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mercredi 7 novembre 2012

___La part du lion : Les afriques Guinée : le duel de Gaulle-Sékou Touré.. à l’image du Commonwealth créé en 1931 pour contrer l’éveil politique des colonies, élabora la Constitution de 1956, créant l’Union française. «Dieu ne dort pas… »

Guinée : le duel de Gaulle-Sékou Touré Version imprimable

Le titre laissait espérer un bilan de la gestion du pays. Il faut se contenter du récit du duel de Gaulle-Sékou Touré.

De Gaulle, blessé, répondit violemment : « Cette Communauté, la France la propose ; personne n’est tenu d’y adhérer. »

De Gaulle, blessé, répondit violemment : « Cette Communauté, la France la propose ; personne n’est tenu d’y adhérer. »

Un livre sur la « Guinée 1958-2008 »* dédié à Ahmed Sékou Touré et au général Lansana Conté, ne peut qu’intriguer d’emblée. Les deux premiers présidents de la Guinée n’ont pas laissé que de bons souvenirs à leurs compatriotes. L’auteur, Alpha Oumar Sy Savané, diplômé de l’Institut polytechnique Gamal Abdel Nasser de Conakry, permet peut-être de juger à travers son ouvrage, l’enseignement tel que le premier président l’a façonné.

Savané n’a pas été privilégié par le calendrier. Son ouvrage s’achève peu avant la mort de Lansana Conté et est donc nécessairement jugé sur pièce quant à ses conclusions.

Le bilan que promet le titre s’avère plutôt bancal. Sur la centaine de pages de l’ouvrage, 76 sont consacrées à la première république. De Conté, il n’est presque pas question, alors qu’il a régné 24 ans. Cette première partie laisse aussi le lecteur sur sa faim. Elle se résume aux relations entre Sékou Touré et le général de Gaulle. Il rappelle bien toutefois que toutes les puissances colonisatrices de l’Afrique ont cherché à « tuer dans l’œuf l’éveil politique et la prise de conscience des Africains ».




La part du lion

La France, à l’image du Commonwealth créé en 1931 pour contrer l’éveil politique des colonies, élabora la Constitution de 1956, créant l’Union française. De Gaulle lui substitua la Constitution de la Ve république en 1958, créant la Communauté franco-africaine dans laquelle la France se tailla la part du lion.

D’où la réaction de Sékou Touré, le 25 août 1958 à l’Assemblée territoriale, devant De Gaulle. « Nous avons, quant à nous, un premier et indispensable besoin, celui de notre dignité. Or, il n’y a pas de dignité sans liberté, car tout assujettissement, toute contrainte imposée et subie dégrade celui sur qui elle pèse, lui retire une part de sa qualité d’homme et en fait arbitrairement un être inférieur… ce besoin d’égalité et de justice nous le portons d’autant plus profondément en nous que nous avons été plus durement soumis à l’injustice et à l’inégalité. »

A ce discours, De Gaulle, blessé, répondit violemment : « Cette Communauté, la France la propose ; personne n’est tenu d’y adhérer. On a parlé d’indépendance, je dis ici, plus haut encore qu’ailleurs, que l’indépendance est à la disposition de la Guinée. Elle peut la prendre, elle peut la prendre le 28 septembre 1958 en disant « non » à la proposition qui lui est faite et, dans ce cas, je garantis que la Métropole n’y fera pas obstacle. Elle en tirera, bien sûr, des conséquences… la France, un pays qui répond volontiers à l’amitié et aux sentiments et qui répond, dans un sens opposé, à la malveillance qui pourrait lui être opposée. »

Le 28 septembre, la Guinée est le seul pays de la Communauté à voter non et à devenir donc indépendante.




Représailles

Pierre Messmer, alors Haut commissaire de l’Afrique Occidentale Française, justifie le traitement qui fut fait à la Guinée. « J’étais et je suis encore certain qu’il était nécessaire en 1958 de traiter la Guinée sévèrement. » Parmi les Africains, il se trouva un Houphouët-Boigny pour appeler à des sanctions. « Si la France donnait une préférence à ceux qui ont fait sécession contre ceux qui ont choisi la Communauté, alors la sécession ferait tâche d’huile. »

Messmer détaille les mesures de représailles. « Un solide commando a l’ordre écrit et signé de ma main de se faire remettre les milliards et de les transporter à Dakar. J’ai insisté auprès du gouvernement pour retirer très vite notre administration et j’ai étendu le retrait aux fonctionnaires français des services fédéraux : douanes, police des frontières, sécurité maritime et aérienne, etc. Entre-temps, j’ai détourné (…) deux bateaux de riz. »




Dérive dictatoriale

Ces sanctions poussent Sékou Touré dans les bras du bloc communiste. Sékou Touré est alors célébré par tous les combattants de la liberté à travers le monde.

Mais qu’est-ce que Sékou Touré a fait de cette indépendance arrachée ? Qu’est-ce que le peuple guinéen en a retiré ? Aucune élément de réponse et la dérive dictatoriale qui frappera ensuite la Guinée n’est ni expliquée, ni même évoquée.

Du deuxième dictateur guinéen, Conté, rien non plus. Peut-être, la conclusion suffit-elle à l’auteur comme bilan des deux premiers présidents. « …une Guinée amoindrie par une gouvernance boiteuse, une économie qui bat de l’aile, une armée traînée dans la boue, une police bafouée, un patriotisme douteux et un paupérisme qui dément les avantages de l’histoire et de la géographie. » On eut aimé plus que ce sombre tableau.

La solution de l’auteur ne manque pas d’originalité. Il faut donner le pouvoir aux femmes. Peut-être a-t-il été inspiré par les événements de décembre 2007, qui mirent en selle une femme, Rabiatou Sera Diallo, qui dirigea la lutte des syndicats et qui fit plier, pour la première fois, Conté. Elle n’est toutefois nommée nulle part dans l’ouvrage.




CES




Savané Alpha Oumar Sy, Guinée 1958-2008, Harmattan, 2009.

Voir Aussi :




Les Guinéens n’ont toujours pas accès à leur « coffre-fort » Version imprimable

Plusieurs chefs d’Etat ont assisté à la commémoration de l’indépendance de la Guinée, mais le pays n’avait pas grand-chose à fêter. Le « coffre-fort », surnom du pays tant il recèle de richesses, reste fermé pour les Guinéens.

Des étudiants à Conakry étudient, le soir, sous les éclairages de l’aéroport.

Des étudiants à Conakry étudient, le soir, sous les éclairages de l’aéroport.

Par Chérif Elvalide Sèye, Dakar




Très similaire à la Côte d’Ivoire, la Guinée est encore mieux lotie. 18 milliards de réserves prouvées de bauxite (2/3 des réserves mondiales), 9 milliards de tonnes de minerais de fer (6,6% des réserves mondiales), plus de 2 millions de carats de diamant, de l’or, parmi les cinq premiers producteurs africains… Sur le plan agricole, le pays pourrait facilement concurrencer la Côte d’Ivoire en cacao et en café, car leurs climats sont similaires, d’autant que le sol guinéen passe pour être encore plus riche.

Malgré tout, pas d’eau courante, pas d’électricité, pas de routes… La capitale de la Guinée fête le 50e anniversaire de son indépendance dans le dénuement absolu. Le pays, qui avait suscité la fierté des Africains en 1958, en fait aujourd’hui la désolation.

La Guinée occupe le 160e rang sur 177 à l’indice de développement humain. Un classement qui rend mal compte de sa sclérose politique, économique et sociale. La Guinée est ainsi un double scandale géologique. Par ses ressources mais aussi par l’utilisation qui en a été faite.




Indépendance

C’est le 2 octobre 1958 que l’indépendance est proclamée par Ahmed Sékou Touré. De toute la communauté franco-africaine, c’est le seul pays à dire non. Sékou Touré devient un héros de la trempe des autres grands leaders progressistes du Tiers-Monde, Gamal Abdel Nasser, Chou En Lai, Kwamé Nkrumah…

2/3 des réserves mondiales de bauxite, 6,6% des réserves mondiales de minerais de fer, plus de 2 millions de carats de diamant, de l’or, parmi les 5 premiers producteurs africains…

« Se fédérer avec la France ou, s’ils veulent, se détacher d’elle à leurs risques et périls », avait beau menacer le général de Gaulle. Sékou Touré, le 25 août à Conakry, et Valdiodio Ndiaye, le lendemain, s’en tiennent au mot d’ordre. Dans son fameux discours, Sékou Touré dira : « Nous préférons la liberté dans la pauvreté à la richesse dans l’esclavage », mais il ne rejettera pas la communauté : « Nous sommes Africains et nos territoires ne sauraient être une partie de la France. Nous serons citoyens de nos États africains, membres de la Communauté franco-africaine.»




De Gaulle

C’est beaucoup trop pour de Gaulle : « L’indépendance est à la disposition de la Guinée, mais la France en tirera les conséquences. » Par peur de la contagion, la France punit la Guinée. Elle se retire totalement, y compris les assistants techniques et les pièces de rechange.

Combattu, Sékou Touré voit le mal et les complots partout. Le 22 novembre 1965, il accuse la France de complot et rompt ses relations diplomatiques avec elle. Il se radicalise en proclamant la Guinée socialiste et échappe de peu, en novembre 1970, à des Guinéens aidés de Portugais combattant le Parti africain de l’indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert, dont le leader, Amilcar Cabral, vit à Conakry.

La répression a été plus qu’à la mesure de ses angoisses. Arrestations et exécutions sans procès. Parmi les plus célèbres, Diallo Telli, premier secrétaire général de l’Organisation de l’unité africaine, Barry Ibrahima, dit Barry III, secrétaire d’Etat à la Présidence, Magassouba Moriba, Keita Kara, Keita Fodéba, Barry Alpha Oumar, Amara Konaté… La moitié des ministres ont été tués. Il manque de peu d’organiser un véritable génocide des Peuhls en déclarant publiquement dans un discours le 9 août 1976, : « Châtiez les traîtres Peuhls ! »




Exil

Prés du quart de la population fuit le pays. Au plan économique tout s’effondre. La coopération avec les pays de l’Est est un désastre illustré par le fameux épisode du « chasse-neige » livré par l’Union soviétique. Les systèmes scolaires et de santé sont effondrés.

Quand meurt en 1984 le « petit Staline des tropiques », la Guinée est le pays le plus arriéré de la région. La fin de la première république n’est pourtant pas celle des affres de la Guinée. Lansana Conté, qui lui succède, ne rompt pas avec ses méthodes. Le 4 juillet 1985, le Premier ministre Diarra Traoré est accusé de tentative de coup d’Etat. Arrêté, puis exécuté. La purge des Malinkés est enclenchée.

Au plan économique, l’exploitation, à des conditions léonines, de la bauxite, se poursuit au bénéfice d’une infime minorité. Même le vent de la démocratie qui souffle sur les tropiques ne parvient pas à toucher la Guinée. Multipartisme certes, mais sous haute surveillance. Le principal adversaire, Alpha Condé, est arrêté avant la proclamation des résultats.

Vingt-quatre ans après, Conté est toujours au poste après avoir essuyé quelques coups de semonce. On le dit très malade. Il ne tient plus de Conseil des ministres, reçoit les rares visiteurs à son village de Wawa, à 80 kilomètres de Conakry, mais sa seule ombre semble suffire pour conforter son autorité. Il a bien tremblé en janvier 2007 quand la mobilisation des syndicats fait plus de 130 tués et qu’un Premier ministre, Lansana Kouyaté, lui est imposé. Mais le 21 mai dernier, il l’a limogé dans l’indifférence générale. Depuis, il tient plus solidement que jamais les rênes dans un régime dont la fin s’éternise.

http://www.lesafriques.com/economie-politique/les-guineens-n-ont-toujours-pas-acces-a-leur-coffre.html?Itemid=308?articleid=10107



Sékou Touré, séduisant dictateur



Hadja Rabiatou Diallo : la femme qui a fait plier Lansana Conté



Hadja Rabiatou Diallo : la femme qui a fait plier Lansana Conté



Un nouveau témoignage sur les geôles de Sékou Touré



Les citations du Cinquantenaire


  • Voir la Guinée et mourir

Voir la Guinée et mourir Version imprimable

Il y a une certaine tristesse à regarder aujourd’hui la Guinée Conakry. Le pays de Sékou Touré, l’homme qui avait dit au Général de Gaulles «nous préférons la liberté dans la pauvreté à la richesse dans l’esclavage», n’a réalisé en 50 ans d’indépendance que 170 lits hôteliers. De nombreux investisseurs étrangers, attirés par l’avènement du premier gouvernement démocratiquement élu depuis 1958, font la prospection à Conakry le jour et se replient à Dakar la nuit, venus à bord de leur jets privés. Après le bon sens, l’éclairage à la bougie est la chose la mieux partagée dans cette contrée «gâtée» par la nature. Nous parlons pourtant du château d’eau de l’Afrique de l’ouest, point de naissance de tous les cours d’eau qui charrient le Sénégal, la Gambie, la Mauritanie et le Mali, courtisé par les géants mondiaux que sont Rio Tinto, Vale.

Surnommé à raison «le scandale géologique» dans les manuels scolaires des écoliers africains, la Guinée est connue pour être l’un des premiers exportateurs mondiaux de bauxite à bord de grands minéraliers qui quittent le port de Kamsar à une cadence régulière depuis des lustres. Où va la contrepartie, eston tenté de se demander ? A la sortie de la dictature militaire, la Guinée ressemble à un pays en guerre civile. D’où l’immense tâche du président Alpha Condé. Echaudé quelques mois seulement après son accession au pouvoir par un coup d’état doublé d’une tentative d’assassinat, le président a pris la mesure des risques du métier. Finirat- il comme de nombreux potentats africains par se doter d’une garde prétorienne et instaurer le tout sécuritaire qui reporterait à demain la bataille du développement ? L’annonce surprise des prochaines élections législatives fait supposer du contraire. Le pays de Sékou Touré a besoin de dépasser le discours stérile de la «dignité de l’homme africain » si cher à son premier président pour jeter les bases d’un vrai pacte démocratique, de stabilité et de développement.

Autrement, la Guinée s’enfoncerait encore dans la pauvreté, l’économie parallèle et renouerait encore avec de nouveaux Dadis Camara qui ne demandent qu’à être chatouillés pour intervenir. En 2012, alors que l’espace UEMOA prévoit une croissance de 6%, la Guinée s’enfonce dans une inflation olympique de 20% et un taux de croissance de moins de 2%. Inutile d’accuser l’Occident de complot, comme le faisait si habilement Sékou Touré. «Ce sont les guinéens qui se sont punis eux-mêmes», déclarait dernièrement un diplomate africain depuis sa baie vitrée donnant une vue imprenable sur les réalités d’un pays dévasté, où l’intérêt général est pris en otage par les forces oligopolistiques des intérêts privés.

Adama Wade, Casablanca

http://www.lesafriques.com/point-de-vue-africain/voir-la-guinee-et-mourir.html?Itemid=308?articleid=31121




France- Guinée : Alpha Condé à propos de François Hollande : «Dieu ne dort pas… » Version imprimable Après un long périple qui l’a conduit en Thaïlande, au Brésil et en Malaisie, le chef de l’Etat guinéen, Alpha Condé a franchi, lundi 02 juin, les portes de l’Elysée. Un tête à tête avec le tout nouveau président français, François Hollande avec qui il a abordé d’importants sujets : diplomatie franco-guinéenne, relance de l’économie, nouvelle vision de partenariat stratégique win-win Afrique- Europe.

Bien sur ses jambes et très décontracté, le président Alpha Condé a renoué dimanche dernier avec les bains de foule au somptueux palace parisien, Concorde Lafayette (Porte de Maillot). Seulement à la veille d’une audience à l’Elysée avec le chef de l’Etat français, François Hollande, qui a ouvert le bal d’été des présidents africains. Il recevra courant juillet successivement Ali Bongo et Macky Sall. Requinqué par la chute de l’ex locataire de l’Elysée, Alpha Condé est devenu plus confiant que jamais.

L’arrivée aux commandes du pays du président Hollande est une véritable bouffée d’oxygène pour le chef de l’Etat guinéen. Les deux hommes qui se connaissent et se respectent partagent la même famille de l’internationale socialiste. Le départ de Nicolas Sarkozy et de ses faucons enlèvent une grosse épine dans les pieds de l’ex chef historique de l’opposition. Les rapports entre l’ancien régime français et le pouvoir de Conakry étaient d’une froideur sans précédent, au point qu’un nouveau casting sur l’axe Paris-Conakry s’imposait pour sauver les meubles. Dans l’entourage du président guinéen, même si ce dernier ne l’affichait pas, on doutait d’un bizutage souterrain du shadow cabinet français, qui affaiblirait le pouvoir de Condé.

Le président Alpha Condé, qui s’adressait à la diaspora guinéenne de l’Europe, des USA, a dit tout haut qu’il dort tranquillement depuis l’accession de son ami socialiste Hollande au pouvoir. « Mes ennemis ont tout essayé pour me faire échouer. Mais Dieu ne dort pas. Ceux qui ont cherché à saborder mon régime ont été battus respectivement lors des dernières élections présidentielles. La Guinée est dans un trou, soyez patients et aidez moi à y sortir » a martelé le chef de l’Etat guinéen. Le régime de Conakry a engagé des procès devant la justice (affaire Rusal, Coton de Guinée, Banque Centrale de Guinée) et entamé la réforme de l’armée et de l’administration. Dans ce pays gâté par la nature et endetté à plus de 3 milliards de dollars, les chantiers sont immenses : eau, énergie, infrastructures.

http://www.lesafriques.com/actualite/france-guinee-alpha-conde-a-propos-de-francois-hollande-dieu-ne-dort.html?Itemid=89?articleid=32243

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___Damn Obama : «Le meilleur est à venir»

Le président réélu, accompagné par sa famille sur scène, a dit vouloir travailler avec Mitt Romney pour «faire avancer le pays».

L'essentiel

• Le président sortant Barack Obama a été réélu à la Maison Blanche ce mercredi, en remportant notamment les Etats clés de la Virginie, du Colorado et du Nevada.

• Le rapport de force reste en revanche inchangé au Congrès : le Sénat reste du côté des démocrates, tandis que les républicains conservent la Chambre des représentants.

• Tous les résultats Etat par Etat à voir sur notre carte.

A lire aussi : Revivez la soirée électorale avec Libé.




10 heures. Au tour du président russe, Vladimir Poutine de féliciter barack Obama pour sa réélection.

9h44. Vu de Kogelo, le village des origines kényanes d' Obama. «Il a gagné par la grâce de Dieu», assure Sarah Obama, la grande-mère du président, 90 ans. «Et aussi parce qu’il sait aimer les gens, il n’a pas ...

Barack Obama réélu à la présidence des Etats-Unis 07/11/2012



Malgré une campagne disputée, Barack Obama obtient son second mandat Par Redaction Grioo.com




Barack Obama a remporté mardi l'élection présidentielle américaine face au républicain Mitt Romney. Il décroche à 51 ans son second mandat. Son parti conserve la majorité au Sénat mais les républicains contrôleront encore la Chambre des représentants.

Elu il y a quatre ans sur des slogans d'"espoir" et de "changement", Barack Obama a réussi à convaincre une majorité de ses compatriotes qu'il était le mieux placé pour les guider pour quatre années supplémentaires, malgré un bilan économique en demi-teinte.

Le président démocrate sortant a enlevé suffisamment d'Etats-clé pour réduire à néant les espoirs de M. Romney de le déloger de la Maison Blanche : il a ainsi remporté le New Hampshire, le Nevada, l'Ohio, le Colorado, le Wisconsin, la Virgine. En Floride, après dépouillement de 97,5% des votes, Barack Obama menait de 33 000 voix.




Jamais depuis les années 1930 un président américain n'avait été réélu avec un taux de chômage supérieur à 7,2 %. Un seul démocrate, Bill Clinton, a enchaîné deux mandats pleins à la tête du pays depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Mais la victoire de M. Obama sera toutefois plus étroite qu'en 2008, lorsqu'il avait largement dominé John McCain. Mit( Romney a aussi gagné des Etats qui avaient été remportés il y a quatre ans par le démocrate, dont la Caroline du Nord (sud-est) et l'Indiana (centre). "Tout ceci est arrivé grâce à vous. Merci", a écrit Barack Obama sur Twitter tandis que ses conseillers étaient aux anges.

Malgré une bonne campagne et de bons débats, Mitt Romney, un ancien entrepreneur de capital-risque multimillionnaire de 65 ans, échoue finalement aux portes de la Maison Blanche.

Des dizaines de millions d'Américains se sont déplacés pour départager les deux hommes. Certains ont parfois dû attendre de longues heures avant de glisser leur bulletin dans l'urne et les plaintes se sont multipliées. Les républicains ont réussi à conserver le contrôle de la Chambre des représentants, entièrement renouvelée. Les démocrates semblaient eux en mesure de conserver le contrôle du Sénat après avoir remporté des sièges emblématiques, dont l'ancien de Ted Kennedy au Massachusetts.

http://www.grioo.com/ar,barack_obama_reelu_a_la_presidence_des_etats-unis,23169.html

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