mercredi 21 novembre 2012
___Rwanda au Conseil de sécurité : Fuck USA ! Fuck Great Britain ! Prise de la ville de Goma : Voici l'hypocrisie de la communauté internationale.. all fucking countries like Rwanda: “Kagame assassinated Kabila”,
mercredi 21 novembre 2012 à 12:43 :: __Code 3.6 The-dark-world.. "The world sinks" Ghost Recon Future Soldier - king of Dahomey. Meurtre, Mort, Détruire. Terra Nullius, Exosquelette, armure du guerrier du futur
all fucking countries like Rwanda: “Kagame assassinated Kabila”,
Rwanda au Conseil de sécurité : Fuck USA ! Fuck Great Britain ! 23/10/2012 02:49:00 KongoTimes! Font size:
Conseil de sécurité des Nations Unies
« La présence du Rwanda à ce siège aura un impact négatif sur les populations congolaises victimes de la guerre à l’Est de la RDC », estime Human Right Watch (HRW). « Nous étions très déçus après l’élection du Rwanda comme membre non permanent du conseil de sécurité. Le Rwanda sera maintenant en mesure de bloquer les sanctions impliquant les officiels rwandais et d’autres initiatives dans la recherche de la paix en RDC. Nous pensons que ce sera une situation grave qui pourra avoir des conséquences négatives sur la population à l’Est de la RDC », soutient Ida Sawyer, chercheuse à cette ONG internationale. Pour Human Right Watch, « le Rwanda n’est pas crédible pour occuper maintenant ce siège à cause de son soutien aux rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) en guerre contre la RDC ». « Nous estimons que c’est un conflit d’intérêt d’avoir un pays à la table du conseil de sécurité qui a ouvertement violé l’embargo sur les armes imposé par les Nations unies et qui est en train de soutenir une rébellion dans un pays voisin et qui est responsable des crimes de guerre dirigés par Bosco Ntaganda recherché par la CPI », ajoute Ida Sawyer. Human Right Watch demande aux membres permanents du Conseil de sécurité tels que, les Etats Unis, la France et la Grande Bretagne d’exercer « une forte pression sur le Rwanda » pour qu’il arrête de soutenir le M23.
L'élection jeudi 18 octobre à New York du Rwanda au Conseil de sécurité avec 4 autres pays (Argentine, Australie, Luxembourg, République de Corée) comme membre non-permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies pour un mandat de 2 ans 1er janvier 2013-31 décembre 2014), suscite de vives protestations de la part de la RD Congo et de Human Right Watch.
« Pour être élus, les candidats en lice devaient réunir la majorité des deux-tiers des Etats membres présents et votants, y compris au sein des groupes régionaux où le nombre de candidats correspondait au nombre de sièges à pourvoir. Ainsi, le Rwanda, qui était le seul pays à se porter candidat au siège à pourvoir au sein du groupe africain (pour remplacer l’Afrique du Sud), a été élu dès le premier tour avec 148 voix, de même que l'Argentine à l'unique siège disponible dans le groupe des Etats d'Amérique latine et des Caraïbes avec 182 voix. Les membres élus remplaceront la Colombie, l'Allemagne, l'Inde, le Portugal et l'Afrique du Sud, dont le mandat expirera le 31 décembre 2012 », explique-t-on à l’ONU.
Elu contre l’avis de la RDC Le Rwanda a été élu membre non-permanent du Conseil de sécurité, malgré les protestations de la RDC qui dénonce l’appui du ministre rwandais de la Défense à la rébellion du M23 (Mouvement du 23 mars) et un rapport accablant de l'ONU accusant Kigali d'armer les rebelles du M23 dans l'Est de la RDC. En effet, juste avant le début du vote à l'Assemblée générale, la représentante de la RDC, Charlotte Malenga, a soulevé « sans succès » l’objection selon laquelle « le Rwanda n'est pas digne de siéger au Conseil en raison de son rôle déstabilisateur en République démocratique du Congo », l’accusant d'accueillir sur son territoire « des criminels de guerre agissant dans l'Est de la RDC et qui sont recherchés par la justice internationale ».
La veille mercredi 17 octobre, elle a réclamé des sanctions internationales contre le Rwanda et l'Ouganda. Le Conseil de sécurité ayant la responsabilité du maintien de la paix et de la sécurité internationales, « ses décisions résolutions ou déclarations sont en principe contraignantes et doivent recueillir au moins neuf voix sur 15, sans veto », fait-on remarquer.
« De source diplomatique haut placée à l'ONU, on a déclaré que l'implantation du M23 dans l'Est de la RDC était telle que le Rwanda avait de fait +annexé+ cette partie du territoire de son voisin », rapporte Reuters.
Protestations de Human Right Watch « La présence du Rwanda à ce siège aura un impact négatif sur les populations congolaises victimes de la guerre à l’Est de la RDC », estime Human Right Watch (HRW). « Nous étions très déçus après l’élection du Rwanda comme membre non permanent du conseil de sécurité. Le Rwanda sera maintenant en mesure de bloquer les sanctions impliquant les officiels rwandais et d’autres initiatives dans la recherche de la paix en RDC. Nous pensons que ce sera une situation grave qui pourra avoir des conséquences négatives sur la population à l’Est de la RDC », soutient Ida Sawyer, chercheuse à cette ONG internationale.
Pour Human Right Watch, « le Rwanda n’est pas crédible pour occuper maintenant ce siège à cause de son soutien aux rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) en guerre contre la RDC ». « Nous estimons que c’est un conflit d’intérêt d’avoir un pays à la table du conseil de sécurité qui a ouvertement violé l’embargo sur les armes imposé par les Nations unies et qui est en train de soutenir une rébellion dans un pays voisin et qui est responsable des crimes de guerre dirigés par Bosco Ntaganda recherché par la CPI », ajoute Ida Sawyer. Human Right Watch demande aux membres permanents du Conseil de sécurité tels que, les Etats Unis, la France et la Grande Bretagne d’exercer « une forte pression sur le Rwanda » pour qu’il arrête de soutenir le M23.
Menaces de « sanctions ciblées »
Le récent rapport de l’ONU qui sera publié en novembre prochain, affirme que «les forces armées rwandaises ont armé les rebelles, facilité l’évacuation des blessés vers le Rwanda et partagé des équipements de communication avec le M23 ». Dans une déclaration, le Conseil de sécurité a condamné fermement vendredi 19 octobre « tout appui extérieur » apporté au M23 par des « pays voisins », sans citer expressément le Rwanda et l’Ouganda.
Il a exigé que ces ingérences cessent sous peine de sanctions et exprimé « son soutien total au groupe d'experts de l'ONU du comité 1533» ayant accusé formellement le Rwanda et l’Ouganda de « continuer à armer le M23 ». Il s’est dit « prêt à prendre des sanctions ciblées » contre les dirigeants du M23 et « ceux qui violent le régime de sanctions et l'embargo sur les armes » et demandé aux pays membres de soumettre « d'urgence » des listes de personnes ou d'entités à sanctionner.
En même temps qu’il exhorte tous les pays de la région des Grands Lacs à « coopérer activement » avec le gouvernement de la RDC pour désarmer le M23 et les autres groupes armés qui opèrent dans la région, le Conseil de sécurité demande au secrétariat général de l'ONU des propositions visant à « renforcer les capacités de la Monusco à remplir son mandat » et à surveiller le « flot d'armes et de matériel » militaire par les frontières de la RDC bordant le Rwanda et l'Ouganda.
Réunis à Kinshasa les 13 et 14 octobre, les chefs d’Etat et de gouvernement de la Francophonie ont adopté une résolution appelant le Conseil de sécurité à adopter « des sanctions ciblées contre tous les responsables des exactions commises dans l’Est de la RDC ».
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20/11/2012 17:21:00 KongoTimes! Font size:
M23 a Goma
Par la naïveté de l'homme politique congolais et par la trahison de tous ceux qui sont à la solde des artisans de la balkanisation et qui jubilent aujourd'hui, la RDC est désormais à la croisée des chemins. Elle doit impérativement sa survie à la seule volonté de des infiltrés qui se recrutent dans la sphère politique, notamment à l'Assemblée nationale, au gouvernement, dans les rangs des FARDC, au sein de la Majorité que de l'Opposition. Ceux qui s'amusent à se moquer de la Nation et de son peuple pour accéder au pouvoir, après avoir fait le lit de l'ennemi. Mais jusqu'à quand abuseront-ils de la patience des Congolais ? La ville de Goma tombée de la manière la plus officielle qui soit, le décor est planté pour que la crise s'accentue. Car, nul n'ignore que sans l'appui extérieur et la trahison sur le plan interne, le régime de Paul Kagame n'aurait jamais pu faire ce qu'il est en train de faire dans notre pays.
" Alea jacta est, missa est ", disaient encore les Romains. "Le sort est jeté, la messe est dite", peut-on ainsi traduire ce vieux diction. Maintenant que Goma est sous contrôle de l'ennemi, le M23, appuyé dans cette démarche par le Rwanda, tout est donc accompli.
Hier, mardi 20 novembre, une colonne de rebelles du M23 est entrée dans la ville de Goma et a progressé à la mi-journée vers le centre de la ville et vers la frontière rwandaise, toute proche. Cette colonne a brièvement affronté des soldats des FARDC sur un boulevard longeant l'aéroport avant de poursuivre son chemin vers le poste-frontière rwandais de Gisenyi. De leur côté, les forces républicaines des FARDC se sont repliées pour, entend-on, "éviter une boucherie humaine, un bain de sang".
Quant aux forces de la Monusco, cantonnées d'abord à l'aéroport, elles ont disparu dans la nature, laissant les forces du M23, appuyés par le Rwanda's defense forces, l'armée rwandaise, "marcher" sur la ville, sans aucune résistance farouche. Comme s'il s'agissait d'une marche de santé ! Sans commentaire !
Face à ce énième regain de tension, comme en 2007 avec Laurent Nkunda, ce sont les populations qui en paient les frais. Elles vivent désormais des cauchemars car des bombes et d'intenses tirs d'obus pleuvent sur la ville de Goma, malgré une petite accalmie qui s'est observée hier dans la nuit.
Aujourd'hui, plus qu'hier, la cupidité des Congolais, leur naïveté et leur manque de vision politique vont permettre de consolider le plan de balkanisation de ce "beau" et "grand" pays. La prise de Goma par le M23 aura beau marqué la mémoire collective des Congolais épris de paix, il n'en est pas moins que la trahison, toujours elle, est à la base de cette énième déconfiture des FARDC. Ses éléments en déroute, sans motivation conséquente, nous ne pouvons que nous consoler désormais derrière des négociations avec des rebelles dont le seul but est faire la volonté de leur parrain, le Rwanda. C'est à dire que recourir encore à la solution diplomatique qui, au jour d'aujourd'hui, avec la prise de la ville de Goma, a cruellement montré ses limites.
Par la naïveté de l'homme politique congolais et par la trahison de tous ceux qui sont à la solde des artisans de la balkanisation et qui jubilent aujourd'hui, la RDC est désormais à la croisée des chemins. Elle doit impérativement sa survie à la seule volonté de des infiltrés qui se recrutent dans la sphère politique, notamment à l'Assemblée nationale, au gouvernement, dans les rangs des FARDC, au sein de la Majorité que de l'Opposition. Ceux qui s'amusent à se moquer de la Nation et de son peuple pour accéder au pouvoir, après avoir fait le lit de l'ennemi. Mais jusqu'à quand abuseront-ils de la patience des Congolais ?
La ville de Goma tombée de la manière la plus officielle qui soit, le décor est planté pour que la crise s'accentue. Car, nul n'ignore que sans l'appui extérieur et la trahison sur le plan interne, le régime de Paul Kagame n'aurait jamais pu faire ce qu'il est en train de faire dans notre pays. En 18 ans de son pouvoir, " l'homme fort de Kigali ", s'est illustré par des invasions contre un autre Etat. Des actes constitutifs d'infraction en Droit international!
Epinglé dans différents rapports dénonçant le pillage des richesses de la RDC, il n'a jamais mis fin à ses visées d'exploiter illégalement les richesses d'un autre pays. Ce qui fait qu'à ce jour, le gouvernement rwandais ne finance désormais qu'à 51% son budget national avec ses propres revenus. Le reste provient des emprunts auprès de ses parrains à qui il vend le coltan et les autres minerais de sang. Les grandes puissances n'ont que faire de la RDC, pas le Rwanda !
A la suite de ce qui s'est passé hier à Goma et à Gisenyi, une confrontation couve entre l'armée rwandaise et l'armée congolaise. La conséquence directe est que la crise risque d'embraser la sous-région. Entendu comme tel et prouvé que l'armée rwandaise soutient, de façon avérée, le M23, notre pays se verrait dans l'obligation de faire recours à ses alliés de la SADC. Car, sous peu, le président angolais, Dos Santos, aurait confirmé aux autorités congolaises que la RDC peut compter sur le soutien et la solidarité des pays membres de la SADC, en tant que communauté régionale. A moins que les grandes puissances marquent leur accord. Et que de l'intérieur, la trahison qui a toujours prévalu, soit bannie.
Mais jusqu'à quand ?
L'Unicef inquiète L'Unicef se dit inquiète de la protection des civils et réponses humanitaires fortement menacées par l'escalade critique de la violence armée dans le Nord-Kivu et le Sud-Kivu. Cette situation, qui s'étend à la province voisine, le Sud-Kivu, pousse de nombreuses organisations humanitaires à réduire ou à suspendre leur aide, privant ainsi des milliers de personnes vulnérables de cette assistance dont elles ont grandement besoin.
Des dizaines de milliers de personnes, qui avaient déjà eu à fuir leurs habitations au Nord-Kivu, ont été contraintes de se déplacer à nouveau suite aux violents affrontements qui se déroulent depuis le 15 novembre entre l'armée nationale et des rebelles du Mouvement du 23 Mars (M23) autour de la ville de Goma, selon un communiqué de l'Unicef dont L'Observateur a obtenu copie.
Cette dégradation de la situation sécuritaire qui s'étend à la province voisine du Sud-Kivu, menace la vie des milliers de personnes et a conduit à la suspension ou à la réduction des activités de nombreuses organisations humanitaires, privant des milliers de personnes vulnérables de l'assistance humanitaire dont elles ont grandement besoin.
Au Nord-Kivu, le camp de Kanyaruchinya, situé environ 10 km de la ville de Goma et qui abritait plus de 60 000 personnes, s'est vidé en quelques heures de toute sa population. Plus de 20 000 personnes vivant dans la cité abritant le camp, ont également déserté leurs maisons. La persistance des affrontements autour de Goma, où se serait dirigé la majorité d'entre elles, entrave de façon significative la réponse humanitaire.
La province du Sud-Kivu vit également une situation délétère depuis la mi-octobre marquée par des affrontements répétés entre groupes armés, et entre groupes armés et l'armée congolaise. Des dizaines de villages ont été attaqués ces dernières semaines, plus de 300 habitations détruites ou brûlées, poussant plus de 30 000 personnes à fuir leurs habitations. Les violences actuelles, principalement dans les territoires de Kalehe et de Shabunda, auraient entraîné la mort de plus de 160 personnes ces 10 derniers jours et des graves violations des droits humains. Des tensions intercommunautaires récurrentes viennent aggraver la situation.
" Je suis profondément préoccupée par la situation dans les provinces de Kivu qui traversent une grave crise de protection, faisant des milliers de victimes innocentes. Des milliers de familles se retrouvent une fois de plus dans le désarroi. Un grand nombre a reçu l'aide des familles d'accueil, mais des milliers d'autres dépendent de l'assistance internationale. Si rien n'est fait pour stopper l'escalade actuelle de la violence et apporter l'assistance nécessaire, la vie et la dignité de toutes ces personnes seraient sérieusement menacées", a déclaré mardi 20 novembre Barbara Shenstone, la Représentante du Bureau de la coordination des Affaires humanitaires (OCHA) en RDC.
Au Nord-Kivu, les évaluations qui devaient avoir lieu le 19 novembre ont été suspendues, suite à la reprise des combats autour de Goma, retardant ainsi l'assistance aux personnes ayant trouvé refuge dans les sites désignés pour répondre à cette dernière crise. Au Sud-Kivu, les travailleurs humanitaires bravent aussi l'insécurité pour apporter de l'aide à des milliers de victimes des affrontements armés. Depuis le début de l'année, près de 170 incidents sécuritaires contre les travailleurs humanitaires ont été enregistrés dans ces deux provinces. La communauté humanitaire réclame un accès sans entrave aux populations, appelant les autorités congolaises - premiers responsables de la protection des civils - à une implication plus efficace dans la protection des civils et des travailleurs humanitaires.
Les deux provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu abritent 1,6 million de personnes déplacées, soit 67% de la population déplacée interne de la RDC estimée à 2,4 millions de personnes. Environ 285 000 personnes se sont déplacées dans ces deux provinces entre juillet et septembre 2012. Pour faire face à une situation humanitaire en dégradation, le Nord-Kivu et le Sud-Kivu lançaient, il y a quelques semaines, des appels de fonds respectivement pour 9 millions et 4,6 millions de dollars, afin de venir urgemment en aide à plus 2,9 millions de personnes dont des déplacés et des familles d'accueil. La détérioration actuelle de la situation risque d'aggraver davantage cet important déficit financier que les humanitaires ont déjà du mal à combler.
Barbara Shenstone a exprimé son inquiétude sur la dégradation de la situation humanitaire. " Cette dégradation est intenable, aussi bien pour les populations congolaises que pour la communauté humanitaire. Sans un arrêt immédiat des violences, des milliers de personnes vont en souffrir ", a-t-elle dit, ajoutant que " les violences doivent cesser pour sauver des vies et apporter de l'assistance aux victimes. Les humanitaires restent à Goma et ses environs pour apporter la protection aux civils, mais ils ont besoin d'un accès libre et sans entrave aux populations vulnérables".
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RDC : Situation chaotique au Nord-Kivu 20/11/2012 17:04:00 KongoTimes! Font size:
M23 a Goma
La situation au Nord-Kivu est chaotique. La guerre qui oppose les pseudos rebelles du M23 soutenus à bout de bras par le Rwanda aux FARDC a jeté sur la route des milliers et des milliers de personnes qui ne savent aujourd'hui où s'abriter. En plus, il faut compter des morts dont personne ne saura aujourd'hui donner le chiffre exact. La plupart de ces victimes sont des femmes et des enfants. C'est pourquoi, au lieu de laisser la situation s'empirer davantage, nous pensons que le moment est venu d'ouvrir un dialogue franc et sincère entre la RDC et le Rwanda, parrain du M23.
Ne nous faisons pas d'illusions. Toutes les guerres au monde se terminent toujours par des négociations autour d'une table entre les belligérants. Même à l'intérieur d'un pays lorsqu'une guerre civile se déclenche, les factions antagonistes finissent toujours par se retrouver dans un face-à-face pour sceller la paix. Souvenons-nous du Dialogue intercongolais (DIC) qui a mis ensemble en Afrique du Sud le gouvernement congolais, tous les mouvements rebelles de l'époque, notamment le RCD, le MLC, le RDC-K/ML, ainsi que l'opposition politique et la Société civile. Cette rencontre a permis, non seulement, à mettre fin à la guerre qui avait divisé la RDC en trois zones distinctes, mais aussi à réunifier le pays, ainsi que les institutions étatiques.
Loin de nous au Mali, bien que la communauté internationale s'est mise d'accord pour l'envoi d'une force au nord de ce pays pour mettre hors d'état de nuire les islamistes qui y ont installé leurs pénates, Bamako se dit prêt à dialoguer avec les mouvements rebelles Ansar Dine et MNLA. Sans doute qu'à l'issue des pourparlers qui vont avoir lieu, les rebelles vont revenir à la raison et regagner le bercail pour éviter au Mali des pertes inutiles en vies humaines.
A propos de ce qui passe dans l'Est du pays, souvenons-nous que, en son temps, l'AFDL avait exigé des négociations avec le pouvoir mobutiste, quand cet ex mouvement rebelle se trouvait encore loin de Kinshasa. Mais poussé par sa mégalomanie et obnubilé par son orgueil, le maréchal dictateur avait rejeté d'un revers de la main cette offre de l'AFDL. Nous savons tous ce qui lui est arrivé par la suite un certain 17 mai 1997. Il est vrai que la promenade de santé de l'AFDL a été favorisée par le rejet total du régime mobutiste par la population qui avait besoin d'un changement fondamental de gouvernance en RDC. Aujourd'hui, le contexte n'est certes pas le même, mais est-il qu'il existe des problèmes sérieux dans le microcosme politique congolais que nous ne devons pas minimiser outre mesure.
Pour preuve, la progression facile des " rebelles " du M23 qui ont pris depuis le mardi 20 novembre l'aéroport de Goma est un signe qui ne trompe pas. Dans l'une de nos précédentes éditions, nous nous sommes posé la question de savoir pourquoi les militaires des FARDC subissaient-ils tant de revers au front ? Comme recommandation, nous avions suggéré au gouvernement de prendre ses responsabilités en engageant un dialogue franc et sincère avec le Rwanda, pour connaître ses vraies motivations parce qu'il n'est un secret pour personne que la M23 tire sa force de Kigali. A l'époque, cette proposition pouvait paraître comme une turpitude parce le M23 avait à peine quelques localités sous son contrôle. Maintenant que ce mouvement est devenu maître de Goma, Kinshasa doit impérativement revoir sa position pour éviter un pire scénario.
Il sied toutefois de préciser que le dialogue que nous préconisons ne doit pas être compris dans le sens d'aboutir à un partage de gâteau comme le raffolent maint politiciens congolais. Il faut absolument éviter de tomber dans ce piège au risque de faire marche arrière. Il existe une majorité au pouvoir. Il faut lui laisser le temps de diriger jusqu'en 2016 où elle rendra compte au peuple congolais. Le face-à-face congolo-rwandais que nous souhaitons vise à traiter les grandes questions qui divisent les deux pays notamment la fameuse question de ceux qu'on appelle communément les " Banyamulenge ". C'est un faux problème créé de toutes pièces par Kagame en vue de s'attirer la sympathie de la communauté internationale après le génocide de 1994 dont il fait quotidiennement un fonds de commerce.
Cependant, le gouvernement congolais ne doit pas croiser les bras et croire que le dialogue constitue la voie de salut au défi que nous impose le Rwanda. Qui veut la paix prépare la guerre, dit un vieil adage. La RDC doit impérativement changer de politique pour reprendre sa place de leader en Afrique centrale. Cela n'est possible que grâce à nos propres efforts. A ce propos, nous devons nous référer aux Saintes Ecritures où nous voyons que Dieu n'a jamais sauvé quelqu'un sans ses propres efforts. Les Congolais doivent commencer par montrer leur puissance, avant de compter sur le concours de la fameuse communauté internationale. La prise de Goma par le M23, sous la barbe de la Monusco, doit nous faire réfléchir.
Rombaut Ot.
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20/11/2012 17:39:00 KongoTimes! Font size:
James Entwistle - Ambassadeur des Etats-Unis en République démocratique du Congo
A la suite de la prise de la ville de Goma par les hommes du M23, l'Ambassadeur des Etats-Unis en République démocratique du Congo, M. James Entwistle a fait une Déclaration de Soutien au Peuple de l'Est du Congo: "Au nom du peuple américain, j'exprime ici mon soutien à la population vivant dans l'est de la RDC, et tout spécialement aux habitants de Goma (...)". La Grande-Bretagne préoccupée par la détérioration de la situation à l'est de la RDC. Le Ministre britannique aux Affaires Etrangères : "Je condamne vivement la progression du M23 vers Goma et j'enjoins immédiatement à ce mouvement de cesser toutes nouvelles violences (...)". "Le mandat de la Monusco est à revoir. La Monusco n'a pas été en situation d'empêcher ce qui s'est passé face à quelques centaines d'hommes", a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius.
La réaction de l'ambassadeur des Etats-Unis en RDC
A la suite de la prise de la ville de Goma par les hommes du M23, l'Ambassadeur des Etats-Unis en République démocratique du Congo, M. James Entwistle a fait une Déclaration de Soutien au Peuple de l'Est du Congo qui est publiée ci-dessous ;
Au nom du peuple américain, j'exprime ici mon soutien à la population vivant dans l'est de la RDC, et tout spécialement aux habitants de Goma. A l'heure où nous continuons, avec les autres amis du Congo, à œuvrer à tous les niveaux afin de mettre un terme à cette crise, nous vous dédions nos pensées et nos prières.
Dans son communiqué le plus récent, le M23 a promis que ses forces "garantiraient la paix et la sécurité pour tous". Ceci ne peut se réaliser à travers sa prédilection pour l'invasion et la guérilla urbaine. Le M23 doit au contraire mettre un terme à son avancée et se retirer de cette ville. Tous ceux qui soutiennent ce groupe armé doivent immédiatement cesser de le faire.
En ce temps de crise, nous appuyons les efforts de la RDC et de ses partenaires visant à rétablir la paix dans l'est du Congo.
James F. Entwistle, Ambassadeur des Etats-Unis d'Amérique
Déclaration du Ministre britannique aux Affaires Etrangères et au Commonwealth, William Hague La Grande-Bretagne est préoccupée par la situation de guerre dans l'Est de la République démocratique du Congo, en l'occurrence à Goma où les rebelles de M23 ont lancé une vaste offensive pour prendre la ville de Goma. Dans une déclaration faite le dimanche 18 novembre 2012, le Ministre britannique aux Affaires Etrangères et au Commonwealth, William Hague, s'est dit très préoccupée par la situation qui prévaut actuellement à l'Est de la République Démocratique du Congo.
Le Ministre William Hague a déclaré : "Je suis profondément préoccupé par la détérioration rapide de la situation sécuritaire et humanitaire dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), causée par les activités militaires du mouvement du 23 mars (M23). Je condamne vivement la progression du M23 vers Goma et j'enjoins immédiatement à ce mouvement de cesser toutes nouvelles violences. ", Il a poursuivi en disant " Je suis particulièrement préoccupé par les risques encourus par les civils, la population de Goma et les réfugiés dans les régions avoisinantes. J'exhorte les personnes ayant une influence sur le M23 de lui demander de cesser les combats et d'arrêter de lui apporter tout soutien extérieur. Je demande la cessation des hostilités l'engagement de toutes les parties en vue de résoudre cette crise sans une nouvelle effusion de sang. ",a affirmé le ministre britannique aux Affaires Etrangères et au Commonwealth.
" Les ressortissants britanniques résidant à Goma devraient quitter la ville, et les autres en RDC devraient consulter les avis de voyage mis à jour par le Ministère britannique des Affaires étrangères et du Commonwealth (FCO). ", a-t-il conclu
Il faut dire que le gouvernement britannique suit de près la situation dans l'Est de la République démocratique du Congo. L'on croit savoir que Londres va influer au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies pour obliger le Rwanda, parrain de la rébellion du M23 à cesser tout soutien militaire et logistique aux hommes du M23..
Jusqu'à hier dans la soirée, les rebelles du M23 tentaient mordicus de lancer un assaut sur la ville de Goma, malgré la mise en garde des Nations Unies. Toute la journée d'hier lundi 19 novembre, Goma a vécu dans une psychose de la peur et dans l'angoisse d'une invasion de la ville par les hommes du M23.
Dans la soirée, les autorités provinciales ont lancé un appel au calme à la population, en lui assurant que la ville était encore et toujours entre le contrôle des autorités congolaises et des Forces armées de la République démocratique du Congo
La France demande la révision du mandat des Casques bleus Le mandat des 17.000 Casques bleus déployés en République démocratique du Congo "est à revoir", a déclaré mardi le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, en fustigeant un mandat qui ne leur permet pas d'intervenir pour s'opposer à "quelques centaines d'hommes".
"Le mandat de la Monusco (Mission de l'ONU pour la stabilisation de la République démocratique du Congo) est à revoir. La Monusco n'a pas été en situation d'empêcher ce qui s'est passé face à quelques centaines d'hommes", a déclaré à des journalistes le ministre.
"Déployer 17.000 hommes et fixer un mandat qui ne permet pas d'intervenir, c'est absurde", a aussi lancé Laurent Fabius.
Les rebelles du M23, qui sont soutenus par le Rwanda selon l'ONU et Kinshasa, ont pris mardi à la mi-journée le contrôle de Goma, capitale régionale de la riche région minière du Nord-Kivu dans l'est de RDC, une ville qui fut déjà conquise en 1998 par des rebelles pro-rwandais.
De nombreuses ONG avaient évacué leur personnel vers le Rwanda voisin, l'ONU annonçant le départ de ses employés "non essentiels".
Dimanche, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon avait assuré que les 6.700 Casques bleus basés au Nord-Kivu allaient y rester.
Il y a quelques jours, la mission onusienne avait déclaré qu'elle ne tolérerait "aucune avancée ou action des troupes du M23 qui provoquerait une panique au sein de la population civile et engendrerait de nouveaux déplacés".
Goma et son aéroport entre les mains du M23 Ce n'est plus un secret pour personne, la ville de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu et son aéroport sont tombés depuis mardi 20 novembre entre les mains des rebelles du M23 appuyés par des forces rwandaises qui auraient traversé la frontière en provenance de Gisenyi. Ce, après une résistance farouche des FARDC marquée par des combats ponctués de tirs nourris d'artillerie. Une première depuis la conquête de cette ville stratégique aux mains de rebelles soutenus par le Rwanda en 1998. Donc, en dépit de tous les appels de la communauté internationale demandant aux rebelles de cesser les hostilités et toutes les menaces des Nations unies de prendre de nouvelles sanctions contre eux, les affidés du Rwanda n'ont pas hésité à défier les Nations unies.
Les combats ont repris mardi à l'aube à l'issue d'un ultimatum lancé par les rebelles à Kinshasa, exigeant la "démilitarisation" de la ville et l'ouverture de négociations. Les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) ont affirmé mardi s'être emparés de l'aéroport de Goma dans le Nord-Kivu en République démocratique du Congo (RDC), ajoutant qu'ils entraient dans la ville.
C'est dans la matinée de mardi 20 novembre que les rebelles du M23 ont pris le contrôle de certains quartiers de la ville de Goma. Des témoins cités par radiookapi.net sur place indiquent que les FARDC ont quitté la ville après avoir opposé une résistance aux rebelles. Elles continuaient de pilonner certains quartiers de la ville.
En outre, on a signalé des scènes des pillages qui se sont produites dans le quartier Katindo, au sud de Goma près de la route menant à Sake, dernière voie libre vers le reste du pays.
Des militaires ont, a-t-on appris, emporté ce qu'ils pouvaient avant de quitter la ville.
De nombreux policiers parcouraient mardi matin les rues du centre de Goma, parfois en colonnes.
Prés de la frontière avec le Rwanda, de nombreux habitants s'agglutinaient pour tenter de se rendre de l'autre côté de la frontière. Et pour ajouter à la confusion, plusieurs centaines de détenus de la prison de Munzenze se sont évadés lundi, accentuant l'insécurité qui règne sur la ville, selon une source occidentale, alors que plusieurs dizaines de milliers de personnes fuyaient les combats en prenant la direction du Rwanda voisin.
Une colonne de rebelles du M23 est entrée dans la ville de Goma et progressaient à la mi-journée vers le centre de la ville et vers la frontière rwandaise, toute proche. Cette colonne a brièvement affronté des soldats des Forces armées de la République démocratique du Congo sur un boulevard longeant l'aéroport avant de poursuivre leur chemin vers le poste-frontière rwandais de Gisenyi.
Goma tombée entre les mains du M23, c'est la déception des habitants du chef-lieu du Nord-Kivu qui ne croyaient pas que les rebelles en arriveraient jusque là. Ils estiment donc que le gouvernement les a trahis.
Le Conseil de sécurité de l'Onu a appelé à un arrêt immédiat de la violence dans la région après une réunion d'urgence samedi, annonçant qu'il pourrait prendre de nouvelles sanctions contre les rebelles du M23. La situation s'est tendue dans la région avec l'apparition en mars-avril du M23, qui regroupe d'anciens supplétifs de l'armée congolaise dans l'est du pays et que Kinshasa soupçonne d'être soutenu par le Rwanda. Les affrontements sanglants ont repris la semaine dernière dans l'est du Congo après deux mois de cessez-le-feu.
C'est le même mardi que l'aéroport de Goma est également tombé entre les mains du M23 sur fond des pillages. La nouvelle a été même confirmée par un responsable de l'Onu. " L'aéroport est contrôlé par le M23", a-t-il déclaré sans toutefois préciser si les combats avaient fait des victimes.
L'aéroport de Goma, est contigu à la ville adossée au lac Kivu et à la frontière rwandaise au nord. Goma accueille 300.000 habitants et des dizaines de milliers de réfugiés qui se sont rassemblés au sud de la ville. L'aéroport était jusqu'alors défendu par des membres de la Garde républicaine, une troupe supposée d'élite. Lors de l'avancée des rebelles, plusieurs hélicoptères d'attaque des Nations unies étaient intervenus dimanche matin pour protéger l'aéroport et dissuader les rebelles de s'en emparer.
Le M23 a été créé début mai par des militaires, qui après avoir participé à une précédente rébellion, ont intégré l'armée en 2009, à la suite d'un accord de paix. Ils se sont mutinés en avril, arguant que Kinshasa n'avait pas respecté ses engagements.
Aujourd'hui, ils réclament notamment le maintien de tous les officiers dans leurs grades et refusent "le brassage" (affectations dans d'autres unités et d'autres régions) que veut leur imposer Kinshasa, ce qui les éloignerait de leur zone d'influence dans l'est.
Dans l'entre temps, le gouvernement congolais, par le biais de son porte-parole, Lambert Mende, a écarté lundi toute idée d'engager des discussions, affirmant que son pays ne se plierait pas au "chantage" d'un groupe soutenu par le Rwanda. Kinshasa et les Nations unies accusent le Rwanda, pays limitrophe avec le Nord-Kivu, de soutenir les rebelles du M23 en leur apportant une aide militaire, ce que Kigali dément.
La région composée des provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu reste le théâtre de conflits et d'une insécurité quasiment ininterrompus depuis une vingtaine d'années en raison de ses richesses en ressources minières (or, coltan, cassitérite) et agricoles, que se disputent le gouvernement congolais, divers mouvements rebelles et les pays voisins de la RDC, l'Ouganda, le Rwanda et le Burundi.
Des tirs d'obus rwandais ont fait 4 morts à Goma lundi Des tirs d'obus lancés sur le territoire congolais depuis le Rwanda ont fait quatre morts et une vingtaine des blessés, lundi 19 novembre à Goma, renseigne Radiokapi.net. Le premier obus est tombé dans un marché au quartier Majengo vers 16 heures locales, tuant trois personnes sur le champ et blessant six autres. Le premier obus sera suivi, quelques heures plus tard par un deuxième qui est tombé au quartier Office. Un enfant aurait succombé à ses blessures. Plusieurs autres personnes ont été blessées dans la bousculade qui a suivi l'impact des obus au sol dont deux femmes enceintes.
De leur côté, les autorités rwandaises ont accusé lundi l'armée congolaise d'avoir " délibérément bombardé " la ville de Gisenyi avec des chars et des mortiers. Selon le général rwandais Joseph Nzabamwita, ces tirs ont fait deux morts. Des allégations que l'armée congolaise a niées, réfutant avoir ordonné de tels tirs, sans exclure la possibilité d'un tir accidentel.
Les rebelles ont tiré plusieurs obus de mortier lundi 19 novembre après-midi vers l'aéroport tenu par la garde républicaine congolaise et le camp militaire de Katindo. Selon une source hospitalière, une vingtaine de blessés auraient été admis à l'hôpital Heal Africa, dont l'un est décédé.
Pour les responsables des hôpitaux, la plupart des blessés étant des personnes déplacées ou démunies, leur prise en charge médicale sera difficile. Ils demandent au gouvernement de mettre en place un système de gestion urgente de crise pour ces malades.
Aucun bilan n'a pu encore être établi sur les derniers combats et bombardements.
De nombreuses ONG ont évacué leur personnel vers le Rwanda voisin et l'ONU a annoncé le départ de ses employés "non essentiels".
Joseph Kabila appelle à la mobilisation de la population A Kinshasa, le président Joseph Kabila a aussitôt lancé un appel "au peuple ainsi qu'à toutes les institutions" à se mobiliser contre l'agression dont la RDC se dit victime de la part du Rwanda voisin. "Je demande la participation de toute la population à défendre notre souveraineté", a-t-il déclaré.
Aussitôt après, Joseph Kabila s'est rendu à Kampala, en Ouganda, pour discuter de la crise congolaise avec le président ougandais et président en exercice de la Conférence internationale sur la Région des Grands lacs (CIRGL), Yoweri Museveni, selon le protocole congolais.
Les rebelles ont lentement pris le contrôle des différents quartiers alors que l'armée s'en est retirée
Et paradoxalement, selon un étudiant de l'Université pédagogique nationale (UPN), une marche de protestation contre cette guerre organisée par quelques universités de Kinshasa, notamment l'UPN, l'Unikin (Université de Kinshasa) et l'Ista (Institut supérieur des techniques appliquées) a été dispersée par la police pour des raisons inconnues.
" On n'arrive pas à comprendre pourquoi la police a dispersé notre marche de protestation pendant que le Président de la République Joseph Kabila a demandé à la population congolaise de se mobiliser pour défendre l'intégrité territoriale de notre pays ", s'est interrogé cet étudiant.
Dimanche, le secrétaire général Ban Ki-moon, a assuré que les 6 700 Casques bleus basés dans le Nord-Kivu allaient y rester. Oui, ils y sont restés sans parvenir à réaliser ce que les Congolais attendent d'eux.
Sur le plan diplomatique, la communauté internationale a vivement réagi à la reprise des combats. La France a de nouveau déposé une résolution au Conseil de sécurité de l'ONU demandant un renforcement des sanctions contre les rebelles et évoque l'implication éventuelle d'autres pays dans le conflit.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a déjà demandé samedi l'interruption "immédiate" de tout soutien extérieur et de toute fourniture d'équipement au M23. L'Union européenne, l'Union africaine et les Etats-Unis ont également condamné lundi l'offensive rebelle.
Goma et son aéroport tombés, de quoi sera fait demain ?
avec Luc-Roger Mbala Bemba/Kléber Kungu
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18/11/2012 17:47:00 KongoTimes! Font size:
Joseph KABILA - President sortant de la RDC
La nouvelle défaite subie par les FARDC au Nord Kivu vient confirmer ce que tous les observateurs de la politique congolaise ne cessaient de dire. A savoir que le Congo-Kinshasa est dirigé par un homme énigmatique au passé nébuleux. Un homme sans doctrine ni pensée politique qui a été propulsé au sommet de l’Etat par certains lobbies mafieux. «En douze années passées à la tête de l’Etat, «Joseph Kabila» a démontré qu’il n’a ni projet ni grand dessein pour le pays», enchaîne un analyste. Et d’ajouter : «Le soutien apporté au M23 par le Rwanda n’absout pas Kabila d’avoir failli dans la mise sur pieds d’une armée républicaine et dissuasive. Les cinq chantiers et la fameuse révolution de la modernité constituent une haute farce pour endormir les Congolais, réputés naïfs. Lorsqu’une équipe de football aligne des défaites après défaite, il faut penser à changer d’entraîneur. Après une accumulation d’échecs au plan politique, économique, social et militaro-sécuritaire, Joseph Kabila doit en tirer toutes les conséquences politiques : il doit démissionner avant qu’il ne soit trop tard pour sa sécurité personnelle…».
Où est passé le gouverneur du Nord Kivu, le PPRD Julien Paluku ? L’intéressé prétend qu’il est à Goma. Une dépêche de l’AFP soutient que le gouverneur se trouverait à Bukavu. Selon une source jointe par la rédaction de Congo Indépendant, les autres responsables civils et militaires de la province auraient trouvé refuge…à Gisenyi, au Rwanda. Un comble ! «Joseph Kabila» était injoignable au téléphone le vendredi 16 et samedi 17 novembre pendant que l’armée congolaise avait besoin d’appui. Des responsables de la Mission onusienne au Congo ont tenté sans succès de joindre le «raïs». Retranché dans sa Ferme de Kingakati, l’homme n’a pas encore estimé «opportun» de tenir une réunion extraordinaire du conseil des ministres. Encore moins de manifester une certaine mauvaise humeur en rappelant «en consultation» l’ambassadeur du Congo-Kinshasa à Kigali. «Joseph Kabila est un traître». Cette phrase n’est pas nouvelle. Elle revient avec acuité dans toutes les conversations entre Congolais. Didier Etumba, Amisi Kumba et Olivier Amuli respectivement chef d’état-major général des FARDC (Forces armées de la RD Congo), chef d’état-major des Forces terrestres et porte-parole de la 8ème Région militaire se prélassaient dans la capitale pendant que la guerre faisait rage à Goma.
Tombera ? Tombera pas ? La ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord Kivu, avait, dimanche 18 novembre, les allures d’un no man’s land. Désertée par les autorités provinciales tant civiles que militaires, cette cité urbaine n’est pas encore, à proprement parler, investie par les rebelles du M23. Selon diverses sources, ceux-ci se trouveraient à trois ou cinq kilomètres de cette agglomération. Nul ne sait qui contrôle encore l’aéroport. Et dire que l’Etat a déboursé près de 400 millions de dollars US pour financer une guerre qui se solde par une humiliante défaite. Combien de morts et de blessés va-t-on dénombrer dans les rangs des FARDC? Tout ça pour ça !
Le «roi fainéant» Selon des témoins, des colonnes des FARDC quittaient Goma dimanche abandonnant la population à son triste sort. «Epuisés, certains militaires et officiers disent n’avoir rien mis sous la dent depuis plusieurs jours, faute d’approvisionnements», peut-on lire parmi les texto expédiés du Nord Kivu. Qui a voulu saper le moral des troupes déployées sur le terrain ? Il semble bien que «Joseph Kabila» était injoignable au téléphone durant toute la journée de vendredi 16 et samedi 17 novembre. Les responsables de la Mission onusienne au Congo ont tenté de le joindre. Sans succès. Et cause, les questions militaires et sécuritaires relèvent de lui seul. «C’est un secret de Polichinelle de dire que Joseph Kabila consacre plus de temps à se faire plaisir qu’à s’occuper des affaires publiques, commente un habitué du Palais de la nation. Le Président vient rarement au bureau. D’ailleurs, son directeur de cabinet ne le voit que très rarement. Les réunions du conseil des ministres sont rarissimes alors que le pays traverse des moments difficiles». Roi fainéant, «Joseph» passait du bon temps dans sa Ferme de Kingakati pendant que des jeunes militaires congolais servaient de chair à canon, victimes de la bêtise humaine et de la félonie.
Pendant qu’à Kinshasa les gouvernants affichaient leur insouciance légendaire, le Conseil de sécurité des Nations unies - plus soucieux du Congo que les dirigeants du pays - a tenu, samedi 17 novembre, une réunion d’urgence. A l’ordre du jour : la situation au Nord Kivu. Il fallait à tout prix faire arrêter la «marche victorieuse» des guérilleros du M23. Qui mieux que Paul Kagame pouvait-il le faire ? Le secrétaire général de l’Onu, Ban Ki Moon, dû se faire violence en recourant aux bons offices du chef d’Etat rwandais. Celui-ci a-t-il fait droit à cette demande ? Goma n’est pas «tombée» aux mains des assaillants. La ville n’est plus contrôlée par les forces gouvernementales. Une situation kafkaïenne. Les rebelles du M23 se trouvent néanmoins en position de force pour «négocier» avec un «Joseph Kabila» qui est brocardé par ses contempteurs comme «une personne fourbe et peu respectueuse de la parole donnée». Sultani Makenga et ses «amis» paraissent décidés à lui tenir la dragée haute.
«Kabila doit démissionner» La nouvelle défaite subie par les FARDC au Nord Kivu vient confirmer ce que tous les observateurs de la politique congolaise ne cessaient de dire. A savoir que le Congo-Kinshasa est dirigé par un homme énigmatique au passé nébuleux. Un homme sans doctrine ni pensée politique qui a été propulsé au sommet de l’Etat par certains lobbies mafieux. «En douze années passées à la tête de l’Etat, «Joseph Kabila» a démontré qu’il n’a ni projet ni grand dessein pour le pays», enchaîne un analyste. Et d’ajouter : «Le soutien apporté au M23 par le Rwanda n’absout pas Kabila d’avoir failli dans la mise sur pieds d’une armée républicaine et dissuasive. Les cinq chantiers et la fameuse révolution de la modernité constituent une haute farce pour endormir les Congolais, réputés naïfs. Lorsqu’une équipe de football aligne des défaites après défaite, il faut penser à changer d’entraîneur. Après une accumulation d’échecs au plan politique, économique, social et militaro-sécuritaire, Joseph Kabila doit en tirer toutes les conséquences politiques : il doit démissionner avant qu’il ne soit trop tard pour sa sécurité personnelle…».
Proche d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba, Tharcisse Loseke Nembalemba d’enfoncer le clou : «Joseph Kabila vient de démontrer qu’il est complice de la situation qui se déroule à Goma. Nous manifestons notre compassion ainsi que notre solidarité à l’endroit de nos compatriotes du Nord-Kivu qui sont victimes des affres des amis et alliés politiques de Monsieur Kabila. On oublie souvent que le CNDP était membre de la Majorité présidentielle». Loseke de conclure : «Joseph Kabila et son gouvernement doivent démissionner pour irresponsabilité. A défaut, ils seront chassés du pouvoir par la population congolaise. D’ailleurs, tous les signaux laissent apparaître l’imminence de la fin du régime kabiliste…»
Baudouin Amba Wetshi/Congoindépendant
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18/11/2012 17:23:00 KongoTimes! Font size:
Refugies congolais a Dongo
De janvier à octobre, 233 conflits repartis en 5 catégories ont été répertoriés dans la base des données de la province. Les districts les plus affectés sont ceux du Sud-Ubangi, de l’Equateur et de la Mongala. D’après la nouvelle classification, 43% des conflits sont liés au contrôle du pouvoir coutumier, 34 % à la gestion des affaires foncières et 14% au contrôle des ressources naturelles.
Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (Ocha) s’inquiète d’un regain de tensions intercommunautaires constaté dans plusieurs territoires de la province de l’Equateur (nord-ouest de la RD Congo).
« De janvier à octobre, 233 conflits repartis en 5 catégories ont été répertoriés dans la base des données de la province. Les districts les plus affectés sont ceux du Sud-Ubangi, de l’Equateur et de la Mongala. D’après la nouvelle classification, 43% des conflits sont liés au contrôle du pouvoir coutumier, 34 % à la gestion des affaires foncières et 14% au contrôle des ressources naturelles », a appris vendredi 16 novembre à Kinshasa lepotentieleonline.com.
Ocha relève que « le territoire de Kungu, dans le Sud-Ubangi a été classé parmi les 16 zones prioritaires (à haut risque) regroupant les conflits les plus dangereux et qui nécessitent une intervention imminente ».
Entre-temps, « les acteurs impliqués dans la résolution de ces conflits continuent à appuyer les autorités locales, les acteurs communautaires clés et de réconciliation communautaires à la mise en œuvre des activités de résolution desdits conflits et au renforcement de leurs capacités ».
Il dit avoir constaté en octobre des tensions intercommunautaires analogues consécutives à des conflits fonciers. « Dans le territoire de Basankusu (district de l’Equateur), un conflit foncier a dégénéré en clashes entre les groupements Ebongo et Moka, entraînant le déplacement de 90 ménages. Une cinquantaine de maisons incendiées et plusieurs blessés ont été enregistrés.
Ce conflit dure depuis 2007 pour le contrôle de la pêche sur la rivière Lopori. Dans le territoire de Kungu, les communautés des groupements de Bokonzi et Motuba s’affrontent à la suite du non-respect par les parties du pacte d’engagement de 2011. Sur les 233 conflits répertoriés dans la province de février à septembre 2012, seuls une dizaine ont pu être complètement résolus », a-t-il noté.
Mouvements de populations De mai à mi-octobre, le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a observé dans la même province de l’Equateur des mouvements de populations, en rapatriant 27.774 personnes dans les territoires de Bomongo, Libenge et de Kungu, soit 7.132 ménages, avec une moyenne de 319 personnes par convoi.
« Au total, 87 convois ont été organisés. La majorité de la population rapatriée est constituée d’enfants de 0 à 17 ans soit 17.427 dont 8 633 filles. Quant au nombre des adultes, on a enregistré 1.602 femmes et 13 172 hommes. Malgré le déroulement normal des opérations de rapatriement, les défis sont toujours énormes.
Les préoccupations demeurent sur le financement des projets de réintégration : l'accès des rapatriés et de la population de manière générale aux services sociaux de base et l'accès à certaines zones de retour pose problème. L’état de délabrement de plusieurs tronçons routiers rend ces opérations de plus en plus difficiles pour acheminer les biens non alimentaires et du carburant », a-t-il déploré.
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18/11/2012 17:13:00 KongoTimes! Font size:
Déo NKUSU
Contentieux électoral au Bas-Congo, la Majorité présidentielle vient de perdre le procès. Ne lâchant pas prise, Déo Nkusu se propose d'aller à la Cour Suprême de Justice. " La Cour d'Appel, section administrative, siégeant en matière électorale, le Ministère public entendu, reçoit l'exception d'incompétence mais la dit partiellement fondée, se déclare incompétente pour examiner la requête en ce qu'elle tend à faire constater l'annulation de la Constitution, déclare la même requête irrecevable à ce qu'elle tend à faire constater l'annulation de la loi électorale et de la loi portant principes fondamentaux relatifs à la libre administration des provinces… " C'est en ces termes que le 1er Président de la Cour d'Appel de Matadi s'est exprimé ce jeudi 15 novembre 2012 aux alentours de 15 heures dans la salle d'audience de cette Cour.
Celle-ci était encore assiégée par une foule nombreuse impatiente d'attendre le prononcé dès 9 heures du matin. Déjà vers 12 heures, des soulèvements et autres murmures ont commencé à s'entendre du dehors tout comme du dedans de la salle d'audience où l'attente des juges de la Cour se faisait longue. Ceux qui chahutaient, soupçonnaient les juges de la Cour d'avoir empoché 130 mille dollars US de la part du pouvoir à Matadi pour l'empêcher de bien dire le droit. Pour eux, Deo Nkusu devait plier bagages parce que battu par un score de 17 voix contre 11. La tension est donc montée d'un cran avant de baisser juste après le prononcé de la Cour. Entre 12 heures et 13 heures 30' cette tension est devenue très vive et le climat de plus en plus tendu. Après une certaine accalmie, le conseil fait son entrée dans la salle d'audience vers 13H46'. La séance est ouverte.
Pour rappel, dans sa requête, la majorité présidentielle, par son avocat conseil, avait demandé à la Cour l'annulation pure et simple des résultats de l'élection du gouverneur du Bas-Congo parce que organisé hors délai. De même qu'elle conteste trois députés provinciaux en l'occurrence Fuka Unzola, Atou Matubuana et Mambo Luamba qui, selon elle, devaient être invalidés avant la tenue de l'élection… Les parties Jacques Mbadu et Atou Matubuana avaient pour leur part demandé à la Cour de céans, en considération de l'article 75 de la Loi électorale de se déclarer incompétente précisant à ce propos que la légalité des élections ne relève pas de cette Cour.
Toutefois, la Cour a relevé que les irrégularités ou manœuvres qui ont dû marquer l'élection n'entraînent l'annulation que si elles ont porté atteinte à la sécurité du scrutin, c'est-à-dire que si le juge acquiert la conviction que les résultats auraient dû être différents en leur absence. Dans cette optique, ne sont retenus que les irrégularités susceptibles de fausser les résultats de l'élection eu égard notamment à l'écart des voix entre candidats.
L'article 74 de la loi électorale dispose que la Cour administrative d'Appel est compétente pour connaitre du contentieux des résultats pour les élections provinciales. La Cour de céans est donc compétente pour examiner la requête en question en ce qu'elle arrête que l'article 160 de la loi électorale et 13 alinéa 3 de la loi portant principes fondamentaux relatifs à la libre administration des provinces sont violés. Mais, a-t-on démontré, cette Cour n'est pas compétente pour examiner cette requête en ce qu'elle tend à faire constater que l'article 110 alinéa 6 de la Constitution a été violé étant donné qu'elle n'est pas une Cour constitutionnelle.
Pour être plus précis, la Cour d'Appel de Matadi a fait remarquer dans son arrêt, que la Majorité présidentielle n'a pas introduit en appui, la preuve de son existence juridique ; sa charte n'étant non notariée, non datée et en photocopie libre. Par ailleurs, il n'y avait au dossier la preuve que cette charte a été déposée au Ministère de l'Intérieur pour enregistrement et publication au Journal Officiel. Et, pour défaut de qualité dans le chef de Secrétaire général adjoint qui, selon elle, ne peut ester en justice qu'en cas d'absence ou d'empêchement du titulaire. Or, la preuve de l'empêchement ou d'absence n'est pas produite au dossier.
Pour la Cour d'Appel, elle relève qu'au terme de l'article 14 de la loi électorale, on entend par regroupement politique, une association créée par des partis politiques légalement constitués en vue de conquérir et d'exercer le pouvoir par voie démocratique. Malheureusement, le requérant n'a pas produit au dossier les statuts de tous les partis politiques la constituant en vue de permettre à la Cour de vérifier s'ils sont légalement formés. La même requérante n'a pas versé au dossier la preuve de son acte d'agrément…
Il en découle, selon la Cour, que la requérante n'a pas eu l'existence juridique ainsi, aucun de ses organes n'a le pouvoir d'agir en justice. Au vu de tout cela et de beaucoup d'autres démonstrations faites, la Cour dira la requête irrecevable en ce qu'elle tend à faire annuler le scrutin pour violation de la loi électorale et de la loi portant principes fondamentaux relatifs à la libre administration des provinces. Il s'ensuit, a-t-elle fait savoir, que l'examen des autres moyens de forme devient superfétatoire.
La Cour d'appel de Matadi ayant statué au 1er degré a donc demandé à toute partie non contente de sa décision de saisir la Cour Suprême de Justice. C'est ce que déjà, Deo Nkusu, le candidat malheureux, se propose de faire. La loi lui impartit 3 jours. Alors que l'opinion au Bas-Congo, dans son écrasante majorité, souhaiterait qu'on aille tout droit vers l'apaisement des esprits au lieu de susciter inutilement des tensions politiques.
Charles Nguvulu
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