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vendredi 29 octobre 2010

______Le professeur Joseph Owona, considéré par certains, comme le père du droit public camerounais, souhaite une plus forte implication de la diaspora. Diaspora et Développement.

Joseph Owona souhaite une plus forte implication de la diaspora Actualites - Politique

Mercredi, 12 Mai 2010 http://www.kwalai.com/images/stories/josephowona-html.jpg

Le professeur Joseph Owona, considéré par certains, comme le père du droit public camerounais, a donné hier matin, dans l’amphi théâtre Stanislas Meloné de l’Université de Douala, ’une conférence. Le professeur a été accueilli par des centaines d’étudiants réunis au tour de James MOUANGUE, le doyen de la faculté de droit pour cette conférence intitulée Diaspora et Développement. Dans ses envolées lyriques très appréciées par les étudiants, le Professeur a expliqué la notion de diaspora avant de souligner qu’il était l'heure pour le Cameroun de résoudre les problèmes liés à cette composante de la nation évaluée à 3 million d’individus, et qui contribue à raison de 500 à 800 millions de francs au produit national brut. Il a par la suite proposé quelques pistes de réflexion et plusieurs suggestions. Joseph OWONA dans sa tunique d’universitaire a ainsi demandé que la diaspora soit suffisamment représentée au sein des instances dirigeantes de la Nation; il a par exemple sollicité qu’une commission parlementaire soit créée pour répondre aux problèmes relevant de la diaspora; enfin, le professeur a salué la dernière rencontre du président Biya et la diaspora camerounaise en Suisse et a souhaité que le président de la République s'implique davantage afin de trouver une solution à la question de la double nationalité et du droit de vote de la diaspora.

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_____Le droit et vous - Mes droits: A chaque litige son tribunal

http://www.maison-facile.com/011article_tous.asp?rubi=32

Les juridictions judiciaires

>> Tribunal de grande instance (TGI) >> Tribunal d'instance (TI) >> Tribunal de commerce (TC) >> Conseil de prud'hommes (CPH) >> Tribunal paritaire des baux ruraux (TPBR) >> Tribunal des affaires de Sécurité sociale (TASS) >> Tribunal de police >> Tribunal correctionnel >> Cour d'assises >> Cour d'appel (CA) >> Cour de Cassation



Les juridictions administratives

>> Tribunal administratif (TA) >> Cour administrative d'appel >> Conseil d'Etat

Vie étudiante à la Faculté de droit

McGill est une université internationale, ouverte sur le monde, située dans une des grandes villes d'Amérique du Nord. Des sommités de tous les domaines viennent de partout pour donner des conférences chez nous ou pour constater les progrès réalisés par nos chercheurs. Pour un étudiant, c'est un milieu extrêmement stimulant.

Que ce soit à la Faculté de droit ou ailleurs sur le campus, McGill bouillonne d’activités. Une myriade de clubs, de nombreux conférenciers invités et des occasions multiples de se mettre au service de la communauté permettent de remplir son agenda de façon enrichissante. Et puis, il faut bien s’amuser un peu...

La diversité en classe Au premier cycle, nous attirons chaque année des étudiants de tous les coins du Canada et de plusieurs états américains, ainsi qu’un bon nombre d’ étudiants étrangers venant d’aussi loin que de l’Australie et du Zimbabwe. Nous pouvons également avoir 30 à 40 étudiants en échange ou en visite, en provenance des écoles les plus en vue à travers le monde. On constate donc que la Faculté de droit de McGill offre un environnement multiculturel unique, dont la diversité est reflétée par les nombreux clubs et activités étudiantes.

Un encadrement solide Tant de diversité demande un encadrement serré et nous sommes très fiers de l’appui que nous apportons aux étudiants de première année:

Les professeurs et les étudiants des années supérieures préparent chaque année pour les nouveaux arrivants un programme d’accueil comprenant des activités sociales, culturelles et sportives pour permettre à tous de faire connaissance.

Tous les étudiants de première année font partie d’un groupe de méthodologie juridique composé de 25 étudiants, supervisé par deux étudiants de grade supérieur et un professeur. Les nouveaux arrivants y apprennent les rudiments de la recherche et de la rédaction juridique. Ils y trouvent le soutien scolaire de leurs aînés, en plus d’y créer des liens étroits qui se perpétueront au-delà de leur passage à la Faculté.

De plus, grâce à une initiative étudiante, chaque élève de première année est jumelé à un étudiant plus avancé, qui devient son partenaire de droit. Ce partenaire répond aux questions de son camarade, le guide dans les méthodes de recherche et sur les cours offerts et, à l’occasion, lui paie une bière, question de se détendre l’atmosphère... Un mot à dire Les étudiants sont membres à part entière de tous les comités de la Faculté, y compris le Comité de sélection des nouveaux professeurs, le Comité des admissions, le Comité du programme académique, le Comité pour l’équité en éducation et le Conseil de la Faculté. Dès que la Faculté envisage un changement qui aurait un effet sur la vie des étudiants, elle recherche leur avis. Les membres du comité exécutif de l’Association des étudiantes et étudiants en droit ont des rencontres périodiques avec le doyen et la vice-doyenne à l’enseignement.

Activités étudiantes La Faculté n’est pas seulement synonyme de travail, c’est aussi le foyer d’ une intense activité sociale, intellectuelle et athlétique.

Quid Novi Le journal hebdomadaire des étudiants de la Faculté, le Quid Novi publie des diatribes et des élucubrations philosophiques, des poèmes et des caricatures, des informations et des opinions. C’est aussi ici que sont publiées les nouvelles sportives, rapportant les exploits des équipes de la Faculté, toujours en lice contre celles de médecine et de génie. quid.mcgill.ca

Le sport Que vous vous intéressiez au volley-ball, au football, au hockey ou encore au water-polo, les équipes de la Faculté ont besoin de votre aide! Les équipes de niveau ‘A’ sont à leur affaire et participent aux championnats, tandis que les équipes de niveau ‘B’ et de niveau ‘C’ versent davantage dans la partie de plaisir que la compétition... Après tout, il faut bien sortir de la bibliothèque de temps en temps pour s’aérer les méninges. www.athletics.mcgill.ca/

Associations et sociétés étudiantes Nos étudiants sont parmi les plus dynamiques au Canada. Il est facile de trouver chaussure à son pied avec les associations et sociétés étudiantes en droit:

  • Amnistie internationale
  • Association de droit autochtone
  • Association des étudiants de l’Europe de l’Est
  • Association des étudiants juifs en droit
  • Association du droit des arts et médias
  • Comité des étudiants de race noire en droit
  • Comité des étudiants asiatiques en droit
  • Comité des étudiants italiens en droit
  • Conférences de médiation et d’arbitrage de McGill
  • Club du droit des affaires
  • Droit de l’environnement McGill
  • Étudiants handicapés
  • Fraternité Delta Theta Phi
  • Forum national
  • LEGALE McGill OutLaw
  • Les enfants, les jeunes et le droit
  • Les femmes et le droit
  • Société de droit international
  • Société du droit du travail
  • Société étudiante Pro Bono
  • Société Thomas More

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______Fiche Métiers du droit, L' Avocat (4 fiches métier)

L' Avocat (4 fiches métier)




L' Avocat vu par le Cedies

Un minimum de 4 années d’études supérieures pour entamer une carrière juridique, 6 mois de cours complémentaires et 2 années de stage pour avoir accès à la profession d’avocat, et quelques années de plus pour voler de ses propres ailes…

les missions de l’avocat

1. obligation de défense : la mission première de l’avocat est d’assurer l’assistance juridique de ses clients. L’avocat représente en justice ses clients et y défend leurs intérêts. Il ne peut, en principe, refuser une cause.

2. le secret professionnel : un des attributs fondamentaux de la profession d’avocat. Il garantit la liberté de l’individu et le bon fonctionnement de la justice.

3. le conseil : l’avocat donne son avis dans une matière spécifique lors de négociations de contrats, d’arbitrage de conflits. L’avocat tente par la conciliation ou la transaction d’épargner le procès à son client . Mais il n’a pas le monopole de cette activité et la partage avec d’autres spécialistes comme les notaires, les experts comptables, les juristes d’entreprises…

4. les autres missions : suppléance d’un magistrat ; mandats de justice ; arbitrage.

la profession aujourd’hui

Tout comme le médecin ou l’architecte, l’avocat exerce une profession libérale et indépendante. La loi du 10 août 1991 règle de manière précise les conditions d’accès à cette profession (voir annexe). Les avocats établis au Luxembourg sont réunis au sein d'une organisation professionnelle, le Barreau de Luxembourg. Pour être admis au Barreau, le candidat doit justifier de sa capacité professionnelle et de son honorabilité. Le nombre d’avocats pouvant s’installer dans un arrondissement n’est pas limité.

Généraliste avant tout

De par la loi, l'avocat est avant tout un généraliste. Mais que l'on choisisse de collaborer avec un gros cabinet d'affaires ou de " visser sa plaque " pour ouvrir sa propre étude, le métier revêt, au quotidien, des aspects très différents. Schématiquement, on distingue trois catégories d'avocats :

• les avocats "de proximité" qui règlent les problèmes de la vie quotidienne et les affaires familiales • les avocats d'affaires, dont les principaux clients sont les entreprises • et les pénalistes ou avocats d'assises qui occupent parfois le devant de la scène, bien qu'ils ne soient qu'une minorité.



Le métier d' Avocat au Sénégal



Le métier d' Avocat au Sénégal vu par Xibar





ME WAGANE FAYE : « L'AVOCAT NE MENT PAS...,

- Des homosexuels, il en existe chez les hautes personnalités de, l’Etat et les religieux ».

Maître Wagane Faye a 29 ans de barreau. Sans prétention, on ne pouvait pas trouver mieux pour évoquer des tabous sur la corporation. Lorsque nous le sollicitons pour un entretien, Me Wagane a dû jouer des coudes pour nous trouver une place dans son agenda. Et quand il nous reçoit chaleureusement à son cabinet sis la rue Vincens, superbement vertu d'un boubou Bazin vert sombre, le fin juriste ne déroge pas au formalisme. Présentation d'usage, échange de civilités, accord sur le libellé de l'entretien et vérification d'identité (on ne sait jamais). Ces préalables, une fois évacué, nous abordons le vif du sujet. Lisez plutôt !

L'homme de la rue juge l'avocat "menteur". selon vous est-ce que l'avocat serait vu à travers un prisme déformant ou ces accusations de l'homme de la rue auraient une part d'exactitude ?

Me Wagane Faye : Je pense qu'on ne peut pas dire l'accusation portée par l'homme de la rue sur les avocats. L'homme de la rue n'accuse pas l'avocat de menteur. L'homme de la rue peut à l'occasion d'une affaire qu'il a avec un avocat dire que l'avocat est malhonnête, c'est tout. Mais tel est malhonnête n'a rien à voir avec toute une corporation, pour dire que ce sont des menteurs. Un menteur, c'est celui qui dit des contre-vérités sciemment. Donc je réfute ce qualificatif de menteur s'agissant des avocats.

II n'y a pas que la rue qui formule des jugements défavorables à l'encontre des avocats. Montaigne, par exemple, vous qualifiait de "menteurs à gages" et La Bruyère vous accuse de "de déguiser la vérité, de citer faux, de calomnier".

Me W. F. : L'avocat, comme vous venez de le dire, peut-être qualifié de menteur par un intellectuel. Mais encore une fois, qu'il s'agisse de l'homme de la rue ou de l'intellectuel, dire que les avocats sont des menteurs, ou que les administrateurs civils sont des menteurs ou que les médecins sont des menteurs ou encore que les journalistes sont des menteurs sont des mots qu'on lance comme ça mais qui n'ont pas de contenu. On peut dire tel avocat m'a menti mais, de là à dire que les avocats sont des menteurs, je dis non ! que ce qualificatif vienne de l'homme de la rue ou d'un intellectuel, c'est tout comme.

La place de la moralité dans la profession d'avocat.

Me W. F. : Sur la moralité également, chacun se fait son idée. On dit que l'avocat défend toutes les causes même les causes les plus immorales. En règle générale, l'avocat qui prête serment défend tout. Chaque fois qu'il est en face de quelqu'un qui a besoin d'être défendu, il le défend. Récemment, j'ai suivi une émission à propos des homosexuels. Les avocats ont quand même l'art de faire la part des choses. Dire que telle chose est absolument mauvaise, qu'il faut la bannir, qu'il faut la brimer, quand on pousse la réflexion, on se rend compte que ce que l'homme fait souvent a des justifications. II y a des gens qui ne savent pas pourquoi ils sont devenus homosexuels. Est-ce tout à fait naturel ou non. Ce qui fait que vous trouvez des homosexuels dans toutes les catégories sociales. Chez les religieux, vous trouvez des homosexuels, chez les personnalités haut placées de l'Etat, vous trouvez des homosexuels. II faut analyser le phénomène au lieu de dire qu'ils sont ceci ou cela. Les avocats qui avaient défendu les homosexuels jusqu'à les faire sortir de prison, ils les ont défendus sur la base des textes. Ils avaient été emprisonnés sur la base de procès ­verbaux qui n'étaient pas conformes à la loi. C'est normal que l'avocat se base sur des textes que les députés ont votés pour obtenir des résul­tats. Les députés en votant la loi, ils n'ont pas dit sauf le cas d'homosexuels ou de ceci ou cela. La loi est la même pour tout le monde. II faut la respecter. Si on ne la respecte pas, le rôle de l'avocat est de voir où est-ce que la loi a été bafouée et en tirer profit pour celui qui lui a fait confiance pour assurer sa défense. Mais il y a des cas qui personnellement me répugnent. II m'est arrivé deux fois de refu­ser de défendre des gens parce que ce dont ils étaient accusés était abo­minable. Quand des cas heurtent ma conscience, je me retiens. Je dis non, très sincèrement, je ne peux pas défendre ce cas. Pour défendre quel­qu'un, il faut être convaincu un peu de son côté moral, de son côté légal ou illégal. Si c'est une affaire absolument illégale, immorale, quand tu veux défendre, tu n'y vas pas avec toutes tes forces !...

Dans l'approche de la défense d'un client, est-ce que l'avocat se rassure préalablement si les accusations portées contre son client sont-elles fondées avant de s'engager à le défendre ?

Me W. F. : Non, l'avocat n'a pas à dire avant de me constituer, il faut que je sois sûr que ce dont un individu est accusé ou ce dont il est accusé est fondé. Le client vient te dire voici mes desiderata, ce que je veux. On m'accuse d'avoir assassiné. Je n'ai pas assassiné. Mais je reconnais avoir tué. Mais pour l'homme de la rue tuer ou assassiner, c'est kif-kif. L'avocat devant le juge se battra pour que le coup mortel sans intention soit retenu plus tôt que l'assassinat qui peut amener à la peine de mort dans les pays ou cette peine existe. En matière civile, celui qui vient demander à l'avocat de poursuivre Mr.X qui lui doit, je lui demande les documents sur la base desquels, il veut le poursuivre. S'il les a, il les donne, dans le cas contraire, il raconte les faits. Vous en tant qu'avocat, vous cherchez à savoir comment vous pouvez constituer, reconstituer, je ne dis pas pré constituer mais reconstituer des preuves. En matière pénale où toutes les preuves sont recevables, c'est plus simple. Finalement l'avocat à priori ne dit pas avant d'accepter de défendre, il faut que je vérifie si tu as raison. Tu peux ne pas avoir raison, mais l'avocat peut être utile par ce qu'il peut amoindrir le poids de la sanction.

Est-ce que le justicia­ble Sénégalais a des raisons de désespérer de sa justice ?

Me W. F. : Si vous comparez ce qui se passe au Sénégal à ce qui se passe ailleurs en Afrique, c'est un pas-de­géant ici par rapport à ce que j'ai vu ailleurs. J'ai plaidé trois fois en Côte d'Ivoire, en Guinée Conakry, en France. Pour me limiter au cas de l'Afrique, le Sénégal sans être une justice parfaite a une justice crédibie que celle d'ailleurs.

La corruption dans le système judiciaire Sénégalais.

La corruption existe. Dans ce domaine également, toute proportion gardée, la corruption est moins développée au Sénégal que dans tous ces pays Africains où j'ai été. Ici quand même; c'est assez fin et quand elle est découverte, il y a des sanctions. Ailleurs, ce n'est pas le cas.

Votre collègue Me Doudou N'Doye a dénoncé l'anticonstitutionnalité de la procédure d'institution du vice-président. Partagez-vous son avis ?

Me W. F. : Me Doudou N'Doye a rai­son de considérer que le processus qui a abouti à l'institutionnalisation de vice-président n'est pas conforme à la constitution. Je ne sais pas si qui de droit déferrera cette loi auprès du Conseil constitutionnel ou pas. Si le Conseil constitutionnel, c'est mon avis, statue en toute liberté, sans pression, et se préoccupe de ne dire que le droit, cette loi sera déclarée anticonstitutionnelle, donc à écarter. Mais avant ce cas, il y a eu d'autres cas qui étaient aussi manifestes, malgré l'inutilité de ces réformes constitutionnelles, les juridictions qui avaient été saisies ont donné satisfaction au pouvoir exécutif. Donc sur le plan politique, les décisions qui sont souvent rendues me semblent moins conformes à la loi fonda­mentale que sur le plan purement civil ou du droit commun.

Pourquoi avoir choisi d'être avocat ?

Me W. F. : J'ai choisi le métier d'a­vocat car déjà tout jeune, je savais que compte tenu de mon caractère, je ne pouvais être qu'avocat ou enseignant. Le métier d'avocat est une profession libérale. Tu n'as aucun chef au-dessus de toi. Tu agis librement. Et c'est justement ce besoin de liberté qui fait que les avocats quand ils doivent par exemple prendre une fonction ministérielle, ils doivent démissionner ou se faire omettre au tableau jusqu'à ce que tu quittes la charge ministérielle. L'avocat peut-être député parce qu'un député n'est pas soumis à une hiérarchie.

C'est comme le professeur d'université qui peut-être député. Voilà pourquoi moi j'ai choisi d'être député. Ce n'est pas pour le goût du luxe. Ce n'est pas parce qu'on est avocat qu'on est riche. Au moins quand on est avocat, on est libre.

Vos déceptions et vos moments de joie

Me W. F. : Chaque fois que je tire quelqu'un d'affaire, c'est un moment de joie. Quelqu'un qui vient vous voir les larmes aux yeux et il sort avec le sourire, c'est un moment de plaisir. Les moments de déception, ça peut arriver quand dans une affaire que tu vois bel et bien que le droit est du côté de ton client et qu'au bout du compte, il perd son procès. Si évidemment tu es convaincu qu'il n'a pas perdu parce qu'il n'a pas été à la hauteur. L'issue d'un procès dépend de plusieurs facteurs. La compétence de l'avocat, la compétence et l'honnêteté du juge et son courage de se débarrasser de toutes les pressions. Quand ces conditions sont remplies, on peut rendre une bonne décision de justice.

La perte d'un procès, vous a-t-elle par moments affecter au point de vouloir jeter l'éponge ?

Me W. F. : Jamais ! Un avocat ne peut pas dire, je ne perds pas de procès. Tu en gagnes et tu en perds. Alors, ce n'est pas parce que je perds un procès que je jette l'é­ponge. Si c'était le cas, beaucoup d'avocats auraient jeté l'éponge. Quand vous perdez un procès en première instance, il y a les voies de recours. II y a l'appel et quand tu perds également, il y a les voies de cassation. Donc on persévère pour arriver au but qu'on croit devoir atteindre. Si maintenant, on ne l'atteint du tout pas au bout du rouleau, il n'y a que la Justine divine qui est réellement juste. Et que la justice humaine est tributeur d'erreur.

Les qualités qu'un avocat doit avoir pour être un « bon » avocat.

Me W. F. : Le bagage intellectuel est fondamental. Et l'ardeur au travail l'est tout aussi.

Le courage aussi est nécessaire. Pour défendre ton client, il faut du courage pour faire ton travail. II faut du courage pour pouvoir dire non aux amis, aux parents, aux beaux-parents qui veulent vous emmener dans une voie qui n'est pas conforme à l'engagement de l'avocat vis-à­vis de son client.

Vos conseils aux jeu­nes aspirant à la profession d'avocat.

Me W. F. : II faudra bien se former et avoir du courage. Ça c'est fondamental. Étre intelligent, c'est bon, mais l'intelligence, ce n'est pas quelque chose qu'on force contrairement à l'ardeur au travail. Le courage, on peut la forger ou l'acquérir. Voilà un ensemble de facteurs qui s'ont indispensables. Et ceux qui aspirent à porter la robe d'avocat doivent veiller à les posséder.

Réalisé par Yacouba Diarra TRAORE Source: Pic. Vendredi 29 Mai 2009

Fiche métier de l' Avocat http://www.studya.com/formations_metiers/senegal/avocat.htm

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______Fiches Métiers du droit, Le Juriste (2 fiches métier)

Le Juriste (2 fiches métier)




Le Juriste vu par Horizon.poitou-charentes

Que fait-il ?

Conseille, dans le domaine du droit, les personnes physiques ou morales sur des problèmes ou actions ayant des implications juridiques, avec pour objectifs :

- d'organiser l'application du droit ; - de respecter et de faire respecter la législation et la réglementation et de les adapter aux besoins du client par l'étude et l'interprétation des textes juridiques ;



- de défendre les intérêts du client ; - de rédiger ou de faire rédiger des actes (authentiques ou sous seing privé). Etudie de façon permanente et analyse la législation, la réglementation, la jurisprudence, la théorie et les commentaires de droit.

Conditions générale d'exercice

L'emploi/métier peut s'exercer de manière sédentaire (par exemple pour l'avoué) ou comporter de nombreux déplacements (huissier). L'activité dominante est en grande partie écrite, mais elle peut être orale, en particulier dans le cadre des plaidoiries. Elle comporte une grande diversité de situations et d'interlocuteurs. Les décisions sont souvent prises de façon autonome. Les juristes salariés d'entreprise ou de cabinet exercent pour le compte de leur employeur et peuvent engager la responsabilité de celui-ci. Les professions libérales à statut réglementé sont soumises à des conditions d'exercice strictes (serment, astreinte, incompatibilité...) et engagent la responsabilité civile et pénale de ceux qui les exercent. Dans tous les cas, le secret professionnel doit être garanti. En exercice libéral, la rémunération s'opère à l'acte.

Compétences techniques de base

- Prévenir et résoudre des litiges en interprétant le droit. - Fournir des informations et des conseils argumentés dans le domaine juridique et de la procédure. - Proposer des solutions amiables ou judiciaires aux litiges.

Compétences associées

- Utiliser les bases de données juridiques. - Comprendre et parler l'anglais.

Compétences liées à l'emploi

- Analyser et synthétiser rapidement les problèmes exposés par le client ou l'employeur. - Appliquer des processus méthodologiques rigoureux à des affaires très différentes. - Etre à l'écoute de personnes en situation difficile. - Faire preuve de diplomatie et établir des relations de confiance avec les clients ou l'employeur. - Intégrer les affaires juridiques des entreprises à leur environnement économique. - Déléguer à ses collaborateurs les travaux de préparation et de suivi des affaires courantes. - Respecter la confidentialité des affaires.

Formations et expérience

En entreprise, cet emploi/métier est généralement accessible à partir de formations de niveaux II et I (licence, maîtrise...), dans le domaine du droit, complétées éventuellement par une spécialisation juridique. Par promotion interne, l'accès est ouvert à des juristes expérimentés, ou plus rarement à des non-juristes connaissant parfaitement le fonctionnement de l'entreprise et sensibilisés aux problèmes juridiques (particulièrement pour le service contentieux/recouvrement). Dans le secteur public, l'emploi/métier est accessible par concours sous certaines conditions de recrutement et de niveau de formation. Les professions libérales à statut réglementé sont soumises à de strictes conditions d'accès (formation en droit, stages professionnels...) et à des 'numerus clausus'. Des passerelles sont possibles entre ces fonctions.

Formation de Juriste dans la région Poitou Charentes, voir le site Horizon.poitou-charentes.org

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______Fiche métiers : Métiers du droit, Le Substitut du procureur "code de procédure pénale

Le Substitut du procureur



Le Substitut du procureur vu par L4m




Il seconde le Procureur de la République et intervient tout au long des affaires judiciaires.

• Compétences nécessaires :

Excellente maîtrise du droit français.

• Activité :

Dès qu’une plainte est déposée et, plus généralement, dès qu’une infraction est signalée commence le rôle du substitut du procureur. Il peut alors décider de classer l’affaire sans suite ou, en tant que représentant de la société, engager des poursuites. Dans ce cas, il dirige alors les services de police dans leur enquête. Membre du Parquet, c'est-à-dire la magistrature debout, il intervient durant le procès. C’est notamment lui qui va requérir une peine, au nom de l’ordre public.

• Qualités requises :

Sens aigu de l’équité. Organisation. Capacité à gérer les conflits.

• Formation recommandée :

Master de droit ou diplôme d’IEP puis formation de 31 mois à l’Ecole nationale de la magistrature. Souvent s’ajoute une année de préparation avant le concours de l’ENM.

• Salaire :

Environ 2 200 € brut par mois en début de carrière.

• Environnement :

Il peut travailler dans les tribunaux de grande instance ou dans les cours d’appel. Respectivement, il y sera sous l’autorité du procureur de la République ou du Procureur général.

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______Fiche métiers: Métiers du droit, Le Magistrat

Le Magistrat



Le Magistrat vu par L4m




Au service de la justice, il instruit des affaires du début à la fin. Le magistrat possède un grand sens des responsabilités car il décide de la résolution d’un conflit.

Compétences nécessaires

Droit pénal et civil. Qualités d’orateur et de communicant.

Activités

Les magistrats du siège (3/4 de juges) dirigent les procès, résolvent les conflits et sanctionnent les coupables. Ils étudient les dossiers, analysent les preuves, écoutent les avocats des parties et appliquent ensuite la loi en toute impartialité. Ce sont eux qui fixent la nature et la durée des peines ainsi que les dommages et intérêts à verser. Les magistrats du parquet (procureurs, avocats généraux substituts) sont placés sous l’autorité du ministre de la justice. Ils défendent les intérêts de la société c’est-à-dire qu’il la représente en cas de procès. Ils dirigent les enquêtes de police, suivent le déroulement des affaires, décident des peines et veille à leur application.

Qualités

Très grand sens des responsabilités. Grande résistance au stress, flexibilité des horaires. Sens relationnel, qualité d’écoute et d’analyse. Organisé et attentif. Sens de l’équité et goût pour la recherche de la vérité. Impartialité et sens du devoir.

Formation recommandée

Recrutement sur concours à la fonction publique puis formation à l’ENM (Bordeaux). Concours ouvert aux masters de droit, diplôme d’IEP et anciens élèves de l’école normale supérieure.

Environnement

Palais de justice, ministère de la justice.

Salaire

Magistrat débutant payé second grade : 1 824 euros brut par mois. Evolution de carrière liée à l’obtention de grade.

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______Fiche métiers: Interview d' une étudiante en deuxième année de Licence de Droit Métiers du droit,

Amandine Pommart Etudiante en L2 de droit (Lille II)

Commençons par le commencement : quel a été ton parcours jusqu’à aujourd’hui ?

- J’ai fait un bac ES et ensuite je suis entré à la fac de Droit. Actuellement, je suis en deuxième année, après avoir redoublé ma première et ma deuxième année… Le grand chelem ! Il faut s’accrocher. A côté de mes études, je travaille vingt heures par semaine dans un magasin et, en ce moment, je suis en train de passer des concours.

Tu as toujours voulu te lancer dans ces études ?

- Oui, en fait ma marraine est professeur ici. Ca m’a donné envie. En ce qui concerne les concours, dans mon entourage beaucoup de personnes travaillent dans l’administratif. Et puis, de plus en plus, je raisonne en terme de temps libre et de vie personnelle. J’ai envie d’un métier qui me laisse du temps, il faut aussi profiter de la vie en dehors de son travail. Mais ça, c’est un choix personnel.

Vues de l’intérieur, comment se passent les études de droit ?

- On a environ vingt heures de cours par semaines, CM et TD compris. On doit choisir des options. Pour ma part, j’ai été un peu obligée de les choisir en fonction de mon travail… j’ai un emploi du temps chargé. Mais, de manière générale, les cours sont assez bien répartis. En cours magistral, le prof fait son cours et on ne participe pas. Par contre en TD, c’est différent. C’est le prolongement du cours, mais ce n’est pas un cours. On fait essentiellement des études de cas, des cas pratiques, des dissertations et beaucoup de recherche. Ensuite, il y a tout le travail personnel. On doit vraiment préparer tous les cours. Toutes les semaines, on a des fiches d’arrêts à faire.

Personnellement, que penses-tu de ces études ?

- On apprend vraiment beaucoup de choses qu’on ne pourrait pas comprendre ailleurs. « Nul n’est censé ignorer la loi ». Ici, on nous l’explique. C’est très intéressant. On a différents cous d’Histoire, des cours de Droit public, de Droit privé… même si ça reste toujours du Droit, c’est très diversifié. En revanche, ce qui est un peu dommage, c’est qu’à notre niveau, on n’est pas encore assez spécialisés pour faire des stages et avec l’emploi du temps que l’on a, ce serait assez difficile d’en faire à côté. Pour ma part, j’ai déjà pu approcher le milieu professionnel en allant à des rendez-vous ou des assemblées, par l’intermédiaire de mes connaissances.

Selon ton expérience, quelles qualités sont nécessaires pour réussir des études de droit ?

- Il faut être assidu et ne pas avoir peur de beaucoup travailler. Ca demande beaucoup de concentration, de rigueur et d’organisation pour bien réviser et bien se préparer. D’après ce que je sais, il y a environ 40% de réussite en L1 et 25% en L2. Une fois en troisième année, l’écrémage est fait. Le taux d’échec et d’abandon est assez important parce qu’on ne nous laisse pas de répit. Si un étudiant veut vraiment réussir et décrocher une mention, il faut sacrifier un bout de sa vie. Il y a beaucoup de points négatifs mais, en contrepartie, ce que ces études nous apportent, ça équilibre la balance.

Quels conseils pourrais-tu donner à ceux qui voudraient s’orienter vers ces mêmes études ?

- De bien savoir avant à quoi ils vont s’attaquer. Quand on sort du lycée, on n’a aucune idée de ce que ça va être. Il faut être conscient qu’il y a une masse de travail très importante. On est livré à soi-même, il faut se forcer à aller en cours. Comme pour tout, si on veut réussir, il faut du travail.

M.I. 05.05.08

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______Fiche étudiant : Métiers du droit,

Interview d' un étudiant en licence de droit

Alexandre Zehnder (21 ans) En Licence de Droit à la Faculté de droit Alexis de Tocqueville, Douai

Quel est ton parcours universitaire depuis le bac ?

- Après le Bac, je suis entré directement à la fac de droit, à Douai. J’ai acquis mes deux années de Deug et je termine actuellement les examens de la Licence pour poursuivre mon parcours en maîtrise.

Comment se sont déroulées ces trois années de fac ? Quelles ont été les différentes matières enseignées ?

- Ma formation est vraiment très théorique car l’expérience pratique, sur le terrain, débute à partir de la maîtrise. En première année de Deug j’ai étudié le droit civil, constitutionnel, administratif, l’organisation judiciaire et les relations internationales. En deuxième année, j’ai eu des cours de droit pénal, administratif, civil, fiscal mais j’ai également analysé le droit des contrats, les procédures pénales et les bases du marketing. Ma formation comprend des cours magistraux et des TD en droit civil, pénal et commercial. Généralement j’avais entre 20 et 25 heures de cours par semaine, mais il ne faut pas oublier le travail personnel qui demande beaucoup de rigueur et d’investissement. Sinon cette année, j’ai étudié le droit de l’expropriation, les procédures civiles, le droit international public, le droit pénal spécial et le droit du travail.

La formation imposée n’est-elle pas trop contraignante ?

- C’est vrai que si on n’aime pas étudier le droit, il est nécessaire de se réorienter ! Mais c’est une matière qui me passionne, j’en apprends chaque jour un peu plus. Je trouve très intéressant et enrichissant de bien connaître les lois.

Pourquoi as-tu choisi cette orientation professionnelle ?

- Car j’ai toujours été en contact avec cet environnement de par la situation professionnelle de mon père, qui est lui-même avocat. J’ai donc, au préalable, une connaissance du métier qui peut conforter ce choix. Mais les études juridiques sont également une voie qui ouvre beaucoup de portes et de nombreux débouchés.

D’après ton contexte familial, quels sont les différents avantages et inconvénients que tu as pu mesurer concernant le métier d’avocat ?

- Comme c’est une profession libérale, c’est un métier qui procure une certaine autonomie pour gérer le travail, la clientèle et les horaires. De plus, le côté relationnel est très intéressant. C’est un métier qui demande d’être social, ouvert et les activités sont valorisantes car elles aident et apportent des solutions aux personnes en difficulté. Cependant l’exercice en libéral a aussi ses contraintes car il demande une large responsabilité auprès du cabinet. Il n’y a pas de sécurité de l’emploi et les horaires sont assez particuliers. La difficulté est aussi de devoir être constamment au top et performant pour d’une part, défendre au mieux chaque client et d’autre part, pour assurer la rentabilité du cabinet.

Quelles sont les principales qualités à avoir pour être un bon avocat ?

- Il faut évidemment avoir une très bonne connaissance de la loi mais le plus important est d’être très rigoureux au niveau de la procédure. Il faut aussi savoir mettre en confiance la personne défendue, être persuasif et avoir des talents d’orateur pour savoir jouer la comédie ! Car c’est un métier qui demande une part de comédie pour pouvoir débattre, exagérer, confronter et faire passer ses idées dans toute situation. Enfin, humainement, il ne faut pas avoir de scrupule pour être apte à défendre tout type de personne.

Comment envisages-tu ton avenir après ton année de maîtrise ?

- Je compte faire une prépa IEG (Ecole des Institutions Juridiques) à Lille pour préparer le concours aux écoles d’avocats (CAPA : Certificat d’aptitude à la profession d’avocat). Puis, j’aurai un an et demi de formation en école d’avocats après le CAPA pour être diplômé. Et une fois le diplôme d’avocat en poche, j’ai deux ans de stage, à effectuer en cabinet d’avocats avant de pouvoir exercer mon activité.

Quels conseils pourrais-tu apporter à un étudiant qui aimerait suivre ta voie ?

- D’aimer avant toute chose les études de droit et d’avoir une bonne organisation dans le travail pour savoir gérer son travail personnel. Il faut aussi être rigoureux et assidu pour assurer l’obtention de chaque année universitaire. Le plus serait aussi de multiplier les stages après la licence pour avoir de la pratique et une meilleure connaissance du métier. Et surtout ne pas hésiter à se faire entendre, avoir du caractère pour imposer ses idées.

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