Présentation (4 ème de couverture)

Il est mort, Thomas Sankara, ce chef d’Etat pas comme les autres, qui disait :"Je souhaite qu’on garde de moi l’image d’un homme qui a mené une vie utile pour tous". Il est mort, le 15 octobre 1987, assassiné. Tous les africains, tous ceux qu’avait séduit, dans le monde entier, le jeune président du Burkina, sous le choc, réagissaient alors avec violence et s’interrogeaient sur la signification de cette élimination brutale, imprévue et incompréhensible. Plus d’un an après, l’opinion publique ne sait toujours pas avec précision et certitude ce qui s’est vraiment passé ce jour-là, ni ce qui y a conduit. Pourquoi Sankara est-il mort ? Comment a-t-il été tué ? Que sont devenus ses proches ? Que reste-t-il de ses idées ? Quatre questions auxquelles Sennen Andriamirado, le journaliste qui l’a certainement le mieux connu, s’est promis de répondre. Après quatorze mois d’enquête, au cours desquels il a recueilli de très nombreux témoignages, il a retrouvé une à une toutes les pièces du puzzle qui permettent de livre le premier récit complet de ce qui restera comme un chapitre de l’histoire de l’Afrique. Un chapitre, d’ailleurs, qui n’est peut-être pas clos : on oubliera les péripéties de sa mort mais sans doute pas le message d’espoir que Sankara a laissé derrière lui.

Nos commentaires

L’annonce de la mort de Sankara a particulièrement touché l’auteur, Sennen Andriamirado, qui entretenait des rapports avec lui et qui nous avait livré en 1986 la première biographie alors qu’il était encore vivant.

Il est donc venu très rapidement après le 15 octobre pour tenter d’y voir clair. Dans son style alerte de grand reporter expérimenté il nous livre ce qu’il a pu apprendre.

Peu après le 15 il réussit à avoir Blaise Compaoré au téléphone qui lui dit "Il faut qu’on parle. Viens et on parlera. Je vais tout t’expliquer… Tu connaîtras la vérité. Dès que tu arrives fais-moi signe". En réalité il ne sera jamais reçu. Mieux les nouvelles autorités tentèrent de le salir.

Il déclare "je ne suis pas témoin neutre. Plus encore que de son vivant, je reste très attaché à Thomas Sankara".

Il sera donc le premier à raconter en détail les moments précédents l’assassinat et l’assassinat lui-même grâce au témoignage du seul survivant parmi les collaborateurs de Sankara présents ce jour là.

Sa thèse s’en tient essentiellement aux divergences politiques et il analyse dans les détails les clivages et divergences qui se sont faits jour dans la dernière période, entre les différents groupes révolutionnaires organisés entre eux, entre ceux qui annoncent vouloir de nouvelles "clarification" et ceux autour de Thomas Sankara qui souhaitent une pause dans le processus, et enfin entre les militaires notamment à propos de la création de la fameuse FIMATS (Force d’Intervention du ministère de l’Administration Territoriale). Il raconte de nombreuses anecdotes illustrant ces problèmes.

Ensuite il relate l’aventure du capitaine Boukary Kaboré dit le Lion et sa résistance militaire qui sera écrasé dans le sang, certains de ses proches se faisant même brûler au lance flamme. Il réussira à s’enfuir à l’étranger mais ses tentatives d’organiser la résistance s’avérèrent vaines comme d’autres tentatives que Sennen rapportent. Il rend compte aussi de l’émoi général qui touche l’Afrique et raconte la réunion de Paris qui a eu lieu un an après l’a mort de Sankara.

Après avoir recueilli de nombreux témoignages de tout bord dit-il, ses conclusions sur les raisons de la mort de Sankara sont assez mitigées. Il ne croit visiblement pas à la thèse selon laquelle Sankara préparait un complot contre Blaise et ses proches, mais s’en tient à celle selon laquelle il ne s’agit que du dénouement tragique des seuls clivages politiques internes.

Voilà ce qu’il conclut page 98 : "De très nombreux témoignages que nous avons recueillis pendant douze mois d’enquêtes il parait ressortir trois données à peu près établies : primo, Blaise Compaoré n’a jamais donné l’ordre à ses hommes de tuer Thomas Sankara : secundo, parmi ses lieutenants et ses alliés politiques de l’UCB, beaucoup lui ont dit, au faite de la crise de 1987, que la seule solution était de "liquider le PF", mais il leur a, à chaque fois, demandé d’attendre ; tertio, les mêmes ont fini par ses lasser et ses tergiversations et l’ont prévenu en octobre 1978 que, avec ou sans son accord, ils allaient passer à l’acte. Blaise Compaoré, semble-t-il, n’a donc pas donné l’ordre mais savait ce qui allait probablement se passer."

Il se croit obligé de réfuter fermement la thèse d’une implication étrangère alors que depuis quelques temps, les éléments permettant de l’accréditer se font jour. Nous en produisons quelques uns sur le site et d’autres devraient suivre. Ainsi écrit-il page 160 : "Beaucoup l’ont retenue (la thèse de l’ingérence étrangère). Un peu trop vite. Souvent ceux qu’on appelle pompeusement les observateurs - politologues, journalistes, dirigeants politiques, intellectuels - ont tendance à compliquer le situations les plus simples, fussent-elles tragiques, et à chercher bien loin les explications qu’ils ont pourtant sous les yeux… Lorsqu’il s’est agit d’expliquer à chaud mais aussi à froid, l’assassinat , certains on voulu y voir, pêle-mêle, une opération organisée avec le libyen Mouammar Kadhafi, approuvée par l’Ivoirien Félix Houphouët Boigny, soutenue par le Togolais Gnassingbé Eyadéma, voire par tous les "impérialistes" réunis… Les témoignages n’ont pas manqué, et nous en avons recueilli plusieurs, contradictoires mais souvent troublants, voire vraisemblables sans être probants. Et plus loin sa conclusion est sans appel : "Blaise Compaoré a raison quand il dit et répète que les évènements du 15 octobre 1987 sont l’aboutissement d’une crise exclusivement interne."

Pourquoi une telle charge contre ceux qui développent la thèse d’un complot extérieur ? N’aurait-il pu le formuler autrement en reconnaissant par exemple que cette thèse était possible mais qu’il disposait de trop peu d’éléments ? D’autant plus que faute de preuves, il y a au moins le raisonnement politique qui rend cette thèse tout à fait crédible, ce qui ne transparaît nullement dans le livre. Sennen a-t-il subi des pressions de la part de direction du journal dont on a appris les liens particuliers avec Jacques Foccart après la mort de ce dernier et sa décision de faire de Jeune Afrique le légataire universel ? Un jour tout cela sera éclairci. Peut-être devrions-nous en hâter l’arrivée.

http://thomassankara.net/spip.php?article230

Thomas Sankara a été assassiné car il était le Chavez africain !

DJAMELITO

Lundi 20 Septembre 2010

Pourquoi Thomas Sankara a-t-il été assassiné ? Autres articles



L’Islam A Sauvé Le Judaïsme



L'Algérie réclame ses archives



Mussolini,Le Calife Ephemere 132 ANS DE COLONISATION (6) : Récit des massacres de masse et des tortures en Algérie



Le droit et la loi, Victor Hugo

"Je voudrais que notre conférence adopte la nécessité de dire clairement que nous ne pouvons pas payer la dette, non pas dans un esprit belliqueux, belliciste ceci pour éviter que nous allions individuellement nous faire assassiner. Si le Burkina Faso tout seul refuse de payer la dette je ne serai pas là à la prochaine conférence mais par-contre avec le soutien de tous dont j'ai besoin (applaudissement) nous pourrons éviter de payer et en évitant de payer nous pourrons contribuer à notre développement." Thomas Sankara au sommet D'Addis Abéba, Ethiopie le 29 Juillet 1987, Il fut assassiné 2 mois après le 15 Octobre 1987.

Thomas Isidore Noël Sankara est né le 21 décembre 1949 à Yako en Haute Volta et mort assassiné le 15 octobre 1987 à Ouagadougou au Burkina Faso. Il incarna et dirigea la révolution burkinabé du 4 août 1983 jusqu'à son assassinat lors d'un coup d'État qui amena au pouvoir Blaise Compaoré, le 15 octobre 1987.

Discours Mémorable pour comprendre la cause de son assassinat :

L’Histoire nous dit que les Présidents honorables et pas corrompus se font assassinés !

(Kennedy par exemple...)

DJAMELITO

http://djamelitoinfo.blogspot.com

  • Burkina Faso : les députés accordent l'aministie à Blaise Compaoré et ses prédecesseurs

12/06/2012



L'immunité couvre tous les présidents depuis l'indépendance en 1960

Par Redaction Grioo.com ++www.grioo.com/ar,burkina_faso_les_deputes_accordent_l_aministie_a_blaise_compaore_

Le parlement burkinabé a accordé l'amnistie aux différents présidents du Burkina depuis 1960. Avec 88 voix pour, 6 contre et 0 abstention, les députés ont adopté sans problème les réformes.

Ce sont Saye Zerbo (président de 80 à 82), Jean-Baptiste Ouedraogo (président de 82 à 83) et surtout l'actuel président, Blaise Compaoré, qui sont concernés. Tous les trois sont arrivés au pouvoir à la suite d'un coup d'Etat, mais Compaoré est au pouvoir depuis la mort de Thomas Sankara en 1987. Il est donc logiquement le plus concerné par cette amnistie. S'il quitte le pouvoir, il ne sera pas inquiété par la justice burkinabé...

Un Sénat devrait également être mis en place en 2013, à la suite des élections législatives et municipales prévues pour fin 2012. Une limite d'âge pour les candidats à la présidentielle a été fixée. Ceux ci doivent être âgés de 35 à 75 ans.

Le vote des réformes a été boycotté par l'opposition qui y voit un moyen d'aider le président Blaise Compaoré à se maintenir au pouvoir

http://www.alterinfo.net/Pourquoi-Thomas-Sankara-a-t-il-ete-assassine_a50000.html

.. ps : Comment Hitler a t il convaincu le peuple Allemand a l'extermination des juifs?

C'est trés simple il leur a fait croire que ces derniers n'étaient pas humains.

Pourquoi les Américains ont ils tuaient les indiens sans regret ni remords?

Car on leur a dit que ces derniers n'étaient que des sauvages.

Maintenant vous comprenez comment on peut poussez une mère a tué son bébé au travers de l avortement en faisant croire que ce n'est pas encore un etre humain visitez

www.ivg.net

Alors arretez de vous laissez manipulé écouté votre conscience

Meilleure réponse - Choisie par les votants

http://fr.answers.yahoo.com/question/index?qid=20100304121258AAMgC70

Hitler n'était qu'un pion sur l'échiquier, manipulé par une élite qui à fait de lui sont principale soldat, cela n'enlève en rien les horreurs qu'il à commise, mais... là vérité, c'est que si il n'avait pas eu le soutient escompté pour sa (propagande) campagne (et dieu sait qu'il faut du fric pour) qui aurait voté pour lui ? lorsque les américains ont gagnés la guerre, les personnes même qui vivaient tout prêt des camps ne savaient pas se qui se tramer là bas, les allemands voulaient juste sortir de la crise d'après la première guerre mondiale, la majorité n'aurait jamais voté pour lui s'ils avaient sût, et faut arrêter de penser que le chef politique représente la pensé de son peuple, voyez dans les pays comme la chine par exemple, les chinois aspirent juste à vivre heureux loin de l'oppression commise par leur dirigeant...

pour en revenir à l'avortement, libre à toi de mettre au monde un enfant conçut dans le viole, loin de l'amour et du respect de toi, étant une enfant abandonnée, j'aurais préférer que ma mère m'évite ce manque d'amour qui me rongera jusqu'à la fin, mais continue de penser comme ça...

lire la suite