dimanche 17 janvier 9999
____Diaspora force arrière de l'afrique Meurtri.. Une histoire mondiale de la diaspora africaine - La Vie des idées.. Développement de l'Afrique
dimanche 17 janvier 9999 à 16:00 :: __La Transmutation Alchimique, "la transmutation de lesprit".. Chroniques de L'enfant divisées
1. N'oublions pas ce peuple meurtri du Congo ! Diaspora force arrière de l'afrique Meurtri.. Une histoire mondiale de la diaspora africaine - La Vie des idées
En étendant le concept d’ « Atlantique noir » à l’échelle mondiale, Patrick Manning réinscrit l’Afrique au centre de réseaux transnationaux qui se sont constitués au fil des siècles. Lieu d’échange et de mobilité, la diaspora aurait permis le développement de contre-cultures hybrides, qui participent à la construction de la modernité.
10 nov. 2010 ... La notion de « diaspora africaine » illustre l'idée que des peuples africains ou d'origine africaine ont, à différentes périodes, de gré ou de force, .... et des moments de reflux, de retour en arrière,
1.
EVANGILE DE JESUS CHRIST SELON SAINT MARC Marc 10 : 38 - 44
Dans son enseignement, Jésus disait : " Méfiez-vous des scribes, qui tiennent à sortir en robes solennelles et qui aiment les salutations sur les places publiques, les premiers rangs dans les synagogues, et les places d'honneur dans les dîners. Ils dévorent les biens des veuves et affectent de prier longuement : ils seront d'autant plus sévèrement condamnés. " Jésus s'était assis dans le Temple en face de la salle du trésor, et regardait la foule déposer de l'argent dans le tronc. Beaucoup de gens riches y mettaient de grosses sommes. Une pauvre veuve s'avança et déposa deux piecettes. Jésus s'adressa à ses disciples : " Amen, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis dans le tronc plus que tout le monde. Car tous, ils ont pris sur leur superflu, mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a tout donné, tout ce qu'elle avait pour vivre. "
Gloire au Seigneur ! Alléluia !!!
Assaisonnements politiques/Histoire d'un changement de régime
N’oubliez pas ce peuple du Congo !
17 Mai 1997 – 17 Mai 2007. Dix ans que la République Démocratique du Congo a changé de régime politique. Le peuple, aux abois, a vu venir un libérateur fort désiré, et d’ailleurs justement nommé Laurent-Désiré Kabila, en finir avec un autre, Joseph-Désiré Mobutu. Ce dernier aussi en son temps avait libéré le pays de sécessions, rébellions et mutineries ; avant de sombrer dans la mal gouvernance, la gabegie, l’inconscience, l’absence de culture politique, démocratique, et du respect des droits humains. L’Histoire se répète. Près d'un demi-siècle après la publication aux éditions du Seuil, en 1962, par René Dumont de ‘L’Afrique noire est mal partie’, à la suite des indépendances nationales arrachées aux colonisateurs en ‘60, force est de constater que la prédiction du Français était fort juste. Pire, le Congo, comme une large portion de cette Afrique là, n’est allé nulle part ; il n’a point avancé, mais plutôt reculé. L’Afrique reste au parking. A l’image de son point névralgique défini par un autre écrivain jadis bien inspiré, le Martiniquais Frantz Fanon : « L’Afrique a la forme d’un revolver dont la gâchette se trouve au Zaïre. » Peuples du monde, n’oubliez donc pas les Congolais aussi meurtris, et proches du Rwanda, du Tchad, de la Rca, du Soudan, tous piégés, brisés par des crises, des crimes comme le Darfour. Ne les oublions pas !
LA GLOIRE A VENIR Epître de Paul aux Romains 8 : 18 - 37
J'estime qu'il n'y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir qui sera révélée pour nous.
Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu.
Car la création a été soumise à la vanité - non de son gré, mais à cause de celui qui l'y a soumise -
Avec une espérance: cette même création sera libérée de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté glorieuse des enfants de Dieu.
Or, nous savons que, jusqu'à ce jour, la création toute entière soupire et souffre les douleurs de l'enfantement.
Bien plus: nous aussi, qui avons les prémices de l'esprit, nous aussi nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l'adoption, la rédemption de notre corps.
Car c'est en espérance que nous avons été sauvés. Or, l'espérance qu'on voit n'est plus espérance: ce qu'on voit, peut-on l'espérer encore ?
Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, nous l'attendons avec persévérance.
De même aussi l'Esprit vient au secours de notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu'il convient de demander dans nos prières. Mais l'Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables;
Et celui qui sonde les coeurs connaît quelle est l'intention de l'Esprit: c'est selon Dieu qu'il intercède en faveur des saints.
Nous savons, du reste, que toutes choses coopèrent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein.
Car ceux qu'il a connus d'avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l'image de son Fils, afin qu'il soit le premier-né d'un grand nombre de frères.
Et ceux qu'il a prédestinés, il les a aussi appelés; et ceux qu'il a appelés, il les a aussi justifiés, et ceux qu'il a justifiés, il les a aussi glorifiés.
Que dirions-nous donc à ce sujet ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ?
Lui qui n'a pas épargné son propre Fils, mais qui l'a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi tout avec lui, par grâce ?
Qui accusera les élus de Dieu ? Dieu est celui qui justifie!
Qui les condamnera ? Le Christ-Jésus est celui qui est mort; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous!
Qui nous séparera de l'amour de Chrits ? La tribulation, ou l'angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou le dénuement, ou le péril, ou l'épée ?
Selon qu'il est écrit:
++A cause toi, l'on nous met à mort tout le jour, On nous considère comme des brebis qu'on égorge++.
Mais dans toutes ces choses, nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés.
Car je suis persuadé que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les dominations, ni le présent, ni l'avenir,
Ni les puissances, ni les êtres d'en-haut, ni ceux d'en-bas, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu en Christ-Jésus notre Seigneur.
http://chez-firmin.over-blog.com/article-10442190-6.html
- Une histoire mondiale de la diaspora africaine
Patrick Manning, spécialiste de l’histoire de l’Afrique, est un des pionniers de l’histoire mondiale et de l’histoire globale. Professeur d’histoire mondiale à l’université de Pittsburgh et directeur de son Centre d’histoire mondiale (créé sous son impulsion en 1994), auteur du manuel d’histoire mondiale Navigating World History (2003), il est président du réseau international d’histoire mondiale (World History Network). Avec cet ouvrage de synthèse, il aborde ce que depuis les années 1950 on a appelé les Black Studies. Ce courant s’est développé aux États-Unis à partir des années 1960-1970, en lien avec le mouvement pour les droits civiques ; le premier département de Black Studies a été créé en 1968 à San Francisco, sous l’égide du sociologue Nathan Hare. Les « Black Studies » (ou « Afro-American Studies ») entendent étudier l’histoire et la culture des Noirs dans le monde entier, et leurs interactions avec le reste de la société. L’approche de Manning s’inscrit dans l’héritage du concept d’« Atlantique noir » développé à partir de 1993 par le sociologue britannique Paul Gilroy 1. Cette expression désigne un lieu d’échanges et de liens transnationaux, à travers lequel se construisent et se transforment en permanence les cultures noires. L’idée de « diaspora africaine » apportée par Manning est reprise de Gilroy, qui avait pensé la diaspora comme espace de mobilité, de fluidité et d’hybridité, et non pas seulement comme une conscience communautaire et comme une mémoire de la terre des origines. Comme Gilroy, Manning veut critiquer l’historiographie dominante qui a ignoré ou méprisé le rôle de cet Atlantique noir. Il entend revaloriser cet espace et son rôle en tant que lieu de naissance de contre-cultures hybrides, qui participent à la construction de la modernité.
La notion de « diaspora africaine » illustre l’idée que des peuples africains ou d’origine africaine ont, à différentes périodes, de gré ou de force, migré vers d’autres continents (Europe, Amériques, Asie) et s’y sont établis. Cette notion sous-entend l’idée d’un lieu commun de départ, qui est l’Afrique. La notion de diaspora, classiquement employée pour désigner la diaspora juive ou la diaspora chinoise, a été employée pour qualifier les descendants d’Africains, avant Manning, par la société civile (associations, réseaux). Cette expression est aussi utilisée en France par des spécialistes d’histoire africaine, comme François Durpaire et Christine Chivallon. Toutefois, elle a pu susciter la polémique. Établir un parallèle avec la diaspora juive présuppose qu’il y a unité de la diaspora ; or il y a eu en fait plusieurs origines et plusieurs vagues. C’est peut-être dans le lien entre les mouvements africain et américain d’émancipation que le concept de « diaspora » trouve sa justification.
Une approche mondiale et globale
L’approche de Patrick Manning doit autant à l’histoire mondiale qu’à l’histoire globale, deux courants proches l’un de l’autre mais qui ne se superposent pas complètement. L’histoire mondiale renvoie surtout à une volonté totalisante, une ouverture à un cadre spatio-temporel très large, tandis que l’histoire globale renvoie plus spécifiquement à la mondialisation (« globalization » en anglais), c’est-à-dire à un phénomène d’interactions et d’interrelations accrues entre les différentes parties du monde. Si tous les chercheurs sont loin de s’accorder sur l’époque du début de la mondialisation, on entend toutefois souvent par ce mot un phénomène qui s’est accéléré depuis quelques décennies, sous l’effet de deux facteurs : les progrès technologiques dans le domaine des transports et des technologies de l’information et de la communication, et l’accélération de la libéralisation économique, étendue peu à peu au monde entier. La notion d’histoire globale sous-entend aussi qu’on s’intéresse non pas seulement aux acteurs étatiques, mais à tous les acteurs non étatiques, transnationaux, tels les experts, les fondations privées, les firmes transnationales, la société civile.
L’une des innovations de l’ouvrage de Manning, par rapport à celui de Gilroy, est d’aborder l’histoire des peuples africains à l’échelle mondiale : il ne s’intéresse pas seulement à l’aire atlantique mais au monde entier, Asie incluse (contrairement à Gilroy qui appréhendait seulement le cadre atlantique). Il s’agit pour lui d’étudier plusieurs régions et nations parallèlement, et sur le temps long : de 1400 à nos jours. Il présente l’évolution de l’histoire des Africains et des peuples de descendance africaine, vaste ensemble qui représente aujourd’hui 1/6e de l’humanité. En six chapitres denses, il brosse un tableau de l’évolution de ces peuples sur le temps long, en dégageant de grandes étapes, comme « la survie » (1600-1800), la conquête de « l’émancipation » (1800-1900), de la « citoyenneté » (1900-1960), et enfin de « l’égalité » (1960-2000). L’aire géographique traitée est elle aussi très vaste : elle s’étend non seulement au continent africain, mais aussi aux Amériques, à l’Europe et à l’Asie. Manning cherche à identifier des connexions qui ont amené les Africains à se forger un sentiment d’appartenance. L’approche globale lui permet de mettre en évidence des liens entre des phénomènes auparavant étudiés de manière séparée. Il montre par exemple comment, au milieu du XIXe siècle, l’esclavage est dénoncé de manière concomitante en Amérique du Nord, du Sud, en Afrique de l’Ouest, dans l’empire ottoman, et en Inde.
La « race », une notion controversée
Manning, bien que posant clairement que les « races » n’existent pas au sens biologique du terme, emploie cependant ce terme, car, il estime que le concept de « races » existe, lui, du simple fait qu’il est utilisé par des sociétés humaines. La race n’a pas de fondement comme catégorie biologique, mais, pour Manning, elle a une pertinence en tant que catégorie sociale construite. L’auteur pose alors une question importante : des « réparations » devraient-elles être accordées aux descendants des esclaves et des colonisés pour l’injustice passée subie par leurs ancêtres ? C’est une question difficile à trancher : qui paierait combien et à qui ? Manning rappelle cependant que de tels versements ont parfois eu lieu dans l’autre sens : Haïti a payé à la France 25 millions de francs-or, des décennies après son indépendance, pour indemniser les planteurs français. Il fait également valoir qu’à la suite de la Shoah la RFA et la RDA ont versé des réparations financières à l’État d’Israël.
Manning s’intéresse de près aux luttes et aux mouvements sociaux. Son travail nourrit la réflexion entamée en France par l’ouvrage de Didier et Éric Fassin en 2006 avec De la question sociale à la question raciale. Il montre que les deux questions sont liées et souligne la permanence et l’importance de la « question sociale ». Ses réflexions s’inscrivent aussi en écho aux travaux récents de Pap Ndiaye sur la « condition noire » 2. Après avoir étudié la lutte des Noirs pour l’émancipation au XIXe siècle, il aborde celle pour la citoyenneté de 1900 à 1960, et celle pour l’égalité de 1960 à nos jours. Il souligne le rôle moteur joué, dans ces luttes, par les différents partis communistes et par le mouvement communiste international à partir de 1920 : ils ont stimulé et organisé la lutte sociale des Noirs pour la reconnaissance de leurs droits politiques, économiques et sociaux. Il souligne le rôle de militants communistes noirs, et met en évidence le rôle du syndicalisme, surtout à partir des années 1930 (pendant la Grande Dépression mondiale). Les grandes réunions panafricaines, comme la Conférence panafricaine de Manchester en 1945, ont permis d’internationaliser la mobilisation. Cette vision globale permet à Manning de faire un parallèle entre le mouvement pour les droits civiques aux États-Unis dans les années 1950-1960 et le grand mouvement, concomitant, de décolonisation de l’Afrique. Dans son panorama de l’histoire sociale de la diaspora africaine, l’auteur identifie des temps forts, des moments de progrès et de changement, comme les années 1960, et des moments de reflux, de retour en arrière, comme les années 1980 sous l’effet notamment des gouvernements conservateurs alors en place aux États-Unis et au Royaume-Uni. Il identifie aussi un nouveau pas en avant dans les années 1990 avec l’élimination de l’apartheid en Afrique du sud, et avec la Constitution adoptée par ce pays en 1996, modèle théorique de démocratie et de garantie d’égalité sociale. Observant que l’accession des Noirs à la citoyenneté dans les années 1960 (décolonisations en Afrique et mouvement des droits civiques aux États-Unis) n’a pas coïncidé avec leur accession à l’égalité en pratique par rapport aux Blancs, il souligne l’émergence de nouvelles luttes en vue de la conquête d’une véritable égalité entre Noirs et Blancs. En effet, ainsi qu’il l’illustre par des données quantitatives précises (statistiques sur le taux d’éducation, le niveau social, et l’infection par le sida, des Noirs et des Blancs), de fortes inégalités économiques et sociales persistent aujourd’hui entre Noirs et Blancs, malgré l’égalité théorique en droit. Le grand enjeu actuel est donc désormais, selon Manning, davantage une question sociale qu’une question raciale.
Une vision essentialiste ?
Manning estime qu’au-delà de la diversité des cultures des peuples noirs, il existe une cohérence et un sens à la production culturelle de la « diaspora » africaine. Cela le conduit à étudier l’unité et la diversité des productions et expressions culturelles des Noirs au fil du temps. Tout au long de l’ouvrage, il s’attache à montrer les avancées culturelles permises par les communautés noires. Se créant eux-mêmes en tant que groupe, les Noirs ont selon lui créé une véritable identité transnationale, reposant sur une grande vivacité de création culturelle, particulièrement depuis la fin du XXe siècle dans le domaine des « visual arts ». Cette vision comporte toutefois un risque d’essentialisme. Comme le faisait en son temps Aimé Césaire avec le concept de « négritude », Manning semble suggérer qu’il y aurait certains traits caractéristiques spécifiques aux « Noirs » : une grande créativité, des qualités artistiques, technologiques, le sens de la collectivité, de la « communauté », et la résistance et la combativité contre l’oppression. Ces caractéristiques ne sont-elles pas en réalité attribuables à tous les groupes humains ? Dans sa conclusion, Manning aborde le dilemme entre universalité et diversité culturelle. L’accession des Noirs à une véritable égalité par rapport aux Blancs entraînerait-elle la perte de la diversité culturelle, par une « normalisation » de la « culture noire », qui s’alignerait sur les standards « blancs » ? Non, répond-il, car la communauté noire ne cesse de cultiver et de développer son identité sociale et culturelle. Rédigé de manière très claire, cet ouvrage fait une synthèse de nombreux travaux récents. Chaque fin de chapitre est agrémentée d’une riche bibliographie commentée. Ses thèses sont toujours justifiées et illustrées par des exemples précis et concrets. Il brasse une large quantité d’informations, et réussit la prouesse de les présenter de façon à ne pas noyer le lecteur sous la masse, les agençant au contraire très intelligemment de manière à créer du sens par des rapprochements pertinents, entre des phénomènes survenus dans des aires géographiques très différentes. Surtout, il pose des questionnements originaux et stimulants. Ce livre contribue grandement à populariser les apports des Black Studies, de l’histoire transnationale, de l’histoire mondiale, et des cultural studies. par Chloé Maurel 10-11-2010
- Développement de l'Afrique: Jean Ping souligne l'importance de la diaspora
17/01/2011
Il a rappelé que la diaspora était la sixième région du continent
Le président de la Commission de l'Union Africaine (UA), Jean Ping, a réaffirmé l'importance de la diaspora africaine assurant que l'identité africaine portée par les communautés africaines à l'étranger avait donné une nouvelle dimension à l'Afrique, tant du point de vue géographique, que moral et spirituel. M. Ping, qui s'exprimait à l'ouverture, samedi, à Tripoli, de la première conférence des migrants africains en Europe, a ajouté que ces dimensions précitées avaient donné à l'Afrique une plus grande force vers son unité, tout en conférant une portée universelle à l'identité africaine.
Il a rappelé que l'Acte constitutif de l'UA visait l'intégration entre les pays du continent africain et que parmi ces instruments d'intégration il y avait les communautés et organisations de la société civile, ce qui, selon lui, dénote de l'importance de la participation de tous segments de la société africaine dans la promotion du développement en Afrique.
M. Jean Ping a également affirmé que la décision d'intégrer la diaspora africaine comme 6ème région du continent confirmait la volonté de la communauté africaine d'impliquer tous les Africains dans le développement de l'Afrique.
Il a signalé que la Commission avait commencé à promouvoir les mécanismes susceptibles de promouvoir davantage le rôle de la diaspora à travers la facilitation des instruments de représentation effective des jeunes Africains dans les institutions et structure de l'UA.
Le président de la Commission africaine a déploré les drames causé par l'émigration clandestine et l'image catastrophique que reflètent les beat-people errant sur les mers à la recherche d'un destin meilleur, affirmant que le règlement de ce dossier passait par le développement de l'Afrique.
Il a, à ce propos, souligné l'échec des solutions sécuritaire adoptées pour luter contre l'émigration clandestine , soulignant que la solution doit passer par les efforts destinés au développement du continent africain.
http://www.grioo.com/ar,developpement_de_l_afrique_jean_ping_souligne_l_importance_de_la_diaspora,20422.html
- Manifestation des Forces patriotiques de la diaspora mauritanienne en France
Les 27, 28 et 29 novembre 2010 à Paris
vendredi 19 novembre 2010
Nous, Forces patriotiques de la diaspora mauritanienne en France appelons tous nos compatriotes et tous les amis de la Mauritanie à se joindre aux manifestations que nous organisons à l’occasion du cinquantenaire de notre pays, les 27, 28 et 29 novembre 2010 à Paris. Un cinquantenaire souillé à jamais par les comportements criminel et raciste du système ethnofasciste contre les Noirs mauritaniens.
Dans la nuit du 27 au 28 novembre 1990, la Mauritanie a pendu 28 de ses fils pour magnifier le 30° anniversaire de son accession à l’indépendance. 28 maris, pères, frères, cousins, amis sacrifiés sur l’autel d’un chauvinisme haineux et au nom de la pureté raciale arabe en Mauritanie.
Quand à l’occasion de ce cinquantenaire de l’indépendance le Gouvernement raciste qui dirige notre pays célébrera avec fastes "la dignité retrouvée", les populations noires mauritaniennes Wolof, Soninko, FulBes et Bammana et les plus justes de leurs compatriotes arabes communieront avec toutes les victimes du racisme.
Le samedi 27 novembre 2010 à partir de 14 heures une Conférence publique suivie de témoignages de rescapés d’Inal et de Jreidah, au Foyer International de la CIMADE à Massy (80 Rue 8 Mai 1945, 91300 Massy)
Le dimanche 28 novembre 2010 à partir de 14 heures, une marche de la Place Trocadéro à l’Ambassade de Mauritanie Paris 16° Arrondissement. Et le lundi 29 novembre 2010 à partir de 15h30 une conférence de presse au CAPE (74 Rue Taitbout 75009 Paris) sur la restitutions des différentes manifestations organisées à travers le monde pour dénoncer l’impunité des crimes de génocide en Mauritanie.
Pour nous, le 28 novembre a scellé à jamais notre jour de souffrance immense, jour de larmes et du sang des nôtres versés, et en aucune manière de dignité retrouvée, de liberté et d’Indépendance. Le 28 novembre représentera désormais pour les Noirs mauritaniens un Jour de DEUIL.
Les Forces patriotiques :
Demandent Aux plus Justes des mauritaniens de refuser de participer à toute manifestation de réjouissance et d’entrer en communion avec les martyrs du racisme, Réitérent notre exigence de l’État mauritanien l’arrestation et le jugement de tous ceux qui ont pris part à la pendaison des 28 d’Inal, aux meurtres racistes commis de 1986 à 1991, Exigent la restitution des dépouilles des nôtres pour que nos familles éplorées puissent procéder à leur enterrement décent , Renouvellent leur serment d’user tous les moyens pour mettre fin au racisme et à l’esclavage dont sont victimes les Noirs en Mauritanie.
Non aux crimes racistes, non au Génocide des Noirs en Mauritanie, non à l’impunité en Mauritanie.
Liste non exhaustive des Signataires : AFMAF, AHME, CAMME, CSDM, GMR, ID, OCVIDH, OTMF, APP, DEKKALEM, FLAM, IRA-France, PLEJ)
http://www.afrik.com/article21302.html