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dimanche 24 janvier 9999

___Majeurs protégés.. Quelle liberté juridique pour un majeur protégé ?

Quelle liberté juridique pour un majeur protégé ?

La liberté des personnes qualifiées autrefois d'« incapables » a été élargie par la loi du 5 mars 2007, entrée en vigueur le 1 er janvier 2009.

L'objectif clai-rement affiché du législateur était de redonner toute leur dignité aux personnes concernées, à savoir les majeurs qui souffrent d'une altération, médicalement constatée, soit de leurs facultés mentales, soit de leurs facultés corporelles, de nature à empêcher l'expression de leur volonté.

Le changement d'approche se traduit d'abord dans la terminologie : l'expression connotée, voire blessante, de majeur « incapable » est remplacée par celle de personne « protégée ».

Le changement apparaît encore dans l'élargissement du domaine de liberté conférée aux personnes protégées, à deux niveaux :

  • le statut de la personne et le régime de ses biens.

Une autonomie accrue

Tout d'abord, le nouveau régime de la tutelle et de la curatelle prévoit plusieurs actes qui nécessitent le seul accord du majeur protégé, excluant toute assistance ou représentation par un tiers.

C'est par exemple le cas des actes de l'autorité parentale relatifs à la personne d'un enfant, ou du consentement donné à sa propre adoption ou à celle d'un enfant.

Plus directement encore, la personne protégée prend aujourd'hui seule les décisions relatives à sa personne dans la mesure où son état le permet. Si ce n'est pas le cas, elle n'est pas écartée de plein droit et elle peut bénéficier de l'assistance de son tuteur.

Ce n'est que si cette assistance ne suffit pas qu'elle sera représentée, c'est-à-dire remplacée par son tuteur qui agira en ses lieu et place. On est donc passé d'une représentation systématique à une liberté contrôlée.

Autres illustrations de l'autonomie accrue du majeur protégé : il a le droit de choisir son lieu de résidence, peut entretenir librement des relations personnelles avec tout tiers - parent ou non. Le juge des tutelles peut encore lui laisser son droit de vote.

  • Outil très précieux

Sur le plan du patrimoine, la liberté juridique d'une personne sous tutelle a été également améliorée.

Deux exemples parmi d'autres le démontreront : elle peut, avec l'autorisation du juge ou du conseil de famille s'il a été constitué, être assistée par le tuteur pour faire des donations ; elle peut également établir un testament si elle y est autorisée par le juge ou le conseil de famille. Elle peut seule révoquer le testament fait avant ou après l'ouverture de la tutelle.

Enfin, comment ne pas citer, pour tous ceux qui craignent d'être placés sous un régime de protection, les possibilités offertes par le mandat de protection future ?

Cet outil très précieux permet en quelque sorte de prolonger la capacité juridique d'une personne qui viendrait à perdre sa capacité en lui permettant, par anticipation, de prévoir les modalités de gestion de sa personne et de ses biens.

Le mandat peut être établi soit par acte notarié, soit par simple acte sous seing privé, l'étendue des pouvoirs conférés dépendant étroitement de la forme choisie. Ainsi, seul le recours à l'acte notarié permet d'autoriser le mandataire à effectuer des actes de disposition à titre onéreux, comme la vente d'un appartement par exemple. En tout état de cause, la rédaction d'un mandat de protection future nécessite une réflexion approfondie et son efficacité dépendra largement de la qualité de son contenu. L'assistance par un professionnel est donc incontournable.

Les Echos

  • Majeurs protégés

En raison, soit de leur état physique, soit de leur état mental certains majeurs font l'objet d'un régime de protection qui déroge au principe fixé par l'article 488 du Code civil qui déclare pleinement capables les personnes de l'un et de l'autre sexe ayant atteint l'âge de 18 ans. Les régimes qui peuvent leur être appliqués correspondent chacun à une adaptation qui tient compte de la variété des situations dans laquelle un majeur protégé peut se trouver. Les actes faits par le majeur antérieurement à la décision qui prononce une mesure de protection sont affectés d'une nullité. Cette sanction ne suppose pas la preuve de l'insanité d'esprit au moment où l'acte a été passé mais il est seulement subordonnée à l'existence, lors de la passation de l'acte critiqué, de la cause ayant déterminé l'ouverture de cette mesure (1re Civ. - 24 mai 2007 BICC n°668 du 1er octobre 2007).

Ces régimes sont aussi variés que, le placement sous sauvegarde de justice, la curatelle, et la tutelle. La tutelle peut elle-même se trouver réduite à la "gérance de tutelle" pour les personnes placées dans des établissements de soins spécialisés lorsque le juge constate que la tutelle ordinaire constitue une organisation trop lourde (tuteur, subrogé-tuteur, Conseil de famille, Juge des tutelles), elle peut également être limitée à la " tutelle aux prestations sociales".

La loi n° 2006-728 du 23 juin 2006 portant réforme des successions et des libéralités a réglé les droits patrimonieux du majeur protégé disposant de droits dans une indivision. (Voir les nouveaux articles 812-1 et 813-5 du Code civil). La Loi n° 2007-308 du 5 mars 2007 portant réforme de la protection juridique des majeurs porte principalement sur le renforcement des contrôles de placement tout en limitant les mises sous tutelle ou curatelle, régimes très contraignants puisque la personne voit la gestion de son patrimoine et de ses revenus confiée à une tierce personne (parent proche, association, institutions...). Cette Loi a introduit le "mandat de protection future" qui permet à toute personne d'organiser à l'avance sa protection ainsi que celle de ses biens et de désigner le tiers qui sera chargé de la représenter pour le jour où son état de santé ne lui permettra plus d'y pourvoir lui-même. Lorsqu'il n'est pas contresigné par un avocat, le mandat de protection future sous seing privé, est établi conformément au modèle figurant en annexe du Décret n° 2007-1702 du 30 novembre 2007.

Le Ministère de la Justice entend également renforcer le contrôle financier des associations qui gèrent les revenus des personnes sous tutelle, par la nomination de commissaires aux comptes (personnes indépendantes qui garantissent la sincérité des comptes).

Le régime de l'hospitalisation dans des formations appropriées, le mode et la procédure de placement, les recours que peuvent utiliser les personnes dont les facultés mentales sont altérées ou leur entourage, sont définis par le Code de la Santé publique. Le contrôle de ces établissements par le Procureur de la République et par le juge des tutelles est prévu par l'article 490-3 du Code civil.

http://www.juritravail.com/lexique/Majeurs.html

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jeudi 21 janvier 9999

____Garde à vue -L'avocat sera présent tout au long de la garde à vue. L'avocat va pouvoir pénétrer dans les commissariats et les gendarmeries et s'asseoir aux côtés de son client. Désormais, il pourra assister aux auditions, confrontations ..

20/01/11 - 22h43 (actualisé à 22h42) L'avocat sera présent tout au long de la garde à vue



Menottes accrochées à un banc dans un commissariat © AFP/Archives Jack Guez PARIS (AFP) - L'avocat pourra être présent tout au long de la garde à vue : l'Assemblée nationale a adopté sans trop barguigner jeudi la principale innovation d'une réforme de la garde à vue, imposée par des exigences constitutionnelles et européennes.

L'examen du projet de loi, entamé mardi, devrait finalement être bouclé jeudi soir alors qu'il était prévu pour durer deux semaines.

Plus de 110 ans après être entré dans le bureau du juge (1897), l'avocat va pouvoir pénétrer dans les commissariats et les gendarmeries et s'asseoir aux côtés de son client. Sur le principe même, il n'y avait guère moyen de tergiverser, le Conseil constitutionnel ayant imposé au gouvernement de revoir en ce sens le régime de la garde à vue avant le 1er juillet 2011.

Au fil des débats, différents orateurs ont déploré que le nombre de garde à vue en France soit passé en quelques années de 300.000 à 800.000.

Jusqu'à présent, l'avocat pouvait s'entretenir 30 minutes avec son client au le début de la garde à vue. Désormais, il pourra assister aux auditions, confrontations et poser des questions à la fin des entretiens.

Seules "des raisons impérieuses tenant aux circonstances particulières de l'enquête" (bon déroulement, investigations urgentes pour recueillir ou conserver des preuves, prévenir une atteinte imminente aux personnes) permettront au procureur de différer la présence de l'avocat de 12 heures dans le cas d'une garde à vue ordinaire.

En outre, le juge des libertés et de la détention (JLD) pourra différer l'intervention de l'avocat de 24 heures pour les crimes et les délits punis d'une peine supérieure ou égale à cinq ans.

C'est donc sur les modalités de la présence de l'avocat que les esprits se sont échauffés jeudi.

"Je vois que le rabot est à la manoeuvre !", s'est plaint Philippe Houillon (UMP), avocat de formation, face à plusieurs amendements de sa majorité, certains présentés par Jean-Paul Garraud (UMP), magistrat de profession : tentatives de réduire le délai de deux heures permettant à l'avocat d'arriver, de limiter son temps de parole à 15 minutes, de ne pas lui transmettre le procès verbal de notification de la garde à vue.

Claude Goasguen, également avocat, est sorti de ses gonds, et s'en pris vivement à Jean-Paul Garraud alors qu'était discuté le fait de savoir quoi faire lorsqu'un avocat "perturbe" une audition.

"M. Garraud n'a jamais foutu les pieds dans un commissariat pour une garde à vue ! Jamais ! M. Garraud a été juge d'instruction !", s'est emporté le député de Paris. "C'est insultant pour les avocats ! Que je sache, jamais un avocat n'a boxé un officier de police judiciaire, nom de Dieu !", a-t-il tonné.

"Des gardes à vue, j'en ai connues plus que vous dans le XVIe arrondissement de Paris", a répondu Jean-Paul Garraud à Claude Goasguen, également maire du XVIe.

Suspension de séance, échanges d'excuses. Et il a été décidé qu'en cas de perturbation "grave" d'une audition, le bâtonnier soit informé et puisse désigner un nouvel avocat, choisi ou commis d'office.

"M. Garraud revient régulièrement à la charge pour liquider le malheureux avocat", s'est aussi plaint Noël Mamère (Verts), également avocat.

Le PS n'a pas non plus goûté ces amendements. "Par le biais d'amendements du rapporteur ou des ultras de sa majorité, le gouvernement tente régulièrement de vider les progrès du texte de leur substance", a protesté Jean-Jacques Urvoas.

Le vote solennel devrait intervenir mardi 25 janvier, avant que le projet de loi ne soit ensuite examiné par le Sénat.

VIOLENCES URBAINES

Cinq policiers agressés aux Tarterêts: "Tout laisse à penser à un guet-apens"

Sur Le Post, le syndicat de police Alliance affirme que cette "montée de la violence est inacceptable".

Jeudi soir, des résidents de la cité de Tarterêts ont violement affronté et les forces de l'ordre.

Une cinquantaine de jeunes s'en sont pris à des policiers en patrouille dans ce quartier de Corbeil-Essonnes.

"Des individus dont le visage était dissimulé avec des foulards et des tee-shirts ont surgi des bâtiments", nous raconte un policier.

Cinq policiers ont été blessés.

Le plus gravement atteint a reçu un coup de marteau sur la tête.

"Par chance il avait un casque de sécurité. Les individus lui ont alors arraché son casque et ont tenté de le retoucher à la tête. Pour se protéger il a mis son bras et se retrouve avec une fracture", nous précise un syndicaliste d'Alliance.

Contacté par Le Post, Alexis Toupet, secrétaire départementale du syndicat de police Alliance en Essonne revient sur les causes de cette confrontation:

"Plusieurs éléments laissent penser à un guet-apens".

Brice Hortefeux a qualifié cette confrontation d'"acte inadmissible", ajoutant que cinq des agresseurs ont été identifiés et que leur interpellation devrait suivre.

Cet événement intervient en plein climat de violence envers les policiers. La semaine dernière plusieurs policiers ont été attaqués à Auxerre. Lundi c'était à Perpignan. Et, jeudi, c'est un clip de rap appelant à "tirer sur les keufs" qui a suscité l'émoi des forces de l'ordre. Brice Hortefeux, le ministre de l'Intérieur a affirmé qu'il allait porter plainte.

Que s'est-il passé jeudi soir? S'agit-il vraiment d'un guet-apens? Où en est l'enquête?

Les policiers surveillent le quartier de la Villeneuve, à Grenoble

Sur Le Post, le syndicaliste Alexis Toupet nous répond:

Quels éléments permettent de dire qu'il s'agit un guet-apens?

"Déjà avant la patrouille des policiers vers 20 h, les pompiers avaient été appelés pour un feu. Une fois sur place ils ont constaté qu'il n'y avait aucun incendie. Ensuite le fait que les renforts soient si vite intervenus et qu'ils étaient aussi nombreux laissent penser à une confrontation préméditée. Ainsi, plusieurs éléments laissent supposer à un guet-apens."

Que pensez vous de ces violences à répétition contre les forces de l'ordre?

"Nous nous insurgeons pour ces ces faits criminels. Alliance demande que des peines planchérs soient imposées aux individus qui s'en prennent aux forces de l'ordre, aux pompiers... Il faut endiguer ce feu de violence. Nous demandons plus de moyens matériels et individuels, comme des caméras de surveillances."

Pensez-vous que le clip de rap qui appel à "tirer sur les keufs" ait un lien avec les événements de mercredi soir?

"On ne sait pas. Ce qui est sûr c'est que Alliance dénonce ce genre d'appel à la violence.Nous appelons l'Etat à réagir face à cette augmentation de la violence."

L’auteur

Sources : Le Post

www.lequotidien.re/actualites/en-direct-france-monde/149295-assemblee-vote-la-presence-de-avocat-pendant-toute-la-garde-vue.html

www.lepost.fr/article/2010/08/13/2183153_cinq-policiers-agresses-aux-tarterets-tout-laisse-a-penser-a-un-guet-apens.html

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