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dimanche 25 novembre 6666

_____Plongée dans le ghetto noir américain.. & le ghetto français. L’économie souterraine du ghetto.. Les frontières entre le ghetto et le « reste du monde » « Pourquoi les dealers vivent-ils encore chez leur maman ? »

  • Le ghetto français

"J'ai observé les grands, ils m'ont dit 'La vie fait mal t'as qu'a serrer les dents' .... Le ghetto français se résume à sa!!!!

Plongée dans le ghetto noir américain par Jules Naudet 23-02-2009

Domaine(s) : Société

Mots-clés : pauvreté | confiance | ghetto | économie souterraine | États-Unis



Après plusieurs années d’enquête dans un ghetto noir de Chicago, le sociologue Sudhir Venkatesh livre une analyse vivante et détaillée des stratégies de survie mises en oeuvre par ses habitants. Entre solidarité et prédation, l’économie souterraine du ghetto repose autant sur l’argent que sur les réseaux de confiance et d’échange.

  • Recensé : Sudhir Alladi Venkatesh, Off the Books : The Underground Economy of the Urban Poor, Cambridge (Mass.), Harvard University Press, 2006.

Ce compte rendu est une version modifiée d’un précédent compte rendu publié dans le n°4, vol. 49 de la Revue Française de Sociologie. Il est possible de consulter cette version originale à partir du portail CAIRN. L’auteur tient à remercier le comité de la Revue Française de Sociologie pour l’autorisation qui lui a été accordée de reprendre ce texte. Sudhir Venkatesh, sociologue à l’université Columbia, spécialiste du ghetto noir américain, est aujourd’hui l’un des sociologues les plus en vue aux États-Unis. Il a connu ses premiers moments de célébrité académique en offrant aux auteurs du bestseller Freakonomics le matériau nécessaire à la rédaction du chapitre « Pourquoi les dealers vivent-ils encore chez leur maman ? » Ses deux derniers ouvrages, Off the Books et Gang Leader for a Day, ont été de grands succès de librairie et lui ont permis de s’imposer comme une référence majeure de la sociologie américaine contemporaine.

L’économie souterraine du ghetto

Off the Booksconstitue une avancée décisive dans la connaissance anthropologique et sociologique du ghetto noir américain. En choisissant d’aborder la question de l’économie souterraine à ses différents niveaux (du travail au noir au trafic de drogues et aux activités du gang local en passant par la prostitution) dans un quartier du South Sidede Chicago, Sudhir Venkatesh place son ethnographie au cœur de l’expérience du ghetto : l’accès à des ressources économiques rares et limitées. Cet accès aux ressources se déroule sous le double mode de la solidarité et de la compétition féroce. La solidarité est une nécessité dans un contexte hostile nécessitant la mise en place de stratégies de « survie », et donne naissance à une régulation des rapports sociaux inédite et évoluant hors des cadres institutionnels légitimes (police, politique de la ville, services sociaux, etc.). Si ces liens sociaux démontrent une grande inventivité, permettent de résoudre quantité de problèmes et conflits, et sont tout simplement incontournables, il n’en demeure pas moins qu’ils aggravent dans le même temps la séparation entre le ghetto et le « reste du monde ». Par ailleurs, la rareté des ressources disponibles conduit l’économie souterraine à glisser trop souvent de la créativité vers l’exploitation et la punition.

Sudhir Venkatesh parvient à éviter le double écueil de l’apologie de l’inventivité de la culture indigène du ghetto et d’une approche légitimiste des pratiques des habitants du quartier. C’est sans doute la longue fréquentation de son terrain (de 1995 à 2003) qui donne à l’auteur un tel recul sur son objet de recherche. Tout au long de l’ouvrage il nous livre une description minutieuse du fonctionnement de l’économie souterraine et de ses divers acteurs. L’ouvrage commence par une description générale de l’économie souterraine dans le quartier de Maquis Park (rebaptisé ainsi pour préserver l’anonymat des habitants du quartier), et les chapitres suivants sont chacun centrés autour d’un des divers types d’acteurs de cette économie : les femmes travaillant depuis chez elles (babysitting, service de restauration, prostitution, etc.), l’entrepreneur, le hustler 1, le prêcheur et enfin les membres du gang local.

Cette ethnographie, qui semble au premier abord extrêmement descriptive, ouvre en réalité de nombreuses pistes de réflexion théoriques dépassant la simple question du ghetto noir américain. Le lecteur français pourra ainsi s’appuyer sur cet ouvrage pour prolonger les réflexions comparatistes entre le ghetto américain et les cités françaises introduites par Loïc Wacquant, notamment en s’appuyant sur les travaux sur l’économie souterraine réalisés par des chercheurs français 2. Une telle lecture à l’aune du cas français permettra de saisir à quel point le contexte national et institutionnel construit l’économie souterraine : si l’on considère l’économie souterraine comme une alternative à l’exclusion partielle ou totale de l’économie légale, il est en effet normal que le cadre institutionnel de l’économie légale et les modalités d’accès à celle-ci soient directement ou indirectement responsables de la forme que prend l’économie souterraine.

Confiance, solidarité et intérêt personnel

Sudhir Venkatesh ouvre également de nombreuses pistes pour repenser la notion de « capital social ». Ce type de capital, trop souvent considéré comme réservé à l’élite, s’avère être de loin le capital le plus important dans le ghetto. Lorsqu’une occasion de faire de l’argent implique la détérioration des liens de confiance avec un acteur économique du quartier (aussi modeste soit-il), l’arbitrage se fait quasi systématiquement en faveur de la préservation des liens de confiance. Le « succès » (tout aussi relatif que soit ce terme…) dans le ghetto semble en effet lié à la capacité à tisser des réseaux de confiance avec la pluralité des acteurs qui composent le quartier (du hustler sans abri au policier, en passant par le proxénète du coin de la rue).

Cette économie de la confiance implique donc un système complexe de dons et de contre-dons dans lequel l’argent est loin d’être central. Les échanges impliqueront aussi bien un abri pour la nuit, une information précieuse (sur les activités d’un concurrent ou de la police, sur les possibilités d’accès à une nouvelle clientèle, etc.), un repas gratuit, un abri pour la semaine ou le mois, ou même une faveur sexuelle. Un commerçant offrira abri et nourriture à un sans domicile fixe car cela lui revient moins cher que de payer un agent de sécurité ; un commerçant et une prostituée n’utiliseront pas nécessairement de cashpour leurs transactions ; Leroy, un garagiste, s’est lui carrément débarrassé de sa caisse tant ses clients semblaient incapables d’utiliser la monnaie ayant cours légal pour régler leurs dettes. Et dans cette économie, celui qui joue trop la carte de l’individualisme et adopte un comportement de prédateur se retrouve très vite exclu et peut même perdre l’intégralité de ses opportunités économiques. Même le chef du gang local affirme œuvrer pour le bien de la communauté, et est obligé de coopérer avec les notables locaux et de faire des donations régulières aux églises locales s’il veut pouvoir continuer à mener à bien ses activités illégales. Cette solidarité permanente est sans doute la plus forte chez les hustlers qui sont pourtant situés au plus bas de l’échelle socio-économique locale. Comme le dit l’un d’eux à l’enquêteur :

« Tu ne trouves pas ça étrange que nous qui n’avons rien, pas même un toit au-dessus de notre tête, on soit ceux qui font attention les uns aux autres ? On est les précaires, ceux qui comprennent vraiment, je veux dire ceux qui savent vraiment, que tu ne peux pas vivre seul, que tu as toujours besoin de quelqu’un… Si tu es riche, tu peux toujours t’acheter un hôtel, un copain. Mais la plupart d’entre nous, on n’a rien dans nos poches. On doit savoir comment vivre les uns avec les autres ou alors on ne tient pas le coup. Tu vois, c’est ce que tu dois comprendre à propos du ghetto, à propos de cette communauté » (p. 187-188, notre traduction).

Cependant cette entraide (décrite par l’auteur comme toujours intéressée et jamais vraiment altruiste) trouve ses limites et les activités du gang local au sein du quartier viennent battre en brèche l’image idyllique de la communauté solidaire. Le racket, les menaces, la corruption, la compromission, les passages à tabac et parfois les meurtres structurent tout autant la vie dans le ghetto que l’impératif de solidarité. Ultimement, ces situations limites conduiront régulièrement le hustlerou tout autre acteur à privilégier la survie et l’intérêt personnel à la solidarité. Cette contradiction entre solidarité et intérêt personnel s’incarne de manière particulièrement forte dans les états d’âme du chef du gang local : celui-ci cherche par tous les moyens à s’imposer comme une figure incontournable de la vie du quartier, à œuvrer pour le bien de la communauté. Big Cat aime ainsi se vanter de ses « bonnes œuvres » : « Demande à n’importe qui ici. Je suis un homme de la communauté, un homme qui œuvre pour la communauté. Je donne de l’argent, mes gars nettoient le parc, on aide les vieilles dames à traverser la rue. On fait tout pour aider les gens à obtenir ce dont ils ont besoin » (p. 279, notre traduction).

Pourtant Big Cat se trouve être à l’origine de biens des maux du quartier. Sans parler du trafic de drogue qu’il dirige avec le cynisme d’un homme d’affaires peu scrupuleux, sa volonté de contrôler tous les flux économiques dans Maquis Parkvient briser la solidarité locale pour la remplacer par des comportements de compétition et de prédation. Il n’hésite pas non plus à continuer à envoyer ses hommes dealer dans le parc, un des points de vente les plus lucratifs, même si cela a des conséquences graves pour la sécurité des enfants du quartier.

Les frontières entre le ghetto et le « reste du monde »

La réussite de l’ouvrage de Sudhir Venkatesh repose certainement dans sa capacité à décrire avec une minutie et une précision constante les modalités de la vie dans le ghetto, tout en replaçant celles-ci dans le contexte plus large des conditions structurelles qui les déterminent. Il en ressort une réflexion forte sur la notion d’« effet de clôture ». Il existe un « monde du ghetto » avec ses lois du marché spécifiques, un contrôle social fort, des conflits réglés de manière interne par les acteurs locaux (notons cependant que l’auteur ne parle jamais d’« habitus du ghetto » ou même de « culture » du ghetto). Quitter le quartier pour espérer obtenir une meilleure position ailleurs dans la ville est une aventure qui n’est que rarement tentée car si cette escapade se solde par un échec, le retour au quartier s’avèrera difficile et sera payé par la perte de la majeure partie du capital social accumulé précédemment. Il faudra alors de nombreux mois, voire plusieurs années pour se refaire une place au sein de l’économie locale.

Sudhir Venkatesh insiste sur cette distance avec le « reste du monde » lorsqu’il met en évidence la non-équivalence des qualités valorisées dans le ghetto et en dehors de celui-ci. Il nous rappelle ainsi qu’être capable de faire d’excellentes réparations de voiture sur un bord de trottoir n’apporte rien au CV, ou qu’être à l’origine d’une détente dans un conflit entre proxénètes et dealers de crack afin que les enfants puissent aller à l’école en sécurité ne constitue pas une expérience permettant d’obtenir un poste dans les cercles diplomatiques. Le fait que la plupart des activités valorisées dans le ghetto soient souterraines ne fait qu’augmenter la distance des habitants du ghetto avec l’économie officielle.

Mais, malgré cette « déconnexion » évidente du reste du monde, celui-ci est toujours là, présent en toile de fond et jamais complètement absent du livre. Sudhir Venkatesh s’efforce notamment de toujours montrer l’impact des politiques de la ville, des dynamiques économiques du Grand Chicago, ou même des fluctuations du marché de la drogue sur l’évolution de l’économie du quartier. Il montre également la position ambiguë de la police locale qui ne peut faire autrement que de s’appuyer sur les institutions de régulation sociale indigènes, sans pouvoir cautionner complètement leur caractère illégal, voire le fait qu’elles sont parfois des concurrentes directes de la justice officielle. Si le mythique American Way of Lifene trouve évidemment pas sa place dans un tel contexte, il est cependant surprenant de voir comment, pour prendre un exemple précis du livre, la vie d’une prostituée nommée Bird, qui serait vue par tout observateur extérieur comme guidée par la pauvreté et la contrainte, par des stratégies de survie, est vécue par elle comme une projection dans le futur, comme un projet de mobilité sociale (p. 40). La « sociodicée » de l’American Dream se trouve ainsi assimilée par ceux qui sont les plus exclus de ce rêve américain.

De même que la prostitution est parfois vécue comme un projet de mobilité, la frontière morale entre le bon et le mauvais n’est jamais nettement tracée dans le ghetto. Quand un pasteur loue son église au gang local pour que celui-ci organise une partie de poker, ou quand le pasteur profite d’une passe à l’œil en contrepartie d’un service rendu, alors la fameuse typologie dressée par le sociologue Elijah Anderson dans son livre Streetwise : Race, Class, and Change in an Urban Community (University of Chicago Press, 1990) qui distingue entre ceux qui sont motivés par des « valeurs décentes » (decent values) et ceux guidés par les « valeurs de la rue » (street values) se trouve privée de fondations.

Off the Booksn’est donc pas le simple compte rendu d’une économie qui « échappe aux livres de compte », c’est aussi un voyage dans un monde qui jusqu’alors demeurait largement hors des livres, à l’exception peut-être de quelques biographies d’Afro-Américains qui sont parvenus à s’extraire du ghetto. On pourra cependant regretter que Sudhir Venkatesh reste lui-même off the booksdans le sens où il préfère se concentrer sur la restitution de son ethnographie et ne tire pas suffisamment toutes les implications théoriques que la richesse de son travail ethnographique l’autoriserait pourtant à tirer. On aurait ainsi apprécié le voir discuter de manière plus frontale des notions telles que celles de capital social, d’effet de clôture des classes populaires par rapport aux classes supérieures, voire d’habitus ou de rationalité des acteurs. Sudhir Venkatesh reste en effet très flou sur la conception qu’il se fait de l’acteur alors que ses travaux en coopération avec des économistes comme Steven Levitt laissent pourtant deviner un parti pris assez clair. De même, il aurait été appréciable d’obtenir davantage de détails sur les conditions de réalisation de son ethnographie, et plus particulièrement sur ses rapports au gang local avec lequel il semble avoir noué des liens forts. Si l’auteur montre bien en quoi la particularité de son origine d’Asie du Sud (« ni blanc ni noir ») lui offrait une position d’observateur privilégiée, le lecteur se trouve légèrement mystifié par une écriture qui privilégie parfois trop la fluidité de la narration et ne révèle pas suffisamment les « dessous de table » qu’implique toute ethnographie dans un contexte difficile. Pour obtenir davantage d’informations, il faut donc se reporter à l’article méthodologique publié par l’auteur en 2002 dans la revue Ethnography 3, lire Freakonomics (2005) ou se procurer son dernier ouvrage intitulé Gang Leader for a Day (Penguin Press, 2008).

Quoiqu’il en soit, ces dernières réserves demeurent mineures et ne suffisent à altérer la qualité générale de l’ouvrage. Le long marathon ethnographique de Sudhir Venkatesh s’avère payant, et lui permet de signer une œuvre incontournable pour toute personne s’intéressant à la vie dans le ghetto noir américain en particulier et à l’économie souterraine en général.

par Jules Naudet 23-02-2009

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___Indépendances africaines: « la réalisation de l'indépendance politique par les pays africains n’a pas abouti à l'indépendance économique. Toujours fournisseur des ressources naturelles dans le commerce mondial en dépit de son énorme potentiel.

Indépendances africaines : un travail non fini ? 24/11/2010




Après l'indépendance politique, à quand l'indépendance économique ?



Par Ndaba Obadias



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L'Afrique




Cette année, 17 pays africains célèbrent le 50ème anniversaire de leur indépendance vis à vis des puissances européennes. Certains l'ont appelé « une célébration de la frustration » en raison de la lenteur des progrès économiques sur le continent en dépit de son énorme potentiel.

L'ancien président de la République de Tanzanie, SE Ali Hassan Mwinyi, déplore le fait que les pays africains disposent d’une indépendance politique, mais pas d'une indépendance économique. Selon lui, « la réalisation de l'indépendance politique par les pays africains n’a pas abouti à l'indépendance économique. Les pays africains ont réalisé assez tôt qu'il y avait encore un long chemin vers la réalisation de l'indépendance économique. » Quand on regarde comment fonctionne la gouvernance mondiale, même l'indépendance politique de l'Afrique devient discutable.

La route vers la pleine indépendance sera toujours difficile à moins que les populations et le leadership africains rendent nécessaires des changements de politique interne pour accélérer l'intégration économique, en vue de permettre des économies d'échelle. La part de l'Afrique dans le commerce mondial est encore à 2%, tandis que le commerce intra-africain représente 10% du commerce africain (40% du commerce en Amérique du Nord est intra-américain et 60% en Europe occidentale est intra-européen).



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  • Exploitation d'une mine au Katanga

© http://www.abc.net.au




L'Afrique a perpétuellement joué le rôle de fournisseur des ressources naturelles dans le commerce mondial depuis l'indépendance, permettant à d'autres pays de réussir. Nous sommes toujours dans ce rôle 50 ans après l'indépendance. La plupart des gouvernements africains ont échoué à mettre en place les politiques et les structures qui leur permettraient de bénéficier des ressources naturelles. Ils ont pris l'option de l'aide internationale et des revenus de ressources naturelles. Les pays de l'Afrique doivent générer une valeur ajoutée à ces ressources naturelles et renforcer des institutions fortes et transparentes nécessaires au développement à long terme !

Certains pays ont fait des progrès importants du point de vue de l’amélioration de leur climat d'investissement afin d'attirer les investisseurs, mais beaucoup de travail doit encore être fait. La plupart de ces améliorations cible des investisseurs étrangers alors que les PME et le secteur informel, qui constituent l'épine dorsale des économies africaines, ne reçoivent que peu d'attention.

Selon les estimations du Bureau International du Travail, le secteur informel représente 72% de l'emploi en Afrique sub-saharienne. Il est donc impératif que les gouvernements africains améliorent davantage le climat d'investissement de la région et réduisent les coûts de faire des affaires ; et donc pas seulement pour les grandes entreprises multinationales, mais de manière plus importante encore, pour les PME et le secteur informel afin de les rendre efficaces, productifs et qu’ils puissent employer davantage de personnes.



© http://astronomy.swin.edu.au




L'Afrique a un énorme potentiel économique : un milliard de personnes, surtout des jeunes, 40% de la capacité de production hydroélectrique du monde et de vastes ressources géothermique et solaire; 60% des terres arables incultivées du monde et bien plus encore. L'Afrique dispose d’un réel potentiel pour un décollage économique de long terme.

Les dirigeants africains et les citoyens doivent opérer des changements fondamentaux dans la façon dont ils exercent leurs activités en se concentrant sur la productivité et la valeur ajoutée. Cela permettra d'assurer une croissance économique durable et de meilleures conditions de vie. Les dirigeants africains ont salué la présence croissante de la Chine, qui a soif de nouvelles ressources pour maintenir sa croissance économique en cours et qui offre un « Tant pis pour la démocratie », à la différence des puissances occidentales. Excellent pour la Chine ! Mais comment peut-elle contribuer aux intérêts de l'Afrique? L'Afrique a besoin de plus que juste un changement de partenaires d'Ouest en Est. Changer de partenaire ne suffira pas à résoudre de nombreux problèmes de l'Afrique:

la création de richesses pour lutter contre la pauvreté, le renforcement des infrastructures et l'amélioration du climat d'investissement pour les PME et le secteur informel sont des éléments vitaux. L'essence même du développement et de la croissance économique est la création de richesse, la valorisation des ressources et la diversification de l'économie – et non pas simplement exporter des ressources naturelles brutes pour alimenter les industries outre-mer.



Mo Ibrahim




Il y a des signes encourageants pour les perspectives économiques de l'Afrique : les économies africaines ont crû en moyenne de 4,9% par an entre 2000 et 2008, plus de deux fois le rythme de la décennie précédente. Cette croissance rapide s'explique en grande partie par le boom des ressources et par de meilleures politiques publiques. Le tout récent Index Mo Ibrahim 2010 sur la bonne gouvernance a aussi amené de bonnes nouvelles dans deux quatre groupes d’indicateurs : 40 des 53 pays africains ont apporté des améliorations au plan des opportunités économiques et du développement humain.

Comme l'ancien Secrétaire général des Nations Unies Koffi Annan le dit, « L'Afrique est un géant endormi sur le point d'être réveillé. » Nous pouvons réveiller le géant endormi, seulement si nous passons de schémas fondés sur l'aide et l’exportation de ressources naturelles à la construction de secteurs compétitives au niveau global, capables de fournir des emplois à notre population plus jeune. Cela exige un leadership et une action collective tous deux forts.

Ndaba Obadias est le directeur régional-Afrique du World Youth Alliance. Les opinions exprimées dans cet article n’engagent pas son organisation. Cet article a été publié en anglais originellement sur AfricanExecutive.com.

Publié en collaboration avec www.UnMondeLibre.org



http://www.grioo.com/ar,independances_africaines_un_travail_non_fini_,20097.html

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dimanche 18 novembre 6666

__**§** RSS Seul Suffit: Si des gens accusent RSS d’être indifférent rendant les uns heureux et les autres malheureux, c’est lui ôter la sagesse et la bonté.. soumettez-vous à un examen de conscience

Le chemin de la perfection

Chapitre 15 Il ne faut point s’excuser, même quand on est condamné sans être coupable. J’aurais bien voulu avoir assez d’expérience concernant cette vertu, pour vous en parler, j’avoue que mes progrès dans ce domaine sont lents et limités. Très souvent, je trouve qu’il est préférable de m’excuser, cela est permis, car ce serait mal d’y manquer, cependant, je ne suis pas assez humble pour savoir bien discerner ce que je dois faire au juste. En réalité, il faut être vraiment humble pour se voir condamnée sans être fautive, et ne pas se défendre. Cette attitude est une imitation de Jésus-Christ, car Il a tout pris sur Lui, alors, mes filles, donnez-vous de tout votre cœur parce que cette vertu a de précieux avantages. Je ne trouve aucun avantage à nous disculper, à moins de causer de la peine à autrui en ne déclarant pas la vérité.

Il faut s’exercer à cette vertu qui nous apprend l’humilité comme Notre Seigneur. La vraie humilité consiste à désirer d’être méprisée et persécutée sans raison, tout en demandant le secours et l’aide de Dieu.

Je voudrais que cette vertu soit l’objet de notre étude et de notre pénitence. Je ne suis jamais pour les pénitences excessives, car elles affaiblissent la santé, mais par contre pour cette vertu et les vertus intérieures, elles procurent l’énergie à l’âme. Pour ma part, si on m’accusait de quelque mal, c’était toujours au dessous de la vérité, et si j’étais innocente, je me sentais coupable envers Dieu. Donc c’était pour moi une grande grâce qu’on ne dévoile pas toutes mes fautes. Mieux vaut être accusée injustement que de déclarer toutes mes erreurs commises.

Comme on gagnerait à acquérir cette vertu, car nous ne sommes jamais exemptes de fautes, même le juste pèche sept fois par jour.

O Seigneur, combien Vous avez souffert, sans avoir commis de fautes, Vous ne l’avez pas mérité. Je ne comprends pas comment à des moments, je ne voulais pas souffrir. Comment donc j’ose penser que je peux m’excuser quand je suis accusée injustement ? Si je possède un don Seigneur, c’est Vous qui me l’avez donné, sans tenir compte de mes mérites ou mes démérites, parce que je suis indigne d’une telle faveur. Comment pourrai-je désirer que l’on dise du bien de moi quand on a dit tant de mal de Vous ? Eclairez-moi Seigneur et faites que je désire que le monde me haïsse, moi qui Vous ai délaissé, alors que Vous m’aimiez avec tant de fidélité. Quel gain obtiendrons-nous à contenter les créatures ? Si elles nous accusent injustement qu’allons-nous perdre à Vos yeux ?

L’accusateur se sentira honteux et confus, mes filles, si vous gardez, le silence. Nous n’avons pas l’autorisation de prêcher par la parole, prêchons au moins par l’exemple. Ne pensez pas, mes filles, que vous resterez sans défenseur. Notre Seigneur a pris Lui-même, la défense de Marie- Madeleine à deux reprises, une fois chez le Pharisien et l’autre en calmant, Marthe sa sœur qui l’accusait. Personne n’a défendu Notre Seigneur, mais Il a permis au bon larron de le défendre juste avant Sa mort, mais pour vous Il agira autrement, et suscitera un défenseur quand il le faudra.

Cependant, je ne voudrais pas que le motif de trouver des défenseurs, vous pousse à pratiquer une si belle vertu, je voudrais que vous sentiez la joie d’être blâmées, injustement, au fond du cœur. Vous sentirez la liberté d’esprit, et une indifférence à l’égard de tout ce que l’on dit de vous. J’avoue que cette pratique est dure à pratiquer à ses débuts, mais avec la grâce de Dieu, on peut obtenir l’abnégation de soi, et le détachement.

http://dieujesus.free.fr/therese_jesus.htm

Comment Dieu le Père engendre-t-il son Fils Jésus-Christ dans l'âme ? Comme la créature en image et figure ? Ma foi, non ! mais précisément de la façon dont il L'engendre dans l'éternité et pas autrement. De la naissance éternelle


L'âme du juste est tout simplement un paradis où Dieu trouve ses délices. "Le château de l'âme" (sainte Thérèse de Jésus)

Si vous voulez savoir si vous avancez dans la vertu, soumettez-vous à un examen de conscience. Le chemin de la perfection


Si des gens accusent Dieu d’être indifférent rendant les uns heureux et les autres malheureux, c’est lui ôter la sagesse et la bonté.


Comment aimerait-on son prochain si on ne l'aimait pas en Dieu ? Or, on ne peut aimer en Dieu, si l'on n'aime pas Dieu. Il faut donc que Dieu soit aimé d'abord. Degrés d'amour de Dieu


Si l'Eternel exige beaucoup de l'homme, cela ne vient pas de sa sévérité mais de sa grande bonté : parce qu'il veut que l'âme s'agrandisse, afin qu'elle puisse beaucoup recevoir, et, lui, beaucoup lui donner. Dieu est si ardent qu'il est toujours auprès de l'homme et lui montre qu'il le conduit à lui - s'il veut seulement suivre.

Ce que nous connaissons, analysons, ou au sujet de quoi nous pouvons faire des distinctions, cela, affirme saint Denys, n'est jamais Dieu. Car en Dieu il n'y a pas ceci et cela que nous pourrions retrancher ou maintenir par voie de distinctions : il n'y a rien en lui qu'une chose : Lui-même !

Que nous arrivions à nous comprendre nous-mêmes et à être transférés en Dieu, ce n'est pas difficile : il faut que l'Eternel l'opère lui-même en nous. Car c'est une oeuvre divine que l'homme n'a qu'à suivre et à ne pas contrarier : il n'a qu'à le souffrir et à laisser faire Dieu. Suivons donc l'Eternel, en sorte qu'il puisse nous transposer en lui, et que nous devenions un avec lui et qu'il lui devienne possible de nous aimer comme une partie de lui-même.

Que Dieu, par le moyen de la grâce, entre dans l'âme, cela apporte plus de lumière en soi que ne peut faire la raison : ce que celle-ci peut donner de lumière est par rapport à cette lumière comme une seule goutte d'eau par rapport à la mer et mille fois plus petit encore. (Maître Eckhart)



Dieu seul suffit Que rien ne te trouble, Que rien ne t'effraie.

Tout passe, Dieu ne change pas.

Celui qui possède Dieu, Ne manque de rien. Sainte Thérèse de Jésus

Saint Bernard de Clairvaux

Aimer Dieu Sur la Charité








Association Spirithum

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