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lundi 13 décembre 9999
lundi 13 décembre 9999 à 16:38 :: __.. Les Voies de l'ombre, Ghost Recon Future Soldier -
Mboté BéNa KONGO
Certains continuent à PENSER qu'ils n'existent pas de RELIGION NEGRO-EGYPTIENNE et ces personnes se tournent vers les RELIGIONS ETRANGERES telles que le CHRISTIANISME,l'ISLAM, le JUDAISME, le BOUDDHISME, l'HINDOUISME, rejetant le BUKONGO, le VODU, le BWITI, bref toutes TRADITIONS NEGRO-EGYPTIENNE MILLENAIRE...
Les ANCIENS EGYPTIENS ont SURPASSER toutes ces NOUVELLES RELIGIONS qui elles-même s'INSPIRENT de la SOURCE UNIQUE : KHEMET TA MERIT NETERU(LA TERRE DES NOIRS AIMEE DES DIEUX).
Le PEUPLE NOIR est aliéné par les SYSTEMES de pensée métaphysique des ETRANGERS...
Le PEUPLE NOIR néglige ses SYSTEMES MILLENAIRES qui n'ont rien à ENVIER aux SYSTEMES DES ETRANGERS...
Le PEUPLE NOIR doit RETROUVER et FAIRE CONFIANCE à ses SYSTEMES METAPHYSIQUES MILLENAIRES...
LE PEUPLE NOIR, REVEILLE-TOI CAR LE TEMPS EST VENU DE MONTRER AUX ETRANGERS, QUE TU ES LA LUMIERE DU MONDE (KIA KUA NZA).
Mon CORPS PHYSIQUE est commandé par des automatismes précis. Quand je dors je n'oublie pas de respirer ; après avoir pris la nourriture, je ne donne pas le signal de la digestion. Mon activité volontaire en somme est FORT MINCE.
De même pour l'ACTIVITE PSYCHIQUE , je ne choisi pas mes REVES ; je ne puis m'empêcher des souvenirs de s'imposer à mon ESPRIT. Mon MENTAL comme mon CORPS se passent bien de ma VOLONTE. Mon MENTAL est un foyer permanent d'informations spontanées, un CENTRE D'ENERGIE, et cette ENERGIE est brassée dans le creuset de l'UNIVERS qui est lui-même ENERGIE. Or cette ENERGIE dont les infinies variations constituent l'étoffe même du MONDE VISIBLE et INVISIBLE est une SEULE ENERGIE.
C'est le SOLEIL et son FLUX D'ENERGIE qui suscita le premier pas dans l'INVISIBLE : il existe dans l'AIR une PRESENCE BRULANTE que les mains ne peuvent appréhender et qui pourtant fait GERMER le blé et réjouit les coeurs ; il existe partout une INVISIBLE et RAYONNANTE PRESENCE.
Cette PRESENCE, KHEMET a maintes fois tenté de la représenter où nous voyons des RAYONS SORTIR du DISQUE SOLAIRE et parfois des DIVINITES représentant le DIEU SOLEIL.
L'être humain est plongé dans le flux permanent d'une INSAISISSABLE ENERGIE et le monde entier baigne dans de permanents courants d'ENERGIE. Le FLUIDE DE VIE peut aussi imprégner les OBJETS : des statues, des totems, des arbres, des pierres, etc...
Au moment de la création du monde, TEM (ATOUM) en suscitant les dieux SHU et TEFNUT plaça ses bras autour d'eux pour leur donner son KA (ESSENCE DIVINE) ...L'ENERGIE VITALE (KA) jaillie de la SOURCE DIVINE passe en cascade des DIEUX aux ROIS, des ROIS aux HOMMES , et des HOMMES aux OBJETS...Le MONDE ENTIER est en somme un grandiose carrefour où s'échange la VIE VIBRANTE D'ENERGIE...
Le DIEU SOLEIL rayonne, les DIEUX nés de lui rayonnent et toutes les manifestations de ce monde rayonnent aussi.
KHEMET a proclamé sa CONFIANCE en la DIVINE ENERGIE que dégage l'être humain : NETER (DIEU) a créé pour les hommes une FORCE SURNATURELLE (HEKA) comme une ARME pour modifier les cours des évènements...
L'HOMME appelle et les DIEUX sont à l'ECOUTE...
HOMME NOIR POURQUOI TE TOURNES-TU VERS LES DIEUX ETRANGERS QUI NE T'ECOUTERONT JAMAIS???
TEM KHEPRI RA AMEN PTAH HERU DJEHUTY KHENSU MENTHU OUSIRE ASET NEKHEBET OUADJET HETHERU MOUT SHU TEFNUT GEB NUT ...SONT LES NOMS DIVINS QUE TES ANCETRES VENERAIENT HONORAIENT DU MATIN JUSQU'AU SOIR CELEBRANT LA DIVINE ENERGIE DIVINE EMANANT DE L'UNIQUE DISQUE SOLAIRE...
CETTE ENERGIE DIVINE EST CELEBREE DANS TOUTE "KATIOPA" SOUS LES NOMS SACRES SUIVANT :
- OMAKONGO OKONGO AKONGO NE MUANDA KONGO (BAKONGO)
- OLODUMARE OLORUN (YORUBA)
- ONYAME ODOMANKOMA (AKAN)
- MAWU SEGBO LISA (ADJA EWE FON)
- MUANGA KOKO-AKaNZA NZAMBE-APONGO (MITSOGHO)
- EYO ZAME MEBEGHE KARE MEBEGHE ZONG MEBEGHE (FANG)
- MAWEJA NANGILA (BALUBA)
- AMMA NOMMO (DOGON)
- MAA N'GALA FARO (BAMBARA)
- etc...
Pour les BAKONGO , NE MUANDA KONGO est la SOURCE DE LA VIE de la CHALEUR et de la LUMIERE pour toute l'humanite et toutes les créatures de notre système solaire et au-delà. NE MUANDA KONGO EST LE NOM DE L'ESPRIT SOLAIRE APPELLE AUSSI OMAKONGO OKONGO KONGO KALUNGA.
Pour les FANG , AKI NGOSS (OEUF DE CUIVRE) est la MATRICE DE LA VIE ayant par son ECLATEMENT crée la VIE dans le VIDE COSMOS. TOUT ce qui est sorti d'AKI NGOSS est IMMORTEL ainsi l'HOMME devra par un long parcours INITIATIQUE retrouver son IMMORTALITE car il est un FRAGMENT de AKI NGOSS...
Pour les BALUBA, le SOLEIL est une part de la VIE DU CORPS DES CREATURES DE LA TERRE. Il a répandu la LUMIERE parmi toutes les créatures pour qu'elle les réchauffe et les excite...
Pour les MITSOGHO,MUANGA le DIEU CREATEUR a créé l'HOMME en mettant une CHALEUR à l'intérieur de ce dernier. Quand il meurt l'AIR part vers MUANGA. MUANGA est le SOUFFLE DE VIE qui anime le MONDE VISIBLE et INVISIBLE.
Pour les DOGON, AMMA le DIEU COSMQUE anime l'UNIVERS...Son NYAMA (FORCE VITALE) est une ENERGIE qui est répartie dans tous les animaux, végétaux, dans les êtres vivants, les êtres surnaturels, dans les choses de la nature...
Pour les BAMBARA, l'HOMME est le principe de la nature. Il est le GRAIN DU MONDE et à ce titre le REFLET DE LA TOTALITE DES ETRES ET DES CHOSES . Pour faire appel aux FORCES SPIRITUELLES et les promouvoir les BAMBARA utilisent la PRIERE, l'OFFRANDE, le SACRIFICE. Des RITES ORAUX et MANUELS sont exécutés en tous lieux, en tout temps. Ils prient le ciel , les points cardinaux, les génies ; ils sacrifient sur les pierrres, la terre, les arbres, les points d'eau, comme les autels dans les sanctuaires.
Pour les YORUBA, les AKAN, les ADJA EWE FON , l'ETRE SUPREME est lié à l'HOMME car il est un RECEPTACLE DE LA DIVINITE... Des PURIFICATIONS sont nécessaires pour COMMUNIER avec la DIVINITE ; ils existent des INTERDITS ALIMENTAIRES, des INTERDITS CULTUELS,etc...
La notion du KA est appellée en AFRIQUE NOIRE : ASHE, NYAMA, NYAME, KI, KA , etc...
Le KA a pour réservoir le DIEU SOLEIL qui est son REGENERATEUR, , son CREATEUR , son DISPENSEUR...
Pour ceux qui voudront APPROFONDIR ces HAUTES CONNAISSANCES car le BUT PRINCIPAL est de vous ORIENTER vers les TRADITIONS NEGRO-EGYPTIENNES.
Voici quelques ouvrages à lire :
- LES DOGONS NOTION DE PERSONNE ET MYTHE DE LA CREATION (HARMATTAN)
- LE MVETT L'HOMME LA MORT ET L'IMMORTALITE (HARMATTAN)
- LES DESCENDANTS DES PHARAONS A TRAVERS L'AFRIQUE (OSIRIS AFRICA)
- ESSAI SUR LA RELIGION BAMBARA (PRESENCE AFRICAINE)
- CONNAISSANCE ET INTUITION (SERVRANX)
BONNE QUETE INITIATIQUE...
YENGE KIENO
INGETA
http://mbutamassee.afrikblog.com/archives/2008/07/30/10085281.html
****
L'éveil de l'âme consiste à voir au-delà des apparences de la matière, au-delà de l'illusion de la propre conscience de son corps. "Etre éveillé" n'est pas "être conscient". Etre conscient c'est être présent à la vie et à la réalité du corps. Etre éveillé c'est être aussi présent à la vie et à la réalité de l'âme. Être totalement éveillé c’est être présent à la réalité de l’esprit... Car à la base de l'âme se trouve l'esprit. Tout être qui dépasse son âme et accède à sa propre origine accède à son esprit. Mais il n'atteindra jamais le rang des anges et demeurera toujours lié à la Matrice Universelle.
Etre éveillé ne veut pas dire être actif, en fait l’activité est inversement proportionnelle à l’éveil. Ce qui ne veut pas dire non plus que ceux qui sont éveillés sont des fainéants. Un être éveillé accomplira toutes les tâches qui lui incomberont dans sa vie, mais passera son temps libre dans la réflexion et la méditation et non pas sur les routes, dans les magasins, dans les musées, les parcs d’attractions ou les stades de football. Tout cela n’aura aucun intérêt pour lui. Surtout s'il s'agit d'un esprit et non d'une âme... car n'oublions pas que des esprits aussi sont incarnés parmi nous. Et cela ne voudra pas dire non plus qu’il n’ira pas… Cependant il s’y rendra toujours dans des circonstances précises et occasionnelles.
Si la majorité de tous les êtres éveillés préfèrent vivre en ermite, bon nombre d’entre eux aussi demeurent confrontés à leurs congénères en permanence.
Il y a trois éveils, le premier qui est l'éveil de l'ego, le deuxième qui est l'éveil de l’âme et le troisième éveil qui est celui de l'esprit. Ce troisième éveil n'est pas obligatoire pour l'atteinte de l'éternité. Mais ce troisième éveil modifiera le monde dans lequel l'être la passera.
Qu’est ce que l’éveil de l’ego ? être conscient de soi et de son corps est une chose, l’éveil de l’ego en est une autre. L’éveil de l’ego c’est quand une personne ne s’identifie plus à son corps pour se savoir être elle-même, mais elle ne s’identifie pas davantage à son âme. Elle sait que son apparence est le corps mais elle sait que son être profond est au-delà du corps. Elle est devenue un ego. Le corps prend sa place dans le monde, l’ego prend sa place dans le corps. Le corps ne s’éveille pas, il capte la conscience alentour. Devenu conscient le corps enclenche l’ego qui est la perception de lui-même.
Lorsque l’être se met à réfléchir sur son propre ego alors il parvient à l’âme. En somme l’ego est la perception de soi qui relie le corps à l’âme.
L'éveil c'est quand l'être ne se prend plus pour l’identité sous laquelle il apparaît aux yeux des autres. L'individu, étranger à sa propre histoire, voit la Grande Histoire du Monde.
L'éveil c'est faire la différence entre ce qui est véritablement notre SOI et l’aspect extérieur que le monde voit de nous, aspect qui ne concerne que la vie en cours. Le Soi regroupant toutes les expériences présentes et passées.
L’éveil ne veut pas dire "savoir que l’on existe dans le monde", mais savoir que l’on existe aussi hors du monde". Savoir que l’on existe dans le monde c’est prendre conscience du support du corps et non pas de l’âme ou de l’esprit. C’est tout simplement être conscient d’être en vie.
Le corps est activé par la naissance, l’âme n’est pas éveillée par la naissance du corps, ni même par la prise de conscience du corps. L’éveil c’est ressentir en soi l’immatérialité et l’éternité de sa propre identité. C’est par conséquent atteindre une lucidité en soi qui développe l’empathie et la compassion pour tout ce qui est dans l’univers. C’est en final voir ce qui est sans vouloir s’inclure dans ce qui est apparent. C’est voir l’illusion universelle. C’est savoir que l’on vit dans le visible et l’invisible en même temps.
Ceux qui ne croient qu’en la vie universelle revivront éternellement jusqu’à ce qu’ils envisagent une vie immatérielle entre la vie universelle et la vie immortelle. Que cette vie immatérielle soit toujours liée à la forme, dans une matière subtile, c’est à dire dans des mondes au-delà de notre matière mais toujours dans la Source Mère comme l’est l’univers (monde des âmes), ou qu’elle ne soit plus liée à la forme, c’est-à-dire dans les mondes de Lumière de l’Etre Suprême (monde des esprits).
Celui qui ne peut envisager la vie immatérielle renaîtra sans cesse à la matière jusqu’à ce qu’il puisse, à la fin des temps, atteindre la matière immortelle, celle du Grand Jardin. C’est pourquoi le nombre d’incarnés ne cesse d’augmenter. Hormis les âmes nouvelles il y aussi toutes celles qui recommencent en permanence car ne pouvant demeurer en astral faute d’accéder à la notion de l’immatériel.
L’éveil commence toujours par l’opposition aux autres puis par l’opposition à soi-même..... ce qui entraîne, dans les deux cas, un mal être…. Il s'ensuit alors un questionnement permanent, une accusation des autres, de la société, de la divinité, un dénie même de toute émanation supérieure. Puis les doutes surgissent. Ils couvrent tout :
- la réalité extérieure : est-ce que tout cela existe bien, suis-je bien réel, peut-être que ce sont les autres qui n'existent pas, je suis seul dans ce vaste cirque ???
- le sens de la vie : ma vie sert-elle à quelque chose, pourquoi suis-je là, à quoi sert toute cette violence, toute cette souffrance, toute cette injustice, mais que fait donc la haute autorité invisible ??? etc.
Et tous ces doutes finiront par entraîner l'être à la recherche de lui-même qui le conduira vers la foi, vers l’âme, vers l'Esprit, vers le Soi. Mais pour cela il devra lâcher prise au côté visible des choses, à tout ce qui est concret, intellectuel ou scientifique. Pour atteindre l’invisible il faut se soustraire du visible. C’est là que réside le problème, car pour dépasser le visible il faut déjà croire à l’invisible.
Il est impossible d’obtenir la moindre preuve concrète du monde invisible puisque celui ci se trouve hors de notre "visible", hors de notre portée naturelle. Seule notre âme peut y pénétrer, mais si notre conscience est demeurée ancrée à notre corps, notre âme ne parviendra pas à ces mondes invisibles et notre raison affirmera que ceux-ci n’existent pas.
Rappelons que la foi n'est pas seulement religieuse, qu'elle est avant tout une affaire personnelle et que la spiritualité ne doit jamais être confondue avec la religion.
Etre éveillé ne veut pas dire être intellectuellement au top niveau. L’intellect n’entre pas en ligne de compte. Plus l'on pense, plus l'on raisonne, plus la matière est forte, plus la matière dirige. On a besoin du raisonnement pour que l'ego qui est le lien entre notre corps et notre âme soit conscient, mais il ne faut pas s'enfermer dans son raisonnement. Toute théorie doit rester ouverte si l'on veut que son âme puisse s'envoler vers les mondes subtils.
Aimer la Vie
L’âme éveillée aime la Vie. Aimer la vie n’est pas aimer la société ou la civilisation dans laquelle on se trouve. Ce n’est pas aimer danser, aller au cinéma, ou accumuler des richesses…. Aimer la vie c’est vouloir demeurer soi, en dehors de l’apparence du moment. Aimer la vie c’est simplement vouloir continuer à exister. Peu importe où et comment.
La conscience d’être est liée au support matériel, soit au corps, l’éveil est lié au "soi" immatériel qui est l’âme.
Les trois éveils de l’individu
Le premier éveil est toujours lié à la vie extérieure et forme l'ego. Le deuxième éveil est toujours lié à la vie intérieure, c’est lui qui permet à l’âme de se sonder elle-même.
Lorsque l’ego se met en place il est attiré par la vie, la compétition, le concret, par le besoin de s’imposer, son mot d’ordre sera vaincre les autres . Mais lorsqu’il en sera à son deuxième éveil, son mot d’ordre sera se gagner soi-même.
En somme le premier éveil est l'éveil de l'ego : je suis ce que je suis et je me détache de ce tout qui m'englobe, pour cela je m'y oppose. Je vais donc revendiquer ce que je ressens au fond de moi. Si je suis de polarité négative (yin) je vais revendiquer mon besoin de tranquillité et d'inaction, si je suis de polarité positive (yang) je vais revendiquer mon besoin d’agir et de pouvoir.
Le deuxième éveil est celui de l’âme: je suis davantage que ce que je parais être, puisque mon identité ne se limite pas à mon corps d’aujourd’hui. Et là…. sondant mon âme je me découvre. Je vais, seulement maintenant, découvrir ma polarité, savoir si je suis la première âme que l'onde a créée (yang) ou si je suis la deuxième âme (yin) créée sur le retour de l'onde. Là je vais comprendre que j’ai une âme sœur qui est mon complémentaire.
Dans le premier éveil on s’impose, on joue le jeu de la matière, on lutte, on combat, on possède. Le premier éveil attache l’être à la matière pour le rendre indépendant et conscient de lui-même. Dans le premier éveil l’être se cherche. La matière doit alors lui fournir toutes les possibilités pour lui de se construire. La matière l’attirera dans tous les domaines. Pouvoir, sciences, argent, honneurs, compétitions et guerres pour les yang..... vacances, plaisirs, arts et amours pour les yin, seront les moyens pour atteindre à la conscience de chaque âme. Le premier éveil nécessite d’aller au bout de ses rêves, de ses fantasmes et de ses désirs. D’aller au bout de toute chose et de soi pour pouvoir un jour tout dépasser et au final se dépasser soi-même en acceptant toutes ses faces. On est dans la vie, on est dans la forme, on est dans l'action ou l'inaction, on est dans le monde de l'âme, chacun voulant s'imposer dans sa sphère personnelle ou s'opposer à ce qui est. On construit son ego, on consolide son corps astral.
Dans le deuxième éveil on s’affranchit de l’ego. On parvient au soi. Certaines âmes peuvent s’arrêter là et attendre la vie immortelle que la fin des temps leur apportera.
Car il en est d'autres, celles qui ne sont pas vraiment des âmes mais des esprits, c'est-à-dire tous les êtres de ce monde qui ne sont pas nés de la matrice mais de la Lumière et qui devront obligatoirement accéder au troisième éveil pour atteindre leurs libérations.
Dans le troisième éveil, celui de l'esprit, on s’affranchit de l’Univers.
L’important à retenir est que le premier éveil sert à entrer dans l’univers et à se construire soi-même dans le monde extérieur, le deuxième éveil porte sur la construction de soi et le troisième doit permettre de sortir de l’univers.
C’est à dire que pour sortir de la vie il faut déjà y être entrer. Ainsi tout un tas d’individus vivent dans une sorte de détachement indifférent, planant sur des sommets évasifs et se croient aux portes de la Divinité tandis qu’ils ne sont encore jamais entrés en eux-mêmes et qu’ils n’ont encore jamais construit leur monde intérieur. Pour sortir de l’univers il faut déjà y entrer. Donc… on y entre, on se voit, on se construit puis on en sort et là on n’escalade plus l’Himalaya de ses connaissances spirituelles livresques mais on construit son propre monde intérieur. Là, on est dans l’éveil.
Tant que l’on a besoin de se référer à un rituel, à des mantras, à des prières, à des contorsions gestuelles que d’autres pratiquent, on n’est pas éveillé. Quand, après avoir fait le tour des expériences des autres, "je" me pose, "je "décide ce qui "me" convient et "je" trouve "mes" propres formules et "ma" propre voie, alors là "je suis" éveillé.
Quand l'éveil est absent chacun joue le rôle de l’univers. A noter qu'un éveil absent n'est pas un cerveau ou un corps inactif. Un individu peut occuper son cerveau à mille connaissances et son corps à milles activités et ne pas s’éveiller. Plus l'être est conditionné par la société dans laquelle il vit, plus son éveil est nul, plus son corps ou son cerveau sont occupés.
Le premier chemin d'éveil fera que l'individu ira le plus haut possible dans la vie extérieure (même une âme de polarité yin) et le deuxième et troisième éveils feront que l'individu descendra le plus bas possible en lui-même pour, éclairant ses propres ténèbres, les annuler (même une âme de polarité yang).
Les âmes, qui sont toutes filles de la matière voudront réunir tout ce qui est différent tandis que les âmes déclenchées par les esprits, réuniront tout ce qui est semblable.
En somme les premiers mélangent, les deuxièmes trient. Les deuxièmes, plus liés à l’esprit qu’à la matière, aiment l’ordre. C’est là qu’il ne faut pas confondre l'intolérance avec l'ordre.... Tous les esprits recherchent l'ordre. Celui-ci induit l'idée de séparation des genres, des groupes, sans impliquer celle de l'intolérance. Souvent dans notre monde la tolérance induit le désordre car on fait rimer la tolérance avec le mélange et le mélange avec l’irrespect des autres. Tandis que l'éveil conduit toujours à la tolérance et à l'ordre.
Pour que chacun puisse se réaliser personne ne doit être mélangé, dans le sens où chacun, mélangé aux autres de natures différentes, serait étouffé par la masse de ces autres qui lui sont contraires. Il ne s'agit pas d'intolérance aux autres mais de suivre le chemin de sa propre nature. Chacun doit pouvoir s'exprimer librement.
Opposition Acceptation Dépassement
Toute âme, dans un corps passera par trois stades d’évolution : Opposition - Acceptation - Dépassement. Et aura pour ce faire deux modes d’action : Actif (yang) ou Contemplatif (yin).
Lorsque le corps l'emporte l’être devient réactif. Il regarde le mouvement extérieur. Il laisse participer sa forme à l’action du monde. Et cela que l'âme soit yang ou yin.
Lorsque l'âme l'emporte sur le corps l’être devient contemplatif. Réflexion et méditation sont ses mouvements intérieurs, l’être absorbe le monde extérieur pour le conduire vers son monde intérieur. Il observe le monde, son déroulement, mais participe le moins possible au monde. Il est dans l'éveil de l’âme. Peu importe que l’âme soit de pôle positif ou négatif. La méditation n’est pas réservée aux personnes à tendance yin, mais elles ne la pratiqueront pas de la même manière.
En règle générale les âmes à pôle positif sont acteurs (ouvriers, patrons, dirigeants …) de la société dans laquelle elles se trouvent. Les âmes à pôle négatif sont spectateurs (rentiers, artistes, marginaux, rêveurs, sans profession) de cette même société.
Les esprits, qui eux ont une âme qui n'est ni yin ni yang, sont généralement des ermites, des personnes qui se retirent du monde, qui vient en harmonie avec la nature et les animaux...)
En somme c’est par leur silence qu’on reconnaît les éveillés. C’est par leur turbulence qu’on reconnaît les endormis. C’est par sa révolte qu’on reconnaît celui qui est dans sa phase d’éveil.
Ce sont souvent les rôles masculins qui permettront à une âme de pôle négatif (yin) de s’éveiller. Une fois éveillée, l’âme yin ne revivra plus un rôle féminin dans la soumission.
Idem ce sont souvent les rôles féminins qui permettront à une âme de pôle positif (yang) de s’éveiller. Là aussi une fois éveillée l’âme yang ne revivra plus un rôle masculin dans le commandement.
http://www.aux-ames-pionnieres.com/spiritualtrek/4eveil.html lire la suite
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lundi 6 décembre 9999
lundi 6 décembre 9999 à 16:08 :: __.. Les Voies de l'ombre, Ghost Recon Future Soldier -
Bonjour à tous et à toutes,
Voila je me demande si ma petite amie n'est pas une "chieuse", nous sommes ensemble depuis 2 mois.
C'est la première fois que je sors avec une femme qui est spontanée. J'ai l'impression par moment que c'est une "chieuse" mais je ne suis pas sûr.
Je vous demande votre avis pour savoir comment reconnaître une femme dite "chieuse".
Par avance merci.
Ulysse 31
http://forum.doctissimo.fr/psychologie/couples-relations/comment-reconnait-chieuse-sujet_168186_1.htm
Posté le 26-07-2006 à 12:47:11
Alors... comment reconnaître une chieuse...
et bien si celle ci est d'une hygienne irréprochable, ça va etre difficile, à moi qu'elle court au toilette toutes les heures et y reste un bon quart d'heure tout en te piquand tes mots croisés, oui c'est certainement une chieuse...
si quand tu t'approche d'elle, elle sent le bac à chat, oui s'en est une..
Sinon, tu as affaire a une princesse
ps: chronomètre le temps qu'elle passe au toilettes... ;-)
ptitebouil​le
pffffffffffffffffffffffff
Profil : Fidèle Posté le 26-07-2006 à 12:51:02
et puis, elle deteste que tu reste affalé sur le canapé et si tu va dehors t'occuper, elle se sent seule.
au moindre reproche elle te saute a la figure.
non seulement elle deteste ta mere mais en plus elle deteste que tu y aille.
elle te demande 859746 fois par jour si tu l'aimeeeeeeee??
te reproche sans arret de ne pas etre present.
te reproche d'aller au foot ou je ne sais quoi d'autre.
te tire la tronche si tu vas manger au resto avec tes collegues meme si c'est une foi par an.
enfin voila je dois en oublier, je ne me souviens plus de tout se que je fais subir a mon zhom...
pffffffffffffffffffffffff
Profil : Fidèle
si je faisais subir cela a mon zhom je pense que je serais sous les ponts
mais ça represente bien la chieuse dans toute ça splendeur
j'oublié, le ménage aussi, non seulement tu l'aide jamais mais quand tu le fais c'est jamais bien fais, et puis t'es chaussures quand tu rentre...tu les enleves oui !! vais encore passer la journée a nettoyer,a cause de toi...
alors t'es pas une chieuse ?
pis celles là :
tu es en retard de 30 secontes .......t'étais ou ?
vite voir le compteur ....combien de kilomètres en plus qu'hier
tu passes un coup de fil à ton patron dans une autre pièce ? avec qui tu parles ? ta maitresse
tu rentres à la maison ? tu as oublié le pain ? tu as été ou ?
euh ?je m'arrete là hein ?
pffffffffffffffffffffffff
Profil : Fidèle
tu t'habille comme ça pour aller bosser mais c'est pas un deffilé de mode !! c'est pour plaire a la secretaire heinelle est mieux que moi ELLE....
mais non mon amour, tu te fais des idées..
n'empeche que tu ne me dis pas qu'elle est moche la secretaire...
mais si elle est moche.
tu me dis ça pour me faire plaisir !!!je sais que tu tourne autour d'elle !!
Profil : Doctinaute Hors Compétition
-Pour les calins c'est jamais le bon moment (remarque c'est pas grave parceque la furie du debut est tellement devenue bobonne que t'y prends plus vraiment de plaisir)
-Elle ades problemes d'argent mais ourre s'acheter une nouvelle robe quant tu la depanne
-Tu vas encore repeindre le salon
-Il y a encore une fête de famille samedi ET dimanche
-Quoi tu regarde encore cette connerie a la télé ?
-C'est toujours toi qui descend le chien normal toi t'en voulais pas !
Profil : Doctinaute Hors Compétition
un soir bonhomme a trop chaud dans le lit et t'oublies un peu ?............
tu penses qu'à baiser touaaaaaaaaaa tu m'aimes puuuuuuuuuu
tous les jours elle te demande ?
loulouu? ça fait combien de jours , heures ,secondes ? quon est marié
alors que cela fait 25ans que vous ete mariés
chéri ? tu te rappelles la première fois que tu m'as vue ?
c'était ou ?
vite qq1 m'aide lire la suite
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mercredi 27 janvier 9999
mercredi 27 janvier 9999 à 17:10 :: __.. Les Voies de l'ombre, Ghost Recon Future Soldier -
1. Causalité psychique et traumatisme -
Bon nombre de concepts analytiques ressortent aujourd’hui du bagage culturel dont chacun dispose pour penser la réalité, les autres, soi-même. Parmi ces concepts, celui de traumatisme a acquis ces dernières années une place considérable et un statut particulier, le dotant d’une redoutable force herméneutique. La réalité du traumatisme semble à elle seule pouvoir expliquer tout symptôme psychique et autoriser une liaison causale irréfutable. Les conséquences dans la vie sociale sont nombreuses. Il suffit de penser au débat aux États-Unis entre les « recovered memories » (souvenirs retrouvés) et les « false memories » (faux souvenirs) et les enjeux légaux et financiers qui y sont liés. La notion de traumatisme, prenant place dans le langage courant, devient le support d’une causalité linéaire, où le passé détermine directement et pour ainsi dire automatiquement le présent. Le sujet dès lors n’a qu’une représentation possible de lui-même : celle de victime. La seule issue possible à cette détermination devient alors le recours en justice, ou, à tout le moins, le fait de porter plainte devant une instance habilitée à la recevoir et à l’instruire.
1 -
UNE CAUSALITE EN APRES-COUP
2
Dans ce contexte il n’est pas inutile de revenir à la notion originaire de traumatisme, solidaire chez Freud du dégagement d’une causalité du symptôme qui met au premier plan une réflexion sur la temporalité psychique, sur le rapport au temps propre à la psyché, où le passé ne peut être conçu comme cause que parce qu’il est interprété par le présent et, réciproquement, le présent lui-même ne prend valeur pour un sujet que dans la mesure où son passé en latence s’y accomplit.
3
« Nous ne manquons jamais de découvrir qu’un souvenir refoulé ne s’est transformé qu’après-coup en traumatisme »1 1 Freud Sigmund, Esquisse pour une psychologie scientifique,...
suite. Dès l’« Esquisse pour une psychologie scientifique », ce qui est traumatique n’est pas l’événement réel mais le souvenir refoulé. Et ce souvenir n’est refoulé que parce qu’il interprète après-coup l’événement en question. C’est la promotion de la « théorie » de l’après-coup. La notion d’après-coup mérite bien en effet le nom de théorie, tant sa place est centrale dans la démarche théorique et clinique freudienne, fondant l’appréhension de la causalité psychique dans un rapport de la psyché au temps façonné par les destins des traces inconscientes. De plus elle permet de penser la difficile question de l’effectivité de la psychanalyse en tant que pratique, en précisant le processus qui y est à l’œuvre, processus de reprise en après-coup de ce « corps étranger » agissant dans la névrose.
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Le dégagement d’une temporalité propre à la psyché subvertit l’idée d’une cause engendrant un effet. La trace, cette inscription d’un événement, se révèle être le précipité d’un processus qui implique trois temps : un temps premier, un temps de latence et un temps second. Sans doute faudrait-il imaginer un effet de « bloc-notes magique »2 2 Freud Sigmund, Note sur le « bloc-notes magique », (1924),...
suite, avec sa structure à trois feuillets, pour rendre compte du double remaniement, antérograde et rétrograde de la trace. Le modèle du « bloc-notes magique », qui avait tant attiré l’attention de Freud au point d’en faire le modèle des rapports entre perception et mémoire, entre le présent et la trace, deviendrait dès lors un outil pour penser non seulement l’inscription de la trace mémorielle d’une perception présente mais aussi l’inscription de la trace dans son remaniement diachronique. Car l’inscription d’une trace n’est jamais figée. Ce que la mémoire conserve n’est pas une trace gravée une fois pour toutes mais un processus qui entreprend de se fabriquer des occasions de sa reproduction ou un processus qui est ranimé par l’actualité des événements présents et par là remanié, déformé, transformé. Avec une formule contradictoire, on pourrait qualifier la trace de potentiellement effective : toujours en instance de s’écrire grâce à l’actualité d’une lecture qui la ré-écrirait.
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Revenons à cette double détermination conjointe du passé sur le présent et du présent sur le passé pour remarquer que si le trauma postule un événement mais n’agit que dans l’après-coup, on doit affirmer que s’il n’y a pas d’après-coup, il n’y a, à proprement parler, pas de « coup », d’événement, du tout. C’est seulement au moment de l’après-coup que le « coup » devient trauma et produit ses effets. Ce qui indique que non seulement le présent interprète le passé, mais bien plus qu’il crée, pour ainsi dire, son efficience, il le fait exister dans ces effets. Réciproquement, on peut dire que le passé, par ses effets, détermine le présent, en mobilisant un affect qui modèle le présent sans lui appartenir en propre. Car l’affect appartient à la ré-interprétation du passé, il appartient au trauma.
6 Notons au passage que l’intuition freudienne de la mémoire comme creuset de remaniements possibles dégage une conception de l’élaboration psychique comme processus de symbolisation. Freud établit en effet un lien précis, dans l’ « Esquisse », entre symptôme hystérique et processus de symbolisation. Rappelons que c’est la dimension du conflit qui est en jeu dans le « proton pseudos », le premier mensonge hystérique : conflit entre le « moi investi » et « des idées d’ordre sexuel »3 3 Freud Sigmund, Esquisse pour une psychologie scientifique,...
suite. Et le produit de ce conflit est un symbole : c’est la théorie du symptôme comme symbole mnésique. « L’hystérique que A fait pleurer ignore qu’il ne s’agit que d’une association entre A et B où B lui-même ne joue aucun rôle dans sa vie psychique. Le symbole s’est, en pareil cas, complètement substitué à l’objet (Ding : chose) »4 4 Ibidem, p. 361. ...
suite. La clinique de l’hystérie enseigne à Freud la différence entre une formation de symbole normale et une formation de symbole pathologique. Formation de symbole : ce terme de formation indique toujours chez Freud l’existence d’un processus dont le symbole, à l’occurrence, serait l’aboutissement. Il y aurait donc non pas un fonctionnement normal ou pathologique du symbole mais des modalités différentielles de formation de symbole. Ces modalités sont la concrétisation d’une opération partielle ou totale de substitution. Cette opération suppose une affirmation (A est égal à A) et une négation (A n’est pas égal à A), donc à la fois l’identité et la non identité entre le symbole et le symbolisé. La formation de symbole normale tirerait son efficacité du jeu plein de la négation qui fait advenir un surplus de sens par une substitution partielle d’un terme à un autre. Par contre, la formation de symbole hystérique impliquerait un certain défaut du jeu plein de la négation et par conséquent une substitution complète d’un terme à un autre.
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En somme, un symptôme hystérique suppose toujours une scène ou un fantasme traumatique. L’inférence de la scène ou du fantasme traumatique est possible grâce à la position d’un corps ouvert à la temporalité. Le symbole mnésique constitue un lieu où se conjuguent trois temps, le présent, le temps de latence et le passé, où l’effet d’après-coup du souvenir infantile inscrit le corps dans une histoire, histoire toujours en instance de remaniements après-coup.
2 - LA CAUSALITE DU « NON ADVENU »
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Que se passe-t-il lorsque le mouvement d’après-coup n’est pas possible ? Si le trauma postule le coup, mais n’agit que dans l’après-coup, il faut conclure que, sans la reprise en après-coup, tout se passe comme si le « coup » n’avait pas eu lieu, comme si le trauma n’avait pas existé. Et tel est bien le cas, lorsque le trauma est tel qu’il arrête toute capacité, toute activité psychique, provoquant un état comparable à la commotion ou au coma. Ferenczi a le premier su élaborer une théorie de la traumatogenèse5 5 Ferenczi Sandor, Réflexions sur le traumatisme, 1931, in...
suite qui rende compte de ce trauma radical qui consiste en une attaque complète de la conscience et de ses fonctions : la perception et la pensée. La conscience étant dès lors hors circuit, elle se déconnecte alors de la perception, réalisant ce phénomène particulier : les perceptions traumatiques ne sont pas perçues, ne sont pas conscientes. Le trauma est non advenu et avec lui la souffrance impensable qu’il charrie. En lieu et place du refoulement que révèle et rend possible l’effet d’après-coup, ici aucun lieu ne peut accueillir la trace si ce n’est le moi lui-même, qui se clive d’après ce que Ferenczi appelle le clivage narcissique, à savoir entre une partie qui sait tout mais ne ressent rien et une partie qui ressent tout mais ne sait rien. Dès lors, seule la répétition aveugle du traumatisme semble être chargée d’une certaine mémoire, face à l’amnésie mise en place par annihilation de la conscience. Répéter devient la seule manière de faire quelque chose d’une série d’impressions qui, tout en étant actives, n’ont été portées par aucune conscience, aucune pensée : des impressions qui n’ont jamais été conscientes et qui le deviennent parfois pour la première fois lors d’une psychanalyse. Car la relation transferentielle favorise la répétition du trauma et rend possible, à la faveur du tact de l’analyste, un écart entre cette répétition et son maniement neuf, non répétitif, de la part de l’analyste.
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Qu’elle est la causalité en jeu dans le « non advenu » ? C’est un défi pour la pensé de concevoir que quelque chose qui n’est jamais advenu puisse avoir de tels effets. Pour être plus précis, il faudrait parler de quelque chose d’advenu dans la réalité mais de non advenu pour la conscience. Quelque chose qui n’a pas de lieu psychique propre mais qui garde existence de par le clivage qu’il a induit et par la compulsion de répétition que ce dernier favorise.
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Par opposition à la causalité d’après-coup, qui est une causalité d’interprétation du présent par le passé et du passé par le présent, qui est donc une causalité toujours en chantier, en élaboration, en instance de symbolisation, la causalité du « non advenu », elle, ne peut s’appuyer sur aucune interprétation. L’après-coup fait symptôme, garde une possibilité d’adresse, est en attente d’un sens qui libérerait les possibilités d’élaboration qu’il recèle. La causalité du « non advenu » ne fait pas symptôme mais répétition. C’est qu’elle n’est pas adressée à l’autre car elle est façonnée de désespoir et de toute puissance. Il faut ici rappeler que Ferenczi souligne avec force le fait que « le pire, c’est vraiment le désaveu, l’affirmation qu’il ne s’est rien passé, qu’on n’a pas eu mal, ou même d’être battu et grondé lorsque se manifeste la paralysie traumatique de la pensée ou des mouvements ; c’est cela surtout qui rend le traumatisme pathogène. On a même l’impression que ces chocs graves sont surmontés, sans amnésie ni suites névrotiques, si la mère est bien présente avec toute sa compréhension, sa tendresse, et, ce qui est plus rare, une totale sincérité »6 6 Ibidem, p. 108. ...
suite. Le clivage narcissique est soutenu, d’un côté, par le désespoir de concerner un autre et de l’autre par un déni d’impuissance se manifestant par la difficulté d’établir des relations proches où la dépendance est reconnue. Deux temps sont donc repérables dans ce type de trauma : un temps de « coma psychique » et un temps de non reconnaissance, de rejet, de désaveu de la part des adultes dont dépend l’enfant, en premier lieu la mère. C’est l’enchaînement de ces deux temps qui constitue le trauma. Trauma qui clive le moi et met en place une redoutable potentialité de répétition, qui échappe au sujet, puisqu’elle s’incarne à l’extérieur de lui, dans sa vie, dans sa réalité relationnelle, conjugale, familiale, dans ses difficultés sociales.
11 La causalité du « non advenu » se présente en effet, paradoxalement, bien souvent, comme une causalité objective : la cause de la souffrance est à l’extérieur. C’est par exemple le mari violent et alcoolique, c’est l’épouse froide et autoritaire, c’est le rejet des autres, qui interprètent mal les intentions profondes du sujet ou manquent de générosité et de réciprocité. Nous retrouvons ici une certaine parenté avec la causalité délirante, qui n’est autre qu’une causalité plus radicale de « non advenu », où, d’après les mots de Freud dans « Le président Schreber », « ce qui a été aboli au dedans, revient du dehors ». Mais nous retrouvons aussi une différence capitale entre la causalité traumatique et la causalité psychotique : le dehors de la répétition traumatique garde un ancrage relationnel, elle se vit avec le conjoint, la famille, le socius et si elle peut aboutir à l’isolement, voire à la désolation ou au désespoir, la place de l’autre reste dessinée par sa carence même, est présente en creux, par le désespoir de son absence.
3 - POUR CONCLURE
12 La causalité psychique n’est jamais réductible à un déterminisme de cause à effet. Elle implique toujours plusieurs temps et un rapport complexe entre un dedans et un dehors, entre la réalité extérieure et la réalité psychique, entre un événement réel et un fantasme, entre un trauma et la préservation indispensable d’un lien à l’autre, fut-il, cet autre dont on est dépendant, un abuseur ou celui qui met à mal tout repère en désavouant l’éprouvé traumatique.
13 Il en découle que, même dans les pires circonstances, la psyché n’est jamais totalement passive. Elle a ses buts propres, ses propres modalités de fonctionnement, qu’il est indispensable d’entendre, si l’on se situe dans une démarche thérapeutique. Or, il est à craindre que le climat actuel, si propice à « l’aide aux victimes », à la « victimisation » comme rapport à soi socialement reconnu, entrave la possibilité pour chacun de se penser comme agent dans une histoire que l’on est loin d’écrire tout seul, dans une histoire qui est reliée aux autres et à leur inconscient, ainsi qu’à la condition humaine de mortalité et aux destins de la destructivité. Ceci non pas pour minimiser le trauma, mais pour lui rendre sa place d’événement psychique, même et surtout s’il est de l’ordre du « non advenu » pour un sujet.
14 Sans doute, et paradoxalement, la psychanalyse a participé à ce mouvement de pensée linéaire qui dépossède la « victime » d’une prise possible sur sa propre histoire. Trop souvent, en effet, les psychanalystes ont fait preuve d’un certain désintérêt pour la réalité extérieure au profit d’une approche centrée uniquement sur le fantasme, avec des effets de culpabilisation parfois redoutables. Ils ont, cependant, à leur disposition un outil très puissant : une pensée de la causalité psychique qui tient compte à la fois de l’activité et de la dépendance à autrui de l’appareil psychique, et ceci dans une prise en compte de la temporalité psychique qui fournit une théorie de la mémoire inconsciente ; une pensée qui supporte cette vicissitude particulière que nous avons appelé le « non advenu », apte à fonder une pratique visant la « guérison » du trouble psychique. La psychanalyse elle-même n’est pas à l’abri du refoulement. Il nous faut sans cesse faire œuvre de mémoire.
BIBLIOGRAPHIE
Bibliographie
BALESTRIERE Lina, Freud et la question des origines, Bruxelles, De Bœck, 1998.
Défis de paroles (éd.), Bruxelles, De Bœck, 1999.
FERENCZI Sandor, Réflexions sur le traumatisme, (1931), in Psychanalyse, tome IV, Paris, Payot, 1982, pp.139-147.
Journal clinique, Paris, Payot, 1985.
FREUD Sigmund, Études sur l’hystérie, (1892-1895), en coll. avec J. Breuer, Paris, P.U.F.,1971, coll. Bibliothèque de psychanalyse.
Esquisse pour une psychologie scientifique, (1895), in La naissance de la psychanalyse, Paris, P.U.F., 3e édition revue et corrigée 1973, coll. Bibliothèque de psychanalyse, pp. 307-396.
Remarques psychanalytiques sur l’autobiographie d’un cas de paranoïa (Dementia Paranoïdes) (Le président Schreber), (1910), in Cinq psychanalyses, Paris, P.U.F., 1970, coll. Bibliothèque de psychanalyse, pp. 263-324.
Notes sur le « bloc-notes magique », (1924), in Résultats, idées, problèmes, tome II, Paris, P.U.F.,1987, coll. Bibliothèque de psychanalyse, pp. 119-124.
SCARFONE Dominique, Traumatisme, mémoire et fantasme : la réalité psychique, in Santé mentale au Québec, 1996, XXI, I, pp. 163-176.
NOTES
* Psychologue-Psychanalyste, avenue des Frères Legrain, 45, B-1150 Bruxelles
- 1 Freud Sigmund, Esquisse pour une psychologie scientifique, (1895), in La naissance de la psychanalyse, Paris, P.U.F., 3e édition revue et corrigée1973, coll. Bibliothèque de psychanalyse, p.366
- 2 Freud Sigmund, Note sur le « bloc-notes magique », (1924), in Résultats, idées, problèmes, tome II, Paris, P.U.F., 1987, coll. Bibliothèque de psychanalyse, pp. 119-124.
- 3 Freud Sigmund, Esquisse pour une psychologie scientifique, (1895), op. cit., p.363.
- 4 Ibidem, p.361.
- 5 Ferenczi Sandor, Réflexions sur le traumatisme, 1931, in Psychanalyse, tome IV, Paris, Payot, 1982, pp. 139-147.
- 6 Ibidem, p. 108.
RESUME
Partant du constat que le traumatisme a acquis ces dernières années une place considérable dans son acception la plus simplifiée, en tant que cause irréfutable s’appuyant sur un déterminisme linéaire, l’auteur déploie la notion freudienne de traumatisme liée à l’effet d’après-coup, en tant que double détermination conjointe du passé sur le présent et du présent sur le passé. Cela permet de préciser que la causalité psychique est liée à un certain type de temporalité d’une part et à un certain fonctionnement de la mémoire, de la trace, d’autre part. L’auteur prolonge ensuite son questionnement en se demandant quelle causalité est en jeu lorsque l’effet d’après-coup n’est pas possible. C’est alors la conception ferenczienne du traumatisme qui est convoquée, ouvrant une réflexion sur la causalité du « non advenu ».
Mots-clés
causalité psychique, traumatisme, effet d’après-coup, « non-advenu. », temporalité psychique
Traumatism has acquired these last years a considerable place in its most simplified meaning, as the irrefutable cause taking into account a linear determinism. Considering this fact, the author develops the Freudian notion of traumatism as being linked to the diferred action, and therefore determining the double impact of the present on the past and of the past on the present. This allows the following precision : the psychical causality is linked to a certain type of temporality on the one side, and to a certain functioning of the memory and the trace on the other side. From this, the author extends her inquiry asking which causality is to be considered when the diferred action is not possible.This leads to the use of the Ferenczian conception of traumatism, that open the reflexion on the « non event » causality.
Keywords
psychical causality, traumatism, diferred action, « non event » causality, psychical temporality
PLAN DE L'ARTICLE
• 1 - Une causalité en après-coup
• 2 - La causalité du « non advenu »
• 3 - Pour conclure
POUR CITER CET ARTICLE
Lina Balestrière « Causalité psychique et traumatisme », Cahiers de psychologie clinique 1/2001 (no 16), p. 39-47. lire la suite
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jeudi 21 janvier 9999
jeudi 21 janvier 9999 à 16:34 :: __.. Les Voies de l'ombre, Ghost Recon Future Soldier -
- Question primordiale d’Unité et d’une coexistence de deux principes différents :
Corps et esprit ! Ou encore comme principe : Racine Unique de ce qui Est par rapport à ces reproductions multiples !
il est vrai que la notion de souffrance peut-être simplement liée à l’esprit sans exclure pour autant les maux que le corps endure … et qu’il peut supporter …
amitié; En effet mais la souffrance est la croyance trompeuse en un esprit « corporifié »…
- Comment pourrions-nous avoir peur de l’inconnu, il est inconnaissable.
La peur est liée au connu, peur de perdre ce que nous tenons entre nos mains, nos biens matériels, nos croyances, enfin tout ce qui fait certitudE.
Phene: 6 janvier 2011 à 11 h 13 min
L’inconnu et le connu, le mental et ses créations sont une seule et même « matière » : l’imaginaire. Lorsque vous dites que l’inconnu est inconnaissable, vous avez raison puisque le mental ne peut se connaître. La peur est un état de conscience qui valide la cohérence de ces expériences oniriques…
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