mercredi 6 janvier 2010
_______Aujourd’hui un Président en Afrique, c’est tout simplement un maquereau et s’il s’avise de transformer sa pouliche en pute de luxe ou faire trop de faveurs aux autres; Destutuons-lès et Supprimons-lès tous?
mercredi 6 janvier 2010 à 19:27 :: __«!i…» last day of the lights and the beginning of the darkness - The-dark-knight
L’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts, mais de fortes institutions... "foutèse"...La diplomatie c’est l’art de l’hypocrisie, c’est l’art de dire tout le contraire de ce que l’on pense.L’Afrique n’a besoin ni d’hommes forts, ni d’institutions fortes.
Cette phrase illustre à elle toute seule la “vision” des grandes puissances pour l’Afrique. Vous pouvez l’interpréter au sens propre, c’est-à-dire que c’est une volonté franche et sincère mais…n’oubliez pas qu’en relations internationales, il n’y a pas d’Amitié, de Bonne Volonté,ni de sentimentalisme, il n’y a que des Intérêts. "UN MONDE DE REQUIN et d'INTERET" ou l'en n'hésite pas a tuer "les plus illuminé d'entre nous ( Mr nkrumah, Mr sankara, Mr lumumba.., recemment avec la tentative de push manqué de la part de la "l'élysée" en 2002 avec Mr gbagbo "
Ainsi si l’on applique le “décodeur diplomatique” évoqué précédemment, la phrase voudrait dire en fait : L’Afrique a besoin d’hommes forts et pas de fortes institutions.
- Je ne prétends pas avoir la science infuse. Pour avoir du développement, la recette est connue depuis des siècles : puissance publique forte, urbanisation, industrialisation, éducation. Aujourd’hui et depuis plusieurs années, la “communauté internationale” nous vend du “développement rural” (sic!), de la société civile en voici en voilà, de l’artisanat de péquenots, des méthodes d’apprentissage expérimentales (approches par con & pétences oé)….et vous pensez vraiment qu’ils veulent développer le pays ? Allons….Allons…!
Regardez-vous, regardez autour de vous, ça nous a amené où tout ça ? Nulle part.
Les malgaches doivent décider de leur destinée, comme dirait Beau Bama “les africains doivent décider de l’avenir de l’Afrique”.
Comme la phrase précédente, il sait que c’est ce qu’il faut faire…mais qu’EUX ne veulent pas faire car cela signifierait la fin du bizness.
Dans les hautes sphères, les gens sont divisés vis à vis du diktat de la C.I :
- - y a les prêcheurs : ceux qui te ressassent du PNUD, de l’IDH, de la bonne gouvernance et qui y croient vraiment à toute cette vaste escroquerie. Généralement, ils travaillent pour certaines institutions internationales.
- - y a les “fay” (échaudés) : ceux qui ont voulu à un moment vraiment faire de la souveraineté nationale et ce sont embarqués dans le navire socialiste pour échouer dans les années 90 et comprendre que “bwana c’est plus fort que toi. Ils se sont adaptés au système en sachant pourtant bien le “scénario”.
- - y a les putes : ceux qui sucent toutes les bites tant qu’elles payent. Libéral, social, humaniste bof…ce qui compte c’est la comm’, le 4×4 et la villa. Ils racontent tous les bobards que tu veux à la populasse tant que t’approvisionne les tickets carburants.
- - y a les has been : ceux qui continuent de croire que la souveraineté nationale passe par la fermeture du pays et le retour au moyen age (Otrikafo, Andriana Reraka Company)
- - y a les imbéciles heureux : ceux qui ne comprennent même pas un dixième de ce qui se trame et qui n’en en rien à péter en fait.
y a moi …et peut être vous Je ne me fais pas d’illusions, on ne pourra peut être jamais rien faire contre le “scénario”…mais bon, si on le comprend au moins…on se couchera pas idiots ?
Vu comme ça et eu égard au contexte actuel, cette autre traduction semble beaucoup plus fidèle et compréhensible.
Hé oui, le beau bama nous avait promis la fin des dictatures, le voici qui adoube Foza 1er, laisse faire son équivalent guinéen Camaron…heu pardon Camara. En outre, il n’émet guère de protestation sur le controversé Ali Bongo et on ne parlera même pas de Meli Melo Zelaya…
Vous pensiez que le monde (l'afrique) allait changer avec beau bama ? Que yes, we can ? Hé ben non. C’est comme le fameux “Vitantsika” des malgaches…on dit qu’on peut le faire mais on s’aperçoit au final que non.
Rassurez-vous, je ne suis pas anti-Obama, pas plus qu’anti-Sarkozy ou pro-Merkel… pour moi tout ce monde là c’est des acteurs de série TV, ils interprètent leur rôle.
Non, ce qui m’intéresse, c’est la trame, le scénario car, découvrir l’intrigue de la série “Les Experts : Conakry” c’est découvrir ce qu’on nous réserve pour la série prochainement diffusée sur la TVM : Lasa ve gasy.
...En fait, c’est comme un sitcom ou un policier, c’est toujours le même principe, on change juste les personnages :
Episode 1, on colonise et on se sucre. On importe des colonies les matières premières et on leur revend les biens manufacturés …avec une bonne valeur ajoutée naturellement. On se fait un max de blé et le "blédard" reste pauvre. Episode 2, on décolonise brutalement voire violemment en laissant le pays à lui même sans les moyens de se débrouiller seul. Tant pis pour ces nègres non alignés, ils voulaient gérer seuls hé ben qu’ils gèrent leur merde té ! Episode 3, on arrive au chevet des décolonisés, on leur propose des jolis prêts pour qu’ils s’endettent à mort et vivent au dessus de leurs moyens. Episode 4, on vient réclamer les échéances en sachant très bien qu’en face y a plus de sous. On impose donc des “ajustements structurels” : on prive l’État d’accomplir ses fonctions régaliennes, ses fonctions de souveraineté. On créé ainsi un Etat qui n’est pas un Etat et dont la population s’interroge de l’utilité puisqu’il ne les aide pas. Episode 5, on envoie des missionnaires, des volontaires, un ramassis d’ONG et d’Associations …naturellement qui vont “pallier à la faillite de l’État” (qu’on a provoqué délibérément à l’épisode précédent) et qui seront donc les “sauveurs de la nation”. Parallèlement, les gentils bailleurs arrosent de leur “jus” le pays pour poursuivre la spirale de l’enfer du crédit…hmm oui Bwana tu es trop bon !
Episode 6, on récupère les investissements abandonnés à la décolonisation pour une bouchée de pain à travers les “privatisations” sans manquer de lancer du “dain ! on vous a laissé plein de chose vous en avez rien fait vous les malgaches ! vous êtes des gacheurs c’est vrai lol !” et en plus on accroit l’emprise économique par un bon gros flux d’IDE. On exploite à mort les ressources et on revend les biens manufacturés comme à l’épisode 1. Episode 7, on fait fusionner le pays avec des “blocs régionaux” pour faciliter le gouvernorat heu…l’intégration régionale avec vision officieuse : le new world order ? ...Bon bref, vous l’aurez compris, la réalisation de ce scénario passe par une constante : des institutions faibles, un Etat faible.
Un Etat faible, c’est un Etat qui devra accepter toutes les conditions, c’est un Etat qui ne rechignera jamais à brader les ressources de son pays, prostituer sa population, baisser toutes ses barrières tarifaires. C’est un Etat qui n’aura jamais la vedette auprès de sa population car, on veut que la vedette soit bwana. Et qu’est-ce qu’on a trouvé comme substitut à ces institutions fortes…des pseudo hommes forts. Des brutes en fait, des dictateurs. A travers leur coups d’Etat, leur népotisme, leur corruption, ils s’assurent que jamais ô grand jamais n’émerge dans leur pays une institution forte, honnête…osons le dire “éclairée”.
Ils joueront simplement le rôle d' (intermédiaire) pour l' (investisseurs) qui veulent se taper de la malgachine pas cher.