Ce monde est la prison du croyant et le paradis du mécréant
8 décembre 2005
Ce monde est la prison du croyant et le paradis du mécréant
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D'après un hadith de Abou hourayra (DAS), le Messager de Dieu (SAW) a dit : "Ce monde est la prison du Croyant et le Paradis du mécréant" ( rapporté Par Moslem)
commentaire : Ce monde est la prison du Croyant, la tombe est son lieu de repos et l'autre monde est son Paradis
Ce monde est le Paradis du mécréant, la tombe est sa prison et l'autre monde est son Enfer.
Le croyant est en effet convaincu que ce bas monde est ephémère et que son bien de même que son mal ne sont rien devant les delices du Paradis et les tourments de l'Enfer.
Il y a d'autre part un grand desir de retrouver dans l'autre mondeceux qu'il aime par dessus tout : Dieu, les Messagers, les Martyrs et les Saints.
Le Mécréant, par contre ne pense qu'a jouir des biens de ce monde qu'ils recherchent par tous les moyens.
Il s'y vautre sans reserve ni pudeur et repond avec prodigalité a tous les appels de la chair et des instincts bestiaux. Dans sa tombe il aura deja des tourmentscar l'ame est immortelle mais les tourments veritable sont ceux de l'Enfer. (Source Riyad Salihine)
http://www.yabiladi.com/forum/monde-prison-croyant-paradis-mecreant-4-871097.html
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Les savants de l’Islam en mis en évidence cette grande comparaison ! La durée du Jugement dernier est de 50 000 années et notre vie en ce bas monde représenterait une durée moyenne de 60 à 80 ans, c’est l’équivalent de vingt quatre (24) heures par rapport au Jour du Jugement Vous vous rendez compte ?? Vingt-quatre heures pour que nous puissions nous préparer et rendre nos comptes au Créateur ! C’est vraiment terrifiant pour le moins qu’on puisse dire, il y a de quoi avoir toutes les sueurs du monde.Troquer son éternité pour si peu de temps, il faut vraiment être hors de soi pour croire en cette vie et la considérer.
Abdullah Ibn Omar que Dieu les agrée tous a dit : Le Messager de Dieu (sala Allah alayhi wa salam) m’a tenu par les épaules et m’a déclaré : “Sois en ce bas monde comme un étranger ou un passant.” De son côté, le fils d’Omar lui-même, répétait : “Quand tu es au soir, n’attends pas le matin, et quand tu es au matin, n’attends pas le soir. Prends de ta santé pour ta maladie, et de ta vie pour ta mort.”(hadith rapporté par el-Boukhari).
D’ailleurs, le Messager d’Allah (sala Allah alayhi wa salam) a bien indiqué aux croyants le chemin à suivre pour que l’on prenne distance avec les espoirs vains que l’on caresse pendant longtemps, tout en les faisant réfléchir sur la vérité de ce monde. Ainsi, il a recommandé de se souvenir des personnes déjà mortes, de visiter avec piété les tombes, de laver éventuellement les morts, de rendre les honneurs suprêmes aux dépouilles des morts, de rendre visite aux malades, de rendre fréquemment visite aux personnes qui suivent la Voie de la vérité. Tous ces actes n’ont pour effet que d’essayer de réveiller celui qui a le cœur inattentif, de l’attendrir et de le faire réfléchir sur le véritable sens de cette vie.Compte tenu de l’importance du temps en ce bas-monde, Dieu exalté soit-Il en a même fait un serment dans le saint Coran:« Par le temps L’homme est certes en perdition, à l’exception de ceux qui croient, accomplissent de bonnes œuvres et qui s’enjoignent mutuellement la vérité» (Al –‘asr, Le temps).
Le temps est à mon avis le bienfait le plus précieux dans cette vie.L’homme sage doit de se rendre compte de la véritable valeur de cette grande miséricorde, et profiter au maximum de ce temps pendant qu’il est encore temps ! Comme disent nos savants, l’homme est une durée de temps, et chaque jour qui passe est une partie de lui-même qui s’en va.
Chaque jour qui s’en va, nous éloigne de la vie et nous rapproche d’avantage de la mort. Comme nous l’apprend si bien cette grande et combien significative règle morale « l’Homme est une durée de temps, et chaque jour qui passe est une partie de lui-même qui s’en va ». L’année 2011 vient de s’écouler pour laisser la place à l’année 2012 et ainsi de suite. Si un seul et unique jour qui s’en va vaudrait une partie de nous-mêmes, alors que dirions-nous de 365 jours qui viennent de s’écouler, de s’évaporer et disparaitre pareil à un rêve, en nous disant tout simplement au revoir et à un de ces jours (…).
-Le paradis : c’est la demeure de la paix, de la félicité et de la joie.
Le paradis et l’enfer sont des « cadres » dont nous faisons l’expérience à l’intérieur de nous
Zohar, chapitre « VaYera » -etle Seigneur apparut): point 258) Le Din qu’exécuta le Saint béni soit-Il dans le déluge et le Din de Sodome, tous deux étaient des Dinim de l’enfer, car les méchants qui sont en enfer sont jugés par l’eau et par le feu.
259) Sodome a été jugée par le jugement de l’enfer, comme il est écrit : « Et le Seigneur fit pleuvoir sur Sodome et Gomorrhe du souffre et du feu du Seigneur du ciel ». L’une est jugée par l’eau et l’autre est jugée par le feu, et toutes deux sont jugées en enfer. Les méchants qui sont en enfer sont jugés dans ces deux discernements, car il y a l’enfer de la neige qui est l’eau et il y a l’enfer du feu.
Nous devons comprendre que nous faisons tous les discernements en nous, tandis que la réalité elle-même ne change pas. Je suis dans le monde de l’Infini, même maintenant, et rien ne changera jamais dans la réalité existante. La seule chose qui change est ma propre perception, la sensation, la sensibilité, la compréhension et l’évaluation. Ces changements sont ce que je ressens.
Il est écrit: «Chaque personne juge à partir du degré de sa propre faiblesse. » En d’autres termes, je peins une image en moi, selon mon évaluation du Monde de l’Infini. C’est pourquoi le ciel et l’enfer, le bien et le mal, et le jugement par le feu et l’eau sont les différents niveaux de mon attitude à une image statique et immuable. Il est écrit: «Moi HaVaYaH Je n’ai pas changé ».
Nous dépeignons notre propre réalité en nous-mêmes avec notre attitude face à un état constant. Tout dépend de nos qualités, la perception et l’évaluation du Monde de l’Infini, du Créateur, de la Lumière, du don absolu.
Le paradis, l’enfer, et différentes sortes de jugement sont tous les États qui je révèle en moi. Rien ne change à l’extérieur. Tout est déterminé par le changement qui a lieu dans ma conscience ou ma vision. En d’autres termes, tout dépend de moi et de mes valeurs profondes, de mes qualités et des fondements.
Il s’ensuit que tout dépend de l’éducation et d’une société qui va m’aider à changer mes fondements. Voilà comment je peux développer une attitude plus juste de la réalité immuable. Plus vite je serai en mesure de changer mes qualités intérieures, plus vite je vais aller d’un « cadre » à l’autre
"Que faisons-nous sur terre ? A l'exception de quelques simples d'esprit, personne ne semble réaliser que vivre c'est sentir le parfum des fleurs, écouter la mer, regarder les arbres frissonner dans le vent, escalader les montagnes, manger du pâté en croûte, boire du vin de Malvoisie et caresser une jolie femme. Et pourtant, cela ne coûte pas cher à côté de ces milliards engloutis pour les dépenses du Royaume, la Puissance et la Gloire. (...)
L'idéal des hommes fous de puissances est de s'offrir une poupée en plastique. Elle ne parle pas, bien calme quoiqu'il advienne, elle se met dans toutes les positions et se laisse tripoter sans se plaindre. On traite les femmes de nanas, de jolies morceaux de gonzesses, de poulettes ou de vieilles biques. Arrivée à ce point toute l'entreprise de la technologie consiste à transformer la nature entière en de tels jouets dociles, manoeuvrables et prévisibles. (...)
Voltaire disait sagement qu'il faut cultiver son jardin. Nous payons des fermiers pour ne pas travailler, ni même récolter. Nous n'aimons pas les légumes, les plantes, tout ce monde vivant : il nous paraît au-dessus de notre dignité d'en jouir, hypnoptisés que nous sommes par l'érection des boites rectilignes.
Une longue pratique de la méditation empruntée au yoga et au bouddhisme zen m'a permis de comprendre qu'il n'y avait rien de dégradant à se servir de ses mains. Ecrivain, intellectuel et travailleur sédentaire, je crois ne pas avoir la force de bêcher mon champ, mais le poète Elsa Gidlow, ma belle et frêle voisine septuagénaire, cultive un jardin qui fournit en légumes toutes notre communauté. Pommiers, rangées de laitues, carrés d'herbe, buissons de haricots ou plantations de pommes de terre, peuvent vous apporter un plaisir, érotique et mystique, d'une intensité insoupçonnable et admirable. (...)
Je ne nie pas la compétence de la technique si elle maîtrise le feu, fabrique des métaux, de l'électricité et des ordinateurs. Je pose la question simplement : que voulons-nous ? Et je n'arrête pas de la poser partout où je vais. Je suggère qu'à l'examen d'entrée de l'université on demande à chaque étudiant un exposé détaillé sur l'idée qu'il se fait du paradis. Quitte à le juger sur son imagination, sa logique et son rapport à la réalité. Dans un groupe de discussion j'ai lancé le projet suivant : si nous parlions de ce que pourraient-être, ici et maintenant, les plus agréables relations entre nous ? Mais ce qui divise les gens, cela seul les retient. Si nous ne savons pas ce que nous voulons, c'est que nous n'avons pas conscience de nos possibilités et de nos désirs. Lâchés dès notre enfance derrière des buts aussi abstraits et mal perçus que le bonheur, l'amour, la bonté, le don aux autres, la gaieté, la bonne réputation, la fortune, la puissance, la paix ou même Dieu, nous possédons tous plus de mots que d'expériences réelles.
Je vais vous dire ce que je veux, et ce qui me satisfait. Je veux passer ma vie à méditer dans le silence, marcher lentement, éprouver le sens fondamental de l'existence dans l'émerveillement, surprendre tous les sons, sentir les nuages et les étoiles me caresser les yeux. Je veux bannir l'angoisse, la tourner en dérision, saisir la vie et la mort comme deux faces indissociables d'une même médaille. Je veux une compagne qui tour à tour m'obéisse et me contredise, m'admire et me surpasse, se fonde en moi et lutte contre moi. Je veux écrire et parler pour des gens qui écoutent, les charmer et me jouer de leurs questions, mais écouter aussi celui qui vient m'apprendre ce que j'ignore, avec une curiosité sans ennui. Je veux regarder dans l'eau les reflets de la lumière et les ondes du vent, pays des mouettes, des pélicans, des goélands, des flamands et des canards sauvages. Je veux m'asseoir sur un rocher lointain ou sur une plage déserte, entendre les vagues et regarder le ciel de l'Ouest que vient laver l'aurore. Je veux décocher des flèches si haut dans le ciel qu'elles deviennent oiseaux. Je veux contempler les montagnes, errer dans leurs vallons et leurs forêts, percevoir au crépuscule d'invisibles cascades.
Je veux m'asseoir devant ma machine à écrire et faire passer ce que je sens au travers des mots - défi, car tout ce qui s'agite en moi ne peut précisément se réduire en mots. Je veux aller dans ma grande cuisine chatoyante de couleurs essayer une nouvelle soupe ou un nouveau ragoût, cuire le poisson à la vapeur, jouer avec ces brosses chinoises si fines et ces bâtons d'encens que l'on frotte dans l'eau et qui dansent sur le papier. Je veux apaiser la douleur et éteindre la maladie rien qu'en apposant mes mains sur un corps. Je veux allumer un brasier, brûler des feuilles de cèdres et du bois de santal tard dans la nuit, au son d'une musique classique ou au rythme d'un rock que je danse.
Je veux voir les éclats de lumière sur le verre et le cristal; allongé sur le sol, je veux regarder les branches des arbres découper le bleu vif du ciel. (...)
Je veux entendre à quatre heures du matin la cloche de Nanzenji, temple de Kyoto qui bourdonne comme un gong. Je veux aller au Sikkim et au Népal voir l'Himalaya sans songer à le gravir. Je veux jouir de la compagnie de certains amis, manger du fromage de Stilton, des melons, un gros pain noir, du jambon, et boire une Gardner's Old Strong, cette rarissime bière anglaise.
Aussi terre à terre que cela puisse paraître, c'est là tout le paradis que je me souhaite. (...)
Alan Watts
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