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jeudi 13 décembre 6666

_____Hélas pour ces moutons africains et leurs suiveurs.. Les moutons se promènent ensemble... Pas de Noirs dans les bars de Pékin : attention aux rumeurs…

La période olympique qui s'ouvre en Chine va être propice aux rumeurs de toutes sortes. Ainsi, de nombreux internautes ont été choqués d'entendre que les bars de Pékin avaient reçu pour instruction de la police de ne pas servir les Noirs (et les Mongols, mais ça a moins fait réagir…) pendant la période des JO.

Choquant, en effet… si c'est vrai. L'information a initialement été publiée par le South China Morning Post (SCMP), le grand quotidien anglophone de Hong Kong, prudemment critique vis-à-vis du régime de Pékin, et appartenant à un magnat chinois de Malaisie. Elle a été reprise par les agences de presse, et aussitôt fait le tour du monde, suscitant des réactions indignées.

Vérification faite, et aucun patron de bar pékinois n'ayant confirmé avoir reçu un tel ordre de la police, il pourrait y avoir erreur de caractères. L'ordre de la police serait de ne pas servir « d'éléments noirs », ce qui signifierait de « mauvais éléments », trafiquants de drogue, triades, prostituées, etc. En Mandarin, le crime organisé se traduit en effet par « la société noire »…

Une information non vérifiée

L'explication vaut ce qu'elle vaut, et semble plus plausible qu'un racisme éhonté en période olympique, malgré les tensions régulières entre Chinois et Noirs, notamment dans les bars de Pékin où les Africains sont précisément accusés de se livrer au trafic de stupéfiants ! Le blogueur étranger basé à Pékin, Beijing Boyce, spécialisé dans les nuits pékinoises, a payé de sa personne pour enquêter, en particulier dans le district de Sanlitun, bien connu des expatriés. Samedi soir, il a fait une dizaine de bars et dans huit d'entre eux il a constaté la présence de consommateurs noirs, et aucun patron de bar ne lui a confirmé l'instruction controversée de la police. En revanche, il n'a vu aucune prostituée là où elles sont d'ordinaire légion, ce qui montre que les mesures de contrôle commencent déjà à prendre effet.

Le problème de cette information du SCMP est qu'elle est anonyme et qu'aucun journaliste présent à Pékin n'a été capable de trouver un seul patron de bar acceptant de la confirmer. De fait, cela ne sera pas compliqué à vérifier dès le début des JO, lorsque le premier consommateur noir assoiffé se présentera dans un bar de Sanlitun. On verra alors si, en chinois, un « Noir » et un « élement noir » sont la même chose… D'ici là, prudence sur les rumeurs !

Ps: Pas de Noirs dans les bars de Pékin : une fausse rumeur !

Et c'est aussi amusant de constater que même dans la sémantique chinoise le mot "noir" est synonyme de négatif...décidément la planète entière nous en veut, lol

http://www.rue89.com/chinatown/pas-de-noirs-dans-les-bars-de-pekin-attention-aux-rumeurs

ARTICLE:

... mais ils n'ont pas le même prix. Méditons cette vérité zouglou au moment où Laurent Gbagbo révèle que la loi-convention liant son pays aux compagnies pétrolières ne laisse à l'Etat ivoirien que 12% de la manne de l'or noir (50 000 barils/jour). En effet, en Arabie saoudite, les choses sont sensiblement différentes. L'Etat contrôle, à travers une société progressivement nationalisée, 95% de la production du pays (9 millions barils/jour).

"Le forage débuta en avril 1935 dans la région de Dammam Dome, le long de la côte du golfe Persique, mais le premier puits ne commença à rendre qu'en mars 1938. Le premier baril embarqua en mai 1939 à Ras Tanura qui devint par la suite un des plus grands terminaux exportateurs de pétrole. En 1991 plus de 60 milliards de barils avaient été produits depuis 1938 rien que par l'Aramco, mais les réserves connues sont de 257,5 milliard de barils et susceptibles d'augmenter davantage à mesure que les gisements du Sud du Nadj seront circonscrits. Les réserves de gaz naturel non-associé dépassaient en 1991 les 6,4 milliards de mètres cubes. Les programmes d'expansion en cours prévoyaient une augmentation de la production à 10 millions de barils par jour.

En 1973, l'Arabie saoudite s'arrogea 25% des droits et des propriétés de l'Aramco. Cette réappropriation du patrimoine national conduisit le gouvernement à la prise de contrôle de l'Aramco dont elle acquit 60% en 1974, puis 100% en 1980. Officiellement renommée Saudi Arabian Oil Company ou Saoudi Aramco en 1988, l'Aramco continue de faire trembler l'industrie et de bouleverser les salles de change du monde entier en usant de son acronyme vieux de 50 ans. L'Aramco remplit aujourd'hui les fonctions d'opérateur pour la production du pays, et joue le rôle d'intermédiaire dans un certain nombre de projets de BTP ou d'ingénierie. La compagnie officiait d'ailleurs à ce titre dès 1949 en supervisant la construction de la ligne ferroviaire Dammam-Riyadh dont le gouvernement était maître d'œuvre, ou plus récemment en contrôlant le déroulement du Master Gas Plan. La puissance de l'Aramco s'est aussi manifestée par la conduite d'opérations en aval de l'extraction, par exemple l'établissement en 1988 d'une coentreprise avec Texaco destinée à raffiner, distribuer et commercialiser des produits dérivés du pétrole dans l'Est et la région du Golfe des États-Unis.

Bien que l'Aramco contrôle 95% de la production d'Arabie saoudite, deux autres compagnies opèrent dans la moitié saoudite de la Zone Divisée, l'ancienne zone neutre entre le Koweït et l'Arabie saoudite. La Getty Oil Company, à capitaux américains, détient la concession pour la zone terrestre alors que l'Arabian Oil Company (AOC), de nationalité japonaise, exploite la concession offshore. Cette bande de territoire, sujet d'un litige entre les deux pays, fut mise en commun par l'Arabie saoudite et le Koweït en 1965, puis divisée en deux parties quasi-égales en 1970. Les deux pays convinrent également de partager équitablement les réserves pétrolières de la zone et de se diviser les revenus du pétrole. Les réserves connues pour toute la zone totalisaient en 1991 5 milliards de barils, et la production était en moyenne de 359 000 barils par jour entre 1985 et 1989, la part saoudite de cette production constituant entre 2 et 4 pourcents de la production totale de l'Arabie saoudite. Seul opérateur pour la province de l'Est, l'Aramco n'a jamais eu besoin de forer et d'exploiter que le nombre optimum de puits ; après un demi siècle, plusieurs de ces puits requierent une repressurisation artificielle par un système d'injection d'eau de source saumâtre non-potable est drainée et injectée dans les réservoirs à mesure que le brut en est extrait. Seuls 850 puits sont utilisés pour couvrir une production allant jusqu'à 9 millions de barils par jour, ce qui représente une moyenne de 10 588 barils par jour chacun."

(Source Wikipedia) http://kouamouo.ivoire-blog.com/archive/2008/07/26/les-moutons-se-promenent-ensemble.html

Commentaires

il y'a une expression qui m'a plu en tout début du propos : " à travers une société PROGRESSIVEMENT nationalisé " ....et le terme "progressivement" montre qu'il y'a eu une époque, où à défaut de compétences techniques exploratrices ou extractives et surtout de capacités économiques conséquentes pour re-négocier les contrats, les Saoudiens ont dû subir le diktat des multinationales américaines y étant implantées.

En effet, selon le texte de Mr Kouamouo, on se rend compte que le pétrole est découvert dans les années 30 et c'est seulement en 1973 que l'Arabie Saoudite s'arrogea seulement 25 % de l'ARAMCO, l'aramco étant la compagnie nationale saoudienne d'hydrocarbures ; plus précisément, la Arabian AMERICAN (je dis bien AMERICAN) Oil Company pour ceux qui ont des notions en Anglais.

On se rend compte que c'est seulement après 40 ans d'exploitation que l'Arabie Saoudite s'arroge 25 % de SON pétrole ? qu'est ce qui explique cela ? que peut-on dire du niveau de la proportion due aux saoudiens avant 1973 ? pourquoi les saoudiens n'ont pas cherché à renégocier les contrats juste au lendemain de la découverte du pétrole, c'est-à-dire dans les années 30 et ont attendu jusqu'en 1980 pour en prendre le contrôle à plus de 95 %.

évidemment, ce sont des questions qu'on dit poser à Gbagbo lorsqu'il cherche des boucs-émissaires à l'opacité du pétrolières ivoiriennes.

En cherchant ainsi les réponses techniques et rationnelles à ces interrogations , je crois qu'on peut comprendre la teneur du proverbe relayé par Mr Kouamouo : "les moutons se promènent ensemble mais ils n'ont pas les mêmes prix", que je paraphrase en ces termes : " les présidents se rendent tous au sommet de l'ONU mais ils n'ont pas les mêmes mérites (voire cervelles)".

Ceci pour faire la corrélation avec le cas ivoirien afin de saisir les raisons techniques et scientifiques qui ont poussé les dirigeants du pays dans les années 90, à stimuler l'exploration pétrolière et la découverte plus tard de gisements pétroliers en 1993 ( Panthère)et 1994 (Lion).

Mais comment un pays qui n'a pas d'industries extractives de pétrole arrive à attirer des investisseurs qui feront confiance à un pays dont la production journalière est tombée a 4000 barils / jour après 1986 ??

cette question devrait être posé à Gbagbo qui fustigea les 12 % conventionnels qui ont permis à la côte d'ivoire d'avoir aujourd'hui une production qui avoisine les 80 000 barils /jour ( Source BCEAO), et vu l'exemple saoudien , la Côte d'ivoire pourra renégocier au fur à mesure les contrats pour une proportion de plus en plus croissante.

c'est en cela que je trouve qu'effectivement " les moutons se promènent ensemble mais ils n'ont pas les mêmes prix" puisque certains font du mensonge et de l'accusation gratuite l'alibi à leur incompétence tandis que les saoudiens , par exemple, réfléchissent sur le long terme et savent patiemment en tirer les fruits.

Hélas pour ces moutons africains et leurs suiveurs.

bien à vous , Théo.

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_____« 1960 » ou la neutralisation de la pensée politique nègre

Aspect méconnu de l’Histoire franco-africaine, avec la prétendue « décolonisation » et le largage des populations subsahariennes, c’est la pensée politique nègre qui fut en définitive contrée puis neutralisée. Dès les années 1920, à travers des hommes tels que Blaise Diagne, René Maran ou Lamine Senghor, puis par la suite, grâce à des figures immenses telles que LS Senghor, Aimé Césaire ou Alioune Diop, la pensée politique nègre se caractérisait par sa révolte non seulement contre le racisme et le mépris de la race noire, mais aussi contre tous les esclavages et contre tous les crimes, quelle que soit la couleur de la victime et celle du bourreau.

Au nom de l’humaine grandeur, la Négritude affirmait la nécessité de bâtir un monde moderne débarrassé de toutes les tyrannies politiques, religieuses ou superstitieuses. Un monde qui serait nécessairement nourri, pour se constituer dans la richesse et dans la gloire, de toute la chair du monde et des civilisations. Chaque civilisation apportant son génie à l’universel développement, tout en abandonnant ses tares grâce à la rencontre de l’altérité, par un serein équilibre entre la conscience ardente de ses forces mais aussi une exigeante lucidité quant à ses faiblesses.

Pour qui connaît les errements et les fourvoiements délétères, à la même époque, de bien des discours politiques, en particulier occidentaux et européens, pareille hauteur de vue peut fasciner…

Dans les années 1945-1958 en France, ce courant de pensée majeur et visionnaire, en phase avec l’avant-garde de l’école anthropologique française (notamment Claude Lévi-Strauss), pouvait accéder aux commandes. Il suffisait pour cela d’accomplir une étape décisive réclamée avec constance et acharnement par la quasi-totalité de la classe politique africaine et ultramarine : l’égalité politique.

Une telle réforme aurait permis aux représentants africains, soutenus et renforcés par les suffrages de dizaines de millions de citoyens d’outre-mer, de défendre les populations ultramarines, particulièrement vulnérables au sortir du colonialisme. Mais elle leur aurait aussi permis de porter jusqu’au sommet de l’Etat leurs conceptions non seulement de l’homme noir, mais aussi de l’homme tout court, dans un monde tellement bête. Ce fut d’ailleurs partiellement le cas sous la IVe République : entre 1945 et 1958, là où les Africains avaient le plus d’influence, à savoir en Afrique subsaharienne (AOF et AEF), les progrès, en termes de développement économique, social, et d’esprit démocratique, bref, d’abolition du colonialisme, furent spectaculaires et incontestables. Kwamé Nkrumah lui-même, qui visitait la Côte d’Ivoire en 1957, s’en émerveilla.

La « République de 58 »

On en était là, lorsqu’en 1958, profitant de la crise ouverte par l’atroce guerre d’Algérie, conséquence de la politique infâme autant que désastreuse de la IVe République, Charles de Gaulle fit un coup d’Etat militaire.

L’ancien chef de la France libre accusa le « Système », par son refus de reconnaître égaux tous ses enfants, de trahir la « vocation » de la France. Sur ce grief, il s’empara du pouvoir en promettant à tous, « en Algérie et ailleurs », l’égalité politique pleine et entière (Discours d’Alger et de Mostaganem, 4 et 6 juin 1958). Auréolé de son prestige, se réclamant du souffle de l’Histoire, le plus illustre des Français s’affirmait décidé à réaliser le grand projet fraternel défendu par les Africains depuis des décennies !

Exaltant la fraternité franco-africaine devant des foules en liesse, de Gaulle s’engageait à achever le processus d’intégration égalitaire esquissé mais finalement rejeté par le précédent régime. Cette révolution se solderait par l’accession des Africains aux plus hauts postes de l’administration et de l’Etat français, devenu ipso facto franco-africain. Selon un schéma que la IVe République, dans le sillage de la IIIe, avait déjà plus qu’ébauché, sous la pression démocratique des populations franco-africaines, conjuguée à la force de l’héritage de 1789. Se rappeler que sous ces deux régimes, des Africains et des Antillais furent députés, ministres, vice-présidents de l’Assemblée nationale ou encore président du Sénat…

Par la « République de 58 », Charles de Gaulle, porté au pouvoir par l’Armée et bientôt confirmé triomphalement par le peuple après des décennies de luttes, d’hésitations et de palabres, un vaste processus ancien touchait à son plein accomplissement. Le conservatisme le plus enkysté était sommé de rendre la parole au peuple, qui se trouvait justement disposé à accomplir cette mue grandiose : le 28 septembre, le référendum sur la nouvelle Constitution fut très largement approuvé par plus de 80% de OUI. Pouvait enfin s’accomplir la métamorphose de la France et de son empire en une vaste République franco-africaine fraternelle, égalitaire et sociale à vocation universelle. En ces extraordinaires journées de 1958, par le verbe de Charles de Gaulle, d’acre réticences succombaient, tandis que triomphaient de la pensée politique nègre mêlée à celle de Claude Lévi-Strauss…

C’est ce projet, véritable âme du monde, qui fut détruit en même temps que furent évincés les grands théoriciens politiques nègres des années 1950. Notre monde actuel, obsédé par les races, gagné par l’obscurantisme et perclus de superstitions, englué dans le sous-développement ou l’opulence crasse, est la consternante conséquence de leur défaite. A ce monde tristement dépourvu de rêves et si plein de cauchemars, saurons-nous en substituer un autre, construit en mémoire de ces splendides vaincus ?

Il faudrait pour cela dévoiler dans sa terrible réalité le divorce franco-africain, survenu entre 1958 et 1962.

Anéantissement de la « République de 58 »

Charles de Gaulle, maurrassien notoire aux racines barrésiennes, pensait l’exact contraire de ce qu’il avait promis et annoncé d’une voix vibrante pour revenir aux affaires, c’est-à-dire pour bénéficier des soutiens du peuple, en Métropole comme en Afrique, et de l’appui de l’Armée. Une fois aux manettes, il incurva progressivement son discours et détruisit méthodiquement l’unité franco-africaine. Au prix d’une duplicité permanente et de transgressions gravissimes, en une sorte de triptyque infernal : l’Affaire gabonaise en 1958, la Loi 60-525 en 1960, la Tragédie des Harkis en 1962. Pour éviter, selon ses confidences, la « bougnoulisation » et l’islamisation de la France, et plus confidentiellement encore, afin d’organiser le néocolonialisme. Sur fond d’intrigues du monde entier (USA, URSS, Ligue Arabe, Vatican, ONU, etc.) et d’âpres calculs drapés de vertus, le grand rêve franco-africain (ou euro-africain) se heurta aux sombres et torves vues des élites parisiennes, européennes et occidentales.

Par la suite, ce gigantesque scandale fut caché à coups de travestissements de l’Histoire, de menaces et d’anathèmes. Avec d’autant plus d’efficacité que le consensus était pour ainsi dire planétaire, puisque tout le monde et tous les partis avaient trempé dans l’opération. Au nord comme au sud de la Méditerranée et sur tous les continents, l’exaltation de la figure du Général, présenté comme un phare immense doublé d’un saint homme, permit d’opportuns et colossaux escamotages. En France, au fil des décennies, la statue du commandeur enfla jusqu’à la démesure, selon un crescendo qui s’amplifia à mesure que le scandale se dévoilait dans les coulisses du pouvoir et du savoir.

Au point qu’en ce mois de juin 2010, sous prétexte de 70e anniversaire de l’appel du 18 juin 1940, Charles de Gaulle fut glorifié ad nauseam. Alors qu’on est censé célébrer cette année le tragique et monstrueux Cinquantenaire des indépendances africaines dont il fut le principal artisan, sinon le cerveau…

Aujourd’hui, au bout de l’enfer déclenché il y a cinquante ans, la France se disloque, à l’image de son équipe nationale de football, gangrénée par le projet insensé de la Ve République blanciste, né de la négation de ce qu’elle prétendit être pour pouvoir naître. En anéantissant la « République de 58 », de Gaulle et ses alliés ne se posèrent pas seulement en imposteurs. Ils détruisirent aussi « une certaine idée » de la France, en la faisant fossoyeuse de ses plus grands idéaux, de ses plus hauts principes et ogresse de ses innombrables enfants d’outremer. Faut-il s’étonner qu’aujourd’hui, nombre d’entre leurs descendants la tiennent pour ennemie, jusqu’à parfois la haïr ? Tandis que le pays tout entier bascule dans la folie, perclus de remords et d’inavouables culpabilités raciales, qui pourtant sont celles de l’Etat, et non de son bouc-émissaire, le peuple…

Serait-il permis de regretter qu’en 2010, en cette tragique année anniversaire du grand déchirement, de la trahison et du crime, on n’ait pas davantage modéré, à Paris, ses ardeurs hagiographiques à l’endroit du Général ?

Serait-il incongru d’attendre qu’à l’avenir, le personnel politique, de droite comme de gauche, les intellectuels, la presse et les médias français cessent d’exalter sans bornes Charles de Gaulle, au gré d’un ubuesque et surtout obscène crachat au visage de tant d’Africains, de Métropolitains et d’Ultramarins qui, comme certains Bleus sans doute, ont tellement mal à la France ?

Alexandre Gerbi est écrivain, auteur notamment de Histoire occultée de la décolonisation franco-africaine, imposture, refoulements et névroses (Ed. L’Harmattan). Il est également membre cofondateur du Club Novation Franco-Africaine. Il anime le blog Fusionnisme.

...http://www.afrik.com/article20274.html mercredi 7 juillet 2010 / par Alexandre Gerbi, pour l'autre afrik /

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