Avenir..! : Et l'Homme... créa le robot

du 30 octobre 2012 au 03 mars 2013

  • Adaptation

A l'origine, "Robopocalypse" est un roman de science-fiction américain écrit par un expert en robotique nommé Daniel H. Wilson et sorti en 2011, centré sur la survie de l'humanité après le soulèvement des robots dans un futur proche. Le livre s'est extrêmement bien vendu et a obtenu des critiques élogieuses. Petit détail amusant (mais révélateur du potentiel propre à cette histoire) : DreamWorks a acheté les droits du roman avant la publication de ce dernier...

Robopocalypse est un roman de science-fiction américain écrit par Daniel H. Wilson et publié le 8 juin 2011. Il est dans la liste des meilleures ventes du New York Times. Dans un futur proche, un chercheur crée un robot doué d'intelligence artificielle appelé Archos qui mène une révolte des robots, menant ainsi l'humanité proche de l'extinction.

Robopocalypse sera adapté au cinéma par Steven Spielberg, produit par sa société DreamWorks SKG et 20th Century Fox, dont la sortie est prévue le 25 avril 2014.

  • Un genre de prédilection

Robopocalypse marque le grand retour de Steven Spielberg dans le domaine de la science-fiction, un genre dans lequel il a à plusieurs reprises excellé, comme par exemple avec Rencontres du 3ème type (1977), E.T. l'extra-terrestre (1982) ou plus récemment Minority Report (2002).

  • Une solide tête d'affiche

Deux comédiens très à la mode sont en tête d'affiche de Robopocalypse : Anne Hathaway tout d'abord, récemment vue en Catwoman dans The Dark Knight Rises et qui illuminera prochainement Les Misérables début 2013, mais aussi Chris Hemsworth, alias Thor.

  • Goddard au scénario

A noter la présence de Drew Goddard à l'écriture du scénario, connu pour son travail sur les séries à succès Buffy contre les vampires et Lost, les disparus. En 2012, il est même passé à la réalisation avec le très original La Cabane dans les bois. On lui doit également le scénario de Cloverfield, un film dont les thématiques ne sont pas très éloignées de celles de Robopocalypse.

http://www.allocine.fr/film/fichefilm-174911/secrets-tournage/

Casting:

Robots militaires (Intelligency artificiel) :::: i a

Habillement: L'exosquelette, armure du guerrier du futur

Guerre: Stars war, Robopocalypse

année : début l'an 2013 - l'an 9999

Societé : Robopolis

  • Cybersciences
  • Nanomatériaux
  • Nanovecteurs biologiques
  • Nanoélectronique
  • Robots industriels
  • Robots domestiques
  • Robots médicaux

...et l'homme créa le robot

Les cybersoldats vont faire entrer nos armées dans une ère nouvelle

Fini le temps des tranchées et de l'artillerie lourde. Le soldat du futur, équipé d'armes à infrarouges et capable de communiquer avec ses collègues sans ouvrir la bouche, sera un véritable animal technologique.

Au premier rang des innovations dont bénéficiera le guerrier du XXIe siècle, un casque à ondes cérébrales. L'armée américaine a en effet proposé il y a quelques années un contrat de 4 millions de dollars pour le développement de "casques de pensée" permettant une communication silencieuse entre les troupes. L'idée serait de capter les ondes cérébrales émises par les soldats et de les transcrire sous forme de message radio diffusé aux troupes. Autrement dit, de faire l'économie d'un microphone, une mesure qui peut d'avérer particulièrement salvatrice dans un contexte de guerre. Reste à développer un logiciel capable d'analyser spécifiquement les ondes cérébrales liées à la parole.

Autre enjeu central de la guerre du futur : le développement des véhicules sans conducteur, que ce soit dans les airs, sur terre ou sur l'eau. Déclinaisons du drone, ils constituent en effet de précieux outils pour observer l'ennemi à distance, sans exposer ses propres forces. C'est le cas du drone Eitan ou encore du Guardium, développés par Israël.

Cette course à la technologie est l'enjeu central du programme Félin (fantassin à équipement et liaisons intégrés) développé par l'armée de terre. Ce système est destiné à équiper les fantassins du XXIe siècle en tenant compte des dernières avancées technologiques. Une mise à niveau destinée à améliorer la protection individuelle des soldats et leur capacité de combat de jour comme de nuit. Les soldats disposent par exemple d'écrans qui leur indiquent leur position personnelle ainsi que celle de leurs camarades avec lesquels ils peuvent communiquer via des "ostéo-micros" et "ostéo-écouteurs" connectés à leur système osseux.

Une autre innovation réside dans l'amélioration fusils Famas, auxquels les commandes du poste de radio et du terminal informatique du combattant ont été intégrées. Le maniement a été optimisé pour permettre aux soldats de viser tout en consultant leur écran ou encore de tirer en écoutant la radio. Quant à la baïonnette du fusil, elle a également été conçue pour de multiples usages : cisaille à barbelés, coupe-câbles ou encore levier de charge.

C'est la société Sagem qui a remporté le contrat du programme Félin, lancé en 2004. Un équipement complet, composé d'environ 90 articles différents, revient à 23 000 euros par fantassin, le coût total du système s'élevant pour sa part à un milliard d'euros. La société Saft a été mandatée par Sagem afin de fournir les batteries lithium-ion qui alimentent de nombreux équipements, notamment les jumelles infrarouges multifonctions ou encore les lunettes d'arme.

Mais ce vent innovateur ne s'arrête pas aux frontières de l'Hexagone. La plupart des pays européens ont également lancé des programmes de modernisation de l'équipement de leurs soldats. L'Allemagne et l'Espagne, contrairement à la France, ont fait le choix de programmes développés conjointement par plusieurs groupes, dans une approche modulaire. Quant à l'Italie, elle a axé le programme "Soldato futuro" sur le développement d'un nouveau fusil d'assaut, l'ARX 160de Berreta, destiné à remplacer, à terme, le Famas français.

Atlantico

  • Edito : Les cybersoldats vont faire entrer nos armées dans une ère nouvelle

A l'occasion du dernier salon Milipol de Paris, consacré à la sécurité, la DGA a fait sensation en présentant pour la première fois "Hercule", un prototype d’exosquelette destiné à équiper les fantassins de l’armée française à l'horizon 2020. Développé conjointement par le Laboratoire d’intégration des systèmes et des technologies du CEA, l'école d'ingénieurs Esme et Sudriaet Rb3d, une société spécialisée en mécatronique, cet exosquelette, digne de "Robocop", sera à terme capable de démultiplier les capacités physiques des soldats et donc leurs rayons d'action.

Pour l'instant, Hercule, qui pèse 32 kg avec ses batteries, permet à son utilisateur de marcher plus de vingt kilomètres en portant une charge de 40 kilos. Mais l'objectif final consiste à permettre au soldat de porter 100 kg sur de très longues distances. Par rapport à tous ses concurrents, y compris américains, Hercule constitue un saut technologique en matière d’assistance robotisée. Il utilise des moteurs électriques très sophistiqués entraînant des actionneurs à câbles mécanisés. Grâce à cette innovation, Hercule a un rapport poids-puissance supérieur à tous ses rivaux.

En outre, Hercule est un robot asservi et non commandé. Il est capable de "sentir" les mouvements de l’utilisateur et de fournir alors les efforts nécessaires à la place de l’homme.

Outre-Atlantique, le développement d'exosquelettes militaires se poursuit également de manière active avec deux prototypes avancés : Sarcos de l'Américain Raytheon et le système HULC (Human Universal Load Carrier), développé par la firme aérospatiale Lockheed Martin.

Reste que l'adoption généralisée de ces merveilles technologiques par les militaires se heurte à un défi de taille : l'approvisionnement en énergie. Pour l'instant, il n'existe aucune source portable d'énergie qui puisse assurer à ces exosquelettes une autonomie suffisante pour une utilisation prolongée en opération militaire.

Mais les recherches se poursuivent et la dernière version de SARCOS, dénommée XOS 2 est à la fois plus légère, plus puissante, plus rapide et deux fois moins gourmande en énergie. Mais en matière d'autonomie, Hercule reste le champion avec cinq heures d'utilisation, une prouesse obtenue notamment par son système unique de récupération d'énergie.

Dans une dizaine d'années, ces exosquelettes à assistance robotisée seront très probablement capables, grâce à des micropiles à combustible, d'être autonomes en énergie plusieurs jours et ils pourront alors décupler le rayon d'action et la puissance de feu d'un soldat. Mais pour pouvoir utiliser pleinement une telle puissance, il faudra également intégrer à l'équipement du fantassin une capacité de calcul informatique et de communication beaucoup plus grande qu'aujourd'hui. L'objectif est que ce soldat du futur dispose en temps réel, par la technologie de la réalité augmentée directement projetée sur sa visière de casque, d'une multitude d'informations utiles à ses missions.

Outre son exosquelette et sa capacité de communication et d'analyse informatique de son environnement, ce soldat des années 2020 aura à sa disposition plusieurs auxiliaires précieux de renseignements et de combats : les robots militaires et microdrones. Semblables à de petits chariots montés sur chenilles, les robots militaires sont déjà une réalité et peuvent embarquer une puissance de feu redoutable mais ils restent pour l'instant télécommandés par leur "maîtres" humains et ne sont pas capables d'initiative autonomes. On peut imaginer que les soldats munis d'exosquelettes puissants emporteront avec eux au moins un robot de ce type qui augmentera encore leur potentiel d'action et de destruction.

Mais ces soldats "high-tech" auront également à leur disposition toute une série de mini et microdrones portatifs qui leur permettront d'obtenir, dans un rayon de plusieurs dizaines de kilomètres, de nombreuses et précieuses informations sur leur environnement et d'adapter leurs missions en conséquences.

On pourrait croire que ces prévisions relèvent de la science-fiction ; il n'en est rien. Ce type de drones existe déjà et est utilisé par les forces spéciales. Pesant à peine deux kilos, le minidrone Skylark 1 est ainsi capable de remplir des missions de surveillance et de reconnaissance, dans un rayon de 15 km ! Il s'assemble juste avant utilisation et se lance tout simplement à la main.

Les mini drones Wasp sont encore plus petits et discrets. Pesant moins de 500 grammes, ils se lancent également manuellement. Ils peuvent voler à une altitude de 300 mètres pendant plus d'une heure.

A ce type de drones déjà opérationnels s'ajouteront bientôt des microdrones encore plus furtifs et pratiquement indétectables. De la taille d'un petit oiseau ou même d'un insecte, ces minuscules engins volants pourront de faufiler partout et transmettre en temps réel images et sons.

Le soldat du futur, doté de ces extraordinaires auxiliaires robotiques, deviendra donc un système d'armes et une redoutable unité combattante à lui tout seul. Cette évolution technologique aura bien entendu des conséquences considérables sur la tactique, la stratégie et l'organisation de nos systèmes de défense et d'intervention militaires. La nature même de la guerre et le concept de conflit armé s'en trouveront profondément modifiés.

Cette mutation historique de nos armées et de notre défense pose toutefois de nombreuses questions politiques, démocratiques et éthiques. Il faudra notamment veiller à ce que ces technologies redoutables ne puissent pas être utilisées par les ennemis de la démocratie et les groupes terroristes, ce qui suppose que leur utilisation soit très étroitement contrôlée par des systèmes puissants d'identification biométrique. Il faudra sans doute aller encore plus loin et prévoir également des mécanismes d'autodestruction, dans les cas où de tels outils tomberaient dans des mains ennemies.

Il faudra enfin définir clairement sur le plan politique et stratégique les buts et missions de ces armées qui disposeront, avec des effectifs très réduits, d'une rapidité d'intervention, d'un rayon d'action et d'une puissance de destruction considérables.

René TRÉGOUËT

Sénateur Honoraire

http://www.rtflash.fr/cybersoldats-vont-faire-entrer-nos-armees-dans-ere-nouvelle/article

Fondateur du Groupe de Prospective du Sénat

En 2009, des chercheurs de l'université de Berkeley, en Californie étaient parvenus à télécommander le décollage d'un scarabée puis à diriger son vol et enfin à le faire atterrir mais sans toutefois parvenir à une grande précision dans cette "télécommande".

Cette fois, des chercheurs de l'université de Caroline du Nord travaillant pour le département de recherche de l'armée américaine (Darpa) viennent de présenter le premier robot bionique opérationnel. il s'agit d'un gros cafard de Madagascar dont le déplacement peut être télécommandé par une puce et un transpondeur placé sur le dos de l'insecte !

Grâce à cet étonnant dispositif, les scientifiques ont réussi à commander un déplacement très précis et très rapide de ce "scarobot", le long d'une ligne tracée sur le sol.

Cette expérience ouvre la voie vers une multitude d'applications et d'utilisations : espionnage en tout genre mais également exploration fine dans des environnements dangereux pour l'homme ou inaccessibles : sites radioactifs ou zones de tremblements de terre par exemple. En outre, ce système bionique coûte bien moins cher qu'un micro-robot, complexe à réaliser et fragile. C'est pourquoi l'armée américaine a décidé en 2006 de financer un programme de recherche consacré au contrôle à distance d'insectes vivants.

Depuis 6 ans, les chercheurs de la Darpa ont réalisé des avancées décisives dans le domaine de la miniaturisation et de l'autonomie des batteries utilisées. Ils ont notamment mis au point des dispositifs piezzo-électriques qui permettent d'utiliser l'énergie cinétique de l'animal et de la convertir en électricité.

Mais la Darpa ne compte pas s'arrêter en si bon chemin et tente à présent d'équiper ses "scarobots" de microcaméras et de microcapteurs, ce qui transformerait ces insectes en espions redoutables et très difficiles à repérer.

Article rédigé par Mark FURNESS pour RTFlash

http://www.rtflash.fr/cafard-robotise-pour-espionner-l-ennemi/article

Le soldat bionique arrive !

On se souvient de la célèbre série de science-fiction des années 70, "L'homme qui valait trois milliards", dans laquelle on voyait un pilote d'essai, le fameux Steeve Austin, "reconstruit" après un grave accident, et doté d'une force et d'une rapidité surhumaine, grâce à des membres et organes artificiels. Si des soldats bioniques ayant la force d'un Steeve Austin ne sont pas encore pour demain, une étape importante vers ce concept vient d'être franchie pourtant avec la mise au point des premiers exosquelettes destinés aux militaires, pompiers, policiers ou personnels de sécurité et d'intervention. Baptisé BLEEX (Berkeley Lower Extremity Exoskeleton), cet exosquelette a été développé par la DARPA (l'agence américaine chargée des projets de recherche avancée en matière de défense). BLEEX est conçu pour permettre aux soldats de porter rapidement de lourdes charges sur de longues distances, sans fournir d'efforts particuliers. Bien que cet armature pèse 50 Kg, elle est conçue de telle manière que son centre de gravité d'adapte automatiquement à la démarche et aux gestes de son détenteur, qui ne sent pas son poids. Muni de cet exosquelette, un soldat peut donc, sans aucun effort, porter une charge de 32 Kg, en ayant l'impression de porter seulement 2 Kg! Point fort de cette machine : son "pilote" n'a besoin d'aucune commande, ni bouton, ni manche, ni clavier, pour la commander au doigt et à oeil. 'exosquelette fait vraiment corps avec celui qui le porte et permet de garder les mains libres, ce qui constitue un avantage décisif sur un théâtre d'intervention. Un modèle encore plus performant pouvant porter 60 Kg est déjà en cours de développement. Muni d'une hydraulique et d'une électronique ultra-sophistiquées, BLEEX est mu par un moteur qui utilise du peroxyde d'hydrogène comme carburant. Son autonomie permet pour l'instant un fonctionnement de deux heures à pleine charge. A plus long terme, les exosquelettes militaires pourraient permettre aux fantassins des années 2020 d'accomplir plus de 100 Km par jour avec des charges de plus de 50 Kg autorisant le port d'équipements supplémentaires et d'armes à la puissance de feu redoutable. On imagine alors l'efficacité de ces soldats bioniques, notamment dans les opérations commando, visant à pénétrer en profondeur en territoire ennemi.

Brève rédigée par @RT Flash

http://www.rtflash.fr/soldat-bionique-arrive/article

L'armée américaine travaille actuellement sur le «projet Avatar» visant, de la même manière que les drones, à contrôler à distance des robots-soldats pour les missions de terrain. Les robots sont-ils le futur de la guerre ? Après les drones, permettant d'éloigner les pilotes des zones de conflit, l'armée américaine développe un projet de soldat robot, révèle le blog Danger Room du site américain Wired. L'Agence américaine des programmes de recherche avancée de défense (DARPA) vient ainsi d'allouer 7 millions de dollars (5 millions d'euros) sur son budget 2013 pour le «projet Avatar».

Ce dernier prévoit de «développer des interfaces et des algorithmes permettant à un soldat de faire équipe avec une machine bipède semi-autonome, et d'en faire son alter-ego» sur le champ de bataille. Le robot, qui se devra d'être intelligent et habile, pourra «inspecter une pièce à sécuriser, faire une ronde de garde et récupérer des blessés sur le terrain», et ce sur ordre de son «maître». Le nom du projet n'est évidemment pas sans rappeler le film éponyme de James Cameron, où des soldats contrôlent par leur esprit des créatures situées sur une autre planète.

Si cela paraît encore bien lointain - le robot devrait vraisemblablement fonctionner de la même manière qu'un drone grâce à des commandes activées à distance -, Wired note que le Darpa a déjà subventionné il y a quelques années des recherches visant à contrôler un bras mécanique grâce... au cerveau d'un singe. Depuis deux ans, les ingénieurs du Darpa tentent de réaliser la même prouesse avec un esprit humain. Le but de cette recherche est d'améliorer grandement le quotidien de personnes handicapées grâce à des prothèses intelligentes. Mais ces avancées pourraient être utilisées à terme pour contrôler des robots via l'esprit.

Avatar n'est pas la seule machine intelligente à bientôt se retrouver sur le champ de bataille. Le Darpa travaille aussi sur le projet AlphaDog, un robot à quatre pattes capable de porter jusqu'à 400 kg de matériel. Si AlphaDog peut reconnaître le terrain et éviter les obstacles comme des arbres ou des fosses, le robot devrait aussi pouvoir «interagir de manière naturelle avec les soldats, comme un animal dressé avec son maître». Wired note que le robot sera également capable de suivre un humain grâce à des capteurs visuels et de comprendre des ordres oraux.

http://www.rtflash.fr/vers-robots-fantassins/article

Le robot Cheetah - guépard en anglais - porte bien son nom. Cette machine quadrupède, conçue par l'équipe Boston Dynamics, a battu le record du monde de «course à pattes robotisées» en atteignant la vitesse de 29 km/h. Elle explose la précédente marque établie à 21 km/h en 1989 par un robot bipède du Massachusetts Institute of Technology (MIT).

Pour le moment, la démarche de Cheetah fait plus penser à celle d'un chien maladroit que d'un gracieux félin. Un chroniqueur du Washington Post évoque même, assez méchamment, un «cochon agité». Plus surprenant, ce robot semble courir à l'envers ! C'est en tout cas l'impression donnée par le design actuel. En habillant correctement la structure et en lui fixant une tête au bon endroit (à gauche), cette sensation devrait s'estomper.

Plus gênant, Cheetah court pour l'instant sur un tapis roulant. L‘Agence américaine des programmes de recherche avancée de défense (DARPA), qui finance ces travaux, espère que la «bête» pourra rapidement gagner en vitesse - l'objectif étant d'atteindre 80 km/h - et en autonomie. Le projet Bigdog, également mené par le Boston Dynamics pour le compte de la Darpa, a déjà démontré les étonnantes capacités tout-terrain d'un robot quadrupède.

http://www.rtflash.fr/cafard-robotise-pour-espionner-l-ennemi/article

En 2009, des chercheurs de l'université de Berkeley, en Californie étaient parvenus à télécommander le décollage d'un scarabée puis à diriger son vol et enfin à le faire atterrir mais sans toutefois parvenir à une grande précision dans cette "télécommande".

Cette fois, des chercheurs de l'université de Caroline du Nord travaillant pour le département de recherche de l'armée américaine (Darpa) viennent de présenter le premier robot bionique opérationnel. il s'agit d'un gros cafard de Madagascar dont le déplacement peut être télécommandé par une puce et un transpondeur placé sur le dos de l'insecte !

Grâce à cet étonnant dispositif, les scientifiques ont réussi à commander un déplacement très précis et très rapide de ce "scarobot", le long d'une ligne tracée sur le sol.

Cette expérience ouvre la voie vers une multitude d'applications et d'utilisations : espionnage en tout genre mais également exploration fine dans des environnements dangereux pour l'homme ou inaccessibles : sites radioactifs ou zones de tremblements de terre par exemple. En outre, ce système bionique coûte bien moins cher qu'un micro-robot, complexe à réaliser et fragile. C'est pourquoi l'armée américaine a décidé en 2006 de financer un programme de recherche consacré au contrôle à distance d'insectes vivants.

Depuis 6 ans, les chercheurs de la Darpa ont réalisé des avancées décisives dans le domaine de la miniaturisation et de l'autonomie des batteries utilisées. Ils ont notamment mis au point des dispositifs piezzo-électriques qui permettent d'utiliser l'énergie cinétique de l'animal et de la convertir en électricité.

Mais la Darpa ne compte pas s'arrêter en si bon chemin et tente à présent d'équiper ses "scarobots" de microcaméras et de microcapteurs, ce qui transformerait ces insectes en espions redoutables et très difficiles à repérer.

Article rédigé par Mark FURNESS pour RTFlash

Un fantassin capable de se déplacer à 15 km/h durant une journée entière avec un paquetage de 100 kg sur le dos et d'arriver frais sur le théâtre des opérations. Tel est le marine du futur rêvé par la Darpa, l'agence de recherche de la défense américaine, qui a lancé en 2000 un programme "Exosquelettes pour l'augmentation des performances humaines". En biologie, l'exosquelette désigne la carapace des insectes, des tortues et de certains mollusques. Une carapace que les auteurs de science-fiction ont reprise à leur compte pour doper les performances de leurs héros. .

Demain, l'exosquelette du marine devra être autonome et le moins encombrant possible. Mais pour que cet ambitieux projet débouche, nombre de difficultés techniques doivent encore être résolues. Sept équipes de recherche, tant civiles que militaires, ont été retenues. Trois d'entre elles ont la charge d'étudier les aspects purement robotiques du problème tandis que les quatre autres se penchent sur l'épineuse question des "efforts" et sur la manière de les produire - l'une d'elles, Millenium Jet, travaillant depuis 1996 sur un exosquelette volant.

Le "problème majeur, selon Ephrahim Garcia, est celui de l'énergie". Si l'on additionne le soldat, son équipement et l'automate qui doit mouvoir l'ensemble, la masse devient considérable. Or, aujourd'hui, les performances des bras robotisés ne parviennent pas à déplacer en temps réel une charge supérieure au... dixième de leur poids. Certes, les systèmes hydrauliques peuvent saisir l'équivalent de leur propre poids. "Mais il faut pour cela convertir au préalable l'énergie en pression", ce qui ne va pas sans perte de rendement.

Dans ces conditions, quelle sera la source primaire d'énergie nécessaire aux mouvements, mais aussi à leur contrôle par des microprocesseurs ? Le moteur à explosion à deux temps est disqualifié d'entrée en raison de son niveau sonore incompatible avec une progression silencieuse en terrain ennemi. Pourtant, c'est du côté des moteurs thermiques que les équipes mises en concurrence par la Darpa s'orientent. D'autres systèmes moins bruyants, comme les piles à combustible qui produisent de l'électricité à partir d'hydrogène et d'oxygène, sont aussi envisagés. A condition toutefois de résoudre le difficile problème du stockage de l'hydrogène.

Le programme de la Darpa sera l'occasion de tester toute une série de moteurs et de microturbines, de pistons, de cylindres et de ressorts au design complexe. Car la façon dont l'énergie est restituée est aussi un point crucial, dans la mesure où le mouvement effectué doit être compatible avec la résistance du corps humain. "C'est une tâche horriblement complexe, explique Ephrahim Garcia, que de commander des mouvements robotiques extrêmement précis tout en restant lié au corps humain, plus mou." Il est donc indispensable d'approfondir les recherches en biomécanique car "le soldat est au centre du dispositif". C'est de lui qu'on part "pour construire le squelette".

Les exosquelettes devront comporter des senseurs pour évaluer les gestes effectués par les soldats et les amplifier, mais aussi restituer les efforts en retour, ce qui suppose d'énormes capacités de calcul : à titre de comparaison, le couple de bras robotisés mis au point par le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) est piloté par deux baies de commande qui prennent la place de deux réfrigérateurs ! Ephrahim Garcia n'a pas ces doutes. Le premier prototype de membres supérieurs, affirme-t-il, sera prêt en 2003 ; le corps complet en 2004 ; les tests opérationnels auront lieu à la fin de 2005. Plusieurs versions sont envisagées, les unes favorisant la défense, les autres, la mobilité et le transport de matériel. Le prototype le plus avancé, oeuvre de l'équipe d'Homayoon Kazerooni, du Laboratoire de robotique et d'ingénierie humaine de Berkeley (Californie), ne répond pas encore totalement à ce cahier des charges. LEE (Lower Extremity Enhancer) est constitué d'une paire de jambes qui s'attachent aux pieds et aux hanches de leur porteur, et qui accompagnent sa marche (www.me.berkeley.edu/ hel/Lower.htm). Pour l'heure, cet exosquelette parvient tout juste à supporter pendant quinze minutes son propre poids et à accompagner son porteur sans le gêner. Ces débuts ne rebutent pas Ephrahim Garcia, qui imagine déjà des champs de bataille où des soldats montés dans des exosquelettes côtoieront des robots totalement autonomes. "Ils pourraient faciliter la progression en zone urbaine. Avec une telle armure, nous pourrions, dit-il, investir des terrains que la doctrine militaire nous interdit actuellement."

Le Monde : http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3244--255254-,00.html

http://www.rtflash.fr/l-exosquelette-armure-guerrier-futur/article

lire la suite