• Vide intérieur : qu’est-ce qui me manque ?
  • Alors que nous avons tout au niveau matériel, nous sommes tristes et insatisfaits à l’intérieur : il nous manque quelque chose...
  • Le destin existe-t-il ? Notre destinée est-elle écrite quelque part ? par T.G.
  • Suis-je maître de ma vie ou est-elle prévue d'avance ?
  • ... *Questions aux croyants : Que fait Dieu ?
  • Le bien et le mal absolus existent-ils ?

Les études de Droit : ce qu'il faut savoir



Forum Étude en droit: 1ère année La découverte de l'univers juridique

http://www.reseauetudiant.com/forum/read/f786/i238t238/etude-avocat.htm

Maintenant le code civil est accessible a tous dès l'âge de 17 ans

  • Juridique
  • Greffier
  • Clerc de notaire
  • Assistant de justice
  • Études en droit
  • Avocat
  • Notaire
  • BTS Notariat
  • DUT Carrière juridique
  • ENM
  • CFPN
  • CAVEJ
  • CRFPA
  • Fac de droit
  • Certificat de capacité en droit pour ceux qui n'ont pas le bac "UFR"
  • -Les études de droit vous intéressent ?

Pour faire un bon choix il faut être bien informé, et c’est encore plus vrai pour ce qui est des études juridiques !

  • -Les études de Droit sont réputées difficiles mais attirent de nombreux élèves chaque année. Voici donc ce qui ressort des témoignages d’étudiants en Droit, le programme des cours, les qualités à réunir (de préférence) pour être à l’aise dans le milieu juridique ainsi que les débouchés aux études de Droit.

Le Droit, c’est avant tout une masse monumentale de connaissances juridiques et générales à assimiler, des matières toutes nouvelles pour les étudiants de première année, puisqu’au lycée aucune notion de droit n'est inculquée aux élèves, en sortant du lycée il est donc difficile de faire son choix en toute connaissance de cause.

L’initiation sera faite dès le début de la 1ère année, où il faudra aux élèves apprendre les fondements de notre droit, à savoir l’histoire du droit, la terminologie juridique ou encore l’organisation de la justice. Et si vous ne le savez pas encore, la justice française est loin d’être simple et le souci du détail fait parti de ces études et des professions juridiques, la patience et la motivation sont donc des qualités essentielles d'un étudiant en droit !

Si vous choisissez de faire du droit donc, il ne faut pas avoir peur d’apprendre par cœur, et avoir une bonne capacité d’apprentissage aide fortement, les études de droit sont plus difficiles pour une personne à qui il faut une heure pour apprendre une simple page que pour quelqu’un qui apprend très vite. Il faut savoir s’astreindre à un travail à la maison quotidien et assez important au risque, si ce n’est pas fait, d’être très vite débordé par la somme de choses à apprendre qui s’ajoutent aux préparations pour les Travaux Dirigés. Il faut aller à tous les cours ! On a beau penser que l’on pourra rattraper sur quelqu’un, lorsqu’on a participé au cours il est déjà « enregistré » en quelque sorte, il sera donc bien plus facile à apprendre que si on le découvre pour la 1ère fois.

Pour vous donner un ordre d’idée des nombreuses heures de cours (environ 28 heures par semaine) que vous passerez sur les bancs de la Fac, voici une ébauche du programme de la 1ère année de licence de Droit :

Après une introduction au Droit qui se fait en général dans la plupart des facultés (vu un peu plus haut), commence le programme « normal » avec les matières principales et les options. les cours se partagent entre cours magistraux et TD (Travaux dirigés en plus petits groupes avec dossier à préparer et passages à l'oral). En première année, les matières principales sont le droit civil, avec au programme ces dernières années la filiation, le mariage, le divorce, l’état civil,… Et le Droit constitutionnel ou droit public, où l’on apprend aux élèves les différences entre les systèmes juridiques français et étrangers et l’histoire des différentes constitutions françaises. Au second semestre c’est la constitution française actuelle qui est étudiée en détail. Les options sont ensuite à choisir, avec par exemple l’économie, la gestion, les relations internationales ou encore l’histoire des institutions.

Les 2ème et 3ème années de Licence sont très semblables à la première bien que les matières changent, il n’y a pas de bouleversement majeur. En deuxième année apparaît le Droit Pénal qui plait souvent beaucoup aux étudiants, puis en 3ème années c'est le Droit des affaires qui fait son apparition. Notez que le programme change en fonction des facultés et des années, ainsi il se peut que celui-ci soit un peu différent de ce que vous trouverez dans votre faculté.

Il faut savoir que les 3 premières années de Droit sont très générales et très lourdes, puis plus vous avancez dans ces études plus ce qui est susceptible de vous intéresser se précise et se rapproche pour qu’au final vous en fassiez votre spécialité. Pour ceux qui préfèrent le concret, être rapidement sur le terrain ou dans le monde du travail, mieux vaut préférer un cursus plus court, ou commencer par un BTS Economie-Droit par exemple, et continuer par la suite à la fac si vous vous sentez à l’aise.

Si vous vous engagez dans ces études il faut savoir qu'avec la nouvelle réforme LMD (Licence-Master-Doctorat) le DEUG de droit qui pouvait s’obtenir à la fin de la 2ème année d'étude n'existe plus, a présent il faut trois années de Droit pour obtenir un diplôme : celui de la Licence.

Puis si le licencié le désir il pourra passer sa maîtrise de Droit après deux autres années donc au total après 5 années de Droit. Le doctorat demandant encore 3 années supplémentaires.

L’évaluation pour l’obtention de la Licence se fait par semestre, à l’occasion de partiels à la fin de chaque semestre. Pour les matières faisant aussi l’objet de TD l’évaluation se fait également par un contrôle continu, des examens étant réalisés en séance de TD.

Les débouchés aux études de Droit ?

Le Droit a un gros avantage, c’est qu’il ouvre par la suite de nombreuses voies et pas seulement dans le juridique : vous pourrez accéder au secteurs administratif, de la gestion, du commerce, de la communication, des finances,… Les juristes sont très demandés dans de nombreux domaines, les débouchés ne manquent donc pas. Cela dit, pour avoir une meilleure chance d'obtenir un "bon emploi", une licence de droit ne suffit pas toujours et la maitrise est souvent nécessaire.

Environ 40% des jeunes diplômés en droit s’orienterait vers la fonction publique contre 60% dans le privé.

Pour ce qui est des diplômés en droit public, les impôts, le Trésor, les affaires sociales et la justice sont les principaux recruteurs. Pour les diplômés en doit privé c’est le secteur banque-assurance qui recrute majoritairement. Bien sûr les titulaires d’un Master pourront se voir offrir des emplois très intéressants : avocat, inspecteur des impôts, contrôleur des douanes, il y a également l’école de la magistrature qui admet certes très peu de candidats chaque année mais qui ouvre les portes au métier de magistrat !

A savoir absolument avant de vous inscrire.

Les 3 années de la licence proposent une familiarisation progressive avec l’univers juridique en abordant toutes les catégories du droit. Il y a 2 grandes familles : le droit privé et le droit public. Au fur et à mesure de l’avancement des études, il est possible de se spécialiser dans l’un ou l’autre en fonction de ses goûts et du choix de sa future profession. Mais au fait, savez-vous ce qu'est le "droit privé" et le "droit public" ?

Le droit privé

Son but est la satisfaction des intérêts individuels. Il laisse une certaine liberté aux personnes Il comprend :

  • -le droit civil : les rapports d’une personne (nom, état civil) avec les autres au sein de la famille (mariage, filiation succession, adoption, pacs) ou en dehors de la famille (contrat, propriété)
  • -le droit commercial : l’activité des commerçants (actes de commerce, fonds de commerce, faillite)
  • -le droit du travail : les relations au travail entre employeurs et salariés (contrat de travail, conventions collectives, droits de grève, syndicats
  • -le droit international privé : entre une personne et un élément étranger (mariage avec un étranger, succession d’un français domicilié à l’étranger, acquisition de la nationalité française)

Le droit public

Son but est la satisfaction de l’intérêt général. Il s’impose sans dérogation à toutes les personnes. C’est l’ensemble des règles qui président à l’organisation de l’Etat et gouverne les rapports entre l’Etat et les particuliers. Il comprend :

  • -le droit constitutionnel : la forme de l’Etat, la constitution du gouvernement (Etat unitaire ou fédéral, monarchie ou république, compétences des pouvoirs législatifs ou exécutifs);
  • -le droit administratif : l’organisation des collectivités publiques (Etat, Région, département, commune et des services publics (santé, enseignement);

Ainsi que leur rapport avec les particuliers

Le droit mixte

Il rassemble toutes les infractions et toutes les sanctions :

Les autres matières étudiées

Au programme de la licence, il y a d’autres cours (obligatoires ou optionnels) : sciences politiques, histoire du droit, relations internationales, introduction à l’étude des médias, histoire contemporaine politique et sociale, langues et informatique. L’histoire tient une bonne place dans les études (au moins pour les deux premières années).

Les qualités requises pour réussir en fac de droit Pour réussir en fac de droit, il vous faudra :

  • -un travail régulier et fourni tout au long de l’année
  • -de l’organisation
  • -un esprit de synthèse, rigueur et analyse
  • -un esprit des lois qui facilite la mémorisation
  • -une bonne maîtrise de l’expression écrite ou orale.
  • -une bonne méthodologie nécessaire pour conduire un bon raisonnement (acquise par la pratique).

Quelles difficultés en fac de droit ?

D'abord, la fac de droit est une fac ! Cela veut dire que vous aurez à vous adapter à cet univers un peu impersonnel. Les étudiants sont souvent très nombreux : il faut se faire de nouveaux amis, se familiariser avec les lieux, le vocabulaire. Du point de vue du travail, comme dans d'autres facultés, il n’y a pas d’obligation de présence aux cours à part pour les travaux dirigés (TD), où vous vous retrouvez en groupe d'une vingtaine d'étudiants dans une salle de classe. Le reste du temps, vos cours ont lieu dans de grands amphis . Le professeur qui donne le cours ne connaît en général pas les élèves qu'il a devant lui. Vous pouvez donc ne pas venir, ou dormir, ou ne prendre aucune note sans que personne ne vous dise rien. Vous pouvez être tenté de sécher un cours, puis un deuxième, puis un troisième, et prendre un retard considérable que vous aurez du mal à rattraper. Les évaluations elles, ne sont pas régulières mais ont lieu sous forme d'examens en janvier et en mai. Pour s'en sortir, il est donc nécessaire :

  • -de produire un travail régulier, surtout pour apprendre les cours, qui exigent un gros travail de mémorisation.
  • -de préparer ses TD à l’avance. La préparation d’un TD peut prendre plusieurs heures.

Il faut en effet se familiariser avec le "raisonnement" juridique, les textes et le vocabulaire.

  • -de savoir travailler seul, chez soi ou en bibliothèque en organisant son temps.

Faute d'avoir cette autonomie et cette régularité dans le travail personnel, de nombreux étudiants échouent en 1re année.

Que faire après une licence en droit ?

  • - On peut bien sûr envisager une profession juridique (avocat, notaire, magistrat). Il faut alors continuer ses études en fac de droit après la licence et préparer un master (bac + 5) de son choix, au minimum en 2 ans d’étude supplémentaire. Il faut savoir que pour certains masters les places sont chères et le dossier universitaire demandé. Pour le master Droit des Affaires par exemple, seuls les meilleurs étudiants sont retenus ;
  • - On peut passer le concours d’entrée dans les IEP (Institut d'études politique ou Sciences-Po)
  • - Passer les concours d’entrée en écoles de commerce :

Concours Passerelle 2, Tremplin 2 pour entrer grâce aux admissions parallèle en école de commerce ;

  • - Passer le concours d’entrée en école de journalisme ou de communication.
  • - Passer des concours administratifs, devenir par exemple, commissaire de police…
  • - Se diriger plus spécifiquement vers la fonction RH (Ressources Humaines) en intégrant une école de RH ou un master RH.

Vous avez une question personnelle d'orientation à poser, un témoignage d'étudiant en droit à donner ? Participez à notre forum de discussion "Questions sur les études de droit".

Source : http://www.reussirmavie.net Forum Étude en droit: 1ère année http://www.reseauetudiant.com/forum/read/f786/i238t238/etude-avocat.htm

  • ...Le destin existe-t-il ? Notre destinée est-elle écrite quelque part ?

par T.G. Suis-je maître de ma vie ou est-elle prévue d'avance ? Examen de différents points de vue sur la question...

Destin et liberté

La notion de destin taraude tous les esprits, un jour ou l'autre. Que l'on dise : "venez découvrir votre avenir" et tout le monde se passionne. Mais s'il y a destin, cela signifie que des événements ne manqueront pas d'arriver, quoi que nous fassions. Cela veut dire que notre pouvoir d'action sur notre propre vie est limité, que nous sommes impuissants face à certains événements ! Où donc est notre liberté ? Suis-je maître ou non de mes choix de vie ?

Ces questions importantes ont une infinité de conséquences dans notre vie de tous les jours. Chacun(e) d'entre nous vit selon ce qu'il croit. Notre conception de la vie sous-tend nos choix et nos comportements. C'est pourquoi, de tous temps, les philosophes ont essayé de répondre à la question du destin.

De façon sûre, il y a un événement dont nous ne pouvons empêcher l'arrivée. C'est un événement universel, auquel nous sommes tous destinés : la mort. Personne ne peut y échapper. Dès notre naissance, le destin fatal se met en marche et nous achemine vers l'instant inéluctable. Biologiquement, nous le savons maintenant, nos cellules sont programmées pour mourir. Dès notre conception, le compte à rebours commence !

La mort : événement fondamental de notre vie, qui va orienter tous nos choix et nos croyances. Ce destin funeste pèse sur nous et fait naître en nous la peur. C'est une peur diffuse, pas forcément consciente, mais qui constitue le fond affectif de notre être. Que survienne un danger et c'est elle qui nous gouverne. Un rien et l'on se sent exposé, en péril, insécurisé. Notre liberté est une liberté de "mortel" : quelle vie vais-je choisir, sachant qu'elle est marquée par la finitude ? C'est sur cette problématique de la mort que s'articulent toutes les conceptions du destin.

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