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mardi 30 novembre 9999

_____Conférences sur Différents Thèmes ou Entretiens.. Conférence intitulée "El Anti-Cristo" L'Antéchrist de Samaël Aun Weor.. & La Transformation des impressions et l'Eveil de la Conscience

Quant au troisième facteur de la Révolution de la Conscience, lorsque nous voulons avancer fermement sur le sentier de l'autolibération intime, il nous faut imiter le Christ Jésus qui a offert sa vie pour l'humanité souffrante. Nous devons être capables de monter sur l'Autel du sacrifice suprême.

http://www.gnose-de-samael-aun-weor.fr/conferences-diverses/8-L-Antechrist.php

« Ceux qui supposent que l'Antéchrist est une personne étrange née à tel endroit ou venue de tel ou tel pays, sont dans l'erreur, car l'Antéchrist n'est pas une personne précise mais bien toutes les personnes. L'Antéchrist a sa racine au fond de chaque personne et il s'exprime de manière multiforme. L'état chaotique où se trouve l'humanité actuelle est, sans conteste, causé par l'Antéchrist.

« L'Impie, de qui nous parle Paul de Tarse dans ses Épîtres, se manifeste partout, il a le don d'ubiquité : il discute dans les cafés, négocie à l'ONU, s'asseoit confortablement à Genève ; il expérimente dans les laboratoires, il invente des bombes atomiques, des fusées téléguidées, des gaz asphyxiants, des armes bactériologiques, etc.

« Tout le monde se prosterne devant l'Antéchrist, c'est-à-dire, devant celui qui a inventé les avions supersoniques, les rutilantes automobiles, les médecines surprenantes, etc. Ainsi, qui ose aujourd'hui se prononcer contre ces miracles et prodiges du « Fils de perdition » s'expose aux sarcasmes de ses semblables, au qualificatif de stupide et d'ignorant...

« L'Antéchrist a élaboré le programme avec lequel on programme les robots-humanoïdes de cette époque décadente ; comprendre ce que je suis en train d'expliquer s'avère très difficile, parce que cela se situe en dehors du programme. Pour le robot-humanoïde, douter du programme semble une hérésie, car son existence même est fondée sur le programme.

« La Science pure de l'Être, différente de toute cette pourriture des théories universitaires, est une chose inadmissible pour les robots de l'Antéchrist. Malheureusement, l'heure de la « grande apostasie » annoncée par les prophètes est arrivée ; aujourd'hui, aucun être humain n'oserait se prononcer contre l'Antéchrist... (La Grande Rébellion, chap. 9).

Nous devons approfondir un peu plus notre connaissance du psychisme. Nous avons beaucoup parlé du Moi, de l'Égo, mais aujourd'hui il nous faut aller plus loin, aborder des aspects plus profonds encore.

Nous avons déjà vu que dans la Perse antique on rendait un culte à Ahriman. Indéniablement, ce culte n'était pas propre aux Aryens ; il venait plutôt d'un groupe de survivants de l'Atlantide submergée. Je veux parler plus précisément des Touraniens. Ahriman était pour eux le centre vital de leur culte. Steiner (le fondateur de l'Anthroposophie) traite dans ses œuvres des forces ahrimaniques et plusieurs autres auteurs ont étudié également ces forces.

Nous avons vu aussi que Lucifer est l'Archange « faiseur de lumière », qu'il n'a rien à voir avec cette créature anthropomorphe que nous présente dogmatiquement le clergé chrétien. Chacun de nous, assurément, possède son propre Lucifer ; celui-ci, en soi, est la réflexion du Logos ou de notre Logoï intérieur au fond de notre psychisme ; il est l'ombre, pour ainsi dire, de notre Logoï, dans nos profondeurs psychiques.

Lorsque nous n'étions pas encore tombés, lorsque nous vivions encore dans l'Éden, ce Lucifer intérieur resplendissait glorieusement au fond de nous ; mais quand nous avons commis la faute de manger de ce fruit dont on nous avait dit : « Tu n'en mangeras pas » (Genèse II, 17), alors notre Lucifer intime est tombé est s'est transformé en le Diable dont nous parlent les diverses théogonies.

Mais que devons-nous faire, à présent, pour « blanchir le Diable » en nous ? Nous devons mourir en nous-mêmes, ici et maintenant ! Lorsque nous réussissons à dissoudre radicalement le Moi, le Diable de la mythologie se blanchit, redevient resplendissant, se convertit en Lucifer, en le « Faiseur de lumière » ; lorsqu'il s'intègre à notre Âme et notre Esprit, il nous transforme en Archanges glorieux.

Ahriman, quant à lui, est quelque chose de différent ; il est le revers de la « médaille » de Lucifer, il est son aspect négatif et il s'exprime sous cette forme du feu ahrimanique des anciens Touraniens de la Perse. Il représente la fatalité, les pouvoirs ténébreux de ce monde.

Ahriman est même au-delà de l'Égo lui-même. Nous avons déjà dit, pour simplifier, qu'il était l'Égo, mais aujourd'hui, afin de monter d'un cran au plan didactique, nous affirmerons qu'il est la base, le fondement de l'Égo. Il est cet « Inique » (ou l'Impie) dont nous parle l'apôtre Paul dans les Saintes Écritures, le « Fils de perdition », l'antithèse, l'envers de la médaille, l'opposé du « Fils de l'homme », en un mot : l'Antéchrist.

Dans l'Apocalypse de Saint-Jean, on parle de la « Bête à sept têtes et dix cornes » (Apoc. XIII, 1-8). Ces sept têtes représentent les sept péchés capitaux : la colère, la convoitise, l'envie, la luxure, l'orgueil, la paresse et la gourmandise, avec tous leurs dérivés. Les dix cornes, quant à elles, se réfèrent à la « Roue du Samsara », qui correspond à la Roue de Fortune (l'arcane X) du Tarot, qui tourne sans cesse.

De cette Bête, on dit encore qu'elle avait reçu une « blessure mortelle » à l'une de ses sept têtes, blessure infligée par une épée, mais que cette plaie fut guérie et que la terre entière fut émerveillée du pouvoir de la Bête qui « blessée à mort, avait repris vie » (Apoc. XIII, 14)... Il faut comprendre par là que l'on peut en finir avec les éléments qui constituent l'Égo et cependant « ressusciter » en l'Antéchrist, en la Bête, en le monstre aux sept têtes. Quand on a totalement annihilé les démons de la colère, par exemple, c'est comme si l'on avait blessé à mort l'une des sept têtes de la Bête, mais ensuite ce défaut se renforce dans cette « tête » et « la Bête reprend vie ». De même, lorsque l'on a éliminé la convoitise dans les quarante-neuf régions du subconscient, lorsque l'on a annihilé les éléments inhumains de la convoitise, celle-ci revit avec plus de force dans cette « tête » de la Bête que nous croyions avoir anéantie, et ainsi de suite. Quand un homme est parvenu à mourir totalement en lui-même, il reste la Bête. C'est pour cela, mes chers amis, que l'on a dit qu'avant que vienne le Christ vient l'Antéchrist ; avant que le Christ ressuscite dans un homme, se manifeste l'Antéchrist, la Bête qui doit mourir...

L'Apocalypse dit bien que celui qui vit par l'épée mourra par l'épée ; que celui qui met les autres en captivité sera mis aussi en captivité ; que les saints doivent faire preuve de patience... On veut dire par là que si nous voulons éliminer l'Antéchrist en nous, il faudra faire preuve d'une infinie patience ; oui, cela requiert patience et travail...

Indéniablement, l'Antéchrist accomplit des « miracles » et des « prodiges trompeurs » : il a inventé, par exemple, les fusées téléguidées, les avions supersoniques, les bombes atomiques (c'est ainsi qu'il fait « pleuvoir le feu du ciel sur la Terre » - Apoc. XIII, 13), etc. Il est sceptique par nature et par instinct, et terriblement matérialiste. Quand a-t-on entendu dire qu'Ahriman était mystique ? Il ne l'est pas et ne le sera jamais ! C'est pourquoi les Touraniens, voulant dominer le monde, ont instauré le culte d'Ahriman, c'est-à-dire, le culte de l'Antéchrist.

Il y a, de toute éternité, deux sciences : la première, c'est la Science pure, que seuls les « Parfaits » connaissent ; l'autre, c'est celle de la Bête, celle de l'Antéchrist. Horriblement sceptique et matérialiste, la science de la Bête n'accepte rien qui « ressemble à un Dieu ou à un Être qui reçoit un culte » (2e Épître aux Thessal. II, 4) ; elle est épouvantablement grossière. Si vous jetez un coup d'œil sur le monde actuel, vous verrez la science de l'Antéchrist partout...

Il a été dit par les plus grands prophètes de l'antiquité qu'un jour viendrait la « grande apostasie » et que l'on ne reconnaîtrait rien qui ressemble à un Dieu ou à un Être que l'on adore : ce jour est arrivé et nous y sommes ! C'est après cette grande apostasie, dans laquelle nous nous trouvons présentement, qui ne cesse d'augmenter et qui augmentera encore plus, que viendra le cataclysme final. Ainsi les grands prophètes l'ont-ils proclamé.

Pour ne pas suivre la Bête, il nous faut une compréhension adéquate de cette question. Si seulement la Bête était extérieure à nous, comme beaucoup le supposent, le problème ne serait pas si grave. Hélas ! ce qui est tragique c'est que chacun de nous a la Bête en lui, au fond de son psychisme, et elle possède une force terrible. Observez-vous vous-mêmes et vous la découvrirez...

Si vous êtes sincères avec vous-mêmes et que vous savez méditer, concentrez-vous sur votre monde intérieur, en essayant de vous auto-explorer en profondeur, et vous pourrez constater par vous-mêmes la présence de deux aspects, clairement définis : l'un, celui du mystique sincère qui veut vraiment se connaître lui-même, qui désire ardemment s'auto-réaliser ; mais vous avez sans doute aperçu aussi un autre aspect de vous-mêmes, vous savez qu'il existe en vous : celui de la Bête, qui rejette toutes ces choses, qui s'oppose à vos aspirations, qui, par moments, résiste farouchement à vos aspirations spirituelles. Et elle va même jusqu'à rire de telles aspirations...

De sorte qu'il y a une lutte, avons-nous dit, entre deux parties de la psyché : celle qui aspire à la Vérité et qui est l'Essence pure, et celle d'Ahriman, celle de la Bête, qui se moque de ces choses-là, qui refuse de les accepter, qui est grossièrement matérialiste. Si vous êtes sincères avec vous-mêmes et que vous vous auto-explorez vraiment, vous pourrez vous rendre à l'évidence de la réalité de ce que je suis en train de vous expliquer. La Bête, Ahriman, l'Antéchrist en vous n'est pas intéressé par les questions spirituelles ; la seule chose qui l'intéresse, c'est la matière physique, dense, grossière. Incidemment, l'athéisme marxiste-léniniste, le matérialisme dialectique a son fondement en Ahriman...

Je vous le répète : il faut que vous soyez sincères avec vous-mêmes : en vous il y a une partie qui est foi et qui vous fait ressentir dans votre psychisme une aspiration spirituelle profonde, et il y a une autre partie que vous-mêmes n'aimez pas, mais qui existe, que vous l'aimiez ou non, et c'est le scepticisme. C'est l'antithèse de ce que vous voulez, et le plus grave c'est que vous êtes aussi cette antithèse. Et cette antithèse c'est donc l'Antéchrist, c'est Ahriman.

Ainsi, vous savez que la lubricité, que la luxure est une chose répugnante, abominable ; mais il y a dans votre psychisme quelque chose qui se moque de votre désir de chasteté, qui même gagne quelquefois la partie : le gagnant c'est Ahriman, la Bête de l'Apocalypse. Vous savez que la colère est exécrable, car à cause de la colère nous perdons notamment notre clairvoyance, nous la détruisons. Vous prenez donc la résolution de ne plus vous mettre en colère, mais vous tonnez et lancez des éclairs à tout moment ; il est indéniable que certains « Moi » sont en cause, naturellement, et vous pouvez même réussir à les contrôler jusqu'à un certain point, mais il y a quelque chose tout au fond de vous, derrière ces « Moi », qui se rit de vos bonnes intentions. Un homme pourrait avoir annihilé la colère et cependant, à n'importe quel moment, il pourrait la ressentir de nouveau, même s'il croit en avoir fini avec elle, car n'importe quelle tête de la Bête, bien qu'on l'ait tranchée par l'épée, peut se guérir, se régénérer : vous voyez donc tout le pouvoir de la Bête ! C'est pourquoi, est-il écrit, tous se prosternent devant la Bête et l'adorent (cf. Apoc. XIII, 4-8) : c'est l'Antéchrist !

Ceux qui supposent que l'Antéchrist est né quelque part en Asie et qu'il viendra en Occident, qu'il arrivera en telle ou telle année, accomplissant merveilles et prodiges, ceux-là sont totalement dans l'erreur. L'Antéchrist, chacun le porte en lui. L'Antéchrist, c'est la Bête, c'est Ahriman, c'est, pour ainsi dire, le revers de la médaille de l'Homme causal, et il est formé de toutes ces causes ancestrales, de tout cet atavisme criminel que, depuis les temps les plus reculés, nous avons forgé d'existence en existence ; c'est l'aspect négatif de l'Homme causal.

Si nous sommes sincères, donc, si nous sommes honnêtes avec nous-mêmes, si nous avons le courage de nous auto-explorer soigneusement jusqu'au bout, nous découvrirons que l'Impie, dont nous parle Saint-Paul dans ses Épîtres, c'est en réalité chacun de nous.

« Tout ce qui porte le nom de Dieu ou reçoit un culte » est un motif de raillerie pour l'Impie. Observez-vous attentivement : vous avez des élans de mysticisme, de prière, de dévotion - ce sont, bien sûr, des moments délicieux -, mais à l'heure où vous vous y attendez le moins surgit l'Impie qui tourne toutes ces choses en dérision. Lorsque vous l'apercevez, c'est déjà trop tard, il s'est déjà moqué de vos nobles aspirations. Ainsi donc, chacun porte l'Impie à l'intérieur de lui, et il très fort, très puissant : il fait des « miracles et des prodiges étonnants », c'est lui qui a inventé toute cette fausse science de notre monde moderne. Tous ces soi-disant savants des laboratoires de chimie, de physique, de mécanique, de biologie, qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez et qui disent : « Ces choses-là n'existent pas, ça n'a pas été démontré !... Ces histoires bibliques, ce ne sont que des légendes forgées par les gens ignorants d'autrefois... », etc., ces pseudo-savants, donc, débitent leurs âneries avec un aplomb déconcertant, avec un orgueil et un cynisme stupéfiants. Voilà la science de l'Impie, de l'Antéchrist !

On parle aussi, dans l'Apocalypse, d'une autre Bête, celle-là « portant deux cornes comme un agneau, mais parlant comme un dragon » (XIII, 11) : il s'agit de l'Égo, du Moi, à qui l'on a donné d'accomplir toutes sortes « d'œuvres de puissance, de signes et de prodiges mensongers » (Paul, 2Th. II, 9) afin de fourvoyer l'humanité. Cette autre Bête, qui est dotée d'un grand pouvoir, est « au service de la première Bête », de l'Impie, et « elle en établit partout l'empire, amenant tous les habitants de la terre à adorer cette première Bête » (XIII, 12).

Voilà donc les deux Bêtes de l'Apocalypse de Saint-Jean. Plusieurs réussissent, au prix de suprêmes efforts, à détruire la seconde Bête, l'Égo ; ils se soumettent aux ordalies de l'Initiation et ils y parviennent, mais très rares sont ceux qui réussissent à anéantir l'Impie, l'Antéchrist.

« Il n'y a personne comme la Bête ! », proclame l'humanité, et celle-ci se met à plat ventre devant la Bête qui a inventé les merveilleux ordinateurs, les avions supersoniques, les fusées qui traversent l'espace à grande vitesse, qui a créé les sérums, les vaccins, qui a effectué des transplantations cardiaques, qui a fabriqué des armes nucléaires, qui se manifeste à travers l'étincelant intellectualisme, à travers les grandes décisions des leaders politiques, etc.

Détruire l'Impie ? Qui le pourra ? « Qui peut lutter contre lui ? » (Apoc. XIII, 4). Qui sera assez fort pour le détruire à l'intérieur de lui-même ? Quelques-uns ont réussi, oui, mais après plusieurs d'entre eux sont retombés... Qui pourra abattre la force de cette Bête qui peut « mourir et reprendre vie » ? Seul le « Fils de l'Homme » qui, lorsqu'il vient au monde, est toujours soumis à l'ignominie, exposé à toutes sortes de vexations. Mais qui le soumet aux vexations et à l'ignominie ? La Bête, bien sûr ! Lorsqu'Il vient en ce monde, il doit, en quelque sorte, entrer dans la Bête, et la Bête se moque de lui et l'expose à l'ignominie : la Bête est sa geôle, sa prison ! Lui est courageux, la Bête est lâche ; lui est chaste, la Bête ne l'est pas... Il est donc soumis à l'ignominie et il souffre l'indicible, mais lorsque la Bête meurt, lorsqu'elle est finalement précipitée dans le « lac de feu et de soufre ardent », ce qui représente la deuxième mort, le « Fils de l'homme » ressuscite d'entre les morts et accède à la Vie.

Vous connaissez tous ces représentations de la Divine Figure, soit la tête couronnée d'épines du Fils de l'Homme. Ces représentations ne sont pas l'apanage du Christianisme ; on en a retrouvé à divers endroits du globe, datant de l'Âge de bronze. Le visage du Fils de l'Homme est ruisselant du sang des vexations et humiliations qu'il doit subir ; introduit dans la Bête, le Fils de l'Homme devra souffrir jusqu'à ce que la Bête meure...

Il est écrit, donc, qu'avant la venue du Christ vient l'Antéchrist, l'Adversaire, et j'ajouterai qu'avant que vienne l'Âge d'or, l'Antéchrist sera devenu tout-puissant sur la face de la Terre (son pouvoir prospérera partout, affirme le prophète Daniel). La science matérialiste de l'Antéchrist entrera en chacun et tous se prosterneront devant la Bête. Ainsi est-il écrit.

Le « Faux Prophète » (la seconde Bête) qui accomplit des prodiges au service de la Bête et qui amène la terre entière à l'adorer, c'est le Moi, l'Égo, et la « Grande Prostituée » (l'humanité) chevauche cette Bête portant sept têtes et dix cornes. Cette Bête qui porte la Grande Prostituée, c'est l'abominable organe Kundartiguateur, le Serpent tentateur de l'Éden...

Ainsi donc, chers amis, nous devons comprendre ce que représente la Bête, qui a un pouvoir terrible, prodigieux. Lorsque nous comprendrons ce qu'est la Bête, nous nous efforcerons d'engendrer à l'intérieur de nous une création nouvelle... Comme le dit à juste titre Paul de Tarse : « La circoncision n'est rien, rien non plus l'incirconcision, l'important, c'est d'accomplir une nouvelle création » (Ép. aux Galates VI, 15). En quoi consiste cette nouvelle création ? En la fabrication des Corps existentiels supérieurs de l'Être. Et Paul d'ajouter qu'il « porte dans (son) corps les marques du Christ ». Que sont ces marques ? Les stigmates, c'est-à-dire, les signes du Mercure - pour employer le langage de l'Alchimie - avec lequel nous travaillons. Bref, si l'on n'accomplit pas une nouvelle création, si l'on ne devient pas une nouvelle créature, on ne fait rien.

Dans les antiques Mystères de l'Égypte, lorsque l'Initié était sur le point de recevoir sa première initiation, il entrait dans un tombeau, dans un noir sépulcre, et y demeurait allongé trois jours et trois nuits, comme mort ; sortant de son corps physique, il se retrouvait alors face à face avec sa Mère divine (Isis), laquelle portait dans sa main droite un livre, le Livre de la Sagesse, qui permet de s'orienter pour pouvoir réaliser le Grand-Œuvre. Qu'est donc ce Livre de la Sagesse ? C'est l'Apocalypse. Et qui peut le comprendre ? Celui qui travaille dans le Grand-Œuvre. Celui qui ne travaille pas dans le Grand-Œuvre ne le comprendra pas, car c'est le livre de toute création...

Une fois les trois jours passés, l'Initié ressuscitait d'entre les morts, il reprenait symboliquement vie. Certes, ce n'était pas la « grande résurrection », plutôt une petite résurrection, car dans chaque initiation quelque chose meurt et quelque chose ressuscite en nous. Ainsi, sur ce chemin nous mourons et ressuscitons peu à peu. Ces trois jours sont les trois purifications par lesquelles nous devons passer : trois purifications par le feu et par le fer. La grande résurrection n'est possible qu'après la grande mort. Lorsque nous passons par la grande résurrection - lorsque nous ressuscitons totalement - Ahriman est bien mort, il ne reste rien de l'Antéchrist, de la Bête, ni du Faux Prophète ; ils ont péri dans le « lac de feu et de soufre ardent », qui est la deuxième mort. Alors se lève le « Fils de l'Homme », il ressuscite en le Père et le Père ressuscite en lui, car le Fils et le Père sont un.

Ainsi donc, tout est à l'intérieur de nous ; et c'est à l'intérieur de nous que nous devons travailler. Tels que nous sommes actuellement, nous sommes un échec ; il faut que l'Égo meure en nous, et lorsque nous avons réussi à éliminer l'Égo, il faut encore que meure la Bête, Ahriman, le monstre « aux sept têtes et aux dix cornes », le revers de l'Homme causal. Ainsi seulement, chers amis, sera-t-il possible de ressusciter ultérieurement. Auparavant, nous devons nous contenter de petites morts et de petites résurrections : la Résurrection finale est impossible avant la mort de la Bête...

Toutes les écoles ésotériques affirment que l'Initié séjourne trois jours dans un tombeau, puis qu'il en ressort transformé. Certaines écoles prennent cela littéralement, elles croient qu'il s'agit vraiment de trois jours, que l'Initié est alors couché dans un cercueil et qu'il se lève ensuite, « devenu un Dieu ». Elles ne comprennent pas la portée symbolique de ces choses, elles ne veulent pas comprendre que ces trois jours représentent les trois purifications par le fer et par le feu - il faut toute une vie de sacrifices pour y arriver. Zoroastre (ou Zarathoustra) a commencé très jeune et il était un vieillard quand il y est enfin parvenu. Certains commencent dans l'âge mûr ou même vieux : il est évident qu'ils n'arriveront pas au terme en une seule existence, mais ils peuvent faire beaucoup de chemin et, dans une ou plusieurs existences ultérieures, ils pourront parachever le Grand-Œuvre. Rappelons-nous, toutefois, qu'il est impossible de parvenir à la Résurrection suprême sans la mort de l'Antéchrist en nous.

Question : Maître Samaël, comment est-il possible que le divin Maître Jésus ait été tenté par le Diable, par Satan ? Pourriez-vous nous expliquer la raison de cette tentation ?

S.A.W. : Tous les êtres qui avancent sur le chemin ésotérique, sans faire une exception de Jésus de Nazareth, ont été ou seront tentés. Incontestablement, il nous faut transformer le Diable, le convertir en Lucifer (le « porteur de lumière ») ; il faut « blanchir le Diable », le faire briller en nous...

Q. : Mais Jésus ne l'avait-il pas déjà « blanchi » au moment de cette tentation ?

S.A.W. : Tous les êtres, ai-je dit, y compris lui, ont à « blanchir » le Diable. Sans doute n'avait-il pas encore réussi à le « blanchir » totalement : il a donc dû le « blanchir » alors à travers l'Initiation. En tout cas le Drame cosmique de l'Initiation, représenté par le Christ Jésus en Terre sainte, est hautement symbolique ; les Évangiles sont écrits en « clef », ils ont été rédigés par des Initiés, pour des Initiés. Il faut consacrer toute une vie aux études hermétiques pour arriver à comprendre les Évangiles, et c'est rendus à la vieillesse, bien souvent, que nous parvenons à les comprendre. On doit avoir « blanchi ses cheveux », pour ainsi dire, avant de comprendre réellement la signification des Évangiles.

  • 4. La Transformation des impressions et l'Eveil de la Conscience

Voir 1975 Psychologie Révolutionnaire ou message de Noël 1975

Les Machines Humaines

Nous avons beaucoup parlé et entendu parlé des trois facteurs fondamentaux de la Révolution de la Conscience, mais il est nécessaire d'effectuer un retour sur tout cela, de faire une profonde réflexion afin de déceler jusqu'à quel point nous avons accompli notre devoir face au Grand-Œuvre.

Combien de fois nous rappelons-nous à nous-mêmes durant la journée ? Combien de fois cessons-nous de nous identifier avec le train de vie que nous menons et observons-nous avec attention et sérénité la bataille des antithèses dans notre mental ?.

Notre devoir cosmique est de ne pas permettre que passent des pensées mécaniques, d'empêcher que des pensées empoisonnées s'emparent de nous et d'abandonner complètement nos instincts animaux.

Il est nécessaire de réaliser à l'intérieur de chacun de nous le premier choc conscient, en travaillant intensément dans la non-identification, et de lutter contre l'imagination négative et l'autoconsidération intérieure.

L'important, c'est de mourir à soi-même, travailler sur soi est indispensable. On doit pour cela traverser de profondes crises émotionnelles. Il nous faut prendre conscience de nos actes, sans quoi nous ne pourrons réaliser l'Œuvre.

Il est primordial de nous diviser entre observateur et observé. Notre tâche fondamentale c'est de nous autodécouvrir dans l'action et de reconnaître nos erreurs, le chemin de la Réalisation intime de l'Etre exige d'abord de mourir en nous-mêmes.

En désintégrant les gens qu'il y a à l'intérieur de nous, la maison sera libérée et seule y habitera la Conscience, l'Etre ; nous serons alors vraiment libres et nous serons devenus des individus supérieurs. Celui qui éveille sa conscience a accès à la Science objective, universelle et pure. C'est pourquoi nous ne devons pas nous laisser fasciner par cette science subjective ultramoderne, la Biologie, la Chimie, la Physique, etc. Au fond, ce que jusqu'à maintenant on a appelé la Science pure, s'avère quelque chose de tout à fait embryonnaire, puisque la Science pure n'est accessible qu'aux hommes à la conscience éveillée.

Cette Science n'a rien à voir avec la pourriture de théories qui existe dans les divers collèges, dans les différentes écoles et universités du monde ; cependant, les scientifiques croient qu'ils ont le mot de la fin, mais ils ne savent rien sur la Science objective de l'Univers. Voyons un fait concret : lorsque les scientifiques, à l'unisson avec les astronautes, ont réussi, à l'aide d'une fusée guidée, à atteindre la lune, ils ont cru, avec leur raison subjective, que cet événement avait été grandiose, ils s'autoexaltèrent et tentèrent de faire voir à l'humanité que grâce à leurs pirouettes de cirque ils avaient déjà conquis le monde, mais ils étaient complètement dans l'erreur et ils le sont encore, car il leur manque la Raison Objective.

Lorsque l'on dit aux scientifiques qu'il existe des êtres extra-terrestres, qu'il y a des vaisseaux qui viennent d'autres mondes, ils le nient carrément. Pour quelle raison ?. Les scientifiques ultramodernes sont des robots qui ne sont pas programmés pour connaître la Science Objective universelle ; ils ne sont programmés que pour connaître la science universitaire officielle et c'est tout. De sorte que ces scientifiques ultramodernes qui sont des êtres à la raison subjective, émettent sur toutes choses des suppositions et ne procèdent toujours que par hypothèses, étant donné qu'il leur manque une connaissance concrète et objective des lois de l'Univers.

Ce sont des robots, préparés avec des matières universitaires pour travailler à l'intérieur de leur programme, et rien d'autre. On ne pourrait donc pas exiger d'eux qu'ils réfléchissent sur des êtres extraterrestres et des vaisseaux interplanétaires, car ils ne sont pas encore programmés pour cela. Ces robots ont été construits dans les universités et ne fonctionnent qu'en vertu de leur propre conditionnement (mécanique).

La raison subjective se nourrit des perceptions extérieures, elle élabore le contenu de ses concepts au moyen des informations recueillies par les sens, formant ses raisonnements à l'aide de ces concepts ; ainsi procède la raison subjective. On ne peut rien savoir du Réel quand tout émane des perceptions sensorielles, cela va de soi, c'est irréfutable.

La raison objective est autre chose, elle est révolutionnaire ; cette raison fonctionne avec les seuls concepts de la Conscience, avec les données qu'elle apporte elle-même. Lorsque l'on parvient à éliminer les éléments inhumains où est emprisonnée, embouteillée la conscience, alors celle-ci peut apporter des données à la raison. Une raison basée sur les données de la conscience est une raison objective.

Les scientifiques au raisonnement subjectif ne savent rien de la conscience. Comment pourraient-ils savoir ?. De quelle manière pourraient-ils investiguer sur cette question ?. Ce sont des robots qui ne sont pas programmés pour quoique ce soit qui dépasse le monde des cinq sens, ce sont de simples machines qui fonctionnent selon ce qu'elles ont appris dans les collèges, les universités, les académies, et qui ne peuvent fonctionner autrement. Croyez-vous qu'un robot puisse fonctionner autrement que de la façon dont il a été programmé ?. Il est évident que non, n'est-ce pas ?. Ainsi donc, ces machines humaines qui s'affublent du titre de scientifiques ne connaissent rien sur la conscience parce qu'elles ne sont pas programmées pour cela.

Seule la psychologie transcendantale enseignée par le petit nombre de sages qui ont pénétré le monde, comme disent les poètes, peut nous orienter, faire que notre conscience s'éveille. Celle-ci s'éveille, indubitablement, quand les éléments infrahumains qui habitent à l'intérieur de nous sont réduits en poussière cosmique.

Une conscience éveillée est une conscience qui peut enquêter objectivement. Dans la conscience se trouvent les données dont nous avons besoin pour notre orientation psychologique, dans la conscience se trouvent les particules de douleur de notre Père qui « est en secret », dans la conscience se trouve la Sagesse ; si nous arrivons à la libérer, elle pourra nous orienter.

Un homme à la conscience éveillée est un homme libre qui peut connaître par lui-même le sentier qui devra le conduire à la libération finale. Vous voyez maintenant pourquoi il est tellement important de mourir d'instant en instant, seconde après seconde.

Il est également indispensable d'étudier en profondeur les livres intitulés Le Mariage Parfait et Le Mystère de la Fleuraison d'Or. Dans ces livres est enseignée la Kriya sexuelle nécessaire pour l'éveil de la conscience. Moi, Samaël Aun Weor, j'ai enseigné dans ces ouvrages comment éveiller sa conscience. J'ai unifié dans ces œuvres la question sexuelle et la question conscience. Il faut donc connaître ces œuvres à fond, méditer profondément sur elles et mettre leurs enseignements en pratique. Ainsi obtiendrons-nous la Libération authentique.

Quant au troisième facteur de la Révolution de la Conscience, lorsque nous voulons avancer fermement sur le sentier de l'autolibération intime, il nous faut imiter le Christ Jésus qui a offert sa vie pour l'humanité souffrante. Nous devons être capables de monter sur l'Autel du sacrifice suprême.

En vérité, si nous travaillons ainsi, avec les trois facteurs de la Révolution de la Conscience, si nous aimons nos semblables, si nous incendions le monde avec la torche du Verbe, nul doute que nous gravirons les différents niveaux de l'Etre jusqu'à nous convertir en Etres véritables, dans le sens le plus complet du mot. Il faut travailler à fond dans les trois facteurs. Il faut étudier en profondeur les livres suivants : Les Trois Montagnes ; Oui il y a l'Enfer, le Diable et le Karma ; La Doctrine Secrète d'Anahuac ; La Psychologie Révolutionnaire et La Grande Rébellion. Dans ces œuvres il y a tous les éléments d'orientation nécessaires pour nous permettre de travailler dans les trois facteurs de la Révolution de la Conscience, travailler en nous-mêmes et œuvrer pour un monde meilleur.

La Personnalité en Relation avec les Impressions

La personnalité, que nous avons tous développée, reçoit les impressions mais ne les transforme pas, parce que, à toutes fins pratiques, elle est quelque chose de mort. Si les impressions arrivaient directement à l'Essence, nul doute qu'elles seraient transformées, car celle-ci les acheminerait en fait exactement aux centres appropriés de la machine humaine. La personnalité est le terme que l'on applique à tout ce que nous acquérons ; il est clair qu'elle traduit toutes les impressions qui nous parviennent de tous côtés d'une façon limitée et pratiquement stéréotypée, conformément à sa nature et à son mode d'évaluation. A ce sujet, on compare la personnalité à une très mauvaise secrétaire qui habite juste en face et qui s'occupe de tout selon ses propres idées, concepts, préjugés, notions établies et opinions.

Elle dispose d'un grand nombre de dictionnaires, d'encyclopédies de tout genre, de livres de référence, etc., et est en communication avec les cinq centres de l'organisme humain, c'est-à-dire, le centre mental, le centre moteur, le centre émotionnel, le centre instinctif et le centre sexuel, conformément à ses idées limitées. Il en résulte qu'elle se met malheureusement presque toujours en communication avec les mauvais centres ; cela signifie, prêtez bien attention à ce que nous sommes en train de dire ici, que les impressions qui nous parviennent sont envoyées aux mauvais endroits, à des centres qui ne leur correspondent pas, produisant, par conséquent, des réactions faussées, des résultats désastreux.

Je prendrai un exemple pour que vous compreniez mieux : supposons qu'une femme éprouve pour un homme beaucoup de considération et d'estime. Il est clair que les impressions que l'homme reçoit dans son mental sont traduites par sa personnalité qui les envoie aux centres inadéquats, le plus souvent au centre sexuel ; cet homme finit alors par croire fermement que la dame en question est amoureuse de lui et naturellement il ne tarde pas longtemps à faire des insinuations amoureuses. Il n'y a pas de doute que si la dame n'a jamais eu cette sorte de préoccupation pour le monsieur, elle ne manquera pas de montrer sa surprise, n'est-il pas vrai ?. Cette situation est le résultat d'une très mauvaise transformation ou, pour mieux dire, traduction des impressions. Vous voyez combien la personnalité est une mauvaise secrétaire.

La vie de n'importe quel homme dépend en général de cette secrétaire qui cherche mécaniquement, dirons-nous, l'information dans ses livres de référence mais sans comprendre, absolument, ce que signifie en réalité la transformation des impressions, qu'elle transmet par conséquent de façon erronée et sans penser à ce qui pourrait arriver, croyant uniquement qu'elle accomplit son devoir. Voilà notre situation intérieure. Ce qu'il importe de comprendre dans cette allégorie, c'est que la personnalité humaine que tous nous acquérons (et devons acquérir) se met à prendre le contrôle de notre vie, et ceci est une chose extrêmement grave. Il est incontestablement ridicule d'imaginer que ça n'arrive qu'à certaines personnes ; cela nous arrive à tous, et nous pouvons nous rendre compte, à travers l'observation de nous-mêmes, que nous avons un nombre réduit de modes caractéristiques de réaction aux multiples impressions de la vie qui entre en nous.

Ces réactions mécaniques malheureusement nous gouvernent. Chacun dans la vie est gouverné par ses propres séries de réactions aux impressions, c'est-à-dire, à la vie même, peu importe qu'il soit libéral ou conservateur, révolutionnaire ou fasciste, bourgeois ou bolchevique, bon ou mauvais, etc. Il est indéniable que ces réactions mécaniques aux impacts du monde extérieur constituent notre propre vie. Nous pouvons affirmer, dans ce sens, que l'humanité est totalement mécanique.

N'importe quel homme, dans la vie, s'est formé, pour ainsi dire, une certaine quantité de réactions aux diverses impressions ; réactions qui deviennent ce qu'ensuite on appelle les expériences pratiques de son existence. Nous savons que toute action produit une réaction ; des actions d'un type déterminé produisent des réactions d'un type déterminé ; et on appelle ces réactions des « expériences ».

Il serait enfin intéressant de connaître nos actions et réactions, de pouvoir relaxer le mental, de travailler sur soi-même sérieusement dans le but de se connaître sous ce rapport.

Cette question de la relaxation mentale est primordiale ; nous devons nous allonger dans notre lit, ou nous asseoir sur une chaise ou dans un fauteuil confortable, puis relaxer patiemment tous nos muscles ; vider ensuite le mental de toute espèce de pensées, désirs, émotions, souvenirs, etc.

Quand le mental est tranquille, quand le mental est silencieux, nous pouvons mieux nous connaître nous-mêmes. C'est en ces instants de quiétude et de silence mental que nous en venons réellement à constater de façon claire et directe la réalité crue de toutes les actions et réactions de la vie pratique. Lorsque le mental se trouve au repos, nous apercevons la multitude d'éléments, sous-éléments, désirs, actions, réactions, émotions, passions, comme quelque chose d'étranger à nous mais qui attend le moment précis pour prendre, dirons-nous, le contrôle de nous-mêmes, de notre personnalité.

De là la raison pour laquelle il vaut la peine d'obtenir la quiétude et le silence du mental ; il n'y a pas de doute que la relaxation de l'entendement est bénéfique dans le sens le plus complet du mot, car elle nous conduit à l'autoconnaissance individuelle de tout ce qui constitue notre vie, c'est-à-dire, notre vie extérieure.

Il est indubitable que ce que nous percevons par les sens, ce que nous voyons et entendons, etc., forme, pour chaque personne, ses impressions, impressions qui émanent de la vie même et qui suscitent en chacun des réactions à ce qui lui parvient du monde physique. C'est, par conséquent, une grande erreur de croire que ce qui est appelé la vie est une chose fixe, solide, immuable, de même en ce qui concerne n'importe quelle personne.

Ainsi donc, les multiples impressions qui, relativement à la vie, existent dans le genre humain, sont infinies. La vie, cela ne fait aucun doute, est composée des impressions qui nous viennent d'elle. Il est clair que nous pouvons, si ainsi nous le voulons, transformer ces impressions et, par le fait même, transformer notre vie. Mais, comme on dit, c'est une tache difficile à entreprendre.

L'hypnotisme collectif est tellement puissant que, bien que cela semble incroyable, tous les êtres humains se trouvent dans un état d'hypnose collective. Cette hypnose est produite par ce qui subsiste de l'abominable organe Kundartiguateur qu'a développé jadis l'être humain ; c'est cet organe résiduel qui a engendré les différents agrégats psychiques ou éléments inhumains qui, dans leur ensemble, constituent le « Moi-Même » (l'Ego). Ces éléments et sous-éléments conditionnent la conscience et la maintiennent en état d'hypnose, donc l'hypnose collective existe bel et bien.

L'humanité est à ce point emprisonnée dans le monde des cinq sens qu'elle ne parvient pas à comprendre comment elle pourrait s'en affranchir. Les gens sont fermement persuadés que leurs sens leur montrent la réalité. Ainsi donc, notre vie intérieure, notre vie mentale et émotionnelle, continue d'être confuse pour nos conceptions rationnelles et intellectuelles. En fait, nous ne savons pas du tout où nous vivons réellement dans notre monde de pensées et de sentiments, c'est quelque chose que personne ne peut nier.

Nous devons apprendre à transformer nos propres impressions. Cependant, il n'est pas possible de transformer quoique ce soit en nous si nous continuons à être collés au monde des sens. Le travail enseigne que si quelqu'un est entouré de circonstances négatives, c'est sa propre faute. Le point de vue sensoriel est que telle ou telle personne que nous percevons dans le monde physique à travers la vue ou l'ouïe est la fautive, et cette personne dira à son tour que nous sommes les coupables, mais la faute se trouve en réalité dans les impressions que nous recevons de la personne. Souvent nous pensons qu'une personne est perverse alors que dans le fond elle est une douce brebis. Il convient donc de transformer toutes les impressions que nous avons sur la vie. Surtout, il est nécessaire d'apprendre à recevoir de bonne grâce les manifestations désagréables de nos semblables.

Si nous examinons scientifiquement cette question des impressions et la manière de les transformer, nous observerons ceci : les impressions qui nous parviennent correspondent à l'H48 (hydrogène 48), qui est l'hydrogène qui gouverne le corps physique ; ainsi donc, toute impression correspond à l'H48, mais elle peut être transformée en H24, qui correspond au corps astral et, beaucoup plus tard, en H12, qui correspond au mental, et même en H6 qui correspond au Causal ou Manas supérieur.

Il n'y a pas de doute que la transformation de l'H48 en H24, ou de l'H24 en H12, ou de l'H12 en H6, n'est possible qu'au moyen d'un secret agent, je veux désigner par là, de façon emphatique, l'Hydrogène sexuel SI-12. Il est certain que si l'on est chaste, si l'on apprend à transformer le sperme sacré en Energie créatrice, la transformation de cet H48 en H24, en H12 et en H6, s'avère alors faisable.

Or donc, si nous pensons au corps physique, nous devrons dire que de même qu'il y a des degrés en ce qui concerne le psychique, des états et des états, il y en a aussi dans le corps physique. Qu'une chair ressemble à une autre, cela n'a rien d'extraordinaire. Mais il y a toutefois des différences entre les différentes chairs. Une chose est la chair du corps physique d'un Maître de la Grande Fraternité Blanche, autre chose celle d'un simple Chela ou disciple de la Loge Blanche, autre encore celle d'un profane, d'un homme commun et courant, et autre également celle d'un Magicien Noir terriblement pervers. Il y a ainsi des différences entre chacune d'elles.

Nous pouvons rendre le corps physique plus subtil, plus raffiné, si nous apprenons à le nourrir avec des hydrogènes supérieurs. Il est clair que si nous transformons l'hydrogène 48, qui correspond aux impressions, en H24, H12 et H6, notre corps physique se nourrira d'hydrogènes supérieurs et acquerra par conséquent un état plus élevé de raffinement spirituel, il se transformera lui-même, dirons-nous, en un véhicule plus apte pour l'Ame, en un corps très différent de celui de nos semblables, plus réceptif, plus « psychique ». C'est, entre autres choses, une des raisons fondamentales pour lesquelles il nous faut comprendre à tout prix la nécessité de transformer les impressions.

Le Premier Choc Conscient

La nature nous a donné les organes nécessaires pour transformer l'air vital, elle nous a aussi donné les organes nécessaires pour transformer les aliments, mais elle ne nous a pas donné le véhicule ou l'organe approprié, nécessaire, pour transformer les impressions qui nous parviennent de la vie, c'est pourquoi celles-ci entrent en nous sans subir aucun changement, sans être transformées, et ceci naturellement fait du dommage. Les impressions nous parviennent à travers les cinq sens, et par l'intermédiaire fâcheux de notre personnalité, qui les reçoit ; celle-ci est une très mauvaise secrétaire qui, en recevant les impressions, les transmet à des centres qui ne leur correspondent pas, conformément à ses idées limitées, produisant donc, malheureusement, des résultats erronés. Si ces impressions pouvaient être transformées correctement, notre façon de vivre serait différente.

Il est nécessaire, avant toutes choses, de travailler sur nous-mêmes, ici et maintenant, d'avoir une continuité de propos. Sinon nous serons toujours pareils ; celui qui veut cesser d'être comme il est, celui qui veut changer vraiment et se transformer, doit commencer par admettre la pluralité intérieure qui se manifeste en chacun de nous, doit cesser d'être un robot, cesser d'être une marionnette ou une machine fonctionnant selon ses idées limitées, selon les concepts et opinions, les connaissances acquises de notre personnalité. L'observation et la prise de conscience de tout ceci provoque le premier choc conscient.

Il est déplorable que la nature ne nous ait pas donné d'organe pour transformer les impressions qui nous arrivent de la vie qui pénètre en nous, mais il est possible de créer cet organe en travaillant sur nous-mêmes dans ce monde tridimensionnel où nous vivons : on l'obtient au moyen du rappel de soi, de l'observation sereine, de la non-fascination, de la non-identification avec les choses du monde intérieur dans lequel nous vivons, car toute personne se voit soumise à des événements psychiques de différent type : émotions négatives, orgueil, haine, paresse, luxure, colère, jalousie, vanité, etc.

Il est nécessaire à présent de nous imaginer une usine à trois étages allant de bas en haut ; cette usine est notre propre corps. A l'étage inférieur on trouve les aliments, le second étage correspond à l'air vital et le troisième aux impressions. Les aliments qui entrent dans le corps reçoivent le choc de l'H192, soit de l'air vital, lequel se transforme en carbone au contact des aliments, et ce choc permet le processus de transformation de l'H768 des aliments. La même chose se produit avec l'air vital qui se transforme en oxygène pour purifier le sang, puis en carbone pour être expulsé, mais il n'en va pas de même en ce qui concerne les impressions. Celles-ci, en pénétrant en nous, ne subissent pas le moindre changement, elles entrent au niveau de DO48, passent à RE48, MI48, FA48, etc., mais elles restent de l'H48. L'intervalle entre les notes de l'échelle musicale doit être comblé ; cet espace entre les notes de la gamme et entre les octaves représente l'énergie nécessaire à la transformation de l'hydrogène 48 des impressions, énergie qui est fournie par le travail sur soi ainsi que par le premier et le deuxième choc conscient.

Ce que nous avons appelé le second choc conscient correspond à la transformation des impressions cristallisées en nous, mais pour cela il est d'abord nécessaire de réaliser et de comprendre qu'avec le premier choc conscient on n'a pas encore terminé le travail, car on a alors simplement créé la mémoire du travail et l'organe transformateur des impressions, lequel correspond au développement de la faculté de l'observation.

Les « Moi » qui vivent en chacun de nous correspondent aux impressions mal digérées, ils résultent de la très mauvaise transformation de ces impressions qui alors se cristallisent en ces Moi. Le but du premier choc conscient est de ne pas créer, ou ne pas permettre la création de nouveaux Moi, et de cesser d'alimenter les Moi déjà existants. Ceux que nous avons nous donnent bien assez de fil à retordre, et leur élimination nous coûte bien trop d'efforts pour que nous continuions d'en créer d'autres.

Celui qui veut réaliser le premier choc conscient doit lutter avec ténacité contre l'imagination négative, c'est-à-dire contre le bavardage ou la divagation intérieure, car c'est elle qui nous conduit à la fascination et qui nous amène finalement à nous identifier avec notre train de vie. En effectuant ce choc conscient, nous cessons d'être des robots et d'être en accord avec la science ultramoderne de type subjectif qui n'est d'aucune utilité pour l'éveil de la conscience. Nous cessons d'être menés par Pierre, Jean, Jacques, par tous et chacun.

Il est donc fondamental, indispensable et urgent de réaliser un choc conscient au moment où une impression pénètre en nous ; nous devons connaître à fond la question de la transformation des impressions et y travailler inlassablement dans le but de transformer la vie qui entre en nous sous la forme des impressions. Le rappel de soi est nécessaire pour effectuer une transformation correcte des impressions, il ne faut pas s'identifier avec ces impressions que nous recevons ou, pour mieux dire, qui surgissent dans notre mental. Il est nécessaire de voir les « choses en soi », comme dit Emmanuel Kant.

Nous savons que transformation signifie changement d'une chose en une autre différente ; or, tout est susceptible de changement, il existe des transformations très connues de la matière : il est indéniable que par l'action de ferments le sucre se transforme en alcool et celui-ci à son tour en vinaigre, en somme, une substance moléculaire se transforme en une autre substance moléculaire.

Le but du premier choc conscient est de transformer tout ce qui nous parvient du monde extérieur dans lequel nous vivons et qui n'est pas aussi extérieur qu'il le semble ; personne ne pourrait s'introduire dans la tête un arbre, une chaise ou une maison, nous pouvons voir l'arbre, la chaise ou la maison et en avoir une idée, mais nous ne pouvons pas les introduire à l'intérieur de nous, des impressions entrent dans notre esprit et c'est tout, des impressions d'un monde que nous appelons extérieur mais qui n'est pas aussi extérieur qu'on le pense.

C'est par le moyen de la compréhension que nous allons transformer les impressions qui parviennent à notre mental. Si, par exemple, quelqu'un nous adule ou nous vante, comment pourrions-nous transformer la vanité que cet adulateur pourrait provoquer en nous ?. Il est indéniable que les louanges, l'adulation, ne sont rien d'autre que des impressions qui surgissent dans le mental, suscitant comme réaction la vanité. Mais si nous transformons ces impressions, la vanité devient par le fait même impossible. Comment peut-on transformer les paroles d'un adulateur, les louanges ou la flatterie ?. Par la compréhension : lorsque nous comprenons réellement que nous ne sommes rien de plus qu'une créature infinitésimale dans un recoin de l'univers, nous transformons alors ces impressions de louange ou de flatterie en quelque chose de différent, nous les convertissons en ce qu'elles sont : de la poussière cosmique. Car nous comprenons notre modeste position dans le Cosmos. Notre planète Terre elle-même n'est, nous le savons, qu'un minuscule grain de sable dans l'espace.

Pensons à la galaxie dans laquelle nous vivons. Elle est composée de millions et de millions de mondes, qu'est donc la Terre ?. Une misérable particule de poussière dans l'infini. Et nous, que sommes-nous ?. Des organismes quasi imperceptibles, des micro-organismes sur cette particule.

Et alors ?. Qu'est-ce que ces réflexions feraient surgir en nous ?. L'humilité. Oui, l'humilité apparaîtrait, de toute évidence, et elle provoquerait une transformation des impressions en relation avec la flatterie, l'adulation, la louange, et nous ne réagirions plus sous la forme de l'orgueil. Plus nous réfléchirons sur tout cela et plus nous verrons la nécessité d'accomplir une transformation complète des impressions qui pénètrent en nous, la nécessité d'abord de produire ce que nous avons appelé le premier choc conscient.

Mais ce premier choc n'est pas tout : nous devons aussi transformer la vie en nous, ou ce que nous sommes en nous-mêmes, ici et maintenant, dans notre monde de pensées et d'émotions. Nous devons, pour cela, connaître notre Niveau d'Etre actuel (étudier les chapitres : Les deux mondes et Le Niveau de l'Etre, du livre La Psychologie Révolutionnaire), c'est-à-dire, ce que nous sommes réellement. Faute de quoi aucun changement ne pourra être réalisé, car si l'on ne connaît pas le niveau d'Etre où l'on se trouve, de quelle façon pourrait-on changer ?. Le travail qui concerne l'élimination des éléments sous-humains ou inhumains en nous, des « Moi » en général, correspond au second choc conscient. Ces agrégats, ces « Moi », sont des impressions mal digérées ou, si l'on préfère, le résultat de leur très mauvaise transformation.

Au moment où est produit le premier choc conscient, l'H48 (DO) se transforme en RE48, passant ensuite à MI24, pour remplir le vide laissé par la nature et parfaire de cette façon le processus de transformation qui, dans les conditions normales de l'existence, ne peut être poursuivi. Nous pouvons ainsi créer une plus grande quantité d'H24, lequel alimente, comme nous l'avons dit plus haut, le corps astral. Puis cet H24 se transforme en H12 et celui-ci à son tour, grâce au second choc conscient (cet H12 constituant le secret agent des Alchimistes) se transforme en H6 et, ultérieurement, en H3.

De cette façon nous obtiendrons donc une plus grande quantité et une meilleure qualité d'hydrogène, lequel transforme notre corps physique, le rendant plus raffiné spirituellement, le convertissant en un corps plus apte pour l'Ame : vous comprenez maintenant, mes frères bien-aimés, pourquoi il est nécessaire de transformer tout type d'impressions. Car l'important c'est d'obtenir la transformation de notre vie, et ceci n'est possible qu'au moyen de la compréhension la plus profonde.

Tout ce que nous voyons au dehors est à l'intérieur ; « l'homme se connaît par ses rêves », dit-on. Par conséquent, si nous ne travaillons pas sur l'intérieur, nous marchons dans la voie de l'erreur, parce qu'alors nous ne modifions pas notre vie. Si nous voulons être différents, nous devons nous transformer complètement, et si nous voulons nous transformer, nous devons commencer par transformer les impressions que nous recevons, voilà la clé pour la transformation de l'individu. Nous devons créer un choc au moment où les impressions entrent en nous, grâce au rappel-de-soi et à la technique de l'observateur et de l'observé. De cette façon sera comblé le vide laissé par la nature entre les notes de l'octave musicale. Voilà en ce qui concerne le travail en relation avec le premier choc conscient.

Le Second Choc Conscient

Dans la transmutation sexuelle, il y a transformation des impressions ; lorsque nous transformons les impressions animales, bestiales, qui hantent notre psychisme, en l'élément de la dévotion et de l'Amour, alors la transformation ultime, la transmutation sexuelle, surgit en nous.

Je crois que vous comprenez mieux tout ce qu'implique cette question cruciale ; nous touchons maintenant au cœur du problème, nous allons au centre, au « grain », c'est-à-dire, à la transformation de la vie même en nous, à partir de la matière première de tout l'Univers, à partir de la substance sexuelle.

Au chapitre précédent, nous avons dit que le premier choc conscient avait pour but de ne pas créer davantage de Moi, d'Egos. Comment certains petits frères gnostiques ont-ils pu croire qu'il était possible de contenir et de réprimer certains Egos tout en travaillant sur un autre : cela apparaît comme quelque chose d'incohérent, incongru, extravagant. Il est bon que vous compreniez que seule la transformation de nous-mêmes sur le terrain de la vie pratique peut empêcher que les impressions ne reprennent vie à l'intérieur de nous. Il faut que les frères comprennent ce que signifie transformer une chose en une autre ; rappelons-nous ce que nous avons dit précédemment au sujet des transformations de la matière, et en ce qui concerne les louanges, les flatteries, l'adulation.

Si l'on ne transmute pas la vie en nous, si l'on ne change pas, si l'on ne commence pas à penser à partir d'un point de vue différent, du point de vue du travail conscient, si l'on ne meurt pas à soi-même, si l'on n'élimine pas ce monde d'éléments indésirables que nous charrions à l'intérieur de nous, rien de nouveau ne sera possible.

C'est pour cela qu'il est primordial et nécessaire de comprendre que nous sommes plusieurs et non un ; ceci n'est possible qu'en travaillant sur nous-mêmes, faute de quoi nous ne cesserons pas d'être les marionnettes que nous avons toujours été. Il est bon que tous vous compreniez qu'il faut éliminer les Moi, mourir d'instant en instant ; pour y arriver, nous devons d'abord commencer par transformer les impressions et se rappeler à soi-même maintenant et à chaque instant : à la maison, au travail, au collège, au bureau, à l'université, au déjeuner, au dîner, en nous levant, en nous couchant, en nous brossant les dents, en montant dans l'autobus, en conduisant notre voiture, à chaque seconde, à chaque instant de notre vie.

Il devient possible de transformer les événements, de changer les circonstances défavorables et d'en créer d'autres meilleures, au moyen de la compréhension et de la correcte transformation de la vie en nous, et en éliminant les émotions négatives, ce qui n'est pas une chose facile.

Les gens croient que la vie c'est les voyages, les affaires, les promenades, les fêtes, les titres, les dossiers, le bureau, le collège, le travail, les voitures, les plaisirs, les soûleries, les orgies, etc. Ils appellent cela vivre !. Que les gens sont imbéciles, ils confondent une chose avec une autre, comment peuvent-ils croire que se vautrer dans un lit d'immondices pour forniquer est la vie ?. Ou que la vie ce peut être de s'asseoir dans un fauteuil, dans le salon d'une maison, pour prendre le thé ou le café au lait et passer son temps à bavarder, médire et critiquer les autres gens ?.

Est-il possible que nous puissions penser qu'entrer dans une taverne pour ingurgiter de la boisson de façon désordonnée, puis se donner en spectacle à ses enfants et à son épouse, ou aux autres gens dans la rue, en étant plongé dans la plus profonde inconscience, ce peut être la vie ?. Les pauvres gens sont inconscients, épais, idiots, insensés, absurdes, ils confondent leur train de vie, la maison, les titres honorifiques, les spectacles, l'argent, l'alcool, les événements de toute espèce, avec ce qui en soi est la vie, comme si celle-ci était quelque chose de solide, de fixe.

Nous savons très bien que tout cela appartient à l'horizontale, c'est par là que tout le monde va, c'est le chemin large que prend tout un chacun, Pierre, Vincent, Jacques et tous les gens. L'horizontale est l'univers des gens communs et courants, à elle appartient la personnalité, avec toutes ses immondices, ses robots, ses fantoches de cirque, ses marionnettes, ses machines humaines, ses homoncules rationnels de toute espèce, ses scientifiques ultramodernes, ses intellectuels, ses ouvriers, ses campagnards, ses maîtres de maison, ses étudiants, docteurs, psychiatres licenciés, etc.

Ces gens qui vivent comme des porcs, dans la boue de ce qu'ils appellent la vie, font pitié ; des gens sans morale, dénués de principes vraiment moraux, des gens qui ne savent rien d'eux-mêmes, ni où ils vont, ni d'où ils viennent, ni quel est le but de leur existence ici en ce monde appelé la civilisation mais qui au fond n'a rien de civilisé, qui est un parfait jardin zoologique.

Tout cela n'est pas la vie, et pour cesser de voir les choses de cette façon, de penser ainsi, il est nécessaire de connaître notre niveau d'Etre en nous plaçant dans la verticale de la vie, ce qui n'est possible qu'à l'aide du second choc conscient, en travaillant intensément sur nous-mêmes pour un monde meilleur, en éliminant les Egos, en mourant en nous-mêmes radicalement. Nous donnerons ci-dessous une didactique précise, laquelle permettra à nos frères du sentier d'éliminer les gens qui habitent à l'intérieur de chacun de nous ; une fois que la maison sera vide, seule la conscience pure habitera en elle. Notre conscience s'éveillera et alors surviendra l'Illumination intérieure, et ainsi sera accomplie une grande partie de l'Œuvre que nous avons à réaliser.

Questions et réponses

(Avant de passer à l'explication de ce travail sur l'élimination des Moi, nous consignerons certains enseignements donnés par le V. M. Samaël Aun Weor, lors d'un cours pour former des instructeurs nationaux et internationaux, au Monastère Gnostique de Guadalajara, au Mexique. Les disciples inscrits à ce cours se réunirent un jour avec le Maître qui apporta des précisions et des explications très intéressantes, en réponse aux questions des assistants, sur l'élimination de l'Ego).

Maître Samaël : un défaut découvert doit être un défaut éliminé. Avant de connaître et d'éliminer notre trait psychologique, nous devons travailler intensément de façon générale sur l'ensemble de nos défauts, puisque ce trait psychologique a des racines très profondes dans nos existences antérieures ; pour le connaître, il est nécessaire d'avoir travaillé inlassablement durant au moins cinq ans.

Question : Maître, vous nous avez enseigné que nous devons avoir de l'ordre et de la précision dans l'élimination des défauts, mais il y a quelque chose que je n'arrive pas à saisir, lorsque vous dites qu'un défaut découvert doit être un défaut compris et éliminé. Mais j'ai cru comprendre qu'il doit y avoir une succession dans le travail. Je vous pose cette question parce que, comme on sait, beaucoup de défauts se manifestent durant une journée : le matin, par exemple, pourrait se manifester la luxure, ensuite quelque chose nous met en évidence et alors surgit l'orgueil, puis quelqu'un nous engueule ou on passe proche de se faire renverser par une auto, et la colère s'empare de nous, etc. Nous voyons alors une succession de faits et de manifestations des défauts, c'est pour cela peut-être que je comprends mal cette question de la recherche d'un trait psychologique. Comment pourrions-nous comprendre cela et sur quoi exactement devrions-nous travailler ?.

Réponse : Il faut avoir de l'ordre dans le travail, c'est certain, mais en tout cas, lorsque, le soir venu, tu relaxes ton corps, tu dois pratiquer l'exercice de rétrospection qui doit s'étendre non seulement sur ta journée mais aussi sur toute ton existence et même tes existences antérieures, à partir des événements qui se sont déroulés durant le jour. Tu devras alors passer en revue, visualiser, reconstruire les événements de la journée, et une fois qu'ils ont été recensés et reconstruits, tu procéderas au travail, d'abord sur un événement auquel tu pourras consacrer peut-être quinze minutes, puis sur un autre événement auquel tu pourras consacrer une demi-heure, puis sur un autre encore auquel tu pourras consacrer dix minutes, tout dépend, en fait, de la gravité des événements ; ainsi donc, en suivant l'ordre dans lequel ils se sont présentés, tu pourras travailler sur eux tranquillement et dans l'ordre.

Question : et les éliminer un après l'autre, ou éliminer toute cette succession ?.

Réponse : on doit aussi procéder par ordre. Dans tout travail sur n'importe quel élément psychologique entrent en jeu divers facteurs : 1) la découverte, 2) le jugement, 3) l'exécution. On applique les trois moments à chaque élément étudié, c'est-à-dire : découverte, ceci concerne les circonstances dans lesquelles tu as découvert un défaut ; jugement ou compréhension profonde du défaut ; exécution, avec l'aide de la Divine Mère Kundalini. C'est ainsi que l'on doit travailler, parce que si tu travailles sur tes défauts en les prenant un par un, pense un peu comment la chose va se présenter. Ce sera très difficile, tu n'en finiras jamais.

Je vais vous donner un exemple pour que vous compreniez tous très bien de quoi je veux parler : supposons qu'un homme quelconque surprend sa femme, son épouse, ou son amie, avec un autre homme ; sans doute ne le supporterait-il pas et il ne pourrait rester calme, et alors surgirait en lui, comme résultat, le Moi de la Jalousie, ensuite, il pourrait se sentir blessé dans son amour-propre, puis viendrait la colère bientôt suivie d'une foule d'insultes et d'injures, résultat de cette très mauvaise transformation.

Il va de soi que si cet homme voulait éliminer ces Moi un par un chaque jour, alors qu'en serait-il des autres ?. Qu'est-ce qu'il en ferait, à quel moment travaillerait-il sur eux ?. Cette façon de procéder s'avère de toute évidence impossible, car on ajournerait le travail sans jamais le terminer, sans aller jusqu'au bout de la démarche entreprise, et tout deviendrait très compliqué et ne pourrait se terminer autrement que par un échec.

Dans ce cas, il nous faut être pratiques, et pour cela nous devons travailler sur le terrain de la vie pratique, sur ce qui arrive chaque jour. Il faut donc cesser de théoriser sur des sottises et de penser à des choses impossibles à réaliser, il ne faut plus perdre de temps si en vérité nous voulons changer radicalement, sinon nous remettons toujours le travail au lendemain, et ce lendemain n'arrivera jamais. Il est nécessaire d'éliminer ce Moi qui laisse tout pour demain, car c'est aujourd'hui même que nous devons le faire. Nous devons travailler avec ténacité afin de créer la mémoire du travail.

Didactique de la dissolution du Moi

Nous donnerons à présent la didactique précise en ce qui concerne la Méditation de la Mort du Moi. Il ne faut pas confondre la divagation avec la Méditation. Au sujet de la Méditation de la Mort du Moi, il est indispensable de travailler avec l'imagination positive, la volonté créatrice et la concentration pour obtenir graduellement l'état de la véritable méditation. Cette pratique comporte diverses étapes, qui peuvent être réduites aux trois mentionnées précédemment : découverte du défaut, revoir les circonstances de sa manifestation ; jugement, ce qui englobe tout le travail de compréhension du défaut ; et enfin, élimination. Assis confortablement par terre ou sur une chaise, nous commençons par relaxer notre corps, pour mieux réaliser la pratique. Deuxièmement, il est nécessaire d'effectuer un exercice de rétrospection, afin de revivre et de reconstituer les différents événements et scènes de la journée, en revivant ces événements dans l'ordre même où ils se sont produits, et en les agençant successivement selon la façon dont nous allons travailler sur eux conformément à la gravité de la faute.

En troisième lieu vient l'observation sereine dans laquelle entre l'analyse réflexive sans identification d'aucune espèce, afin de comprendre la manière d'agir du défaut en question.

La quatrième étape c'est « l'analyse superlative unitotale » qui est en relation avec le bistouri de l'autocritique : on effectue l'incision du défaut, afin d'obtenir l'annihilation complète.

Vient ensuite, en cinquième lieu, le jugement, lors duquel nous devons invoquer le Kaom intérieur, c'est-à-dire, ce que nous avons appelé la « Réflexion superlative de notre Etre ». Cette phase peut aussi être appelée la « Mise en accusation de soi-même », c'est une véritable instruction judiciaire où nous faisons le sommaire de toutes les charges que nous avons contre le défaut, les amertumes, les peines, les malheurs et tout ce qu'il nous a causé, sans rien omettre, nous devons énumérer tout ce que ce défaut nous a fait souffrir, afin qu'au terme de cette instruction il soit bel et bien exécuté.

La sixième étape, enfin, est appelée l'élimination. Nous devons alors invoquer à l'intérieur de chacun de nous la Shakti Kundalini afin de lui demander l'élimination ou l'annihilation totale du coupable, du condamné à mort, de l'Ego incriminé. Nous devons la prier avec notre cœur, et voir à l'aide de notre imagination et sentir au moyen de notre émotion comment elle l'exécute et annihile complètement, sans aucune pitié, car il doit en être ainsi. Nous la voyons clouer sa lance dans le cœur même du monstre, nous voyons ensuite comment, avec son épée flammigère, représentant le sperme sacré, elle décapite et incinère entièrement cet Ego, et nous voyons aussi celui-ci s'amenuiser jusqu'à devenir un petit enfant, pur et innocent, lequel représente la vertu accaparée par le Moi ; de ce petit enfant se libère une flamme de couleur bleue qui se fond dans notre cœur en suscitant à l'intérieur de chacun de nous la vertu même et en rendant une action de grâces. De cette façon, nous verrons, à travers le sens de l'autoobservation, qu'au fur et à mesure que le défaut mourra jusqu'à ce qu'il n'en reste plus rien, notre conscience s'éveillera et se développera.

Il est à noter que les gens mariés doivent effectuer cette pratique durant l'Arcane, durant l'union sacrée du Lingam et de la Yoni, en demandant avec ferveur à leur Mère Divine l'élimination du ou des défauts qu'ils ont préalablement compris. Nos frères célibataires feront cela en réalisant la pratique du Vajroli Mudra.

Tout ceci suppose un processus prolongé et des souffrances volontaires de notre part, ainsi que beaucoup de patience et de ténacité ; il ne faut pas croire que c'est quelque chose de facile, mais il ne faut pas non plus nous mettre à ressasser les difficultés que nous allons avoir, car tous les problèmes seront peu à peu clarifiés et résolus à mesure que nous travaillerons toujours plus sur nous-mêmes. En un mot, le travail même nous donnera progressivement cette faculté de discernement quant à ce que nous devons réaliser et à la façon dont nous devons le réaliser.

C'est ainsi que nous devons, chacun, travailler, et laisser la Divine Mère accomplir aussi son travail. Elle sait ce qu'elle doit faire. Grâce au sens de l'auto-observation, nous verrons peu à peu les résultats. Si nous avons beaucoup de dévotion et faisons beaucoup de prière, « tout le reste viendra par surcroît ».

Voilà donc en ce qui a rapport au premier facteur de la Révolution de la Conscience. Nous espérons que tous nos frères auront compris cela et le mettront en pratique, s'ils veulent vraiment obtenir la Réalisation intime de leur Etre. Chaque fois que vous éprouverez une certaine confusion quant au travail sur vous-mêmes, relisez ce petit livre qui n'a été conçu que dans le but de vous être utile.

http://www.gnose-de-samael-aun-weor.fr/conferences-diverses/4-La-Transformation-des-impressions-et-l-Eveil-de-la-Conscience.php

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lundi 29 novembre 9999

____XXIe siècle.. Le soldat bionique.. et l'homme créa le robot. "cybersoldats" Nanotechnologies et Robotique - militaires : A quoi ressembleront les soldats du futur ? Fini le temps des tranchées et de l'artillerie lourde. Projet Robopocalypse

Avenir..! : Et l'Homme... créa le robot

du 30 octobre 2012 au 03 mars 2013

  • Adaptation

A l'origine, "Robopocalypse" est un roman de science-fiction américain écrit par un expert en robotique nommé Daniel H. Wilson et sorti en 2011, centré sur la survie de l'humanité après le soulèvement des robots dans un futur proche. Le livre s'est extrêmement bien vendu et a obtenu des critiques élogieuses. Petit détail amusant (mais révélateur du potentiel propre à cette histoire) : DreamWorks a acheté les droits du roman avant la publication de ce dernier...

Robopocalypse est un roman de science-fiction américain écrit par Daniel H. Wilson et publié le 8 juin 2011. Il est dans la liste des meilleures ventes du New York Times. Dans un futur proche, un chercheur crée un robot doué d'intelligence artificielle appelé Archos qui mène une révolte des robots, menant ainsi l'humanité proche de l'extinction.

Robopocalypse sera adapté au cinéma par Steven Spielberg, produit par sa société DreamWorks SKG et 20th Century Fox, dont la sortie est prévue le 25 avril 2014.

  • Un genre de prédilection

Robopocalypse marque le grand retour de Steven Spielberg dans le domaine de la science-fiction, un genre dans lequel il a à plusieurs reprises excellé, comme par exemple avec Rencontres du 3ème type (1977), E.T. l'extra-terrestre (1982) ou plus récemment Minority Report (2002).

  • Une solide tête d'affiche

Deux comédiens très à la mode sont en tête d'affiche de Robopocalypse : Anne Hathaway tout d'abord, récemment vue en Catwoman dans The Dark Knight Rises et qui illuminera prochainement Les Misérables début 2013, mais aussi Chris Hemsworth, alias Thor.

  • Goddard au scénario

A noter la présence de Drew Goddard à l'écriture du scénario, connu pour son travail sur les séries à succès Buffy contre les vampires et Lost, les disparus. En 2012, il est même passé à la réalisation avec le très original La Cabane dans les bois. On lui doit également le scénario de Cloverfield, un film dont les thématiques ne sont pas très éloignées de celles de Robopocalypse.

http://www.allocine.fr/film/fichefilm-174911/secrets-tournage/

Casting:

Robots militaires (Intelligency artificiel) :::: i a

Habillement: L'exosquelette, armure du guerrier du futur

Guerre: Stars war, Robopocalypse

année : début l'an 2013 - l'an 9999

Societé : Robopolis

  • Cybersciences
  • Nanomatériaux
  • Nanovecteurs biologiques
  • Nanoélectronique
  • Robots industriels
  • Robots domestiques
  • Robots médicaux

...et l'homme créa le robot

Les cybersoldats vont faire entrer nos armées dans une ère nouvelle

Fini le temps des tranchées et de l'artillerie lourde. Le soldat du futur, équipé d'armes à infrarouges et capable de communiquer avec ses collègues sans ouvrir la bouche, sera un véritable animal technologique.

Au premier rang des innovations dont bénéficiera le guerrier du XXIe siècle, un casque à ondes cérébrales. L'armée américaine a en effet proposé il y a quelques années un contrat de 4 millions de dollars pour le développement de "casques de pensée" permettant une communication silencieuse entre les troupes. L'idée serait de capter les ondes cérébrales émises par les soldats et de les transcrire sous forme de message radio diffusé aux troupes. Autrement dit, de faire l'économie d'un microphone, une mesure qui peut d'avérer particulièrement salvatrice dans un contexte de guerre. Reste à développer un logiciel capable d'analyser spécifiquement les ondes cérébrales liées à la parole.

Autre enjeu central de la guerre du futur : le développement des véhicules sans conducteur, que ce soit dans les airs, sur terre ou sur l'eau. Déclinaisons du drone, ils constituent en effet de précieux outils pour observer l'ennemi à distance, sans exposer ses propres forces. C'est le cas du drone Eitan ou encore du Guardium, développés par Israël.

Cette course à la technologie est l'enjeu central du programme Félin (fantassin à équipement et liaisons intégrés) développé par l'armée de terre. Ce système est destiné à équiper les fantassins du XXIe siècle en tenant compte des dernières avancées technologiques. Une mise à niveau destinée à améliorer la protection individuelle des soldats et leur capacité de combat de jour comme de nuit. Les soldats disposent par exemple d'écrans qui leur indiquent leur position personnelle ainsi que celle de leurs camarades avec lesquels ils peuvent communiquer via des "ostéo-micros" et "ostéo-écouteurs" connectés à leur système osseux.

Une autre innovation réside dans l'amélioration fusils Famas, auxquels les commandes du poste de radio et du terminal informatique du combattant ont été intégrées. Le maniement a été optimisé pour permettre aux soldats de viser tout en consultant leur écran ou encore de tirer en écoutant la radio. Quant à la baïonnette du fusil, elle a également été conçue pour de multiples usages : cisaille à barbelés, coupe-câbles ou encore levier de charge.

C'est la société Sagem qui a remporté le contrat du programme Félin, lancé en 2004. Un équipement complet, composé d'environ 90 articles différents, revient à 23 000 euros par fantassin, le coût total du système s'élevant pour sa part à un milliard d'euros. La société Saft a été mandatée par Sagem afin de fournir les batteries lithium-ion qui alimentent de nombreux équipements, notamment les jumelles infrarouges multifonctions ou encore les lunettes d'arme.

Mais ce vent innovateur ne s'arrête pas aux frontières de l'Hexagone. La plupart des pays européens ont également lancé des programmes de modernisation de l'équipement de leurs soldats. L'Allemagne et l'Espagne, contrairement à la France, ont fait le choix de programmes développés conjointement par plusieurs groupes, dans une approche modulaire. Quant à l'Italie, elle a axé le programme "Soldato futuro" sur le développement d'un nouveau fusil d'assaut, l'ARX 160de Berreta, destiné à remplacer, à terme, le Famas français.

Atlantico

  • Edito : Les cybersoldats vont faire entrer nos armées dans une ère nouvelle

A l'occasion du dernier salon Milipol de Paris, consacré à la sécurité, la DGA a fait sensation en présentant pour la première fois "Hercule", un prototype d’exosquelette destiné à équiper les fantassins de l’armée française à l'horizon 2020. Développé conjointement par le Laboratoire d’intégration des systèmes et des technologies du CEA, l'école d'ingénieurs Esme et Sudriaet Rb3d, une société spécialisée en mécatronique, cet exosquelette, digne de "Robocop", sera à terme capable de démultiplier les capacités physiques des soldats et donc leurs rayons d'action.

Pour l'instant, Hercule, qui pèse 32 kg avec ses batteries, permet à son utilisateur de marcher plus de vingt kilomètres en portant une charge de 40 kilos. Mais l'objectif final consiste à permettre au soldat de porter 100 kg sur de très longues distances. Par rapport à tous ses concurrents, y compris américains, Hercule constitue un saut technologique en matière d’assistance robotisée. Il utilise des moteurs électriques très sophistiqués entraînant des actionneurs à câbles mécanisés. Grâce à cette innovation, Hercule a un rapport poids-puissance supérieur à tous ses rivaux.

En outre, Hercule est un robot asservi et non commandé. Il est capable de "sentir" les mouvements de l’utilisateur et de fournir alors les efforts nécessaires à la place de l’homme.

Outre-Atlantique, le développement d'exosquelettes militaires se poursuit également de manière active avec deux prototypes avancés : Sarcos de l'Américain Raytheon et le système HULC (Human Universal Load Carrier), développé par la firme aérospatiale Lockheed Martin.

Reste que l'adoption généralisée de ces merveilles technologiques par les militaires se heurte à un défi de taille : l'approvisionnement en énergie. Pour l'instant, il n'existe aucune source portable d'énergie qui puisse assurer à ces exosquelettes une autonomie suffisante pour une utilisation prolongée en opération militaire.

Mais les recherches se poursuivent et la dernière version de SARCOS, dénommée XOS 2 est à la fois plus légère, plus puissante, plus rapide et deux fois moins gourmande en énergie. Mais en matière d'autonomie, Hercule reste le champion avec cinq heures d'utilisation, une prouesse obtenue notamment par son système unique de récupération d'énergie.

Dans une dizaine d'années, ces exosquelettes à assistance robotisée seront très probablement capables, grâce à des micropiles à combustible, d'être autonomes en énergie plusieurs jours et ils pourront alors décupler le rayon d'action et la puissance de feu d'un soldat. Mais pour pouvoir utiliser pleinement une telle puissance, il faudra également intégrer à l'équipement du fantassin une capacité de calcul informatique et de communication beaucoup plus grande qu'aujourd'hui. L'objectif est que ce soldat du futur dispose en temps réel, par la technologie de la réalité augmentée directement projetée sur sa visière de casque, d'une multitude d'informations utiles à ses missions.

Outre son exosquelette et sa capacité de communication et d'analyse informatique de son environnement, ce soldat des années 2020 aura à sa disposition plusieurs auxiliaires précieux de renseignements et de combats : les robots militaires et microdrones. Semblables à de petits chariots montés sur chenilles, les robots militaires sont déjà une réalité et peuvent embarquer une puissance de feu redoutable mais ils restent pour l'instant télécommandés par leur "maîtres" humains et ne sont pas capables d'initiative autonomes. On peut imaginer que les soldats munis d'exosquelettes puissants emporteront avec eux au moins un robot de ce type qui augmentera encore leur potentiel d'action et de destruction.

Mais ces soldats "high-tech" auront également à leur disposition toute une série de mini et microdrones portatifs qui leur permettront d'obtenir, dans un rayon de plusieurs dizaines de kilomètres, de nombreuses et précieuses informations sur leur environnement et d'adapter leurs missions en conséquences.

On pourrait croire que ces prévisions relèvent de la science-fiction ; il n'en est rien. Ce type de drones existe déjà et est utilisé par les forces spéciales. Pesant à peine deux kilos, le minidrone Skylark 1 est ainsi capable de remplir des missions de surveillance et de reconnaissance, dans un rayon de 15 km ! Il s'assemble juste avant utilisation et se lance tout simplement à la main.

Les mini drones Wasp sont encore plus petits et discrets. Pesant moins de 500 grammes, ils se lancent également manuellement. Ils peuvent voler à une altitude de 300 mètres pendant plus d'une heure.

A ce type de drones déjà opérationnels s'ajouteront bientôt des microdrones encore plus furtifs et pratiquement indétectables. De la taille d'un petit oiseau ou même d'un insecte, ces minuscules engins volants pourront de faufiler partout et transmettre en temps réel images et sons.

Le soldat du futur, doté de ces extraordinaires auxiliaires robotiques, deviendra donc un système d'armes et une redoutable unité combattante à lui tout seul. Cette évolution technologique aura bien entendu des conséquences considérables sur la tactique, la stratégie et l'organisation de nos systèmes de défense et d'intervention militaires. La nature même de la guerre et le concept de conflit armé s'en trouveront profondément modifiés.

Cette mutation historique de nos armées et de notre défense pose toutefois de nombreuses questions politiques, démocratiques et éthiques. Il faudra notamment veiller à ce que ces technologies redoutables ne puissent pas être utilisées par les ennemis de la démocratie et les groupes terroristes, ce qui suppose que leur utilisation soit très étroitement contrôlée par des systèmes puissants d'identification biométrique. Il faudra sans doute aller encore plus loin et prévoir également des mécanismes d'autodestruction, dans les cas où de tels outils tomberaient dans des mains ennemies.

Il faudra enfin définir clairement sur le plan politique et stratégique les buts et missions de ces armées qui disposeront, avec des effectifs très réduits, d'une rapidité d'intervention, d'un rayon d'action et d'une puissance de destruction considérables.

René TRÉGOUËT

Sénateur Honoraire

http://www.rtflash.fr/cybersoldats-vont-faire-entrer-nos-armees-dans-ere-nouvelle/article

Fondateur du Groupe de Prospective du Sénat

En 2009, des chercheurs de l'université de Berkeley, en Californie étaient parvenus à télécommander le décollage d'un scarabée puis à diriger son vol et enfin à le faire atterrir mais sans toutefois parvenir à une grande précision dans cette "télécommande".

Cette fois, des chercheurs de l'université de Caroline du Nord travaillant pour le département de recherche de l'armée américaine (Darpa) viennent de présenter le premier robot bionique opérationnel. il s'agit d'un gros cafard de Madagascar dont le déplacement peut être télécommandé par une puce et un transpondeur placé sur le dos de l'insecte !

Grâce à cet étonnant dispositif, les scientifiques ont réussi à commander un déplacement très précis et très rapide de ce "scarobot", le long d'une ligne tracée sur le sol.

Cette expérience ouvre la voie vers une multitude d'applications et d'utilisations : espionnage en tout genre mais également exploration fine dans des environnements dangereux pour l'homme ou inaccessibles : sites radioactifs ou zones de tremblements de terre par exemple. En outre, ce système bionique coûte bien moins cher qu'un micro-robot, complexe à réaliser et fragile. C'est pourquoi l'armée américaine a décidé en 2006 de financer un programme de recherche consacré au contrôle à distance d'insectes vivants.

Depuis 6 ans, les chercheurs de la Darpa ont réalisé des avancées décisives dans le domaine de la miniaturisation et de l'autonomie des batteries utilisées. Ils ont notamment mis au point des dispositifs piezzo-électriques qui permettent d'utiliser l'énergie cinétique de l'animal et de la convertir en électricité.

Mais la Darpa ne compte pas s'arrêter en si bon chemin et tente à présent d'équiper ses "scarobots" de microcaméras et de microcapteurs, ce qui transformerait ces insectes en espions redoutables et très difficiles à repérer.

Article rédigé par Mark FURNESS pour RTFlash

http://www.rtflash.fr/cafard-robotise-pour-espionner-l-ennemi/article

Le soldat bionique arrive !

On se souvient de la célèbre série de science-fiction des années 70, "L'homme qui valait trois milliards", dans laquelle on voyait un pilote d'essai, le fameux Steeve Austin, "reconstruit" après un grave accident, et doté d'une force et d'une rapidité surhumaine, grâce à des membres et organes artificiels. Si des soldats bioniques ayant la force d'un Steeve Austin ne sont pas encore pour demain, une étape importante vers ce concept vient d'être franchie pourtant avec la mise au point des premiers exosquelettes destinés aux militaires, pompiers, policiers ou personnels de sécurité et d'intervention. Baptisé BLEEX (Berkeley Lower Extremity Exoskeleton), cet exosquelette a été développé par la DARPA (l'agence américaine chargée des projets de recherche avancée en matière de défense). BLEEX est conçu pour permettre aux soldats de porter rapidement de lourdes charges sur de longues distances, sans fournir d'efforts particuliers. Bien que cet armature pèse 50 Kg, elle est conçue de telle manière que son centre de gravité d'adapte automatiquement à la démarche et aux gestes de son détenteur, qui ne sent pas son poids. Muni de cet exosquelette, un soldat peut donc, sans aucun effort, porter une charge de 32 Kg, en ayant l'impression de porter seulement 2 Kg! Point fort de cette machine : son "pilote" n'a besoin d'aucune commande, ni bouton, ni manche, ni clavier, pour la commander au doigt et à oeil. 'exosquelette fait vraiment corps avec celui qui le porte et permet de garder les mains libres, ce qui constitue un avantage décisif sur un théâtre d'intervention. Un modèle encore plus performant pouvant porter 60 Kg est déjà en cours de développement. Muni d'une hydraulique et d'une électronique ultra-sophistiquées, BLEEX est mu par un moteur qui utilise du peroxyde d'hydrogène comme carburant. Son autonomie permet pour l'instant un fonctionnement de deux heures à pleine charge. A plus long terme, les exosquelettes militaires pourraient permettre aux fantassins des années 2020 d'accomplir plus de 100 Km par jour avec des charges de plus de 50 Kg autorisant le port d'équipements supplémentaires et d'armes à la puissance de feu redoutable. On imagine alors l'efficacité de ces soldats bioniques, notamment dans les opérations commando, visant à pénétrer en profondeur en territoire ennemi.

Brève rédigée par @RT Flash

http://www.rtflash.fr/soldat-bionique-arrive/article

L'armée américaine travaille actuellement sur le «projet Avatar» visant, de la même manière que les drones, à contrôler à distance des robots-soldats pour les missions de terrain. Les robots sont-ils le futur de la guerre ? Après les drones, permettant d'éloigner les pilotes des zones de conflit, l'armée américaine développe un projet de soldat robot, révèle le blog Danger Room du site américain Wired. L'Agence américaine des programmes de recherche avancée de défense (DARPA) vient ainsi d'allouer 7 millions de dollars (5 millions d'euros) sur son budget 2013 pour le «projet Avatar».

Ce dernier prévoit de «développer des interfaces et des algorithmes permettant à un soldat de faire équipe avec une machine bipède semi-autonome, et d'en faire son alter-ego» sur le champ de bataille. Le robot, qui se devra d'être intelligent et habile, pourra «inspecter une pièce à sécuriser, faire une ronde de garde et récupérer des blessés sur le terrain», et ce sur ordre de son «maître». Le nom du projet n'est évidemment pas sans rappeler le film éponyme de James Cameron, où des soldats contrôlent par leur esprit des créatures situées sur une autre planète.

Si cela paraît encore bien lointain - le robot devrait vraisemblablement fonctionner de la même manière qu'un drone grâce à des commandes activées à distance -, Wired note que le Darpa a déjà subventionné il y a quelques années des recherches visant à contrôler un bras mécanique grâce... au cerveau d'un singe. Depuis deux ans, les ingénieurs du Darpa tentent de réaliser la même prouesse avec un esprit humain. Le but de cette recherche est d'améliorer grandement le quotidien de personnes handicapées grâce à des prothèses intelligentes. Mais ces avancées pourraient être utilisées à terme pour contrôler des robots via l'esprit.

Avatar n'est pas la seule machine intelligente à bientôt se retrouver sur le champ de bataille. Le Darpa travaille aussi sur le projet AlphaDog, un robot à quatre pattes capable de porter jusqu'à 400 kg de matériel. Si AlphaDog peut reconnaître le terrain et éviter les obstacles comme des arbres ou des fosses, le robot devrait aussi pouvoir «interagir de manière naturelle avec les soldats, comme un animal dressé avec son maître». Wired note que le robot sera également capable de suivre un humain grâce à des capteurs visuels et de comprendre des ordres oraux.

http://www.rtflash.fr/vers-robots-fantassins/article

Le robot Cheetah - guépard en anglais - porte bien son nom. Cette machine quadrupède, conçue par l'équipe Boston Dynamics, a battu le record du monde de «course à pattes robotisées» en atteignant la vitesse de 29 km/h. Elle explose la précédente marque établie à 21 km/h en 1989 par un robot bipède du Massachusetts Institute of Technology (MIT).

Pour le moment, la démarche de Cheetah fait plus penser à celle d'un chien maladroit que d'un gracieux félin. Un chroniqueur du Washington Post évoque même, assez méchamment, un «cochon agité». Plus surprenant, ce robot semble courir à l'envers ! C'est en tout cas l'impression donnée par le design actuel. En habillant correctement la structure et en lui fixant une tête au bon endroit (à gauche), cette sensation devrait s'estomper.

Plus gênant, Cheetah court pour l'instant sur un tapis roulant. L‘Agence américaine des programmes de recherche avancée de défense (DARPA), qui finance ces travaux, espère que la «bête» pourra rapidement gagner en vitesse - l'objectif étant d'atteindre 80 km/h - et en autonomie. Le projet Bigdog, également mené par le Boston Dynamics pour le compte de la Darpa, a déjà démontré les étonnantes capacités tout-terrain d'un robot quadrupède.

http://www.rtflash.fr/cafard-robotise-pour-espionner-l-ennemi/article

En 2009, des chercheurs de l'université de Berkeley, en Californie étaient parvenus à télécommander le décollage d'un scarabée puis à diriger son vol et enfin à le faire atterrir mais sans toutefois parvenir à une grande précision dans cette "télécommande".

Cette fois, des chercheurs de l'université de Caroline du Nord travaillant pour le département de recherche de l'armée américaine (Darpa) viennent de présenter le premier robot bionique opérationnel. il s'agit d'un gros cafard de Madagascar dont le déplacement peut être télécommandé par une puce et un transpondeur placé sur le dos de l'insecte !

Grâce à cet étonnant dispositif, les scientifiques ont réussi à commander un déplacement très précis et très rapide de ce "scarobot", le long d'une ligne tracée sur le sol.

Cette expérience ouvre la voie vers une multitude d'applications et d'utilisations : espionnage en tout genre mais également exploration fine dans des environnements dangereux pour l'homme ou inaccessibles : sites radioactifs ou zones de tremblements de terre par exemple. En outre, ce système bionique coûte bien moins cher qu'un micro-robot, complexe à réaliser et fragile. C'est pourquoi l'armée américaine a décidé en 2006 de financer un programme de recherche consacré au contrôle à distance d'insectes vivants.

Depuis 6 ans, les chercheurs de la Darpa ont réalisé des avancées décisives dans le domaine de la miniaturisation et de l'autonomie des batteries utilisées. Ils ont notamment mis au point des dispositifs piezzo-électriques qui permettent d'utiliser l'énergie cinétique de l'animal et de la convertir en électricité.

Mais la Darpa ne compte pas s'arrêter en si bon chemin et tente à présent d'équiper ses "scarobots" de microcaméras et de microcapteurs, ce qui transformerait ces insectes en espions redoutables et très difficiles à repérer.

Article rédigé par Mark FURNESS pour RTFlash

Un fantassin capable de se déplacer à 15 km/h durant une journée entière avec un paquetage de 100 kg sur le dos et d'arriver frais sur le théâtre des opérations. Tel est le marine du futur rêvé par la Darpa, l'agence de recherche de la défense américaine, qui a lancé en 2000 un programme "Exosquelettes pour l'augmentation des performances humaines". En biologie, l'exosquelette désigne la carapace des insectes, des tortues et de certains mollusques. Une carapace que les auteurs de science-fiction ont reprise à leur compte pour doper les performances de leurs héros. .

Demain, l'exosquelette du marine devra être autonome et le moins encombrant possible. Mais pour que cet ambitieux projet débouche, nombre de difficultés techniques doivent encore être résolues. Sept équipes de recherche, tant civiles que militaires, ont été retenues. Trois d'entre elles ont la charge d'étudier les aspects purement robotiques du problème tandis que les quatre autres se penchent sur l'épineuse question des "efforts" et sur la manière de les produire - l'une d'elles, Millenium Jet, travaillant depuis 1996 sur un exosquelette volant.

Le "problème majeur, selon Ephrahim Garcia, est celui de l'énergie". Si l'on additionne le soldat, son équipement et l'automate qui doit mouvoir l'ensemble, la masse devient considérable. Or, aujourd'hui, les performances des bras robotisés ne parviennent pas à déplacer en temps réel une charge supérieure au... dixième de leur poids. Certes, les systèmes hydrauliques peuvent saisir l'équivalent de leur propre poids. "Mais il faut pour cela convertir au préalable l'énergie en pression", ce qui ne va pas sans perte de rendement.

Dans ces conditions, quelle sera la source primaire d'énergie nécessaire aux mouvements, mais aussi à leur contrôle par des microprocesseurs ? Le moteur à explosion à deux temps est disqualifié d'entrée en raison de son niveau sonore incompatible avec une progression silencieuse en terrain ennemi. Pourtant, c'est du côté des moteurs thermiques que les équipes mises en concurrence par la Darpa s'orientent. D'autres systèmes moins bruyants, comme les piles à combustible qui produisent de l'électricité à partir d'hydrogène et d'oxygène, sont aussi envisagés. A condition toutefois de résoudre le difficile problème du stockage de l'hydrogène.

Le programme de la Darpa sera l'occasion de tester toute une série de moteurs et de microturbines, de pistons, de cylindres et de ressorts au design complexe. Car la façon dont l'énergie est restituée est aussi un point crucial, dans la mesure où le mouvement effectué doit être compatible avec la résistance du corps humain. "C'est une tâche horriblement complexe, explique Ephrahim Garcia, que de commander des mouvements robotiques extrêmement précis tout en restant lié au corps humain, plus mou." Il est donc indispensable d'approfondir les recherches en biomécanique car "le soldat est au centre du dispositif". C'est de lui qu'on part "pour construire le squelette".

Les exosquelettes devront comporter des senseurs pour évaluer les gestes effectués par les soldats et les amplifier, mais aussi restituer les efforts en retour, ce qui suppose d'énormes capacités de calcul : à titre de comparaison, le couple de bras robotisés mis au point par le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) est piloté par deux baies de commande qui prennent la place de deux réfrigérateurs ! Ephrahim Garcia n'a pas ces doutes. Le premier prototype de membres supérieurs, affirme-t-il, sera prêt en 2003 ; le corps complet en 2004 ; les tests opérationnels auront lieu à la fin de 2005. Plusieurs versions sont envisagées, les unes favorisant la défense, les autres, la mobilité et le transport de matériel. Le prototype le plus avancé, oeuvre de l'équipe d'Homayoon Kazerooni, du Laboratoire de robotique et d'ingénierie humaine de Berkeley (Californie), ne répond pas encore totalement à ce cahier des charges. LEE (Lower Extremity Enhancer) est constitué d'une paire de jambes qui s'attachent aux pieds et aux hanches de leur porteur, et qui accompagnent sa marche (www.me.berkeley.edu/ hel/Lower.htm). Pour l'heure, cet exosquelette parvient tout juste à supporter pendant quinze minutes son propre poids et à accompagner son porteur sans le gêner. Ces débuts ne rebutent pas Ephrahim Garcia, qui imagine déjà des champs de bataille où des soldats montés dans des exosquelettes côtoieront des robots totalement autonomes. "Ils pourraient faciliter la progression en zone urbaine. Avec une telle armure, nous pourrions, dit-il, investir des terrains que la doctrine militaire nous interdit actuellement."

Le Monde : http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3244--255254-,00.html

http://www.rtflash.fr/l-exosquelette-armure-guerrier-futur/article

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