† Elle a été retrouvée morte dans la chambre d'hôtel dans laquelle elle résidait †



† Whitney Houston avec sa mère et Clive Davis en 2006 © reuters




Mise à jour 12/02/2012, 13h13 :

Selon TMZ.com, il est possible que la chanteuse se soit noyée dans sa baignoire. Son corps, retrouvé par ses proches, avait été retiré de la baignoire avant l'arrivée des secours. Une autopsie sera pratiquée pour découvrir les causes de la mort. Aucune substance illégale n'a été retrouvée dans la chambre, mais des boîtes de médicaments prescrits ont été retrouvées par la police.

Article originel

La chanteuse Whitney Houston est décédée ce samedi à Los Angeles en Californie. Elle était âgée de 48 ans.

C'est l'entourage de la chanteuse qui l'a retrouvée dans sa chambre d'hôtel, située au Hilton de Beverly Hills. Les secours ont été appelés, mais n'ont pas pu réanimer la chanteuse. Sa mort a été officiellement déclarée à 15h55 de l'après-midi.

Les membres de sa famille et ses amis qui se trouvaient dans la chambre d'hôtel à l'arrivée de la police ont identifié le corps. Les causes de la mort demeurent inconnues, et si rien n'indique qu'elle soit lié à un événement criminel, la police de Beverly Hills a tout de même ouvert une enquête.

La nouvelle du décès de Whitney Houston survient quelques heures avant la cérémonie des Grammy Awards, et avant la soirée préliminaire aux Grammy Awards, qui était organisée par son mentor et ancien producteur, Clive Davis.

La mort de Whitney Houston a été officiellement déclarée à 15h55






Ci-dessous un reportage de BFM TV sur le décès de Whitney Houston



http://www.grioo.com/ar,deces_de_la_chanteuse_whitney_houston_a_l_age_de_48_ans,22075.html


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  • la liberté et le conditionnement

L'ESPRIT, essence de tout être, est libre et éternel. Chaque être qui se considère en tant qu'esprit et non pas en tant que corps, est éternel et non pas "immortel" Pour être éternel il faut être libre. Pour être libre il faut se libérer du conditionnement... ...Social - Religieux - Intellectuel - Scientifique...

Que le monde puisse être ce qu'il est n'est pas normal, tout le monde en conviendra. Chacun pour des raisons différentes d'ailleurs. Le monde a toujours été ainsi et il n'y a aucune raison pour qu'il change maintenant. A croire que le monde est ce qu'il est pour énerver chacun, pour pousser chaque individu dans son ultime retranchement afin de s'y découvrir lui-même. Car à force de fuir le monde et sa fureur chaque individu finira bien par tomber sur lui-même. Comme beaucoup vont se faire peur tout seul ils reviendront vite vers ce monde de fous. Toutefois certains tenteront de s'apprivoiser, de se domestiquer et finalement plongeant de plus en plus en eux-mêmes y dénicheront cette petite lumière qui les conduira jusqu'à leur immortalité. Nous sommes tous des immortels... à condition de le savoir, sinon nous ne sommes que des mortels... limités, grincheux, vindicatifs, envieux. Comment savons nous que nous sommes des immortels ? dès que nous n'avons plus rien à prouver à personne, dès que nous respectons le point de vue de l'autre même si nous ne le partageons pas, dès que nous ne déclarons plus de guerre, dès que nous n'avons plus besoin de serments de fidélité pour avoir confiance en nous-mêmes, dès que nous avons conscience de notre éternité.... Alors nous sommes éveillés et plus rien ne peut nous conditionner....

Qu'est ce qu'être éveillé ? C'est être lucide, sur les mondes visibles et invisibles, sur les actes et sur les intentions, sur nous-mêmes et sur les autres.

Qu'est ce qu'être conditionné ? C'est être mis en boîte, c'est être rangé dans un placard, c'est accepter de ne pas regarder au-delà de son petit carton personnel, c'est croire ce qu'on nous dit. Tout. Même ce qui n'est pas vrai. Et surtout ce qui est faux.

Qu'est ce qu'une prison ? C'est un endroit où l'on met les gens dans des petites boîtes bien fermées, pour qu'ils ne s'échappent pas, ni en pensée, ni en action. C'est pourquoi la terre est une prison.... Personne ne parvient à en descendre, sauf les astronautes et ceux qui quittent leur corps.... Encore que... parmi ces derniers il y en a pleins qui replongent de suite dans le grand lac de leur anéantissement..... Il ne faut pas confondre les petites boîtes de la Terre qui sont des prisons de pensées et de comportements avec les zones de l'astral qui sont des endroits de grandes libertés, où se retrouvent tous ceux qui sont animés par une même passion. Sur Terre on met un être en boîte car on le conditionne : tu penseras comme ceci, tu feras cela, tu diras ca, et tu n'iras pas là ! En astral l'être va là où il se sent bien, il atteindra la zone des peintres car il en est un, la zone des nudistes car il en est un, la zone des rappeurs car il en est un, la zone des danseurs de tango car il en est un, la zone des collectionneurs de bouchons car il en est un..... il ira aussi dans la zone du mélange car il aime tout ce qui est différent de lui....

Se déconditionner Comme chacun de nous se sera affirmé selon une forme et un sexe il lui faudra se libérer de la forme à laquelle il se pense appartenir. Il devra également se libérer de tout ce qui l'entoure, en somme il devra se déconditionner.

Le conditionnement

Tout être conditionné n’est pas éveillé. Tout être qui s’éveille à lui-même ne peut demeurer conditionné à son époque. Cela ne veut pas dire qu’il va partir en croisade contre ses contemporains et refuser de se soumettre aux règles de bienséances générales… Extérieurement il demeurera respectueux des autres et de certaines traditions mais intérieurement il sera libre et sa vision des choses sur les êtres et le monde qui l’entoure va totalement changer. On se déconditionne à partir du moment où l'on se place en dehors de tout système de pensée.

La liberté, comme l'éveil, commence toujours par l’opposition. L’opposition n'a rien à voir avec la violence physique ou verbale. L'opposition n'a rien à voir avec la révolution, la méchanceté ou le refus. L'opposition est ce qui nous permet de nous distinguer des autres. De séparer le JE du NOUS. En somme de devenir individuel. Ainsi la conscience individuelle qui forme mon âme se sépare de la conscience générale qui forme le lac commun. A partir de là elle peut commencer à se solidifier, à s'individualiser. Pour qu’une âme soit libre, sa conscience doit devenir indépendante. L’être qui se voit, l’être qui s’éveille se sépare automatiquement du lac de conscience et devient lui-même son propre lac.

"Je suis" n’est pas anodin. On ne peut dire Je suis lorsqu’on agit comme un mouton. Qui a besoin d’un berger n’est pas individualisé. Bien sûr on peut s’intéresser à ce que d’autres font et même y adhérer à la seule condition que l’adhésion de soi-même soit totalement comprise, acceptée, délibérée. Beaucoup suivent un guide, un groupe, une idée, par convenances, par obligation, par peur ou par facilités. Non pas parce qu’ils ont vraiment réfléchi mais parce que c'est rassurant ou plus commode de suivre les autres. Quand on réfléchit vraiment, on n’a plus besoin de personne pour nous montrer le chemin, car il n’y en a qu’un et un seul pour celui qui pense en lui-même. Et il est personnel. Toujours.

Qui pense encore de nos jours ? non pas d’une pensée élaborée par la voie des études, mais d’une pensée hors du temps et hors de l’espace, d’une pensée qui sort de l’âme, d’une pensée qui vient de l’esprit et qui va y retourner pour l’identifier ?? … Qui pense ainsi ? ... hormis quelques poètes moqués par la masse dite "instruite". Il n’y a rien de pire que la pensée unique qui sort d’une société uniformisée par un enseignement plat qui n’a d’autre orientation que celle de faire de tous les habitants d’un monde des moutons de même gabarit. Être conditionné c’est croire sans avoir fait passer l’objet de sa croyance sous le projecteur de sa pensée personnelle. Qu’une pensée unique puisse être imaginée et mise en place par l’élite intellectuelle d’une société prouve simplement que cette élite intellectuelle interdit de s’exprimer tous ceux qui ne pensent pas selon le schéma de la pensée unique instaurée par cette minorité. Il en va de même pour un Dieu unique. Comme les sociétés ne prient visiblement pas le même Dieu, quiconque voit "son Dieu" désavoué se sent humilié et part en guerre. Si Dieu est unique chacun veut alors imposer le sien aux autres. Car enfin si le Divin est Un, les chemins qui mènent à ce Tout qui est Un sont innombrables et si chaque religion voulait bien se considérer comme "un chemin possible" le monde pourrait alors profiter de ces multiples chemins mis à sa disposition. Croire ou nier c’est la même chose. Pour que l’être soit éveillé il doit être alerte. Pour être alerte il ne doit pas être formaté. S’il est formaté il va alors penser en fonction du formatage qu’il aura reçu. Il ne sera pas libre. Et toute la gamme, infinie au demeurant, de sa réceptivité sera bloquée par le cadre du formatage qu’aura reçu son cerveau.

L’enseignement et la religion sont les deux principaux responsables du conditionnement. Qui "croit" ne pense pas. Qui "est instruit" ne pense pas. Il ne faut pas confondre "penser et réfléchir" avec "analyser et retransmettre les idées des autres ou les formules apprises". Il ne faut pas confondre non plus instruction et intelligence. L'instruction forme les diplômés. Et les diplômés conduisent le monde, or les diplômés sont formatés donc conditionnés donc soumis, donc manipulables… Ce qui ne veut pas dire qu’il ne faille pas suivre des études… loin de là ! La poursuite des diplômes emprisonnent l’âme, pas la poursuite du savoir.

Pour penser il faut être libre, pour accéder à la pleine conscience de soi il faut être libre… Or si le conditionnement provient toujours du domaine social, politique, religieux, intellectuel, philosophique et scientifique, il provient aussi de notre vécu, de notre passé... car nous nous "auto-conditionnons" également.

L’acceptation L'obéissance est soumission, elle est imposée. L'acceptation est volonté, elle est donc choisie. L’être, pour être libre, ne doit en aucune façon fléchir sous le poids d’une autorité qui l’effraie, il doit parvenir à accepter sans aucune contrainte extérieure ce qu’il est dans sa totalité. Pour accepter il faut pouvoir voir. Pour voir il faut parvenir à la Lumière. Parvenir à la lumière c'est voir les ombres que les autres et la société font peser sur nous. Et parvenir à la lumière c'est également voir nos propres ombres, celles que nous entretenons nous-mêmes sur nous-mêmes, c'est voir nos leurres et nos défauts. C’est cela la liberté de l’âme.

Voir ne veut pas dire se débarrasser. Nul ne peut se soustraire aux lois générales, car nous vivons tous en communauté. Mais tout le monde peut voir l'emprise que la société fait peser sur chacun au travers de la vie quotidienne. Nous sommes tous conditionnés. Le premier conditionnement qui nous emprisonne dans nos cellules de pensées étant, encore une fois, l'enseignement. Encore une fois cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas étudier… loin s’en faut ! Ce sont les conditions dans lesquelles les choses nous sont apprises qui sont mises en cause. Quiconque va, libre, vers un savoir verra la chose, objet de son désir de savoir, telle qu’elle est. Quiconque se verra contraint d’apprendre une chose qu’on lui enseigne ne verra ladite chose qu’au travers de la contrainte qu’il subit. De plus tout savoir est formaté... puisqu’il est transmis. Il subit les variantes que chaque transmetteur appose. Quiconque est contraint ne fera pas la différence entre la chose elle-même et son formatage. Quiconque est libre ou a le désir sincère d’apprendre une chose verra la chose elle-même et son formatage. Il aura ainsi une vision éclairée de son savoir. Il le remettra alors fatalement en cause afin d’éliminer le formatage. En somme il retirera l’emballage pour ne prendre que le contenu. Les autres ne feront pas la différence entre l’emballage et le contenu.

…Car, encore une fois, l'éveil commence toujours par l'opposition aux autres donc à la société… S'opposer aux autres et à la société c'est se retirer du groupe, c'est en final s'individualiser. Celui qui s'est trouvé lui-même n'a plus besoin des autres pour être. Se retirer du groupe ce n’est pas vouloir le transformer, ce n’est pas vouloir le diriger autrement. Celui qui s’oppose pour diriger à sa manière l’objet de son opposition ne s’est jamais retiré du groupe, il manifeste alors son besoin de pouvoir qui est un signe d’appartenance aux Ténèbres c’est-à-dire à un niveau de conscience inférieur. Qui est libre ne veut rien gouverner. Qui est éveillé se déconditionne. Qui se déconditionne est libre. Vouloir le pouvoir c’est toujours vouloir être relié aux autres.

Pour être libre il faut aussi se décharger de ses propres ténèbres. Se décharger de ses ténèbres c’est accepter son passé. Non pas uniquement le passé de la vie en cours, mais le passé total et antérieur de l’âme. Accepter son passé c'est alors le déposer, s'en décharger, s'en désencombrer. Se désencombrer de son passé ce n’est pas s’en débarrasser, ni l’oublier, se désencombrer ou se décharger de son passé c’est le dépasser.

Le dépassement ce n’est pas l’oubli. Ce n’est pas plus l’oubli d’une situation que le pardon d’une offense… Le ressenti est toujours là, au fond de soi, on le sait toujours, mais on n’y attache plus d’importance… On est passé à un autre stade, un autre sujet, un autre objectif, une autre idée…. On l’a dépassé, on ne l’a pas enfoui, on ne l’a pas annulé, on ne l’a pas oublié…. Accepter c’est éclairer. Éclairer c’est évacuer les ombres, toutes les ombres. Accédant à la lumière toutes les ombres dans l’être qui souillent l’âme et qui sont pour la plupart liées à la mémoire des incarnations précédentes qui forment l'âme sont ainsi diluées, balayées, envolées. La lumière ne dissimule pas les ombres, elle les annule. Mais si la lumière s’éteint tous les fantômes du passé ressurgissent. Ce n’est pas parce que l’être va mener une vie pieuse ou "pure" qu’il va accéder à la lumière en lui-même, mais c’est parce qu’il accèdera à la lumière en lui-même qu’il mènera une vie de détachement. C’est une ineptie d’imposer un style de vie en vue de l’obtention d’une qualité. C’est parce qu’on a approché une qualité que l’on va automatiquement, soi-même, décider d’un style de vie. La dictature religieuse va enfermer les gens soit dans une culpabilité intérieure permanente détruisant ainsi leurs vies et la possibilité de s’élever, soit dans l’illusion d’une pureté qu’ils n’ont absolument pas. Chacun accèdera à la lumière en lui-même parce qu’il se sera trouvé en plongeant en lui-même et non pas en suivant des rites imposés par d’autres. Il faut donc se détacher du groupe et des idées reçues et faire son chemin seul.

Le monde des êtres réalisés, c’est-à-dire tous ceux qui parviennent à leur indépendance, vont tous, pour l’éternité, vivre ensemble dans une communion totale. Chacun devra entrer en communion avec tous les siens de son groupe…. Et cela n’a rien à voir avec les groupements humains qui demandent à chacun de renoncer à ses propres libertés dans l’intérêt de tous. Ici bas l’intérêt du plus grand nombre prime sur l’intérêt de l’individu. Ce qui fait qu’aucun être n’est véritablement bien dans un groupement puisque chacun doit renoncer à être ce qu’il est. Ce ne sera pas le cas dans les mondes éternels. La communion des âmes n’est pas l’adhésion à des règles communes. Dans la communion des âmes qui est une fusion d’Amour il n’y a aucune règle, chacun étant exactement en harmonie avec le tout dans lequel il entre, chacun étant exactement en harmonie d’abord et avant tout avec lui-même. Chacun dans ce tout est totalement libre. Car... qui accepte sans comprendre ou contre son gré n'est pas libre mais esclave. Et à aucun moment l'acceptation de soi ne peut perturber la liberté d'un autre. Quiconque s'accepte lui-même se retrouve sur la même longueur d’onde que l’autre qui en fait autant pour lui-même. Car en s’acceptant soi on accepte aussi tout ce qui est. L'acceptation de soi mènera toujours au dépassement de ce qui entoure l'être et le mènera à la liberté d'esprit. La société ne pouvant plus avoir d'influence sur lui, l'être est libre. Et le dépassement sera toujours vécu au départ comme un renoncement....

Détachement – renoncement – dépassement

Puisque nous naissons et vivons en société nous ne pourrons jamais nous déconditionner totalement. Le conditionnement est inhérent à la vie dans la matière. Il y a d'ailleurs plusieurs sortes de conditionnements. Se déconditionner consistera à prendre suffisamment de recul sur soi et sur la société pour voir le conditionnement dans lequel on évolue. Ce recul, s'il est persistant, permettra d'accéder à sa propre pensée.

La liberté de penser, qui est la liberté fondamentale de tout être, n'est... bizarrement... pas ou peu utilisée. Il ne faut pas confondre la liberté de penser et la liberté d’expression. Il est difficile de savoir ce qu’il est légitime de dire ou pas. Il est difficile souvent de faire la différence entre ce qui est constructif et ce qui est destructeur, ce qui est libérateur ou ce qui est dangereux. La liberté d’expression a toujours été plus ou moins étouffée et cela dans tous les pays du monde y compris les pays occidentaux. L’expression, quoi qu’on en dise, ne sera jamais libre. Encore que … pour revendiquer la liberté d’expression il faut déjà utiliser la liberté de penser. A quoi cela servirait-il de faire la révolution pour acquérir le droit de s’exprimer quand on a rien à dire ? Car la liberté de penser ne peut être étouffée par qui que ce soit, ni par quoi que ce soit… sinon par l’être lui-même qui refuse de voir ce qui le conditionne. Si vous ne voyez pas votre conditionnement vous n’avez pas la liberté de penser. Car votre pensée est sujette à votre conditionnement et l’on ne peut défaire les liens que l’on ne voit pas. La liberté de penser implique que l'être ne se réfère à aucun dogme, aucune science, aucune loi... et ce n'est pas si évident que cela.... puisque le même et unique ruisseau de conscience coule sans cesse dans toutes les propriétés que sont les corps… Chacun croit penser mais chacun ne fait qu’utiliser le ruisseau qui passe chez lui, ruisseau qui charrie la même eau qui traversera la propriété du voisin. Donc… la conscience relie tout le monde. Tant que l’être ne deviendra pas sa propre source de conscience il ne pensera jamais, il ne fera qu’égrener les pensées des autres ou réciter les textes qu’il aura appris.

Dès que l’être devient sa propre source de conscience il se libère de l'emprise de la matière. Il coupe le cordon qui le relie à la Grande Mer de la Pensée. Il devient lui-même sa propre source de conscience. Pour ce faire l’individu dans la matière doit voir et constater cette emprise qui est multiple. Il lui faut ensuite dépasser cette emprise, c'est-à-dire "voir autrement", "trouver autre chose" pour que, dégagé de l'intérêt qu'il porte à la matière, il puisse se voir lui-même. C'est ainsi qu'il entrera dans son propre monde et qu’il le délimitera. Il devra dépasser l'emprise de la matière et non pas simplement y renoncer. Renoncer ne veut pas dire rejeter, car le fait même de rejeter ne pourra jamais conduire vers la lumière puisqu’il s’agit d’une qualité du néant qui refuse tout. Refuser ou rejeter n’est pas renoncer. Renoncer c’est accéder au détachement. Or le détachement ne signifie pas l'indifférence, le désintérêt ou l'abandon, mais se séparer de. Le dépassement signifie le franchissement, c'est doubler, distancer.... Quand on renonce au groupe on peut alors le dépasser et suivre désormais une route qui n'a plus de chef de file. Car on peut renoncer au groupe et demeurer toujours dedans. On renonce à la société, on refuse de jouer son jeu mais on ne fait rien d'autre. On se place dans le rejet, dans la révolte, dans la violence ou dans l'auto destruction. Renoncer ou se détacher ne suffit pas. Il faut dépasser le groupe et chercher son propre chemin. Là il n'y a plus besoin de renoncer, il n'y a plus besoin de se révolter, il n'y a plus que la joie de sa propre découverte.

Dépasser ce n’est pas suivre une autre route identique ou opposée... c'est cela que font tous ceux qui changent de parti politique, de pays, de religion, de métier.... Dépasser c'est ne plus avoir besoin de suivre une route comme appartenir à un parti politique, à un pays, une religion…. C’est s’en passer. Renoncer c’est abandonner, s’abstenir. Rejeter c’est chasser, éliminer, exclure. Le dépassement c'est se libérer. Le dépassement c'est s'agrandir, c'est accepter toujours plus. C'est aller au-delà de l’apparence de soi pour parvenir enfin à soi. Le dépassement n'est pas le pardon. Le pardon a deux sources : la première est le renoncement à la vengeance, la deuxième est l'acceptation de l'action qui a été commise. Renoncer à la vengeance ou accepter l'action ne signifie pas la grandeur d'âme de l'être qui pardonne. On peut renoncer à la vengeance par peur des représailles et accepter l'action d'un méfait par incompréhension de la portée désastreuse de celui-ci. On peut aussi renoncer à la vengeance par compassion ou accepter l'action par compréhension de celle-ci. Nous ne savons pas dans quel état d'esprit se trouvent ceux qui pardonnent. Le savent-ils eux-mêmes ? ...

Mais on peut aussi décider de ne pas envisager le pardon et se situer sur le dépassement. Ce dépassement là n'est pas l'oubli de l'action mais c'est laisser l'être fasse à son action. On n'est ni dans le pardon, ni dans l'accablement, ni dans l'indifférence. Car le dépassement ne s'embarrasse pas de la nécessité de pardonner. Le dépassement est toujours au delà. La Lumière n’exclue rien, n’élimine rien, ne chasse rien. La Lumière englobe tout. En ce sens elle dépasse tout. Quiconque est dans le dépassement se trouve déjà sur le sentier qui lui fera atteindre la Lumière. On peut se pardonner et s'envoler vers des destinations nouvelles, libre, ou se lamenter, s'auto punir et brûler son âme au bûcher de ses propres préjugés. Être libre c'est abandonner derrière soi tout ce qui encombre et ce qui encombre c'est tout ce qui retient, tout ce qui fait mal, mais aussi tout ce qui attire. Les calomnies, les comparaisons, les désirs, les possessions, les remords, les guerres, les moqueries, les mauvaises inspirations tout cela fait mal. Tout cela retient si le détachement dans le dépassement (et non pas dans le renoncement) n'est pas atteint.

Une grande quantité de gens ont une capacité naturelle étonnante à tourner les pages. Il ne faudrait pas croire qu’ils sont dans le dépassement car ils sont, là, plutôt, dans l’indifférence ou dans le manque d’attachement sincère. Les gens imaginent que le dépassement c'est oublier ceux qu'on a aimés, ce n'est pas cela du tout, c'est simplement voir les règles de la société qui font de nous ce que nous ne sommes pas. Ce n'est pas ne plus aimer ceux qu'on a aimés. Tout véritable sentiment d’amour demeurera éternellement fidèle. L’amour ne se dépasse jamais puisqu’il est le but final.

Le déconditionnement

Pour pouvoir se déconditionner il faut avant tout constater son propre conditionnement. A partir du moment où l'on a constaté son propre conditionnement cela ne veut pas dire qu'il faille vivre comme un marginal, on peut tout à fait vivre selon les normes en vigueur mais en le sachant. Fatalement il y aura des actes et des pensées qui n'auront plus cours en nous. Mais nous vivons en société et nous devons tous suivre des lois communes. Nous avons tous des droits et des devoirs.

Il y aura en outre des conditionnements dont nous ne pourrons pas nous défaire, ce sera celui de la méthode de pensée qui nous a été imposée depuis notre conception. Non pas l'enseignement en lui même qui est le plus grand des conditionnements, mais le langage. Le langage conduit notre cerveau sur une voie de réflexion dont nous ne pourrons nous défaire puisque nous pensons sans cesse, à moins de savoir pratiquer le silence blanc ou silence mental que seuls quelques yogis expérimentés parviennent à maîtriser après de longues années de pratiques.

Puis il y a notre époque, notre civilisation, notre pays.... Tout est facteur de conditionnement. Notre habillement, notre nourriture, le climat de nos régions, notre éducation, notre environnement, nos musiques et pire que tout notre société de consommation avec tous ses journaux, magazines, jeux, publicités etc... Tout nous conditionne, tout contribue à nous façonner pour nous faire entrer dans un moule social afin que les vagues individuelles ne débordent pas du vase commun. Et ce n'est pas tout, il y a aussi le conditionnement dans lequel nous maintiennent les choses qui nous entourent. Beaucoup, pour ne pas dire tout le monde, sont liés aux choses. Non pas qu'ils les aiment (encore que....) mais certaines d'entre elles leur sont devenues indispensables.... Être lié aux choses c'est toujours demeurer dans le conditionnement.

Alors, à moins de vivre comme un sauvage au milieu de la jungle, tant que nous respirerons nous serons liés aux choses et au langage. L'important c'est de le voir afin de s'en libérer avec son dernier souffle. Et pour s'en libérer à l'instant de notre mort, afin que ces choses ne soient pas des chaînes qui nous retiennent à la matière, il va falloir accepter de son vivant non pas d'y renoncer mais de s’en détacher jusqu’à pouvoir les dépasser.

Renoncer est une action ou une décision, se détacher est un état d'esprit, un état d’âme, non une action. Quiconque ne peut penser par lui-même et ne peut s'empêcher d'égrener les idées des autres ou que l'Enseignement lui a appris, est conditionné. Quiconque s'attache à la forme plus qu'au fond est conditionné. Quiconque "croit", peu importe le domaine, sans remettre en cause ni chercher sa propre vérité est conditionné.... Quiconque rejette toutes formes de croyances est tout aussi conditionné que le croyant. Quiconque est conditionné n'est pas libre... Quiconque n'est pas libre n'est pas individualisé. Il appartient toujours au lac de conscience et son âme sera à nouveau remise dans le circuit de la réincarnation. Quiconque est Libre se détache du groupe. Quiconque dépasse le groupe est alors dans l'Acceptation de tout ce qui est et se trouve en harmonie totale avec lui-même et avec toutes les âmes qui sont sur la même fréquence de dépassement que lui-même. Aux commandes de lui-même, il sera libre..

La prison mathématique

Lorsque l’âme s’harmonise sur la fréquence de l’univers elle s’harmonise sur une logique universelle, sur laquelle toutes les âmes de l’univers vont construire leurs propres fondations. Cette logique universelle est mathématique et met en avant la révélation de la matière et de l’intelligence contenue dans la matière. Ainsi l’univers devient-il de plus en plus technique car la logique universelle écarte tout sentimentalisme. C'est pourquoi les mathématiques ont toujours eu une place d’honneur dans l’univers. En possession du savoir des maths et des sciences officielles on pourrait dire qu’un être s’en sort dans la vie. Mais sans ce savoir l’être a la capacité de sortir de la vie… Car la logique humaine qui a découpé et cloisonné en sous secteurs la logique universelle interdit toute autre logique que la sienne. Elle dispense alors un enseignement qui est une prison mentale pour les âmes incarnées car l’enseignement des humains conditionne les humains.

L’âme branchée sur la fréquence universelle ne perçoit plus les autres fréquences, à savoir celles de la Vibration Originelle, celles de l'Être Suprême ni même sa propre fréquence personnelle. Si l’esprit individuel veut progresser il doit impérativement lâcher prise à son connu de l’univers. Car les deux mondes n’ont pas la même logique. Voir le monde de l'Âme avec les yeux et la logique de l’univers conduit à le voir d’une manière totalement erronée. Lorsque l’individu comprend le monde de l’âme il ne comprend plus l’univers. Expliquer le monde de l’âme à quelqu’un qui raisonne sur la fréquence de l’univers ne rime à rien. Puisque ce dernier ne va faire qu’imaginer un autre monde basé sur les règles universelles. Puis lorsque l’individu continue son évolution et perçoit le monde de lumière il doit à nouveau lâcher prise à toute la connaissance qu’il a du monde de l’âme. Car cet autre monde n’a, encore une fois, pas la même logique que celle du monde de l'Âme et encore moins celle de l’Univers. L’ individu qui s’éveille est sans cesse dans une position de basculement entre les diverses logiques de l’Esprit qui vont le conduire soit au doute, soit à la folie, soit à la réflexion.

C’est en acceptant de se perdre que l’on se gagne. Si l’on accepte de ne plus être ce que l’on est on devient autre chose qui se souvient de ce qu’il était. Si l’on n’accepte pas de devenir autre chose que ce que l’on est, puisqu’on ne peut plus continuer à être ce que l’on était, étant donné que le corps n’est plus, l'âme va se défaire de son refus en replongeant dans le lac de conscience et en s'y dissolvant.


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http://www.aux-ames-pionnieres.com/spiritualtrek/35liberteconditionnement.html

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