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mercredi 25 janvier 2012

____«L'avenir de l'Afrique appartient aux Africains»... «Quand la sécheresse frappe, nos féticheurs ne parviennent pas à faire venir la pluie, et quand Obama nous rend visite impossible de la faire cesser»,

Le président américain s'est exprimé ce samedi devant le Parlement du Ghana, premier pays d'Afrique noire qu'il visite depuis son entrée en fonction. Principales déclarations.

«Quand la sécheresse frappe, nos féticheurs ne parviennent pas à faire venir la pluie, et quand Obama nous rend visite impossible de la faire cesser», rigole un chauffeur de minibus en négociant le fleuve de boue qui a envahi la chaussée d’une capitale qui s’est tardivement pavoisée vendredi à l’aube aux couleurs nationales et américaines. «Akwaaba bienvenue, ndlr, partenaires du changement», clament des milliers affiches représentant côte à côte les présidents Obama et Atta-Mills ou bien Barack et Michelle Obama. Les radios passent en boucle Barack Obama le tube de Black Rasta, la star locale du reggae. Il l’avait écrit durant la campagne électorale américaine sans penser qu’il le ressortirait moins d’un an plus tard pour accueillir dans son pays celui qui incarnait pour beaucoup le rêve afro-américain. Plus de 10 000 policiers vont assurer la sécurité du couple présidentiel. Mais l’article qui a le plus de succès en cette saison des pluies est un immense parapluie coloré avec les photos des deux présidents.

Pétrole. A cause des intempéries, le gouvernement ghanéen vient d’annuler le grand meeting en plein air prévu samedi matin au profit d’une conférence au cours de laquelle le président américain s’adressera à l’Afrique depuis le Centre de conférences internationales de la capitale. Auparavant, Obama se sera entretenu avec le président Atta-Mills, élu sur le fil quelques semaines après lui, lors de la cinquième élection présidentielle en seize ans. L’alternance entre le NDC (National Democratic Congress) et le NPP (New Patriotic Party) a joué déjà par deux fois. Un modèle de démocratie qui, selon le président américain, a provoqué le choix du Ghana pour sa première visite présidentielle en Afrique noire. Elle provoque chez tous la même réaction, un formidable sourire : «He is coming !»

«Obama vient pour le pétrole», assurent les hommes d’affaires expatriés. Les gisements découverts seraient comparables à ceux de l’Angola. Légende ou réalité ? Seule certitude, la plus grose plateforme de forage du monde opère à 100 miles du port de Takoradi avec un programme de 80 forages ces trois prochaines années. Les importations de matériel de prospection explosent. Le pétrole devrait couler en 2010 ou en 2011. Mais la principale raison du voyage d’Obama est ailleurs. Dans le passé. Aussitôt après son discours de politique africaine, Barack, Michelle et leurs deux filles monteront dans l’un des six hélicoptères amenés pour la circonstance et s’envoleront vers Cape Coast, l’une des quinze forteresses qui jalonnent encore la côte. Elles furent érigées là par toutes les nations européennes dès le XVe siècle pour la traite du métal précieux, puis pour celle des esclaves. Sur cette ronde de la mort et du négoce se construisit le Nouveau Monde. La famille Obama survolera en chemin plusieurs de ces forts devenus hôtels, musées (l’un d’eux abrite la présidence) d’où partirent des millions d’esclaves à destination des Caraïbes et des Amériques. Aujourd’hui plus de 10 000 Afro-Américains en quête de leurs racines les visitent chaque année. C’est à leur demande qu’est inscrit au-dessus de la poterne débouchant sur l’océan, «la porte sans retour», et de l’autre côté, «la porte du retour».

Rita Marley. Louis Armstrong amorça dès 1957 ce retour aux racines. Depuis, 4 000 Afro-Américains ont suivi son exemple, dont plusieurs célébrités comme Stevie Wonder, Dionne Warwick, Isaac Hayes ou Rita Marley, la veuve de Bob. Comme eux Barack, Michelle, Malia et Sasha pénétreront dans les vastes cachots aux plafonds voûtés situés sous les remparts. Ils reprendront ensuite l’hélicoptère pour l’aéroport d’Accra d’où ils s’envoleront vers les Etats-Unis pour un voyage que les Ghanéens ne souhaitent évidemment pas sans retour.

http://www.liberation.fr/monde/0101579127-le-ghana-plebiscite-obama-l-africain

Barack Obama et sa femme Michelle sont arrivés vendredi soir au Ghana, premier pays d'Afrique noire que le président américain visite depuis son entrée en fonction.

Samedi, lors de son discours devant le Parlement ghanéen, Obama a lancé: «Nous devons commencer par ce postulat simple: l'avenir de l'Afrique appartient aux Africains eux-mêmes».

Obama a ravivé le grand slogan de sa campagne électorale victorieuse, "yes, you can" pour appeler les Africains à ne plus invoquer le colonialisme pour expliquer les guerres, la maladie, le sous-développement, les pratiques antidémocratiques et la corruption sur un continent plein de «promesses».

«Vous pouvez vaincre la maladie, mettre fin aux conflits, changer fondamentalement les choses. Vous pouvez faire ça. Oui, vous le pouvez» ("yes, you can), a-t-il dit, soulevant les clameurs des députés ghanéens devant lesquels il s'exprimait.

«Mais cela n'est possible que si, vous tous, vous assumez la responsabilité de votre avenir. Cela ne sera pas facile. Cela réclamera du temps et des efforts. Il y aura des épreuves et des déconvenues. Mais je peux vous promettre ceci: l'Amérique sera à vos côtés, à chaque étape, en tant que partenaire, en tant qu'amie».

Mettre fin à la corruption Il a appelé l'Afrique à mettre fin aux pratiques antidémocratiques et brutales et à la corruption, pour adopter des règles de bonne gouvernance. Il a énoncé un principe selon lui fondamental: «Le développement dépend de la bonne gouvernance. C'est un ingrédient qui a fait défaut pendant beaucoup trop longtemps, dans beaucoup trop d'endroits».

Obama a souligné que le soutien américain au développement serait lié au respect des règles démocratiques: «Ce que nous ferons, c'est augmenter notre assistance aux individus et aux institutions responsables, en faisant porter l'effort sur le soutien aux règles de bonne gouvernance».

La lutte contre les maladies Obama a promis la poursuite du soutien américain à la lutte contre les maladies en Afrique, avec l'objectif d'éradiquer la malaria, la tuberculose et la polio, dans un grand discours à Accra devant le parlement ghanéen.

Il a invoqué les 63 milliards de dollars déjà alloués par les Etats-Unis au combat sanitaire et indiqué qu'il poursuivrait l'effort déployé par son prédécesseur George W. Bush contre le sida.

Des réponses internationales «L'Afrique n'est pas la caricature qu'on en fait d'un continent en guerre. Mais les conflits font partie de la vie de trop d'Africains, avec la même constance que le soleil»,a t-il dit encore.

«Nous encourageons la vision d'une architecture régionale de sécurité qui soit forte et qui puisse produire une force transnationale efficace quand il le faut».

«L'Amérique a la responsabilité de favoriser cette vision, pas seulement par les mots, mais par un soutien qui renforce les capacités africaines. Quand on a un génocide en cours au Darfour ou des terroristes en Somalie, il ne s'agit pas seulement de problèmes africains, ce sont des défis lancés à la sécurité internationale, et ils réclament une réponse internationale.»

Le Ghana, un choix symbolique Pour son premier déplacement en Afrique noire, le président Obama a choisi ce petit pays anglophone ouest-africain en raison de son bilan démocratique qui contraste singulièrement avec la situation générale sur le continent, où les élections frauduleuses et violentes sont monnaie courante.

Le président américain voulait aussi symboliquement enchaîner le sommet du G8 par un voyage en Afrique avant de rentrer à Washington pour bien montrer que "l'Afrique est directement connectée à notre politique étrangère".

(Source AFP)

Monde Le 11 juillet 2009 à 15h16 (Mis à jour à 15:46)

La fin de la période de repentance Pour Obama, l’ère de «la faute à la colonisation» est close. Au menu, pétrole, démocratie et terrorisme.


«Il n’y a pas de pseudo-fraternité» L’écrivain djiboutien Abderhamane Waberi décrypte le voyage du président américain :


«Le désir d’un monde nouveau» Abderrahmane Sissako, cinéaste mauritanien:

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____L'Afrique, notre avenir... Jacques Attali, dans sa chronique, revient sur le défi africain, continent de toutes les souffrances et de tous les potentiels.

L'Afrique, notre avenir Par Jacques Attali, publié le 18/11/2009 à 19:00

comment:

wally - 25/11/2009 15:05:06 Je suis d'accord M. ATTALI quand vous dites que l'Afrique a un potentiel. Toutefois, ce potentiel ne peut s'exprimer que si les africains n'attendront plus rien des soi disant puissances, notamment, penser que les autres feront quelques chose pour enrayer la faim en Afrique.

..http://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/l-afrique-notre-avenir_829344.html.....

Jacques Attali, dans sa chronique, revient sur le défi africain, continent de toutes les souffrances et de tous les potentiels. Selon les statisticiens, l'Afrique vient de franchir le seuil du milliard d'habitants: elle abrite désormais 1 humain sur 7, alors qu'elle n'en accueillait que 1 sur 10 en 1950, et en hébergera 1 sur 5 en 2050, soit 2 milliards d'habitants. Ce n'est qu'un des signes qui font de l'Afrique, principal creuset de misère, une source de croissance et la matrice de notre avenir.

L'Afrique, certes, est d'abord le lieu de toutes les souffrances: une durée de vie inférieure de quinze ans à la moyenne planétaire, une mortalité infantile 20 fois plus élevée qu'en Europe de l'Ouest, le taux d'exode rural le plus élevé du monde, avec la multiplication des bidonvilles et le délabrement des infrastructures. La moitié de son territoire, qui abrite la moitié de la population, est désertique ; la famine y est permanente et, comme le manque d'eau, s'aggravera avec le changement climatique, ce qui entraînera d'immenses mouvements de population.

C'est le continent de toutes les souffrances et de tous les potentiels L'Afrique est aussi le poumon écologique de la planète: de ses forêts, qui couvrent environ 22 % du continent (et même 45 % de l'Afrique centrale, en particulier avec le bassin du Congo, deuxième forêt tropicale du monde) dépendent la maîtrise des gaz à effet de serre, la protection de la diversité, la stabilisation des sols, la qualité et l'écoulement des eaux.

L'Afrique est l'un des moteurs de la croissance mondiale, puisque la sienne est supérieure, depuis des années, à la moyenne planétaire, et dépasse encore 2% en 2009, contre 5% auparavant, ce qui n'est pas assez pour empêcher des millions d'Africains de tomber dans une pauvreté extrême.

L'Afrique est enfin le lieu de toutes les promesses. C'est le continent le plus riche en matières premières (pétrole, minerais, produits agricoles). C'est aussi le plus jeune: 43% des Africains subsahariens ont moins de 15 ans et, dans le seul Nigeria, il naît chaque année plus d'enfants que dans l'ensemble de l'Union européenne. L'Ouganda est même le pays le plus jeune du monde, avec 56% de moins de 15 ans.

La scolarisation est en pleine explosion, la natalité, de mieux en mieux maîtrisée, en particulier au Maroc, en Tunisie, au Sénégal, en Afrique du Sud et au Kenya; l'espérance de vie a progressé de seize ans depuis 1950. Des marchés financiers s'ouvrent partout, les universités s'améliorent, les connections Internet sont bouleversées par la mise en service de deux câbles sous-marins. Enfin, les mentalités changent incroyablement vite et la gouvernance s'améliore, malgré le maintien, trop souvent, du népotisme et de la corruption.

Aussi, nous, en Europe et en particulier en France, devrions considérer l'Afrique comme un formidable potentiel, bien plus proche de nous que tous les autres géants qui nous fascinent. Si l'on sait y organiser des partenariats pour développer sur place les ressources naturelles, au lieu de les abandonner aux Chinois et aux Américains, une fois de plus ligués contre les Européens. Si l'on sait compléter la zone Franc par d'autres institutions de coopération, stabilisant les cours des matières premières et valorisant les fabuleuses capacités créatives du continent. Si l'on sait ainsi, au-delà de tout altruisme, dont il ne faut rien attendre, préparer notre avenir en nous accrochant à cette exceptionnelle locomotive.

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____Sur un continent où la démocratie peine à s'enraciner, les élections se suivent et ne se ressemblent pas - même si elles sont souvent sources de réelles tensions. Carte 2011-2012 des élections présidentielles et législatives en Afrique

Légende : rouge : élection présidentielle, bleu : élections législatives, jaune : autres scrutins nationaux

http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20110704102631/

un continent où la démocratie peine à s'enraciner, les élections se suivent et ne se ressemblent pas - même si elles sont souvent sources de réelles tensions. Petit tour d'horizon des scrutins présidentiels et législatifs organisés dans les prochains mois en Afrique, grâce à une carte interactive actualisée en temps réel par la rédaction de jeuneafrique.com.

Mis à jour le 26/12 à 14h04

Après la Guinée, la Côte d'Ivoire, le Bénin, le Niger, le Nigeria et la Centrafrique, Sao Tomé e Principe, le Cap-Vert, la Zambie, le Cameroun, le Liberia et la RDC (28 novembre 2011), c'est désormais au tour du Sénégal (février 2012), du Mali (avril 2012), de la Sierra Leone (septembre 2012), du Ghana et du Kenya (décembre 2012), de Madagascar et de l'Angola (2012) d'organiser des scrutins présidentiels. Des élections à la magistrature suprême toujours à haut risque sur le continent, comme l'a montré la crise postélectorale ivoirienne ou celle en cours en RDC. Mais des législatives étaient ou sont également au programme, soit en même temps que le scrutin présidentiel (Madagascar et RDC) soit de manière séparée. Ce fut le cas au Maroc (élections anticipée du 25 novembre) et en Côte d'Ivoire, et ce le sera bientôt en Guinée, en Algérie, au Burkina Faso, au Congo-Brazzaville. Un scrutin législatif en plusieurs phases est également en cours en Égypte, pays pour lequel la date de l'élection présidentielle n'a pas encore été annoncée.

Légende : rouge : élection présidentielle, bleu : élections législatives, jaune : autres scrutins nationaux

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___Nigeria : des dizaines d'arrestation dans la ville de Kano au Nigeria... 158 personnes suspectes d'être membres de Boko Haram arrêtées



Nigeria : des dizaines d'arrestation dans la ville de Kano au Nigeria 25/01/2012



158 personnes suspectes d'être membres de Boko Haram arrêtées



Par Redaction Grioo.com



La police monte la garde devant la Maison de l'Emir de Kano




Les forces armées nigérianes ont arrêtées 158 personnes suspectées d'être membres de l'organisation islamiste radicale Boko Haram dans la ville de Kano. Boko Haram a revendiqué une série d'attentats à la bombe qui ont tué environ 200 personnes vendredi dernier. L'organisation affirme vouloir renverser le gouvernement nigérian pour imposer la loi islamique.

Mardi soir, des individus non identifiés ont jeté des explosifs sur un bureau de police et ouvert le feu. Selon des témoins cités par l'AFP, les coups de feu ont duré au moins 25 minutes.

L'opération menée par la police nigériane a fait deux morts. Lors de l'année 2011, les attentats commis par Boko Haram ont tué près de 1000 personnes. Selon Amnesty International, le "gouvernement nigérian a de façon répétée, échoué dans la prévention, dans les enquêtes et dans les poursuites" mises en oeuvre pour punir ces actes. Le principal suspect de l'attentat qui a tué au moins 40 personnes à Noël s'est échappé en début de mois.

L'Union Africaine s'inquiète des possibles extensions des actions de Boko Haram en Afrique centrale : "la possibilité que ce groupe étende ses activités dans les pays frontaliers, et au coeur de l'Afrique centrale ne devrait pas être écartée" a ainsi dit Francisco Caetano Jose Madeira, en charge des opérations de contre terrorisme à l'Union Africaine.



http://www.grioo.com/ar,nigeria_des_dizaines_d_arrestation_dans_la_ville_de_kano_au_nigeria,21975.html

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