont saufs dans tel ou tel pays. Le Guide libyen saurait-il dire le contraire ? Au total, la démocratie s'apparente à un marché de dupes auquel quelques dirigeants africains n'acceptent d'y aller, malgré tout, que par pure conviction. Les démocrates sincères y vont, en effet, non pas pour les beaux yeux de l'Occident, mais par intime conviction. lire la suite
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