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jeudi 8 mars 6666

_____L'afrique est un terrain de guerre. Entre l'Est et l'Ouest, entre le marxisme et le libéralisme, elle se perd. L'Afrique ne retrouve plus le destin que lui avaient promis les «pères de son indépendance» et La démocratie est un outil, non une valeur.»

Depuis quelques années, l'Afrique est devenue le périmètre clos des rivalités des grandes puissances. Entre l'Est et l'Ouest, entre le marxisme et le libéralisme, elle se perd. Elle hésite.

L'Afrique ne retrouve plus le destin que lui avaient promis les « pères de son indépendance » et donc fatalement elle se trouve secouée de convulsion. Prise au piège d'ambitions planétaires qui lui sont étrangères, l’Afrique veut désormais prendre date avec l’Histoire, son histoire, pour retrouver ce chemin qui lui fait tellement défaut depuis des décennies.

Cette soif de changement a engendré une course au gigantisme, un chemin de questionnement brûlant quelquefois les étapes essentielles de la consécration. « La démocratie est un outil, non une valeur. » Il y a quelques années j'ai publié un ouvrage du même nom ou j'exposais ma conception de la démocratie où chaque nation civilisée devait inéluctablement conjuguer son destin avec des institutions dignes et démocratiques, dans lesquelles des millions d’atomes de souveraineté conféreraient autorités et légitimités pour agir en son nom. Quelques années plus tard mon constat d'amertume reste intact.

Rien n'a changé, les choses ont du moins empiré de manière substantielle et comme tout ce qui est excessif est insignifiant, je me dois d'avouer que certains Etats ont fait de l'accession à la démocratie leur leitmotiv. Mais globalement l'Afrique a manqué un rendez-vous décisif. Je ne parle pas du rendez-vous imposé par le général de Gaulle, mais du grand rendez-vous universel des Etats modernes qui font de la démocratie la seule expression légitime des peuples libres. En Afrique, le désir de la démocratie dans les années 90 a donné des possibilités insoupçonnées et des travers monstrueux. Des millions de morts et le bruit des bottes des guerres civiles étaient le prix à payer que le continent africain a dû s'acquitter.

L'idée d'accéder à la démocratie était un rêve fou, presque un cadeau empoisonné dont l'Afrique ne mesure pas à cet instant la portée et semble même minimiser les risques et les revers que masque ce contrat politique. Les conséquences ont été à la hauteur de l'enjeu. La démocratie est devenue un bien qui a fait du mal en Afrique, parce que la posologie n’a pas été proportionnellement respectée ; en plus, cette démocratie n’a engendré ni système économique cohérent ni système politique stable pour de simples raisons…

qu’elle n’est pas un simple caprice politique mais sûrement un acte dénué d'angélisme :« On n'y va pas en se disant: “je tente l'aventure et si cela ne convient pas à mon humeur, je retourne dans la chefferie natale » non, c'est un engagement important, c'est une décision qui peut être douloureuse, qui nécessite une préparation constante et une détermination sans faille car c'est une orientation nouvelle et un mode de vie nouveau que tout un peuple adopte conjointement avec sa classe dirigeante. Mais peu importe, l'Afrique s'est pris a rêver de tous les possibles: La promesse d'un bonheur. Une liberté totale et immédiate, sans contrôle ni concession. Elle a oublié que c'était loin d’être une promesse mais plutôt un enchaînement d'événements dont on ne maîtrise pas toujours l'issue. C’est aussi un défi, une responsabilité écrasante pour des peuples qui n’ont pas été préparés à prendre les rênes des Etats modernes.

De la dissidence à la démocratie, il n y a qu'un pas, mais faut-il déjà avoir l'audace de le franchir. Le saut vers cette inconnue était périlleux pour L'Afrique et elle le savait ; car prendre le risque d'accueillir l'appareil démocratique dans sa structure politique nécessite de recevoir au moins le mode d'emploi après le S.A.V (service après vente) ou passer préalablement un examen probatoire pour avancer son pion sur ce jeu pervers d'échec politique. A ce moment précis, l'important n'est pas « comment vous menez le jeu, mais jusqu'où le jeu peut vous mener ».

La démocratie: cette dame audacieuse et malléable à merci a su séduire le monde par ses promesses fantaisistes et la grande Liberté qu'elle procure aux nations et aux peuples de l’occident. Toutefois, j'ai aussi appris qu'en politique, on ne fait pas du copier-coller avec son histoire et ses orientations politiques sans prendre en considération les traditions profondes des nations de manière individuelle. D’ailleurs l’histoire européenne ne nous dit-elle pas à travers combien de luttes tribales, nationales, religieuses, sont-ils passés avant d’atteindre leur état actuel de paix ? On ne saurait mésestimer l'importance des héritages historiques pour les sociétés humaines en ce qu'ils relèvent et parfois donnent une explication des comportements et pratiques, tout en constituant des plate-formes de réflexion sur le temps présent comme sur le futur.

La démocratie aussi belle soit-elle ne peut pas brutalement déraciner tout un continent juste pour se conformer aux exigences occidentales,« Elle n'est pas non plus un modèle que l'on peut reproduire à l'identique au mépris des contestes socioculturels, elle est encore moins un produit que l'on peut exporter clefs en mains. » ajoute avec élégance l'ancien secrétaire des Nations Unies, le professeur Boutros Ghali. Donc il aura fallu deux siècles pour que la démocratie s'enracine en Europe, tout comme en Amérique latine, et l'on voudrait la parachuter en Afrique avec entrée en vigueur immédiate, ce n’est pas juste, l’Europe a manqué son cours initiatique avec l'Afrique, de peur d’être devancée par les Etats-Unis dans ce processus, elle a forcé la mise en place de la démocratie, avec les préalables contraingnates formulés lors du 16è sommet franco-africain de la Baule en 1990 où le président français prévient sèchement : « Ne bénéficieront de l’aide de la France que les Etats qui accepteront le principe de la démocratie au sein de leurs institutions » cette recommandation n'est louable qu'à condition de donner les moyens nécessaires à ses Etats, elle est perverse lorsqu'elle devient un bâton et un instrument à chantage contre les anciennes colonies.

Le rêve fou de la démocratie et l'ambition démesurée de l'occident d'imposer vaille que vaille la démocratie dans cette partie du monde où la chefferie coutumière fut pendant longtemps son mode de gestion du pouvoir devait un jour voir ses limites. Cette situation imposante devait irrémédiablement un jour, provoquer des effervescences passionnantes et passionnelles. Et comme la passion est mauvaise conseillère, il aurait fallu faire preuve de beaucoup de recul et d'intelligence politique pour ne pas s'engouffrer dans cette impasse démocratique où les gagnants ne sont pas forcement ceux qu'on croit.

La question impertinente est de savoir : L'Afrique était-elle prête à assumer cette lourde institution, était-elle préparée à accepter ce changement brutale de gestion et cette nouvelle conception du pouvoir, voire ce néologisme ambigu? Il ne faut pas oublier que la démocratie ne se limite pas à la création et à la mise en place d'institutions, elle est un état d'esprit, la résultante d'une culture qui se transmet sur plusieurs générations. C'est comme un « idéal qui s'entretient et se transmet de génération en génération comme un flambeau » disait Jean Moulin. Il est clair aujourd'hui qu'il ne suffit pas de mettre des normes les unes au-dessus des autres pour satisfaire à l'exigence démocratique.

Un État fondé sur le droit n'est pas forcement un État de droit, pour qu'il le devienne il lui faut trois conditions essentielles à mon avis: d'abord la légitimité du pouvoir, ensuite allié le pouvoir à la responsabilité, enfin la transparence dans l'exercice. L'Etat de droit ne se fait pas du jour au lendemain, cela suppose une culture juridique ; et l'éducation est un préalable à l'instauration d'un État de droit. La démocratie a trouvé en Afrique le néo tribalisme le plus violent, il faut qu'elle se débarrasse de ses vieux démons. Pour qu'elle s'installe dignement et durablement il faut qu'on apprenne à respecter la diversité culturelle et s'opposer à ce que les particularités ethniques, culturelles ou religieuses constituent un critère d'accession au pouvoir.

La démocratie en Afrique a fait oublier l'essentiel: Le respect des différences et la préservation du vivre-ensemble. L'appât du gain facile et le vertige du pouvoir ont déstructuré les valeurs fondamentales, celles de la morale et de l'éthique, parce que, quoi qu'elle fasse elle avait une présomption de culpabilité violente.

Cette déconstruction a fait perdre au peuple d'Afrique sa force redoutable et sa légendaire envie de vivre et de se battre pour gagner sa LIBERTE. Elle considère à juste titre que son envol sera aussi vertigineux de sa chute et qu'elle prend un pari ambitieux avec son Avenir. De toutes les façons, peu importe comment on y arrive, mais il faut arriver à stabiliser le pouvoir politique en Afrique et cela doit se faire nécessairement dans un contexte de démocratie apaisée et concertée. Au risque de choquer certains, il y est parfois des coups d'Etat nécessaires et salutaires pour accélérer le processus démocratique.

Certains Etats en ont usé et abusé. La règle en démocratie est d'allier le pouvoir à la responsabilité, c'est une règle et non une exception, jusqu'alors la démocratie était un concept en Afrique, elle devient aujourd'hui une politique, bientôt elle deviendra le principe cardinale. Elle s'intègre lentement mais sûrement dans notre logiciel de fonctionnement politique, ne la brutalisons pas, ne l'accablons pas, accompagnons-la, encourageons-la, mais n'en faisons pas un préalable verrouillé et sans condition. L’Afrique est le berceau de l’humanité, elle est aussi “l’avenir du monde”, le chêne et l’olivier symbolisent sa force et sa fierté, ces arbres ont des racines profondes comme l’est ce continent aux perspectives prometteuses.

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____Shoah entre "noir" et "blanc" : noirs dans les camps nazis..Juifs , Roms ,Noirs , exterminations fatales. l' Afrique réelle devrait se reconnaitre dans ce tableau ........deportation / extermination d' Auswitch - Birkenau

shoah entre noir et blanc : noirs dans les camps nazis

shoah entre noir et blanc :

noirs dans les camps nazis

SHOAH ENTRE NOIR ET BLANC





Juifs , Roms ,Noirs , exterminations fatales

  • -la population Noire




cette population comprends :

  • - la masse confondue de tous les combattants noirs et maghrebins - sans oublier les g'is américains
  • - la population africaine civile vivant en Allemagne , communauté encore bien méconnue




les troupes noires coloniales furent massacrés sans pitié sur les champs de bataille :

  • - répulsion anti-noire " animaux inferieurs et d'une bestialité sexuelle inextinguible "selon la terminologie de l'ancienne propagande hitlérienne
  • - racisme anti noir de la periode d'occupation rhénane ( cf Le Naour " la Honte Noire ) amplifié par la propagande allemande basée sur:

sur les atrocités supposéees des troupes non blanches d'occupation

  • -surtout les viols - en fait fort peu nombreux en realité -après enquète des autorités françaises et anglaises ,
  • -les bordels de campagne qui horrifiaient les allemands alors qu'on comptait pourtant pas moins de 57 lupanars rhenans allemandsà la fin de cette guerre (14/18)

( Le Naour La Honte Noire )

  • - rejet des mariages mixtes ," souillure des blondes femmes blanches aryennes "
  • - rejet bien sûr des enfants ' mulatres ' temoins de la batardisation de la race





  • - ideologie de Mein Kampft -Hitler- avant son arrivée au Pouvoir

tout ceci se retrouve dans la progression de l'histoire :





/Pouvoir effectif Hitlerien en 33 , date officielle des premiers camps - Dachau entre autres -





/ Lois deNuremberg ( 35) " noirs et juifs cousins de sang "





/ plan quadriennal de Goering ( 36) esquisse de deplacement et extermination basée

sur les quatre piliers de la domination nazie :

Industrie , Bureaucratie , Parti , Armée ..





/ Nuit de Cristal ( 38) premiers travaux pratiques judeocides ......





/avant d'arriver à la fameuse conference de Wannsee ( 42) presidée par Heydricht :





planification cette fois definitive de la solution finale





parallélement categorisations au fur et à mesure de leurs créations methodiques des differents camps

en bref :

/ camps d' euthanasie ( en Allemagne dont on retient Hadamar, Bartheim ,Bernburg Sonnenstein )

/camps de concentration -Allemagne /Autriche annexée- aussi ; Dachau Buchenwald Mautheusen , Neuengamme sachsenhausen ....

/camp d'extermination ( Pologne annexée ) dont

Belzec, Sobibor ,Treblinka ,Chelmno plus ou moins soigneusement rasés

  • -au moins entièrement pour Belzec -

par les Allemands sentant deja la fin proche





ce qui fait d' Auswitch - Birkenau ;camp mixte libéré par les troupes russes

le symbole de la massification de cette destruction humaine et de ses valeurs

On voit donc se dessinner une carte :

  • -les camps d' euthanasie etaient en Allemagne



  • -les camps de concentration etaient surtout en Allemagne /Autriche



  • -les camps d'extermination etaient surtout en Pologne annexée sans oublier le camp mixte français du Struthof ( Résistants ) , les camps belges
  • -le camp Francais du Struthof

vue du struthof

  • -à noter une petite partie vers l'ouest à travers les camps français ( Gurs ,Rivesaltes... ) car un moment le IIIème Reich pensa deplacer ces populations indesirables .... à Madagascar

projet vite abandonné car transport tlong , coûteux et difficile par mer et fort aléatoire ( guerre maritime )









les"nouveaux historiens allemands " ( dominique vidal ) Aly, Heim entre autres pensent qu'il ya eu une volonté déliberée et coordonnée de cette extermination pour laisser à la seule Allemagne les standards nouveaux d' une race renouvellée, purifiée et superieure , organisée rationnellement selon les besoins du pays d'où necessité de deplacer et d'exterminer tout ce qui entravait ces nouvelles normes

quand la demographie economique rejoint l'ideologie

ainsi que le souci de se débarasser d'une population toujours génante

le genocide Rom en est la parfaite illustration





Difficile de faire plus bref, difficile aussi de ne pas trahir- et de ne pas tronquer - la memoire dans un resumé aussi succinct - et donc forcément reducteur -dont on peut retenir :




  • - la singularité et la massification de l'extermination Juive et Rom
  • - et fait peu connu à cote des Russes et Slaves, de la Population Noire ( s Bilé ) considéréee comme

"sous hommes aux instincts bestiaux et aux pulsions sexuelles non controlables "

selon la propagande alors en vigueur dans le regime nazi ,

Suivant S Bilé ; on s'attache maintenant içi à la population Noire

Si on peut retrouver le sort des prisonniers de guerre noirs et maghrebins soit le plus souvent en camp de concentration , soit aussi - mais en moindre nombre - en camp d'extermination , il faut souligner le sort cruel que leur reservait les Hitleriens :

  • - executions sommaires sur les champs de bataille
  • - mort lente par privations , coups et violences dans les camps d'autant que ces troupes resistaient mal aux rigueurs du climat
  • - beaucoup moururent de faim, au delà de fusillades et pendaisons

Mais tout l'interet du travail de ce journaliste d'origine Ivoirienne est d'avoir decrit en chapitres consacrés à des personnalités noires cette autre deportation / extermination complétement passée sous silence , qui, en dehors des militaires des fores alliées ,concerne aussi la communauté civile afro/ germanique

communauté constituée en plusieurs vagues successives depuis le temps de la colonisation allemande :

  • - d'abord immigration forcée , travailleurs ,mais aussi artistes de cirque et divers chanteurs , acteurs, comediens etc
  • - ensuite immigration volontaire :

l'elite africaine envoya ses enfants etudier en Allemagne à coté des travailleurs immigrés d'où une colonie assez intellectuelle à Berlin

( 2000 personnes environ )

puis disseminée dans toute l' allemagne : 200.000 ?si on suit le the new west indian ou moins probablement 3000 selon d'autres estimations ?

Mais ce dernier chiffre semble en fait refléter la seule communauté Berlinoise

certains pensent - au vu de documents très fragmentaires - qu'environ 8% de cette population ( +- 200.000) noire tomba effectivement sous le coup des lois nazis et suivit le même sort que les autres populations juives et roms à cote de l'extermination russo slave

Estimation basse ou Estimation Haute ?

difficile de le dire avec précision , d'autant qu'on mélange souvent cette population afro germanique avec les combattants des troupes africaines

engagées , on l'a vu , au coté des Alliés contre les Forces de l' Axe ,- tout comme les g'is noirs americains Ces combattants sont assez bien repertoriés :

environ 80.000 seraient passés à un moment ou un autre par les camps nazis

soit un chiffre à peu près equivalent à celui des juifs français raflés et déportés

Il serait temps que les historiens- grace aux archives de guerre ouvertes -puissent donner des chiffre plus precis





et si aucun plan d'extermination spècifique aux Noirs n'a été prouvé à ce jour , nul doute que cette " population inferieure "- cousine de sang des juifs- ( mein Kampft ) etait bien vouée à l'extermination

et relève de la même inhumanité qui caractérise le génocide pratiqué par les Nazis .

S BILÉ dans de courts chapitres faciles à lire, nous raconte l'histoire de quelques uns de ces personnages tels Padmore le syndicaliste , Nassy le peintre , Blanchette la mystèrieuse inconnue , john William le chanteur de " si toi aussi tu m'abandonnes ," auteur du livre eponyme ,Elizé le premier noir antillais maire d'une commune de France , ce noir espagnol rescapé des brigades republicaines ( et des camps français ) qui survécut à Mautheusen grace à la solidarité des autres brigadistes espagnols etc etc

on laisse les lecteurs decouvrir quelques uns de ces survivants tout comme par exemple le sort de prisonnier - assez doux en regard à vrai dire - de leopold sedar Senghor en France : prisonnier de guerre, futur premier President du ' remuant Senegal ', poète universel

dont " Hosties Noires "donne un reflet :

Et nous voila pris dans les rets

livrés à la barbarie des civilisés

exterminés comme des phocophères " etc

  • -Sans oublier l'exclusion dont souffraient les Noirs en France avec impossibilite de deplacement entre les deux zones:

gaston Monerville -qui légiféra avec E Herriot dans les annéees 20/25 pour la fermeture des camps tropicaux de déportation avec double peine ( relègation ), Cayenne en particulier - s'employa à faire réablir l'egalité de passage

  • - sans oublier le racisme dont etaient victimes les gi's noirs américains au sein de leur propre armée , arrivant à un véritable apartheid entre unités noires et blanches .

racisme parfois partagé par certaines Autorités - Hôte ,- tel le gouvernement Australien - contrastant d'ailleurs souvent avec le bon accueil des populations locales





un des chapitres de les plus interessants de S.Bilé est celui consacré aux Hereros ( Namibie ) ) car il rappelle de façon claire cette extermination délibérée ,( 70% environ des 90.OOO hereros recensés ) leur deportation , les camps de travail, l'apartheid aussi des survivants de ce peuple de bergers etabli en Namibie dans les années 1600 , bien après les Damara ( 1300) ,sans oublier les premières experiences medicales raciales qu'ils subirent et la stérilisation forcée des femmes Hereros

pour ne pas diluer le sang " pur " des allemands copulatoires......





ce massacre planifié est le germe de l'extermination nazie avec Göring , fils du gouverneur de Namibie , et le Dr Fisher ,médecin eugeniste et racialiste qu'on retrouvera aussi dans les experimentations " médicales " lors du génocide hitlerien avec le sinistre assistant et éléve le Dr Mengelé

Von Trda les lois de Nuremberg et leurs suitesotha préce





ce chapitre est remarquablement clair et rappelle qu'au delà des Hilotes ( P Vidal-Naquet )





ce type d'extermination genocidaire et ethnocidaire fait partie du fonds de l'animalité humaine qu'on retrouve avec le Génocide Armenien , au Cambodge avec Pol Pot et plus proche dans le temps en Afrique: au Rwanda , sans doute au Darfour.....

Banalité du Mal ( Hannah Arendt )

au delà de ce necessaire rappel ,

le livre de S Bilé s'arrete brutalement sans epilogue.

Et c'est mieux Ainsi .....





Si la bibliographie concernant la deportation -/ extermination noire est pauvre -seuls quelques articles et peu encore de livres allemands ou autres ,

  • - c'est qu'il n'y a guère encore de données exploitables sur ce sujet , d'où necessité d'explorer toutes les Archives

Ce petit livre est cependant bien utile pour rappeler qu'a cote de l'extermination Juive et Rom , il ya eu aussi une extermination d'une autre population bien oubliée encore : :la population Africaine pendant cette periode noire de l'Histoire et de la Civilisation,

Alors en conclusion , génocide de la population noire en Europe ? crimes de guerre contre les combattants noirs ? crime contre l'humanité pour les populations civiles noires ?

Les victimes ne sont plus là pour temoigner

Le l ivre de Serge Bilè journaliste à RFO , est donc une introduction narrative à l'histoire d'une extermination raciale , sans doute peu massive à coté des autres

  • - Juive et Rom d'une part , Russo Slave d'autre part ,

mais indissociable du même principe d'inhumanité

c'est bien le mérite de S Bilé de nous entrainer sur ces chemins où les Africains- civils et militaires - payèrent eux aussi un lourd tribu à la barbarie nazie , sur un continent qui n'etait pas le leur , et dont beaucoup de combattants " indigènes " contribuèrent à liberer une nation colonisatrice qui ne leur est guère reconnaissante à ce jour .

Porte du(non) Retour Unesco Ouidah Benin

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_____Le massacre des Soldats Noirs**, sur la seconde guerre mondiale "tirailleurs Sénégalais". Prisonniers de guerre originaire d'Afrique,..combatants noirs "féroce et perfides" qui ne respectent pas les règles internationales de la gu

Durant la campagne de France, les soldats de couleur ont été massacrés.

On les appelent les "tirailleurs Sénégalais". Ils sont entre 40.000 et 60.000 à combattre dans l'armée Française en Juin 1940. Tous originaires des régions colonisées par la France nommée Afrique occidendale Française(AOF). ++Selon un système choisi en 1919, un adolescent sur 10 est recruté dans les tribus++, les cherfs désignants la plupart du temps des jeunes qui appartiennent à une couche inférieure.

Les élites locales peuvent aussi se présenter comme volontaires dans l'espoir de grimper dans l'échelle sociale et devenir citoyen Français.

Durant la campagne de France, ils sont massacrés. En juin 1940 plus de 3000 prisonniers de guerre originaire d'Afrique sont massacrés par les Allemands. Ces prisonniers ont été traités différament des autres. L'envahisseur les séparant des blancs et les massacrants à coups de mitraillettes comme par exemple près d'Erquinvilliers ou bien à Chasselay ou un carnage féroce a été comis par une division SS.

Une cinquantaine de tirailleurs ont été mitraillés puis écrasés par des chars.

Ces différents massacres ont lieux en juin 40 soit deux trois semaines après le début des premiers combats. Or, cela coîncide avec le lancement d'une propagande lancée dans le journal officiel du NSDAP.

Les noirs y sont décrits comme des combatants "féroces et perfides" qui ne respectent pas les règles internationales de la guerre.

Le ressentiment chez les soldats allemands n'est pas le même quand ils se battent contre des blancs et des noirs. Sur le champ de bataille, quand L'Allemagne se bat contre des blans se battant avec acharnement, ils considèrent cela comme de l'Héroîsme et un combat Vaillant pour défendre sa Patrie. Ce même combat fait par des noirs est considéré comme de la sauvagerie dont il faut se venger. Cela explique certains des massacres du à la propagande nazi.

On peut penser que seules les troupes fanatisés telles que les SS étaient capable et coupables de ces actes. Mais cela n'est pas le cas Toud 'abord, les soldats allemands de la Heer sont souvent issues des Jeunesses Hitlériennes ou déjà on leur apprends l'idéologie raciste des nazis. Dans leur livret militaire, on peut lire que des actes de vengeance sont permis dans le cas ou les officiers leur ordoneraient ce qui est en contradiction avec le droit international. Mais c'est assez suffisant et rassurant pour ceux qui abbatent les noirs.

Et de plus, après la campagne de Pologne en 1939, Hitler a proclamé une amnistie générale qui permétaient aux soldats ayant fusillés des innocents d'échaper aux punitions. Le message était donc clairement passé qu'une guerre raciale pouvait se dérouler en même temps.

Une troisème explication se rajoute au massacre des noirs. La propagande allemande assimile les noirs à des bêtes sauvages et des demis-singes. Les officiers Français informent donc leurs troupes coloniales pour leur donner la volonté de combattre avec férocité. Et leurs disent que il n'y aura pas de prisonniers de faits avec les noirs... Ces propos ont agient dans les deus sens.

Les allemands ont de leur coté vu ce qu'ils redouaient, des sauvages se battant avec acharnement et les africains ont livrés une lutte d'autant plus acharnée car ils savaient que être prisonnier avait pour issue l'éxecution.

Les tirraileurs sénégalais qui échapent à la mort restent captifs en France. Hitler n'en voulant pas sur son territoire.

Source: Le massacre des Soldats Noirs, Science & Vie junior Hors-Série sur la seconde guerre mondiale.

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_____L’absence de référence à la stratégie africaine,..stratégie politique ou économique, de stratégie de communication ou de développement.. la phase stratégique, la phase tactique, la phase opérationnelle sur le terrain.. L'art de la guerre de Sun Tzu


***

world 666 pour guide infâme de l'être existenciel "noirs" (tu saura la vérité et ... )

Issue du grec stratos qui signifie « armée », et ageîn qui veut dire « conduire », la stratégie est un art qui vise à coordonner l’action de l’ensemble des forces de la nation (militaires, politiques, financières... etc.) en vue de mener une guerre au sens militaire ou de gérer une crise majeure.

Par extension, la stratégie désigne l’élaboration d’une politique définie en fonction de ses forces et de ses faiblesses, compte tenu des menaces et des opportunités dans des domaines autres que celui de la défense au sens militaire du terme.

On peut alors parler de stratégie politique ou économique, de stratégie de communication ou de développement. Ses déclinaisons s’articulent autour de __

  • "3" niveaux :la phase stratégique proprement dite au sommet,
  • .......................la phase tactique au niveau intermédiaire et
  • .......................la phase opérationnelle sur le terrain.
  • Avec près de 60% de l’élite dirigeante (dans la tranche des 45-65 ans) formée en Europe et aux États-Unis, les décideurs africains semblent avoir oublié qu’il existe une pensée stratégique africaine millénaire.
  • Cette ignorance, voire ce déni de culture stratégique propre au contexte africain expliquent au moins pour partie la tragédie afro-kafkaïenne du héros de Cheikh Hamidou Kane (1) dans l’aventure ambigüe de la mondialisation ...

Nos investigations auprès de 30 écoles supérieures africaines (universités, écoles de commerce et centres de formation militaire confondues) parmi les plus populaires chez les 20-25 ans montraient, fin novembre 2009, une absence complète de référence à la stratégie africaine dans les programmes éducatifs. Après Carl von Clausewitz, c’est Sun Tzu (2) qui fait une timide entrée dans les conférences depuis bientôt 10 ans !

En 1620, le Roi Kuba - Sa Majesté Shamba Balongombo - se fit sculpter pour la postérité, l’Awélé (jeu de stratégie africaine) pour en attester la sacralité (3). En 2010, ce sont les jeux d’échecs et de go qui meublent les salons des décideurs africains. Heureusement, dans certaines contrées comme en RDC où il est appelé Kisolo ya mungu (« Jeu de Dieu »), l’Awélé reste pratiqué lors de soirées festives comme le nouvel an cyngalais ou lors de veillées mortuaires pour défier les ombres de la mort.

L’Awélé, symbole de la culture stratégique africaine

Ce qu’il y a de plus remarquable dans l’Awélé, c’est le caractère cyclique (4) de la circulation des graines. Il y a 12 cases à jouer comme il y a 12 mois dans l’année. L’échange de richesses, de potentiel, est généré par le passage régulier des graines, d’un camp à l’autre. Ce principe fondamental diffère de l’approche occidentale dominante qui oppose presque toujours deux camps avec pour objectif de se détruire comme on le voit au jeu d’échecs...

Ainsi Luttwak considère-t-il que la guerre mène à la paix quand elle permet la victoire totale d'un camp sur l'autre, ou « par suite d'épuisement complet des combattants ou parce que les objectifs respectifs dont l'incompatibilité a donné lieu à la guerre se sont transformés sous l'effet de la guerre elle-même. » (5)

En revanche, l’approche africaine s’accommode, à bien des égards, de la conception asiatique de Sun Tzu selon laquelle, « notre invincibilité dépend de nous, la vulnérabilité de l’ennemi, de lui. » (6) Le joueur d’Awélé sème pour récolter, nourrissant l’adversaire tout en le bouffant. « L’accumulation d’un potentiel de graines, initialement en partage, a pour effet de restreindre la part de l’autre, dont la marge de manœuvre s’amenuise jusqu’à ce qu’il soit acculé à subir les décisions du même. » (7) La finesse tactique réside dans les freins et accélérations des gains et des prises.

La résistance aux programmes informatiques occidentaux



L'art de la guerre de Sun Tzu



  • Disqualifier la pensée stratégique africaine au motif qu’elle est orale, c’est la sempiternelle excuse des théoriciens

qui ne comprennent que le langage de l’écrit, le moyen le plus sûr d’échapper à l’éclairage absolument original des peuples premiers subsahariens dans le champ de la stratégie.

En Afrique noire, les grands stratèges d’Awélé restent les Anciens, ces êtres forgés dans le moule des traditions ancestrales et relativement préservés de l’influence extérieure alors qu’ils sont ouverts au monde. Les langues étrangères leurs sont certes inconnues. Pourtant leur incroyable capacité à donner et à prendre, ainsi que leur redoutable esprit mathématique (8) continuent de résister aux programmes informatiques occidentaux(9)

D’après Jean Retchitzki qui a mené une étude sur les processus intellectuels et cognitifis des joueurs d’Awélé en Côte d’Ivoire, « aucun livre développant les stratégies et les tactiques n’a été diffusé en Afrique. L’absence de pédagogie organisée rend d’autant plus stupéfiante la capacité de certains joueurs à atteindre un niveau d’expertise qui témoigne de capacités cognitives et intellectuelles étonnantes...» (10)

En somme, il y a dans l’Awélé comme dans certains contes, proverbes et rites initiatiques africains, de redoutables principes de stratégie et d’éthique qui, s’ils étaient structurés et appliqués, permettraient à l’Afrique de décoller à la manière des Dragons asiatiques ; d’autant que dans sa conception traditionnelle, le village africain préfigurait le village planétaire des temps modernes.

  • Guy Gweth, Conseil en intelligence économique & stratégique, GwethMarshall Consulting

http://www.grioo.com/ar,quels_reperes_strategiques_pour_les_decideurs_africains_,18604.html

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