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samedi 27 octobre 2012

_____"Mon Petit Soldat D'afrique" who run it? Dans cette lettre d’amour Je laisse parler mon cœur Qui a très peur Des dangers que tu cours

Paroles de la chanson "Mon Petit Soldat D'afrique"

MON PETIT SOLDAT D’AFRIQUE

Depuis des mois tu es parti Avec ton sac et ton fusil Tu m’a laissée seule sur le quai Comme une enfant abandonnée Et si je t’ai souri quand même C’était pour mieux cacher ma peine

Mon petit soldat d’Afrique Dans cette lettre d’amour Avec mes tendres pensées Pour toi je mets Tous mes plus doux baisers Mon petit soldat d’Afrique J’ai beau effacer les jours Il me faut me résigner A patienter Sans pouvoir t’embrasser Si je pleure parfois Ne m’en veux pas Je suis forte et je veux Te rendre heureux Mon petit soldat d’Afrique Mon cœur au-delà du ciel T’appelle Et reste fidèle A nos serments éternels

Sur mes genoux ton chien est là Et ses bons yeux parlent de toi Sur le piano toujours fermé Dort la chanson que tu aimais Mais partout ta chaude présence Change ma peine en espérance

Mon petit soldat d’Afrique Dans cette lettre d’amour Je laisse parler mon cœur Qui a très peur Des dangers que tu cours Mais dans sa douce musique Ta voix vient me consoler Et quand je m’endormirai Je te verrai Là dans mes bras tout près Peut être que demain Apportera La plus belle des joies Pour toi et moi Mon petit soldat d’Afrique J’imagine ton retour Et pense Au bonheur immense Que nous aurons pour toujours

Quelques savoureux proverbes africains et du monde ...recherche par Jean-Marie Blanchard M.Afr

" Si la porte est fermée, n'hésite pas à passer par les fenêtres" (Congo) - Cela veut dire que pour trouver la solution d'un problème, il faut essayer toutes les possibilités.

" Même le poisson qui vit dans l'eau a toujours soif" (Cameroun) - Ce qui signifie que l'homme est un éternel insatisfait.

" Un seul morceau de bois donne de la fumée mais pas de feu" (Ethiopie)

" Lorsque tu offres un pagne à ta belle-mère, ne lui dis pas que c'est pour couvrir ses fesses" (Guinée) - Comprenez: n'irritez pas votre belle-mère car elle peut reprendre sa fille.

" La force du baobab est dans ses racines"

" Qui mange des dattes avec les noyaux fait confiance à son anus" (Proverbe africain)

" La violence du vent n'enlève pas les tâches du léopard" (Proverbe africain)

" Qui flatte le crocodile peut se baigner tranquille" (Proverbe africain)

" Si le sol te brûle les pieds c'est que tu ne cours pas assez vite" (Proverbe africain)

" A force de patience et de saindoux, l'éléphant sodomise le pou" (Proverbe africain)

" Même la poule noire pond des oeufs blancs! "(Proverbe Ivoirien)

" La petite fourmi noire peut entrer chez l'homme, mais cet homme ne peut entrer chez elle! "(Proverbe Ivoirien)

" Si tu es un cheval, il ne faut pas qu'on t'appelle un âne ! " (Proverbe africain)

" La gourde qui a contenu du piment, peut, même vide, faire éternuer" (Proverbe africain)

" L'oiseau vole dans le ciel, mais n'oublie pas qu'un jour ses os tomberont par terre! (Proverbe africain)

" Le soleil n'oublie jamais un village, même s’il est petit" (Proverbe gabonais)

" Le derrière de la femme est plus doux que sa tête (Proverbe Ivoirien)

" Il faut attendre d'avoir traversé toute la rivière avant de dire que le crocodile a une sale gueule"

" Si tu te tapes la tête contre une cruche et que sa sonne creux, n'en déduis pas forcément que c'est la cruche qui est vide... " (Proverbe africain)

" Si tu vois un crocodile en train d'acheter un pantalon, c'est qu'il a trouvé le moyen de sortir sa queue"(Proverbe africain)

" Quand le hérisson n'en a plus pour longtemps à vivre, il trouve qu'il fait trop chaud dans les buissons" ( Proverbe africain - pays inconnu)

" Celui qui se lève tôt, ne voit pas le lézard se brosser les dents. " Qui nage dans le sens du courant fait rire les crocodiles.

" Peu importe la direction du vent, le soleil va toujours là ou il doit aller" (Congo Brazza)

" Dieu n'a fait qu'ébaucher l'homme; c'est sur la terre que chacun se crée." (proverbe africain)

" On n'est pas orphelin d'avoir perdu père et mère, mais d'avoir perdu l'espoir."

" L'étranger te permet d'être toi-même en faisant de toi, un étranger."

" Un silence vaut 25 réponses" (proverbe Cap-Verdien )

" Le sang est plus épais que l'eau"

" Un homme qui se noie s'agrippe à l'eau"

" Le drapeau suit la direction du vent"

" Suivez les abeilles et vous mangerez le miel"

" Un ami dans le besoin est un véritable ami "

" Un sorcier ne se guérit pas lui-même"

" Trop de plaisanterie amène la querelle"

" La reconnaissance d'un âne est un coup de pied"

" Les nuages sont le présage de la pluie" (existe aussi en shimaore langue de Mayotte)

" Le poisson ne sait pas que l'eau existe. "

" Si tu peux marcher, tu peux danser. Si tu peux parler, tu peux chanter... "

" Quand le lion aura son propre historien, l'histoire ne sera plus écrite par le chasseur"

" Aller doucement n'empêche pas d'arriver" (proverbe nigérian)

" La douleur est comme le riz dans un dépôt: si chaque jour on en prend un panier, à la fin il n'y en a plus". (proverbe somalien)

" Sur quelque arbre que ton père soit monté, si tu ne peux grimper, mets au moins la main sur le tronc".

" Ne brandis pas dans l'air le serpent que tu as tué, les autres serpents te guettent. " (Proverbe bantou)

" Il n'y a pas de plus grand bonheur que la venue d'un hôte dans la paix et l'amitié. (Proverbe africain)

" Si tu supportes la fumée, tu te réchaufferas avec la braise. " ( Proverbe africain )

" Un acacia ne tombe pas à la volonté d'une chèvre maigre qui convoite ses fruits. " (Proverbe africain)

" Si un petit arbre est sorti de terre sous un baobab, il meurt arbrisseau. ( Proverbe africain)

" L'éléphant meurt, mais ses défenses demeurent. ( Proverbe africain)



" Ne pile pas ton mil avec une banane mûre. " ( Proverbe africain)

" Pour qu'un enfant grandisse, il faut tout un village. " ( Proverbe africain) "

Ce qui est plus fort que l'éléphant, c'est la brousse. " ( Proverbe africain)

" Tous les blancs ont une montre, mais ils n'ont jamais le temps. " ( Proverbe africain)

" Ce n'est pas parce que la hyène a mauvaise haleine qu'il faut lui interdire de bailler"

"Quand un homme est lié avec une corde, tôt ou tard il la rompt". (Congo)

" Là où le coeur est, les pieds n'hésitent pas à y aller" (proverbe togolais)

"Il n'y a pas la place pour plusieurs crocodiles dans le même marigot. "

" Quand le singe voit un beau fruit dans l'arbre et qu'il ne peut s'en saisir, alors le singe dit que le fruit est pourri" (Congo)

" Le boeuf ne se vante pas de sa force devant l'éléphant. "

" Quand tu marches, le pagne dure; quand tu es assis, le pagne s'use ".



" La banane qui doit mûrir finira bien par mûrir. "

" Quand on enterre un cadavre, on ne laisse pas ses pieds dehors."

"La poule n'a jamais honte de son poulailler. "(proverbe EWE)

"La chèvre mange là où elle est attachée" (proverbe Camerounais)

"Quand les éléphants se battent c'est toujours l'herbe qui est piétinée..."

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____Les chrétiens et les Musulmans adorent-ils le même Dieu ? In god Gangstas Paradise Islam et Christianisme : similitudes et différences

Les chrétiens et les Musulmans adorent-ils le même Dieu ?

Les chrétiens et les Musulmans adorent-ils le même Dieu ?

Question: "Les chrétiens et les Musulmans adorent-ils le même Dieu ?"

Réponse: La réponse à cette question dépend de ce que l’on veut dire par "même Dieu." Il est indéniable que la vision Musulmane de Dieu et la vision Chrétienne de Dieu ont beaucoup de ressemblances. Les deux confessions voient Dieu comme absolument souverain, tout-puissant, omniscient, omniprésent, saint, juste. Tant l'Islam que le Christianisme croient à un Dieu qui est le Créateur de tout ce qui existe dans l'univers. Alors oui, dans ce sens, Chrétiens et Musulmans adorent le même Dieu.

En même temps, il y a aussi des différences importantes entre les visions Chrétienne et Musulmane de Dieu. Bien que les Musulmans considèrent qu’Allah possède les attributs de l'amour, de la pitié et de la grâce, Allah ne montre pas ces attributs de la même manière que le Dieu Chrétien. La différence la plus importante entre les visions Musulmane et Chrétienne de Dieu est le concept d'incarnation. Les Chrétiens croient que Dieu est devenu un être humain en la personne de Jésus Christ. Les musulmans considèrent ce concept comme le blasphème suprême. Les musulmans ne pourraient jamais accepter l'idée qu'Allah devienne un homme et meurt pour les péchés du monde. La croyance de l'incarnation de Dieu dans la personne de Jésus Christ est absolument essentielle pour la compréhension Chrétienne de Dieu. Dieu est devenu un être humain, Il a donc pu communiquer avec nous, et plus important encore, Il a pu fournir le salut, le pardon des péchés.

Alors, Chrétiens et Musulmans adorent-ils le même Dieu ? Oui et non. Peut-être qu’une meilleure question serait "est-ce que Chrétiens et Musulmans ont tous deux une compréhension correcte de ce à quoi Dieu ressemble ?". À cela, la réponse est certainement non. Il y a plusieurs différences cruciales entre les concepts Chrétiens et Musulmans de Dieu. Les deux croyances ne peuvent pas être correctes. Nous croyons que le Christianisme a la vision juste de Dieu, parce qu'il ne peut pas y avoir de salut si le péché n’a pas été payé. Seul Dieu pourrait payer un tel prix. Ce n’est qu’en devenant un être humain que Dieu a pu mourir en notre nom, en payant le prix pour nos péchés (Romains 5:8; 2 Corinthiens 5:21).

Islam et Christianisme : similitudes et différences

jeudi 13 mai 2004 Question

Pouvez vous nous dire s’il existe des similitudes entre les règles de l’Islam et celles du Christianisme. Si oui, quelles sont-elles ? Merci. Réponse du Professeur Shâhûl Hamîd

Que la paix soit sur vous.

Il y a en réalité beaucoup de points communs entre l’Islam et le Christianisme. Vous savez sans doute que les trois religions que sont le Judaïsme, le Christianisme et l’Islam sont habituellement qualifiées de religions sémitiques. Leurs prophètes étaient en effet tous sémites, ils parlaient des langues sémitiques, et ils vivaient dans les mêmes terres au Moyen-Orient.

Le prophète Abraham (Ibrâhîm — que la paix soit sur lui—) est considéré comme le père de tous les peuples du Moyen-Orient, et les trois religions le révèrent en sa qualité de Patriarche. En effet, l’Islam considère tous les prophètes mentionnés dans la Bible comme Prophètes de l’Islam, bien que le saint Coran ne mentionne que les noms de vingt cinq d’entre eux seulement .

Ainsi, Abraham, Noé, Moïse, David, Solomon et Jésus - que la paix soit sur eux tous - sont des Prophètes de l’Islam. Muhammad - que la paix soit sur lui - se distingue simplement par le fait qu’il était le Sceau des Prophètes.

L’article de foi le plus fondamental aussi bien pour les musulmans que pour les chrétiens est la croyance en Dieu, le Créateur Omniscient et Omnipotent de l’univers. Mais il y a une différence importante qu’il faut souligner à ce sujet. Tandis que les musulmans croient que Dieu est Un et Unique, les chrétiens soutiennent qu’il y a "trois personnes en un Dieu". Selon les musulmans, ceci n’est rien d’autre que du polythéisme.

Les chrétiens croient que "Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint-Esprit" sont trois personnes en un Dieu. Ainsi, ils disent que Jésus-Christ était pleinement Dieu et pleinement homme. Les musulmans rejettent cette croyance, en citant des versets de la Bible chrétienne elle-même.

Par exemple, les musulmans accepteraient de bon gré le premier et le deuxième commandements que Jésus mentionna à un scribe et que nous citons ci-dessous. Conférer l’Evangile de Saint Marc, chapitre 12 :

"Et l’un des scribes, qui les avait entendus discuter, réalisant qu’il leur avait bien répondu, s’approcha et l’interrogea : "Quel est le premier de tous les commandements ?" Et Jésus lui répondit : "Le premier de tous les commandements est : ’Écoute, Israël, le Seigneur notre Dieu est un seul Seigneur ; et tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de toute ta pensée, et de toute ta force’. Et le second est celui-ci : ’Tu aimeras ton prochain comme toi-même’. Il n’y a pas d’autre commandement plus grand que ceux-ci.""

D’ailleurs Jésus a également dit : "le Père est plus grand que moi." (Saint-Jean 14:28)

Jésus dit ici que Dieu est plus grand que lui. Ainsi il est clair qu’il ne peut pas être Dieu lui-même. S’il était Dieu, comment pourrait-il dire qu’il est plus petit que Dieu, ou que Dieu est plus grand que lui ?

Un autre point à noter est que les musulmans croient que tous les humains sont nés innocents, alors que selon la croyance chrétienne, tous les humains sont nés pécheurs. Cette croyance chrétienne est basée sur l’idée que le péché d’Adam - sa désobéissance à Dieu, connue sous le nom de "péché originel" - est porté par tous ses enfants. Ainsi, ils sont tous exposés à être punis par Dieu, à moins qu’ils croient que Dieu a envoyé son propre Fils - qui est Jésus - pour racheter ce péché.

Les musulmans considèrent que cette idée est incompatible avec la justice divine. Ils précisent que cette croyance est une addition postérieure, qui est non seulement désapprouvée par les propres enseignements du Christ, mais aussi opposée à la miséricorde et à la justice de Dieu, sur lesquelles tous les Prophètes et surtout Jésus-Christ ont tellement mis l’accent.

En résumé, les musulmans estiment que Dieu a envoyé ses Prophètes dès la création du genre humain sur terre pour les amener des ténèbres vers la lumière. Tous ces Prophètes véhiculaient le même message : "Soumettez-vous en paix au Dieu Unique, et menez une vie vertueuse en ce monde pour mériter la récompense du paradis dans l’au-delà."

Après Jésus, un homme appelé Saül de Tarse - plus tard connu sous le nom de Saint Paul - vint se déclarer "l’apôtre des Gentils" 1, et trompa plusieurs disciples de Jésus en les amenant à accepter les idées polythéistes qui sont maintenant une partie du christianisme actuel.

Muhammad, le dernier Prophète - que la paix soit sur lui - vint rétablir et accomplir la vraie religion de Dieu, enseignée par Jésus et tous les autres Prophètes qui l’avaient précédé. Il n’enseigna donc pas une nouvelle religion, mais restaura plutôt la même religion ancestrale basée sur l’obéissance pacifique et inconditionnelle à Dieu Tout-Puissant, et enseignée par tous les Prophètes, y compris Abraham, Moïse et Jésus - que la paix soit sur eux tous. Et tel est l’Islam.

Dieu est le plus savant.

Que la paix soit sur vous. P.-S. Traduit de l’anglais du site Islamonline.net.

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___République démocratique du Congo De Mobutu à Kabila : Les deux guerres du Congo (1996-1998)

Cliquez ici pour agrandir la carte régionale. (Carte : Geoatlas)

Depuis la prise de Kigali par les troupes de Paul Kagame, le 4 juillet 1994, les vaincus de l’ancien régime rwandais s’organisent dans l’est du Zaïre d’où ils espèrent repartir à la conquête du Rwanda avec l’appui de Paris et de Kinshasa. Plus d’un million de Rwandais sont réfugiés dans des camps proches de la frontière, à Goma et à Bukavu, aux deux extrémités du lac Kivu. D’autres ont investi des villages congolais. Fidèle à son pair défunt, Habyarimana, Mobutu compte aussi sur les facilités offertes au dispositif militaire français pour redorer son blason international. Il n’oublie pas non plus de défendre ses positions intérieures en utilisant la pression des réfugiés rwandais sur ses administrés pour relancer la question de la «nationalité douteuse». Dans l’Est, celle-ci vise les Congolais qui parlent la langue du Rwanda, parmi lesquels les Banyamulenge de la région d’Uvira. Mobutu menace de les expulser avec les réfugiés hutu. Kigali va saisir l’occasion pour repousser la menace des vaincus de 1994. Chronologie : deuxième partie.

22 avril 1996 : Visite «privée» du maréchal Mobutu à Paris. La France annonce la reprise «partielle» de sa coopération bilatérale.

29 avril 1996 : L’UDPS éclate en plusieurs factions.

Mai-juin 1996 : Dans l’Est, les rebelles rwandais se signalent par toutes sortes d’exactions contre les populations congolaises, en particulier contre les Tutsi du Kivu.

22 août 1996 : Mobutu est opéré à Lausanne (Suisse) pour un cancer de la prostate.

18 octobre 1996 : A l’initiative de Kigali, une Alliance des forces démocratiques pour la libération (AFDL) est créée au cours d’une réunion qui rassemble dans le Sud-Kivu le Parti révolutionnaire du peuple (PRP) de Laurent-Désiré Kabila (un Luba du Katanga) toujours plus ou moins actif sur les rives du Tanganyika depuis les années soixante, l’Alliance démocratique des peuples (ADP), de Déogratias Bugera, un Tutsi congolais du Masisi, le Mouvement révolutionnaire pour la libération du Zaïre (MRLZ) d’Anselme Masasu Ningaba, un Kivutien, et le Conseil national de résistance pour la démocratie (CNRD) d’André Kisasse Ngandu, un Luba du Kasaï.

20 octobre 1996 : Les premières actions de l’Armée patriotique rwandaise (APR) et de l’AFDL dans la région d’Uvira au Sud-Kivu provoquent la fuite à l’intérieur du Zaïre des centaines de milliers de réfugiés rwandais installés près de Bukavu depuis 1994. Nombre d’entre eux sont tués.

25 octobre 1996 : L’AFDL revendique les actions en cours et se réclame de Laurent-Désiré Kabila comme «coordinateur».

31 octobre 1996 : Epaulées par l’armée rwandaise, les troupes de l’AFDL frappent aux environs de Goma où sont réfugiés quelque 800 000 Rwandais, parmi lesquels des miliciens et des soldats de l’ancien régime Habyarimana. Des dizaines de milliers de réfugiés rescapés s’enfuient sous le couvert de la brousse.

4 novembre 1996 : Kinshasa annonce avoir perdu le contrôle de Goma et de Bukavu, sur le lac Kivu.

15 novembre 1996 : Au moins 500 000 Rwandais réfugiés au Zaïre rentrent au Rwanda avant l’arrivée de la force internationale de l’Onu demandée par la France pour les protéger au Kivu.

21 novembre 1996 : De retour de Roquebrune-Cap Martin, où il a rencontré Mobutu dans la villégiature française où il se repose après son traitement en Suisse, Etienne Tshisekedi annonce qu’il s’est entendu avec lui pour former un gouvernement de réconciliation nationale.

30 novembre 1996 : L’armée ougandaise fait incursion au nord-est, officiellement pour traquer les rebelles ougandais du Front démocratique allié (ADF).

8 décembre 1996 : Mobutu nomme le général Mahele Lioko chef d'état-major de l'armée zaïroise et commandant de la Division spéciale présidentielle (DSP).

Malade et affaibli, Mobutu fait appel à des mercenaires

17 décembre 1996 : Mobutu rentre à Kinshasa.

Décembre 1996 : De sources humanitaires, plus de 120 000 réfugiés rwandais exténués et affamés sont regroupés à Tingi-Tingi, une localité située à 150 kilomètres de Kisangani, dans la province orientale. Quelque 40 000 autres se sont arrêtés à une cinquantaine de kilomètres de Tingi-Tingi, à Amisi.

8 janvier 1997 : L’AFDL annonce que le général André Kisasse Ngandu a été tué dans une embuscade tendue par des Maï-Maï. Les esprits critiques rappellent que Ngandu faisait de l’ombre à Laurent-Désiré Kabila.

21 janvier 1997 : Un mercenaire belge, Christian Tavernier, revendique le commandement de quelque 300 mercenaires chargés d’aider Mobutu à reprendre à l’AFDL les territoires de l’Est où les Forces armées du Zaïre (Faz) se sont débandées.

30 janvier 1997 : La rébellion prend Lulimba, au sud de Fizi, au bord du lac Tanganyika, dans le Sud-Kivu.

30 janvier 1997 : La rébellion balaie les mercenaires à Watsa, dans le Haut-Zaïre.

3 février 1997 : Les rebelles s’emparent de Kalemie, dans le Shaba, au bord du lac Tanganyika et lancent un ultimatum à Mobutu.

11 février 1997 : Prise de Shabunda par les rebelles qui encerclent Kisangani et Kindu.

Laurent-Désiré Kabila tente de négocier le départ de Mobutu

24-27 février 1997 : Au Cap, en Afrique du Sud, Laurent-Désiré Kabila rencontre George Moose, le secrétaire d'Etat adjoint américain pour les Affaires africaines et Mohamed Sahnoun, l'envoyé spécial de l'Onu et de l'OUA. Il est reçu le 26 par le président sud-africain Nelson Mandela. Kabila entend négocier le départ de Mobutu.

28 février 1997 : Faradje, aux confins du Nord-Est, tombe aux mains des rebelles qui marchent également sur Kisangani, prenant les réfugiés de Tingi-Tingi à revers. Pour eux commencent de nouvelles marches de la mort qui conduisent les rescapés jusqu'au Cameroun ou en Zambie.

2 mars 1997 : Les rebelles prennent Kindu, dans l’Est, carrefour sur le fleuve entre Kisangani et Kinshasa et sur la voie de chemin de fer qui dessert le Shaba.

15 mars 1997 : Kisangani tombe aux mains des rebelles. De nombreux réfugiés rwandais seront massacrés à Mbandaka, au sud de la province de l’Equateur, où ils ont fui en masse les semaines précédentes.

22 mars 1997 : A Kisangani, Laurent-Désiré Kabila décrète illégale toute activité des partis politiques dans les régions contrôlées par l’AFDL.

24 mars 1997 : A Kinshasa, le Premier ministre Kengo wa Dondo démissionne. Il avait été nommé par Mobutu pour contrecarrer les plans d’Etienne Tshisekedi qui n’a pas cessé de se revendiquer Premier ministre de la transition.

31 mars 1997 : Les rebelles prennent le contrôle de la base militaire de Kamina, au centre du Katanga.

2 avril 1997 : Mobutu reconnaît Etienne Tshisekedi comme Premier ministre mais l’AFDL refuse d’entrer dans son gouvernement.

4-5 avril 1997 : La rébellion prend Mbuji-Mayi, la métropole diamantifère du Kasaï oriental.

5-6 avril 1997 : Des pourparlers de paix s’ouvrent en Afrique du Sud.

8 avril 1997 : Mobutu décrète l’état d’urgence sur tout le pays et nomme un nouveau Premier ministre, le général Likulia Bolongo ainsi que cinq gouverneurs militaires des régions encore sous contrôle gouvernemental : le Bandundu, le Bas-Zaïre, l’Equateur, le Kasaï occidental et Kinshasa.

9 avril 1997 : La deuxième ville du pays, la métropole cuprifère du Shaba, Lubumbashi, tombe aux mains des rebelles. Le vice-président rwandais reconnaît qu’il soutient l’AFDL.

13 avril 1997 : Chute de Kananga, capitale du Kasaï occidental et de Kolwezi, au nord-est de Kisangani.

14 avril 1997 : L’UDPS organise une journée ville morte à Kinshasa pour contraindre Mobutu à quitter le pouvoir.

29 avril 1997 : Les rebelles progressent vers Kinshasa et dans l’Equateur. Ils entrent à Kikwit, à 500 kilomètres de la capitale.

4 mai 1997 : Un navire sud-africain ancré à Pointe-Noire, au Congo-Brazzaville accueille une rencontre entre Mobutu et Kabila, qui réclame le pouvoir.

5 mai 1997 : L’AFDL refuse l’accès à Goma d’une mission d’enquête de l’Onu qui veut vérifier les allégations de massacres dans les régions sous contrôle des rebelles.

15 mai 1997 : Kabila invoque des problèmes de sécurité pour annuler une deuxième rencontre prévue avec Mobutu. Les journées villes mortes de l’UDPS se poursuivent.

Mobutu s'exile au Maroc, l'AFDL entre à Kinshasa

Mobutu Sese Seko lors de sa rencontre avec Laurent Désiré Kabila le 4 mai 1997 à Pointe-Noire. 

		(Photo : AFP) Mobutu Sese Seko lors de sa rencontre avec Laurent Désiré Kabila le 4 mai 1997 à Pointe-Noire. (Photo : AFP)

16 mai 1997 : Mobutu s’envole en exil au Maroc où il meurt le 7 septembre 1997 à l’âge de soixante-six ans, après trente-deux ans de règne sans partage.

17 mai 1997 : L’AFDL entre à Kinshasa. Depuis Lubumbashi, où il se trouve encore, Laurent-Désiré Kabila se déclare président de la République démocratique du Congo (RDC) qui remplace le Zaïre du maréchal Mobutu Sese Seko.

20 mai 1997 : Médecins sans frontières accuse l’AFDL d’avoir exterminé quelque 190 000 réfugiés rwandais qui manquent à l’appel.

23 mai 1997 : Etienne Tshisekedi refuse de reconnaître le gouvernement formé la veille par Kabila qui s’est réservé le portefeuille de la Défense.

26 mai 1997 : L’AFDL «suspend» les activités politiques des partis dans tout le pays.

28 mai 1997 : l'AFDL promulgue son troisième «décret-loi constitutionnel du 27 mai 1997 relatif à l'organisation et à l'exercice du pouvoir en République démocratique du Congo». Celui-ci abroge les dispositions constitutionnelles antérieures jusqu'à l'adoption d'une «Constitution de la transition par l'Assemblée constituante». En attendant, le président Laurent-Désiré Kabila coiffe l'exécutif et les forces armées. La formation d'une Assemblée constituante est programmée pour le 30 juin 1998, des élections législatives et présidentielle pour avril 1999.

27 juin 1997 : Au moins une quarantaine d’habitants d’Uvira au Sud-Kivu tombent dans la répression d’une manifestation provoquée par l’exécution d’une dizaine de personnes la veille et imputée à l’AFDL. L’un des quatre membres fondateurs de l’AFDL, le général Anselme Masasu Ningaba, demande en vain la création d’une commission d’enquête. Il paiera cette audace de sa vie quelques années plus tard.

29 mai 1997 : Kabila est assermenté comme président de la République.

27 juin 1997 : Pour avoir voulu poursuivre leurs activités politiques, Etienne Tshisekedi est interpellé et Joseph Olengakoy, le président des Forces novatrices pour l’union sacrée (Fonus), est arrêté.

1er juillet 1997 : Deux alliés de Kabila sont arrêtés pour avoir critiqué l’AFDL.

9 juillet 1997 : Paul Kagame, vice-président et ministre de la Défense du Rwanda, reconnaît la participation des troupes de Kigali dans la rébellion congolaise.

25 novembre 1997 : Sur fond de luttes intestines, le Rwandais James Kabarebe prend la tête de l’état-major de l’AFDL. Anselme Masasu Ningaba est jeté en prison pour «activités douteuses».

30 juin 1998 : Ancien pilier du mobutisme, Jean-Pierre Bemba crée dans l’Equateur, au nord-est, à Gbadolite, fief du défunt Mobutu, un Mouvement de libération du Congo (MLC) soutenu par Kampala.

Le président Kabila s'émancipe de Kigali

Laurent Désiré Kabila en 1998. 

		(Photo : AFP) Laurent-Désiré Kabila en 1998. (Photo : AFP)

Mi-juillet 1998 : Laurent-Désiré Kabila limoge le chef d’état-major des Forces armées congolaises (Fac), le Rwandais James Kabarebe, qui avait également la haute main sur les services de renseignements militaires.

27 juillet 1998 : Laurent-Désiré Kabila annonce qu’il met fin «à la présence des militaires rwandais qui nous ont assisté pendant la période de libération» du Congo.

2 août 1998 : La deuxième rébellion fomentée dans le Kivu par les anciens parrains rwandais de Kabila passe à l’offensive. Pour lui faire front, Laurent-Désiré Kabila négocie l’appui de l’Angola, de la Namibie, du Tchad et du Zimbabwe qui dépêchent des troupes. A Kinshasa, Abdoulaye Yerodia Ndombasi, conseiller présidentiel, appelle les Congolais à exterminer «méthodiquement» les Rwandais. La chasse au faciès tutsi donne lieu à de terribles exactions.

6 août 1998 : Les rebelles contrôlent les principales villes du Kivu frontalier du Rwanda et du Burundi, Goma, Bukavu et Uvira.

16 août 1998 : La rébellion annonce la création du Rassemblement congolais pour la démocratie (RDC) basé à Goma. Tout d’abord officiellement coordonné par Arthur Zaïdi Goma jusqu’à l’élection de son premier président Wamba dia Wamba, un professeur fraîchement revenu de Tanzanie. Le mouvement politico-militaire rassemble une partie des chefs de file banayamulenge (rwandophones du Kivu), des officiers déçus des FAC en rupture de ban derrière Jean-Pierre Ondekane promu commandant du RCD et d’autres mécontents parmi lesquels des mobutistes.

23 août 1998 : Kisangani tombe aux mains des rebelles du RCD.

25 août 1998 : Grâce à l’appui de troupes zimbabwéennes et angolaises, Kinshasa reprend le contrôle du sud-ouest frontalier de l’Angola, où Luanda veut prendre à revers l’Unita de Jonas Savimbi.

27 août 1998 : La Namibie annonce qu’elle appuie militairement Kabila.

Août 1998 : Müller Ruhimbika fonde les Forces républicaines fédéralistes (FRF) pour regrouper les Banyamulenge hostiles à la deuxième guerre du Congo et à l’occupation rwandaise qui dessert selon lui les intérêts de la communauté rwandophone du Congo.

7-8 septembre 1998 : Un sommet des pays impliqués dans la guerre du Congo réunit à Victoria Falls (Zimbabwe) les chefs d’Etat de RDC, d’Angola, de Namibie et du Zimbabwe d’une part, du Rwanda et de l’Ouganda de l’autre, sous l’égide de l’organisation de l’unité africaine (OUA) et de la Zambie dont le président Frederick Chiluba fait office de médiateur. Les rebelles congolais refusent le cessez-le-feu.

13-14 septembre 1998 : Le sommet annuel de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) déclare légitimes les interventions militaires au Congo du Zimbabwe, de l’Angola et de la Namibie, «invités» par le régime Kabila. Toutefois, la SADC ne condamne pas l’implication du Rwanda et de l’Ouganda aux côtés des rebelles congolais dont Laurent-Désiré Kabila persiste à nier l’existence.

28 septembre 1998 : N’Djamena reconnaît que des troupes tchadiennes appuient Kabila.

26-27 octobre 1998 : Sous la houlette du président zambien Frederick Chiluba, les ministres de onze pays africains adoptent le principe d’un cessez-le-feu à Lusaka.

6 novembre 1998 : Le Rwanda reconnaît son implication militaire en RDC aux côtés des rebelles.

13 novembre 1998 : L’Ouganda reconnaît que ses troupes soutiennent les rebelles en RDC.

17 décembre 1998 : L’OUA obtient que les rebelles congolais acceptent le principe d’un cessez-le-feu en échange de leur participation à des négociations qui vaudraient reconnaissance de leur existence par Laurent-Désiré Kabila.

18 avril 1999 : Laurent-Désiré Kabila et le président ougandais, Yoweri Museveni, signent à Syrte (Libye) un projet d’accord prévoyant un cessez-le-feu et le «retrait des forces étrangères».

Mai 1999 : Les troupes tchadiennes quittent la RDC.

17 mai 1999 : Première scission au RCD dont Kigali et Kampala se disputent la direction pour emporter le contrôle de Kisangani.

Kinshasa, ses alliés et ses adversaires signent un cessez-le-feu à Lusaka

10 juillet 1999 : La République démocratique du Congo, représentée par le régime Kabila, et ses alliés (Zimbabwe, Angola, Namibie) signent un accord de cessez-le-feu avec leurs adversaires, le Rwanda et l’Ouganda, à Lusaka, lors d’un sommet auquel participe le Burundi, non signataire de l’accord puisqu’il ne reconnaît pas la présence de troupes au Congo. L’accord prévoit le retrait des troupes étrangères du Congo, le démantèlement des groupes armés non congolais (rebelles rwandais, burundais, ougandais et angolais) et la tenue d’un Dialogue intercongolais (DIC). Il prévoit aussi la création d’une commission militaire composée de deux représentants de chaque partie sous l’autorité d’un médiateur nommé par l’Organisation de l’unité africaine (OUA).

1er août 1999 : Jean-Pierre Bemba, pour le MLC, ainsi que les deux chefs de factions RCD, ratifient l’accord de Lusaka.

14-17 août 1999 : Des centaines d’habitants de Kisangani sont tués dans la bataille qui oppose Kigali et Kampala pour le contrôle de la ville.

12 octobre 1999 : Kinshasa accuse le Burundi dirigé par le major Pierre Buyoya de prêter main forte au Rwanda et à ses alliés congolais.

30 novembre 1999 : La résolution 1279 du Conseil de sécurité autorise le déploiement d’une Mission des Nations unies pour le Congo (Monuc) organisée autour de trois phases : 1) observer le retrait des troupes étrangères de la ligne de front ; 2) vérifier le retrait des troupes étrangères ; 3) Désarmement volontaire, démobilisation, rapatriement, réinstallation et réintégration (DDRRR) des groupes armés non congolais.

24-26 janvier 2000 : Sommet à New York de sept chefs d’Etat de la région des Grands lacs avec des médiateurs de l’ONU.

23 février 2000 : Nouveau sommet à Lusaka pour dresser le calendrier du cessez-le-feu.

24 février 2000 : La résolution 1291 du Conseil de sécurité autorise le renforcement de la Monuc jusqu’à 5 537 militaires dont 500 observateurs.

Mars 2000 : Le général de division sénégalais Mountaga Diallo est nommé commandant des forces de la Monuc.

3 juin 2000 : Kabila et Kagame se rencontrent au Kenya, officiellement pour la première fois depuis le début de la guerre.

5-10 juin 2000 : Une deuxième bataille opposant le Rwanda et l’Ouganda à Kisangani fait au moins 600 morts.

16 octobre 2000 : Réunis à Maputo (Mozambique), les belligérants acceptent un retrait de leurs troupes respectives de 15 kilomètres de part et d’autre de la ligne de front.

Octobre 2000 : Relâché en 1998, Anselme Masasu Ningaba est à nouveau arrêté et vraisemblablement passé par les armes à Pweto, au Katanga. Des purges frappent des dizaines de militaires et d’officiers membres de l’AFDL originaires du Kivu.

28 décembre 2000 : L’Onu demande au Rwanda et à l’Ouganda de retirer leurs troupes de RDC.

Troisième partie : D'un Kabila l'autre, consécration diplomatique et accords intercongolais

par Monique Mas

Article publié le 10/07/2006Dernière mise à jour le 10/07/2006 à TU

http://www.rfi.fr/actufr/articles/079/article_44913.asp

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samedi 20 octobre 2012

____ Et si Dieu n’aimait pas les noirs ? En janvier 1944, alors que les armées alliées font route pour libérer Rome, occupée par les nazis, le pape Pie XII exige, curieusement, qu’aucun soldat noir, africain, antillais, ou américain, ne soit déployé aux p

En janvier 1944, alors que les armées alliées font route pour libérer Rome, occupée par les nazis, le pape Pie XII exige, curieusement, qu’aucun soldat noir, africain, antillais, ou américain, ne soit déployé aux portes du Vatican.

En janvier 1944, alors que les armées alliées font route pour libérer Rome, occupée par les nazis, le pape Pie XII exige, curieusement, qu’aucun soldat noir, africain, antillais, ou américain, ne soit déployé aux portes du Vatican.

En janvier 1944, alors que les armées alliées font route pour libérer Rome, occupée par les nazis, le pape Pie XII exige, curieusement, qu’aucun soldat noir, africain, antillais, ou américain, ne soit déployé aux portes du Vatican. En aout 1988, le secrétaire particulier de Jean-Paul II, l’évêque zaïrois Emery Kabongo, est sauvagement agressé, officiellement par des inconnus, à Castel Gandolfo, la résidence d’été du souverain pontife, pourtant si bien gardée. Aujourd’hui, les prêtres africains, en poste ou de passage au Saint-Siège, se disent discriminés. Plusieurs ont même été bannis, pour avoir prolongé leur séjour italien, au-delà de la limite autorisée. Ils sont désormais mendiants et sans papiers. Quant aux religieuses africaines, que les congrégations romaines font venir, pour palier la crise des vocations, elles constituent une main d’œuvre corvéable à merci. Désemparées, beaucoup d’entre elles échouent dans la prostitution ! Ce livre, fruit d’une minutieuse enquête, dévoile les ombres et contradictions d’une institution, qui n’arrive toujours pas à se débarrasser de ses propres préjugés sur les Noirs, qu’elle considérait, jadis, à l’image, non pas de Dieu, mais du diable !

Né en Côte-d’Ivoire, passé par une maîtrise d’allemand et l’ESJ de Lille, Serge Bilé est journaliste. D’abord à France 3 puis RFO, il produit et réalise aujourd’hui des documentaires sur le monde noir.

http://www.menaibuc.com/article.php3?id_article=310

Malgré l’immensité des richesses de son sous-sol et ses potentialités agricoles, l’Afrique est en panne d’avenir et agonise. Exagérément exploitée, sauvagement pillée et outrageusement dépossédée de ses richesses, elle patauge dans la mare et la détresse morale du néo-colonialisme.

Malgré leur souveraineté, les pays africains dépendent tous, pour l’essentiel, de l’extérieur. Aucun d’entre eux n’est entré dans la post-colonie. Et pour cause ! La France a mené et mène encore en Afrique une politique qui n’a rien à voir avec les intérêts des Africains. Si elle traîne encore ses bottes en Afrique, ce n’est ni pour l’amour ni pour le bonheur des Africains.

Mais, pour combien de temps encore ? Les Africains ne sont-ils pas eux-mêmes fatigués de ce système qui les régit, perpétue leur asservissement et leur dénie le droit de vivre librement ? N’ont-ils pas assez avec les injonctions, les ingérences, le double langage, les fausses proclamations, les pillages et cette marche forcée de l’humanité vers un monde sans éthique, régi par l’appétit vorace, la boulimie des plus forts ?

Pour l’auteur de cet ouvrage, la seule manière, aujourd’hui, pour les Africains de se réapproprier leur vie et d’être maîtres de leur destin, c’est de provoquer une rupture du cordon ombilical, de rompre avec l’ère humiliante du paternalisme et du néo-colonialisme pour faire acquérir à leurs pays les attributs fondamentaux de la souveraineté et ainsi contraindre ceux qui croient détenir un droit divin sur eux à entendre raison.

Bernardin Michel ZEKPA est enseignant, Professeur de philosophie à Lomé.

ISBN : 978-2-35349-163-6

Prix : 25 Euros

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Un nain est un nain ; un noir est un noir et un basané un basané. Au delà de ces vérités que certains citoyens semblent occulter, l’auteur présente un diagnostic des récentes violences dans les banlieues françaises et propose des solutions qui vont parfois à contre courant de la pensée unique.

Modeste NKUTCHET, Economiste, Energéticien et Informaticien, signe ici son quatrième ouvrage. Il est le Directeur Général de EEIC, société d’ingénierie économique, énergétique et informatique. Il est également le Président exécutif de BUPRO, une association de promotion du GPL et de protection de l’environnement.

L’Afrique est et restera toujours et pour toujours notre source de vie, elle a besoin de notre amour, aimons la telle qu’elle est.

Le continent Africain est régi depuis le 26 février1885 sur les principes adoptés aux assises coloniales de Berlin caractérisées par la division des peuples et le pillage structuré des ses ressources. Une contre-conférence pour faire l’état des lieux est un préalable pour réhabiliter l’intégrité Africaine.

http://www.menaibuc.com/article.php3?id_article=368

Certains Africains, coupés de leur société traditionnelle, ont été amenés à mépriser leur culture pour adopter le modèle occidental. Parmi des voix qui s’étaient levées également, pour proposer une autre configuration du monde, il y a le cas du cri nègre d’Aimé Césaire : « Je pousserai d’une telle raideur le grand cri nègre que les assises du monde en seront ébranlées ». Il s’agissait pour lui, d’un “grand éveil de la conscience de son identité humaine et culturelle” : “négritude” ou “African Personality”.

Dans cet opuscule, Kalamba Nsapo soutient que la visée profonde d’Aimé Césaire implique un retour au pays natal de la connaissance du Créateur et de la spiritualité. Sa négritude constitue un cadre de référence historique à l’intérieur duquel se situe le ré-enracinement du muntu dans un prier propre. Il s’agit de lutter pour son émancipation et de mieux dialoguer avec les autres cultures.

Kalamba Nsapo est docteur en sciences théologiques. Il est auteur de quelques ouvrages et de plusieurs articles de théologie africaine. Chercheur à l’Académie de la Pensée Africaine, au Centre Bafika-Dimanyayi et enseignant à l’Institut Africamaat (Paris), il dirige la revue électronique Cheikh Anta Diop (www.cadiop.com).

Voir aussi :

Retour au pays natal de la prière

http://www.menaibuc.com/article.php3?id_article=281 - Discours sur la Négritude sur africamaat.com

Né en Côte-d’Ivoire, passé par une maîtrise d’allemand et l’ESJ de Lille, Serge Bilé est journaliste. D’abord à France 3 puis RFO, il produit et réalise aujourd’hui des documentaires sur le monde noir.

http://www.menaibuc.com/article.php3?id_article=310

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___Pour la dignité de l’Afrique, laissez nous crever !... mais nous ne creverons pas. Afrique-France : algré l’immensité des richesses de son sous-sol et ses potentialités agricoles, l’Afrique est en panne d’avenir et agonise.

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LE RÈGNE DE L’INFORMEL

En 1956, l’Argentine est étranglée par les dettes. Elle demande à connaître ses créanciers. Le ministre français des Finances s’étant proposé comme intermédiaire, la première réunion se tint à Paris le 16 mai de la même année. Le Club de Paris était ainsi né dans l’informel. Aujourd’hui, plus de 50 ans après sa création, ce groupe informel qui se présente comme une "non institution" et qui tient des sessions mensuelles, n’a ni existence légale ni statuts. "Son secrétaire général a dit un jour que quand les délégués des différents Etats étaient sur le chemin de retour, le Club de Paris cessait d’exister". Et pourtant, le Club de Paris trône sur le toit du monde et n’hésite pas, quand il le faut, à faire sentir le mors aux pays en développement qui traînent les pattes par rapport au remboursement des dettes.

Le Club de Paris est formé par 19 Etats créanciers dont les membres du G8 auxquels il faut ajouter : Australie, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, Irlande, Norvège, Pays- Bas, Suède, Suisse. Par l’objectif qu’il s’est fixé, ce Club des créanciers montre qu’il n’est ni une instance de négociation encore moins un groupe philanthropique mais plutôt une agence de recouvrement forcé et une trappe sur laquelle viennent échouer tous les pays pauvres très endettés et en difficulté de remboursement : "Les créanciers du Club de Paris souhaitent recouvrer au maximum leurs créances. Ainsi, ils demandent le paiement immédiat d’un montant aussi élevé que possible. Les montants qui ne peuvent pas être payés sont rééchelonnés dans des conditions qui équilibrent les paiements futurs et dans l’objectif de minimiser la chance que le débiteur doive retourner dans le futur devant les créanciers du Club de Paris avec une requête additionnelle".

Dans sa démarche, le Club de Paris qui pourtant se situe dans la continuité de la politique de gestion de la dette du FMI et de la Banque Mondiale, se moque parfaitement de l’état de santé économique des Etats débiteurs : "Il ne s’agit pas de libérer les capacités de financement du développement de ces pays, ni de les soulager du fardeau insupportable de la dette mais de leur faire payer au maximum de leurs capacités. Desserrer l’étau de la dette juste assez pour qu’ils soient en mesure de rembourser". Les chiffres sont d’ailleurs édifiants à cet effet. De 7 à 10 pays endettés auditionnés de 1997 et 1999, le Club de Paris est passé à 20 pays en 2000 et à 18 pays en 2001, "ce qui est un signe inquiétant de l’inefficacité des mesures imposées".

Le 14 juin 2006, le Club de Paris a organisé à Paris justement, une conférence à l’occasion de son cinquantième anniversaire. Ce forum qui a réuni environ 400 participants a permis des échanges fructueux mais rien n’a été dit sur le caractère informel de ce groupe qui pourtant est devenu un acteur majeur de la coopération et le développement dans le monde.

En 1975, au lendemain du conflit Israélo arabe, une crise pétrolière sans précédent menace le monde. Valery Giscard d’Estaing, qui vient d’être élu président en France, prend l’initiative de réunir de façon tout à fait informelle à Rambouillet, non loin de Paris, les chefs d’Etats et de gouvernement de l’Allemagne, Etats Unis, Royaume Uni, Italie et Japon en vue de trouver une réponse commune à cette menace. Le G7 qui deviendra G8 avec l’admission de la Russie venait ainsi de voir le jour au terme d’une anecdote. Il est constitué de nations industrielles situées pour la plupart à l’hémisphère nord. De proche en proche, et profitant de l’apathie des institutions chargées de la régulation économique dans le monde, et de la montée du nombre d’Etats clochardisés dans le monde, le G8 - qui forme en fait la nervure central de l’ossature du Club de Paris - a pris le pouvoir et domine littéralement le monde. Ses sommets, particulièrement courus ces derniers temps, accouche souvent des décisions sensés s’imposer sur l’ensemble de la planète au travers du système international qu’il a fini par phagocyter.

En 1996, réunis à Lyon, le G7 décide de lancer l’initiative Pays Pauvres Très Endettés (Ppte) afin de rendre soutenable la dette de pays en situation très difficile. Aussitôt, le concept est adopté par l’ensemble du système financier et monétaire mondial. Dans la gestion de l’industrie de la pauvreté, le G8 est devenu le maître d’ouvrage tandis que les institutions de Brettons Wood, le FMI et la Banque Mondiale, et les autres instruments du système des Nations Unies sont réduits au simple rôle de maître d’oeuvre. Et pourtant, comme le Club de Paris, le G8 n’a aucune existence juridique et comme lui, se complait dans l’informel.

Dans la répartition du travail qu’ils se sont donnée, les deux institutions ci-dessus tendent à se rendre indispensables et incontournables pour les pays en développement. Le Club de Paris, sous les apparences de session de "négociation", traque, de façon impitoyable, les débiteurs constitués essentiellement des pays pauvres. De son coté, le G8 s’évertue à tenir un discours humaniste et à faire des promesses toujours plus mirobolantes les unes que les autres, en vue du développement de ces mêmes pays. Le Club de Pais et le G8 agissent ainsi comme deux bestioles dont l’un est chargé de mordre sa victime et l’autre, de souffler sur la blessure, question d’atténuer la douleur.

Ce qui nous a interpellé dans ce travail, ce n’est nullement la richesse des riches qui en principe ne devrait gêner personne, sauf les jaloux. C’est : - d’un coté, la roublardise insupportable des dirigeants du G8 qui oublient souvent leurs promesses dès qu’ils les ont annoncées au cours de leur sommet et qu’ils ont pris soin de les faire relayer par les médias ; - et d’un autre coté, la relative naïveté, pour ne pas dire plus, de certains dirigeants africains qui pensent que le G8, présenté comme le groupe des "puissants du monde" - qui est du reste fier et jaloux de sa puissance - effacera sans condition la dette des pays africains et fournira ensuite des moyens nécessaires au financement des projets devant favoriser le décollage économique du continent africains. Ce qui serait trop beau dans un monde dominé par l’indifférence, l’égoïsme et le cynisme. Dans ce travail, nous affirmons que cette politique de mendicité fait courir un péril grave à la dignité et à la fierté de l’Afrique et des Africains. Nous avons pensé que, sans vouloir s’enfermer dans une sorte d’autarcie qui n’est plus possible dans ce monde mondialisé, l’Afrique doit, pour son développement, tourner le dos à tous les "marchands des promesses trompeuses". Elle doit compter d’abord sur elle-même et sur toutes les bonnes volontés que recèle heureusement la coopération citoyenne. Elle doit ensuite : - Abandonner sans délai, la culture des produits agricoles qu’elle ne transforme, ni ne consomme, ni même ne maîtrise la fixation des prix sur le marché mondial. Elle doit ainsi tirer les leçons de la faillite de ces produits d’exportation et revenir aux cultures vivrières pour nourrir ses fils et filles ; - Trouver les moyens de fructifier plus que par le passé les transferts des migrants qui dans certains cas, doublent l’aide publique au développement dont les effets négatifs sur la fierté et la dignité de l’Afrique sont incalculables ; - Mobiliser la diaspora en vue de tirer le meilleur de sa contribution pour le développement du continent. Bien entendu, l’approche proposée dans ce travail marque la rupture par rapport au passé. Et tout processus de rupture autoentretenu nécessite la transformation de l’Homme, d’abord pour le couper de la nostalgie et l’installer dans la perspective des nouveaux enjeux.

Etienne de Tayo PDF - 660.4 ko Téléchargez le communiqué de presse au format PDF

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Malgré l’immensité des richesses de son sous-sol et ses potentialités agricoles, l’Afrique est en panne d’avenir et agonise. Exagérément exploitée, sauvagement pillée et outrageusement dépossédée de ses richesses, elle patauge dans la mare et la détresse morale du néo-colonialisme.

Malgré leur souveraineté, les pays africains dépendent tous, pour l’essentiel, de l’extérieur. Aucun d’entre eux n’est entré dans la post-colonie. Et pour cause ! La France a mené et mène encore en Afrique une politique qui n’a rien à voir avec les intérêts des Africains. Si elle traîne encore ses bottes en Afrique, ce n’est ni pour l’amour ni pour le bonheur des Africains.

Mais, pour combien de temps encore ? Les Africains ne sont-ils pas eux-mêmes fatigués de ce système qui les régit, perpétue leur asservissement et leur dénie le droit de vivre librement ? N’ont-ils pas assez avec les injonctions, les ingérences, le double langage, les fausses proclamations, les pillages et cette marche forcée de l’humanité vers un monde sans éthique, régi par l’appétit vorace, la boulimie des plus forts ?

Pour l’auteur de cet ouvrage, la seule manière, aujourd’hui, pour les Africains de se réapproprier leur vie et d’être maîtres de leur destin, c’est de provoquer une rupture du cordon ombilical, de rompre avec l’ère humiliante du paternalisme et du néo-colonialisme pour faire acquérir à leurs pays les attributs fondamentaux de la souveraineté et ainsi contraindre ceux qui croient détenir un droit divin sur eux à entendre raison.

Bernardin Michel ZEKPA est enseignant, Professeur de philosophie à Lomé.

ISBN : 978-2-35349-163-6

Prix : 25 Euros

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____Shalom tour; Si Dieu existe, pourquoi y a-t-il tant de mal dans le monde, tant de souffrance, de guerres, de catastrophes naturelles ? Peut-on concilier dieu et la bombe nucleaire E=mc²,? Je fais le shalom

Je fais le shalom et le mal, moi, le Seigneur, je fais tout cela (Ésaïe 45, 5-7)



Dans une conception polythéiste, où le sort de l’univers dépend des agissements d’une multitude de divinités, l’irruption du mal et de la souffrance peut être attribuée à des divinités maléfiques qu’il s’agit pour l’homme d’apaiser. Pourtant la Bible hébraïque, en tant que fondement du judaïsme et du christianisme, affirme clairement que le Dieu d’Israël est l’unique Dieu, créateur du ciel et de la terre.



À partir d’une telle affirmation monothéiste la question du mal se pose avec une grande acuité. Le Dieu unique et tout-puissant peut-il être à l’origine du mal ? Mais dans ce cas, comment peut-il être le Dieu qui veut le bonheur et l’épanouissement de toute sa création ? Ou alors, Dieu n’a pas voulu le mal ; mais dans ce cas comment peut-il être le Dieu souverain et tout-puissant ?

L’autonomie du mal par rapport à Dieu est affirmée dans plusieurs courants du judaïsme, et ceci notamment par la figure du satan. Le substantif satan peut se traduire par « attaquant » ou « adversaire ». Le terme peut désigner d’abord un adversaire humain, mais Satan devient ensuite le titre donné à l’agent provocateur de la cour céleste. Dans le prologue du livre de Job, tel que nous le lisons maintenant, les souffrances de Job sont expliquées comme résultant d’un pari entre Dieu et le satan. La même tendance à autonomiser le mal est perceptible dans la version des Chroniques qui raconte le recensement entrepris par David, provoquant une punition divine. Le récit premier, en 2 Samuel 24, s’ouvre ainsi : « La colère de Yhwh s’enflamma encore contre les Israélites et il excita David contre eux. » L’auteur des Chroniques, qui donne une nouvelle version de la même histoire, a radicalement changé son ouverture : « Satan se dressa contre Israël et il incita David à dénombrer Israël. » (1 Ch 21,1) Il est difficile de dire si Satan est ici compris comme le vis-à-vis négatif de Dieu ou plutôt comme une sorte de figure de la colère divine. L’insistance sur Satan comme protagoniste du mal induit néanmoins une tendance vers un dualisme où le mal apparaît comme virtuellement aussi puissant que le Dieu créateur du bien. Cette vision n’existe pas dans la Bible hébraïque. Elle se fait par contre de plus en plus jour dans certains courants du judaïsme des époques hellénistique et romaine, et trouve peut-être son origine dans le dualisme du zoroastrisme. On peut imaginer que certains intellectuels judéens aient été séduits par une telle conception qui évitait toute implication de Dieu dans le mal. Pour contrer de telles dérives dualistes, le « Deutéro-Ésaïe », un prophète anonyme du cinquième siècle avant J.-C., va défendre une thèse quasiment unique dans la Bible : « Je suis le Seigneur, il n’y en a pas d’autre, je forme la lumière et je crée les ténèbres, je fais le shalom et le mal, moi, le Seigneur, je fais tout cela. » (Es 45,5-7)



C’est presque le seul texte de la Bible qui affirme explicitement que Dieu n’a pas seulement créé le shalom, l’ordre harmonieux, mais aussi son contraire, le mal ou le chaos. Seul Qohéleth deux siècles plus tard va dans le même sens : « Au jour du bien, sois dans le bonheur, et au jour mauvais regarde : celui-ci autant que celui-là, Dieu les a faits, de sorte que l’homme ne puisse trouver ce qui viendra après lui. » (Qo 7,14)



Certes, ce manifeste anti-dualiste ne résout pas les questions sur le sens du mal, et les deux textes d’Ésaïe et de Qohéleth sont deux affirmations extrêmes dans le corpus de la Bible hébraïque. Ces affirmations sont sans doute nécessaires, voire indispensables, dans certaines situations, mais elles ne peuvent constituer une réponse « définitive » à la question du mal. Et c’est la raison pour laquelle ces textes se trouvent intégrés dans le canon biblique, à l’intérieur duquel une multitude de voix se font entendre. Si nous ne voulons pas « sataniser » le mal, il faut maintenir le côté incompréhensible du Dieu biblique, comme le fit par exemple Martin Luther en parlant du « Deus absconditus », du Dieu caché. Mais ceci ne permet nullement d’abuser intellectuellement du Dieu incompréhensible pour justifier une position fataliste, que ce soit sur le plan éthique ou sur le plan théologique. feuille

Thomas Römer

Qui leur a donné la bombe ?

Malgré la complaisance de certains pays nucléaires, malgré le commerce clandestin des produits "sensibles" la prolifération des armes atomiques est, Dieu merci, beaucoup plus lente que prévu. Pourquoi ? Parce que, quoi qu'on dise, il n 'est pas si facile que ça de faire la bombe ! Pourtant un nouveau venu est sur le point d'y arriver.

La fabrication d'une bombe nucléaire n'est pas à la portée du premier venu. Il n'y a pas moins de 1 800 composants dans cette bombe américaine B-83 déployée depuis 1985. La sophistication d'un tel engin est très supérieure à celle de la bombe qui est actuellement à la portée des ingénieurs pakistanais. Il n'en reste pas moins vrai qu'une bombe, même rudimentaire, nécessite des investissements énormes en matière grise et en haute technologie.

l1 y a une dizaine d'années, la CIA, dans un bel élan de prospective alarmiste, prédisait que le club très fermé des détenteurs de l'arme nucléaire, qui ne comptait à l'époque que cinq membres, pourrait bien en avoir une trentaine de plus en l'an 2000. L'agence de renseignement américaine n'était d'ailleurs pas la seule de cet avis. Divers rapports émanant d'instituts de recherche prestigieux ou d'officines discrètes n'ont cessé, et depuis plus longtemps encore, d'alerter l'opinion sur l'imminence d'une prolifération des armes atomiques.

Les années ont passé et, en 1988, le club ne compte toujours, officiellement, que les cinq mêmes membres : les Etats-Unis, l'Union soviétique, la Grande-Bretagne, la France et la Chine. On pourrait, il est vrai, ajouter Israël et l'Afrique du Sud, qui possèdent certainement des engins nucléaires, et même l'Inde, qui, si elle n'en a pas encore fabriqué, est tout à fait en mesure de le faire (en dehors des cinq "grands", c'est le seul pays qui ait effectué un essai atomique).

© Albert Harlingue / Roger-Viollet

Physiciens - Allemagne Albert Einstein

Physicien (14/03/1879 - 18/04/1955) Sommaire Biographie Dates Citations

Physicien américain d’origine allemande, auteur de la célèbre formule E=mc², Albert Einstein a joui d’une renommée internationale. Malgré des débuts difficiles, ses théories sur les relativités restreinte et générale ont bouleversé le monde de la physique et lui ont valu la reconnaissance de ses pairs. Médiatisé à outrance, il s’est fait aussi le défenseur de la paix et a toujours regretté sa part de responsabilité dans l’élaboration de la bombe atomique. Instigateur d’une nouvelle ère de la physique, Einstein, par son approche de la recherche et sa personnalité marquante, est devenu, aujourd’hui, une figure mythique de la science.

Une scolarité difficile Né en Allemagne le 14 mars 1879, Albert Einstein grandit au sein d’une famille juive sans grande ferveur religieuse. Musicienne, sa mère lui donne le goût de la musique, tandis que son père et son oncle éveille en lui l’amour des mathématiques. Malgré une curiosité insatiable pour certains domaines, ses professeurs restent sceptiques à son sujet. Certes, il excelle en mathématiques, mais obtient des mauvais résultats dans toutes les autres matières. Par ailleurs, sa dyslexie, qui l’handicape jusqu’à ses dix ans, ne lui facilite pas la tâche.

Tant bien que mal, Einstein poursuit sa scolarité au sein des Gymnasium (lycée allemand), où l’éducation rigide et militaire dispensée alors ne contribue guère à renforcer son amour de l’école. À cette époque, ses parents, par un malheureux retour de fortune, sont contraints de quitter le pays pour l’Italie. Einstein les y rejoint durant un an, avant de finir ses études. Il ambitionne alors d’intégrer l’École polytechnique de Zurich. Malgré un premier échec, il finit par y être accepté en 1896. Toutefois, ses résultats restent décevants.

Des premiers pas laborieux à la reconnaissance En 1900, il obtient sa licence, mais sans recommandation de la part de ses professeurs, Einstein ne peut guère aspirer à des postes universitaires. Après une période de chômage, il demande la nationalité suisse et occupe, dès 1902, un emploi d’expert à l’Office fédéral des brevets de Berne. Son emploi du temps lui permet de se pencher sur des travaux de physique, matière pour laquelle il se passionne toujours.

Après son mariage avec Mileva Maric, en 1903, il poursuit les recherches qui lui tiennent à cœur. Celles-ci aboutissent à la rédaction de quatre articles fondamentaux et révolutionnaires, publiés au cours de l’année 1905 dans la revue allemande Annalen der Physik. Après avoir fourni des explications théoriques de l’effet photoélectrique (nature de la lumière) puis du mouvement brownien (mouvement moléculaire), Einstein s’attarde sur l’un des grands problèmes physiques de l’époque. En effet, entre les théories contradictoires de la mécanique classique de Newton et de l’électromagnétique de Maxwell, la discipline se trouve dans l’impasse.

Intitulé "Sur l’électrodynamique des corps en mouvement", l’article d’Einstein apporte enfin la solution pour concilier les deux hypothèses. Pour cela, le physicien part de deux principes : la vitesse de la lumière est constante dans le vide, quelle que soit sa source ; les lois physiques de la relativité s’appliquent de la même façon dans un référentiel inertiel (c’est-à-dire dans un milieu constant, sans accélération ni changement de direction : deux référentiels sont en mouvement rectiligne uniforme l'un par rapport à l'autre). Ces deux conditions posées, il peut alors prouver que l’espace et le temps sont relatifs à chacun des repères inertiels des observateurs. C’est la théorie de la relativité restreinte. Il la complète un peu plus tard par un quatrième article dans lequel il présente sa formule E=mc² (permettant de traduire une équivalence entre la masse et l'énergie, "c" étant la vitesse de la lumière dans le vide.). Cette relation aura de nombreuses applications et conséquences, tant sur le plan théorique que pratique, notamment en physique nucléaire.

Dans un premier temps, ses travaux ne font pas l’unanimité mais lui ouvrent la voie de la reconnaissance scientifique. Il obtient d’ailleurs une habilitation à l’université de Berne en 1909 puis un poste d’enseignant à l’université de Zurich en 1910.

Vers la relativité générale Comme son nom l’indique, la relativité restreinte ne peut pas s’appliquer de manière générale. Aussi, dès 1907, Einstein consacre une grande partie de ses recherches à proposer des explications qui ne s’appliquent pas au seul cas d’un référentiel inertiel mais en toutes circonstances. Toutefois, de tels travaux nécessitent des connaissances particulièrement poussées en mathématiques, lesquelles lui font défaut.

À partir de 1912, il enseigne à l’École polytechnique de Zurich et rencontre l’un de ses anciens camarades : Marcel Grossmann. Grâce à l’aide scientifique de ce dernier, Einstein peut enfin progresser dans ses recherches. Malgré une erreur qui le paralyse pendant trois ans, il parvient finalement à élaborer une théorie concrète. Il prétend alors qu’au sein du phénomène de gravitation, la masse influe sur les propriétés géométriques de l’espace-temps. Autrement dit, la masse déforme une localité de l’espace. Tout corps approchant de cette masse est alors affecté par la déformation qu’elle provoque.

Einstein publie sa théorie de la relativité générale dès 1916, mais ne convainc pas tout de suite les physiciens, qui lui reprochent entre autres le caractère philosophique de ses travaux. Il faut attendre l’éclipse de 1919 et les travaux de l’astronome britannique Arthur Eddington pour rendre ses conclusions plus crédibles. Les observations d’Eddington montrent en effet que les rayons lumineux des étoiles sont déviés par la masse du Soleil. L’événement marque alors le début de la consécration scientifique d’Einstein, dont la popularité ne va cesser de croître.

L’engagement politique Le physicien est aussi un homme engagé, qui se fait le défenseur de la paix. Il a soutenu sa cause tout au long de la Première Guerre mondiale. Aussi, après avoir reçu le prix Nobel de physique en 1921, il n’hésite pas à profiter de sa popularité grandissante pour affirmer ses idées, notamment pacifistes et sionistes. Einstein devient l’une des cibles favorites des médias mais aussi celle des persécutions raciales.

Lorsque Hitler accède au pouvoir en 1933, le physicien quitte son pays natal et se rend à Princeton, aux Etats-Unis. Bientôt, la Seconde Guerre mondiale éclate et Einstein est effrayé à l’idée que les nazis puissent élaborer une arme nucléaire. Aussi, en 1939, il signe une lettre destinée au président américain Roosevelt afin de le convaincre de lancer un projet de construction de la bombe atomique. Ce courrier joue un rôle important dans la mise en place du projet Manhattan.

S’étant détourné de ses convictions pacifistes par peur du nazisme, Einstein se reprochera son intervention durant le reste de sa vie. Il était d’ailleurs revenu sur ses pas en 1945, sommant le président d’abandonner l’arme atomique. Après la guerre, il s’efforcera de lutter pour le désarmement international, et intégrera le Comité d’Urgence des savants atomistes.

La physique classique et la théorie quantique Par ses travaux sur l’effet photoélectrique et ses conclusions sur la lumière (à la fois onde et particule), Einstein a également contribué à lancer la théorie quantique. Pourtant, il s’oppose à ses principes probabilistes, affirmant que "Dieu ne joue pas aux dés". Se heurtant à la jeune génération de physiciens représentée notamment par Pauli, Heisenberg et Bohr, Einstein tentera jusqu’à sa mort de concilier sa vision déterministe du monde avec les conclusions modernes de ses jeunes pairs.

Le 18 avril 1955, Albert Einstein est victime d’une rupture d’anévrisme et meurt à l’âge de 76 ans. Considéré comme le dernier représentant de la physique classique, il a sans conteste révolutionné la discipline. Tout en conciliant engagement politique et recherches scientifiques, il a permis de sortir la physique de l’impasse grâce à sa théorie de la relativité restreinte, puis de lui donner un nouvel élan avec ses conclusions sur la relativité générale. Au travers de ses recherches, il a également ouvert la voie à la physique nucléaire et à la physique des particules élémentaires. D’une renommée internationale, Albert Einstein laisse derrière lui une image mythique du scientifique.

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____Shalom, L’Islam est-il une religion pour les noirs ? L’homme noir a ceci de particulier qu’il appartient au seul peuple au monde qui est effrayé par les remises en question essentielles dont dépend, pourtant, sa survie en tant qu’acteur majeur

L’Islam est-il une religion pour les noirs ?

L’homme noir a ceci de particulier qu’il appartient au seul peuple au monde qui est effrayé par les remises en question essentielles dont dépend, pourtant, sa survie en tant qu’acteur majeur dans la conduite des affaires de l’humanité.__

Extrait de l’ouvrage L’Islam est-il une religion pour les noirs ?

Jeunesse du Monde Noir, si les prières contenues dans le Coran conviennent parfaitement au peuple arabe qui les a conçues pour lui-même, elles représentent, en revanche, un danger permanent pour le peuple noir pour les raisons que tu viens de découvrir.

Ce danger permanent est multiple.

1)- La justification de la négrophobie.

Dans le verset 46 de la Sourate 4 (An-Nisa/les femmes), Allah fait la recommandation suivante à ses fidèles :

« Ôh croyants ! Ne priez point lorsque vous êtes ivres : attendez que vous puissiez comprendre les paroles que vous prononcez… »

Il n’est pas nécessaire d’être un exégète pour comprendre qu’un ivrogne et un ignorant ont le même handicap pour saisir le sens de leurs propos et de leurs actes.

L’un et l’autre sont pareils à des automates, le premier étant guidé par ses pulsions, le second par l’insuffisance de réflexion.

Aussi, si cette recommandation d’Allah est véritablement suivie par les Noirs musulmans, dont la grande majorité se croit plus respectueuse des principes de l’Islam que les Arabes eux-mêmes, c’est qu’alors ils connaissent et acceptent le contenu du Coran dans son intégralité.

Car la remise en question, par un croyant, d’un seul verset d’une seule Sourate est une atteinte grave au message du Coran.

Pour cette raison et parce qu’ils se plaisent à déclamer, à longueur de journée, les Sourates humiliantes pour leur race, les Noirs musulmans justifient pleinement la négrophobie.

S’ils sont logiques avec eux-mêmes, ils ne devraient jamais se considérer les égaux des Arabes.

Ils devraient plutôt reconnaître la supériorité intrinsèque que ceux-ci tiennent de leurs ancêtres, lesquels ont évacués les ancêtres des Noirs dans les poubelles de l’histoire religieuse.

En tournant le dos à leurs propres ancêtres, en leur substituant des ancêtres d’autres races, et en persévérant, avec l’énergie du désespoir, à cultiver leur sentiment de diminution voire d’insignifiance, les Noirs musulmans, comme tous les Noirs sectateurs de visions du monde extérieures à l’Afrique, appellent sur notre peuple le mépris légitime de ses semblables.

2)- Des prières en pure perte.

L’univers est comparable à l’océan.

De même l’océan est la somme des gouttes d’eau qui le composent, de même l’univers est la totalité des parcelles d’énergie qui le composent.

De même chaque goutte participe à l’animation de l’océan, de même chaque parcelle contribue à la dynamique de l’univers.

Mais l’univers englobe le monde visible et le monde invisible, tout ce qui existe et qui est naturel contient une parcelle d’énergie qui le maintient en vie.

Les règnes végétal, minéral, animal et humain vibrent donc des parcelles d’énergies à intensité variée qui correspondent à leur nature.

Puisqu’aucune parcelle d’énergie ne se perd, lorsque que celle qui anime un être humain se retire de son enveloppe charnelle, elle demeure quelque part dans l’univers invisible en attendant la suite qui lui est réservée ou qu’elle s’est réservée.

C’est l’ensemble de ces parcelles d’énergie qui sont regroupées sous le titre générique d’Ancêtres.

Entre eux et la communauté des vivants, existe une chaîne énergétique que chaque peuple se fait un devoir de préserver.

Car, le sage négro-africain affirme, depuis la nuit des temps, et il n’a toujours pas été contredit :

« Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas ; et vice-versa. »

Pour témoigner sa gratitude et sa fidélité, pour demander pardon ou une aide, chaque peuple à créer des prières et retenu certains moments précis pour les faire.

Parce que la parole et les pensées se transforment en ondes lorsqu’elles sont émises, une attention particulière accompagne les prières afin que l’énergie qu’elles dégagent puisse leur permettre d’atteindre leurs destinataires.

Parce que la force de l’émotion est proportionnelle à celle des ondes émises, la musique a fait sont entrée dans le rituel.

Jeunesse du Monde Noir, tu comprends donc que c’est en pure perte que les Noirs musulmans s’adonnent religieusement à des prières étrangères.

En s’adressant à des ancêtres qui ne les connaissent pas, ils n’obtiennent ni aide ni pardon, et leur témoignage de gratitude et de fidélité laissent indifférents ceux et celles qu’ils ont choisi d’honorer.

Quel père et quelle mère dignes du nom, s’intéressent-ils à l’avenir des enfants d’un parfait inconnu au détriment de celui de leur propre progéniture ?

Il n’est pas nécessaire d’être un exégète pour savoir que les Moussa et les Mohamed, les Ali et les Aboubakar, invoqués par les Noirs musulmans, s’occuperont d’abord, s’occuperont ensuite et s’occuperont après, c’est-à-dire toujours de celles et de ceux de leurs peuples qu’ils sont laissés derrière eux.

3)- Un pèlerinage en pure perte.

Le pèlerinage n’est pas seulement l’occasion de se rendre au lieu de naissance de sa religion et/ou du fondateur de cette religion.

C’est surtout l’occasion de charger ces lieux du fluide indispensable au maintien de leur activité mystique.

En circumambulant autour de la Kaaba, c’est-à-dire en tournant autour d’elle, en faisant la course entre Çafoua et Maroua, Mina et Modzalifa, Arafat, les musulmans en pèlerinage ne font que répéter, au moins trois mille ans plus tard, les mêmes gestes que pharaon et son peuple lorsqu’ils consacrent un lieu sacré, nouveau ou ancien, et lorsque, pour dynamiser le dialogue vibratoire entre les deux Terres , ils font les aller-retour nécessaires entre les deux Naos qui les symbolisent.

La somme et l’intensité des émotions dégagées durant ces moments de grande piété sont proportionnelles à la quantité d’énergies positives destinées à alimenter les objets de la vénération afin d’accroître leur capacité d’action.

Celle-ci est double.

Elle est positive pour ceux au bénéfice desquels ils ont été construits, précisément les descendants de leurs fondateurs.

Elle est négative pour tous ceux et toutes celles qui s’agitent pour trouver une place dans cette lignée dont ils ont exclus pour l’éternité.

C’est dire que les Noirs musulmans font le pèlerinage aux sources de l’Islam en pure perte.

Le Dieu Ternaire n’a-t-il pas, par l’intermédiaire de ses envoyés blancs, prononcé contre leur peuple une malédiction imaginaire certes, mais qui en dit long sur sa volonté de lui nuire ?

Le plus grave, c’est que les Noirs musulmans dépensent une fortune pour expatrier leur foi.

Certains n’hésitent pas à détourner l’argent de leur entreprise, d’autres à s’endetter ou à vendre des biens familiaux.

Et pendant ce temps, au village des origines, la tombe d’un ancêtre ou la case sacrée de la communauté menacent de s’effondrer si elles ne sont déjà en en ruine.

Et pourtant moins du dixième de l’argent engagé pour le pèlerinage suffirait à les consolider et à recueillir les bénédictions certaines qu’ils tentent vainement de chercher ailleurs.

4)- Une existence misérable.

Il n’existe dans ce monde aucun peuple qui honore ses ancêtres fondateurs et qui soit dans la situation misérable du peuple noir.

L’inde et les pays asiatiques ont, comme l’Afrique, subi la colonisation pure et dure.

Aujourd’hui, l’Inde est capable d’envoyer des satellites dans l’espace, de construire des télévisions et des radios dans les bidonvilles, ainsi que des voitures.

Plusieurs pays asiatiques, dont Taïwan, Singapour, la Corée du nord et la Corée du sud, le Viet Nam, le Cambodge, etc. n’ont besoin d’aucun peuple étranger à leur univers culturel, pour trouver leur route.

Grâce à leur enracinement dans leur culture, grâce à leurs propres prières et fêtes religieuses, qui nourrissent la chaîne énergétique qui les relie à leurs ancêtres, tous les peuples de ces pays obtiennent d’être accompagnés quotidiennement par leurs ancêtres qui leur inspirent la Pensée juste, la Parole juste, l’Acte juste.

La confiance totale en leurs propres capacités à conjuguer le monde aux modes et aux temps qui leur conviennent s’abreuve à cette source ancestrale.

Les propos du sage négro-africain se vérifient toujours :

« Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas ; et vice-versa. »

L’imbrication des deux mondes, visible et invisible, fait que rien de concret, de durable, de positif ne peut être réalisé dans le premier si abstraction est faite du premier.

Seuls les Noirs, adeptes de religions étrangères qui tuent pour survire, et formatés pour rejeter tout ce qui fait la particularité de leur peuple dans la construction de l’harmonie de la création, ignorent cette réalité-là.

Ils ont donc choisi d’être orphelins de nos ancêtres et croient, naïvement, pouvoir s’en sortir avec des ancêtres de rechange.

Privés de Pensée juste, de Parole juste, ils sont incapables de poser les Actes justes qui doivent faire de notre peuple l’égal de ses semblables.

Pire, par leurs prières insultantes et, par conséquent, génératrices d’ondes négatives, à l’endroit de leurs propres ancêtres, ils provoquent deux sentiments de ces derniers.

Le premier sentiment est l’énorme déception de s’entendre humilier, quotidiennement, par leurs propres descendants.

Le second sentiment est le regret de ne pouvoir leur inspirer, malgré tout, la Pensée juste, la Parole juste et l’Acte juste qui remettraient leur parcours à l’endroit.

Pour venir en aide à leurs descendants, les ancêtres de tous les peuples ont besoin de l’existence d’un dialogue vibratoire.

Or les Noirs sectateurs des religions étrangères, notamment celles du Dieu Ternaire, ont rompu le fil énergétique qui doit les relier aux leurs propres.

Voir l’ouvrage sur menaibuc.com : L’Islam est-il une religion pour les noirs ?

par Dodie

Je suis vraiment déçu de cet article !! est ce vraiment tous ce que vous avez à dire ! en réponse à l’islam est elle une religion pour les noirs ?!!!!Mais je fais confiance aux commentaires pour relever tous sa (comme d’habitude)... et tous le reste ! les "sourates" je ne suis pas sur du terme exacte qui admette l’esclavage plus ou moins juste et bon suivant leur conception et tous le reste !!!! Il faudrais un article qui relate tous ! Je trouve que vous vous en prenez bien à la bible en la décortiquant verset pas verset mais pas au coran !! pourtant pour la jeunesse africaine c’est sa qui fait la différence ! le concret ! le regarde c’est écrit LA,et c’est tellement claire que tu ne peut meme pas te leurré toi meme en te disant que "c’est une question d’interprétation" Le jeunesse noire chrétienne à laquelle je fais partie (faisait partie) à toujours plus ou moins connu le rapport entre christianisme colonisation et esclavage,Alors que la jeunesse noir musulmane PAS DU TOUT... Mais bon je me sent bien trop jeune et peu instruite sur tous sa, au vus de vos commentaires pour trop m’épanchée.. C’est pour sa que j’attend la séssion 2012 de l’institut africamaat pour mieux me connaitre ! J’ai vraiment très très peur qu’il n’y en n’ai pas... plus... !! si vous pouviez m’envoyer un email pour m’en dire plus je VOUS EN REMERCIE ! BIG UP à la jeunesse kamit comme ont dit chez nous^^

par kam237

posons nous d’abord la question de savoir comment des noirs qui a priori n’etaient pas musulmans, sont ils devenus musulmans ? : pour repondre a cette question il faut remonter dans l’hisoire. l’islam une religion aparait en 622 de l’ere chretienne. il faut comprende que le judaisme et le christianisme sont deja en place et se font la guerre. en moins de 40 ans seulement apres la creation de ce livre saint, l’expansion(Djihad) de cette religion ce fait de la corne de l’afrique jusqu’au Sahara en descendant vers le centre de l’afrique.

donc a l’avenement de la religion de la tolerance, 40 ans seulement apres, ils ont asservit deja une bonne partie de l’afrique noire.(je vous rappelle que a cette epoque tout peuple non musulman pouvait etre eradique de la carte pour refus de se convertir ou soumis a l’esclavage. mais notons que ceux ci vont particulierement s’attarder sur les noirs car considerant que c’est la race qui doit etre soumise a ceux ci.) de plus le tout premier code noir est erige.

ceci dit nos ancetres sont devenus musulmans non pas parceque cette religion etait la pour sauver leur vie mais c’est pour sauver leur vie et celle de leur enfant qu’ils sont devenus musulmans. c’est comme une femme viole qui attrape le Sida et le transmet a ses enfants de genration en generation. mais dans notre cas on a le remede mais on est deja tellement servile qu’on n’en veut plus. ETRE CHRETIEN OU MUSULMAN POUR UN AFRICAIN NOIR C’EST INSULTE POUR SES PROPRES ANCETRES. CAR CEUX CI SE SONT VIGOUREUSEMENT BATTU POUR NE PAS L’ETRE ET QUE SI VOUS L’ETES AUJOURD’HUI C’EST BIEN PARCEQU’ILS ONT PERDU LA BATTAILLE ET SE SONT RESIGNES.

SI VOUS ETES MUSULMAN OU CHRETIEN ALORS ASSUMEZ LE FAIT QUE VOUS TRAHISSEZ VOS ANCETRES ET L’HERITAGE QU’ILS AURAIENT AIME VOUS LEGUER(C.A.D LEUR SAVOIR). CECI N’EST PAS GRAVE SI VOUS LE RECONNAISSEZ ET L’AFFICHEZ HAUT ET FORT ON NE VOUS EN VOUDRA PAS. MAIS ALORS NE VENEZ PAS NOUS DIRE APRES QUE VOUS ETES DES DEFENSEUR DE L’AFRIQUE. SINON COMMENT PEUT ON DEFENDRE QUELQU’UN QU’ON AIMERAIT DEPOUILLER DE SA CULTURE ;DE SES CROYANCES ; MOEURS ET AUTRE ? je crois que cela maitrait fin a ce foutus debat.

par

Message a tous les musulmans, Africamaât ne vous a pas invité à vous pleindre, il a juste repris les arguments d’un livre déjà publié. Si tu n’es pas d’accord avec ça, tu devrais vraiment te calmer et assumer ta religion. En tant que noir, je me fais insulter de singes à longueur de journée, ce n’est pas pour autant que je m’excite sur le premier venue. Si tu veux t’indigner, vas au toilette et cris. Mais s’il te plait, ne viens pas poluer cette page car tes commentaires trop longs embêtent le monde. Tout le monde a le droit de critiquer les religions, car elle ne te definie pas, tu ne fais que t’en inspirer.

par Kam Si (Ta mah chu)

Je vais vous résumer pourquoi je préfère la « religion africaine ». C’est très simple. J essaye de répondre à la question : quel est la religion que je donnerais a mes enfants ?

Il en résulte ceci :



je ne m’identifie pas avec la bible : Je sais que ma tribu ne fait pas parti du peuple de Dieu ; les noms bibliques ne me sont pas familiers et dieu (allah) ne sauve ou ne sauvera que ses enfants.



Et pour les même raisons ci-dessus, je ne m’identifie pas au coran (que je lis aussi). Le bouddhisme m’est aussi bien étranger.



Pire encore, il n’est pas possible d appartenir a ces religions de dieu en même temps. Chaque religion est la vraie religion. Je pense que Dieu aura l’embarra de choisir ces vrais enfants…

Alors pourquoi j’obligerais mon être à apprendre a mes enfants une religion qui n est la mienne (ou celles de mes ancêtres). J’apprends simplement la religion de mes ancêtres a mes enfants : c est expliqué en notre langue maternelles, le lieu sacre est connue et est chez nous. Ceci est définitivement un chemin honorable pour mes enfants.

En parenthèses, on n’a pas besoins d’une bible ou du coran pour faire distinguer le bien du mal aux enfants…Chez moi le Maat s’en occupe.

Ainsi, moi je suis la religion de mes parents. Je suivrais mes ancêtres la où ils sont (Que ce sois l’enfer ou le paradis). Je ne suis pas des Dieu apporté pas la colonisation ou l’esclavage. Ceci serait trahir mes ancêtres (et parents) qui ont refusé les Dieu étrangers ou qui ont vécu sans entendre parler des Dieu étrangers.

La beauté de ma religion est qu’elle n’essaie pas de dominer les « non-croyants ». Chaque enfant est lie au Dieu par ses parents et ancêtres. Personne n’essaie d’imposer ses ancêtres aux autres. Et voila que bien qu’ayant de multitudes d’ancêtres et de rites, beaucoup de tribus africaines ont pu cohabitées. Cette beauté est aussi une faiblesse : sans la connaissance de ses ancêtres, cette religion est difficile de suivre. D’où la tendance de la plupart des africains khémites, après des siècles de destruction spirituelle, de suivre les ancêtres des autres. Les Khemites doivent sérieusement proposés une religion moderne et alternative aux frères et sœurs dispersés dans le monde. Logiquement, J’admire et encourage tout essaie digne qui (re)défini ou spécifie la religion khemite.

par Behanzin Hossu Bowelle fils de Kibamgu

Non définitivement non 1400 ans d’esclavage (malheureusement) par les Arabo Musulmans ne sont pas négligeables avez vous oublié l’existence de syndicat de négrier a la Mecque ainsi que des ateliers de castration dans le but d’évaluer la résistance des enfants Kémites.17 millions d’africains ont été déporté vers le moyen orient par les Musulmans et 12 millions vers les Amériques par les Judeo Chrétiens au jour d’aujourd’hui l’esclavage persiste encore en Mauritanie ou des Noirs sont exploités à la solde d’esclavagistes Musulmans il ne faut pas non plus généraliser mais vous ne pouvez pas renier ce fait aussi déplorable soit-il.Dans tout peuple il y a des tares et des traitres dans touts les ethnies certes même dans mon peuple Kémite aussi extraordinaire soit-il,mais n’essayez pas de justifier l’Islam par des soi disant erreurs commises par les Kemites je parle surtout aux détracteurs anonymes qui m’ont l’air bien remontés contre les Noirs c peut etre de la jalousie comme sheitan était jaloux d’Adama.les vrais falsificateurs sont ceux qui ne reconnaissent pas leurs torts et qui essayent de cacher leurs défauts en pointant du doigt ceux des autres...

par Espoir KITIKIL

Je pense sincèrement que tant qu’on s’identifiera à une réligion nous prendrons toujours ce genre de reflexion pour des affaires personnelles. Ce qui qui est plus important à mon sens c’est le contact entre l’Homme et son Dieu. Il y a pas de clé universelle ni de methode conventionnelle pour entrer en contact avec Dieu. Chacun doit trouver sa clé, et ça nos ancêtres le savais. Malheureusement nous avons été dépocédé de notre culture et de notre connaissance et pire encore, nous ne la reconnaissons pas comme notre. Un veux dicton dit bien "il y a pas plus aveugle que celui qui refuse de voir."

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____Shalom Afro-Caraïbéens et Afro-Américains qui se convertissent a l’Islam. Selon les recherches, ces nouveaux Musulmans se sont convertis avant tout parce qu’ils pensent que l’Islam est une religion de "fraternité et d’égalité". Par Benda.

Analysons l’esclavage arabe infligé aux Africains !

Aujourd’hui il y a de nombreux Afro-Caraïbéens et Afro-Américains qui se convertissent a l’Islam. Selon les recherches, ces nouveaux Musulmans se sont convertis avant tout parce qu’ils pensent que l’Islam est une religion de "fraternité et d’égalité". Par Benda.

Analysons l’esclavage arabe infligé aux Africains !

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Contribution d’un internaute : Banda.

I. LES PRÉTENTIONS DE L’ISLAM

Aujourd’hui il y a de nombreux Afro-Caraïbes et Afro-Americains qui se convertissent à l’Islam. Selon les recherches, ces nouveaux Musulmans se sont convertis avant tout parce qu’ils pensaient que l’Islam était une religion de "fraternité et d’égalité". Beaucoup d’entre eux croient que dans l’Islam il n’y a pas de problèmes raciaux et qu’elle n’était pas impliquée dans la traite des esclaves, aux côtés de plusieurs pays européens.

’Abd-al-Aziz’ Abd-al-Zadir Kamal écrit dans "L’Islam et la question raciale" : "Dans l’Islam, l’humanité constitue une seule grande famille, créée (avec)... diversité de couleur de la peau... (pour cette raison)... en adorant Dieu, tous les hommes sont égaux, et un Arabe n’a pas la priorité sur un non Arabe... Tous les êtres humais sont... égaux... et les mariages sont conclus sans tenir compte de la couleur de la peau." Il affirme donc que dans l’Islam il y a l’harmonie raciale et que tous, indépendemment de leur couleur, ont "les mêmes droits sociaux... les obligations légales... l’opportunité de trouver du travail et... la protection de leur personne" (pag. 64). Mais est-ce vrai ? Ces prétentions sont-elles valables à la lumière de l’histoire ? Voyons par exemple la question de l’esclavage de l’Islam.

II. LES SOURCE ISLAMIQUES CONFIRMENT-ELLES CES PRÉTENTIONS ?

Malheureusement il y a beaucoup de personnes noires qui croient que l’attaque acharnée des Arabes à l’Occident s’accorde avec la cause africaine. C’est une grave erreur.

Les premiers écrivains Musulmans des traditions islamiques (qui-ont été rédigées assez tard, c’est-à-dire entre le 9ème et le 10ème siècle après J.C.) admettent que déjà aux temps de Mahomet il était devenu approprié de propager ses idées par des conquêtes militaires ; donc il n’est pas surprenant que selon la tradition il ait dit : "L’action la plus digne d’attention... et la meilleur source de gain est la guerre" (Mishkat II, pag. 340).

Quand les premiers leaders de la conquête arabe (c’est-à-dire Abu Bakr, Umar et d’autres) envahissaient les pays, l’histoire démontre que les habitants innocents pouvaient être dominés ou bien "accepter la mort par l’épée" (Dictionary of Islam, pag. 24).

Le Coran même commande aux Musulmans : "...tuez ces faiseurs de dieux, où que vous les trouviez ; et capturez-les, et assiégez-les, et tenez-vous tapis pour eux dans tout guet-apens..." (Sourate 9:5). En outre il recommande aux Musulmans d’avoir des esclaves, hommes et femmes (Sourate 4:24-25).

Selon la tradition islamique le général Abu Ubaidah, durant le siège de Jérusalem, donna le choix aux habitants "d’accepter l’Islam ou bien de se préparer a être tués par l’épée" (Rau Zatu, Volume II, pag. 241).

Les compilateurs Musulmans à la fin du 9ème siècle admettent franchement que Mahomet fut un chef militaire. Alors que les premières descriptions de la vie de Mahomet en disent peu sur son activité prophétique, il abonde de récits, concernant ses batailles. Al-Waqidi (mort en 820) estime que Mahomet fut impliqué personnellement dans 19 batailles sur 26 (Al Waquidi 1966:144). Ibn Athir dit que leur nombre a été de 35 (Ibn Athir, pag. 116), alors que Ibn Hisham (mort en 833) l’évalue à 27 (Ibn Hisham, pag. 78).

Semble-t-il, l’invitation de Mahomet à ses partisans fut celui-ci : "Faites la guerre avec moi pour envahir la Syrie, peut-être aurez-vous les filles de Al Asfar" (Al Waqidi 1966:144). Il faut savoir que Al Asfar était un homme d’affaires africain LIBRE ayant de très belles filles au point que "leur beauté était devenue proverbiale" (Al Waqidi 1966:144).

Par conséquent, les disciples de Mahomet ne restèrent pas pauvres pour longtemps. Ils devinrent riches avec les butins de la guerre, et accumulèrent beaucoup d’animaux et d’ESCLAVES, et en plus beaucoup d’or (Mishkat, Volume II, pag. 251-253, 405-406).

Il n’est pas surprenant que Ali Ibn Abu Talib se vantât en disant : "nos fleurs sont l’épée et le poignard. Les narcisses et les myrtes ne valent rien ; notre boisson est le sang de nos ennemis, notre calice est leur crane après les avoir combattus" (Tarikh-ul Khulafa, pag. 66-67).

Il n’est pas surprenant que le Coran résonne de cette pensée en disant : "Lors donc que (en combattant) vous rencontrez ceux qui mécroient, alors, frappez aux cols. Puis, quand vous les avez dominés..." (Sourate 47:4) et "Combattez ceux qui ne croient ni en Dieu..., et ceux des gens du Livre (c’est à dire les Juifs et les Chrétiens)..." (Sourate 9:29).

par boris

Salam

J’ai lu le post et je voudrais sincerement à Benda qu’il faut connaitre le sujet avant de l’aborder, le probleme avec ce genre de personne , c’est ne comprends rien à L’islam qui veut dire littéralement Soumission totale a la volonté de Dieu. l’Islam est la seule religion à avoir aboli l’esclavage et il n’est jamais question dans le Coran et dans les paroles De Mohamed d’aller faire la guerre à d’autres peuple. Lisez bien le Coran avant d’interpréter des versets auxquelles le sens vous échappent complètement, vous induisez les gens en erreur et cela est très grave.

Les sources que vous citer ne sont meme pas tirer des paroles du prophetes Mohammed et de plus : "Combattez ceux qui ne croient ni en Dieu..., et ceux des gens du Livre (c’est à dire les Juifs et les Chrétiens)... (Sourate 9:29) , vous avez oublier un autre verset : Al-Baqara-2.190. Combattez dans le sentier d’Allah ceux qui vous combattent, et ne transgressez pas. Certes. Allah n’aime pas les transgresseurs !

donc nous devons combattre les gens du Livre que SI il nous combattent !! J’aimerais aussi souligner que le combattre ne signifie pas faire la guerre.

Certains Chrétiens et Juifs seront sauver de l’Enfer car il auront crus en Allah tout simplement

Al-i’Imran - 3.199. Il y a certes, parmi les gens du livre ceux qui croient en Allah et en ce qu’on a fait descendre vers vous et en ceux qu’on a fait descendre vers eux . Ils sont humbles envers Allah, et ne vendent point les versets d’Allah à vil prix. Voilà ceux dont la récompense est auprès de leur Seigneur. en vérité, Allah est prompt à faire les comptes.

Al-Baqara - 2.62. Certes, ceux qui ont cru, ceux qui se sont judaïsés, les Nazaréens, et les Sabéens, quiconque d’entre eux a cru en Allah, au Jour dernier et accompli de bonnes oeuvres, sera récompensé par son Seigneur ; il n’éprouvera aucune crainte et il ne sera jamais affligé .

Voila j’espere que cela vous serez profitable

Paix a vous

Apres si les arabes ont utiliser l’Islam pour faire le contraire de ce que L’islam nous enseigne alors ils sont dans l’erreur. Rendre une personne a l’état d’esclavage ou faire la guerre sans raison est totalement interdit.

Que Dieu nous préserve, Amin

par

Pauvre de nous !!!

J’ai prit soigneusement mon temps pour analyser les commentaires. Il apparait que le titre n’est point le sujet du débat qui en a résulté !

Je pense que c’est tout a fait normal, puisque dans les temps perturbés ou nous vivons ou l’occident est occupé par la montée de l’Asie (Economie), L’orient (Culturel). Il est clair que se détaches des méssages civilisationnelle de chaque peuple.

A quoi sert la religion et a qui profite t-elle. quelle est la place de la foi dans une civilisation ?

Le rapprochement assez rapide fait par les néo kamit montre une sérieuse analyse de l’approche de l’histoire, des religions et des idéologies civilisationnelle normalement pensée par une certaine élite.

Pour en revenir au sujet je dit bravo a ceux qui comprenne les idéologies souvent cachées derrière les religions, leur but mercantile, et leur force d’expansion culturel.

Ceux qui parle de souveraineté et de renaissance africaine doivent impérativement parler de religion négro africaine. Ces dernière religions n’ont rien a envier aux autre parce que le but étant d’établir les premiers textes le loi de savoir vivre en société de tout rassemblement humain, de promotion de la fierté de ce même groupe et de vision par rapport aux messages véhiculer par cette dite religion.

En analysant les religions occidentales et moyen orientales elle sont violente a l’encontre de leurs voisin, Elle cherche a imposer une message par la violence et elle arrive a promouvoir leur culture de façon insidieuse tout en véhiculant des messages de paix. mais leur but est une souveraineté mondiale.

En ce qui concerne l’histoire, il est clair que l’idéologie et a fortement influencer les pratiques. Il faut débattre des problèmes qui sont posés et d’être capable d’aller au delà d’une simple analyse de l’islam, du catholicisme et de leur messages de paix mais leur politique expansionniste et idéologique. Ça ne sert a rien de vouloir aller contre le passé puisque c’est déjà écrit.

Ce site est destiné a tout ceux qui ont soif de vérité, mais avant tout aux nègres et propose a ceux qui ont conscience de la désorganisation totale de nos sociétés nègre des solutions et des pistes pour une émancipation totale.

Aux noirs musulman, aux arabes et aux autres détracteurs. Ceci est une énoncé des faits et propose a ceux dont c’est a porté des base sur des réflexions d’un haut niveau et ne remet en aucun cas les messages changeant et évolutives des messages des religions.

Si vous n’êtes pas concerné aller vous en, si vous je vous dit que le coran a servit l’esclavage et que vous vous en offusquiez en nous parlant de message de paix. Ce site n’est pas pour vous.

Aux conscient qui déverssent leur verves et leur colère ; soyez plus vigilant et éduquer vos enfants au lieu de tenter de remplir des coupes pleines.

A chacun d’en tirer les conclusions.. BRAVO AFRICAMAAT.

par almaat

C’est clair il faudrait pas condamner l’Islam mais plutôt les hommes. Ce qui est malheureux c’est que ces personnes de mauvaises foi ont tendance à se cacher derrière la réligion. En tout cas Dieu seul connait la vérité...

par Kandaka

Au Xème siècle de l’ère occidentale, la majorité des peuples avaient déjà figé leur pratique religieuse (rituels, prières...), pendant que d’autres étaient sur le point de perdre la leur.

Par respect pour l’humanité, nous ne pouvons qu’appeler au respect des cultes de chacun. Mais nous nous devons, par respect pour nos ancêtres, de veiller à ne pas ternir leur honneur ou inviter à lapider leurs croyances.

Les religions extra-africaines progressent en s’installant sur l’ignorance des Africains de la puissance et de l’antériorité de leur culte et de sa diffusion à travers le temps.

Dieu à 100 noms disaient les anciens Africains au 3ème millénaire avant l’ère occidentale. Cette croyance n’a-t-elle pas été reprise par d’autres peuples aujourd’hui ? Mohamed lui aussi, a donc recyclé les croyances africaines. Et cela ne fut pas le seul emprunt.

par Soulqueen

@ esprit Dans la réalité un chat qui vit avec des chiens continue à miauler et non a aboyer !!!!!!!(sans jeu de mots ;) )

Ce n’est pas en crachant sur l’islam je le rappelle première religion à avoir aboli l’esclavage (regarder l’histoire de Bilal et vous verrez ) que vous vous soulagerai de quoi que ce soit le coran dit "Dieu ne vous juge que par votre piété "

Ce n’est l’islam qu’il faut jusger mais l’acte des hommes la est la vérité et la est la sagesse Ce n’est pas l’islam qui a mis l’afrique en ruine avec des multinationale Ce n’est pas l’islam qui a prétendu comment un homme aussi noir peut etre douée d’intelligence ! Cessons de nous retourner toujours et systélatiquement vers le passé la est le problème de l’afrique Tournons vers le futur pour un avenir meilleur pour notre mère Afrique qui nous donne tant mais à qui on ne rend jamais rien !! Sur ce je ne visiterai plus ce site que je trouve très peu objectifet qui indirectement je trouve incite au prosélytisme politique

par Maat2391

Merci beaucoup pour ce chapitre avec plein de références, ça change complétement ma vision que j’avais de l’islam

33209 - le 16/10/2009 01:59 par Esprit

a soul queen. fait grandir un chat parmi les chien (sans jeux de mots) il se prendra pour un chien. même 10 ans aprés.

si tu tue une personne aujourd"hui 50ans plus tard ses enfant viendrons te voir.

Point.

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____Beau prêche ! Puis Paul continue : « Mais que dit l’Ecriture ? Chasse l’esclave et son fils, car le fils de l’esclave n’héritera pas avec le fils de la femme libre. C’est pourquoi, frères, nous ne sommes pas enfants de l’esclave, mais de la femme libr

L’Arabie et l’Afrique noire : une histoire entachée par la traite orientale.

LES FAITS HISTORIQUES SONT LÀ ! L’ARABIE PRÉ-ISLAMISTE ET ISLAMISTE FUT ESCLAVAGISTE.

L’Arabie et l’Afrique noire : une histoire entachée par la traite orientale.

Les traditions culturelles arabes découlent du nomadisme. Ainsi dans l’antiquité, les sémites sillonnaient inlassablement les terres désertiques et arides de l’Arabie pré-islamique à la recherche d’un point d’eau ou d’un lieu propice à la chasse, nous dit l’historien Mas Udi.

Comme le souligne le professeur Sawat Anis el Assiouty, l’esclavage était déjà en place dans cette Arabie préislamique où les captifs de guerre ont représenté les premiers esclaves. Puis vinrent les naissances d’enfants esclaves de mères esclaves. Les enfants suivaient alors leur mère dans sa captivité. A cela, il convient de rajouter la mise en servitude de débiteurs arabes insolvables.

Avec la mise en place des routes commerciales, les captifs étrangers vont progressivement faire leur apparition dans le monde sémitique. Les marchands d’esclaves apparaissent avec surtout un intérêt particulier pour les femmes étrangères à la peau claire qui sont vendus au prix fort aux riches propriétaires de harems. Abdullâh ibn Jud’ân, chef qurayshite fut par exemple l’un d’eux. Les esclaves hommes sont eux utilisés pour les guerres ou les travaux agricoles. Par exemple, parmi les mercenaires de Quraysh on en recense un certain nombre.

Le mode de vie nomade des sémites préislamiques était basé sur l’élevage de cheptels variés, des déplacements fréquents, des guerres ethniques et la convoitise des biens ou des terres d’autrui. Cette particularité a renforcé le statut familial du père de famille qui agit en maître absolu et a affaiblit le statut des femmes qui doivent se soumettre aux décisions des hommes de la famille.

Durant le Moyen Age, à l’époque carolingienne, des chrétiens européens vont effectuer de multiples razzias auprès des peuples européens de langue slave installés dans la majeure partie de l’Europe centrale et orientale, sur le motif qu’ils sont des Païens. Les rois saxons Henri l’Oiseleur et Otton Ier vont par exemple dès le Xème siècle participer activement à ces captures. Les prisonniers Slaves vont alors alimenter massivement un commerce prolifique entre Venise et l’empire arabe au sud de la Méditerranéenne.

Les commerçants chrétiens vénitiens vendaient massivement et sans état d’âmes, des esclaves Slaves (donc blancs) aux marchands arabes. Le "Quai des esclaves" à Venise, est d’ailleurs l’un des vestiges de cette période. C’est donc à ce moment que le mot latin "Slavus" désignant les Slaves, va être progressivement remplacé par le mot "Sclavus" d’où le mot "Esclave" pour désigner les Européens privés de liberté et considérés comme des "biens meubles" . Selon l’historien Jacques Heers, les Bulgares même n’échappaient pas non plus aux trafics d’esclaves occidentaux.

L’arrivée de Mahomet ne va pas changer le point de vue des chefs Arabes sur l’esclave. Mieux, ils vont par la suite accommoder le texte avec leur vision du monde.

Marché de captifs vers 1271

"Si notre sainte Loi autorise l’esclavage, elle exige que les esclaves soient traités avec un soin paternel ; ceux qui agissent contrairement à la Loi seront condamnés par Dieu".

Cet extrait tiré d’une lettre rédigée le 28 novembre 1849 (21 muharrem 1266) par le grand vizir Mustafa Rechid Pacah et destinée normalement au gouverneur de Tripoli, confirme bien la présence des modalités esclavagistes consignées dans le Coran. En fait, Mahomet a constaté l’existence de l’atrocité de l’esclavage dans sa société d’origine et son désir était probablement de le supprimer progressivement. Comme le souligne le professeur Ibrahima Baba Baké, le Coran rappelle qu’émanciper un esclave est pour le croyant, un des actes les plus louables au point d’effacer les péchés. Pour la Shariya : "Le pire des hommes est celui qui vend les hommes" disait le prophète qui légua le poste de premier Muezzin à un noir libre nommé Bilal.

Cependant, le Coran reste un reflet fidèle, des traditions sémitiques esclavagiste de son époque. Il admet l’inégalité de fait entre maître et esclave (Cf. XVI, 71) et donne des droits au maître sur son esclave (Cf. XXX, 28).

Dans plusieurs "hadith", Mahomet rappelle l’obligation de traiter les esclaves en respectant leur dignité humaine et va même jusqu’à fustiger ceux qui se montrent cruels avec eux. L’esclave convertit devient certes sur le papier, un membre de la communauté religieuse comme dans les autres religions monothéistes mais reste dans les faits, à l’écart de la société et n’est pas considéré socialement. Il est privé de nombreux droits dans divers domaines (politiques, fiscal, social...).

Chose particulière, l’émancipation des esclaves peut être un excellent moyen d’expier ses péchés. Certains vont donc en abuser. Un rapport de l’ambassadeur de France en Arabie Saoudite datant de 1955, nous apprend que des trafiquants d’esclaves de ce pays envoyaient encore des émissaires en Afrique noire qui se faisaient passer pour des missionnaires Arabes chargés par de riches musulmans désireux d’expier leurs péchés, d’offrir un voyage à la Mecque à des croyants africains peu fortunés. En fait de voyage à la Mecque, il s’agissait d’un traquenard. Une fois arrivé, les pèlerins africains étaient vite capturés et remis aux trafiquants d’esclaves.

Les conquêtes militaires arabes de grandes envergures ont commencé avec la mort du prophète. Quelques années après le mort de Mahomet en 632, les Arabes conquièrent la Palestine en 634, la Syrie en 636 puis l’Egypte. Alexandrie dans le delta du Nil devient leur possession en 642 après 2 ans de résistance assidue. Conquérants alors de l’Egypte, ils décident d’attaquer la Nubie, le pays de l’or. Là, ils se retrouvent confrontés à une résistance imprévue de l’armée Nubienne. Ils vont donc ruser et dévoiler leur penchant pour les razzias et le trafic esclavagiste.

Captif Nubien jouant d’un instrument

Al Maqrizi (803-871), un traditionaliste arabe, nous a légué des informations importantes sur cette fameuse ruse qui prend la forme d’un traité nommé "Baqt", passé avec le roi des Nubiens. C’est donc l’émir Abd Allah ben Sa’d qui se charge des négociations avec le roi nubien alors régnant sur un état chrétien indépendant. Ci-joint un extrait :

- Article 1 : Traité accordé par l’émir Abd Allah ben Sa’d, au roi de Nubie et à tous ses sujets auxquels tous les Nubiens (...) depuis les frontières de Alwa, sont tenus de se conformer.

- Article 2 : Abd Allah ben Sa’d leur accorde un acte de garantie et une Armistice qui les rend alliés de tous les musulmans, tant de ceux du Sa’id que des autres contrées et des peuples tributaires. Oh ! Peuple de Nubie, vous serez en sûreté sous la protection de Dieu et de son envoyé Muhammad. Nous nous engageons à ne point vous attaquer, à ne susciter contre vous aucune guerre et à ne point faire de razzias dans votre pays, tant que vous serez fidèles à observer les conditions stipulées entre vous et nous et dont voici le détail.

L’émir qui cherche manifestement à ramener la situation à son avantage, avoue par écrit que les siens effectuent déjà des razzias d’esclaves. Le texte poursuit :

- Article 3 : (...) Si des esclaves appartenant à des musulmans se réfugient auprès de vous, vous ne les retiendrez point, mais vous les ferez conduire en territoire musulman. Ici, les choses se précisent.

- Article 5 : Vous livrerez chaque année 360 esclaves des deux sexes qui seront choisis parmi les meilleurs de votre pays et envoyés à l’Imam des musulmans. Tous seront exempts de défauts. On ne présentera ni vieillard décrépis, ni vieilles femmes, ni enfants au-dessous de l’âge de la puberté. Vous les remettrez au gouverneur d’Assouan.

(...) Ecrit par Umar Ibn Sharahl, Ramadhan 31/642.

Horreurs de la traite orientale

La pratique consistant à réclamer par écrit des esclaves ne fut pas employée que pour les Nubiens. On sait par exemple que les chefs de la région orientale de l’Iran, en se rendant aux Arabes en 652, furent contraint d’accepter la livraison annuelle aux chefs arabes de plus d’un millier de jeunes filles, portant chacune une coupe d’or. De même, les hommes appartenant aux tribus berbères d’Afrique du nord, se virent ordonner par Amr Ibn al-As la chose suivante : "Vous vendrez vos femmes et vos enfants pour payer la capitation pour vous-mêmes" (Cf. Baladhuri, Futuh).

Dès lors, l’Afrique noire va en découdre avec les Chefs Arabes qui convoiteront les terres, la population africaine pour la mettre en captivité et l’or. Comme nous le redit l’historien Ibrahima Baba Kaké :

"L’Afrique noire, pour le Maghreb, était un Eldorado, le pays de l’or. C’est du moins ainsi que les premiers auteurs maghrébins ou arabes présentaient le Bilad-es-Sudan à leurs coreligionnaires du nord. Aussi très tôt les souverains maghrébins s’intéressaient-ils à la possession de cet or. La diffusion de l’islam n’était qu’un prétexte : le but essentiel de l’expansion musulmane en Afrique était la recherche de l’or. Voilà pourquoi les premiers "missionnaires" de l’islam qui se présentèrent aux portes du monde noir furent des missionnaires armés".

Les Arabes comptaient dans leurs rangs des bataillons armés (ex. les Almoravides) qui n’avaient que faire des discussions pacifiques. Une lettre adressée au sultan d’Egypte en 794 après l’hégire (soit vers 1391-1392) par le roi africain de Bornou (nord du Nigéria), illustre pour nous ce rapport le force mis en place par les Arabes. En dépit du fait que son royaume s’était converti à l’islam et que lui-même avait carrément fait remonter, par une pirouette généalogique, la fondation de son royaume à un membre de la tribu de Quraych qui était celle de Mahomet, ses sujets avaient été quand même attaqués, capturés et emmenés de force en captivité. Le roi de cette région du Nigéria demanda alors au sultan de faire en sorte que ses sujets, tous musulmans, soient libérés sur le champ et reconduits chez eux.

Ci-joint un extrait de ce courrier :

"Les tributs arabes "ont dévasté tout notre pays, tout le pays Bornou (...) Ils ont fait prisonniers des gens libres parmi les nôtres, ceux de notre souche parmi les musulmans (...) Ils ont pris nos gens comme une marchandise (Cf. Al Qalqashandi, Subh al’A’sha, volume 8, le Caire) ".

Naturellement, le sultan ni contraint et forcé par une quelconque armée africaine, fit naturellement la sourde oreille. Le royaume de Songhaï fut détruit en 1593 par les Marocains. Une grande partie de l’intelligentsia noire siégeant à Gao, capitale de l’empire, fut déportée à Marrakech ou enterrée dans une fosse commune. On vit donc germer dans l’empire musulman, des équivalents du "Code Noir" de Colbert, qui s’adressait à tous les types d’esclaves (noirs, blancs, indiens, etc...). Les lettres de Bengahzi concernant le trafic d’esclaves rédigées en 1875 et les "Instructions concernant le trafic d’esclaves " sont des exemples parmi d’autres.

La traite négrière arabe, il faut l’avouer, porta un sérieux préjudice au continent. On estime à 7 millions, le nombre de personnes victimes de ce trafic entre 650 et 1920.

Reste enfin à se demander comment peut-on avec un certain sérieux et un honnête respect pour Dieu, préparer la venue de son royaume, où la pratique de l’esclavage n’existe pas, à partir d’écrits soit-disant émanant de lui, qui défendent le système esclavagiste sur terre ?


***http://www.africamaat.com/L-Arabie-et-l-Afrique-noire-une http://www.africamaat.com/L-Arabie-et-l-Afrique-noire-une

par NoéCanaanPaul

dans la bible le livre le plus lu et le plus acheté, Saint Paul surnommé l’Apôtre des gentils a dit dans un discours adressé au peuple de Galatie : « Paul, apôtre, non de la part des hommes, ni par un homme, mais par Jésus Christ et Dieu le Père, qui l’a ressuscité des morts et tous les frères qui sont avec moi, aux Eglises de la Galatie que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu le Père et de notre Seigneur Jésus Christ qui s’est donné lui-même pour nos péchés, afin de nous arracher du présent siècle mauvais, selon la volonté de notre Dieu et Père à qui soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen. » (Galatie, cha.1 v.1-5)

Beau prêche ! Puis Paul continue : « Mais que dit l’Ecriture ? Chasse l’esclave et son fils, car le fils de l’esclave n’héritera pas avec le fils de la femme libre. C’est pourquoi, frères, nous ne sommes pas enfants de l’esclave, mais de la femme libre. » (Galatie, ch.4 v.30-31) Et on se demande pourquoi, dans les pays chrétiens, il y a tant de discrimination (dans le travail, les stades de football, rues, …). Les racistes ont sûrement hérités ce comportement du Saint Paul surnommé l’Apôtre des gentils qui s’est réjoui parce qu’il n’était pas un fils des esclaves … fils des esclaves sont condamnés à être chassés ! Le premier esclave selon la bible était Canaan le fils du noir Cham qui a seulement vu la nudité de son père Noé et Noé le père au lieu de blâmer Cham qui a commis cette affreuse et dangereuse infraction, a maudit l’innocent Canaan. La malédiction était que Canaan doit devenir l’esclave de ses deux oncles blancs Japhet et Sem ! La vue des fesses de Noé étaient si importantes pour que tous les noirs de ce monde soient punis. Quel péché et quelle justice et quel conte biblique ! Et tous les descendants de l’innocent Canaan sont des fils de l’esclave Canaan et donc selon Paul l’apôtre des gentils et selon l’Ecriture : les fils des esclaves doivent être chassés et tant pis pour eux … c’étaient leur destin !

Dans le Coran, le Dieu des musulmans a dit dans Surat 49 Les Appartements (Al-Hujurat) verset 13 :

" O hommes ! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entreconnaissiez. Le plus noble d’entre vous, auprès d’Allah, est le plus pieux. Allah est certes Omniscient et Grand Connaisseur "

Dans l’Islam, c’est la piété qui différencie les gens et non la couleur de la peau ou le rang ou l’appartenance social…

Un noir très pieux est plus proche d’Allah qu’un autre noir moins pieux et un noir pieux et proche d’Allah qu’un blanc moins pieux ou incroyant et un pauvre très dévot est plus proche d’Allah qu’un riche moins dévot ou impie ; et vice versa.

Dans un discours prononcé devant une assistance de plus de cent mille personnes, le prophète Mohammed n’a dit :

"O gens ! Votre Seigneur n’est-IL pas le même ? Ne descendez-vous pas du même ancêtre ? Il ne peut y avoir donc de préférence d’un Arabe sur un non Arabe, ni d’un non Arabe sur un Arabe, ni d’un homme de peau rouge sur un autre de peau noire, ni d’un homme de peau noire sur un autre de peau rouge que sur la base de la crainte révérencielle de Dieu."

L’Islam est contre tous les différents aspects de la discrimination.

par Tunisien

salam, j’ai découvert ce site il n’y a pas longtemps et il m’a aidé à combler d’énormes lacunes sur la connaissance de l’histoire du continent africain auquel on appartient tous et spécialement la Tunisie, appelée jadis en arabe : Afriqia en tant que musulman et arabe pourtant j’aurais beaucoup de remarques à apporter pour les détails mentionnés ici et là et spécialement sur l’éthique islamique, mais sur le fond, je ne conteste pas la dette morale énorme et la responsabilité des sémites arabes pour les ravageuses traites des esclaves.. je voudrais juste apporter mon témoignage concernant la situation sociale des noirs actuels en Tunisie où ils demeurent assez mal vus socialement malgré l’égalité totale vis à vis de leurs concitoyens devant les lois et devant l’éthique fraternelle islamique.. l’origine de cette maltraitance réside dans le statut social et la distribution des richesses.. personnellement j’ai vécu dans les mêmes quartiers et étudié avec des noirs et j’en ai des amis noirs et la seule différence c’était toujours le niveau social.. pourquoi ? parce qu’ils n’ont pas eu le temps depuis l’abolition de l’esclavage (survenue en Tunisie avant les USA) d’accumuler des richesses et de devenir des propriétaires de leurs terrains et de leurs capitaux.. ils souffrent de tout ce que la pauvreté engendre : la délinquance et la faiblesse du taux de scolarité et ainsi de suite.. ce qui fait qu’ils ne sont pas assez représentés ou rarement dans les hautes sphères.. il faut dire aussi que démographiquement en Tunisie ils ne sont pas très nombreux.. cependant, ils ne sont pas maltraités pour leur couleur ou pour un quelconque racisme envers les noirs. le fait est qu’il n’y a aucun obstacle à leur évolution sociale et avec l’avènement de l’économie moderne qui n’est plus basée sur la propriété des terrains agricoles, les noirs tunisiens ou plutôt, les tunisiens noirs commencent à améliorer leur situation sociale et à profiter de toutes les facilités d’investissement et d’évolution que les autres non noirs ! en Tunisie, je bosse dans un lieu dans la capitale où il y a plein d’universités libres qui accueillent des étudiants africains ces africains sont assez enfermés sur ex mêmes, contrairement aux tunisiens noirs qui sont très sociables, et pensent peut être que les tunisiens sont racistes à cause de certains préjugés culturels.. à travers votre site, je voudrais appeler les africains à ne pas dresser des barrières entre eux et les arabes qui ne conçoivent pas de racisme ni ne portent atteinte à leur dignité due et méritée je vous appelle à voir vers un avenir où le métissage sera la règle et où les histoires du passé doivent être des leçons et non des obstacles envers une meilleure coexistence.

par

Ecouter

Cet article dédié aux kamites a un méssage qui semble qui vous dépasser. Voila le titre est claire. C’est une histoire qui est entaché par la traite (Pourquoi ce point la dessus ?). Peut importe le nombre de victimes, peut importe le temps, les conditions dans lesquellles cela s’est produit... Cette religion est inadaptée aux kamites et ceux qui a veulent une renaissance Negro africaine. Reprenons quelques faits : 1) Pour justifier tout actes barbare, il faut le soutient de la religion. Parce nous sommes tous hommes et forcement sensibles. Maintenir l’unité culturelle et évité les dissensions du groupe, il est nécessaire d’avoir un sentiment d’appartenance fort. Et c’est la qu’interviennent les textes sacrés. L’approbation divine (forcement il y avait des détracteurs parmi les arabes), sous couvert d’enjeux économiques et sociale, était requise. La religion, sert a la consolidation de l’unité. imaginer la puissance de texte vous permettant de justifier même votre immoralité (tout cela englobe aussi la capacité de la dite religion a vous faire croire a ses fondements). Cependant le fait que cette dite religion ai utiliser Dieu et ses messages pour répondre de ces actes l’a éloigné de ce fait même du tout puissant (Atum) et entacher la possibilité de l’englober et de l’embrasser dans sa totalité. 2) Mais plus important encore cet article nous prouve même comment la religion est utilisée comme ciment pour consolider la culture d’un peuple (Quelle soit ou non avouable). Il est clair que (avec des exemples comme l’islam, le christianisme et le judaïsme) la religion joue un rôle prépondérant a l’édification d’une société consolidé (proche géographiquement ou pas d’ailleurs). Elle en est même le ciment impératif. On peux se dire Kamit a tout va l’eau, mais la rigueur impose un lien spirituel solide, commun, et non désorganisé (Ce qui exclue tout éléments étrangers dans notre analyse systémique). Les Égyptiens anciens on montrer la voix a tous. Il va s’avérer dans quelque temps et au delà de nos vies que, la culture arabes va s’imposer aux monde. Elle y parviendra non pas grâce a ces arts, ni a sa science, ni a son architecture, ni a sa technicité ni a quoi que se soit d’autre mais par sa religion, tout les autres facteurs ne sont que pinaillage parce que le reste, comme une norme, s’impose a sa suite. Il est important de forger notre unité dans le pourtour spirituelle afin de commencer a se trouver des intérêts communs. L’islam ayant ou pas justifié ses actes barbares va a l’encontre de la renaissance Kamite. parce qu’elle n’est absolument pas celle qui arrive centraliser nos intérêts commun (de même que le christianisme et le judaïsme), mais celui qui nous divise. Partir des lègues que nous ont laisser nos ancêtres revêt un caractère primordiale. Exemple ce n’est pas la technicité (d’une façon générale) qui est reproduite en occident mais bien la régence, la façon d’appréhender, la façon de diriger. Si on ne l’a pas compris, on mériterais notre sort. Cette héritage n’est pas a porté de tous. Les tenants de ce site l’ont bien compris et cherche a banaliser cette vison qui es resté bien longtemps au delas de la portée du monde populaire. Le soucis est que, et en mon sens, tant de chemin parcouru pour si peut d’évolution dans la façon de penser société ?!?. Il est temps de passer a autre chose que le gouvernement Mondial archaïque a mon sens. Il est temps de penser réellement à amorcer une conscience collective et novatrice en embrassant notre histoire de façon totale.

Si vous trouvez mon raisonnement insipide et sans fondement... bien a vous !

Kamit pro-actif.

par

Je crois que l’auteur de cet article veut tout simplement dire que la traite negriere n’est pas unique.S’il est africain il toujour le negre qui défend ses maitres.S’il est européen ,alors la falsification de l’histoire est leur spécialité. Si on veut suivre le raisonnement de l’auteur et le comprendre il faut se situer au temps de ces évenement.Mais tout le monde sait qu’il n’y a jamais eu d’invasion musulmane armée en afrique subsaharienne au début de l’islam.Au début de l’islam tout le monde sait que les premiers croyants etaient en majorité des esclaves et pauvres arabes.Et l’esclavagisme n’était pas exclusivement noir,et était chose courante chez tous les peuples de la planète y compris en afrique noire.Et pour terminer les Arabes n’étaient-il pas les esclaves des ethiopiens ?.Sachz messieurs les lecteurs que la traite négriere et le colonialisme sont des crime odieux qui n’ont rien a voir avec toute ces futilité qui entache toute l’histoire de l’humanité.

par Ali

je suis un vieux et grand blanc aux yeux bleux mais je suis musulman je sais que Rasouloullah (ws) étais pour la libération des esclaves pour les droits de la femme pour l interdiction de l infanticide or 1430 ans apres l esclave existe toujours les droits de la femme sont bafoués et l infanticide perdure au Pakistan mais les pays qui applique la charria sont traités de terroriste regardez Gaza peuplé d un millon de terrorists affamés et spoliés qui meurent et vont mourrir sous le regard indifferrent de la communauté internationale asservi au US et au juifs

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____Marcus Garvey héritage dans nos mémoires : « Partout, le Nègre est marginalisé, maintenu de force au bas de l’échelle sociale de l’humanité, parce que noir. Sans la moindre considération, ni pour ses qualités humaines,

Marcus Garvey est sans doute celui qui a été le plus loin dans l’œuvre d’éveil des populations panafricaines. Son héritage doit rester dans nos mémoires.

« Partout, le Nègre est marginalisé, maintenu de force au bas de l’échelle sociale de l’humanité, parce que noir. Sans la moindre considération, ni pour ses qualités humaines, ni pour ce qui pourrait être son intelligence ou ses dons. Nulle part, le Nègre ne jouit de la moindre dignité humaine ; partout, il est serf, esclave, "peone" » . Où qu’il aille, les noirs sont toujours dans une position sociale inférieure à celle de tout autres.

Après avoir constaté et analysé l’état des relations raciales, et le faible pouvoir politique et économique des Africains partout dans le monde, Marcus Garvey conclut que les Africains avaient tout intérêt à devenir solidaire et à s’engager à construire une Afrique économiquement et politiquement forte.

Sa vision d’une Afrique forte et des Africains fers d’être Africains, demeure, et a été en fait ravivée par le mouvement relativement récent pour la Renaissance Africaine.

Le Cours de Philosophie Africaine représente les dernières volontés politiques et le testament politique d’un homme, avocat du dur labeur, de la persévérance et de l’auto-discipline, qui demeure sans égal dans l’histoire de la mobilisation mondiale des Africains ; ...‘‘Vous devez faire preuve de patience et trouver le temps d’éveiller notre peuple.” Disait-il.

Ce ne sont pas simplement les idées de Marcus Garvey qui forcent le respect, mais aussi le fait qu’il développa un programme d’action pour permettre très précisément l’émergence d’une nation noire forte à tous points de vue.

Ce programme fut articulé et activé par le biais de l’Association pour l’Amélioration Universelle des Noirs et la Ligue des Communautés Africaines, avec plus de huit millions de membres, répartis dans 42 pays différents et 800 chapitres !

L’U.N.I.A. créa des usines, des écoles, des instituts, des universités, et est à l’origine des tous premiers concours de beauté noire, afn de rappeler aux nôtres que Dieu les a créés à son image, parfaits. Marcus Garvey est donc le père et praticien par excellence du Nationalisme Noir. Sa capacité à inspirer et à organiser le peuple Noir demeure inégalée.

Il paraît tout simplement invraisemblable qu’aucun texte de Marcus Garvey n’ait été traduit jusqu’à maintenant en français, étant donné la place unique et extraordinaire que Marcus Garvey occupe dans l’histoire africaine. C’est la tâche à laquelle s’est attelée Ama Mazama.

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___Blanc du coeur , noir de peau "Les noirs n’ont pas l’esprit créatif ? Ils ne peuvent pas faire preuve d’initiative"?: pourquoi lorsqu'on parle des inventeurs Noirs se sont toujours des photos en noir et blanc du 19ème siècle alors que nous so

pourquoi lorsqu'on parle des inventeurs Noirs se sont toujours des photos en noir et blanc du 19ème siècle alors que nous sommes au 21ème?

Les noirs n’ont pas l’esprit créatif ? Ils ne peuvent pas faire preuve d’initiative ?

Children of the Street ( children soldiers) psychisme negriier (08/04/2010 12:26) À / France

VOUS, LES BLANCS, ÊTES DURS ET EGOISTES... ne reconnaissez pas que le noir peut être votre égaux et vous dépassez aussi. VOUS, LES BLANCS, VOUS JOUEZ AUX SAUVEURS DE L'HUMANITE, mais en réalité, vous fomentez la guerre au quatre coin du globe... Réecrivez l'histoire, rachetant les licences des inventeurs, volez nos secrets d'égypte...

Après, vous arrivez avec du riz et trois bidons d'huile, mais c'est seulement pour continuer à nous dominer!<br /> <br /> NOUS CONNAISSONS VOTRE APPROCHE POUR FALSIFIER L'histoire et resté ainsi seul maître de l'humanité.

@ X

grandnoir (08/04/2010 14:36) À Pierrefitte-sur-seine / France

Une doctrine est un système intellectuel souvent considérée comme une utopie au départ mais qui finalement permet de fédérer : un groupe, une communauté, une Nation autour d'une "d'un objectif"... Bref, la doctrine peut être d'ordre politique, économique, religieuse, philosophique, scientifique, mais part souvent d’idéologies. C’est pour l’exemple un peu le fameux monument de la renaissance africaine qui me parait être un très beau symbole idéologique d’unité pour les Sénégalais mais qui à mon avis permettra à un plus grand nombre d’Africain d’y adhérer rapidement. Après, on peut broder autour bien sûr ! C’est aussi quand on y pense certainement les raisons du fameux débat sur la question de l’identité nationale lancé par Eric Besson. Les doctrines peuvent partir de bonnes intentions comme de mauvaises. Quand Gobineau à l’aide de ses amis scientifiques tente de fédérer ses «semblables » autour de l’idée de l’existence d’une inégalité des races humaines, ce n’est ni par innocence ni par désir de faire avancer la science par exemple. L’Africain a définitivement le devoir de se construire un idéal commun qui lui ressemble afin de garantir ses droits face à d'autres peuples. Pour être réaliste, l’universalisme n’est pas pour aujourd’hui. La question de faire partie d’un peuple, d’une communauté est essentielle avant même de pouvoir s’organiser me semble-t-il.



@grandnoir x (08/04/2010 15:12) À Puteaux / France

tes beaux discours st intéressants mais on voit dans un monde capitaliste et libéral dc pour moi un inventeur et avant tout un individualiste mais qui cherche à faire profiter de façon marchande ou pas le plus grand nombre de son invention.<br /> tu parles de doctrine, d'universalisme ,d'identité nationale etc..excuse moi mais je ne vois toujours pas le rapport avec l'art qui affirme(si j'ai bien compris) que l'afrique actuelle et ses pesanteurs ne facilitent pas l'innovation..<br /> <br /> l'inventeur est et sera toujours un individualiste et ce quelque soit sa couleur persuadé que son projet est innovant et meilleur que les autres. je ne vois dc pas ce que vient faire l'idéal commun dans cette histoire. j'avoue ne pas comprendre ton laius qui ne mentionne nul part les inventeurs, les créateurs africains mais juste des grands mots sur l'humanisme..



C'est bien plus complexe que ça ! grandnoir (08/04/2010 16:26) À Pierrefitte-sur-seine / France

Essayons autrement.... Mais il y a danger à l'étalage, car certains vont me reprocher de prendre des références chez les Blancs. Franchement je ne sais plus sur quel pied danser ! God Help !<br /> <br /> "Philosophie et Prospective<br /> Si l’INSA reste une réalisation concrète de l’administrateur Gaston Berger, ce qu’il apporta à la philosophie n’en est pas pour autant à oublier. <br /> La philosophie de Gaston Berger s’appuyait sur sa forte volonté de compréhension. Il disait que la question la plus primordiale était celle de la clarté. Il s’attachait à élucider les mystères de la connaissance en répondant à la question « qu’est-ce que comprendre ? ». Aussi, il fonda une nouvelle théorie philosophique qu’il nomma la théorétique, conçue comme une science de la compréhension. L’objectif de cette philosophie qui s’appuyait notamment sur les travaux d’Husserl et de Descartes était de fournir des « outils » susceptibles d’aider à la compréhension du monde. <br /> Toutefois, si Gaston Berger souhaitait comprendre le monde dans lequel il vivait, il voulait aussi pouvoir en connaître l’avenir. C’est pour cette raison, qu’il fonda en complément à la théorétique, le mouvement « Prospective ». La « prospective » ainsi pensée par Gaston Berger était une science du « comprendre en avant » et plus exactement « une science de la compréhension de l’avenir pour participer à sa réalisation ». Ce projet se concrétisa par la création du Centre international de Prospective et par des réflexions interdisciplinaires menées conjointement par des sociologues, des philosophes, des diplomates, des juristes, des industriels, des financiers, des physiciens, des mathématiciens, etc. Ces réflexions avaient comme objectif principal de prévoir les besoins de demain tant d’un point culturel et moral que philosophique ou matériel. <br /> Cette philosophie avait ceci de particulier qu’elle ne s’appuyait pas seulement sur la compréhension du passé et du présent pour se placer dans une logique prospective et envisager l’avenir ; elle demandait une « imagination créatrice » et une forte réflexion trouvant son sens dans de complexes calculs. A bien des égards, cette philosophie put paraître utopique dans le sens où elle nécessitait des intelligences avisées et des calculs nombreux mais elle se fondait aussi sur des résultats avérés en envisageant « positivement » leurs conséquences. La philosophie de Gaston Berger a ainsi permis l’émergence de « l’attitude prospective ». <br /> <br /> Gaston Berger fut l’auteur de nombreux ouvrages dont Recherches sur les conditions de la connaissance, Paris, 1941 ; Le cogito dans la philosophie de Husserl, Paris, 1941 ; Traité pratique d’analyse du caractère, Paris, 1950 ; Caractère et personnalité, Paris, 1954. <br /> Il était également président du Comité de l’Encyclopédie française/Larousse pour qui il écrivit de nombreux articles. <br /> <br /> Gaston Berger reçut de nombreuses distinctions : il fut membre de l’Académie des Sciences morales et politiques, il était président de la Société Française de philosophie, ainsi que du Centre universitaire international et du centre international de Prospective. Il fut directeur de nombreuses revues dont la Revue de l’Enseignement supérieur et la Revue des Etudes philosophiques. Il fut nommé commandeur de la Légion d’honneur et il était docteur honoris causa de plusieurs universités étrangères. Il présida également l’Institut International de philosophie de 1957 à 1960. <br /> <br /> Gaston Berger mourut dans un accident de voiture le 13 novembre 1960. Il était le père du chorégraphe Maurice Béjart (1917-2007), lui-même parrain de la section Danse-études de l’INSA de Lyon. <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Références : <br /> <br /> <br /> <br />

www.prospective.fr François Perroux, Gaston Berger, Revue Tiers Monde, n°4, vol. 1, 1960, pp 357-358."<br /> <br />



Si je savais que je pouvais, je l'aurais fait moi même! Liroy (08/04/2010 16:45) À Paris / France

J'ai un frère sourd et muet. J'étais doué pour le langage signé, je servais d'interprête depuis mon jeune âge. Un jour de 1980, mon frère devait rencontrer un de ses amis du meme handicap que lui et qui habitait à l'autre bout de la Guyane. <br /> <br /> Il a fallut donc, téléphoner chez les parents de ce dernier d'ou je faisais l'interprête entre mon et moi que je transmettais le message à la soeur de son ami, qui elle transmettait le message à son frère.<br /> <br /> une fois le rendez-vous fixé entre mon frère et son pote, j'ai réfléchi et me suis dis "Pourquoi les "Blancs" n'inventent pas un téléphone pour les sourd-muets afin qu'ils puisssent communiquer visuellement".<br /> <br /> Ainsi, par l'observation d'un problème je venais d'inventer la visio.<br /> <br /> Le nègre infériorisé mentalement, psychologiquement et intellectuellement que j'étais, pensait que toutes inventions devaient venir du "Blanc".<br /> <br /> <br />



@ ( 08/04/2010 11:06 à Crawley / United Kingdom ) (08/04/2010 17:35) À Paris / France

Le veritable specialiste de la distration doublee du<br /> passeisme et de la connerie est toi meme. Vous etes vraiment pathetique. Avec des gens comme vous, on a encore de beaux jours sombres devant nous. Tellement la verite' vous blesse. Elle vous blesse a tel point que vous devenez agressif chaque fois qu'on essaye de vous la repeller. Vous me donnez vraiment envie de vomir. Pauvre con



kwanza (08/04/2010 18:14) À Paris / France

Les inventions dont parle cet article sont tirée d'un vieux buzz qui parcourt la communauté afro. Un truc américain ancien, presque rien après 1920, sans doute tiré d' un vieux bouquin qui trainait et mal traduit ou ridiculement tendancieux. On cite l'invention de l'ascenseur par un noir alors qu'il a mis au point une fermeture de porte plus sure, l'invention du peigne (ridicule) alors que c'est le peigne chauffant électrique pour défriser. Pratiquement tout est aussi peu rigoureux, il y aurait moyen de faire une recherche sérieuse et de modeniser un peu ça.




@ kwanza (08/04/2010 23:10) À Paris / France

KWANSA: JE SUIS ENTIREMENT D'ACCORD AVEC TOI, POUR LA SIMPLE RAISON QUE TOUTES CES INVENTIONS DE NOS FRERES<br /> BLACK NE SONT PAS TRES CLAIRES



(08/04/2010 23:48) À Paris / France

ceci étant la specialité de l afrocentricité ... ( bouquin puant la moisissure ecrit il ya deux siecle incapacité methodologique, non recoupement des sources et non analyse de celle ci etc et j en passe...) et onarrive dire des trucs genre " cad a inventé le carbone 14 "!! trop drole ! et sa s etonne qu'on se foutent de leur gueule



@nouveaux inventeurs? x (09/04/2010 10:35) À Puteaux / France

pourquoi lorsqu'on parle des inventeurs Noirs se sont toujours des photos en noir et blanc du 19ème siècle alors que nous sommes au 21ème?

J'avai lu recemment dans le time ou newsweek un jeune africain qui avait inventé une éolienne à partir de rien pour fabriquer de l'léectricité dans son village. si quelqu'un se souvient de son nom. mercI

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___Philosophie africaine : a philosophie africaine est utilisée de différentes façons par différents philosophes. Bien que les philosophes africains passent leur temps à faire des travaux dans de nombreux domaines, tels que la métaphysique, l'épistémologi

Philosophie africaine

Cet article est une ébauche concernant la philosophie et l’Afrique.

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La philosophie africaine est utilisée de différentes façons par différents philosophes. Bien que les philosophes africains passent leur temps à faire des travaux dans de nombreux domaines, tels que la métaphysique, l'épistémologie, l'éthique, et la philosophie politique, une grande partie de la littérature est reprise par un débat sur la nature de la philosophie africaine elle-même.

D'un côté, l'expression désigne l'ethnophilosophie de l'Afrique, soit l'exposition et l'analyse de la sagesse ou mieux encore de la sagesse africaine. Sommaire

Ethnophilosophie

On peut définir l'Ethnophilosophie, de recherches qui reposent en tout, ou en partie sur l'hypothèse d'une vision du monde d'une philosophie collective. Elle se base sur les récits de certains ethnologues et cherche à trouver dans ceci un caractère philosophique qu'il pourront nommer philosophie africaine.

La problématique de l'ethnophilosophie africaine a vu le jour avec la publication en janvier 1945 de « La philosophie bantoue 1» par Placide Frans Tempels (1906-1977). Cet ouvrage retentissant correspondait à son époque, à une réhabilitation des valeurs nègres fort ambigüe. Ironiquement, Tempels n'etait pas un philosophe. Et il n'était pas africain. C'était un moine franciscain belge et missionnaire au Congo.

Les idées de Tempels représentaient un progrès en substituant à la notion de « nègre sans culture » définie par Hegel dans ses Leçons sur la philosophie de l'histoire, la notion de "culture nègre". Mais tandis que chez Hegel, l'inertie des peuples noirs est irrémédiable parce qu'ils n'ont pas de culture, pour Tempels, cette inertie est culturelle. Selon Tempels, le dépassement de cette inertie est clair : « La civilisation bantoue sera chrétienne ou ne sera pas ». À la suite de Tempels, le philosophe rwandais Alexis Kagame (1912-1981), a publié dans la même perspective d'évangélisation La philosophie bantu-rwandaise de l'Etre (1956) et La philosophie bantu comparée.

On différencie deux formes de philosophies: la philosophie africaine proprement dite, est l'ensemble de textes et de discours explicites, et la littérature d'intention philosophique et la « philosophie » au sens impropre, souligné ici par les guillemets, représente la vision du monde collective et hypothétique d'un peuple donné.

Marcien Towa, philosophe camerounais né vers 1935 a pourfendu les thèses de Léopold Sédar Senghor sur la négritude qu'il assimile au néocolonialisme. Dans « L'essai sur la problématique philosophique de l'Afrique », (1971), il dénonce l'éthnophilosophie qui assimile la philosophie à n'importe quelle vison du monde. Mais dans « L'idée d'une philosophie africaine » (1979), après avoir critiqué la pensée mythique, domaine de l'opinion reçue, il tente en s'appuyant sur les exemples empruntés à l'Égypte et aux contes de l'Afrique noire, de montrer qu'il y a une véritable tradition philosophique africaine. En définitif nous pouvons dire que la philosophie ne peut être le propre d une nation car son concept est universel. dont nous ne pouvons nous attarder sur la recherche d une philosophie spécifiquement africaine Philosophie africaine ancienne

La philosophie africaine de la période pharaonique est surtout étudiée et systématisée par le philosophe congolais Mubabinge Bilolo. Bilolo qui est égyptologue, politologue et historien de la philosophie africaine pré-tempelsienne ne se limite pas à la problématique de l'existence de la philosophie africaine antique, mais il en présente les différentes écoles et les différents thèmes abordés: création-devenir, la pensée de l'Un, le passage de l'Un aux multiples, théologie négative, éthique écologique, épistémologie, etc. Philosophie africaine moderne Afrique anglophone

Dans l'Afrique anglophone, la tradition philosophique africaine moderne se compose des œuvres de philosophes comme Anton Wilhelm Amo, Kwasi Wiredu, Kwame Gyekye, et Peter Bodunrin. La tradition philosophique postmoderne en Afrique est soutenue par les ouvrages d' Anthony Appiah, Achille Mbembe et V.Y. Mudimbe. Les autres, comme Emmanuel Chukwudi Eze, pratiquent la philosophie africaine postcoloniale.

Plus au Sud, le concept d'ubuntu, revitalisé par le Nobel de la paix d'Afrique du Sud, Mgr Desmond Mpilo Tutu a permis de conceptualiser la réconciliation comme fondatrice de la démocratie, ainsi que le signale Edwy Plenel dans son compte-rendu de travaux de philosophie publiés sous le titre d' Amnistier l'apartheid et Vérité, réconciliation, réparation. Le concept ouvre sur un débat dont la revue Quest. African Journal of Philosophy se fait le forum. Bibliographie Les conventions bibliographiques ne sont pas respectées.

La bibliographie et les liens externes sont à mettre à jour. Améliorez-les !



Mubabinge Bilolo, Contribution à l’histoire de la reconnaissance de Philosophie en Afrique Noire Traditionnelle, (1978: Kinshasa, Facultés Catholiques de Kinshasa, Licence en Philosophie et Religions Africaines)



Mubabinge Bilolo, Les cosmo-théologies philosophiques de l'Égypte Antique. Problématiques, Prémisses herméneutiques et problèmes majeurs" Academy of Afrian Thought, Sect. I, vol. 1,(1986: Kinshasa-Munich-Libreville, African University Studies)



Paulin J. Hountondji, African Philosophy: Myth and Reality (1983: Bloomington, Indiana University Press)



H. Odera Oruka ed., Sage Philosophy Volume 4 in Philosophy of History and Culture (1990: E.J. Brill) ISBN 90-04-09283-8, ISSN 0922-6001



Placide Tempels, La philosophie bantoue, Elisabethville, 1945.



Kwasi Wiredu, Philosophy and an African, (1980: Cambridge University Press)



Amnistier l'apartheid, travaux de la Commission Vérité et Réconciliation sous la présidence de D Tutu, ouvrage sous la direction de Philippe-Joseph Salazar, Paris, Seuil, L'Ordre Philosophique, 2004.



Vérité, réconciliation, réparation sous la dir. de Barbara Cassin,Olivier Cayla et Philippe-Joseph Salazar, Le Genre Humain, 43, 2004.



Truth in Politics, special issue of Quest. An African Journal of Philosophy/Une Revue Africaine de Philosophie, XVI (1-2), 2002, 274 p. ISSN 1011-226X.



Théophile Obenga, La philosophie africaine de la période pharaonique. 2780-330 avant notre ère, Paris: L'Harmattan, 1990.



Théophile Obenga, L'Egypte, la Grèce et l'école d'Alexandrie. Histoire interculturelle dans l'antiquité. Aux sources égyptiennes de la philosophie grecque, Paris: Khepera/L'Harmattan, 2005.



Molefi Kete Asante, Kemet, Afrocentricity, and Knowledge, Trenton N.J.: Africa World Press, 1990.



Grégoire Biyogo, Histoire de la philosophie africaine, Livre I Le berceau égyptien de la philosophie, Livre II Introduction à la philosophie moderne et contemporaine, Livre III Les courants de pensée et les livres de synthèse, Livre IV Entre la post-modernité et le néo-pragmatisme, Paris: L'Harmattan, 2006.



Jean-Baptiste Malenge Kalunzu, Philosophie africaine, philosophie de la communication. L'universel au coeur du particulier, Kinshasa: Baobab, 2011.

Références

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____Colonialisme et Colonisation de l’Afrique : causes, enjeux et conséquences.. 1914 : La division du territoire Africain

Colonisation de l’Afrique : présentation

Colonisation de l’Afrique : histoire

Un enjeu majeur: supériorité et infériorité raciale

Colonisation de l’Afrique présentation



La colonisation de l’Afrique fut un enjeu important de l’époque coloniale et fut au centre des rivalités entre les grands empires coloniaux.



Plus que partout ailleurs, ces empires manifestaient le désir de civiliser le continent africain et de l’aider à développer des institutions commerciales. Les métropoles prenaient donc en charge des territoires jugés inoccupés. Par cette prise en charge, ils s’assuraient ainsi du contrôle des ressources naturelles en échange de quoi ils développaient des structures sociales importées des pays industrialisés : voies commerciales, ports, villes, chemins de fer…



Par contre, plus souvent qu’autrement les métropoles exploitaient tout autant les ressources naturelles que les autochtones, les soumettant trop souvent à l’esclavage. La colonisation de l’Afrique a ainsi engendré une philosophie de discrimination raciale, dans laquelle la supériorité de l’Homme blanc était indéniable et indiscutable.



L’attitude supérieure des colons européens, convaincus de contribuer au sain développement du peuple africain, a causé une forte assimilation des peuples autochtones à la culture européenne. Les peuples perdaient ainsi leurs cultures, leurs croyances et leurs traditions au profit de la civilisation étrangère, c’est ce que l’on nomme l’acculturation.



L’entreprise coloniale des pays européens s’accompagnait également de missions religieuses qui désiraient évangéliser le continent africain. Cette rencontre avec la culture religieuse n’a fait qu’accentuer l’acculturation des peuples africains.



Haut de la page Colonisation de l’Afrique : histoire



Les peuples africains avant la colonisation



L’Afrique était peuplée de plusieurs groupes sociaux différents : tribus, sociétés anarchiques, états organisés…



L’Afrique au 13e siècle



Parmi les plus grands peuples africains, il y a le Royaume Songhaï, fondé par un peuple Berbère. Fondé sur la propagation de la foi musulmane, ce royaume couvrait un territoire qui incluait le Mali, le Niger et une partie du Nigeria. Cet empire a été détruit en 1591.



Carte du royaume Songhaï



Le peuple bantou a également conquis une partie de l’Afrique, dans la région du Congo. Dès le 14e siècle, le Royaume du Congo était entouré d’autres états bantous. Cette civilisation était relativement évoluée et était formée d’agriculteurs sédentaires.



Le peuple Bantou et son Royaume du Congo



Les Toucouleur ont également formé un empire, toujours dans la région du Mali. Le fondateur de l’empire revenait d’un périple religieux à La Mecque. Il a entrepris une guerre de conquête religieuse, vers l’est. Vers l’ouest, l’empire toucouleur se heurtait aux armées françaises.



S’inspirant également de la foi islamique, l’Empire de Samori tenta de résister ardemment contre la colonisation européenne.



L’Empire Samori



De très nombreux peuples habitaient le territoire africain, comme les Touaregs ou les Massaïs, mais il est possible de les regrouper dans diverses familles linguistiques, comme on peut le voir sur la carte suivante.






Brève histoire du continent



Le peuplement actuel de l’Afrique a commencé autour de -10 000, moment où les groupes sont passés d’une vie axée sur la chasse et la cueillette à une vie axée sur l’agriculture et l’élevage. En l’an -5 000, ce fut l’apparition des premières civilisations évoluées près du Nil et ses environs.



Par contre, le nord de l’Afrique a été isolé du reste du continent d’abord par l’assèchement progressif du désert du Sahara. Cet isolement a été amplifié par la succession des grands empires dans cette région : Égyptiens, Perses, Grecs, Romains, Byzantins, Arabes, Turcs.



La présence arabe a contribué assez tôt à modifier le visage de l’Afrique en organisant, dès les 8e et 10e siècles, un commerce d’esclaves noirs. Ces derniers étaient envoyés dans toutes les colonies musulmanes.



L’Afrique noire a longtemps été divisée par de nombreux conflits politiques, militaires et tribaux.



L’Afrique précoloniale



Dès le 15e siècle, le continent a été exploré par les Européens : des Portugais y créaient des comptoirs commerciaux le long du Golfe de Guinée. La colonisation européenne en Afrique ne s’est pas amorcée tout de suite. En fait, dans toute la première moitié du 16e siècle, les Européens pratiquent la traite des esclaves, qu’ils envoyaient vers les différentes colonies d’Amérique. Cette traite s’ajoute à celle pratiquée par l’empire musulman. Selon les estimations, les traites esclavagistes auraient enlevé 20 millions de personnes dans le continent, ce qui peut expliquer la stagnation économique et démographique du continent africain.



Le 17e siècle a marqué l’émergence de certains états organisés et prospères, comme le Dahomey (actuel Bénin). Ces royaumes, de plus en plus prospères, se sont développés jusqu’à la fin du 19e siècle, dont l’empire toucouleur.



Les débuts de la colonisation



Jusqu’en 1850, les tentatives de colonisation en Afrique ont été passablement isolées :



- La France était installée au Sénégal.



- L’Angleterre possédait la Gambie, le Sierra Leone et la Côte de l’or.



- Le Portugal occupait l’Angola et le Mozambique.



Les importantes colonies de peuplement étaient jusqu’alors isolées. Toutefois, la Hollande avait pris possession de l’Afrique du Sud dès le 17e siècle. De plus, c’est en 1830 que la France a pris la ville d’Alger, en 1857, la France contrôlait toute l’Algérie.



En résumé, jusqu’en 1880, la présence européenne en Afrique se limitait essentiellement à des implantations côtières.



Les premières explorations du continent



Entre 1870 et 1880, plusieurs explorateurs se sont lancés à la découverte de ce continent encore mystérieux. C’est à ce moment que l’intérieur du continent est plus amplement connu par les autorités européennes. Les explorateurs y découvrent des richesses intéressantes telles que de l’or, des diamants, du cuivre… Les Européens s’imaginaient alors que l’Afrique était un continent riche, qui n’appartenait à personne.



C’est à partir de ce moment que l’Afrique est devenue l’un des enjeux de rivalité entre les puissances d’Europe.



À la conquête du Congo



Le point de départ de la colonisation africaine fut sans doute le Congo, d’où partaient plusieurs explorations. La région est convoitée par plusieurs pays et les explorateurs se heurtaient les uns aux autres.



Chaque pays européen désirait prendre possession des richesses du bassin congolais. Toutefois, le roi belge Léopold II voulait posséder le territoire afin de le coloniser.



C’est en grande partie pour régler ce conflit au Congo que les empires coloniaux se sont réunis lors de la Conférence de Berlin.



La Conférence de Berlin



Amorcé en novembre 1884, le Congrès de Berlin réunissait une quinzaine d’états (Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, États-Unis, France, Royaume-Uni, Italie, Pays-Bas, Portugal, Russie, Suède, Empire ottoman.).



Les objectifs visaient à désenclaver le continent, mettre fin à son isolement et éradiquer l’esclavage et la traite esclavagiste musulmane. Ces mêmes objectifs se retrouvaient également dans les conclusions de la conférence dans laquelle plusieurs principes humanitaires contre la traite des esclaves étaient dictés.



Le but de cette réunion était également d’établir des règles pour mieux gérer les problèmes commerciaux dans la région du Congo. Les différents pays ont alors entrepris de définir la région du bassin du Congo. Ils ont également établi une zone de libre-échange que toutes les puissances colonisatrices devaient respecter, même en temps de guerre.



C’est à Léopold II que l’on a accordé la possession privée du Congo. Toutefois, dans son État indépendant du Congo, le roi belge permettait le commerce avec les autres puissances. Il a amplement profité des ressources naturelles comme le caoutchouc pendant son règne.



Le Congo de Léopold II



Voici quelques autres conclusions auxquelles sont parvenus les pays signataires :



- liberté totale du commerce dans le bassin congolais;



- il n’y a jamais de monopole commercial, même s’il y a contrôle du territoire;



- les instances en place doivent veiller aux populations autochtones et viser l’amélioration de leurs conditions (supprimer l’esclavage et la traite des Noirs, protéger toutes les institutions mises en place);



- un pays doit avertir les autres puissances lorsqu’il prend possession d’un territoire.



Officiellement, la Conférence de Berlin ne permettait aucun partage du continent africain. Dans les faits pourtant, cet acte a déclenché la course à la possession des territoires. C’est pourquoi quelque temps après la Conférence de Berlin, plusieurs pays ont signé des traités dans lesquels ils s’entendaient sur la possession de certains territoires.



Les réunions de la Conférence de Berlin



La division du territoire



L’occupation en Afrique était alors gérée en fonction des ethnies et des anciens royaumes africains et c’est de cette manière que les empires coloniaux se sont partagé le territoire. La France possédait tout l’ouest du continent, de la Méditerranée au centre du continent. L’Angleterre prenait alors toute l’Afrique orientale, du Cap au Caire. Finalement, la Belgique , l’Allemagne et l’Italie se partageaient le reste.



À la veille de la 1ère guerre mondiale, presque tout le continent est occupé par les puissances européennes.






Aspects positifs de la colonisation en Afrique



Plusieurs missionnaires et fonctionnaires qui allaient en Afrique étaient réellement animés par de bons sentiments. Leurs buts étaient alors d’aménager des infrastructures solides qui permettraient de développer l’économie moderne, d’alphabétiser la population et d’améliorer les conditions sanitaires.



Leur objectif était alors de permettre à ces régions de favoriser un développement réel du territoire et de la civilisation.



Aspects négatifs de la colonisation en Afrique



Bien que certaines personnes aient eu des objectifs louables, un bon nombre de colons désiraient surtout profiter des ressources sans nécessairement développer le pays. Les militaires, des fonctionnaires et des commerçants ont alors abusé de leur position forte pour exploiter les populations et même perpétrer des massacres. C’est en grande partie cette attitude qui fut responsable de l’assujettissement des territoires africains aux forces européennes.



De plus, même lorsque les colons mettaient des structures en place pour favoriser le développement du pays, il n’en demeure pas moins que ces bases étaient très fragiles, donc peu durables.



Pourquoi les pays européens ont-ils réussi à prendre possession de l’Afrique aussi rapidement?



Il est évident que les apports techniques de la révolution industrielle ont contribué à l’expansion des territoires en Afrique. Les Européens possédaient de meilleurs moyens de transport (plus rapides et plus efficaces), de meilleures armes et des méthodes de production plus rapides.



Cette inégalité des forces de combat a été accentuée lorsque les Européens se sont entendus pour cesser de vendre des armes aux Africains. Jusque là, les Africains possédaient des armes européennes, qu’ils étaient même en mesure d’imiter dans certains cas.



Toutefois, après cette entente, les Européens ont continué à développer des armes plus efficaces, plus rapides et surtout, impossibles à imiter par les Africains. C’est pour cette raison que les armées européennes ont réussi à prendre facilement le contrôle sur le continent africain.



L’esclavage



Dès 1815, la traite des esclaves était interdite sur les côtes africaines. Toutefois, cette législation n’a pas mis fin du jour au lendemain à la traite esclavagiste.



La traite s’effectuait alors par d’autres routes, qui n’étaient pas surveillées, dont le Sahara ou l’Orient. Les esclaves étaient alors des captifs de guerre vendus dans les marchés.



Il faut tout de même préciser que certaines sociétés africaines pratiquaient déjà l’esclavage avant l’arrivée des Européens et des Musulmans. Les colons en ont donc profité et se sont installés dans ces sociétés.



La régression des pratiques esclavagistes a pris fin peu à peu vers la fin du 19e siècle. L’une des mesures importantes fut d’ailleurs une loi britannique votée en 1833, qui rendait la liberté à tous les esclaves sur ses territoires.



Haut de la page Un enjeu majeur: supériorité et infériorité raciale



Les Européens avaient réellement l’impression d’améliorer le sort de la population africaine en leur fournissant les bases de la société moderne. Cette impression d’amélioration a suscité un fort sentiment de supériorité chez les Européens.



Selon eux, l’Homme blanc était supérieur aux Noirs et il était donc du devoir des Européens de les instruire et de les civiliser.



Ce sentiment de supériorité et de devoir de civilisation s’est d’ailleurs exprimé dans plusieurs textes écrits à l’époque. Aujourd’hui, ces textes nous aident à comprendre l’esprit dans lequel la situation était analysée.



Grand dictionnaire universel du 19e siècle, Larousse 1872, Article « Nègre »



Voici l’article tel qu’il apparaissait dans le dictionnaire Larousse de 1872.



C’est en vain que quelques philanthropes ont essayé de prouver que l’espèce nègre est aussi intelligente que l’espèce blanche. Quelques rares exemples ne suffisent point à prouver l’existence chez eux de grandes capacités intellectuelles. Un fait incontestable et qui domine tous les autres, c’est qu’ils ont le cerveau plus rétréci, plus léger et moins volumineux que l’espèce blanche, et comme, dans toute la série animale, l’intelligence est en raison directe des dimensions du cerveau, du nombre et de la profondeur des circonvolutions, ce fait suffit pour prouver la supériorité de l’espèce blanche sur l’espèce noire. Mais cette supériorité intellectuelle, qui selon nous ne peut être révoquée en doute, donne-t-elle aux blancs le droit de réduire en esclavage la race inférieure ? Non, mille fois non. Si les nègres se rapprochent de certaines espèces animales, par leurs formes anatomiques, par leurs instincts grossiers, ils en diffèrent et se rapprochent des hommes blancs sous d’autres rapports et nous devons en tenir grand compte. Ils sont doués de la parole, et par la parole nous pouvons essayer de les élever jusqu’à nous, certains d’y réussir dans une certaine limite. Du reste, un fait physiologique que nous ne devons jamais oublier, c’est que leur race est susceptible de se mêler à la nôtre, signe sensible et frappant de notre commune nature. Leur infériorité intellectuelle, loin de nous conférer le droit d’abuser de leur faiblesse, nous impose le devoir de les aider et de les protéger.

- Pierre Larousse (1872)

George Washington Williams (1864-1891) : Lettre ouverte à sa majesté Léopold II



Théologien et juriste américain, George Washington Williams a milité tout au long de sa vie pour la cause des Noirs. Il fut d’ailleurs le premier membre noir de l’assemblée législative de l’Ohio.



Léopold II, roi des Belges, possédait alors le Congo. Il a invité George Washington Williams à visiter son œuvre coloniale belge.



Après sa visite au Congo, en 1890, G.W. Williams a rédigé une longue lettre ouverte, d’une dizaine de pages, dans laquelle il fait part à Léopold II de ses remarques et de ses critiques sur ce qu’il y a vu.



Il y mentionnait avoir réalisé une enquête minutieuse sur le terrain. Il critique plusieurs aspects des pratiques coloniales belges dont :



- les villages se sont soumis au roi en échange de caisses de gin



- les militaires sur les bases forçaient les autochtones à leur fournir des denrées (du poisson, de la viande et des légumes), les menaçaient avec leurs mousquets et brûlaient leurs maisons s’ils refusaient;



- le système de justice mis en place faisait preuve d’une cruauté excessive : les plus petits délits étaient punis par des peines d’enchaînement ou le port du collier à bœuf;



- les autorités belges pratiquaient le commerce, en gros et en détail, d’esclaves noirs, achetés, vendus et volés, de tous âges et des deux sexes.



Les réactions de Léopold II furent très vives puisque, tout au long de sa lettre, George Washington Williams accusait ouvertement le roi de culpabilité. En effet, tous les actes accomplis au Congo étaient faits au nom de Léopold II.



Rudyard Kipling : le Fardeau de l’Homme blanc



Rudyard Kipling est surtout reconnu pour ses livres pour enfants, dont Le livre de la Jungle, mettant en scène les aventures du jeune Mowgli, élevé par les loups.



Toutefois, Kipling a également rédigé des poèmes, dont le plus connu est Le Fardeau de l’Homme blanc. Ce poème, publié en 1899, décrit la mission civilisatrice que l’Homme blanc doit accomplir en Afrique. L’une des principales responsabilités de l’Homme Blanc est en fait de veiller sur les races sauvages et agitées.



Voici le poème dans sa version originale anglaise et dans sa traduction en français




Take up the White Man's burden

Send forth the best ye breed

Go bind your sons to exile

To serve your captives' need;

To wait in heavy harness,

On fluttered folk and wild--

Your new-caught, sullen peoples,

Half-devil and half-child.




Take up the White Man's Burden

In patience to abide,

To veil the threat of terror

And check the show of pride;

By open speech and simple,

An hundred times made plain.

To seek another's profit,

And work another's gain.




Take up the White Man's burden

The savage wars of peace--

Fill full the mouth of famine

And bid the sickness cease;

And when your goal is nearest

The end for others sought,

Watch Sloth and heathen Folly

Bring all your hope to nought.




Take up the White Man's burden

No tawdry lie of kings.

But toil of serf and sweeper

The tale of common things.

The ports ye shall not enter,

The roads ye shall not tread,

Go make them with your living,

And mark them with your dead.




Take up the White Man's burden

And reap his old reward:

The blame of those ye better,

The hate of those ye guard

The cry of hosts ye humour

(Ah, slowly!) toward the light:

"Why brought ye us from bondage,

"Our loved Egyptian night!"




Take up the White Man's burden

Ye dare not stoop to less

Nor call too loud on Freedom

To cloak your weariness;

By all ye cry or whisper,

By all ye leave or do,

The silent, sullen peoples

Shall weigh your Gods and you.




Take up the White Man's burden

Have done with childish days

The lightly proffered laurel,

The easy, ungrudged praise.

Comes now, to search your manhood

Through all the thankless years,

Cold, edged with dear-bought wisdom,

The judgment of your peers!



Rudyard Kipling, The White Man's Burden.

La présence arabe a contribué assez tôt à modifier le visage de l’Afrique en organisant, dès les 8e et 10e siècles, un commerce d’esclaves noirs. Ces derniers étaient envoyés dans toutes les colonies musulmanes.



L’Afrique noire a longtemps été divisée par de nombreux conflits politiques, militaires et tribaux.

La Conférence de Berlin



Amorcé en novembre 1884, le Congrès de Berlin réunissait une quinzaine d’états (Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, États-Unis, France, Royaume-Uni, Italie, Pays-Bas, Portugal, Russie, Suède, Empire ottoman.).



Les objectifs visaient à désenclaver le continent, mettre fin à son isolement et éradiquer l’esclavage et la traite esclavagiste musulmane. Ces mêmes objectifs se retrouvaient également dans les conclusions de la conférence dans laquelle plusieurs principes humanitaires contre la traite des esclaves étaient dictés.

http://biblio.alloprof.qc.ca/pagesanonymes/displayfiches.aspx?id=7077

Voici le poème dans sa version originale anglaise et dans sa traduction en français




Take up the White Man's burden

Send forth the best ye breed

Go bind your sons to exile

To serve your captives' need;

To wait in heavy harness,

On fluttered folk and wild--

Your new-caught, sullen peoples,

Half-devil and half-child.




Take up the White Man's Burden

In patience to abide,

To veil the threat of terror

And check the show of pride;

By open speech and simple,

An hundred times made plain.

To seek another's profit,

And work another's gain.




Take up the White Man's burden

The savage wars of peace--

Fill full the mouth of famine

And bid the sickness cease;

And when your goal is nearest

The end for others sought,

Watch Sloth and heathen Folly

Bring all your hope to nought.




Take up the White Man's burden

No tawdry lie of kings.

But toil of serf and sweeper

The tale of common things.

The ports ye shall not enter,

The roads ye shall not tread,

Go make them with your living,

And mark them with your dead.




Take up the White Man's burden

And reap his old reward:

The blame of those ye better,

The hate of those ye guard

The cry of hosts ye humour

(Ah, slowly!) toward the light:

"Why brought ye us from bondage,

"Our loved Egyptian night!"




Take up the White Man's burden

Ye dare not stoop to less

Nor call too loud on Freedom

To cloak your weariness;

By all ye cry or whisper,

By all ye leave or do,

The silent, sullen peoples

Shall weigh your Gods and you.




Take up the White Man's burden

Have done with childish days

The lightly proffered laurel,

The easy, ungrudged praise.

Comes now, to search your manhood

Through all the thankless years,

Cold, edged with dear-bought wisdom,

The judgment of your peers!



Rudyard Kipling, The White Man's Burden.



O Blanc, reprends ton lourd fardeau : Envoie au loin ta plus forte race, Jette tes fils dans l'exil Pour servir les besoins de tes captifs;



Pour - lourdement équipé – veiller Sur les races sauvages et agitées, Sur vos peuples récemment conquis, Mi-diables, mi-enfants.



O Blanc, reprends ton lourd fardeau : Non pas quelque œuvre royale, Mais un travail de serf, de tâcheron, Un labeur commun et banal.



Les ports où nul ne t'invite, La route où nul ne t'assiste, Va, construis-les avec ta vie, Marque-les de tes morts !



O Blanc, reprends ton lourd fardeau; Tes récompenses sont dérisoires : Le blâme de celui qui veut ton cadeau, La haine de ceux-là que tu surveilles.



La foule des grondements funèbres Que tu guides vers la lumière : "Pourquoi dissiper nos ténèbres, Nous offrir la liberté ?"

http://biblio.alloprof.qc.ca/pagesanonymes/displayfiches.aspx?id=7077

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___« De cette Afrique-là, on ne parle presque jamais !» « L'Afrique qui travaille, qui produit, qui invente et qui crée... » L’Afrique, un continent émergent "l’afro pessimisme des années 90."? La thèse du complot contre l'Afrique: points noirs

  • Pourquoi l'Afrique ne se développe pas ?

« De cette Afrique-là, on ne parle presque jamais !»

JPElongMbassi

Quel regard les médias portent-il généralement sur l'Afrique et en quoi cette approche médiatique demanderait-elle que l'on s'en préoccupe davantage, dans la perspective du développement local durable?

Secrétaire général de l'organisation panafricaine CGLUA (Cités et Gouvernements Locaux Unis d'Afrique), partenaire institutionnel de longue date d'Echos Communication, Jean-Pierre Elong Mbassi a abordé la question, avec autant de lucidité que de franchise, dans une interview tout récemment accordée à Tâaoun, La Lettre des Coopérations au Maroc.

De ces propos, recueillis pour Tâaoun par Elodie Martellière Sadouk, de l'agence conseil en Coopération décentralisée Marocoop Conseil, nous nous permettons de reproduire l'extrait suivant, pointé par Gautier Brygo, qui est la cheville ouvrière d'Echos Communication au Maroc.

Un point de vue qui se passe aisément de commentaires. Un point de vue autorisé qui, surtout, nous rappelle très concrètement l'importance stratégique d'une plateforme de communication en ligne centrée sur le développement durable de l'Afrique dans ses initiatives locales. Et l'urgence d'un changement de regard des journalistes, africains et autres, à travers ce prisme médiatique, encore à construire... (JD)










« L'Afrique qui travaille, qui produit, qui invente et qui crée... » laureats2010_-_copie




Tâaoun : Pourquoi souhaitez-vous mettre l’accent sur les médias ?




Mr Elong Mbassi : Un des problèmes auquel l’Afrique doit faire face c’est la manière dont elle est présentée au niveau international. L’Afrique a un problème d’image. Dans les médias internationaux, on n’en présente le plus souvent que les côtés négatifs : c’est le continent du SIDA, c’est le continent de la famine, c’est le continent de la pauvreté, c’est le continent des régimes politiques corrompus, c’est le continent des atteintes aux droits humains, bref c’est le naufragé de la mondialisation voué à la compassion et à l’aide humanitaire. Cette présentation de l’Afrique a un impact sur les Africains eux-mêmes, qui perçoivent leur continent à travers ce qu’on en dit au niveau mondial et le considèrent en quelque sorte comme le continent perdu et où il n’y a pas d’espoir.

Dans cette présentation, il y a peu de place pour l’Afrique qui travaille et qui produit, pour l’Afrique qui invente et qui crée une manière originale de vivre le monde et de s’articuler au monde, pour l’Afrique qui trouve quotidiennement des solutions à ses problèmes, pour l’Afrique au sein de laquelle les valeurs de solidarité et d’empathie continuent d’être le ciment de la vie en communauté et en famille, cette Afrique locale qui est la force motrice du développement du continent. De cette Afrique là, on ne parle presque jamais. Les raisons avancées par les médias se résument au fait qu’il n’existe pas de modèles, d’exemples ou de figures qui incarnent cette Afrique-là et qui leur soient facilement accessibles.

En fait les médias ne connaissent pas l’Afrique locale et n’ont manifestement que peu d’intérêt pour le développement local, pourtant condition sine qua non du développement durable de l’Afrique. C’est la raison pour laquelle les journalistes et professionnels des médias présents au Sommet Africités de Marrakech ont souhaité que soit développée une plateforme Internet où pourraient être regroupés et postés des projets de développement local exemplaires avec des informations sur leurs porteurs desdits projets. De la sorte il serait mis à la disposition des médias une base de données facilement accessible, où trouver des éléments permettant de présenter une image plus positive de l’Afrique. Nous pensons qu’il s’agit là d’un programme très important si l’on veut vraiment « changer la rumeur sur l’Afrique » comme cela nous semble nécessaire et juste.

L’Afrique, un continent émergent ?

Débat, Le lundi 15 novembre : Roland Pourtier, professeur émérite de Paris I Sorbonne : « L’Afrique, un continent émergent ? » à 19.00 à l’Avenue, 8 boulevard de l’Europe à Mulhouse.

49ème café de géo de Mulhouse

Le temps de l’Afrique est—il venu ?

Roland Pourtier

15 novembre 2010- Café L’Avenue

Ce titre a pour caractéristique de trancher avec l’afro pessimisme des années 90. La « négrologie », claironnant que l’Afrique meurt, qui trouve ses racines chez René Dumont qui écrivait dès 1962 : « L’Afrique noire est mal partie »

Je préfère « l’afro réalisme », le partage entre ce que l’on observe sur le terrain, ce que l’on peut lire, ce que l’on peut assimiler par les contacts avec autrui. Mon dernier livre porte le titre « Afriques noires » Hachette 2010 le pluriel étant essentiel car l’Afrique est un puzzle d’une grande diversité.

L’Afrique n’est pas le continent maudit présenté dans les médias à chaque fois que quelque chose y va mal. Le triste inventaire de famine, viols, guerres, qui existent certes, fait oublier les aspects positifs. L’Afrique ne va pas si mal que cela même si tout n’y va pas bien. Les Français ont une image déformée du continent, accordant une place disproportionnée au Sahel, devenu le symbole d’une Afrique souffrant de la sécheresse - alors même qu’il est en proie à des inondations exceptionnelles à l’automne 2010. Cette généralisation est mauvaise pour l’image globale. Les famines de 1985 en Ethiopie ont été médiatisées, de même que « Le riz pour la Somalie » peu après. Des images fortes focalisées sur ces zones fragiles. On parle un peu de la renaissance de l’Afrique du Sud et de la grande figure de Mandela mais trop souvent encore, prédominent les aspects négatifs.

Ce n’est pas un continent maudit car il a retrouvé des couleurs depuis 2000-2001. Selon le PNUD, on enregistre une croissance de 5% en Afrique, un résultat bien meilleur que l’Europe, quoique moins bon que l’Asie et surtout une tendance constante depuis 7 à 8 ans. L’Afrique reste cependant le continent du sous développement. L’IDH montre que les pays africains sont en bas de l’échelle : 23 parmi les 25 derniers du classement. Ce fait s’explique par des raisons historiques, l’Afrique part de très bas et a du mal à rattraper les PDEM car au début de la colonisation, certaines régions étaient proches de « l’âge du fer » voire du néolithique Il faut rester prudent sur les analyses des grandes organisations internationales et les critères retenus, souvent choisis par des Occidentaux. Ainsi le problème de la malnutrition : le PNUD compte 200 à 300 millions de malnutris mais les observations sont mal conduites. On ne tient pas compte des ressources annexes, comme la cueillette qui ne sont jamais comptabilisées. Il n’y a plus de famines en Afrique sauf pour des raisons politiques (insécurité et guerre) et quelques disettes provoquées par des spéculations. Les Etats ont développé des systèmes pour surmonter les conséquences des aléas climatiques. On peut faire circuler plus facilement les denrées, partout s’est développée une libre circulation des grains ainsi qu’une meilleure articulation entre villes-campagnes. C’est le développement du vivrier marchand qui en alimentant les marchés urbains, permet les progrès agricoles comme ce fut le cas en Europe autrefois. Si on fait le bilan sur 50 ans, on a largement compensé en Afrique la croissance démographique grâce à une agriculture vivrière majoritaire qui a fait indiscutablement des progrès importants.

Points noirs

Ce qui manque à l’Afrique, ce sont les services sociaux de base. Il y existe de graves lacunes en matière d’éducation, de santé. La mortalité infantile africaine est la plus forte du monde, de même que la mortalité infanto-juvénile 0 à 5 ans et le sida sévit plus que partout ailleurs, surtout en Afrique australe sans que l’on sache pourquoi. Au Botswana, au Swaziland, on estime à 30% la prévalence du VIH chez les adultes ce qui élimine tous les progrès faits en matière d’espérance de vie. Un autre point noir est celui des guerres incessantes en Afrique sub-saharienne, qui ont fait d’après moi un nombre de victimes équivalent à ceux de la 2ème guerre mondiale. Les statistiques sont toutefois médiocres. D’après une ONG américaine (International Rescue Committee), il y aurait eu 4 à 5 millions de morts au Congo des suites des guerres déclenchées en 1996, mais ces chiffres ne sont pas confirmés, loin de là. Presque toutes les guerres africaines sont des guerres civiles.

Mutations depuis 50 ans La démographie est la question de fond de tous les défis en Afrique En 1900, il y avait environ 100 millions d’habitants en Afrique sub saharienne En 2010 : 850 millions En 2050 : ils seront 1, 7 ou 1,8 milliards selon les projections des Nations unies Il existe quelques rares pays présentant un même comportement démographique, notamment au Moyen-Orient mais l’Afrique subsaharienne est la seule région du monde où ce phénomène est continental. L’Afrique est le continent de la maternité et de la jeunesse. On compte 7 enfants par femme en moyenne au Niger ; 5,5 à l’échelle continentale. 45% des Africains ont moins de 15 ans et 3% plus de 60 ans.

Par rapport à la population mondiale, la population africaine représente : 17% au XVIIème 7 % en 1960 12 % en 2010 19% en 2050 L’Afrique retrouve sa place après différents accidents comme la traite des esclaves qui a ponctionné l’Afrique de ses forces vives pendant plus de 3 siècles, et le choc démographique des premiers temps de la colonisation L‘explosion démographique de l’Afrique pose le problème de l’adéquation entre population et ressources : Pour René Dumont (L’Afrique noire est mal partie) c’est négatif Pour Esther Bosserup, c’est positif car cela stimule l’agriculture On a cependant quelques raisons d’inquiétude. L’Afrique a réussi, globalement, à accroitre sa production agricole essentiellement par une extension des superficies cultivées car il y avait de la place. L’intensification a aussi joué un rôle, notamment grâce à l’introduction de la culture attelée et l’utilisation d’engrais Mais aujourd’hui, dans un nombre croissant de pays, « la terre est finie », comme on dit au Burkina Faso. Il faut alors trouver des solutions. Migrer vers la ville ? C’est ce qui se fait : pendant que la population africaine était multipliée par 4, celle des villes l’était par 10. Près de 4 Africains sur 10 vivent aujourd’hui en ville Dans les régions de forte densité, la compétition pour la terre, les « tensions foncières » sont devenues cause de conflit. Au Rwanda, on s’est entretué, entre autres raisons, pour prendre la terre de l’autre En Côte d’Ivoire en 2000, c’est la pression des migrants qui représentaient 25% de la population ivoirienne en 1998, (jusqu’à 50% dans certaines circonscriptions du sud-ouest) qui a donné lieu à des affrontements, des violences, des expulsions.

Les populations africaines connaissent une forte mobilité. C’est un phénomène ancestral et l’essentiel des migrations se font à l’intérieur de l’Afrique. Selon l’OCDE, entre 20 millions, (selon d’autres estimations 40 millions) d’Africains vivent en Afrique dans un autre pays que leur pays de naissance alors qu’ils ne sont que 4 millions dans les pays de l’OCDE. Les migrants internationaux sont les plus jeunes, les plus vigoureux. Ils veulent l’aventure, ils veulent passer de l’autre côté, ils veulent avoir une vie meilleure.

Beaucoup d’ hommes partent pour accumuler du capital en s’affranchissant du contraignant système familial qui oblige à répartir ses gains entre tous. La possibilité de se constituer une épargne leur permet d’investir ou de se marier une fois l’argent de la dote accumulée.

La mobilité, c’est aussi l’exode rural qui agrandit les villes

A l’international En France, on accueille des Sénégalais, des « Zaïrois », des Maliens. Au RU, on reçoit des Nigérians, des Ghanéens. Les migrants sont de plus en plus nombreux à se diriger vers le Canada et les Etats-Unis encouragés par le phénomène du brain drain mais on compte aussi près de 100 000 Africains en Chine à Canton ! Les transferts sont devenus des ressources essentielles car l’argent de la diaspora permet aux familles restées sur place, de mieux vivre dans des conditions locales qui restent difficiles.

Quels sont les facteurs de transformation des activités ?

L’urbanisation est un élément essentiel de transformation de la société, même si les mégapoles inquiètent par leur démesure et par leur insécurité au point qu’on a pu parler de « bombe urbaine ». Les villes africaines sont en majorité récentes sauf en Afrique de l’Ouest ou il existait des villes dans les empires ou les anciens royaumes. Cette urbanisation était limitée à quelques régions. Il n’y avait pas de villes dans l’Afrique centrale forestière. Les villes sont les lieux d’entrée dans la modernité., les jeunes sont attirés par la ville. Le désir de ville représente un attrait extraordinaire. La ville africaine est le lieu de redistribution de la rente.. La particularité de l’Afrique, à l’exception de l’Afrique du sud, est qu’on est en présence d’une urbanisation sans industrialisation. On compte une trentaine de villes millionnaires en Afrique mais ce sont des villes sans industrie, contrairement à l’Europe et l’Asie. En Afrique, on vit de l’informel, et des multiples canaux de redistribution de la rente. Cela permet de survivre mais pas de sortir du sous-.développement. Se pose le problème de débouchés pour les jeunes, qui par manque de perspectives, se tournent souvent vers l’illicite faute de mieux. C’est ainsi que l’Afrique participe désormais au trafic international de drogue, qui transite via le Sahara vers l’Europe.

Les infrastructures On observe un extraordinaire progrès des conditions de circulation car à part quelques cas particuliers comme la RDC, il y a partout des améliorations des infrastructures, principalement routières.. Il existe en Afrique des voies ferrées mais pas de véritables réseaux sauf en Afrique du Sud. La plupart du temps il s’agit de simples pénétrantes qui vont des ports maritimes vers les zones de production agricole ou minière,. Depuis les années 50, la route polarise les investissements. On peut désormais aller de Mulhouse à Dakar sans quitter le goudron. Il y a un très bon réseau en Afrique du Sud. La voie ferrée reste un exutoire de la mine, typique de l’extraversion économique, comme dans le cas des mines de fer de Maurétanie (fer de Zouerate transporté par convois minéraliers jusqu’au port de Nouadhibou). On est certes encore très loin du réseau européen mais il y a de rapides mutations., Dans le domaine du transport aérien, quelques compagnies nationales sont fiables et marchent bien (Ethiopie, Afrique du Sud) Pour le transport maritime, la gestion dépend encore largement des Européens - mais le groupe Bolloré a perdu la gestion du port de Dakar au profit de Dubaï. Au total, la qualité des réseaux s’est beaucoup améliorée et la densité des réseaux est une des meilleures mesures du développement.

Reste un problème : l’entretien des infrastructures. Les interventions préventives ou « juste à temps » et d’une manière générale la maintenance font souvent défaut... C’est un fait culturel, mais aussi politique car les autorités responsables de l’attribution de marchés bénéficient de dessous de table plus importants quand il s’agit de gros travaux plutôt que de petits chantiers quotidiens. Cela a pour conséquence un gaspillage considérable, la reconstruction d’une infrastructure routière coûtant quatre fois plus cher que son entretien régulier.

La révolution des NTIC est fondamentale. La diffusion du téléphone portable s’est réalisée à une vitesse qui a surpris les observateurs. Les professionnels tablent sur 500 millions d’abonnés d’ici 2012. L’Afrique est sur le point d’être entièrement desservie par des câbles maritimes. 8 millions de Nigérians ont Internet sur leur Smartphone. L’engouement pour le portable est tel qu’on se prive parfois de manger pour acheter une carte.

L‘Afrique noire reste dans un contexte de pauvreté, surtout quand elle est analysée du point de vue occidental. Mais il faut s’interroger sur les valeurs et pas seulement sur les variables économiques. Ne peut-on vivre en se passant du superflu ? Les solidarités familiales ne sont-elles pas plus importantes que la consommation ? « Si ta sœur va à l’école, tu mangeras ton porte plume » disait René Dumont. Certaines façons de scolariser ne sont en effet pas toujours bénéfiques notamment quand manquent compétence et matériel pédagogique, sans parler de l’adéquation entre formation et emploi. Se greffe sur cette question la fuite des cerveaux au niveau des formations supérieures. Sans les infirmières ghanéennes, comment seraient soignés les Anglais ? Il y a plus de médecins béninois en France qu’au Bénin.

La persistance des conflits armés reste un vrai problème. Pourtant, ceux-ci, sont de moins en moins nombreux. Les conflits territoriaux sont rares et liés à des incertitudes de délimitation de frontière. Depuis quelques décennies, les contentieux se règlent à la Cour internationale de justice de la Haye. Créée en 1963, l’Organisation de l’unité africaine (OUA, aujourd’hui Union africaine, UA) s’est prononcée pour l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation, un « dogme » qui a épargné l’Afrique de guerres inter-Etats. (La guerre de libération de l’Erythrée, qui a accédé à l’indépendance en 1993, lui a permis de retrouver son entité territoriale, confisquée par l’Ethiopie). Les guerres civiles sont plus graves. Elles éclatent pour des motifs économiques, ethniques, politiques et n’ont jamais de réponse simple. On survalorise souvent la dimension ethnique dans les médias, mais celle-ci est instrumentalisée par des politiques ou des seigneurs de guerre. Depuis les indépendances, l’Afrique n’a pas connu une période de paix généralisée. Toutefois, depuis une dizaine d’années, les tensions se sont apaisées dans le golfe de Guinée, les anciennes colonies portugaises et l’Afrique australe. Restent des points noirs au Kivu, à l’Est du Congo, au Darfour et au Soudan, et en Côte d’Ivoire. Le Soudan est inquiétant car le référendum sur l’indépendance du Sud qui remet en cause le dogme de l’OUA sur l’intangibilité des frontières, pourrait provoquer un effet domino.

Un des éléments essentiels en Afrique est la persistance de l’économie rentière. Les pays vivent de l’exploitation des matières premières qui sont des enjeux géopolitiques mondiaux. Les nouveaux acteurs émergents font la même chose que les anciens colonisateurs. La Chine ponctionne l’Afrique en instrumentalisant le troc : des contrats miniers contre des infrastructures. Les pays émergents tout comme les anciennes puissances coloniales ou les Etats-Unis ne considérèrent l’Afrique que comme un fournisseur de matières premières alors qu’elle aurait besoin d’une diversification de son économie, condition d’un développement durable de stabilité et d’indépendance. La variation des cours des matières premières pénalise ces économies fragiles, L’économie rentière est peu propice à la création d’emplois. La mentalité d’entrepreneur n’émerge que lentement. Car jusqu’à présent parmi les élites la consommation l’a emporté sur l’investissement, Les comportements rentiers favorisent davantage la corruption que la bonne gouvernance. En outre, l’argent accumulé par la classe politique est souvent stérilisé, notamment dans l’immobilier, les dépenses ostentatoires et les placements à l’étranger - à la différence des pays asiatiques où l’argent de la corruption est en grande partie investi dans les secteurs productifs. La « malédiction des matières premières » n’est toutefois pas une fatalité : l’ Afrique du Sud, riche de ressources minières, a construit une économie équilibrée. Les choses sont en train d’évoluer. Tony Blair a lancé en 2002 une initiative pour prôner la transparence des industries extractives afin de savoir où va l’argent de la rente. Des ONG regroupées dans la plateforme « Publish what you pay » militent dans le même sens. Bien que le modèle économique rentier reste dominant, on assiste à l’émergence d’une classe d’entrepreneurs, par exemple au Kenya, au Sénégal, au Mali, au Burkina, au Cameroun. Elle est constituée de jeunes qui ne sont pas dans les réseaux d’une classe politique usée. C’est sur eux que repose l’avenir de l’Afrique, une fois dépassé le défi démographique fondamental. Roland Pourtier Mulhouse 18.11.2010

Questions D’après Paul Bairoch, le niveau de vie de l’Afrique en 1700 était comparable à celui de l’Europe. Selon Moussa Konaté qui vient d’écrire « L’Afrique noire est-elle maudite » ?, c’est la structure familiale qui inhibe l’esprit d’entreprise. Qu’en est-il ?

Les solidarités familiales, au sens d’une famille étendue, d’un lignage, restent fortes bien qu’elles s’affaiblissent en ville où on dénonce le « parasitisme » de parents plus ou moins éloignés et sans ressources. Quant à l’esprit d’entreprise, il fait appel à l’anthropologie économique. De ce point de vue l’Afrique est très diverse. Pour ne prendre qu’un exemple, en Afrique de l’Ouest la céréaliculture dominante impose la conservation des grains dans des greniers. Qui dit réserves, dit accumulation et gestion prévisionnelle, une qualité favorable à l’entreprise. Par ailleurs les réserves rendent aussi possible le prélèvement d’un tribut (ancêtre de l’impôt) condition nécessaire à l’apparition d’un pouvoir d’Etat.. Ce n’est pas un hasard si l’Afrique de l’Ouest a connu une succession de royaumes et d’empires,, et une classe dynamique de citadins commerçants. En Afrique centrale forestière rien de tout cela. Les plantes cultivées (banane, manioc) ne font pas l’objet d’une conservation. Dans cette Afrique sans grenier, c’est le panier des femmes qui est emblématique, panier utilisé pour transporter presque quotidiennement les vivres depuis le champ ou la forêt jusqu’au village. L’absence de réserve de nourriture ne favorise pas la prévoyance, la gestion du futur, un des fondements du capitalisme, pas plus que la formation de grandes entités politiques. Dans ces sociétés « acéphales » les Etats sont des créations de la colonisation. Dans les sociétés forestières, l’agriculture sur brûlis est peu exigeante en travail, du moins celui des hommes qui se limite à l’abattage des arbres tout le reste de la production incombant aux femmes. Là réside le fondement des discours coloniaux sur la « paresse des indigènes », le peu de valorisation culturelle du travail, et la faible propension à se projeter dans le futur. Cela se traduit de nos jours encore par les déficiences de la maintenance, en particulier des infrastructures Au Congo belge, un « cantonage » obligatoire assurait l’entretien des routes. Avec l’indépendance la contrainte a disparu mais n’a pas été remplacée par d’autres systèmes si bien que les infrastructures se sont dégradées au point de menacer l’existence même de l’Etat Les cultures africaines du temps ne favorisent pas l’investissement, celui-ci reposant sur un e projection dans le futur, Avec l’urbanisation, l’école, la mondialisation, les mentalités et les comportements sont toutefois en train de changer.

L‘Europe a récemment tenté d’imposer des accords de partenariat économique pour supprimer les taxes douanières pour les produits européens rentrant en Afrique. Faut-il y voir un signe d’intégration au marché mondial ou n’est ce pas la mort de l’économie africaine ? Ces accords auxquels je suis personnellement opposé, n’ont été signés que par quelques pays (dont la Côte d’Ivoire et le Cameroun). Ils ont été conçus dans une vision libérale imposée par l’Europe après la remise en cause des accords de Lomé et de Cotonou.Ces accords protégeaient les exportations africaines en Europe mais ils ont été rejetés par l’OMC, au nom du libéralisme. C’est une aberration, car les économies africaines ont besoin, au moins durant un certain temps d’un minimum de protection.,

L’offshore agricole est-il une nouvelle menace pour l’Afrique ? Les réserves foncières d’Afrique centrale sont sous la surveillance des ONG internationales qui veulent protéger la forêt des appétits des étrangers. Certains pays du Moyen-Orient, la Libye qui vient d’obtenir une concession au Mali, la Chine sont très demandeurs. Certains excès ont été un échec. A Madagascar la décision du gouvernement d’accorder au coréen Daewoo, une concession d’un million d’hectares pour faire du maïs n’est pas étrangère au renversement du Président Ravalomanana. L’Ethiopie est sous la pression du Moyen-Orient ; le Sénégal, des émirats. Mais en réalité cela ne représente pas de grandes surfaces, c’est nouveau et je pense voué à l’échec car cela serait de la néo colonisation.

On parle beaucoup de l’influence des Chinois qui se précipitent en Afrique pour chercher des matières premières minières et agricoles, est-ce un détail ou un réel danger de destruction dans les 10 ans qui viennent pour l’Afrique ? Il n’y a pas de risques de ce point de vue. Les Chinois sont présents en Afrique depuis les indépendances. Ils ont été discrets au départ, qu’il s’agisse de Taïwan, encore présente dans 4 pays africains (dont le Burkina Faso et le Cap Vert) ou de la Chine populaire. Ils ont implanté des rizières mais sans transfert de compétences. Au Gabon, par exemple, ils avaient peu de contacts avec les populations qu’ils impressionnaient par leur travail. Depuis une dizaine d’année la présence chinoise a pris une tout autre ampleur. Les Chinois seraient 500000 en Afrique aujourd’hui, présents dans tous les secteurs. Le comble est que l’aide au développement, notamment française, finance des entreprises chinoises fonctionnant avec de la main-d’œuvre chinoise importée. La présence chinoise reste marginale dans le domaine agricole. Elle pèse d’un poids croissant dans le secteur minier et pétrolier, mais aussi forestier. Pour satisfaire ses énormes besoins en matière première la Chine ne cesse de renforcer ses positions économiques mais est peu regardante quant aux questions de gouvernance et de protection de l’environnement

Pour en savoir plus

  • Afriques Noires. Roland Pourtier. Carré Hachette 2010
  • L’Afrique noire est-elle maudite ? Moussa Konaté Fayard 2010
  • L’Afrique un continent pluriel ? François Bart (dir.) Sedes 2003
  • Géopolitique de l’Afrique et du Moyen-Orient sous la direction de Roland Pourtier Nathan 2009.

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____Quand nos ancêtres ont-ils quitté l’Afrique? Quand sommes-nous partis d'Afrique ? Comment l'homme moderne a franchi la mer Rouge ? Le polythéisme de nos ancêtres africains : Nos ingénieux ancêtres les Gaulois, ces riches Africains et le bilan négatif

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Quand sommes-nous partis d'Afrique ? L'analyse d'objets rapportés de récentes fouilles dans la Péninsule arabique suggère que l'homme moderne a quitté son berceau est-africain bien plus tôt qu'on le pensait.

L'homme moderne est apparu il y a 200 000 ans, si l'on en croit les plus vieux ossements retrouvés. Selon la théorie communément admise, il a quitté l'Afrique de l'Est il y a environ 60 000 ans. Mais, d'après les résultats des travaux d'une équipe pluridisciplinaire, publiés aujourd'hui dans Science, des hommes modernes ont franchi la mer Rouge il y a 125 000 ans.

Des outils caractéristiques de l'homme moderne. Sur le site de Jebel Faya, aux Émirats Arabes Unis, des archéologues ont trouvé des outils en pierre taillée. Quand on considère un tel outil, la technique utilisée est caractéristique de l'espèce et de l'"époque".

La technique employée pour façonner les bifaces retrouvés dans la strate correspondant à 125 000 ans "indique une très probable origine est-africaine", a indiqué l'archéologue américain Anthony Marks, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse, peu avant la publication des travaux.

Auraient-ils pu être fabriqué par d'autres espèces ? En effet, les autres espèces d'hommes ont migré à travers ces régions avant l'homme moderne. Anthony Marks cite le cas d'hommes de la période acheuléenne qui ont disparu 400 000 avant que les outils de Jebel Faya n'aient été fabriqués. Donc l'hypothèse d'une "origine est-africaine" est confortée, les outils ayant été datés avec précision grâce à le technique de datation par luminescence.

Comment l'homme moderne a franchi la mer Rouge ? Il y a environ 130 000 ans s'achevait une ère glaciaire. Pendant cette ère, le niveau de la mer était très bas et les grands déserts étaient en expansion, poussant les populations vers l'est de l'Afrique. Quand elle a pris fin, explique Adrian Parker de l'Université d'Oxford, "les moussons sont remontées au nord apportant de la pluie sur la Péninsule arabique" qui était jusque-là aride.

Pendant une courte période, le niveau de la mer est resté très bas (voir tableau ci dessous). Les hommes ont pu, pendant cette petite fenêtre, traverser la mer Rouge sans mal et trouver sur l'autre rive un climat propice. Selon les scientifiques, à l'endroit le plus étroit, la mer Rouge ne faisait que quatre kilomètres. D'après Hans Pedro Ortun, un des co-auteurs de l'étude, la traversée était possible à marée basse, mais ils auraient aussi pu "utiliser des embarcations qu'ils avaient très certainement la capacité de fabriquer".

Avec cette nouvelle hypothèse, c'est tout le déroulement de la sortie d'Afrique qu'il faut repenser, comme le souligne Hans Pedro Ortun :



"Jusqu'à présent, nous pensions que c’étaient les développements culturels qui donnaient aux peuples l'opportunité de se déplacer hors d'Afrique. A la lumière de ces recherches, je pense désormais que c'est la modification du climat et de l'environnement qui est primordiale.



Le passage d'une ère glaciaire à une ère inter-glaciaire a ouvert d'autres voies pour quitter l'Afrique. C'est arrivé une fois, ça a pu se produire à d'autres occasions pendant le quaternaire."








" A people without the knowledge of its past history, past religions, art and culture, is like a tree without roots. " - MARCUS GARVEY -

Dans la plupart des anciennes traditions africaines il est question, dans leurs mythes et légendes, de Dieux au pluriel, humanisés, on pourrait dire plus simplement : "humains", avec des traits et caractéristiques d'êtres humains, de petite taille ; ce sont bien des êtres physiques.

Déjà nous savons que dans l'Ancien Testament HEBREU la Torah, il y a trois principaux personnages de caractère qui sont : Yahvé, Lucifer et Satan. Or, Ces mêmes Dieux humanisés reviennent dans beaucoup de mythes et légendes des peuples bantous ; par contre ils y portent souvent des noms différents. Mais avant d'entreprendre notre grand voyage en Afrique pour vérifier qu'il en est bien ainsi, offrons-nous, d'un coup d'ailes, un crochet vers les Indes et l'Asie.

En effet il y a, dans la RELIGION HINDOU, des milliers de Dieux, de Divinités, mais malgré leur grand nombre, nous trouvons là aussi, trois personnages principaux, à savoir : "Brahma" (Yahvé), "Shiva", souvent présenté comme androgyne (Satan), et "Vishnu" (Lucifer).

Maintenant, en avant pour notre grand parcours africain : Partons du Nord nous traverserons le désert et, avec un peu de chance, nous y trouverons bien quelques-uns des derniers NOMADES TOUAREGS ; ils nous apprendront que, pour eux, l'ensemble des divinités du ciel s'appellent "Emeli-hin". Phonétiquement ce nom parait assez proche d'Elohim... un bon début !

Sortant du désert et nous dirigeant vers l'Atlantique, faisons une première halte, histoire de faire connaissance avec les YORUBAS. C'est au Nigeria et/ou au Bénin qu'on va les découvrir. Les Yorubas sont, tout à la fois, une tribu et une Religion. Et dans leur Religion il est question de plusieurs Dieux, de toute une panoplie de Dieux, dont les trois principaux sont : "OBATALA", le chef créateur, qui est androgyne homme/femme et qui correspondrait au "Yahvé" de la Torah, puis "YEMAYA", la force maternelle de la création, qui correspondrait au Lucifer de la Torah, et le troisième "ELEGUA", qui est la tentation et correspondrait, lui, au "Satan" de la Torah. Il est aussi à noter que cette Religion Yoruba s'est exportée au moyen de l'esclavagisme et elle est devenu le berceau du "SANTERIA" qui est pratiqué au Brésil, à Cuba et aux USA, chez des descendants d'esclaves, ceux-là ayant continuer à pratiquer la vénération de leurs "Dieux", mais ayant changé - ce qui est bien regrettable - les noms de ces Dieux en noms de Saints Chrétiens, d'où ce nom de "Santeria" qui veut dire "la vénération des Saints".

Tant qu'à être au Nigeria, profitons-en pour saluer aussi les IBOS, pour qui le chef des Dieux s'appelle "Ikenga", son adjoint direct se nommant "Chiuke"

Et, puisqu'au Bénin nous sommes encore, sachant qu'il y a une caste de prêtres "sorciers" VAUDOUS dans ce pays profitons-en également pour les découvrir.

Comment est-elle leur religion à ceux-là ? Très simple : ils vénèrent depuis toujours des petits êtres venus du Ciel ; ils les reconnaissent comme les créateurs de l'humanité, les appellent les "Azizas" et déclarent que leur chef est "Yéwé" (presque Yahvé !). Tiens, Tiens, intéressant aussi tout ça !

Puis, gardant un pied chez les Béninois, voyons chez eux et leurs voisins, du Togo et du Ghana, ce que pensent les EWES. Eux, ils appellent les Dieux du ciel "Tïowo" la terminaison en "wo" indiquant le pluriel, le chef des Dieux du ciel "Nana Bouclou" (Yahvé), et le Dieu Serpent "Anyiewo" (Lucifer).

En restant au bord du Golfe de Guinée, on découvrira une autre chose passionnante, chez les AKANS du Ghana : le chef des Dieux, le Dieu suprême a cohabité à proximité de l'homme sur terre, il était bel et bien physique, vivait parmi les hommes, et ceux-ci pouvaient l'approcher librement, il était homme/femme (androgyne donc) et s'appelait "Oboadee", ou parfois "Brekyirihunuade".

Partons vers le Sud-Est, et arrêtons-nous chez les Rwandais (TUTSIS, TWAS et HUTUS), là où la Religion Monothéiste des colonisateurs a commis sciemment tant de crimes, plus horribles les uns que les autres, il reste encore cependant des traditions anciennes connues et indiquant ceci : l'ensemble des génies venus du ciel se nomment "Imandwa" et le Dieu suprême s'appelle "Imana". Ce Dieu est un être tout à fait physique qui s'entretenait jadis avec les hommes ; ses interlocuteurs, eux, pouvaient le voir, le sentir, le toucher, lui parler, tandis que lui, en présence de nombreux témoins, il accomplissait des prodiges, il ressuscitait des morts ou donner un nouveau corps jeune à des malades âgés. Pour les Rwandais, c'est Lui, Imana, qui a créé le premier homme, II l'a créé à son image et à sa ressemblance, puis II l'a appelé "Kazikamuntu" (Adam).

Avant de descendre la côte Ouest, traversons la forêt équatoriale, quand nous parviendrons chez les PYGMEES, eux nous expliquerons ceci : "Arebati" est le chef des petits êtres venus du ciel, c'est Lui qui a créé l'homme à partir de l'argile, puis II a mis le sang dans l'homme, et a insuffler la vie en lui.

Parvenus à l'Atlantique nous ferons une halte chez les FANGS, au Gabon, où on nous enseignera que les trois Dieux principaux sont "Nzame", "Mebere" et "Nkwa".

Et pour terminer notre périple nous mettrons le cap... sur LE CAP...

Et dans ce riche pays nommé "Afrique du Sud", ce seront d'abord les ZULUS qui retiendront notre attention car ils voient leurs ancêtres comme des anges gardiens venus du ciel ; ils prient "Amazulu", ce qui veut dire dans leur langage : "le peuple du ciel" et pour eux, le chef des Dieux du ciel est "Ukulunkulu" (Yahvé), son assistant pour œuvrer à la création - celui qui apporta la connaissance aux hommes - c'est "Unwaba" (Lucifer) ; mais dans leur cosmogonie existe aussi un troisième créateur important : "Umvelinqangi".

Le peuple Zulu, est un fameux peuple guerrier, dont un des rois célèbres fut jadis "Shaka Zulu", mais quand on pose à un anthropologue blanc la question : « que signifie le mot "Zulu" ? » on reçoit généralement comme réponse : « "Zulu" veut dire "le ciel"... c'est pour cela que "les Zulus" s'appellent "le peuple du ciel" » Bon, réponse habituelle ! Mais l'ennui c'est que... c'est tout faux et en plus c'est injuste à leur égard ! En langue zulu le mot indiquant le ciel est "sibakabaka", il y a un autre mot pour indiquer l'espace inter-planétaire, c'est "izulu", puis un autre encore pour indiquer le cosmos infini : "weduzulu" et ce dernier peut aussi bien être employé pour signifier des "voyages cosmiques" ! On comprend bien qu'il ne s'agit pas du tout de la même chose que ce que prétend "l'anthropologue de service" et ça n'a pas du tout la même portée ! Cela nous indique clairement que les zulus étaient conscients qu'on peut faire des voyages interplanétaires, qu'ils étaient, depuis longtemps, au courant que les voyages cosmiques existent, d'ailleurs ils ne clament pas, eux : "les Zulus sont le peuple du ciel", pas du tout, ce qu'ils clament, c'est que, voici des millénaires, un peuple est venu du ciel pour créer la vie sur terre. Plus fort encore, les zulus, dans leurs traditions, parlent aussi du fait que ce peuple du ciel s'est mélangé ici sur terre avec certaines des filles qu'ils avaient créées et que les descendants issus de ces unions "sexuelles" fondèrent alors une race de Rois et de Chefs de tribus.

Ce système solaire inclus dans notre galaxie et d'où sont venus les créateurs, est désigné par les zulus du nom de "Ingiyab", et le soleil de la planète qu'occupent habituellement les créateurs est désigné par le nom de "IsoneNkanyamba". Les zulus, depuis toujours, connaissent et ont adopté un concept de l'infini dans le temps et dans l'espace : pour eux, temps et espace sont infinis et "un"; leur mot pour désigner l'espace infini est "umkati" et pour désigner l'infini dans le temps ils emploient "isikati".

Ne vous laisser pas bercer... ni berner par un anthropologue blanc qui viendrait vous dire que le mot "zulu" signifie "ciel", et que, de par leur nom les zulus sont "le peuple du ciel" ! Ce n'est pas vrai, "Amazulu" désigne un peuple qui est venu du ciel, un peuple venu d'un... "ailleurs" : d'une autre planète habitée, ce mot désigne en fait les dieux-créateurs du peuple "zulu" et de l'humanité entière.

Enfin, avant de quitter cette belle Afrique, ce continent qui nous est si cher, nous irons au cœur de ce dernier pays visité, pour trouver en "Afrique du Sud Centrale", les BUSHMEN qui nous informeront, eux aussi, des noms qu'ils connaissent pour les plus importants d'entre les Dieux venus du ciel, à savoir : "Cagn" (Yahvé), "Dxui", "Mantis" et "Kwammanga".

Voyage terminé, nous aurions envie de quitter le Sud... de l'Afrique du Sud... par bateau, histoire, en passant le Cap du même nom, de garder au cœur la "bonne espérance" qu'un jour - on le souhaite le plus proche possible ce jour - se réveillent enfin la conscience et la Sagesse de tous les habitants de cette superbe Afrique, si miséreuse actuellement alors qu'elle est si riche de potentialités humaines et matérielles, mais aussi de celles dont sa paix et son bonheur dépendent en premier lieu : les potentialités religieuses.

On l'a constaté au cours de notre agréable voyage, partout en Afrique on voit que les ethnies, les tribus, les clans sont polythéistes. Il y a une pluralité de Dieux, de Divinités, d'Etres Célestes venus du ciel, d'Etres Cosmiques venus du lointain.

Toutefois, au cœur de la majorité des mythes et légendes de tous ces peuples africains il y a un Dieu principal, il y a comme... un Président de tous les Dieux, comme le Président-Chef d'un peuple venu du Ciel, on sent qu'il y a véritablement un dirigeant responsable de l'œuvre de création de la vie sur Terre, tout comme il y en a un dans la Bible originale en Hébreu, et il se trouve qu'il y est justement appelé "Yahvé".

Alors, voyons en résumé, comment "Yahvé" est désigné chez tous les différents peuples d'Afrique que nous connaissons :

" Ngaï" chez les MASSAÏS du Kenya et de la Tanzanie, "N'Kosi Yama'kosi" chez les "NDEMBELES" du Zimbabwe, "Mahrem" chez les "AXUMITES" d'Ethiopie, "Nana Bulukus" chez les "FONS" en Afrique de l'Ouest, "Akuj" chez les "TURKANAS" du Kenya, "Akongo" chez les "NGOMBES" du Congo, "Nzokomba" chez les MONGOS" du Congo, "Kalumba" chez les "LUBAS" du Congo, "Katavi" chez les "NYAMWEZIS" de Tanzanie, "Amma" chez les "DOGONS" du Mali, "Astar" chez une grande partie des PEUPLES EN ETHIOPIE ET SOMALIE, "Mbotumbo" chez les "BAULES" de Côte d'Ivoire, "Ndriannahary" chez les MALGACHES, "Ajok" chez les "LOTUKOS" du Soudan, "Quamta" chez les "XHOSAS" d'Afrique du Sud, "Ka Tyeleo" chez les "SENUFOS" d'Afrique de l'Ouest, "Musisi-Kalunga" chez les "NDONGAS" d'Angola, "Chiuta" chez les "TUMBUKAS" du Malawi, "Rock-Sene" chez les "SERERS" de Gambie, "Massim-Biambe" chez les "MUNDANGS" du Congo, "Huveane" chez les "BASUTOS" du Lesotho, "Kyala" chez les "NYAKYUSUS" de Tanzanie, "Bumba" chez les "BOSHONGOS" d'Afrique du sud, "Muluku" chez les "MOCOUAS" du Zambezi, "Faro" chez les BAMBARAS" du Burkina Faso et du Niger, "Wenna" chez les Mossis" du Burkina et du Niger, etc.

II est encore appelé "Marcadit" chez les DINKAS du Soudan, et pour eux, le premier homme et la première femme qu'il créa formant ainsi le premier couple (Adam & Eve) y sont appelés "Garang & Abuk"

Nous avons donc nos mythes et légendes à nous qui relatent la création, nous avons toujours eu nos Religions à nous, qui relatent la genèse de l'Homme. Les Dieux de nos ancêtres étaient des Dieux humanisés, avec des traits et caractères humains, ils étaient physiques, de chair et de sang, ils étaient descendus du ciel dans leurs engins. Ils étaient plusieurs, ils étaient un peuple, avec à leur tête le Dieu suprême qui a dirigé la création. Dans tous les mythes et toutes les légendes des peuples d'Afrique la terre existait déjà, les Dieux l'ont trouvé, et y ont implanté la vie, les animaux, la nature, et l'homme qu'ils ont créé à leur image et à leur ressemblance.

Les chérubins de la Bible originale en Hébreu, nous les connaissons très bien dans nos traditions et cultures anciennes. Ce sont les Dieux humanisés de nos ancêtres, la plupart du temps décrits comme des êtres célestes de petite taille, et souvent de type androgyne.

Nos anciens dans les villages ont gardé ce savoir, ils connaissent encore les histoires des petits génies qui sont venus du ciel dans des pépites argentées, dans des bols d'argent, dans des calebasses brillantes qui volaient. Ils connaissent encore les histoires des esprits-génies qui sont dans les forêts et qui aident et guident les hommes, qui viennent dans les grottes pour les initier et enseigner leurs connaissances aux chefs, ou à ceux à qui ils ont choisi de la donner.

En Côte d'Ivoire, ces grottes, ces cavernes des anciens, ont une entrée qui est le dessin de ces "engins des Dieux", car elle a la forme d'une cloche aplatie... comme si la roche avait été coupée au couteau dans du beurre mou, les formes étant parfaites et représentant tout à fait celles d'une cloche aplatie !

En Ethiopie, les histoires du Roi Salomon venant visiter la Reine de Sabah et arrivant de Jérusalem dans son char volant sont connues de tous, la durée du voyage à bord de son engin était... celle d'un éclair et parfois même il envoyait tout simplement son char volant avec, à l'intérieur, des présents pour la Reine de Sabah, sans que lui-même soit à bord.

En Ancienne Egypte, les lieux autour du Mont Sinaï étaient connus des Anciens sous le nom de "pays des vaisseaux flamboyants" !

Les pépites argentées volantes... les calebasses d'argent volantes... les bols d'argent volants... tous ces véhicules célestes que nos ancêtres voyaient et décrivaient dans nos traditions comme les "engins des Dieux", comme "l'engin de Yahvé" - pour nos ancêtres Yahvé était le dirigeant de la création et Président des Dieux - apportent des descriptions équivalentes à celles de la "Merkabah" dans la Bible originale en Hébreu le Chariot volant qui transporte le trône de Yahvé, des Vimanas les vaisseaux spatiaux des dieux décrits dans le Mahabarata et le Ramajna Hindous, ou encore de "la nuée" ou de "la gloire de Yahvé" deux expressions employées de nombreuses fois dans la Bible Hébraïque. Toutes ces appellations laissèrent la place dans les langues occidentales - il n'y a pas si longtemps de ça - à la tournure "Soucoupes volantes", remplacée depuis quelques années, par celle d'OVNIs ("Objets Volants Non Identifiés"), "OVNI" devient "UFO" en Anglais.

Mais nous, africains, il faut absolument que nous retrouvions nos anciennes traditions qui sont belles et qui gravitent autour de la vérité, que nous retrouvions nos "Dieux" (au pluriel), ceux de jadis, nos Dieux humanisés, physiques, qui existent bel et bien, vivent et demeurent naturellement dans le ciel ; alors nous pourrons à nouveau être dans la vérité et la pureté totale.

C'est dans cette voie-là que réside notre "vraie" spiritualité, que se trouve le chemin de la compréhension, le chemin de la conscience et d'une harmonieuse ouverture d'esprit sur l'infini - l'infini dans le temps et dans l'espace - car, aujourd'hui, nous sommes immergés dans le concept inventé d'un "Dieu unique", immatériel, tout puissant, omniprésent, une façon de concevoir le monde que nous imposent nos colonisateurs et leur Religion : un Christianisme... défiguré, dévoyé jusqu'à agir à l'extrême opposé du message de Paix et d'Amour délivré par "Jésus, le Christ"... dont les "Prélats" de cette religion ont le culot de se prétendre les représentants officiels.

Et pour nous, à partir de ce concept-là, toutes les soi-disant "valeurs" qui nous sont inculquées (par la force !) ne font que nous éloigner de la vérité et endorment notre esprit ; de surcroît, elles font prier "Jésus, le Sauveur" par des masses d'Africains... qui ne pourront jamais trouver "leur salut" en suivant cette voie imposée par l'Occident !

Si l'Afrique veut réellement se sauver, elle doit se débarrasser de ces concepts amenés et imposés par le colonisateur, se "décoloniser spirituellement", elle doit retrouver les concepts polythéistes, dont elle est instruite depuis des siècles, retrouver ses Dieux humains venus du ciel, et enfin, elle doit analyser tout ceci sous la lumière, et de la science d'aujourd'hui, et des technologies du futur. C'est là que réside, pour l'Afrique la clé de sa propre et heureuse réalisation... et non pas dans la Religion du colonisateur qui est venu pour nous aliéner nous-mêmes, annihiler notre identité, s'emparer de notre patrimoine, et qui, par une suprême malignité, a fait de chacun de nous un être facile à dompter, à modeler, à mater, à domestiquer... mais ce, toujours dans le même "esprit colonial", afin que le "néo-colonisateur" qu'il est, puisse encore à notre époque, maintenir "le noir" sous contrôle, en être dépendant, obéissant, servile et surtout jamais révolté envers le "Père blanc" en soutane et son livre "saint", le Nouveau Testament.

J'aime bien ce nom de "Nouveau" Testament, il est révélateur ! Bien évidemment, cette Institution a dû créer quelque chose de nouveau... au profit de sa cause, afin d'accomplir sa mission impérialiste et mercantile : écarter les masses du bon chemin, les "égarer" et pour parvenir à ses fins, il lui fallait se faufiler comme berger (hélas un "faux berger" !) au milieu du troupeau des brebis soi-disant égarées. Elles ne l'étaient pas jusqu'alors, mais elles le sont devenues depuis... et rien qu'à cause de lui !

Moi je préfère l'Ancien Testament, leur "Nouveau" je n'en veux pas, car cela sent trop le coup monté. Mon Ancien Testament ce sont les "Dieux humanisés" de mes ancêtres, c'est la genèse, l'histoire de la création racontée par mon peuple, par les Anciens et je ne peux la comparer uniquement qu'à la Genèse du véritable "Ancien Testament" : la Torah.

Il y a une vérité commune dans toutes les traditions religieuses de nos ancêtres en Afrique, que ce soit au Sud, à l'Ouest, à l'Est ou en Afrique Centrale ; à travers ces traditions, c'est énorme le nombre de points communs qu'il y a entre toutes les religions de par le monde. Partout on parle d'êtres célestes qui avaient la faculté d'apparaître et de disparaître aux yeux des humains comme ils le souhaitaient, tout comme Yahvé pouvait, selon les Hébreux, apparaître soudainement à Moïse, dans un "buisson ardent" par exemple... à une époque rappelons le, où seuls les oiseaux volaient... pour les humains cela viendra aussi, mais beaucoup plus tard dans leur Histoire !

Dans la majorité des traditions religieuses bantoues il est dit que Yahvé et ses autres Dieux, après avoir créé l'homme, s'éloigna de lui et qu'il ne se préoccupa plus de lui, donc, que les créateurs et leur dirigeant sont à un moment donné partis, qu'ils ont laissé l'homme seul sur la Terre. Et les traditions disent aussi qu'avant ce départ des Dieux, il y avait des échanges faciles et aisés entre eux, les créateurs et nous, les humains qu'ils avaient créés.

A titre d'exemple, dans les traditions religieuses des pygmées de Semang il est dit : « autrefois, un tronc d'arbre reliait le sommet de la montagne cosmique, le centre du monde, avec le Ciel ; les communications avec le Ciel et les relations avec les dieux étaient alors faciles et naturelles ; à la suite d'une faute, ces communications ont été interrompues et les dieux se sont retirés encore plus haut dans les deux. »

Mais scrutons aussi d'autres traditions, chez d'autres humains à la peau noire, tels que les Arandas d'Australie centrale : « au Ciel, il y a l'Eternel jeune "altjira nditja", avec les autres Dieux, ils vivent là-bas dans un pays perpétuellement vert, plein de fleurs et de fruits, traversé par la voie lactée. Ils sont tous éternellement jeunes, le grand-père ne se distinguant ni de ses enfants, ni de ses petits-enfants, ils sont immortels comme les étoiles, car la mort n'a pas réussi à pénétrer chez eux ». Et, chez les Arandas aussi la communication avec les Dieux fut facile, puis fut, de la même façon, brusquement interrompue, à un moment donné.

Et dans ce cas aussi, le lien est facile à faire avec la Bible des hébreux, la Torah, où Yahvé signifie étymologiquement parlant, "celui qui était, qui est, et qui sera", donc "l'Eternel" et forcément... "Eternellement jeune". Comment ? Grâce à la science bien évidemment, science, donnant accès à la vie éternelle, que nous terriens commençons petit à petit à découvrir grâce au clonage, le secret de la vie éternelle.

Maintenant revenons de nouveau au Grand Envoyé Prophète Simon Kimbangu pour nous référer à son enseignement réel. Mais pour cela il nous faut faire appel au Mouvement qu'il a créé lui-même et appelé "Kintuadi" (ce qui veut dire Union) ; et non à l'Eglise nommée pourtant "Kimbanguiste", car celle-ci fut créée après sa mort par son fils cadet, lequel a choisi de collaborer avec l'Administration coloniale et par conséquent a trahi le Prophète son père, pire cette "Eglise Kimbanguiste" a même été plus tard jusqu'à collaborer en R.D.C. (au Congo Kinshasa) avec un certain "Mobutu Sese Seko", l'horrible dictateur sanguinaire que l'on sait.

Ce qu'il faut garder à l'esprit, constamment, c'est que le Prophète Simon Kimbangu parlait de "Dieux" au pluriel, c'est indéniable : il parlait d'un peuple vivant dans les cieux... et quand il parlait de "nos créateurs" (au pluriel, toujours !)... de "nos pères qui sont dans les cieux" il en parlait avec les termes précis suivants : « Batata Nzambi' A Mpungu », or ce sont les colonisateurs qui nous ont contraints à traduire le terme "Nzambi" par "Dieu", obligeant ainsi notre subconscient à se référer à un Dieu unique, immatériel et omniprésent (... tel ce faux "Dieu" qu'ils ont inventé et auquel ils veulent, à tout prix, nous faire croire !).

Or le mot "Batata" est d'une importance plus que capitale, car dans toutes les langues Kongos, ce mot "Batata" est forcément pluriel sans aucune contestation possible ; littéralement il signifie "les Pères" ou "nos Pères" (au pluriel, une fois encore) c'est donc l'équivalent de "Adonaï" et de "Elohim" en hébreu, qui sont, eux aussi, deux pluriels incontournables et incontestables.

Quand le Prophète Simon Kimbangu emploie les mots suivants : « Mpeve Ya Batata Nzambi' A Mpungu Tulendo » il ne peut jamais, en aucun cas, s'agir d'un singulier. Ce fait tous les Kongos honnêtes doivent l'admettre et admettre aussi que la traduction française de cette expression, telle qu'on peut la lire aujourd'hui dans les écrits de l'Eglise Kimbanguiste est entièrement fausse, honteusement fausse, écrire : « car l'esprit de notre Dieu tout puissant », c'est complètement en défigurer le véritable sens, car le vrai message de Simon Kimbangu est ici adressé en même temps à plusieurs personnes (encore et toujours "au pluriel") et non pas à un "Dieu" unique !

Voilà, la vérité des choses ! Face à cela, tout "vrai" Kimbanguiste devrait se révolter contre l'EGLISE DE JESUS-CHRIST SUR LA TERRE PAR LE PROPHETE SIMON KIMBANGU (EJCSK). Quelle trahison pour l'Afrique... quelle soumission de la part des opprimés que nous sommes et restons... quel abandon de cette vigoureuse et salutaire lutte prônée par le Prophète Simon Kimbangu, qui, lui, était bel et bien un "polythéiste" puisqu'il parlait de dieux... au pluriel et priait des dieux... au pluriel !

D'ailleurs il convient de noter que le mot "Nzambi" est aussi utilisé chez les peuples du Gabon, où, dans certaines langues on dit aussi "Nzame" ou encore "Nzambe". Par exemple chez les Fangs du Gabon l'histoire de l'origine de la vie sur Terre est racontée dans le Mvett : on y parle de gens venus du ciel et ayant une haute technologie, disant que leur chef est "Nzame", dont un des frères est "Zong" et une des sœurs "Ngigone". "Zong" y est un peu considéré comme le "Satan" ! Le Mvett raconte par ailleurs que ces dieux (au pluriel, une fois de plus) ce peuple, sont des êtres "physiques" qui ont une vie comme les humains, qu'ils sont tous des dieux créateurs suprêmes et qu'ils savent faire des choses qui dépasse l'entendement des humains. On ne peut être plus clair, de nos jours, parlant de ces êtres-là, on dit tout simplement "des Extra-Terrestres" hautement avancés !

Je ne peux pas oublier dans ce chapitre, d'évoquer mes amis les Dogons, ce peuple magnifique vivant sur le plateau aride, desséché de Bandiagara au Mali. Pourquoi ne surtout pas les oublier ? Parce que leur cosmogonie est absolument formidable, en effet ils sont depuis qu'ils existent détenteurs de connaissances cosmiques extraordinaires qu'ils se transmettent de générations en générations et ceci en n'ayant pas eu de télescopes ou de microscopes à leur disposition depuis le début de leur existence et également sans une quelconque application de mathématiques supérieures.

Ceci étant, les Dogons ont leur propre Genèse à eux et selon leurs ancêtres Dogons, leurs dieux créateurs seraient venus de la constellation Sirius. Les Dogons disent avoir connaissance, depuis des millénaires, du fait que l'étoile Sirius a deux autres étoiles satellites ou autrement dit deux étoiles "sœurs" qui l'accompagnent. A l'œil nu on ne peut apercevoir qu'une seule étoile et ce n'est qu'en 1862 qu'un astronome américain, Alvan Clarke, a découvert grâce à un télescope puissant qu'il y avait une deuxième étoile tournant autour de Sirius, cette deuxième étoile fut nommée Sirius B. Hors, les Dogons savaient ceci depuis des millénaires déjà...disons "depuis toujours" ! Comment pouvaient-ils savoir cela ? Qui plus est, en fonction des informations qu'ils possèdent, ils ont toujours prétendu qu'il y avait, de surcroît, une "Sirius C" ! Leurs ancêtres, leurs dieux-créateurs seraient, selon eux, venus d'une planète qui est en orbite autour de cette troisième étoile, la Sirius C, que nous ne connaissons pas encore.

Mais cela va encore plus loin, les Dogons sont depuis toujours en possession de données et de connaissances tout à fait précises sur Sirius. Ainsi, ils affirment savoir depuis toujours que Sirius possède une étoile satellite plus petite qu'elle-même, Sirius B donc, mais ils précisent que cette deuxième étoile, bien que plus petite que Sirius (A), est plus lourde qu'elle, c'est pourquoi ils la nomment depuis toujours "Po Tolo" ou "Po-Digitaria" d'après le nom d'une graine de céréale africaine qu'ils utilisent et qui est tout à la fois très petite et très lourde. Ils savent aussi que cette "Sirius B" boucle son orbite elliptique autour de "Sirius A" en 50 ans, raison pour laquelle ils célèbrent tous les 50 ans leur grande fête, la "fête de Sigui".

Maintenant ces données au sujet de Sirius B se trouvent être confirmées par la science de notre époque, mais eux, les Dogons, possèdent ces données et cette connaissance depuis le début de leur histoire : ils ont conservé tout ceci de génération en génération sur des cartes célestes du ciel et de Sirius, cartes gardées par leurs Prêtres initiés. Or, en 1960 nos astronomes ont pu calculer exactement, avec une précision remarquable, la période de révolution de Sirius B autour de Sirius A et constater que cette révolution s'effectue en... 50,090 années ! Les Dogons, eux, savaient cela depuis toujours !

Et les Dogons vont même plus loin, ils affirment qu'il y a encore une autre étoile... disons "Sirius C" qu'ils nomment "Emma Ya" ou "Sorgo", et que cette étoile-là a une révolution de 32 ans autour de Sirius A, tournant sur une orbite elliptique très excentrique et qui serait perpendiculaire à celle de Sirius B ! Ils possèdent des dessins et des cartes de ces orbites, mais surtout, ils disent que cette étoile Sirius C (Emma Ya) possède plusieurs planètes en orbite autour d'elle et qu'une de ces planètes est la maison de leurs dieux-créateurs, de leurs ancêtres, lesquels seraient venus sur terre, il y a très longtemps à bord du Nomo, selon leurs traditions un vaisseau inter-stellaire dont la forme serait très proche de nos fusées lunaire actuelles, type "Apollo".

De nos jours, beaucoup d'astronomes commencent à soupçonner qu'il devrait effectivement y avoir une "Sirius C" tournant autour de Sirius A, car ils peuvent constater, avec leur appareillage actuel, des changements de couleur du système et, de ce fait, ils pensent que cette "Sirius C", dont parlent les Dogons, pourrait avoir une orbite très aplatie, un peu comme une comète ; en utilisant un coronographe occultant la forte lumière de Sirius A, ils peuvent à présent apercevoir deux corps voyageurs, mais n'arrivent pas encore à déterminer lequel de ces corps présente un mouvement propre au système de Sirius (publication dans la revue "Astronomy & Astrophysics"). Les astronomes Jean-Louis Duvent et Daniel Benest de l'observatoire de Nice ont utilisé des simulations numériques d'ordinateurs et leurs observations renforcent également la probabilité d'existence d'un troisième corps de faible masse dans l'environnement de Sirius (Publication dans la Revue "Ciel et Espace", 1995).

Mais, nos fameux Dogons possèdent encore beaucoup d'autres connaissances astronomiques qui paraissent étonnantes pour une tribu africaine vivant repliée sur elle-même depuis toujours, sans contact avec l'extérieur. Pour les DOGONS le patron, le chef, le leader des Dieux-créateurs se nomme "Amma", et pour eux l'univers est infini, mais tout de même mesurable, ils disent aussi qu'existent dans l'univers des mondes infinis habités et qu'ils s'éloignent de la terre à des vitesses très grandes dans un mouvement spirale ; ils ajoutent que ces mouvements spirales et structures élémentaires se trouvent également dans l'infiniment petit qui compose les hommes, ce qui revient à dire que l'infiniment grand (les planètes, systèmes solaires, galaxies, voies lactées) a la même configuration que l'infiniment petit (les cellules, molécules, atomes qui composent nos corps).

Les Dogons connaissent depuis toujours les différentes phases de Vénus, ils divisent le Ciel en 22 parties égales et en 266 constellations et disent que Vénus possède un "compagnon" (ce pourrait être l'astéroïde Toro, récemment découvert entre la Terre et Vénus), ils connaissent aussi les 4 plus gros satellites de Saturne pourtant invisibles à l'œil nu, mais ils ne connaissent pas les planètes qui sont au-delà de Saturne (Uranus, Neptune, Pluton)...

Ils disent avoir reçu les connaissances qu'ils possèdent d'un peuple venu du ciel et qui les a créé, que les membres de ce peuple du ciel sont descendus sur terre il y a très longtemps, qu'ils ont amené avec eux des fibres végétales provenant de plantes du "champ du Ciel" et qu'après avoir créé la vie sur terre, les plantes, les animaux, ils ont créé le premier couple humain, qui engendrera par la suite les huit grands ancêtres de l'Humanité, et qu'une fois leurs tâche terminée Amma et les autres dieux regagnèrent le Ciel à bord de Nomo (leur Vaisseau).

On ne peut être plus clair ! Le Polythéisme - croyance en des dieux (au pluriel) physiques, de chair et de sang, voyageurs de l'espace - est source de la vérité. L'Eglise Chrétienne Catholique cache cette vérité et nous maintient dans l'ignorance afin de continuer à exercer son Pouvoir sur les hommes, un pouvoir qui s'appuie sur l'ignorance des masses, sur la croyance aveugle des masses, sur une croyance supraoc-culaire obscurantiste, sur le mysticisme, sur le mystère de dieu, un dieu immatériel omnipotent qui, en fait, n'existe pas.

La vie dans l'univers est un phénomène banal, il y a dans l'univers infini une infinité de mondes habités par des "humanoïdes", fruits d'une création humaine ; ce sont à chaque fois des hommes qui, grâce à la science, créent d'autres hommes, ceci partout dans l'univers infini... à l'infini ! Et cela, en Afrique noire, on l'a toujours su, mais l'esclavagisme, l'assimilation religieuse et notre colonisation par l'Occident chrétien, usant... et abusant sans scrupule de la force, nous ont enlevé nos "religions authentiques" qui parlaient toutes de ces êtres, de ce peuple venu du ciel qui a créé toute vie sur terre avec science et art.

J'aimerais maintenant faire ici un clin d'œil particulier aux peuples "AMERINDIENS", ces peuples autochtones des Amériques, auxquels Christophe Colomb - croyant atteindre les Indes - a indûment attribué ce nom d'"indiens" qui leurs est resté. Je pense spécialement à eux car ces peuples ont également eu à subir quelque chose de presque similaire à ce qui a si cruellement frappé les peuples africains : un génocide, perpétré tout pareillement par des colons chrétiens venant de l'Occident.

Dans les cultures de ces natifs "indiens" il est fait référence à ce qu'ils appellent "le peuple venu du ciel". En effet selon leurs traditions dites maintenant "indiennes", un "peuple venu du ciel" serait jadis descendu sur la terre pour leurs apprendre ce qu'il faut connaître sur les plantes (la biologie) et comment faire pour vivre en harmonie avec la Mère Terre et le Père Ciel. Ces êtres venus du ciel leurs auraient également envoyé des Prophètes afin de guider leurs peuples durant les ères écoulées... Les êtres contactés par ce "peuple venu du ciel", ces Prophètes qui les ont ainsi guidés, étaient entre autres : Tenskwautawa, Smohalla et Wovoka.

Plusieurs chefs des natifs américains "indiens" pensent qu'à présent les temps sont venus de parler ouvertement d'une certaine partie de leurs traditions, partie qu'ils ont maintenue secrète jusqu'alors, à savoir : leurs légendes et histoires concernant la création et ce peuple du ciel qui est venu il y a très longtemps sur terre voyageant dans leurs "oiseaux de tonnerre" (Thunderbirds), c'est-à-dire dans leurs engins spatiaux.

Ces chefs pensent qu'il faut maintenant faire savoir que ce sont des hommes et des femmes de ce "peuple du ciel" qui nous ont créés, qu'ils ont sillonné la terre, marchant parmi nous pendant un certain temps puis qu'ils sont, à un moment donné, repartis vers leur monde à eux, laissant seul sur terre l'homme qu'ils y avaient créé, afin qu'il progresse lentement jusqu'au jour où il serait en mesure de comprendre tout, sachant qu'à ce moment-là le retour du "peuple du ciel" serait imminent et que l'homme comprendrait alors sa véritable origine, l'histoire vraie de sa planète et de sa genèse à lui, en tant que race vivante.

Ces traditions indiennes évoquent leur origine à partir des étoiles, l'influence du "peuple du ciel" dans le développement de leur culture, leurs croyances spirituelles et leurs cérémonies religieuses, mais aussi... et surtout, elles parlent du retour imminent de ce "peuple du ciel"... retour prévu pour ces temps-ci, temps où l'Eglise du colon, menteuse et usurpatrice, viendra enfin à s'effondrer.

Nous africains, nous devons absolument garder nos traditions religieuses - car elles sont justes - et les garder les plus vivaces possibles, car elles sont fondées sur le "polythéisme", la croyance en d'innombrables Dieux, tandis que dans le monde occidental la croyance en une multitude d'êtres cosmiques célestes s'est effacée peu à peu, et elle y a été remplacée, malheureusement, par le "monothéisme", la croyance en un Dieu unique... inventé mensongèrement. Ce qui n'est pas correct du tout car la règle générale qui préexistait avant la naissance du monothéisme judéo-chrétien c'était la vénération d'une multitude de Dieux, et cela depuis toujours.

De ce fait, en vénérant leurs Dieux, les polythéistes ne considéraient pas le Dieu dirigeant, Yahvé, comme étant seul, et là encore on peut faire le lien avec la Torah en Hébreu, pour démontrer que nos ancêtres noirs connaissaient la vérité par rapport à cette pluralité de Dieux. En effet, Yahvé n'est pas du tout seul dans la Torah, il y est entouré d'une grande cour céleste, dont l'ensemble - toujours dans la Torah - est appelé "Elohim". Ce mot "Elohim", rappelons le, est un pluriel en hébreu (le singulier c'est "Eloha" ou "Eloah") et "Elohim" signifie étymologi-quement "ceux qui sont venus du ciel".

Il faut aussi savoir que l'emploi du "pluriel de majesté", les "Vous" ou "Nous", employés en français à la place d'un singulier et rien que par convenance, cela n'existe pas dans la sémantique hébraïque. Par ex. ce qu'on peut entendre en France, du genre : « En ce jour de fête nationale, Nous, Président de la République Française, conscient des problèmes actuellement subis par les français, avons décidé que ... suit le "blabla"- langue de bois habituel ! cela n'est pas traduisible, en mot à mot du moins, en langue hébraïque.

Donc, c'est bel et bien d'un peuple qu'il est question, et c'est bien ce peuple qui est désigné par le mot "Elohim", par exemple, dès cette première phrase de la Genèse, récit biblique de la création : « Au commencement Elohim créa les deux et la terre. » (GENESE I, 1) ou encore, un peu après, en GENESE I, 27 : « Elohim créa donc Vhomme à son image, à V image dy Elohim il le créa. Il les créa mâle et femelle. » c'est bien que ce projet de création et sa réalisation c'est l'œuvre du peuple Elohim, et que c'est ressemblant à eux-mêmes, que des scientifiques de ce peuple "Elohim" (mâles et femelles) ont créés les êtres humains que nous sommes.

Constatons ensemble, dans les pages: Le monothéisme Judéo-Chrétien : piège, tromperie, escroquerie, à quel point nos traditions religieuses polythéistes étaient... et sont toujours dans la vérité.










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L'Afrique bat des record de croissance, et Obama, qui brigue un second mandat présidentiel en fin d'année, pourrait bien ne pas être réélu, tandis que l'on s'interroge sur nos ancêtres : les hebdomadaires d'actualité sont sérieux cette semaine.

Les Gaulois n'étaient pas des primitifs

Le Nouvel Observateur veut changer notre regard sur nos ancêtres les Gaulois, en s'appuyant sur l'archéologie qui "connaît un renouveau spectaculaire depuis que la loi oblige tous les aménageurs à laisser des spécialistes fouiller préventivement les sites sur lesquels ils prétendent bâtir".

L'hebdo cite Jean-Paul Demoule, "archéologue, ancien président de l'Inrap et professeur de protohistoire européenne à l'université de Paris-I" qui "propose une relecture de notre passé à la lumière des découvertes nouvelles". Il explique que "trop de gens vivent encore avec l'image 'primitivisée' du Gaulois, comme on l'a construite sous la IIIe République, vivant dans sa hutte au milieu de sombres forêts. C'était la vision de César, le vainqueur. La réalité est autre. Grâce aux fouilles entreprises sur les longs tracés d'autoroute, on découvre un pays très cultivé, très déboisé, parsemé d'un nombre important de grandes fermes magnifiques. Sur d'autres chantiers, on voit aussi des villes avec des rues se coupant à angle droit, de grandes maisons, de vastes bâtiments agricoles, des monnaies en or, en argent, en bronze qui dénotent un système élaboré".

Le renouveau de l'Afrique

Mis à part quand des citoyens français sont concernés, la presse française parle peu de l'Afrique. On ne peut donc que féliciter Le Point qui propose 20 pages sur ce continent africain en plein bouleversement. Et pas seulement pour parler des islamistes qui mettent en coupe réglée Tombouctou en détruisant ses monuments : deux pages les évoquent.

Le Point donne, grande carte à l'appui sur une page entière "les chiffres du renouveau" la croissance africaine est estimée à 3,4% en 2011, et elle atteindrait 4,5% en 2013.

"Plus fort que l'Inde ou le Brésil : au sud du Sahel, le continent est en plein essor". Les chiffres en effet peuvent surprendre "65 millions d'Africains ont un revenu annuel supérieur à 3 000 dollars. Ils seront 100 millions en 2015". Ou encore : on compte 616 millions d'Africains abonnés au téléphone mobile. Et ce nombre devrait frachir la barre du milliard en 2016.

On découvre aussi l'homme le plus riche d'Afrique, le Nigérian Aliko Dangote qui "pèse 13 milliards de dollars".

Obama : pari perdu ?

"Obama, l'homme qui voulait changer le monde." L'Express consacre un dossier critique au premier président américain noir. Le ton est critique "une nation angoissée par son déclin hésite à reconduire un président qui ne sait plus la faire rêver". Obama se serait transformé "en gestionnaire timoré" et il serait devenu "un candidat de la peur" qui annonce des catastrophes si son rival républicain Mitt Romney est élu en novembre prochain.

Un désenchantement bien réel puisque selon un analyste cité par le journal "le second mandat est rarement aussi réussi que le premier". Ralph Nader, bien connu pour sa défense des consommateurs ajoute qu'Obama s'est limité à reconduire les "politiques de George W.Bush en matière militaire et diplomatique". Exemple avec le camp de détention de Gantanamo, basé à Cuba, ou des supposés terroristes sont détenus sans jugement malgré la promesse d'Obama de fermer.

Alerte aux pubertés précoces

En France "les cas de très jeunes enfants pubères se multiplient" souligne Le Point sur trois pages et met "en cause, les perturbateurs endocriniens, phthalates, pesticides, phénols et autres horreurs chimiques qui saturent notre environnement". Et ce n'est pas un détail, car les "petites filles entrées en puberté plutôt auront des risques accrus, à l'avenir, de kystes aux ovaires, de troubles cardio-vasculaires et d'obésité" selon le professeur Sultan patron du département d'nedocrinologie pédiatrique du CHU de Montpellier qui parle "d'une véritable épidémie".



En bref

Le Nouvel Obs aime les Jeux Olympiques ! L'éditorial du journal signé Laurent Joffrin n'y va pas de main morte : "Quel contraste entre la fête de Londres et les gladiateurs du fric et de la dope qui salissent le monde du foot et du vélo"....

Dur pour le président et sa compagne : le livre de photos commentées par Valérie Trierweiler "François Hollande : 400 jours dans les coulisses d'une victoire" ne s'est venu qu'à 1 174 exemplaires selon l'institut Edistat cité par l'Express.

La France y réfléchit et la polémique enfle doucement au sein de la la majorité présidentielle, mais "les Etats-Unis sont lancés dans la course aux gaz de schiste, pour le meilleur, et pour le pire" note le Point.

Côté pages Eté, l'Express consacre 12 pages au pays cathare et à ses châteaux : c'est beau ! Le Point fait aussi long sur les "maisons de rêve de la Côte basque". Puis dans ces mêmes pages Été, 4 pages sur un sujet original le 50e anniversaire du rattachement de l'ex-colonie française de Pondichéry - fondée en 1674 - à l'Inde. Qui s'en souvient ? C'était sous le général de Gaulle en 1962.

Afrique du Sud - Nos ancêtres les bushmen

ADN Bushmen évolution génétique Hadza homo sapiens Kalahari Masaï Sandawe science Yoruba

L'Afrique berceau de l'humanité, certes. Mais d'où plus précisément est originaire homo sapiens? Une étude scientifique que vient de publier la revue américaine Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) apporte des éléments de réponses inédits.

Contrairement aux conclusions rendues par l'anthropologie et les recherches sur les fossiles qui situent les origines de l'homme moderne dans la région des hauts-plateaux de l'Afrique orientale, l'étude basée sur une vaste collecte de l'ADN de tribus africaines pointe plutôt le sud du continent, aux portes du désert du Kalahari.

Une équipe de chercheurs de l'Université de Stanford en Californie ont examiné des échantillons de salive prélevés sur des membres de tribus Hadza et Sandawe de Tanzanie et des bushmen Khomani d'Afrique du Sud. Ils ont ensuite comparé leurs ADN à ceux de populations plus étudiées comme les Masaï du Kenya, et les Yoruba d'Afrique de l'ouest.

«Les données ont montré que les populations de chasseurs-cueilleurs de la région australe ont le niveau le plus élevé de diversité génétique, ce qui est un indice de longévité», résume BBC News.

Plus on progresse vers le nord du continent, plus cette diversité génétique décline. «Cela suggère que l'origine la plus probable des hommes modernes vient de là», en Afrique australe, conclut la co-directrice de l'étude Brenna Henn.

Dans le San Jose Mercury News, le professeur de biologie à Stanford Marcus Feldman souligne:



«Nous devons reconnaître nos propres origines au sein d'un groupe de chasseurs-cueilleurs que la plupart des gens d'aujourd'hui considèrent comme primitifs.



Ils n'utilisent pas de métal, vivent dans l'environnement le plus rude, doté de très peu d'eau, leurs armes de chasse sont rudimentaires et ils ont un régime alimentaire très peu calorifique.»

Est-ce à dire que l'humanité a vu le jour dans une région désertique aussi reculée que celle où vivent actuellement les bushmen? L'étude ne permet pas de trancher.



«Il y a plusieurs milliers d'années, les populations bantoues plus abondantes d'éleveurs de bétail ont crû, et de nombreux bushmen ont péri ou fui dans le désert subsaharien. Les scientifiques de Stanford ont étudié les descendants des populations restantes, les survivants», précise le quotidien californien.

Interrogé par la BBC, le professeur de paléontologie Chris Stringer, du Musée d'histoire naturelle de Londres (qui n'a pas participé à l'étude), se montre réservé sur la possibilité de localiser le berceau de l'humanité.

Il observe que «les peintures rupestres d'anciennes peuplades qui ont été en contact avec les bushmen laissent penser que ces derniers ont été autrefois bien plus nombreux».

Stringer ne croit pas en un «Jardin d'Eden» circonscrit à un espace unique. Selon lui, «des populations diverses de l'ancienne Afrique ont sans doute contribué sur le plan génétique et comportemental à la création des hommes modernes».

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lundi 8 octobre 2012

___Qui a cassé le nez du sphinx? Pourquoi le Sphinx a t-il le nez cassé ? KEMET pourquoi le nez du SPHINX manque t'il ?.. La plupart voient néanmoins des traits « négroïdes » dans ce qui en subsiste, Kheops (Khoufou) Khnoum me protège. Le pharaon noir Khe

Le Jour du soleil noir Cependant devenu amnésique et ignorant.

  • Est ce qu'on sait si les pharaons etaient des noirs africains ou des semites ou autre chose ?
  • Pourquoi le pharaon noir Ramsès II était-il le plus grand pharaon noir ... pharaon kheops, pharaon classic, pharaon cleopatre, pharaon dans le ..

http://www.webarabic.com/wa-forum/index.php?showtopic=44343 Avec la présentation du visage du pharaon Toutankhamon, en savons nous plus aujourd 'hui ?



Il y a eu des pharaons noirs après la périodes des Khéops et autres bâtisseurs de pyramides.



Je ne crois pas qu'on sache l'origine des premier pharaons et égyptiens. Certains ont parlé des peuples du Sahara qui il y a 10 000 ans environ était une savanne peuplée. On retrouve d'ailleurs encore aujourd'hui les dessins de ces peuples représentant des girafes et des gazelles en plein milieu du désert.



Ils auraient émigrés lorsque le climat à changé et que le désert s'est formé. Mais ça reste une hypothèse pour l'instant.

Kheops (Khoufou) Khnoum me protège. Le pharaon noir Kheops ...

http://www.shenoc.com/kheops.htm

" Censé représenter le pharaon Khéops, le Sphinx de Gizeh est dans un état de dégradation considérable suite à quatre mille ans d’érosion et de vandalisme. Muhammad al-Husayni Taqi al-Din al-Maqrizi (mort en 1442) a rapporté que le nez en a été détruit en 1378 par un intégriste musulman soufi du nom de Sa’im al-dahr.

La plupart voient néanmoins des traits « négroïdes » dans ce qui en subsiste, soulignant, entre autres, le prognathisme facial prononcé de l’image qui demeure tout à fait évident. " source http://www.toutankharton.com/forum.php3?id_article=149&id_forum=418

(Ma propre théorie) : Le NEZ du SPHINX a disparu, parce que certains ne voulaient pas que le Monde sâche que les premiers GRANDS PHARAONS de l'Egypte Ancienne étaient NOIRS et comme le NEZ du SPHINX était aplati, montrant par là un visage de NOIR à la Terre toute entière, qui venait le voir, il a été cassé

Histoire du mot KEMET (Les Égyptiens de l'Antiquité donnaient parfois à leur pays le nom de Kemet ou Kêmi, km.t en translittération): http://sd-2.archive-host.com/membres/up/66497693963381614/Kemet___pour_en_finir_definitivement_avec_les_falsificateurs.pdf Ceci est un PDF perso du site ci contre : http://www.africamaat.com/Kemet-pour-en-finir-definitivement pour au cas ou le site en question viendrait à disparaitre et ou soit censuré.....on sait jamais avec les infos qui dérangent ???

Indices de pistes à suivre pour plus de comprenure (du pourquoi j'en suis arrivé à cette théorie) :

http://www.dailymotion.com/video/x818et_le-terme-kemet-par-jpo-historien-ka_news

http://www.dailymotion.com/video/x7yunq_lorigine-de-lhomme-15-selon-les-leu_news (Voir les autres videos sous le profil du gars qui a posté cette vidéo)

Mais encore de nos jours le PILLAGE de l'Egypte Ancienne continu pour cacher ce "fait historique" que les premiers grands pharaons étaient NOIRS :

En ANGLAIS malheureusement :

http://www.youtube.com/watch?v=Dxilks2HNQ8

voir les autres videos de ce gars là : http://www.youtube.com/user/kemetnu6240

Bref combien d'entre vous ont dans la tête en connaissance que les premiers grand pharaons étaient NOIRS, personnes non ??? et bien rassurez vous, moi aussi j'etais comme vous avant de decouvrir un article, à ce sujet là précis, dans un MAGAZINE qui parle en général d'OVNIS.....


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Il y a plusieurs versions.

La première et la plus connue étant celle des troupes de Napoléon. Ce qui est fantaisiste car l'on a des croquis d'avant la campagne d'Egypte ou le nez du sphinx est bel et bien intact, mais d'autres textes de l'antiquité ou du moyen âge parle du sphinx sans nez ! Alors qui dit vrai ?

On a aussi parlé des Mamelouks, qui, en s'entraînant au tir au canon, auraient défiguré le sphinx.

Autre version : un sufi fanatique (Mohammed Sa'im al-Dahr 1378) aurait fait détruire cette idole païenne, les musulmans ont parfois détruit l'héritage pharaonique (païen à leurs yeux.)

Un dernier indice d'après Mark LEHNER (américain), c'est la ferveur religieuse qui fut probablement la cause de cette mutilation, qu'il situe entre le Xe et le XVe siècle. Les traces que porte la statue, dit-il, montrent que deux barres à mine furent insérées à coups de masse à la racine du nez et sous sa narine droite, puis servirent de levier pour le décoller du visage.

En résumé, l'affaire reste un mystère... Mais n'est-ce pas toute la fonction du Sphinx ?

http://www.pourquois.com/histoire_geo/pourquoi-sphinx-t-nez-casse.html

Complexe funéraire de Khéops







Vue de la pyramide de Khéops

Le complexe funéraire de Khéops fut érigé sous la IVe dynastie (v. 2650 av. n.è.). Composé d'un temple funéraire, de pyramides subsidiaires, d'annexes et d'une vaste nécropole de fonctionnaires contemporains du pharaon, le complexe est toutefois dominé par la grande pyramide, la plus grande pyramide d'Égypte qui fut, jusqu'au début du XXe siècle, le plus volumineux et le plus massif monument jamais construit. Elle a détenu le record de la hauteur durant 4 000 ans1. Elle est considérée, depuis au moins 2 000 ans, comme une des sept merveilles du monde. Les savants du XIXe siècle se jugeaient incapables de reproduire les prouesses techniques de la pyramide. Des théories pseudo-scientifiques, mystiques, voire farfelues sont alors apparues afin de tenter d'en percer les mystères. Mais la pyramide est avant tout un tombeau faisant partie d'un vaste complexe pyramidal classique de l'Ancien Empire, représentant une des plus pures et des plus abstraites œuvres d'art jamais conçues.

La pyramide de Khéops fait partie d'un complexe plus large, constitué :



d'un temple funéraire en deux parties, une basse appelée « temple de la vallée » et une partie haute située à proximité de la pyramide, ces deux parties étant reliées par une chaussée servant de galerie de communication2 ; d'un ensemble composé de la pyramide de Khéops, de trois pyramides de reines, d'une pyramide satellite, ceint d'une muraille, relié à la galerie de communication par l'intermédiaire de la partie haute du temple ; de celui-ci il ne subsiste qu'une partie du pavement en basalte d'une grande cour à ciel ouvert qui occupait l'essentiel du temple ; de multiples mastabas regroupés en trois cimetières ou villes de mastaba situées à l'orient derrière les pyramides des reines, au sud de la grande pyramide et à l'occident de la pyramide du roi, dans le désert.



Avec la pyramide de Khéops, deux autres pyramides à faces lisses, les pyramides de Khéphren et de Mykérinos dominent le plateau de Gizeh.



Deux barques solaires du pharaon Khéops furent découvertes en pièces détachées au fond d'une fosse. L'une d'entre elles a été réassemblée et est actuellement conservée au musée dit « de la barque solaire », à proximité de la pyramide.



La pyramide de Khéops

Le temple funérairemodifier







Vestiges du temple funéraire de Khéops

Le temple d'accueil (ou temple bas) se trouve désormais sous les fondations de la ville jouxtant maintenant le plateau de Gizeh. Certains vestiges de son soubassement ont pu être identifiés récemment ainsi que les installations portuaires qui le jouxtaient lors de divers travaux d'aménagement du quartier de la ville de Gizeh qui recouvre le site archéologique. Ces fouilles de sauvetage n'ont pas permis de restituer le plan d'ensemble du monument.



Le temple funéraire (ou temple haut), quant à lui, n'a laissé que très peu de vestiges tels qu'une grande partie du dallage en basalte d'une grande cour qui en occupait le centre ainsi que quelques rares débris de granite. Plus grand que le temple funéraire de son prédécesseur Snéfrou à la pyramide rouge, il n'atteint pourtant pas les dimensions colossales et la complexité du temple funéraire de la pyramide de Khéphren. Il constitue néanmoins une étape importante dans l'évolution des temples hauts de l'Ancien Empire. Ses dimensions extérieures sont de 52,40 mètres, du nord au sud et de 40 mètres, d'est en ouest5. D'un plan très simple, son entrée se faisait par l'extrémité ouest de la chaussée, située au centre de la façade est. Il en subsiste aujourd'hui un grand seuil en basalte de porte à deux vantaux5. Le seuil franchi, le visiteur accédait directement à la vaste cour cérémonielle, péristyle et pavée de basalte noir. D'une dimension de quarante mètres sur vingt, elle était entourée d'un portique formé de trente-huit piliers carrés de granite, les piliers d'angle étant de section rectangulaire. Un bas-relief fut découvert en 1938 par l'égyptologue Selim Hassan, dans l'angle nord-ouest de cette cour6. Ce bas-relief à demi effacé comporte une des très rares représentations de Khéops, ici coiffé de la couronne rouge de Basse-Égypte. Il y a tout lieu de déduire de cette découverte que les parois des murs du portique était décorés à l'instar du temple funéraire de la pyramide rhomboïdale6.







Plan du temple funéraire de Khéops

Le côté occidental de la cour ouvrait par ce portique sur une salle dont le plafond était soutenu par douze piliers de granite de mêmes proportions que ceux de la cour et disposés sur deux rangs. Cette salle occupe le centre de la partie intime du temple, partie réservée au culte funéraire du roi dont le sanctuaire se trouvait juste derrière, à l'ouest dans l'axe du monument. Deux pièces annexes encadrent au nord et au sud la salle aux piliers. Ils étaient accessibles par les côtés du portique de la grande cour, celui du sud possédait un escalier menant au toit du temple, celui du nord donnait accès au péribole de la pyramide royale. Ces pièces étaient sans doute des magasins destinés à abriter le matériel du culte.



À l'extrémité ouest de cette cour, se trouvait l'accès au sanctuaire. Cette partie du temple ne peut être reproduite sans incertitudes. Certains égyptologues comme l'allemand Herbert Ricke imaginent deux stèles flanquées contre la face est de la pyramide, à l'instar des pyramide de Meïdoum et de Dahchour sud. Tandis que d'autres, suivant l'idée de Jean-Philippe Lauer, suggèrent une table d'offrande suivie par deux fausses portes. Les murs du temple furent tous construits en pierres calcaires, détail architectonique le différenciant une fois encore des temples construits durant les règnes suivants.

Les pharaons noirs

A la découverte d'une fabuleuse civilisation longtemps ignorée qui, durant plus d'un millénaire, a tenu tête à son puissant voisin égyptien : le royaume nubien.

En janvier 2003, l'archéologue suisse Charles Bonnet exhume sept statues de pharaons noirs sur le site de Kerma, au Soudan. Ces œuvres monumentales dormaient à trois mètres sous terre depuis deux millénaires et demi. Non seulement elles offrent une nouvelle clé pour comprendre la civilisation nubienne, mais leur remarquable état de conservation permet de se faire une idée du visage de ces souverains noirs. Toutes les autres représentations trouvées jusque-là étaient trop détériorées. Cette découverte extraordinaire montre l'importance de Kerma, ville à l’organisation complexe qui s’étendait sur 20 hectares. Elle était vraisemblablement la capitale d'un royaume nubien qui, pendant plus de mille ans (de -2 500 à -1 500 avant J.-C.), a préservé son indépendance face au très envahissant voisin égyptien. Un État autonome, puissant, dont le rayonnement économique et culturel commence tout juste à être mesuré. L'État de Kerma est même considéré aujourd'hui comme une civilisation à part entière. Si sa proximité avec l'Égypte l'a influencé, il a indéniablement développé une identité propre. Les archéologues le considèrent d'ailleurs comme le premier grand royaume d'Afrique. Plus tard, en 747 av. J.-C., des souverains nubiens s'empareront même de la terre des pharaons, et cinq rois africains régneront sur l'Égypte, qui connaîtra alors une période de prospérité et de renouveau artistique. Mais cet épisode sera de courte durée (un peu moins d'un siècle). La dynastie nubienne cédera sous les coups des Assyriens et des rois du Delta. Dès lors, les Égyptiens s'efforceront de faire disparaître les traces de ces pharaons noirs, notamment en mutilant les statues les représentant.

Un documentaire intéressant à voir : « Sur les traces des pharaons noirs » de Stéphane Goel

Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu

http://fr.wikipedia.org/wiki/Complexe_fun%C3%A9raire_de_Kh%C3%A9ops

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____Origine africaine des religions dites révélées : Un documentaire relatif au "Livre des morts" kamit avoue enfin la vérité. Seuls les peuples aliénés ont des dieux différents de leur carnation

1er commandement, tu (kamites) connaitra la vérité sur toi même

« KAMITS » veut dire « NOIRS »

hotep,

SUBLIMISSIME !!!

je n’ai pas de mots assez forts pour qualifier ce que je ressens.

enfin le travail de nos cher(e)s frères, et soeurs kamits chercheur(e)s en archéologie, egyptologie, histoire des religions, en lingustique etc ... il y a tellement de noms que je pourrais tous les citer, fini par payer.

il faut aussi reconnaître la bonne foi de certains chercheurs des autres communautés, qui ont su passer outre les préjugés qu’on leurs a inculqué depuis des lustres et défendre leur opinion face à la masse de mystificateurs.

je voulais juste dire que le travail de notre communauté pour retrouver à travers la redecouverte de notre parcours historio-culturel notre dignité et notre souveraineté de kamit, n’a pas été vain.

juste un ENORME MERCI à la communauté kamit scientifique.

le plus important pour moi en tout cas ce n’est pas que les autres communautés reconnaissent publiquement leurs mensonges nous concernant, absolument pas. moi ce qui m’importe ce que le peuple kamit puisse connaitre la vérité sur elle-même en ayant accès librement et gratuitement à son histoire, pour sortir de l’ignorance dans laquelle nous nous noyons depuis déjà trop longtemps.

ainsi nous kamits, saurons partout où nous nous trouverons que nous avons été un grand peuple, que nous le sommes toujours, il n’y qu’à voir les défis que nous avons réussi à relever par le passé et ceux que nous relevons quotidiennement et dans tous les domaines ; et que malgré tout ce que les autres peuples envahisseurs nous on fait subir et espère continuer à nous faire endurer, que nous resterons un grand peuple.

le combat reste encore très long et très pénible, mais nous y arriverons.

peut-être qu’un jour les autres finirons par avouer que l’egypte était bien une civilisation de noirs ???

en cas tout, la vérité nous nous la connaisaons déjà.

un GRAND MERCI à toute la communainauté kamit qui oeuvre quotidiennement pour la rayonnment de notre peuple.

L’apport du monde negro-africain à l’éclosion des differentes religions est en effet immense,primordial.Cette influence est très large et peut être aperçue à plusieurs niveaux : Commençons par rappeler que les textes negro-africains anciens comportent quatre groupes principaux d’écrits rédigés par les initiés negro-africains :



Le Texte des Pyramides



Le Texte des Sarcophages



Le Livre des Deux Chemins



Le Livre de la sortie vers la lumière du jour(plus communément Livre des Morts).Il est en quelque sorte la synthèse des enseignements contenus dans les trois textes précedents et d’autres textes sacrés dont on parle moins(Livre des Portes,le Livre des Respirations)

Ces quatres textes negro-africains furent la source d’inspiration(et inspiration est un bien faible mot)des religions chrétienne,juive et musulmane.Quelques exemples probants suffisent pour etayer cette afirmation :



Les Dix Commandements de la Thora sont en fait des pâles copies des 42 Commandements édictés par nos ancêtres Kamits



la démarche hebraique pour rendre compte de la Création est d’inspiration negro-africaine : -Atoum(Amon-Râ) s’arrache du noun pour puiser en son sein les éléments nécessaires à la Création,de même Yahweh(alias Jéhovah,alias Yahvé,alias YHWH),Dieu des Hébreux,flotte au dessus de l’âbime qui contient tous les éléments de la Création. -Atoum créé sa création au moyen du verbe,Yahweh fait de même. -Atoum crée tous les êtres animés,en particulier les humains, par paire de sexe complémentaire,Yahweh effectue la même démarche(Adam et Eve).



La circoncision est évidemment une coutume kamit,que reprendront les Hébreux lors de leur séjour à km.t.



Les rédacteurs de la Thora ont énormement puisé dans la morale kamite(sagesses d’Amenemopé,de Ptahhotep,de Remiré etc) pour écrire leur Livre des proverbes : -Amenemopé:Donne tes oreilles,écoute ce qui est dit.Proverbes:Prête l’oreille et écoute les paroles des sages. -Amenemopé:ne t’assois pas avec l’irascible,ne recherche pas sa conversation.Proverbes:Ne fréquente pas l’homme en colère,ne va pas avec le violent. -Ptahhotep:Ne te vante pas de ton savoir,mais consulte un homme lettré de même qu’un savant.Proverbes:Que le sage écoute et il augmentera son savoir.



Horus,dans la croyance kamite,est le fruit du saint-Esprit de son père Osiris et de sa mère Isis.Il a inspiré la Sainte Trinité chrétienne au profit de Jesus Christ.(Jesus -> Iesu -> Horus)http://www.truthbeknown.com/francais.htm



Isis,modèle de mère,toute devouée à son fils orphelin, a inspiré l’image chrétienne de la Vierge Marie tenant toujours son enfant Jésus dans ses bras.



Seth(ou "Set" ou "Sata")divinité guerrière kamite,eternel ennemi d’Iesu,est l’étymologie de l’appélation "Satan" pour le christiannisme,et de "Seitan" pour l’Islam.D’ailleurs,Iesu lutte avec Seth de la même façon que Jésus lutta avec Satan,40 jours dans le désert.



Trois types de sceptres étaient utilisés pour les personnalités negro-africaines:le Héka avec un crochet au bout,le Nekhéka,avec un fouet au bout,et le Was avec une fourche en forme de tête d’Isis au bout.Les rédacteurs de la Bible concentreront entre les mains de Moïse,les pouvoirs magiques du Héka et du Was dans un bâton béni par l’Eternel.Ajoutons à cela qu’aujourd’hui,tous les papes ont également un sceptre comme attribut de leur sagesse.



Les Mastabas,constructions funéraires kamites,ont préfigurés les cryptes et autres formes de caveaux judéo-chrétiens.



Le Sarcophage à servi de modèle au cercueil judéo-chrétien.



Les bandelettes de cotonnade blanche ont directement inspiré l’enveloppement du cadavre musulman dans du tissu blanc.



On peut établir une étymologie de noms kamites et de noms judéos-chrétiens ou musulmans :



Atoum---Adam,Adama



Amon-Amen,Amin,Amina



AtonAtonaï



Seth-Satan,Seitan



Ib-Râ-ImAbraham,Ibrahim



Ms/Mes/MeshuMoïse,Moussa



Ahmose-Amos



Mery-Amon---Myriam,Mariam,Mariama



Sa-Râ--Sarah



Iwsu/Iusu/YusuYoussouf



L’épisode mythique de l’ouverture des eaux de la Mer Morte,durant l’Exode, est un gros plagiat de deux récits kamits : -Zezemonek,premier lecteur des textes sacrés,avait déja écarté,par une formule magique,les eaux d’un lac pour aller y chercher le bijou précieux d’une dame de la suite de Pharaon. -Setna aussi,pour récuperer le livre de Thot,avait,à l’aide d’une poudre magique,fait un trou dans les eaux de la mer pour localiser le coffret recelant ledit livre. Il en est de même de la colonne lumineuse qui guidera le "Peuple Elu" dans sa fuite.Dans le conte de Setna,celui-ci sera guidé par une lumière pour rentrer chez lui après avoir récuperer le Livre de Thot.



La Bible a littéralement copié mot sur mot la formule "Notre Père",utilisée dans la religion kmtique des siècles avant l’apparition de Moïse,Mahomet,Jesus Christ et autres Abraham.

Bref,je m’arrête là car s’amuser à lister entièrement les emprunts des religions etrangères à nos croyances anciennes reviendrait à faire une longue litanie.Ces apports sont très très nombreux et je me réjouis que l’école africaine fasse sa propre "enquête" sur le sujet,indépendante,débarrassée de toute influence eurocentriste néfaste.

Quand même,quand je me rend compte de l’énorme,impressionant apport des Kamits à l’évolution de l’Humain,de son rang de premier créateur de la religion et de la civilisation,de son rôle grandiose de guide de tous les autres peuples qui sont ses cadets,force est de constater,comme le Frère Dombi-Fakoly,que le peuple negro-africain est tombé bien bas.On comprends mieux après cet état de fait l’imperieuse néccésité d’une anamnèse afrocentrée:philosophique,scientifique,spirituelle, economique,politique,culturelle...en somme,une Renaissance quoi.

Ankh Oudjat Seneb

A ceux qui veulent nous donner des leçons







Du Vénérable Cheikh Anta Diop à notre Africamaat bien-aimée, voici un faisceau de preuves.






Conclusion

Notes Préliminaires



Si nous trouvons « dur ! dur ! » pour des leucodermes racistes, adeptes de la « Suprématie Blanche », de découvrir que les Egyptiens anciens étaient des Nègres et que la Civilisation Kamite (Kemet-Koush) était celle qui avait civilisée le monde, nous trouvons par contre « minables » ces Nègres (nous tairons leurs noms par charité kamite) qui veulent nous donner des leçons alors qu’ils ne connaissent pas l’œuvre du savant kamit Cheikh Anta Diop !!! (Nous vous faisons grâce de l’œuvre de ses Suivants, c’est-à-dire de ses disciples…) ; et nous trouvons « lamentables » les propos qui nous ont été adressé. S’agit-il de jalousie ? Il est vrai, Seth était jaloux d’Ousiré ! D’Ignorance et d’incompétence en Egyptologie ? C’est certain ! De reflexe de « Ya bon Blanc » pour montrer au « maître » que l’on est un « bon élève » ou Nègres à la solde des leucodermes ? Nous préférons refuser d’y croire ! De méthode maladroite pour affirmer son existence et se faire connaître au sein de la communauté noire ? Peut-être ! De mauvaise foi qui consiste à faire semblant d’oublier que Kemet-Koush ont précédé les autres pays africains pour la Civilisation (surtout pour les écrits, la naissance de l’Etat) et qu’avant de devenir arabo-musulmane, Kemet fut pendant de nombreux millénaires cent pour cent négro-africaine ? C’est certain !

A-t-on déjà vu un Blanc reprocher à un Helléniste de bouder l’Histoire des Gaulois ou l’histoire des Germains ? Non ! Il faudrait qu’il soit idiot ! A-t-on déjà entendu un européen parler d’Humanités classiques gauloises ou d’Humanités classiques vandales ? Non ! Il faudrait qu’il soit fou ! Alors permettez-nous de donner la priorité à nos Humanités Classiques Kamites, celles de la Vallée du Nil. Nous recherchons la perfection, mais sachez que le Grand Cheikh Anta Diop disait : « Les égyptiens anciens avaient aussi leurs tares ! »

Les Professeurs Diop, Obenga, Lam, Bilolo, etc. ont tous dit que le mot « Kamits » (qui désignait les « Egyptiens anciens ») signifiait « NOIRS » , bien avant la création de notre site web et avant nos premiers écrits. Nous avons apporté notre modeste contribution : confirmant scientifiquement leurs démonstrations en apportant des faits complémentaires.

Dans notre article, nous remarquerons que de nombreux mots hiéroglyphiques utilisent la racine « Kem ». A chaque fois, « Kem » indique la couleur « NOIRE ». De toute évidence, les « Egyptiens anciens » ont souhaité se démarquer par la couleur de la peau, des leucodermes (caucasiens, aryens, etc.), considérés sauvages à l’époque, mais aussi de Seth, l’Albinos, l’assassin de son frère Ousiré / Osiris le « Bon Dieu » « L’être perpétuellement Bon » « Le Grand Noir – Kem Our ». Ce comportement n’est pas étonnant et n’a rien à voir avec un racisme primaire. La couleur noire était aussi la couleur de toute divinité bienfaisante, la couleur de la perfection et des choses positives dans la Vallée du Nil. A la lecture de cet article qui met en avant quelques témoignages de nos aînés, qui maîtrisent parfaitement leur langue maternelle négro-africaine et les Medu Neter , le lecteur de notre site remarquera la mauvaise foi, l’incompétence ou la mystification, la falsification, le mensonge de certains internautes. N’oublions pas que si les Medu Neter disent que Dieu a créé l’Humanité à son image, qu’en général un peuple psychologiquement équilibré, crée toujours son Dieu (ou ses dieux) à son image. Seuls les peuples aliénés ont des dieux différents de leur carnation (par exemple les peuples colonisés).

Les arguments de Cheikh Anta Diop, à eux seuls, suffisent largement pour atomiser les prétentieux propos de nos détracteurs.



Mais pour information, nous avons rajouté quelques brefs écrits des professeurs Obenga, Lam, Bilolo , (en évitant la redondance si possible) et en y ajoutant notre propre contribution. A l’époque pharaonique, le mot « Egypte » et « Egyptiens » n’existaient pas chez les Kamits ! Ces mots furent employés par les Grecs. En effet, dans son livre « Racines Ethiopiennes de l’Egypte Ancienne », publié aux Editions L’Harmattan avec Khepera (pages 98 et 99), l’Egyptologue, Docteur d’Etat ès Lettres et Sciences humaines Babacar SALL écrit : « … La dénomination kmt a servi à former le nom de la population. C’était kmtyw




…Le terme Egypte dérive du grec Agyptos qui depuis Homère a été utilisé pour le pays des pharaons et qui contient la célèbre ville de Thèbes. C’est en parlant de cette ville que Homère emloie le terme Egypte … Selon A. Gardiner, le terme Egypte n’était pas grec à l’origine. Il dérive da la vocalisation grecque de l’expression pharaonique Hikuptah (‘château de l’âme de PTAH’) qui servait à désigner Memphis, à la pointe méridionale du Delta. Capitale de l’Egypte pendant la première période d’épanouissement de la civilisation pharaonique, c’est-à-dire pendant l’Ancien Empire (2778-2350 avant J.-C. environ), Memphis d’Egypte fut surtout désigné par les anciens Egyptiens par l’expression Mn-nfr …»

Selon nous, dans la langue pharaonique, « Château-de-l’âme-de-Ka » devait se prononcer « Hout-Ka-Ptah » (en translittération cela donne : Hwt-K3-Pt&#7717;) :




Qu’ils disent « Kemet », « Kemmiou », « Kamit », « Kemtyou » et même « Remetou », les Egyptiens anciens se positionnent en dehors de « l’Humanité blanche ou sémite ». Certes, nous pouvons être choqué mais nous ne pouvons ni le nier, ni l’ignorer. Nous devons essayer humblement de l’expliquer ! La Maât (Vérité-Justice) l’exige.

Comparez le Pharaon Sésostris III avec le célèbre acteur Africain-Américain Wesley Snipes

Introduction



De toutes les œuvres écrites en Hommage à Cheikh Anta Diop, et en dehors d’un livre monumental de l’éminent Professeur Théophile Obenga ( Cheikh Anta Diop, Volney et le Sphinx, Khepera, Présence africaine, 1996 ), celui du Professeur Jean-Marc Ela (Camerounais ; Lauréat de l’Académie de Strasbourg ; Livre d’Or de RFI ; auteur de nombreux ouvrages traduits en anglais, allemand, italien et néerlandais) est à souligner ( Jean-Marc Ela, Cheikh Anta Diop ou l’Honneur de penser, L’Harmattan, 1989 ) :

« La Raison est née chez les noirs : tel est le « scandale » qui est au centre de l’œuvre de Ch. A. Diop. Si cette œuvre fascine les uns, elle perturbe et dérange les autres. Pour en saisir l’enjeu, il faut revenir au long débat ouvert sur l’Afrique à partir du regard de l’Occident depuis la Renaissance. Avec une puissance de travail rare et une vaste culture, le célèbre auteur de Nations nègres et Culture affronte une génération de potentats de la science. Il en vient à semer l’épouvante chez les gardiens du temple et à remettre en question quelques mythes imposés par le pouvoir colonial.

Un seul problème habite ce chercheur aux savoirs multiples : faire la lumière sur le rôle civilisateur des Africains dans l’histoire. Car, montrer que le continent noir est le berceau de l’humanité et que l’Égypte nègre est celle qui a inventé les sciences et les techniques, les mathématiques et la philosophie, l’écriture et la religion (Cheikh Anta Diop est aussi partisan de l’Antériorité du Soudan sur l’Égypte), c’est rétablir la vérité trop longtemps masquée par le « mythe Nègre ». Pour Ch. A. Diop, le « miracle grec » à proprement parler n’existe pas. Tout le problème est là. L’égyptologue indigène est un hérétique du savoir institué. S’il rend à l’homme noir sa mémoire, il annonce la fin des certitudes et ouvre des voies nouvelles à la recherche sur l’Afrique, au-delà des apports de l’Africanisme.

Pour gérer l’héritage de cet homme de science, il faut retrouver cette capacité de créer qu’il a voulu faire naître en chaque Africain. Les maîtres de vérité sont tentés d’occulter l’apport de Ch. A. Diop à l’histoire des sciences. C’est pourquoi Jean-Marc Ela invite les jeunes Africains à relire sans passion une œuvre incontournable qui demeure un défi à l’intelligence de notre temps.»




Nations Nègres et Culture, Editions Présence africaine

Tout d’abord, dans Nations Nègres et Cultures (P.20), le Professeur Cheikh Anta Diop écrit : « Dans la mesure où il s’agissait de réfuter des idées telles que : la civilisation égyptienne est d’origine blanche, asiatique ou européenne, il devenait nécessaire – pour éviter toute équivoque sur le contenu des termes – de recourir à des phrases telles que : non, elle est d’origine nègre africaine. Car si on se contentait de l’expression « peuple africain », on manquerait de précision : il ne faut donc pas que le lecteur voie dans l’usage du terme « Nègre » une intention raciste ; qu’il y voie l’unique souci de clarté de l’auteur. Les racistes conscients ou inconscients, ce sont ceux qui nous obligent à réfuter leurs écrits par de pareils termes. »

« Tous ces témoins oculaires affirment formellement que les Egyptiens étaient des Nègres » (P.35)

« En effet, nous savons que les Egyptiens appelaient leur pays Kemit qui veut dire : noir, en langue égyptienne. L’interprétation selon laquelle ‘Kemit’ désignait la terre noire d’Egypte, et non le noir tut court et, par extension, la race noire et le pays des Noirs, découle d’une imagination gratuite d’esprits qui sont conscients de ce qu’impliquerait une interprétation exacte de ce terme. Aussi est-il naturel de retrouver en hébreu : ‘ Kam = chaleur, noir, brûlé ’ »… « Les habitants de l’Egypte symbolisés par leur couleur noire, Kemit = Cham de la Bible, seront maudits dans la littérature du peuple qu’ils ont opprimé » … « Ce que l’on n’arrive pas à comprendre au contraire, c’est comment on a pu faire de Kemit = Chamite, noir, ébène, etc. (en égyptien même) une race blanche. » (P.46)

« Les Egyptiens allèrent même plu loin et représentèrent leur dieu en couleur nègre, c’est-à-dire à leur image : en noir charbon. » (P.108)

« … Mais ceux que les Egyptiens abhorraient par-dessus tout c’était les bergers asiatiques de toutes sortes, depuis les ‘Sémites’ jusqu’aux Indo-Européens : ils n’avaient pas d’épithètes assez injurieuses pour les désigner… Ils les traitaient d’‘Asiatiques ignobles’… Ils les traitaient encore de ‘maudits’, de ‘pestiférés’, de ‘lépreux’, de ‘pillards’, de ‘voleurs’ » (P.113)… « Les Egyptiens ont toujours considéré les Libyens comme de véritables sauvages, rebelles à la civilisation » (P.121) Précisons que les Libyens de l’époque sont des Blancs.

« Il paraît inacceptable que les Egyptiens aient oublié leur origine… les Egyptiens ne l’ont jamais oubliée. Elle est exprimée dans tout leur art, dans toute leur littérature, dans toutes leurs manifestations culturelles, dans leurs traditions et dans leur langage au point que leur pays même était désigné, par analogie avec leur propre couleur – et non pas par analogie avec la couleur de la terre – du nom de Kemit, qui se confond avec celui de Cham, ancêtre des Nègres d’après la Bible. » (P. 125 et 126) « On comprend ainsi que les Egyptiens aient toujours peint leurs dieux en noir charbon à l’image de leur race, du commencement à la fin de leur histoire… la couleur nègre qui fut toujours celle d’Isis et d’Osiris sur les monuments égyptiens... une Egypte nègre ayant civilisé la terre. » (P.131)

« Il s’agissait de véritables coalitions de races blanches contre la race nègre d’Egypte… » (P.153)

« Kem en Egyptien : kem = noir, devenir noir, obscur…En Valaf : hem = charbonner, s’emploie pour tout ce qui devient noir par dépassement du point de cuisson…On voit donc que le mot Kem.t qui est le nom de l’Egypte signifie : la Noire, le t final étant la marque du féminin égyptien, la Noire, dans le sens de pays des Nègres, descendant de KEM ancêtre biblique des hommes noirs… » (P.277 et 278)

Parenté Génétique de l’Egyptien Pharaonique et des Langues Négro-Africaines, Les Nouvelles Editions Africaines, Ifan-Dakar




« Km : … tas de charbon de bois qui brûle ; charbonner ;…

Walaf : hem : charbonner – hamb : attiser le feu» (pages 92 et 340)




« Kem : Noir

Walaf : hem : charbonner




» (pages 41 et 92 )




« Kmit : les nègres, les égyptiens

Walaf : Khem : noir, charbonner

Khëm-it : le résultat, le produit de ce qui a charbonné




» (page 41)




« Kmt : Les égyptiens, les Nègres (littéralement) C’est le terme le plus fort et le plus explicite qui existe en langue pharaonique pour désigner la noirceur … C’est un collectif formé en mettant l’adjectif noir au féminin singulier suivi du déterminatif composé de l’homme, la femme et les trois traits du pluriel. Il s’agit d’une règle grammaticale précise de l’égyptien ancien, régissant la formation des noms collectifs : autrement dit, si à l’inverse on veut dans un thème traduire le mot nègre en égyptien ancien, le seul terme adéquat est celui-ci ; toute autre traduction serait grammaticalement erronée ou fantaisiste… » (page 92 ; voir aussi page 347) Le papyrus dit de Kahum (Source : F.LI. Griffith, Hieratic Papyri from Kahum and Gurob, plate volume, 3, 3.5)




« Kmt : La Noire, l’Egypte, le pays des Noirs. Remarquons qu’Afrique Noir et Afrique Blanche sont des expressions où l’on fait allusion à la couleur des hommes et non du sol. » (page 92)




« Kmtyw prononcé Kèmtyou : les Egyptiens par opposition aux autres peuples étrangers ; les nègres, les noirs (étymologiquement)

A ce terme s’oppose celui de :




Dešretyw… Dšrtyw prononcé Déshérètyou : les rouges, les êtres (maléfiques) que Thot dieu Djéhouty a anéantis, c’est un nisbe formé à partir de dsret : le rouge, comme le premier est formé à partir de kmt : la noire ;

Or, il serait ridicule de le traduire par les habitants du désert. En effet, pour les Egyptiens Dieu est noir, les divinités bienfaisantes sont noires, les êtres maléfiques sont ‘rouges’. Le noir est la couleur divine et le ‘rouge’ la couleur maléfique. Les animaux sauvages que Horus combattus pour créer la civilisation sont rouges = dešret, l’hippopotame en particulier… Seth, le génie du mal, la nature stérile, est dešret : rouge. En fait, dans tout ce qui précède, rouge et blanc sont synonyme.

Par contre, les épithètes et surnoms suivants sont appliqués aux dieux :

Kem wr prononcé Kèm Our : le grand nègre (Osiris, dieu ancestral de la race). Kem : noir (nom de dieu). Kmt : la noire (nom de déesse). Km : noir (appliqué à Hathor, Apis, Min, Thot, Horus)




» (page 93) Source de Cheikh Anta Diop : Wörterbuch, Vol. 5




« Km &#7717;r : visage noir

Walaf : her-kanam : visage – hëm : noir charbon




» (page 340)




« Km : la pupille ; la partie noire de l’œil par opposition au blanc de l’œil appelé ‘&#7717;&#7695;’ ;…

Walaf : hëm : noir, charbon…




» (page 341)




« Km : nom de dieu ; noir

Walaf : hëm : noir




» (page 341)




« Km : noir ; épithète du dieu d’Athribis ; nom de dieu et de personne…

Walaf : hëm : noir…




» (page 341)




« Kmt : une déesse, la vache noire…

Walaf : hëm : noir» (page 341)




« Kmt : noir, bœuf sacré, s’applique aussi à Apis, aux dieux Min, Thot etc. …

Walaf : hëm : noir, charbon …




» (page 341)




« Km wr prononcé Kèm Our : le grand noir, nom du nome d’Athribis…

Walaf : hëm : noir – wër : grand au sens moral




» (page 341)




« Km-wr : le grand noir ; surnom d’Osiris, d’Athribis…

Walaf : hëm : noir – wer : grand (moralement)




» (page 341)




« Km tjw Kmtyw prononcé Kèmtyou : les ‘noirs’ ; les habitants de la Noire, les Egyptiens par opposition aux étrangers…

Walaf : hëm : noir




» (page 341)




« Kmj Kmy prononcé Kémi : le noir, le nègre, titre d’Osiris et titre des dieux Osiris et Min…

Walaf : hëm




» (page 341 et 342)




« Kmjt Kmyt prononcé Kémit : la noire, nom d’une déesse…

Walaf : hëm : noir




» (page 342)




« Kmt : La Noire, le pays noir (le pays des noirs) ; l’Egypte…

Walaf : hëm : charbonner




» (page 347)




variante de Kmt : La Noire, l’Egypte, le pays des Noirs … (page 347)




« Kmt : Coll. (étymologiquement) ; Les nègres ; les Egyptiens ; les Kamites des historiens…

Walaf : hëmit : ce qui a charbonné




» (page 347 ; voir aussi page 92 )





La Philosophie Africaine de la Période Pharaonique…, Editons l’Harmattan

« Différents, séparés, variés, les hommes le sont aussi par la couleur de la peau (Noirs, Blancs, jaunes, etc.) et le tempérament national, l’éthos… En anthropologie, l’ethos est bien le caractère commun à un groupe d’individus appartenant à une même société. Ainsi, quand les Egyptiens présentent dans un tableau ethnique les hommes, les peuples et les races connues d’eux dans l’Antiquité, avec force de détails dans les costumes, les traits physiques, la couleur de la peau, il ne saurait être question de « simples » conventions esthétiques ou du « symbolisme » des couleurs, mais bien de réalités vues, appréciées, « objectivisées ». Et dans ces tableaux différentiels, les Egyptiens sont toujours peints en noir, comme leurs voisins méridionaux, les Nubiens . » (page 93) – « Le noir de l’œil de dit : km, kem… » (page 314) Remarque importante : Km (Noir), les autres couleurs sont exclus pour l’œil (voir la graphie plus haut)




« Kmt (copte K&#1239;mi), ‘Le Pays Noir’, i.e. l’Egypte : ‘Le Pays Noir’ dans le sens concret et exact des mots, comme dans ‘ L’Afrique Noire’ ; il s’agit de géographie humaine : on désigne dans l’un et l’autre cas le pays par la couleur racial des habitants (cf. l’arabe : bilad es-S&#363;d&#257;n, ‘Le pays des Noir’). Egypte en hébreu Misrayim » (page 239) – « …l’Egypte (litt. : ‘Le Pays Noir’) » (page 232)




« Inm, inem, ‘peau’ (teinte, couleur) : épiderme » (page 313)

Origine de l’Egyptien ancien du Copte et des Langues Négro-Africaines modernes, Editions L’Harmattan




« Km, ‘noir’ (charbon)

Mandingue (mande) : kami, kambi, kambu, ‘charbon ; se transformer en charbon ; charbonner’ (page 275) …

Mbochi : i.kámà, ‘être noir par excès de feu ; charbonner’ (page 300)…

Bambara : kami, ‘réduire en braise’…




» (page 300) etc…



- Les Chemins du Nil, Editions Présence Africaine / Khepera

« … l’appartenance raciale des anciens Egyptiens… La réponse est unanime et constante : les Egyptiens anciens étaient des Noirs. Ainsi de la Bible avec le famex Cham ancêtre des Noirs, aux auteurs gréco-latins dont certains comme Hérodote on été des témoins oculaires, la négritude des anciens Egyptiens n’a jamais posé de problèmes… Cheikh Anta Diop, fidèle à sa méthodologie du ‘faisceau de faits’, se tourne alors vers les Egyptiens eux-mêmes. Là aussi leur négritude est avérée : non seulement toute les grandes divinités du panthéon ont reçu l’épithète ‘noir’ mais la population en entier portait le nom de Kmt, c’est-à-dire ‘les Noirs’ » (page 45). Pour le mot translittéré Kmt, il s’agit du mot que nous prononçons « Kamits ».

« Cheikh Anta Diop a très tôt compris l’importance de la langue dans le combat qu’il menait… l’arme linguistique… et ce qui est grave pour tous les pêcheurs en eau trouble c’est que, comme la langue crée les concepts en fonction des besoins du groupe, il est possible d’avoir des repères précis et quasi irréfutables. Un exemple pour illustrer cela : avec les deux graphies du mot Kmt






on confond irrémédiablement tous ceux qui affirment mordicus, dans leur tentative d’éviter l’inévitable conclusion…que la noirceur ne s’applique qu’à la terre d’Egypte et exclut les hommes du pays. Si Cheikh Anta Diop a beaucoup gêné ses adversaires, c’est essentiellement grâce à l’argument linguistique.




» (page 50) « … et le caractère pictographique de l’écriture égyptienne ne fait qu’ajouter au désarroi de ceux qui ont plus à cacher qu’à montrer. » (page 51)

« Les Soninkés… La cité qui leur aurait donné leur nom, Sonna, est localisée en Egypte ou au Yémen, ce qui est bien loin du Sahara. Même Kumbi ou Kombi, le nom de la capitale de l’empire, pourrait être une déformation de l’égyptien




Kmt, le nom même de l’Egypte en pharaonique. En effet ce terme, qui signifie ‘la Noire’, a donné kemmbu ‘charbon’, ‘noir-cherbon’ en pulaar. Kumbi pourrait ainsi être la déformation du même terme en Soninké. Cette hypothèse est d’autant plus envisageable que les fondateurs du Kumbi ne font aucun mystère sur leur origine égyptienne…» (page 66)

« … tous les égyptologue traduisent km par ‘noir’. Et les mêmes égyptologue acceptent de traduire

par ‘la noire’ en conformité disent-ils avec la terre noire de la vallée qui s’oppose à celle rouge du désert. Là où l’incohérence commence c’est quand la racine s’applique aux hommes avec la graphie que voici :




Kmt. A la place de ‘les Noirs’, traduction attendue, on trouve ‘les Egyptiens’. On oublie ainsi qu’ ‘Egyptiens’ ne peut pas avoir comme étymologie ‘Kmt’ même si celle qui est la plus vraisemblable ‘Hikuptah’ ne fait pas l’unanimité ; mais il fallait trouver un terme moins dangereux que celui qui aurait dû normalement être utilisé. Malgré tout il est déjà clair que les Egyptiens ont utilisé Kmt ‘les Noirs’ pour se désigner en tant que collectivité humaine. Comme ils se prenaient pour les meilleurs des hommes, Rm&#7791; … la couleur noire devait être hautement appréciée à l’époque ! Elle était effectivement si appréciée que de grandes divinités du panthéon égyptien se sont vu affubler de l’épithète ‘noir’ : c’est le cas de Hathor, Apis, Min, Thot, Horus, etc. Quant à Osiris, on l’appelait Km wr ‘le grand nègre’… ‘Le noir est la couleur divine et le rouge la couleur maléfique’» (pages 82 et 83)






Le Créateur et la Création dans la Pensée Memphite et Amarnienne, Editions Menaibuc / publications Universitaires Africaines

« L’unique mot qui désigne ‘Noirs / Nègres’ est celui-là même par lesquels les ‘habitants’ du pays des Pharaons se désignaient eux-mêmes, à savoir : Kmtjw / KAME. L’hypothèse selon laquelle ce nom désignerait la couleur noire de la terre et non celle de la peau relève de la pure fantaisie. En tout cas, les partisans de cette hypothèse ne citent aucun texte qui vient à l’appui de leur précision. » (page 258)

De plus, comme l’a démontré le professeur Mubabinge Bilolo, l’ajout selon lequel Kmt ou Kheme ne se rapporterait nullement à la pigmentation nègre des anciens Egyptiens ou au caractère nègre de leur Culture ne se fondent pas sur les textes pharaoniques, mais sur un passage du chapitre 33 d’Isis et Osiris (= Moralia, 364 A-C), relatif au nom de l’Egypte en égyptien : Chmia. Or, le contexte de ce chapitre privilégie le caractère osirien, c’est à dire le caractère nègre des hommes du Pays d’Osiris, de leur culture et de leur Patrie. (Intervention du Professeur Mubabinge Bilolo lors de la « Journée ANKH’2000 » ; pour les résumés de cette journée, le 16 septembre 2000, voir Ankh N° 8/9, 1999-2000, page 219)




Notre modeste contribution sur le sujet d’aujourd’hui :



Livre des Portes : Dans notre extrait traduit du « Livre des Portes », l’œil d’Horus est une promesse d’immortalité pour les Néhésiou et pour les Noirs d’une façon générale. Le « Livre des Portes » est une preuve supplémentaire que Remetou (Egyptiens) et Néhésiou (Soudanais) faisaient partie du même peuple, le peuple nègre, celui d’Horus, le dieu dynastique. Sekhmet, « Maîtresse de la Terreur » ne protège pas les ennemis de Kémèt. Elle les punit. Elle martèle les âmes des adversaires des Kamits dans la Douat : les Amou (Sémites) et la Temehou (Européens). Voir notre article sur le site « Châtiment pour les Blancs et Lumière pour les Noirs ». Voir nos livres en particulier « Etude sur une Civilisation Négro-Africaine, l’Egypte antique », Editions Menaibuc




Avant la publication de notre premier livre, nous trouvions sur le « marché » que des traductions erronées ; par exemple citons en une : « L’admission des étrangers dans l’au-delà, ici protégés par le dieu Horus, est la conséquence des idées universalistes développées par la religion d’Aton et de l’aspect de plus en plus cosmopolite de l’empire Égyptien. »

Oh !!! N’importe quoi ! Dans le Livre des Portes, les Sémites et les Indo-Européens NE SONT JAMAIS sous la protection du Dieu Horus. JAMAIS !!! Par contre la Déesse Sekhmet vient MARTELER LEURS ÂMES.



Etymologie du mot « Néhésiou » : L’Idéologie raciste occidentale, pour opposer les Néhésiou (Nubiens / Nubio-soudanais / Soudanais) aux Rémétou (Égyptiens anciens), traduisait le mot « Néhésiou » par « Nègres / Noirs ». Et par conséquent, elle traduisait « Ta Néhésiou » par « Pays des Noirs ». L’Idéologie raciste occidentale croyait démontrer ainsi que les Égyptiens anciens n’étaient pas des Nègres. En réalité le mot « Néhésiou » ne fait pas appel à la « race » mais à la religion. Il signifie : « Ceux qui marmonnent des incantations ». Voir nos livres et articles sur le site.






Etymologie du mot « SOUDAN » : Parmi les nombreux liens « génétiques » entre le Soudan ancien (c’est-à-dire Koush) et l’Égypte antique (c’est-à-dire Kémèt), nous avons exposé l’étymologie du mot « Soudan » à partir des textes hiéroglyphiques et coptes eux-mêmes. « Soudan » signifiait dans l’Antiquité « Roi » ou « Reine » d’Égypte. Voir notre dernier livre « Soudan aux Origines de la Civilisation pharaonique » aux Editions Menaibuc.






Voir impérativement nos articles suivants : « Noir et noircir » ; « Ils étaient Noirs ‘charbon’ »



Les Kamits traitaient les peuples leucodermes de « maudits », de « pestiférés », de « lépreux », de « pillards », de « voleurs » et aussi de « Coureurs de sable » :






Les Némiou-Shâ (Coureurs de sable)




A propos du mot « KAMITS »

En 2003, dans notre livre « Etude sur une Civilisation Négro-Africaine, l’Egypte antique », nous avions écrit :

« Remarquons que le collectif

kémèt, est traduit par E.A.Wallis Budge black cattle , bétail noir et cela pas à cause de « la couleur du limon du Nil » (nous ironisons) mais parce que le bétail est de couleur noire . Sur ce mot, l’idée de noirceur du troupeau est aussi présente dans le dictionnaire Egyptien - Allemand de Rainer Hannig . »



Alors pourquoi on ne veut pas traduire le collectif suivant par « Noirs » (les hommes et les femmes noirs) !?

Réponse : Parce que l’idéologie raciste occidentale refuse d’associer « Noirs » aux « Egyptiens anciens ». Ce collectif est traduit de façon erronée et volontaire par les falsificateurs : « Egyptiens ». Certes, il s’agit d’Egyptiens mais le mot veut dire littéralement les « NOIRS ». Le complexe de supériorité de l’Homme blanc et la « Suprématie blanche » risqueraient de prendre un sacré coup de vieux si cette information entrait dans l’enseignement gaulois ! Cependant, l’Homme blanc ne pourra pas y échapper pour longtemps. Il est fichu ! Après Champollion, Volney, Amélineau, Lepsius, des chercheurs aux CNRS avouent la vérité (Bernadette Menu, Béatrice Midant-Reynes) ; une politicienne (Ségolène Royale) et la Revue d’Histoire (Historia) font de même.

Car comme le disait un illustre précurseur de Cheik Anta Diop, l’Haïtien Anténor Firmin :

« Car, pour étouffer la vérité, il faudrait éteindre toutes les lumières de l’érudition et effacer tous les vestiges de la littérature et de l’histoire ancienne. La tâche est au-dessus de la puissance de quelques hommes. Toutes les précautions resteront donc vaines… »



Le Pays des Noirs

La Graphie « Kémmiou / Kammiou » désigne le pays que nous appelons aujourd’hui « Egypte » et que l’on appelait souvent « Kémèt ». Cette graphie a été construite à partir du verbe « kmm » (kamm, kemm) qui veut dire tout comme le verbe « km » (kèm, kam) « être noir ». Elle signifie le « Pays des Noirs » (à l’origine, elle désignait toute la Vallée du Nil) :

Kmmiw, kémmiou, Kammiou, " PAYS DES NOIRS "

Pour la démonstration, voir notre livre Étude sur une Civilisation Négro-Africaine, l’Égypte Antique, p. 48, éditions Ménaibuc, 2003.

Remarque : Avant le pharaon Sésostris III (19 siècles avant l’ère chrétienne), il n’existait pas de frontière politique entre Kémèt (Égypte antique) et Koush (Soudan antique).



Chez les Hébreux (d’après la Thora) :



D’après Champollion, « Kémèt » est le nom vulgaire et populaire de l’Égypte analogue au nom de « Pays de Kam » (Pays de Cham) des Hébreux

Remarquons que « Kam » dans cette expression ne désigne pas l’ancêtre biblique des Noirs mais le mot « Noir ».

voir Jean-François Champollion, Grammaire égyptienne, Solin Actes sud, 1997, page 152, note 2 ; voir aussi La Bible de Jérusalem, les Psaumes : Ps 105 / 23 et Ps 105 / 27.

D’après la Grammaire de l’Hébreu Biblique, la pluralité est exprimée très souvent par « le singulier collectif ». Le nom collectif proprement dit désigne une pluralité d’individus en tant que formant un groupe. (on dira donc « Noir » pour « Les Noirs ». Il existe la tendance à employer le singulier au lieu du pluriel dans le cas où plusieurs individus ont pareillement une chose, notamment un membre, la voix et pourquoi pas la même couleur de peau.

voir Grammaire de L’Hébreu Biblique, P. Paul Joüon S.J. , Editrice Pontifico Istituto Biblico, Rome 1996, pages 412 à 420.



Chez les Arabes (Historiens et géographes)

Le Bilad es-sudan, qui signifie le « Pays des Noirs » (Pays des hommes noirs), est le nom donné par les historiens, géographes et chroniqueurs arabes de l’époque classique à une zone qui s’étend entre le Sénégal et l’Éthiopie d’aujourd’hui (de l’actuel Sénégal à l’Abyssinie) . Le Bilad es-sudan fut le berceau de nombreux grands empires africains et le foyer de civilisations de renommée mondiale. Le Soudan d’aujourd’hui, pour sa part, n’existe pas en tant qu’État avant 1821. En effet, les frontières du Soudan actuel sont héritées du colonialisme turco-égyptien. Mehmet Ali, d’origine albanaise, s’était proclamé vice-roi d’Égypte après l’évacuation du corps expéditionnaire français. Il va sans dire que le Soudan d’aujourd’hui fut pendant très longtemps peuplé exclusivement de Noirs.

Bref, nous constatons chez les Kamits, les Hébreux et les Arabes, que le monde noir connu, à des époques parfois différentes, est désigné par une expression ethnique récurrente : le « Pays des Noirs ».






CONCLUSION



Comme le disait notre grand frère, Aboubacry Moussa Lam, il faudra bien accepter le verdict des Egyptiens eux-mêmes à défaut de pouvoir accepter celui des scientifiques africains. Effectivement chez les leucodermes, c’est un esprit raciste qui conditionne l’approche de la problématique de la « race » des Egyptiens anciens.

Une fois pour toutes, voilà notre profession de foi devant Dieu : Pour les Kamits (NOIRS) de l’Antiquité (Kemet-Koush), la couleur noire était la « Bonne couleur », c’était aussi la couleur de la « perfection », la couleur des Divinités bienfaisantes.

C’est avec tristesse que nous avons appris que la mairie d’une Capitale d’un pays d’Europe (Paris-France), était obligée de mener une campagne contre le blanchiment de la peau de certains Nègres (surtout de négresses) qui provoque parfois un cancer. Nous y voyons l’immense fossé qui nous sépare de nos ancêtres lointains , la perdition de nombreux noirs complexés, la victoire d’une société qui nous méprise et qui a réussit à nous faire haïr notre propre couleur… la Honte pour nous ! La HONTE !

Quoi faire ? Selon nous, il y a trois priorités :


  • Eduquer, former, informer notre Peuple selon notre propre paradigme (pour être fier de nous-mêmes, être autonome : ne pas dépendre des Blancs surtout pour notre survie, être confiant, optimiste pour relever tous les défis : faim, maladie, guerre, etc.) ;



mettre sur la place publique les complicités de la France et des Nations « voyous » dans le pillage de l’Afrique (utiliser toutes les voies judiciaires et tous les réseaux d’informations – faire condamner les coupables, vivants ou morts, de toutes sortes de crimes commis « hier » et « aujourd’hui », comme les De Gaulle, Foccart, Mesmer, Pasqua, Chirac, Giscard, Mitterrand, etc.) ! Pour retrouver sa dignité, le Continent Africain devra tôt ou tard condamner publiquement les actes de tous les « voyous » de la République Française qui ont fait tant de mal à nos pays : c’est le minimum requis !

La Renaissance s’accomplira automatiquement avec le retour de la Maât en Afrique (Vérité, Justice, respect de la vie, équité, nourriture pour tous, santé pour tous, équilibre cosmique)…

Hotep ! à nos frères de lutte JPO, Doumbi F. ; Hotep ! à nos frères et sœurs de l’Institut Africamaat, vous nous donnez la force de continuer : Jimmy, Bekaye, Imane, Adissa, Djéhouty, Ramsès, Valentine, Jacques V., et tous les autres…

Ankh, Udja, Sénèb !

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___La religion n’existe pas, seule la Tradition est Vérité ! Le mot religion n’avait pas encore été inventé. Jeunesse kamite débarrasse-toi de ces Dieux et de ces égrégores étrangers qui tuent ton peuple

Kamite (noirs) de france :

La religion n’existe pas, seule la Tradition est Vérité !




Aucun Grand Rabbin, aucun Grand Prêtre, aucun Grand Imam n’est capable de citer un seul enseignement d’une religion, qui ne soit déjà présent dans la Tradition du peuple qui revendique cette même religion.








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Aucun Grand Rabbin, aucun Grand Prêtre, aucun Grand Imam n’est capable de citer un seul enseignement d’une religion, qui ne soit déjà présent dans la Tradition du peuple qui revendique cette même religion.

Simplement, parce que d’invention récente, le mot religion s’approprie des réalités qui lui sont antérieures de plusieurs millénaires.

D’origine latine, il a fait son apparition avec l’impérialisme romain pour désigner les croyances anciennes.

Aussi n’est-il pas étonnant que nulle part dans l’Ancien et le Nouveau Testament ainsi que dans le Coran il ne soit question de religion, mais plutôt de directives divines qui constituent, invariablement, les fondements de toutes les croyances anciennes mais toujours d’actualité.

Les croyances anciennes, que désigne le mot religion, c’est-à-dire les mœurs et les coutumes ou encore la Tradition des peuples concernés lui sont donc non seulement antérieures mais elles ont également tout expliqué et tout enseigné sur le Créateur et sur la Création.

En effet, dès qu’ils ont pris conscience de la nécessité de s’organiser en groupe homogène, tous les peuples ont mis en place une tradition avec l’objectif de tracer une ligne de conduite qui s’impose à chaque membre.

La Tradition d’un peuple est l’ensemble de ses attitudes et comportements face à la totalité de la vie.

Cet ensemble d’attitudes et de comportements est défini par la Vision qu’il a du monde.

Cette Vision du Monde est, elle-même, définie à partir de l’idée que ce peuple a de Dieu, de l’œuvre duquel il a été créé comme tout son environnement physique et impalpable.

Par conséquent aucune Tradition, jamais, n’a été élaborée par un peuple sans une connaissance précise de l’Auteur de la création et des attentes de celui-ci.

C’est au terme d’une longue quête spirituelle faite d’interrogations angoissées que chaque peuple découvre le Créateur et sa nature en même temps que ses exigences.

C’est donc la tradition qui a tracé et balisé la route que doit suivre un peuple pour ne pas s’égarer et se prendre pour un autre de ses semblables.

Pour ce faire, elle a posé les enseignements fondamentaux qui sont toujours en rapport avec la vision du monde du peuple qui en est l’auteur.

Pour illustrer nos propos, nous prendrons l’exemple de deux Traditions : la tradition kamite et la tradition sémite qui se subdivisera en les trois traditions que sont la juive, la chrétienne et la musulmane.




Ptahotep (3ème millénaire avant l’ère chrétienne) Prophète Kamit



1- De la nature du Créateur.

La tradition kamite, considère le Créateur comme la Force Vitale, c’est-à-dire l’Énergie Cosmique, à la fois femelle et mâle, qui anime toute la création par le maintien en vie des créatures déjà existantes et des créatures qui verront le jour plus tard.

À la fois Parcelle et Totalité de toute la Création, elle crée, à son image, aussi bien chaque élément des règnes humain et animal que des règnes minéral et végétal.

Chaque créature est donc une parcelle d’énergie éternelle dans un corps physique périssable.

Voilà pourquoi, le Créateur vibre perpétuellement ; il ne se repose jamais.

Quant à la tradition sémite, dans ses trois manifestations, elle affirme que non seulement Dieu est détaché de sa création qu’il regarde du haut d’un trône situé quelque part dans le ciel, mais qu’il a surtout créé le seul être humain à son image, en façonnant d’abord l’homme, puis de la côte de ce dernier, la femme qui lui est définitivement inférieure..

Ce prototype à partir duquel il créera son humanité étant un homme, il se définit comme de sexe mâle.

Par ailleurs, il a terminé définitivement son acte de création.

Le mot religion n’avait pas encore été inventé.



2- Des rapports du Créateur au peuple qui se l’est révélé.

L’affirmation selon laquelle Dieu se révèle à un individu ou à un peuple est plus qu’un mensonge ; elle est une escroquerie théologique.

La preuve de cette contrevérité évidente réside dans le fait qu’aucun peuple lucide n’adore un Créateur étranger à sa race et à son univers culturel.

La preuve de cette contrevérité évidente se trouve également dans le fait que le Créateur ne parle que la langue du peuple qui s’en réclame, ne maîtrise que le parcours historique de ce dernier ainsi que la géographie de son lieu d’implantation.

Il ignore tout, absolument tout, du reste du monde, particulièrement les autres continents.

La preuve de cette contrevérité évidente réside enfin dans le fait qu’il a toujours un rapport privilégié avec ce peuple, son peuple.

Le mot religion n’avait pas encore été inventé.



2-Des rapports de l’être humain à son environnement invisible.

Toutes les traditions se sont vite rendu compte que la mort est un passage du monde physique à un autre monde.

La composante de l’être humain qui fait cette transition est la parcelle d’énergie divine qui a animé l’enveloppe charnelle dont le caractère éphémère et insignifiant est devenu patent.

Invisible à l’œil nu et résumant la totalité des pensées, des paroles et des actions de la défunte ou du défunt, cette parcelle d’énergie divine, qui n’a donc pas disparu de la création, y a trouvé un autre habitat.

Ce lieu de séjour invisible, comprend deux régions principales aussi invisibles, dont l’une est un lieu de la Béatitude, ou Paradis, et l’autre un lieu de seconde mort, ou de punitions appelé l’Enfer par les uns.

Le souvenir de la défunte ou du défunt, auteur de pensées positives, de paroles positives, d’actes positifs se perpétue chez les vivants et explique les hommages qui lui sont rendus à travers divers cultes.

Dans le même temps que chaque tradition fait la découverte de la vie après la mort des vivants, elle découvre également que l’habitat invisible des défunts est aussi celui de plusieurs créatures essentiellement fluidiques, comme les génies, que d’aucuns appellent anges, les esprits des quatre éléments et les égrégores.

Elle imagine et met en place diverses cérémonies pour établir et maintenir des relations multiples avec ces entités invisibles.

Le mot religion n’avait pas encore été inventé.



3- Les rapports de l’être humain à son semblable.

En définissant le Créateur comme la Force Vitale qui, à l’exemple de son émanation, le courant électrique, fusion harmonique d’un pole positif et d’un pole négatif, la tradition kamite stipule qu’il est à la fois Femelle et Mâle, donc androgyne.

Dès lors, s’imposent à l’esprit lucide, l’absence d’antériorité entre la femme et l’homme et l’évidence de leur complémentarité.

Voilà pourquoi, aucun des secteurs de l’immense activité humaine n’a été réservé à l’une ou à l’autre ; à l’exception de l’enfantement, domaine réservé de la femme.

Tout comme son compagnon des millions d’années, la femme kamite a été pharaonne, reine, grande prêtresse, guérisseuse, devineresse, guerrière, etc.

En précisant que toute créature est une émanation du Créateur, la tradition kamite enseigne que l’être humain est aussi sacré que son Auteur.

À ce titre, sa vie est inviolable.

Il ne peut être condamné à mort, ni exécuté, ni réduit en esclavage, ni même emprisonné.

À l’inverse, dans ses trois subdivisions, la tradition sémite, qui considère son Dieu comme un mâle, a discriminé la femme dans l’exercice des responsabilités politiques et spirituelles, notamment.

Créée à partir de la côte de l’homme, la femme est considérée inférieure et éternellement mineure.

En validant la privation de liberté par l’asservissement et par des prétendues guerres saintes, cette tradition-là dénie à l’être humain sa nature sacrée et autorise qu’il soit voué à toutes les formes de traitements inhumains, comme l’emprisonnement, la torture, le génocide, et même l’infanticide

Le mot religion n’avait pas encore été inventé.



4- Des rapports de l’être humain à son environnement physique.

En considérant le Créateur comme un océan d’énergie dans lequel baignent toutes ses créatures, la tradition kamite établit un lien fluidique entre toutes les parcelles de la création, de quelque règne qu’elles puissent appartenir.

C’est ici que le totémisme, c’est-à-dire la parenté mystique entre les humains et les animaux, de même que le respect de l’environnement trouvent leur explication véritable.

Le Kamite conscient sait, d’instinct, que toute atteinte à l’essence d’une créature divine comme lui a des conséquences néfastes sur l’harmonie de la création.

Chaque groupe kamite ayant un totem, beaucoup d’animaux sont protégés.

Et quant un Kamite conscient tue un animal qui n’est pas son totem, c’est pour se nourrir ou défendre sa vie et/ou celle de ses proches.

Quant un Kamite conscient a besoin de bois de chauffe, il se contente de couper quelques branches d’un arbre et s’il doit abattre l’arbre, il lui laissera l’essentiel de son tronc à partir duquel il pourra repousser.

Connaissant l’importance de l’eau pour sa survie et pour la survie des règnes végétal et animal, le Kamite conscient ne polluera jamais un point d’eau

À l’inverse, en faisant de l’être humain, la créature au profit de laquelle toute la création a été faite, la tradition sémite, dans ses trois subdivisions, lui donne le droit d’user et d’abuser de son environnement.

Élaborée par un peuple nomade depuis la nuit des temps, la tradition sémite, dans ses trois subdivisions, ignore aussi bien la proximité du Créateur avec la nature que le fonctionnement de celle-ci.

Aussi fait-elle facilement de la nature, un instrument de la colère de son Dieu.

C’est ici qu’il faut chercher les raisons de l’imaginaire déluge de la Bible et du Coran et de la non moins imaginaire déchirure de la mer rouge, par les deux mêmes livres, pour l’engloutissement, parfaitement mensonger, d’un certain pharaon et de son armée.

Le mot religion n’avait pas encore été inventé.

5- Les quatre étapes majeures de la vie sur terre.

Chaque tradition a élaboré des étapes majeures de la vie sur terre pour son peuple.

Elles sont au nombre de quatre pour la tradition kamite et de trois, apparemment, pour la tradition sémite aux trois visages.

La Vision du Monde qui a présidé à la naissance de ces traditions explique les différences profondes observables dans la célébration de ces étapes.

Tandis que la tradition kamite considère la première étape majeure de la vie qu’est la naissance comme le retour d’un Ancêtre pour une nouvelle existence terrestre, et cherche à déterminer l’identité de l’Ancêtre en question ainsi que la nouvelle mission qu’il s’est choisie, la tradition sémite, dans ses trois subdivisions, la considère comme une naissance sans passé aucun ; pire comme une naissance avec un destin tracé par Dieu.

Tandis que la Tradition kamite célèbre la puberté par des rites dont l’aboutissement est la mise en accord de chaque garçon et de chaque fille avec son sexe dominant, par le biais de la circoncision et de l’excision, la tradition sémite, dans ses trois subdivisions, semble faire l’impasse.

Tandis que la Tradition kamite considère le mariage comme l’union des opposés complémentaires et le place dans la recherche de l’harmonie au sein du couple, des familles et des villages ainsi que des alliés, la tradition sémite, dans ses trois subdivisions, le considère comme l’affaire de deux individus dans laquelle l’homme est toujours le maître omnipotent.

Tandis que la Tradition kamite considère la quatrième et dernière étape, donc la mort, comme un repos temporaire de l’Être véritable dans une autre dimension du temps et de l’espace avant un prochain retour, la tradition sémite, dans ses trois subdivisions, la considère comme un aller sans retour.

Le mot religion n’avait pas encore été inventé.





6- Les mythes fondateurs

Chaque tradition a également construit des mythes fondateurs afin de fixer dans la mémoire collective ses enseignements fondamentaux.

Ici, également, la différence des Visions du Monde est palpable.

Prenons trois exemples : la gestion des affaires de l’humanité, les modèles de vertus à suivre et le symbole du Mal Absolu.

6-1- La gestion des affaires de l’humanité.

La tradition kamite enseigne que la vraie forme du Créateur est cachée, car il est l’Insondable, l’Incommensurable. Nul ne peut le voir ni l’approcher, tant sa Puissance est grande. Parfait au comble de la Perfection, il ne se même jamais des affaires de l’humanité, prenant parti pour les uns contre les autres. Mais, en plus des Ancêtres méritants, il a des hypostases, c’est-à-dire des entités spirituelles plus proches des humains, à qui ces derniers peuvent s’adresser pour obtenir de l’aide afin de réaliser leur bien-être.

Voilà pourquoi, le fatalisme est absent de la pensée kamite qui considère comme un outrage au Créateur le fait de voir son intervention dans un bonheur ou un malheur.

La tradition sémite, dans ses trois subdivisions, enseigne que Dieu peut être vu et approché des hommes – jamais des femmes- sur qui il a jeté son dévolu. Elle enseigne également que, se prévalant de son omnipotence, Dieu régit les affaires de l’humanité comme il l’entend, acceptant de prendre parti pour les uns contre les autres.

Le fatalisme est donc de rigueur, car nul ne peut aller contre la volonté divine.

Le mot religion n’avait pas encore été inventé.



6-2- Les modèles de vertus à suivre.

La tradition kamite enseigne que seuls les Ancêtres fondateurs et les Ancêtres méritants, c’est-à-dire ceux qui ont pratiqué la Maât, sont élevés au rang de modèles dont les exemples doivent inspirer les vivants.

Suivre leurs traces facilite le travail de soi sur soi qui permet de rendre son cœur, siège de la conscience et de l’intelligence, aussi léger que la plume de la Déesse Maât afin de gagner le droit de se présenter devant la Place de Vérité et d’obtenir du Tribunal Divin le verdict qui autorise la fusion avec le Créateur.

Seul le retour à la pureté originelle de la parcelle d’énergie qu’est l’Être Véritable met fin au cycle des réincarnations.

La tradition sémite, dans ses trois manifestations, enseigne que Dieu a désigné des intermédiaires obligés pour arriver à lui, au terme de la vie sur terre, que ces intermédiaires sont Moïse, ou Jésus ou Mahomet ; mais pas les trois à la fois.

Injuste de son omnipotence dont il abuse sans modération, ce Dieu-là ouvre les portes de sa demeure à n’importe qui pourvu seulement que ce n’importe qui s’inspire de l’un de ses trois élus, lesquels, du point de vue de la tradition kamite, sont loin du modèle de sagesse qu’aucun être humain ne peut devenir au terme d’une seule et unique existence terrestre insuffisante pour l’affinement intégral de l’ Être Véritable.

Le mot religion n’avait pas encore été inventé.



6-3- Le symbole du Mal Absolu.

La tradition kamite enseigne que le Dieu Seth, Gardien de la Terre des Grands Mystères kamites, est aussi la seconde partie de l’Être véritable de chaque personne, qui révèle les faiblesses face aux épreuves de la vie en même temps que la nécessité d’affronter ses responsabilités, pour grandir, ou le choix de ne pas les affronter et sombrer dans la déchéance.

La tradition sémite, dans ses trois subdivisions, dont ses concepteurs ont eu connaissance de Seth, durant leur séjour à Kamita, l’identifie comme Satan, le Malin, le Diable, Iblis, Seïtan ; en d’autres termes, le Grand Tentateur qui pousse les êtres humains au mal et aux vices pour les détourner de Dieu et pour remplir les brasiers de l’Enfer, précise Allah.

Le mot religion n’avait pas encore été inventé.



7- Les moyens de communication avec le Créateur, avec les Ancêtres et les entités de l’invisible.

Les moyens de communication avec le Créateur, avec les Ancêtres et avec les autres entités de l’invisible sont les mêmes, ou presque, dans toutes les traditions.

Il y a la Maison de Dieu (la Per Neter kamite), le Temple, la Synagogue, l’Église, la Mosquée, le Bois sacré, la Case sacrée.

Il y a les prières, les invocations, les incantations, et les évocations.

Il y a les offrandes et les sacrifices,

Il y a la célébration de cérémonies majeures et les repas de communion mystique

Il y a les fumigations.

Il y a enfin et surtout les textes sacrés écrits ou oraux.

Le mot religion n’avait pas encore été inventé.




Ousirê Divinité majeure de la tradition kamite



8- Usurpation d’identité et arnaque théologique.

L’opposition artificielle entretenue entre religion et tradition procède, à l’évidence, d’une mauvaise foi intellectuelle.

Elle a consisté et elle consiste toujours en une usurpation d’identité de la seconde au profit de la première.

Elle vise ainsi à dévaloriser la tradition en la coupant totalement de la source divine de son inspiration.

La manipulation a si bien réussie que l’image du créateur n’est plus rattachée à la tradition mais plutôt à la religion.

Cela est particulièrement vrai pour un très grand nombre de Kamites.

Ils répondent d’emblée par l’affirmative lorsqu’ils sont interrogés sur l’existence d’une tradition kamite.

Mais ils se montrent incroyablement mal à l’aise lorsque la même question leur est posée sur la religion.

Quand ils esquissent une réponse celle-ci évoquera invariablement l’animisme, le fétichisme, le totémisme ou, au mieux, le polythéisme.

9- Le génocide culturel.

L’usurpation d’identité de la tradition par la religion a pour conséquence grave et hautement néfaste la substitution d’une tradition à une autre.

Puisque toute prétendue religion véhicule la tradition du peuple qui la revendique, son adoption par un autre peuple équivaut pour ce dernier au renoncement à celle élaborée par ses propres Ancêtres.

Voilà pourquoi, dès lors qu’elle s’exporte hors de sa région de naissance, la religion n’est rien d’autre qu’un instrument d’impérialisme culturel.

Comme toute forme d’impérialisme, l’expansion d’une religion à l’étranger est toujours violente.

Les deux religions, à savoir le Christianisme et l’Islam, qui se partagent illégalement l’espace mental du peuple kamite, en ont fourni suffisamment la preuve en ayant recouru à la violence, à l’esclavage, au mensonge pour prospérer et, de nos jours, à l’achat de conscience de guides religieux autochtones totalement ignorants ou totalement cupides.

C’est ainsi qu’elles ont réussi à imposer à de nombreux Kamites, ainsi qu’à d’autres peuples :

 leur point de vue sur le Créateur,
 leurs ancêtres,
 leurs mythes fondateurs,
 leurs langues et leurs prières,
 leurs modèles de société et de gestion de l’environnement,
 etc.

Conclusion.

Toute tradition, donc toute religion, est l’affaire du peuple qui l’a conçue et de ce peuple seulement.

Aucune tradition, donc aucune religion, n’est universelle.

Il est temps pour les Kamites, embarqués dans les civilisations judéo-chrétienne et musulmane, de cesser de se prendre pour des Européens et des Arabes dont ils reproduisent exactement, ou presque, les pensées, les paroles et les actes dans leurs rapports au sacré, à leurs semblables et à leur environnement.

Il est temps pour ces kamites de comprendre que si ces religions sont parfaites pour les peuples qui les ont créées, leur pratique est une véritable régression spirituelle pour le nôtre.

Car, il n’a pas existé et il n’existe toujours pas dans ce monde, une seule tradition qui tienne la comparaison avec la tradition kamite inégalable en sagesse.

Il est donc temps pour ces Kamites-là de savoir qu’en adoptant les enseignements d’ancêtres d’autres peuples, en lieu et place de ceux des leurs, ils font preuve d’une grave erreur et, d’autre part, ils considèrent ceux-ci comme inférieurs et par voie de conséquence, se convainquent de leur propre infériorité.

Aucun Kamite chrétien, musulman ou juif ne peut logiquement revendiquer l’égalité avec un coreligionnaire blanc ou arabe.

Celui qui n’a pas de respect pour ses propres ancêtres attire et justifie le mépris de ses semblables.

En tout état de cause, il est évident que le peuple kamite ne peut retrouver son rôle d’acteur majeur dans la gestion des affaires de l’humanité qu’à la condition qu’il se réconcilie avec lui-même ; c’est-à-dire avec sa tradition.

Ne perds donc plus ton temps précieux à adresser tes demandes de soutien à la mauvaise adresse.







Jeunesse kamite, ton peuple est pris en tenaille entre deux groupes d’ennemis dont la survie dépend de son aliénation spirituelle irréversible.

Dans le monde visible.

Le premier groupe des ennemis du peuple kamite est constitué de tous ses semblables qui refusent de cohabiter avec lui sur cette terre, dans le respect mutuel.

Avant-hier, c’étaient les esclavagistes arabo-msulmans et européens judéo-chrétiens déterminés à traduire dans les faits la malédiction de l’ivrogne Noé prononcée contre Cham, son ancêtre biblique.

Hier, c’étaient les légions de colons barbares surdéterminés à achever le travail de déshumanisation en le dépossédant de ses terres et des richesses de celle-ci.

Aujourd’hui, ce sont les grands financiers et leurs hommes de paille politiques également résolus à le maintenir au bas de l’échelle humaine, au moyen des diktats des Institutions financières internationales qui détruisent ses structures éducatives, sanitaires, sociales.

Dans le monde invisible.

De la même nature que le monde où ils vivent, les ennemis de ce second groupe du peuple kamite sont les partenaires invisibles de ceux du premier qu’ils aident dans l’accomplissement de leurs projets maléfiques à son encontre.

Créés par leurs partenaires terriens, à cet effet, ils font partie de l’ensemble des entités spirituelles qui répondent au nom d’égrégores.

Ils sont les plus dangereux parce qu’ils opèrent dans l’opacité la plus totale en orientant le comportement global du peuple kamite dans des directions contraires à ses intérêts.

Qu’est-ce qu’un égrégore.

A l’inverse du génie, entité spirituelle née de l’activité de création de Dieu, l’égrégore n’est pas une œuvre divine.

L’égrégore est le produit de pensées humaines. Sa raison d’être est de réaliser le projet pour lequel il a été créé et qui n’est connu que de ses seuls créateurs. Bête et discipliné, il exécute aveuglément sa mission, car il est l’exact reflet des pensées de ses créateurs à l’instant de sa création.

Si le génie a une existence propre conférée par le Grand Architecte de l’Univers et n’a besoin de personne pour vivre, l’égrégore est totalement dépendant.

Il vit des ondes émises par les pensées, les paroles, les actions de ses créateurs et de leurs suivants.

Plus ces derniers sont nombreux, plus il reçoit d’énergies. Et plus il reçoit d’énergies, plus facilement il peut accomplir la mission qui lui est assignée.

&#256; l’inverse, plus cette énergie décroît, plus son efficacité s’effrite. Celle-ci disparaît lorsque cesse l’émission des ondes qui l’alimentent.

Quelques égrégores célèbres.

Certains égrégores, et pas des moindres, sont présentés comme des personnages historiques dans les livres des trois religions.

En réalité, leur unique domaine d’existence reste les mythes dans lesquels ils sont quelques-uns des principaux acteurs. Toutes les recherches et enquêtes scientifiques et archéologiques, à ce jour, sont restées vaines et bredouilles au terme de la quête de traces de vie authentiques les concernant.

Parmi les égrégores célèbres, tu pourras retenir ceux-ci :

Adam et Êve. Dieu aurait créé l’humanité à partir de ce couple qui ne sera complet que parce que le premier a permis l’existence de la seconde en offrant sa côte. D’après les indications datées et chiffrées de la Bible elle-même, la création du monde ne remonte pas à plus 6.034 ans 1à la date d’aujourd’hui !
Abraham. Il n’a laissé aucune trace dans l’histoire de Kamita dont les textes ne lui ont consacré aucune ligne. Pure fiction, il a servi seulement à construire les mythes de la circoncision et du sacrifice du bélier ; deux pratiques empruntées à la tradition kamite.
Moïse. Personnage aussi évanescent que l’ivrogne Noé, Joseph, Jacob, etc , il n’y a pas le moindre indice de son séjour dans les textes kamites. Les chercheurs se livrent une bataille pathétique en tentant de situer son temps de vie. Entre la chronologie longue 2et la chronologie courte 3, il y a un écart de plus cent ans.
Jésus. Personnage aussi imaginaire que tous les autres, il est la reproduction conforme d’Asarê (Osiris) mort et ressuscité plusieurs millénaires avant lui et inspirateur de la Passion, plusieurs millénaires avant lui. Jésus est aussi la copie conforme du fils d’Asarê (Osiris), Hor (Horus) né de l’immaculée conception par la puissance magique de sa divine mère Asata (Isis) qui a précédé Marie dans ce rôle de la Vierge-mère, de plusieurs millénaires également.

Quand un Dieu devient égrégore.

Dès lors qu’il sort de la neutralité absolue qui doit le caractériser, Dieu devient une simple entité agissante dans le cadre d’une mission qui lui est assignée au même titre que les génies et les égrégores.

À l’inverse d’Atum-dit-Amon-dit-Râ-dit-Ptah, qui ne s’intéresse jamais aux affaires humaines, le Dieu ternaire, quelle que soit l’identité sous laquelle il agit, l’Eternel, Dieu-le-Père ou Allah, se mêle allégrement de la gestion des affaires humaines, comme le prouve sa prise de position extrême ci-dessous :

« Maudit soit Canaan ! Qu’il soit l’esclave des esclaves de ses frères ! Béni l’Eternel, Dieu de Sem, et que Canaan soit leur esclave ! Que dieu étende les possessions de Japhet, qu’il habite dans les tentes de Sem, et que Cham soit leur esclave. » 4

Jeunesse kamite, ainsi que tu peux t’en rendre compte, même si la mission impartie aux égrégores n’est connue que de leurs seuls créateurs, il existe des indices sérieux qui permettent de la découvrir.

Il n’est pas nécessaire de sortir d’un grand centre initiatique kamite ou d’une grande école occidentale ou arabe pour lire, dans ce délire négrophobe, la mission de l’Eternel qui parle au nom du triumvirat qu’il représente ; c’est-à-dire lui-même, Dieu le Père-Allah.

Le Dieu ternaire est chargé de maintenir le peuple kamite au bas de l’échelle de l’humanité adamique et cela, aussi longtemps que durera la supercherie.

La mission des égrégores judéo-christiano-musulmans.

La mission impartie à ces égrégores et à tous ceux de leur groupe, animateurs des mythes et des légendes de leurs créateurs, est double.

D’une part elle consiste à conserver la mémoire du passé des peuples auxquels ils s’identifient.

D’autre part, pour le peuple kamite, acteur-figurant malgré lui dans les aventures fantasmagoriques où ces égrégores ont le beau rôle, elle consiste à perpétuer son insignifiance partout dans ce monde physique, en décuplant et en entretenant son complexe d’infériorité.

Les égrégores dont il a été question plus haut réussissent parfaitement leur mission.

La crédulité déconcertante de ton peuple leur est d’un soutien inespéré.

En effet, le peuple kémite accepte si facilement le détournement au profit d’Abraham des caractéristiques majeures de la tradition kamite, que sont la circoncision et le sacrifice du bélier.

Pour Moïse, il valide toutes les insultes adressées à ses Ancêtres à travers les faux exploits de ce personnage fictif, créé, pour l’essentiel, aux fins de le rabaisser.

Pour Jésus, il consent que ses Ancêtres soient spoliés de leurs enseignements, à son avantage, mais aussi que ce personnage fictif, mi-humain mi-divin, ait le pouvoir de sauver toute l’humanité et de lui ouvrir les chemins d’un Paradis irréel.

Comment le peuple kamite nourrit les égrégores ennemis.

En plus des puissantes armes économiques gracieusement offertes à ses ennemis, le peuple kamite continue, depuis l’occupation illégale de son espace mental par le Dieu ternaire et ses légions d’égrégores, de leur fournir les redoutables armes énergétiques indispensables à leur mission de destruction massive.

La fourniture de nourriture, par le biais de la prière.

Chaque prière qu’un(e) kamite fait, individuellement ou collectivement, dans la concession familiale, dans une synagogue, une église ou une mosquée, à l’occasion de cérémonies religieuses, il (elle) nourrit, pour le malheur de son peuple, les entités chargées de le maintenir au bas de l’échelle humaine.

Souviens-t-en toujours jeunesse kamite ! Tous ces égrégores vivent essentiellement et ont besoin, pour agir efficacement, des énergies produites par les pensées, les prières, les émotions de leurs créateurs et des suivants de ces derniers.

La fourniture de nourriture, par le biais de la substitution des parcours historiques.

Pour te rendre compte à quel point ton peuple, si Grand de Grandeur hier, s’est complètement égaré sur la route de la dignité, fais l’effort de recenser les cérémonies religieuses qui lui font gaspiller ses émotions, du premier jour de l’an chrétien au dernier jour de la même année chrétienne ; c’est-à-dire du 1er janvier au 31 décembre de chaque année.

Tu ne trouveras pas moins de 7 fêtes juives, 9 chrétiennes, 7 musulmanes.

Plus qu’à l’occasion des prières collectives, ces festivités sont des circonstances particulières où le maximum d’énergies nourrissantes et fortifiantes est envoyé au Dieu ternaire et à ses légions d’égrégores.

Ce sont, en effet, des dizaines voire des centaines de millions de personnes qui font converger au même moment toutes les ondes de leurs pensées, de leurs paroles et de leurs actes vers ces entités.

La fourniture de nourriture, par le biais de l’ invasion des noms étrangers.

Jeunesse kamite, il faut que tu saches qu’un nom, qu’il soit ou nom celui d’un égrégore, a toujours une fonction déterminée dans la société qui l’a créé.

Il est plus qu’un outil d’identification ; il constitue un élément fondamental dans la conservation de la mémoire du passé.

Le Dieu ternaire le sait et ne s’en cache pas :

« …et vous ferez disparaître leurs noms de ces lieux. » 5

A-t-il recommandé à son peuple élu prenant possession de la terre de Canaan qu’il lui a offerte.

L’impérialisme étant un de ses traits de caractère saillants, il n’accepte aucune cohabitation ; il préfère phagocyter tout simplement tout qui est différent de lui afin de détruire jusqu’à son souvenir.

Son propre nom et ceux de ses peuples élus doivent donc se substituer à ceux de Canaan. Comme, plus tard, ils remplaceront ceux des autres peuples que ses légions de prêcheurs armés et barbares auront dominés.

Comment s’opère la destruction massive du peuple kamite

Les prières, les offrandes et les sacrifices établissent un lien fluidique direct avec leurs destinataires.

Ce lien fluidique opère comme un téléphone. Il permet donc un dialogue vibratoire entre les deux parties, puisque tout se transforme en ondes.

Le contenu et la qualité de ce dialogue vibratoire est essentiellement dépendant des intentions réelles qui animent les protagonistes.

Celles du peuple kamite, ignorant et naïf, sont toujours louables parce qu’il croit avoir affaire aux bons interlocuteurs ; c’est-à-dire le Dieu et les égrégores de ses Ancêtres d’emprunt qu’il prend pour les siens, ayant accepté de s’intégrer à l’humanité adamique.

Or, le Dieu et les égrégores de ses Ancêtres d’emprunt vivent de bien mauvaises intentions à son égard, leur mission étant d’en faire la lie de l’humanité adamique.

Aussi, la fourniture, à travers ses prières, offrandes et sacrifices, de nourriture énergétique à ces derniers a-t-elle, pour le peuple kamite, un certain nombre de conséquences désastreuses, dont les trois ci-dessous.

Le peuple kamite signale ses positions et devient vulnérable.

Le Dieu ternaire et les égrégores qui le secondent ne peuvent agir contre le peuple kamite qu’à la condition qu’ils soient en contact avec lui.

Ce contact se « matérialise » par le lien fluidique construit et dynamisé par les actes de déférence de leur victime ignorante. C’est de la sorte que cette dernière signale ses positions quotidiennement.

En effet, à l’exemple d’un missile guidé par la source d’énergie de sa cible, les ennemis invisibles du peuple kamite ont absolument besoin des ondes émises par ses actes de dévotion, pour le localiser.

En réponse aux énergies fortifiantes qu’ils reçoivent de lui, le Dieu ternaire et les égrégores à sa suite, renvoient au peuple kamite un tourbillon d’énergies toxiques produites par leur raison d’être négrophobe et dont les vibrations inharmoniques brouillent ses facultés mentales et obstrue sa vision réelle du monde.

Par ailleurs, plus intensément le peuple kamite les vénère, plus violemment il renie ses propres Ancêtres.

La honte qu’il éprouve et nourrit à leur endroit agit à la manière de pensées négatives durables qui finissent par prendre corps en générant la situation qu’elles portent.

Les vibrations inharmoniques intrinsèques à pareille attitude, contribuent à anesthésier ses facultés de réflexion et à l’installer dans une dépendance totale.

Le peuple kamite coupe le lien fluidique avec ses Ancêtres et leurs alliés.

L’adoration du Dieu ternaire qui le hait de toutes ses forces et l’élévation des égrégores-faux personnages historiques au-dessus de ses Ancêtres ont donc pour résultat de produire contre le peuple kamite les ondes nocives propres aux pensées et aux paroles négatives nourries par la honte et le rejet de lui-même.

Ces mauvaises vibrations adressées inconsciemment à ses Ancêtres ont pour effet hautement préjudiciable d’interrompre sinon alors de gêner considérablement tous les échanges fluidiques qui devraient dynamiser ses contacts avec eux, à son bénéfice.

Le peuple kamite est ainsi privé de l’aide dont il a besoin afin de :

se blinder contre toute attaque ennemie invisible, 
pratiquer sa propre Vision du Monde, 
être un acteur majeur dans la conduite des affaires de la vraie humanité.

Une existence de zombie

Jeunesse kamite, tu as sans doute remarqué que dans tous les pays où les kamites sont aux commandes, à l’intérieur des frontières de ta Matrie, comme ailleurs sous d’autres latitudes, la situation est douloureusement la même.

Famine, pauvreté, corruption, détournement de deniers publics, accaparement du pouvoir par un clan sinon par une famille tous aux ordres de l’étranger, chômage endémique, école et éducation sabotées, secteur sanitaire sinistré, exode rural, drogue, prostitution, banditisme, jeunesse désespérée, émigration massive.

Pourtant, en plus de leurs richesses naturelles, tous les pays kamites disposent de ressources humaines en qualité et surtout en quantité convenables.

La perte de confiance en ses propres capacités à organiser sa vie lui-même est la cause de ce désastre multiforme.

Elle résulte du fait que le peuple kamite, croit être tombé du ciel ou sorti de terre avant-hier seulement ; bien après tous ses semblables dont il est pourtant le géniteur attesté.

Convaincu de son inexpérience suggérée, il a consenti à suivre ces derniers comme leur ombre.

Cependant, conformément à leur mission, ces derniers s’empressent, de lui donner satisfaction en truquant son destin à l’exemple de la vie inconsciente d’un zombie entre les mains de son manipulateur et maître.

Vois ce qui passe ailleurs.

Kamita et L’Asie ont été submergées par les prêcheurs barbares de l’occident chrétiens.

La négation de la civilisation asiatique et de la civilisation kamite dura le temps d’une éternité. En moyenne une centaine d’années pour la première 6et une soixantaine d’années seulement pour la seconde 7 .

Au sortir du calvaire, les deux continents présentent des visages différents.

Kamita, n’a pas eu la même volonté de rompre avec un passé douloureux.

Kamita ne s’est pas senti concernée – mais alors pas du tout- par le slogan mobilisateur qui pousse les peuples opprimés à retrouver les ressources nécessaires pour restaurer leur dignité bafouée :

« Plus jamais çà ! »

Elle n’a toujours pas pris conscience du brouillard d’énergies négatives qui assombrit sa lucidité.

Elle est donc restée totalement extravertie, déculturée, acculturée, oublieuse de ses origines et de son rôle véritable au sein de l’humanité.

A l’inverse, l’Asie est redevenue elle-même, solidement enracinée dans sa culture ancestrale, forte de la confiance en soi que seul permet cet enracinement salutaire.

Plutôt que de nourrir de ses énergies les Dieux et les égrégores que l’on a cherché à lui imposer, elle oriente ses énergies, résolument, vers ses Ancêtres et vers les Divinités et les entités alliées de l’invisible de ces derniers.

Au travers de plusieurs cultes, fêtes, rites, sacrifices et offrandes répartis dans l’année, elle alimente ces Sources d’&#274;nergies Vitales dont elle sait qu’elles représentent l’énergie solaire de chaque peuple.

De même toute vie disparaîtrait si le soleil cessait de briller et d’insuffler la vie, de même tout peuple connaîtrait une mort spirituelle et culturelle inévitable si ses propres Sources d’&#274;nergies Vitales venaient à s’éteindre telle la mèche d’une bougie qui finit de se consumer.

C’est bien grâce à la confiance totale en leurs propres capacités à gérer librement leur vie, confiance qu’ils ont retrouvée en restant connectés à leurs Sources d’&#274;nergies Vitales, que tous les peuples asiatiques, ou presque, ne vivent pas de mendicité internationale et se sont mis à l’abri des diktats des Institutions Financières Internationales.

Pourtant, toutes leurs ressources naturelles réunies n’atteindraient peut-être même pas le quart de celles de Kamita !

Aucun Dieu ne mérite le respect d’un peuple qu’il méprise.

Ceux qui se sont révélé le Dieu Ternaire, devant lequel le peuple kamite est en adoration, sont les premiers à en faire la démonstration.

Au prétexte que le Dieu ternaire, selon son humeur du moment, a changé de Messager, donc de peuple élu, chacun des aspects sous lesquels il est désigné par les uns, est rejeté par les autres.

Le Juifs n’aiment ni Dieu-le-Père ni Allah.

Les Chrétiens méprisent L’Eternel et Allah.

Les Musulmans détestent l’Eternel et Dieu-le-Père.

Jeunesse kamite, tu ne dois donc jamais oublier la déclaration fracassante de mensonge et de haine faite par le Dieu ternaire contre ton peuple, dans Genèse, Chapitre 9, versets 25 à 27.

Si tu es musulmane, ne te laisse pas abuser par le silence du Coran sur les élucubrations de l’Eternel. Le Coran les approuve bel et bien !

C’est pour cette raison que l’Islam a été le premier à les traduire dans les faits en allant capturer ses esclaves noirs.

Cesse de nourrir les Dieux et les égrégores étrangers.

Actuellement, tu constitues un ensemble de centaines de millions de jeunes, dans les quatre directions du monde, qui, chaque jour, contribuent à leur insuffler la vie pour leur permette de remplir la mission que leur créateurs leur ont confiée ; précisément la destruction de ton peuple.

Il suffit de fermer le robinet pour qu’aucune énergie kamite nourrissante ne leur parvienne.

Cesse de leur envoyer les vibrations positives de tes pensées, paroles, faits et gestes, chants et musique.

Et le tour est joué !

Non seulement leur puissance vibratoire sera fortement amoindrie, mais aussi et surtout, tout contact avec eux sera rompu. Tu ne seras plus une cible facile qu’ils peuvent repérer à cause des ondes émises par tes prières et autres actes d’hommage.

Et même s’ils continuent d’envoyer leurs énergies négatives à ton peuple, tu seras totalement à l’abri puisque la connexion est coupée.

Envoie des énergies positives à tes Ancêtres et à leurs alliés de l’invisible. Jeunesse kamite, ne sois pas surprise de constater que seules les louanges sont adressées au Dieu de tes Ancêtres, celui aux noms multiples Atum-dit-Amon-dit-Ptah-dit-Amma 8-dit-Mawu Segbo Lissa 9-dit-Rog Sen 10-dit-etc. pour les bienfaits dont il a doté la nature au profit de ses occupants.

Equitable au comble de l’équité, il n’a aucune raison de distribuer la gloire aux uns et l’opprobre aux autres, la fortune aux autres et la misère aux uns, l’intelligence à ceux-ci et la bêtise à ceux-là.

Ne perds donc plus ton temps précieux à adresser tes demandes de soutien à la mauvaise adresse.

Les véritables bonnes adresses sont : tes Ancêtres, leurs génies tutélaires et leurs égrégores.

Envoie leur les énergies positives qu’ils attendent afin de rétablir le contact et de recevoir leur soutien dans ta vie.

En plus des prières individuelles ou collectives que tu peux faire à la maison on dans un lieu public aménagé à cet effet, il y a d’autres moyens d’émettre des énergies bénéfiques.

Tu peux, selon tes domaines de compétence, contribuer à créer de formidables catalyseurs d’énergies.

Si tu es un artiste-musicien, produis-nous un morceau d’anthologie dont les sons et les tons, repris par des millions de voix ou suscitant les émotions de millions de kamites, enverront les ondes bénéfiques et de réconciliation qu’attendent nos Ancêtres, les génies tutélaires et les égrégores qu’ils nous on laissés.

Si tu es un artiste-peintre ou dessinateur, un artiste-sculpteur ou un architecte, offre-nous une œuvre d’art d’inspiration céleste qui célèbre la beauté d’ébène kamite et ses anciens espaces de vie adaptés pour le régal des yeux et donc pour les vagues d’émotions productrices d’ondes bénéfiques.

Si tu es un artiste-conteur, caresse nos oreilles intérieures et rappelle à nos yeux intérieurs l’atmosphère des veillées porteuses d’enseignements qui connectent à notre Source de Vie et qui sont, par conséquent, également source d’émotions émettrices de vibrations positives.

Si tu es un dramaturge ou un cinéaste, éveille nos cœurs des spectacles enchanteurs portés par les actes et les paroles grands de grandeurs de nos Anciens et donc, producteurs d’émotions qui alimentent la chaîne énergétique qui nous lie à celles et ceux des nôtres qui ont pris une retraite provisoire dans l’autre dimension du temps et continuent de veiller sur nous.

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Références bibliographiques:

1 Tu es vivement invitée à te livrer à ce calcul. Tu peux le faire en partant de l’arrivée supposée d’Abraham, à Kamita, sous la XII ème dysnastie (-2000) et en additionnant les dates des patriarches, jusqu’au premier né d’Adam et d’Êve.

2 Sous le règne de Merneptah : -1213 à -1204.

3 Sous le règne d’Akhnaton : -1353 à -1336.

4 (Genèse, Chapitre 9, versets 25 à 28).

5 (Deutéronome, 13)

6 La colonisation de l’Inde dura 90 ans (1858-1947), celle du Viet-Nam 50 ans (1886-1937), celle de Hong-Kong 107 ans (1842-1949), celle de la Birmanie 50 ans (1886-1937), celle de Singapour 130 ans (1828-1959), etc.

7 La guerre d’occupation coloniale a commencé avec Faidherbe au Sénégal, vers 1854 et a pris fin en 1898 au soudan avec la défaite de Samory et de Babemba, en 1899 à Ladagascar avec la dafaite de la reine Ranavalona III, en 1888 dans le sud de l’Afrique avec la défaite des Zoulous et des Matabélés. &#256; part le Libéria (1847), l’Ethiopie (1942), le Soudant (1956), le Ghana (1957), la Guinée-Conakry (1958), le Mozambique et l’Angola (1975), la Namibie (1990), la totalité, ou presque, des Etats actuels de Kamita ont recouvré leur semblant d’indépendance dans les années 60.

8 Nom dogon (Mali) de Dieu.

9 Nom de Dieu dans le Golfe du Bénin, chez les Vouduisants.

10 Nom sérer (Sénégal) de Dieu.

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___Kinshasa, le tombeau blanchi de la Francophonie – Slate Afrique.. La date du prochain sommet de la Francophonie avance à grand pas. Routes refaites, bâtiments repeints, Kinshasa fait peau neuve. Bienvenue au pays de la Francophonie…

Kinshasa, le tombeau blanchi de la Francophonie – Slate Afrique

octobre 5, 2012, | Denière mise à jour le 5 octobre, 2012 à 4:50 | sous Lu sur le web.

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La date du prochain sommet de la Francophonie avance à grand pas. A Kinshasa, les autorités locales mettent les petits plats dans les grands. Routes refaites, bâtiments repeints, Kinshasa fait peau neuve. Bienvenue au pays de la Francophonie…



Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo tourne au rythme du XIVe sommet de la Francophonie, prévu du 12 au 14 octobre prochain.



Dans cette ville où les problèmes de transport en commun sont courants, le sommet de la Francophonie et tout ce qui se fait pour donner à Kinshasa les apparences d’une ville propre et accueillante, viennent donner plus de relief aux problèmes déjà existants, comme celui des transports.



Ce jeudi 4 octobre, était prévu la répétition des policiers à Kinshasa. Les routes ont été bloquées au centre ville. D’habitude, chaque matin, il y a souvent les mouvements des populations de la périphérie vers le centre ville. Le soir, c’est le mouvement en sens inverse.



«Les travaux sur les routes et celles qui sont bloquées provoquent des embouteillages monstres, avec une forte présence des agents de l’ordre en centre ville, seulement», confie Clarisse, la trentaine, habitant Kinshasa.



Dans la soirée, certaines personnes ont dû marcher à pied du centre ville jusque dans la commune de Limete pour trouver un moyen de transport. «Déjà que le soir le transport est difficile, avec les répétitions des militaires et l’interdiction des véhicules de circuler, il y avait un monde fou sur les routes. Comme si la Francophonie allait changer nos vies ou nous apporter de l’argent», raconte Marie, mère de famille et femme d’affaires.



Dans ces contextes, la dérision des Kinois (habitants de Kinshasa) tourne à fond. Pour se moquer de la Francophonie, on dit Francine azo ya (comprenez Francine arrive) ou de Cacophonie. Lire la suite sur slateafrique.com

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___Afrique, Cameroun : pourquoi malgré le potentiel y a t-il encore pénurie d'énergie électrique ? Les pays du Sud (parce que plus sensibles et moins armés) sont les plus vulnérables aux conséquences du réchauffement planétaire et du changement du climat

Yris D. FONDJA WANDJI est Docteur en Sciences économiques de l’Université Paris-Dauphine (Centre de Géopolitique de l’Énergie et des Matières Premières). Il est également Ingénieur en génie électrique et a publié en 2007 Le Cameroun et la question énergétique : Analyse, bilan et perspectives.

Energie, économie et environnement : contradiction ou co-développement ? 07/10/2012



Le cas du Cameroun



Par Yris Fondja Wandji



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Je m’arrêterai d’abord sur le titre pour dire que si contradiction il y a, ce n’est certainement pas entre l’Energie et l’Economie.

Au contraire, des études ont montré qu’il y a une très forte relation, une corrélation positive (disent les économètres) entre l’accès à l’électricité par exemple et la croissance économique ou le développement économique (mesuré par le PIB ou l’IDH). Il est néanmoins nécessaire de garder à l’esprit le traditionnel problème de causalité entre deux variables corrélées. Peut-on affirmer que l’accès à l’énergie entraîne mécaniquement le développement économique ? Ou au contraire, est-ce la croissance de l’activité économique qui favorise la consommation énergétique ?



Il y a une corrélation positive entre l'accès à l’électricité et la croissance économique



Yris Fondja

Il est difficile d’apporter une réponse définitive à ces questions, tant les travaux qui les ont abordées ont abouti à des conclusions différentes et même parfois contradictoires. En ce qui concerne le Cameroun, mes tests économétriques ont clairement établi une relation de causalité de l’Energie vers le PIB, autrement dit, la croissance économique est tirée par la consommation d’énergie. Ce qui est finalement un résultat assez intuitif. On peut donc dire qu’il y a effectivement co-développement entre l’Energie et l’Economie.



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Eclairer New York nécessite beaucoup d'énergie




Par contre, la contradiction serait plutôt entre l’Energie et l’Environnement puisque la production et la consommation d’énergie sont à l’origine d’importants dégâts environnementaux. D’après le 4ème rapport du GIEC (Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat) publié en 2007, l’utilisation des combustibles fossiles (charbon, gaz et pétrole) est la source principale de l’augmentation des émissions anthropiques de CO2 dans l’atmosphère. Le dioxyde de carbone est le plus important des gaz à effet de serre, lesquels sont responsables des multiples dérèglements de notre planète.

Encore objet de contestation dans son principe, dans ses causes et dans ses effets il y a peu de temps, le réchauffement du système climatique depuis les rapports du GIEC, fait l’objet globalement d’un consensus indiscuté. Les scientifiques s’accordent désormais sur le changement climatique, sur le fait que les conséquences des variations possibles de température sont potentiellement catastrophiques pour l’humanité, et sur la contribution humaine à ces bouleversements.



Les pays du Sud (parce que plus sensibles et moins armés) sont les plus vulnérables aux conséquences du réchauffement planétaire et du changement du climat et de l’environnement



Yris Fondja

Par ailleurs, outre les problèmes de pollution engendrés aussi par la consommation des énergies fossiles, la contradiction entre l’Energie et l’Environnement se manifeste également dans les pays pauvres par les phénomènes de déforestation, de réduction de la biodiversité, d’érosion des sols et finalement de désertification. Car pour satisfaire leurs besoins énergétiques, les populations n’ont souvent d’autre choix que l’auto-approvisionnement en combustibles domestiques (biomasse-énergie) assuré par des prélèvements toujours plus élevés sur le couvert végétal. De façon générale, l’opposition Environnement-Economie concrétisée par l’impact des techniques sur le milieu naturel des êtres vivants aurait pu être questionnée, mais cela irait au-delà des ambitions de cet ouvrage.




Dans ce livre, j’explore dans une première partie les liens entre la production/consommation d’énergie et le développement économique d’une part, et d’autre part, l’impact que peuvent avoir ces activités sur l’environnement. Ces impacts englobent la déforestation, l’érosion des sols, la désertification, la pollution et surtout le changement climatique. Les pays du Sud (parce que plus sensibles et moins armés) sont les plus vulnérables aux conséquences du réchauffement planétaire et du changement du climat et de l’environnement.

Ensuite dans une deuxième partie, j’interroge les stratégies permettant de développer de façon durable le secteur énergétique des pays en développement. J’y analyse les avantages que procurent la diversification et/ou la localisation des sources et systèmes de production d’énergie en termes de sécurité d’approvisionnement, de respect de l’environnement et d’offre appropriée pour la satisfaction des besoins énergétiques. Les énergies renouvelables ont un rôle essentiel à jouer dans cette diversification.



j’interroge les stratégies permettant de développer de façon durable le secteur énergétique des pays en développement



Yris Fondja

Même si elles sont quelquefois intermittentes avec un rendement variable, l’utilisation d’une combinaison de sources permettrait d’avoir un approvisionnement énergétique régulier et fiable. L’autre stratégie concerne la régulation, c’est-à-dire l’ensemble des mesures qui permettent de proposer le meilleur service au meilleur prix, tout en donnant suffisamment d’incitations à long terme pour l’investissement.



Cameroun : pourquoi malgré le potentiel y a t-il encore pénurie d'énergie électrique ?




Enfin dans la troisième partie, j’examine la situation du Cameroun et j’essaie notamment de comprendre pourquoi les choses ne marchent pas ? Pourquoi malgré le potentiel et les différentes réformes il y a encore pénurie (d’énergie électrique en particulier) ? Les réponses à cette question sont multiples et variées, et tiennent principalement à la nature de cette ressource.

En effet, l’électricité ne se stocke pas (ou difficilement), et l’énergie produite doit être instantanément consommée, en respectant un équilibre entre l’offre et la demande, sous peine de voir les réseaux s’effondrer. Il faut donc la transporter des zones de production vers les zones de consommation, la configuration en longueur du Cameroun, l’éloignement des zones rurales et la vétusté de certains réseaux MT et HT n’aidant pas franchement les choses. Un autre problème qui limite l’attractivité des projets électriques, c’est qu’il s’agit d’un secteur hautement capitalistique et de long terme.

Produire, transporter et distribuer l’électricité exige des durées d’amortissement d’autant plus longues que les investissements sont importants. Il est alors primordial pour les investisseurs et opérateurs de s’assurer que les conditions de sécurisation à long terme de leur engagement seront garanties et que le cadre institutionnel et réglementaire permet une rentabilisation juste des capitaux investis.




Pour conclure et ouvrir le débat, je propose que pour mettre en œuvre un développement énergétique durable au Cameroun, un accent soit mis sur la diversification avec par exemple le développement des énergies renouvelables (micro-hydraulique, énergie solaire, biomasse) en parallèle de l’exploitation de l’hydroélectricité et des hydrocarbures. Une refonte du cadre institutionnel et réglementaire comme opérée par la loi du 14 décembre 2011 est la bienvenue. Mais pour véritablement inciter à l’investissement privé, ses textes d’application doivent être rapidement adoptés et publiés, notamment le texte portant organisation et fonctionnement de la société de transport et de gestion du réseau de transport (GRT).

Yris D. FONDJA WANDJI est Docteur en Sciences économiques de l’Université Paris-Dauphine (Centre de Géopolitique de l’Énergie et des Matières Premières). Il est également Ingénieur en génie électrique et a publié en 2007 Le Cameroun et la question énergétique : Analyse, bilan et perspectives.

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____Kenya: des Mau Mau autorisés à poursuivre le Royaume-Uni pour tortures coloniales dans les années 1950... 90.000 Kényans furent exécutés, torturés ou mutilés pendant la répression Parmi les détenus figurait Hussein Onyango Obama, le grand-père de

Kenya: des Mau Mau autorisés à poursuivre le Royaume-Uni pour tortures coloniales 07/10/2012



Une décision qui pourrait encourager des milliers de kenyans à demander réparation...



Par Redaction Grioo.com



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Jane Muthoni Mara, Wambuga Wa Nyingi et Paulo Muoka Nzili célèbrent leur victoire judiciaire




La Haute cour de justice britannique a autorisé vendredi trois Kényans âgés torturés sous la colonisation britannique à poursuivre le gouvernement du Royaume-Uni. Une décision qui pourrait encourager des milliers de Kényans à demander réparation.

Wambugu Wa Nyingi, Paulo Muoka Nzili et Jane Muthoni Mara affirment qu'ils ont été frappés et abusés sexuellement par des membres de l'administration britannique qui tentaient d'étouffer la rébellion des Mau Mau dans les années 1950. Des groupes de Kényans avaient attaqué des responsables britanniques et des fermiers blancs qui s'étaient installés dans des zones particulièrement fertiles du Kenya.

Environ 90.000 Kényans furent exécutés, torturés ou mutilés pendant la répression du mouvement, selon le Comité des droits de l'Homme du Kenya. Parmi les détenus figurait Hussein Onyango Obama, le grand-père de l'actuel président des Etats-Unis, Barack Obama.



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l'avocat Martyn Day (à gauche) a décrit le verdict comme "historique"




Le gouvernement britannique s'est dit déçu de la décision de justice et a déclaré qu'il ferait appel. Il ne "conteste pas que chacun des requérants dans cette affaire a souffert de torture et d'autres mauvais traitements aux mains de l'administration coloniale", mais estime qu'il n'est pas responsable légalement. Pour lui, le passif du gouvernement colonial doit être assumé par le gouvernement kényan.

"La prescription pour une action civile est de trois à six ans", a déclaré le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué, ajoutant: "Dans cette affaire, cette période a été étendue à plus de 50 ans malgré le fait que les décisionnaires sont morts et incapables de donner leur version des faits."

L'affaire pourrait se révéler problématique pour le Royaume-Uni, qui craint de voir des milliers de Kényans, ou des ressortissants d'autres anciennes colonies, entamer le même type de poursuites judiciaires.




Caroline Elkins, historienne et auteur d'un livre accusateur sur les exactions de l'armée britannique contre les Mau Mau, a qualifié la décision de la Haute cour de "séisme". "Elle reconnaît aux victimes kényanes de la torture coloniale britannique leurs souffrances inimaginables et valide leur humanité. Cela rappelle aussi à tous les gouvernements que quelque soit le temps écoulé, ils peuvent être, et seront considérés comme responsables", a-t-elle déclaré dans un message électronique.

Au Kenya, vendredi, une centaine d'hommes et de femmes impliqués dans le mouvement Mau Mau ont laissé éclater leur joie à l'annonce de la décision.








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