Bédié conteste le décompte Charlie ( 04/11/2010 07:39 ) À Paris / France

Quand des élections libres et transparentes sont organisées, le peuple choisit toujours de tourner la page des régimes incompétents et corrompus,au pouvoir depuis les indépendances. On comprend mieux pourquoi, les Biya, Bongo, Sassou, Kabila et Eyadéma ont si peur du réveil démocratique de leurs peuples respectifs et n'organisent jamais de consultations libres et transparentes dignes de cela.

Présidentielles ivoiriennes Kaika ( 04/11/2010 08:57 ) À Genappe / Belgium

Que demande le peuple? Rien de bien excessif.

1. que les élections se fassent dans la plus grande transparence. 2. que le résultat qui doit être rapidement publié soit accepté par tous de manière pacifique. 3. que le vainqueur du scrutin travaille dans l'intérêt de TOUS les ivoiriens. 4. que le vainqueur et les vaincus cessent de considérer que leur seule légitimité qui leur permet d'exister politiquement et médiatiquement est celle de l'extérieur.

Est-ce trop demander aux candidats président de la République?

04/11/2010 13:20 ) À / France

Résultats de la présidentielle : Qui a dit que les sondages mentaient ?

Les différentes intentions de vote des Ivoiriens demandées par l’institut français de sondage, TNS-Sofres ont prévu tout ce qui arrive. Premièrement, que, dans tous les cas de figure, il y aurait un second tour à l’élection présidentielle du 31 octobre. Deuxièmement, que ce second tour opposerait soit Bédié à Gbagbo, soit Ouattara à Gbagbo. Une constante cependant : Gbagbo sera au second tour et arrive en tête avec plus de 40% des voix. Selon Sofres, les Ivoiriens voient en Laurent Gbagbo, le chef de l’Etat qu’il leur faut pour les cinq prochaines années puisque, quel que soit le candidat qu’il croise, il le bat proprement. Ainsi Bédié sera battu avec 54% des voix et Ouattara avec plus de 60%. Sur l’arrivée de Ouattara au second tour, les sondages ont dit qu’il dispose de réserve qui pourrait l’aider à faire le bond. Au final, on constate que le leader du RDR a puisé au plus profond de sa réserve pour battre le président du PDCI. Ouattara a donc utilisé toutes ses cartouches. Autre projection faite par les sondages, c’est la tenue qu’auraient Gbagbo et Bédié dans le pays akan. Sofres a dit exactement que les deux leaders partageront équitablement les voix des Akan. Au terme du premier tour de cette élection, Bédié a fait une razzia dans le pays baoulé quand Gbagbo prenait la bastille agni avec Abengourou, Aboisso, Adiaké, Ayamé, Tiapoum, etc. On pourrait même ajouter sur cette liste leurs cousins abouré, nzima, appoloniens et avikam. On attend maintenant que Sofres fasse un autre sondage pour nous dire si ce qu’il a montré avant le premier tour tient toujours. Car, on a vu que Ouattara et Bédié se sont largement inspirés des résultats des publications de Sofres pour bâtir leur politique de communication. Même si ça n’a pas eu l’effet escompté, on a senti tout de même les efforts qu’ils ont faits pour passer pour jeunes, mais aussi pour cacher leurs faiblesses. C’est dire combien le second tour qui s’annonce sera palpitant et intéressant pour tous. Gbagbo, qui a encore beaucoup à dire et beaucoup de réserves, sera plus à l’aise, ainsi que le disent les différents sondages. Pourvu seulement que La Majorité présidentielle se remette au travail, passe la vitesse supérieure et se décide, enfin, à sortir le grand jeu.

Abdoulaye Villard Sanogo

http://www.notrevoie.com/a_la_une.asp?id=36966



( 04/11/2010 13:24 ) À / France

En Côte d’Ivoire, la commission électorale a achevé mercredi soir, le 3 novembre 2010, la publication des résultats de la présidentielle historique de dimanche. Les Ivoiriens, n’ont pas dispersé leurs voix. Un second tour se dessine entre le président sortant Laurent Gbagbo et l'ex-Premier ministre Alassane Ouattara, l'ancien chef de l'Etat Henri Konan Bédié est éliminé. Principaux enseignements de ce scrutin.

Le premier constat de ce premier tour de l’élection présidentielle est qu’avec six points d’écart, Laurent Gbagbo dispose finalement d’une avance très relativement confortable sur Alassane Ouattara.

Le seconde est que les deux finalistes et Henri Konan Bédié, sont les seuls candidats à disposer d’une assise nationale. Mais en Côte d'Ivoire la logique des « zones bastions » demeure. Laurent Gbagbo a fait le plein des voix dans le sud, le centre ouest et l’ouest du pays. Alassane Ouattara a été plébiscité au nord. Alors qu’Henri Konan Bédié reste l’homme fort du centre du pays.

La troisième observation est que les Ivoiriens n’ont pas dispersé leurs voix et les trois ténors dont les résultats cumulés dépassent les 95%, n’ont finalement laissé que des miettes aux 11 autres. Si avec plus de 2,5% Albert Toikeusse Mabri, le candidat de l’UDPCI sort du lot, il faut remarquer qu’aucun des 10 autres petits candidats ne dépassent la barre de 0,5%.

quatrième constat est que cette élection réserve des surprises, par exemple, le bon score de Laurent Gbagbo à Abobo. Certes, son épouse Simone est députée du lieu, mais cette immense commune d’Abidjan est considérée comme un fief solide du RDR (Rassemblement des républicains). La cinquième observation est qu’Henri Konan a manifestement perdu une bonne partie du vote urbain.

En ce qui concerne la presse ivoirienne, Soir Info relève que « Bédié est tombé ! » et parle d’un duel à mort entre Gbagbo et Ado : « Gbagbo-Ado, un duel de titans ». Le Nouveau Réveil, proche de PDCI (Parti démocratique de Côte d'Ivoire), fait sa une sur Bédié, conteste les résultats et lance : « Ils lui ont volé la victoire… Pas de recomptage, pas de deuxième tour ». Et pour finir, Le Temps, proche du candidat Gbagbo, titre sobrement : « Gbagbo et Ouattara au second tour ».

Par RFI



Leçon d’une présidentielle attendue : Alassane Ouattara, le vote tribal *

( 04/11/2010 13:35 ) À / France

La plus grosse leçon à tirer de l’élection présidentielle du 31 octobre est, sans nul doute, que le candidat du RDR est un homme qu’il faut sortir du jeu politique ivoirien pour son tribalisme et son régionalisme outrecuidants.

Une fois n’est pas coutume. Nous avons décidé, cette fois, de tirer la sonnette d’alarme sur un sujet qui est en train de s’imposer à nous comme une vérité. Nous espérons seulement que nous n’arriverons pas à blesser la sensibilité de nos amis du CNP. L’élection présidentielle tant attendue est terminée, du moins dans sa phase première. Le monde entier (et surtout les connaisseurs de notre environnement politique) aura remarqué que des trois hommes politiques que nous appelons abusivement les trois grands, un seul se détache véritablement comme homme d’Etat capable de faire l’unanimité autour de sa personne. C’est le candidat de La Majorité présidentielle, le président sortant Laurent Gbagbo. Ce n’est pas à tort qu’il aime à répéter aux Ivoiriens : «Vous me connaissez, je vous connais». Il est le seul à avoir raflé des communes et des régions entières en dehors de sa sphère natale. Citons-en quelques-unes : Sud-Comoé (capitale Aboisso) ; Zanzan (capitale Bondoukou) ; Agnéby (capitale Agboville) ; Lagunes (capitale Abidjan) ; Moyen- Cavally (capitale Guiglo) ; N’Zi-Comoé (capitale Bongouanou) ; Moyen- Comoé (capitale Abengourou) ; Sud- Bandama (capitale Divo) ; Bas-Sassandra (capitale San Pedro) ; Haut- Sassandra (capitale Daloa) et Marahoué (capitale Bouaflé). Soit 11 régions sur les 19 que compte actuellement la Côte d’Ivoire.

Ce qui est tout à fait le contraire chez ses concurrents directs, notamment Alassane Ouattara dont les scores enregistrés font froid au dos à cause de leur encrage exagérément tribal. Alassane Ouattara n’a gagné que les régions du grand nord. Et c’est tout. Dans le sud, les points qu’il a glanés ici et là proviennent des zones où il y a une forte concentration des populations du nord. Sans plus. Quand, dans une zone du sud donnée, les populations venues du nord sont en infériorité numérique, la moyenne de Ouattara s’en ressent tout de suite. Et ce n’est pas pour le dénigrer ou jouer sur la fibre ethnique. Ceux qui le penseront pourront toujours, s’ils le veulent, aller regarder les résultats qu’il a obtenus au sud bureau de vote par bureau de vote et ils découvriront la laideur de sa politique. A Gagnoa, dans le centre-ouest du pays, il a presque raflé toutes les voies (environ 3000) du quartier «Dioulabougou». Un quartier peuplé essentiellement de ressortissants du nord. Il a été battu parce que les voix des villages environnants ont fait la différence. A Jacqueville, chez la secrétaire générale du RDR, la première collaboratrice de Ouattara, le candidat du RDR n’a obtenu que 1265 voix là où Laurent Gbagbo a recueilli 10 828 voix. La raison ? Il n’y a pas assez de ressortissants du nord là-bas. Dans la commune de Songon, sur la route de Dabou, Ouattara n’a eu que 2621 voix au contraire du candidat LMP qui rafle 13164 voix. Vous verrez, dans le même temps, que le leader du RDR gagne haut la main les communes de Treichville, Abobo et Adjamé dans la région des Lagunes parce que ces trois localités rassemblent une forte communauté des populations venues du nord et de la sous-région ouest-africaine.

Ainsi que l’indique très clairement la carte que nous avons prise sur abidjan.net et que vous avez sous les yeux, Ouattara n’existe que dans le nord du pays où il a imposé une omerta sur la population. Ses partisans et ses chefs rebelles sont fortement soupçonnés d’avoir obligé certains électeurs à voter pour l’homme pour qui ils ont pris les armes. Ils sont soupçonnés aussi d’avoir voté et signé à la place de certains absents qu’ils avaient réussi, par la force et l’intimidation, à faire inscrire sur la liste électorale alors qu’ils n’en avaient pas droit. Depuis qu’il est entré en politique dans ce pays nôtre, ses habitudes n’ont pas changé. Il surfe sur la religion et la région pour faire de nos parents ses obligés. Cette manière de faire et de voir la politique doit changer radicalement à notre avis. Pour que ça ne devienne pas une habitude, une coutume pour les jeunes qui observent tout à la recherche d’un modèle de vie.

Si le RDR veut remporter un jour une présidentielle dans ce pays, il lui faudra se débarrasser de son champion actuel qui traîne des casseroles si bruyantes que son image ne passe pas au sein de la population, à part celle dont il se sent très proche. Pour nombre de nos compatriotes, il est le père de la violence et des coups d’Etat dans ce pays. Rejetant avec la dernière énergie la violence comme mode de fonctionnement, il est tout à fait légitime que cette population rejette celui dont le nom rime avec déstabilisation du pays, guerre civile, coups d’Etat et tribalisme.

Abdoulaye Villard Sanogo

http://news.abidjan.net/h/379282.html



Paulin ( 05/11/2010 00:24 ) À Antwerp / Belgium

Bravo aux ivoiriens d'avoir montré au monde entier combine les africains, eux-mêmes, sont à même de résoudre leur problème.

Qand on pense que ce pays, de Marcoussis à pretoria jusqu'aux nations unies, a failli être mis sous tutelle. Quand on se rappelle que son président, GBAGBO Laurent était traité de tous les noms.

GBAGBO a eu la justesse de composer directement avec le chef rebelle SORO pour que l'on arrive aujourd'hui au terme de ce processus.

Oui, je tire mon chapeau à GBAGBO. Personne ne donnait cher à ce processus électoral.

Les élections ivoiriennes ne souffrent d'aucune contestation possible.

BEDIE n'a qu'à s'en prendre à lui-même et vivement qu'il aille en retraite. Quant à Dramane OUATTARA, je suis très mal à l'aise à l'idée qu'il puisse diriger ce pays.

Voici quelqu'un qui n'a bénéficié" que d'un vote ethnique. Quelqu'un issu de l'immigration qui a une femme blanche. Ce monsieur, du temps où il fut premier ministre, prit pour chef de cabinet, un guinéen. Je ne suis certes pas ivoirien mais, rien qu'avec ce tableau, je ne vois pas et je ne souhaite pas que les ivoiriens puissent confier la destinée de leur pays à un type pareil, ceci, indépendamment de ses compétences.

GBAGBO, dans les circonstances actuelles représente à mes yeux celui autour duquel l'avenir de la CI peut être construit. Ceci avant que, 5 ans après, les SORO et autres Konan BANNY puissent proposer une autre alternative.

Quant à WODIE, le prof que j'ai eu l'honneur de rencontrer à l'occasion d'un colloque universitaire, il aurait mieux intérêt à retrouver sa science que de patauger dans un marigot, la polique, qui ne lui réussit guère.

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