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mercredi 29 décembre 9999

_____Selon vous, choisir est-ce renoncer ? Renoncer à sa liberté, c'est renoncer à sa qualité d'homme... ''Moui, sauf que si l'on choisit mal (consciemment ou non), on n'est pas sûr de gagner.. Obéir, est-ce renoncer à être libre?

SUJET: Obéir, est-ce renoncer à être libre?

Choisir ou ne pas choisir… telle est la question!

«On pourrait dire qu'il a choisi de ne plus choisir, décidé de ne plus décider, ... Obéir à l'Etat impliquerait donc bien qu'on renonce à une liberté ... puisque « l'obéissance à loi qu'on s'est prescrite est liberté ». .., qu'il s'est libéré de sa liberté. Mais à la réflexion, cette renonciation volontaire décharge-t-elle vraiment le sujet de sa liberté?

"Choisir ou ne pas choisir… telle est..."

...Choisir, c'est compliqué, mais pourquoi ?

Parce que la plupart du temps, choisir c'est renoncer. * Choisir de vivre à la ville, c'est renoncer au grand air de la campagne. * Choisir de vivre à la campagne, c'est renoncer au dynamisme de la ville. * Choisir un engagement associatif, c'est peut être renoncer à un job et donc à l'argent qu'il pourrait procurer.En fait, choisir, ça s'apprend. Et quand on apprend à choisir, on distingue les petits des grands choix, on mesure mieux "les risques", on apprend à s'écouter... Au final, choisir, n'est-ce pas apprendre à être heureux?

c'est une perte fantasmatique, car si l'on ne choisit rien, de toute façon nous ne gagnons rien, donc forcément si l'on choisit l'on gagne

"Ose ta vie, toi seul la vivra" J. Salomé :))

-''Moui, sauf que si l'on choisit mal (consciemment ou non), on n'est pas sûr de gagner. Perdu le Mistral gagnant'' !

Renoncer à sa liberté, c'est renoncer à sa qualité d'homme_Troisième Partie

Massi Descartes

"Je ne puis pas me plaindre que Dieu ne m'a pas donné un libre arbitre, ou une volonté assez ample et parfaite, puisqu'en effet je l'expérimente si vague et si étendue, qu'elle n'est renfermée dans aucunes bornes." (Méditations Métaphysiques, IV). "La liberté de notre volonté se connaît sans preuves, par la seule expérience que nous en avons."

La conception de la liberté de Descartes, qui s'oppose à l'augustinisme jusqu'à un certain point, nous fait parvenir ici au commencement de la conception moderne de l'individu. De ce point de vue, la liberté cartésienne a des conséquences morales et politiques considérables.

Spinoza Leibniz

Leibniz nie à la fois la nécessité et l'absolue liberté telle qu'elle est conçue chez Descartes. Il cherche ainsi une réconciliation entre déterminisme et liberté. Sa critique repose sur quelques grands principes : Le principe de l'identité des indiscernables. Selon ce principe, deux êtres indiscernables sont identiques ; deux êtres différents doivent différer, ne serait-ce que par de petites différences inaperçues. Leibniz distingue ici l'aperception et les perceptions :

• l'aperception est la conscience claire et distincte d'un objet ; • les perceptions peuvent être inconscientes et influencer notre arbitre à notre insu.

Pour Leibniz, l'aperception est la synthèse des petites perceptions, insensibles chacune en elle-même. L'inconscient leibnizien est donc fait de ces petites perceptions.

Le principe de raison suffisante : il y a toujours une raison qui explique pourquoi un phénomène est ou n'est pas, et pourquoi il est ainsi et pas autrement.

Par conséquent, il n'y a pas de liberté d'indifférence, car l'arbitre ne peut être dans un état d'équilibre entre deux objets puisqu'ils ne sont pas identiques. Il est impossible d'agir sans motif : notre comportement est donc nécessairement déterminé. Agir sans raison serait une imperfection, un acte aléatoire. Ainsi, être libre, c'est agir selon la plus parfaite des raisons que l'on puisse concevoir. La liberté est la plénitude d'une détermination rationnelle. Pourtant, cette surdétermination n'est-elle pas une aliénation ? La liberté étant en effet la plus parfaite raison, n'est-ce pas nier l'autodétermination du sujet ? Il faut, selon Leibniz, distinguer le certain du nécessaire : il est certain que le sage agira pour le mieux, mais ce n'est pas nécessaire. La certitude n'implique pas la nécessité : l'obligation morale n'est pas nécessaire. Cette conception de la liberté s'oppose à la conception scolastique : la philosophie des facultés hypostasie les facultés, elle pose en substance ce qui est en acte ; en disant que la volonté choisit, on lui prête une faculté qui appartient à l'entendement. Il n'y a donc pas de distinction entre volonté et entendement. La définition scolastique se réfute elle-même, c'est un schéma absurde. Pour Leibniz en effet, la volonté n'est jamais que l'intelligence qui choisit : la liberté appartient à la raison, et c'est la faculté du meilleur choix possible. Autrement dit c'est une autodétermination optimale. En résumé, on ne peut choisir entre liberté métaphysique et déterminisme, car la liberté suppose la détermination.

Emmanuel Kant

La philosophie kantienne de la liberté peut être résumée ainsi : la loi morale est la ratio cognoscendi de la liberté ; la liberté est la ratio essendi de la loi morale. La liberté est pensée par Kant comme l'autonomie d'un sujet rationnel ; son champ est uniquement pratique. En effet, la soumission à la loi morale, pour être morale, doit être le fait d'une volonté pure. Or, seule peut être dite pure et bonne une volonté débarrassée des influences de la sensibilité. En conséquence, l'accomplissement de la loi morale (impératif catégorique) est liberté : c'est la libre soumission de la volonté.

Henri Bergson

(...) il faut chercher la liberté dans une certaine nuance ou qualité de l'action même, et non dans un rapport de cet acte avec ce qu'il n'est pas ou avec ce qu'il aurait pu être. On appelle liberté le rapport du moi concret à l'acte qu'il accomplit. Ce rapport est indéfinissable, précisément parce que nous sommes libres. On analyse, en effet, une chose, mais non pas un progrès ; on décompose de l'étendue, mais non pas de la durée. Ou bien, si l'on s'obstine à analyser quand même, on transforme inconsciemment le progrès en chose, et la durée en étendue. Par cela seul qu'on prétend décomposer le temps concret, on en déroule les moments dans l'espace homogène ; à la place du fait s'accomplissant on met le fait accompli, et comme on a commencé par figer en quelque sorte l'activité du moi, on voit la spontanéité se résoudre en inertie et la liberté en nécessité. - C'est pourquoi toute définition de la liberté donnera raison au déterminisme.

Phénoménologie de la liberté

A la fin du XIXe siècle, la psychologie se cherche un statut scientifique. Ce statut implique un déterminisme psychophysiologique. Contre ce courant, Edmund Husserl va tenter de marquer les limites du point de vue naturaliste : celui-ci, selon Husserl, ne suffit pas à épuiser la réalité de l'esprit. Seul le point de vue de l'esprit sur lui-même peut en dévoiler l'essence vraie. Il cherche alors à établir des rapports psychophysiques permettant à l'esprit d'agir sur le monde par son corps propre, en affirmant ainsi la transcendance de l'ego. Deux aspects fondamentaux de la phénoménologie pour comprendre la liberté :

• l'épokhè, ou réduction du monde ; • la constitution du monde.

Dans l'épokhè, il s'agit pour la conscience d'éliminer de son champ tout ce qui ne lui est pas immédiatement connu. On a là le cogito et la métaphysique de Descartes. Il s'agit de faire apparaître ce qui constitue en propre la conscience. Et ce qui résiste, c'est la conscience constitutive de tout sens, objet ou être. En plaçant entre parenthèses le monde objectif, l'épokhè relativise radicalement la psychophysiologie, pour atteindre une subjectivité trancendantale. Ainsi, loin d'être déterminée par un objet, la conscience investit l'objet de sens. Dans la réduction, l'idée de nature objective peut donc être écartée, car elle n'appartient pas à la conscience. L'épokhè dévoile la conscience comme un absolu irréductible et le monde objectif comme un terme relatif. Cette thèse permet à Edmund Husserl de rejeter l'idée d'une détermination des états de la conscience par les variations de l'organe central de la perception, le cerveau. Il admet pourtant que la conscience s'appuie sur un soubassement sensible, et qu'elle peut même être conditionnée par certains processus physiques dans son activité perceptive. Mais il y a des limites à cette dépendance, car, comme l'épokhè l'a montré, on ne peut réduire la conscience : on ne peut faire l'économie de son point de vue sur elle-même dans lequel il n'entre aucun donné objectif. Cette thèse peut être développée suivant deux aspects qui donne un statut transcendantal à la liberté :

1. Il y a d'abord les phénomènes de la rétention, de l'attention, comme la saisie d'un sens spirituel dans l'objet sensible : l'esprit n'est pas un appareil perceptif passif, mais a une spontanéité propre intentionnelle. Par exemple, une livre n'est pas qu'un ensemble de formes imprimées, car ces formes ont un sens pour la conscience. Il n'y a donc pas de détermination mécanique des formes objectives, mais une signification inspirée de ces formes. Ce ne sont pas les données sensibles qui importent, mais les symboles que la conscience y trouve : c'est une activité intentionnelle du sujet, une projection dans l'objet. Cette activité isole des éléments, et en néglige d'autres. Mon intention constitue l'objet comme objet spirituel.

2. Cette thèse implique ensuite une situation de la conscience dans le monde : pour la phénoménologie, la conscience est déterminée par le monde, mais c'est du monde environnant constitué par elle qu'il s'agit, et non du monde objectif. Ainsi rendra-t-on compte du l'action humaine par le monde subjectif : c'est moi qui détermine le monde. Le principe de la liberté humaine sera alors une loi intérieure à la conscience. Ce rapport de la conscience à son monde renverse la dépendance classique entre l'objet et le sujet, puisque l'esprit est conditionné en tant qu'il constitue le monde. Cette position permet néanmoins de naturaliser l'esprit, mais pas d'une manière unilatérale : il y a un rapport réciproque nature / conscience. Dès lors, le lieu de réalisation de la liberté sera le corps propre, c'est-à-dire non pas le corps en tant qu'il est connu par la science, mais le corps organique éprouvé par la conscience. Ce corps est comme l'interface entre le monde de l'esprit et celui de la nature. Le corps propre c'est la causalité spirituelle, le lieu où l'esprit s'objective et se réalise dans le monde. En conclusion, cet ensemble de réflexions sur la conscience et le corps propre fait que la liberté transcendantale est bien dans la lignée de la métaphysique classique, car elle oppose, comme il a été vu plus haut, la raison à la sensibilité. La liberté est en effet l'indépendance transcendantale de la conscience : elle s'établit sur les ruines du déterminisme, car la spontanéïté du sujet est irréductible.

Sartre

Pour Sartre, la liberté transcendantale de l'ego est rendue manifeste par l'imagination. Cette dernière suppose en effet que la conscience soit douée de liberté : La néantisation du monde impliquée par une telle conscience capable d'imaginer rend possible un écart par rapport au monde objectif ; sans cet écart, nous resterions englués dans "l'en-soi" et entièrement déterminés.

L'imaginaire permet de se donner à soi-même un objet : la conscience est donc totalement compromise dans la constitution du "monde".

La néantisation permet de conclure au primat de l'existence sur l'essence : la célèbre formule de Sartre selon laquelle "l'existence précède l'essence" signifie que l'individu n'est pas déterminé d'après un sens qui d'avance le définirait en le "chosifiant". Car si l'homme appartient à l'en-soi et à ce titre est une chose, il est aussi et avant tout un "existant", un être qui opère continuellement des choix. La liberté est donc inhérente à l'existence humaine ; elle en est la condition. Être homme, c'est être "condamné à être libre", condamné à assumer son existence libre. Le "pour-soi" peut bien être facilement tenté par la mauvaise foi, forme exemplaire de l'inauthenticité niant toute responsabilité : je n'y suis pour rien, prétend-il alors ; c'est la faute des "autres", c'est à cause de telle ou telle passion qui s'est emparée de moi et à laquelle je n'ai pu résister, voire parce que Dieu ou "le destin" l'a voulu... Mais l'homme n'est pas libre d'échapper à la liberté : refuser la liberté, c'est encore la refuser librement. Et s'abstenir de choisir, c'est encore faire un choix − le choix de s'abstenir. Ainsi, à travers le suivisme ou la lâcheté prétendons-nous nier notre propre liberté − comme par le fanatisme nous prétendons nier celle des autres. Mais la liberté nous colle pour ainsi dire à la peau : "Nous dirons donc que, pour le coupe-papier, l'essence — c'est-à-dire l'ensemble des recettes et des qualités qui permettent de le produire et de le définir — précède l'existence ; et ainsi la présence, en face de moi, de tel coupe-papier ou de tel livre est déterminée. Nous avons donc là une vision technique du monde, dans laquelle on peut dire que la production précède l'existence. ... Nous voulons dire que l'homme existe d'abord, c'est-à-dire que l'homme est d'abord ce qui se jette vers un avenir, et ce qui est conscient de se projeter dans l'avenir. L'homme est d'abord un projet qui se vit subjectivement, au lieu d'être une mousse, une pourriture ou un chou-fleur ; rien n'existe préalablement à ce projet ; rien n'est au ciel intelligible, et l'homme sera d'abord ce qu'il aura projeté d'être."

L'existentialisme est un humanisme

Certes, un projet peut bien se réaliser, mais il n'est plus alors un projet ; il relève désormais de l'en-soi. C'est pourquoi "l'être du pour-soi est ce qu'il n'est pas et n'est pas ce qu'il est". La réalité humaine implique donc toujours un écart au réel (à l'en-soi), et c'est précisément en quoi consiste la liberté. La raison peut bien prétendre le contraire et se présenter comme l'instrument de la délibération volontaire, seule manifestation de la liberté : en réalité, dit Sartre, "la délibération volontaire est toujours truquée" (L'Être et le Néant), car "quand je délibère, les jeux sont faits" : délibérer c'est en effet choisir de délibérer, avant même toute délibération. Par conséquent, la délibération, quand elle a lieu, arrive toujours en dernier : "il y a ... un choix de la délibération comme procédé qui m'annoncera ce que je projette, et par suite ce que je suis". La liberté est donc tout entière dans ce choix originel qui oriente tout choix, quelque forme qu'il prenne finalement. Et la vraie liberté, évitant les nombreux pièges de l'attitude inauthentique, suppose de reconnaître et d'assumer ce caractère originel de l'existence.

Wittgenstein

Connaissance et expérience de la liberté, enjeux.

Les différentes conceptions vues ci-dessus nous font connaître plusieurs conceptions de la liberté. Mais le problème de savoir s'il y a quelque chose de tel que la liberté reste entier. Il y a un problème épistémique de la liberté, qui peut être envisagé d'un point de vue théorique et d'un point de vue pratique.

SUJET: Obéir, est-ce renoncer à être libre?

D'ordinaire, nous nous sentons libre lorsque personne ne nous commande. Si nous devons obéir, nous avons le sentiment de ne plus agir à notre guise, de ne plus être vraimetn libre. Ces idées paraissent évidentes. Peut-on pourtant les accepter sans examen? Peut-on simplement opposer liberté et obéissance? Obéir, est-ce réellement et nécessairement renoncer à être libre?

Avant de répondre à cette question, pour mieux la comprendre, il faut en étudier les concepts principaux. Qu'est-ce qu'obéir? C'est essentiellement se soumettre à quelqu'un ou quelque chose: faire ce que demande un supérieur, se conformer à une règle morale, à un commandement religieux, à une loi juridico-politique. Ce n'est pas exactement être soumis à une force supérieure ou à une loi naturelle qui contraint: l'obéissance suppose la capacité de désobéir et on ne « désobéit » pas à une loi naturelle ocmme par exemple la loi de la pesanteur. L'expression « être libre » peut être analysée sur deux plans. En effet, est libre sur le plan moral ou politique cekui qui a le droit de faire ceci ou cela. Mais sur le plan de ce qu'on pourrait nommer la liberté naturelle, je suis libre dans la mesure où je suis l'auteur de mes actes, le véritable responsable de ma conduite, que celle-ci soit conforme ou non à ce que j'ai le droit de faire. C'est par conséquent sur ces deux plans qu'il convient d'examiner si l'obéissance implique ou non un renoncement à sa liberté, en précisant la signification que peut prendre ce mot de renoncement.

(première partie) A première vue, obéir, c'est en effet renoncer à être libre, c'est-à-dire abandonner volontairement sa liberté naturelle. Celui qui se soumet à la volonté d'un autre, en effet, a choisi de lui remettre son pouvoir de décision. On pourrait dire qu'il a choisi de ne plus choisir, décidé de ne plus décider, qu'il s'est libéré de sa liberté. Mais à la réflexion, cette renonciation volontaire décharge-t-elle vraiment le sujet de sa liberté? On sait qu'il ne suffit pas, pour excuser ou justifier sa conduite, de dire qu'on a fait qu'obéir aux ordres reçus. Dans cette perspectives, Jean Paul Sartre dénonce la « mauvaise foi » par laquelle nous cherchons à fuir nos responsabilités. Nous voudrions nous dissimuler à nous-mêmes notre responsabilité radicale par une sorte de mensonge qui fait que nous nous pensons comme une chose, déterminée par des causes extérieures, alors que nous existons comme conscience libre, que nous sommes « condamnés à être libre », condamnés à choisir. Une conscience libre qui renoncerait réellement à sa liberté est tout à fait inconcevable et contradictoire. Elle affirmerait sa liberté dans l'acte même par laquelle elle prétendait s'en défaire. En ce sens, l'obéissance ou la désobéissance sont toujours les décisions d'une conscience qui ne peut pas ne pas choisir et découvre, dans l'angoisse, qu'elle n'a pas la liberté de fuir sa liberté. Le problème n'est plus le même si l'on exerce sur ma volonté une contrainte telle que je n'aie plsu le pouvoir de choisir. Mais où s'arrête ce pouvoir? Où commence la contrainte qui prive le sujet de liberté? Sans examiner toutes les difficultés que soulèvent ces questions, on peut rappeler que des hommes, lorsqu'ils jugent inacceptable ce qu'on prétend leur imposer, vont jusqu'à risquer leur vie (grèves de la faim par exemple). De tels exemples donnent au moins à penser que lorsqu'on obéit, on a pu choisir de ne pas désobéir.

(transition) S'il paraît impossible de dire qu'obéir, c'est nécessairement renoncer à sa liberté naturelle, c'est que, comme l'écrivait Rousseau, « renoncer à sa liberté, c'est renoncer à sa qualité d'homme. Une telle renonciation est incompatible avec la nature de l'homme ». Elle est en quelque sorte logiquement impossible. Comment concevoir alors une vie sociale, par ailleurs nécessaire à l'humanité? L'obéissance à des lois communes n'implique-t-elle pas nécessairement qu'on renonce à sa liberté naturelle pour se contenter de droits limités?

(seconde partie) L'idée que la liberté indéfinie des hommes à l'état de nature engendre un état de guerre incessant de tous contre tous a été tout particulièrement développée par Thomas Hobbes. Ménacés jusque dans leur existence par le choc de leurs libertés naturelles, les hommes devraient céder volontairement la totalité de leurs pouvoirs à une puissance supérieure. Le souverain de l'Etat a ainsi pour unique devoir, mais essentiel, de rendre impossible le chaos, c'est-à-dire d'assurer paix civile et sécurité. Obéir à l'Etat impliquerait donc bien qu'on renonce à une liberté naturelle épouvantable pour vivre sous la protection d'une puissance capable de contraindre par sa force tout ce qui pourrait ruiner la paix. Une telle obéissance, un tel asservissement, ne dépouillent-ils pas les citoyens de leur liberté et par conséquent les hommes de leur humanité? Un Etat doit être pensé, dit Rousseau, qui rende possible l'élaboration de lois qui lient, qui obligent les hommes, mais sans les réduire en esclavage. Lorsque le peuple assemlé exprime sa volonté dans des lois, celui qui les respecte n 'est pas contraint de s'incliner devant elles comme devant une force ou une volonté étrangère. Il choisit d'obéir à lui-même en obéissant à une volonté qui, dans l'idéal ainsi défini, est à la fois la sienne et celle des autres citoyens. Il demeur donc aussi libre qu'il est possible, puisque « l'obéissance à loi qu'on s'est prescrite est liberté ». Nous parlons aujourd'hui de « démocraties » lorsque les gouvernements respectent la souveraineté du peuple et rendent donc possible une obéissance qui n'aliènent pas la liberté. Les lois peuvent être autre chose que de simples limite de l'exercice de la liberté. Elles peuvent être des supports d'une existence sociale à l'intérieure de laquelle chacun se développe vraiment, c'est-à-dire, finalement, réalise sa liberté. Il reste naturellement difficile de préciser les conditions d'une telle réalisation. Les gouvernements ont toujours un pouvoir de contraindre qui leur donne la possibilité d'imposer leur volonté propre à la volonté souveraine du peuple. C'est là, note Rousseau, « le vice inhérent et inévitable qui dès la naissance du corps politique tend sans relâche à détruire ».

(conclusion) On ne peut pas dire que celui qui obéit renonce par là à être libre, s'il est vrai qu'il a choisi d'obéir plutôt que de désobéir. Seule une contrainte extérieure pourrait forcer une liberté à s'incliner. Mais un pouvoir qui force n'oblige plus en conscience parce qu'il traite l'humanité comme une chose. On peut dire qu'il « déshumanise » et perd sa légitimité. Telle est la leçon de Rousseau. L'autonomie n'exclut pas l'obéissance, du moins une obéissance volontaire à des lois dont le sujet puisse être responsable.

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___L' H-umain est-il au centre de l'univers ?.. Univers est-il immuable ? (le TOUT, à la fois SPIRIT & NATUR) - (...). L'obscurité qui précède la lumière - La raison profonde de l'exil..

  • L'Univers est-il immuable ?

A l'échelle humaine, on ne voit rien changer. Les galaxies dans le ciel ont la même disposition et, bien qu'elles tournent sur elles-mêmes à des vitesses de rotation de plusieurs centaines de kilomètres par seconde à leur périphérie, elles sont si grandes et si lointaines que cette rotation ne change pas leur aspect de manière significative pendant des millénaires. Seule la mesure directe de la vitesse permet donc de prendre conscience des mouvements dans les galaxies.

L'Univers lui-même n'a pas une structure figée mais, là encore, seules les mesures de vitesse permettent de s'en rendre compte. Mais comment peut-on mesurer ces vitesses ?

Comment mesurer les vitesses des astres ?

L'effet Doppler-Fizeau est bien connu en acoustique. Lorsqu'un véhicule vient vers nous en émettant un son à une certaine fréquence (véhicule actionnant un avertisseur sonore, par exemple), il va à la rencontre des ondes qu'il émet (et qu'on peut imaginer comme une série de vagues concentriques lorsque le véhicule est au repos). Le son nous paraît plus aigu qu'il n'est en réalité car, en raison du déplacement du véhicule, nous percevons des séries de vagues plus serrées qu'elles ne le sont à l'origine. A l'inverse, une fois que le véhicule est passé à côté de nous et s'éloigne, le son apparaît plus grave car le véhicule abandonne alors derrière lui les vagues sonores qui nous apparaissent ainsi plus étalées qu'elles ne le sont à l'origine.

Ce phénomène est identique pour la lumière qui est un phénomène vibratoire (à la différence près que les ondes lumineuses se propagent sans support, contrairement aux ondes acoustiques qui ont besoin de l'air pour se propager). Les ondes lumineuses émises par un astre s'approchant de nous vont donc nous apparaître avec une longueur d'onde plus courte qu'en réalité, ce qui correspond à un décalage des couleurs vers le bleu (les différentes couleurs correspondent à des longueurs d'ondes différentes des ondes lumineuses, du violet-bleu jusqu'au rouge dans l'ordre croissant de longueur d'onde). A l'inverse, un astre s'éloignant de nous nous apparaîtra avec un décalage vers le rouge. L'application de l'effet Doppler montre que vous pouvez ainsi, en toute bonne foi, voir un feu de signalisation vert alors qu'il est rouge pour peu que votre vitesse soit assez grande en arrivant au carrefour. Votre excès de vitesse devra être toutefois assez considérable puisqu'il vous faudra pour cela atteindre environ 100 000 km/s, c'est-à-dire un tiers de la vitesse de la lumière !

Toutefois, l'effet Doppler ne nous permet de mesurer que la vitesse radiale d'un astre, c'est-à-dire la vitesse suivant la ligne de visée. Il nous manque donc la composante de vitesse tangentielle, celle qui correspond au déplacement apparent de l'astre observé dans le ciel et reste donc impossible à mesurer pour les objets lointains (tout au moins à l'échelle humaine).

Il faut aussi préciser que les étoiles visibles dans le ciel et les galaxies voisines de la nôtre ont des vitesses trop faibles pour que l'effet Doppler provoque un décalage de couleur perceptible à l'oeil. Ainsi, les étoiles que nous voyons rouges ne sont pas en train de s'éloigner mais sont réellement de couleur rouge, de même que les étoiles bleues ne sont pas en train de se rapprocher mais sont réellement de couleur bleue. La mesure de leur décalage de couleur est très délicate et nécessite un appareillage spécial.

La mesure de l'effet Doppler se fait essentiellement à partir de spectres des astres observés. Un spectre est le résultat de la décomposition de la lumière d'un astre en ses différentes composantes et, donc, en ses différentes couleurs. La comparaison avec un spectre d'étalonnage d'un objet immobile permet de mesurer le déplacement relatif du spectre de l'astre observé. En général, on regarde le décalage des raies dans le spectre (les raies spectrales), chaque raie ayant une couleur caractéristique et correspondant à un élément constitutif de l'astre observé. Les appareils placés derrière les télescopes et permettant d'obtenir des spectres d'astres s'appellent des spectrographes.

D'autres techniques de mesure de l'effet Doppler sont également utilisées en astronomie, fondées notamment sur les interférences lumineuses, comme l'interféromètre de Pérot et Fabry inventé à Marseille au début du siècle et essayé la première fois en 1914 à l'Observatoire de Marseille pour mesurer les vitesses du gaz dans la nébuleuse d'Orion.

On peut noter d'autres applications de l'effet Doppler dans la vie courante, comme la mesure de la vitesse des véhicules par radar ou encore la mesure de la vitesse du sang dans les vaisseaux sanguins, ce qui permet de localiser des rétrécissements éventuels (pour conserver le débit, la vitesse du sang est alors localement plus élevée).

Dans les années 1920 à 1930, l'astronome Hubble a constaté que toutes les galaxies avaient leurs spectres décalés vers le rouge et ce d'autant plus nettement qu'elles étaient plus lointaines; autrement dit, les galaxies s'éloignent de nous d'autant plus vite qu'elles sont plus lointaines. L'interprétation la plus simple, qui s'est d'ailleurs largement confirmée depuis, est que l'Univers est en expansion. L'Univers est né il y a 10 milliards à 15 milliards d'années dans une vaste "explosion", qu'on appelle souvent le Big-Bang (on devrait dire le Grand Boum en français), et les parties d'Univers qui ont été "éjectées" avec la vitesse la plus grande sont maintenant les plus lointaines. Cela explique bien pourquoi une galaxie a une vitesse de fuite d'autant plus grande qu'elle est plus éloignée.

Pourtant, un problème philosophique se posait. On croyait en avoir fini avec ce vieux principe d'anthropomorphisme qui veut que l'homme soit au centre de tout. On avait fini par comprendre que la Terre tournait autour du Soleil et non pas l'inverse, on avait ensuite vu que le Soleil lui-même était loin du centre galactique et qu'il lui tournait autour, mais voilà que, tout d'un coup, on se retrouvait au centre de l'explosion d'où l'on voyait fuir toutes les galaxies, au centre de l'Univers lui-même...

En fait, chaque galaxie voit toutes les autres s'éloigner et pourtant aucune n'est au centre. On peut, pour mieux comprendre cela, donner une image simplifiée mais parlante. Imaginons un Univers constitué par la surface d'un ballon de baudruche; sur sa surface sont placés des points représentant des galaxies (c'est donc un Univers à deux dimensions plongé dans notre Univers à trois dimensions). Si on gonfle ce ballon de baudruche, on voit tout de suite que les points s'éloignent tous les uns des autres sans pour autant qu'il y en ait un privilégié, chacun voit tous les autres s'éloigner de lui. Le point initial, quant à lui, ne fait même plus partie de l'Univers considéré, réduit ici à la surface du ballon. D'autre part, on a affaire à un Univers fini (son étendue n'est pas infinie, elle correspond à la surface du ballon) et sans borne (c'est-à-dire qu'on peut se promener partout, en faire tout le tour sans jamais rencontrer de mur ou d'obstacle sur son chemin). Eh bien, notre Univers est certainement comme cela, fini mais sans borne. Quant à imaginer réellement sa structure, c'est autre chose car, en extrapolant l'image précédente, il faudrait imaginer un Univers à trois dimensions qui se gonflerait dans un Univers à quatre dimensions... On peut décrire le phénomène mathématiquement par des équations mais se le représenter dans la tête est une autre paire de manches.

L'Univers est-il réellement tel qu'on le voit ?

Compte tenu de la vitesse finie de la lumière (300 000 km/s), les galaxies lointaines qu'on aperçoit ne sont déjà plus à l'endroit observé et, surtout, n'ont sûrement plus actuellement l'aspect qu'on leur voit. En effet, lorsqu'un objet est situé à des milliards d'années-lumière, cela veut dire qu'on reçoit aujourd'hui seulement la lumière émise il y a des milliards d'années. C'est une façon de remonter le temps, car plus on regarde des objets éloignés et plus on les voit jeunes, autrement dit, plus on se rapproche de la naissance de l'Univers. En regardant suffisamment loin dans l'Univers, on devrait donc pouvoir observer la lueur de l'explosion originelle!

Cette dernière reste malheureusement inaccessible car on ne peut pas remonter plus loin que le moment où la matière et le rayonnement, intimement mêlés au départ dans une boule opaque très dense et très énergétique, se sont physiquement séparés. La lumière a alors pu enfin s'échapper de la boule mais elle apparaît si décalée vers les courtes longueurs d'onde par l'effet Doppler dû à l'expansion qu'on la perçoit sous forme de rayonnement radio. On capte de tous les points de l'Univers le rayonnement caractéristique correspondant à cette séparation. C'est un rayonnement en ondes radio de très courte longueur d'onde, ultime témoin de la formation de l'Univers, découvert par Penzias et Wilson en 1964, ce qui leur a valu le prix Nobel de physique en 1978.

Ce rayonnement a été baptisé rayonnement cosmologique à 3 K (degrés Kelvin) car il est caractéristique d'un corps à cette température.

L'Univers était, en fait, beaucoup plus chaud (aux environs de 3 000 degrés) lors du découplage matière-rayonnement mais l'effet Doppler résultant de l'expansion a décalé le rayonnement correspondant des longueurs d'ondes visibles aux longueurs d'ondes radio.

Qu'est-ce qu'un quasar ?

Les galaxies les plus lointaines qu'on puisse observer sont vues, nous l'avons dit, alors qu'elles étaient relativement jeunes. Au-delà d'une certaine limite, on ne voit plus de galaxies (en grande partie d'ailleurs à cause du fait que le rayonnement qui nous parvient devient trop faible pour être détecté), mais des quasars. Ce nom vient du raccourci de l'anglais quasi stellar car, sur les images prises avec des grands télescopes, ces objets apparaissent comme des étoiles et non comme des galaxies. Rapidement, on s'est aperçu que ces objets n'étaient pas des étoiles mais des objets très lointains, plus lointains que les galaxies; et, surtout, compte tenu de leur éloignement, des objets intrinsèquement très brillants.

On pense actuellement qu'il s'agit de galaxies jeunes, ou peut-être même en formation, que nous voyons dans une phase d'activité importante, notamment au niveau de leur noyau.

L'Univers sera-t-il toujours en expansion ?

L'expansion de l'Univers se fait à la suite de l'impulsion originelle donnée par le Big-Bang, elle se perpétue donc sur la lancée. La force de gravitation due à la masse des milliards de galaxies constituant l'Univers va donc peut-être avoir raison un jour de cette expansion, du moins la ralentira-t-elle. S'il y a suffisamment de masse dans l'Univers, on pourra même avoir renversement de la tendance et contraction de l'Univers jusqu'à repasser par un point ultime de contraction qui pourra amener ensuite à un nouveau Big Bang. L'Univers aurait alors des cycles perpétuels d'expansion-contraction.

Pour l'instant, si l'on s'en tient à l'estimation de masse qu'on peut faire à partir de la matière visible dans l'Univers, il n'y a pas assez de masse pour ralentir l'expansion (on dit souvent pour "fermer" l'Univers). Celui-ci est donc "ouvert" et condamné à une expansion infinie. Tout se diluera donc progressivement et ce sera la mort lente par refroidissement généralisé.

Mais toutes les découvertes récentes amènent à découvrir de la masse qui était jusque-là sous des formes indétectables: on est donc constamment en train de réviser à la hausse la quantité de matière présente dans l'Univers. On est encore loin d'arriver à la valeur correspondant à la fermeture de l'Univers, mais rien ne dit qu'on n'y arrivera pas. Par exemple, il suffirait que le neutrino ait une masse, même très modeste, pour " fermer " l'Univers, tant les neutrinos sont nombreux. Mais, pour l'instant, on n'a pu donner que des limites supérieures à cette masse. La physique des particules apportera peut-être bientôt, grâce à l'étude de l'infiniment petit, la réponse à ce problème qui touche à l'infiniment grand.

En cas de fermeture de l'Univers, il faudrait s'attendre qu'un jour il se recontracte et que sa densité et sa température augmentent jusqu'à provoquer un nouveau Big-Bang. Ce serait alors la mort dans un enfer de feu et de flammes.

On voit qu'il n'y a aucun moyen d'y échapper, dans un cas comme dans l'autre. Mais, de toute façon, nous avons plusieurs dizaines de milliards d'années pour prendre toutes nos dispositions...

Et avant le Big-Bang ?

Y avait-il quelque chose avant le Le Big-Bang: Même si l'on admet l'hypothèse d'un Univers cyclique avec expansion-contraction, ce cycle a bien dû commencer un jour... On arrive là dans le domaine de la philosophie. Ce qui rassurera certains, c'est que Dieu a ainsi toujours sa place, même au milieu des théories scientifiques les plus évoluées...

Le satellite Hipparcos a catalogué plus de 100 000 étoiles : position, parallaxe, déplacement. Les mesures de parallaxe ont permis de mesurer les distances des étoiles jusqu'à 20 000 années lumière. Ces données ont conduit à réévaluer l'âge de l'univers désormais estimé entre 10 et 13 milliards d'années. Ces valeurs se rapprochent de celles prévues par les cosmologistes : entre 9 et 12 milliards d'années.

http://spt06.chez.tiscali.fr/home.htm 03/06/2005.

La raison profonde de l’exil

par Menahem Brod



Le siècle qui vient de s’écouler est considéré par l’ensemble des sages du peuple juif contemporains comme étant celle de « Ikvéta diMéchi’ha » – « le talon du Machia’h », c’est-à-dire la période qui précède immédiatement la Délivrance. On eut pu s’attendre à ce que cette période soit paisible, marquée par une progression globale dans le sens positif. Toutefois, lorsque l’on considère l’ensemble des évènements qui ont émaillé l’histoire récente, on constate qu’il n’y a jamais eu de période aussi dramatique dans l’histoire de l’humanité.

Des guerres terribles, des malheurs effroyables qui ont frappé l’humanité en général et le peuple juif en particulier, une confusion généralisée, une obscurité spirituelle absolue et un désespoir croissant ont caractérisé les dernières décennies. On peut légitimement se demander où est le Machia’h dans un tel tableau. Où est donc la Délivrance tellement annoncée ? Peut-on raisonnablement envisager que ces évènements constituent les stades préparatoires de l’avènement messianique ? Il semble au contraire que nous ayons assisté (et continuons à assister) au summum de l’exil aussi bien matériellement que spirituellement !

Il est intéressant de noter que cette analyse est unanimement partagée : tous les observateurs s’accordent sur le fait que nous sommes au plus profond de l’exil et c’est précisément de cette constatation que découle leur assurance que la Délivrance est plus proche que jamais.

L’exil est comme des semailles

Cet apparent paradoxe est dû à la nature intrinsèque du concept d’exil. Celui-ci n’a pas uniquement pour objet de constituer un châtiment pour le peuple juif. Cet aspect des choses est trop limité et superficiel. En effet, D.ieu n’avait-Il aucun moyen pour faire expier les fautes de nos ancêtres autre que ce terrible exil qui se poursuit depuis deux mille ans ? Il est évident que si l’on considère simplement l’exil comme un châtiment, il n’y a pas lieu de dire que nous sommes au seuil de la Rédemption. Lorsqu’un prisonnier approche du terme de sa peine, il n’est pas d’usage d’alourdir ses conditions de détention au point de les rendre insupportables. Si tel est effectivement le cas en ce qui nous concerne, c’est parce l’exil a une autre cause, bien plus profonde.

Le Talmud compare l’exil aux semailles. Il donne sur le verset « Je la sèmerai pour moi dans la terre. »1 le commentaire suivant : « Si un homme sème un séa’h (une petite mesure) de grain, c’est uniquement dans l’intention de récolter plusieurs kourim (une mesure très abondante). »Le Talmud explique la teneur de l’exil en lui appliquant ce raisonnement : « Le Saint béni soit-il n’a exilé le peuple juif que dans le but que des convertis s’ajoutent à lui. »

Le processus de la germination implique que la graine commence par pourrir et se décomposer dans le sol. Cependant, le résultat final est que la plante qui en résultera produira un grand nombre de grains. Le paysan qui sème des tonnes de blé de premier choix en ayant pleinement conscience que celui-ci va se décomposer dans la terre ne le fait que parce qu’il est convaincu qu’il en retirera une récolte bien plus abondante que son investissement. Là où un observateur ignorant ne verrait que pourriture et destruction des semences, l’agriculteur avisé voit la germination de sa future récolte.

C’est avec cette perspective que nous devons considérer l’exil : sa cause superficielle est constituée par les fautes de nos ancêtres, mais sa raison profonde est la tâche et la mission divine que le peuple juif accomplit en exil. Cette « descente » n’a pour finalité que « l’élévation » qui s’ensuivra et, le jour venu, les bienfaits extraordinaires qui découleront des souffrances de l’exil seront apparents.

La mission s’achève

La « moisson » que nous récolterons à la suite à l’exil sera essentiellement le raffinement du monde et ses conséquences. La dispersion du peuple juif a eu pour finalité de diffuser la lumière de la sainteté dans le monde entier et de « délivrer » les étincelles divines qui s’y trouvaient enfouies. Lorsqu’un Juif étudie la Torah ou accomplit une Mitsva quelque part, il sanctifie cet endroit et « délivre » les étincelles de sainteté qui s’y trouvaient depuis la création du monde.

Cela est vrai sur le plan géographique, mais aussi sur le plan des valeurs morales : le peuple juif a connu un exil en terme de morale et de spiritualité, depuis l’âge d’or spirituel jusqu’à l’époque la plus obscure dans un processus décroissant.

Tout au long de son exil, le peuple juif a affronté toutes les situations imaginables et subi toutes les conditions, et dans celles-ci il a fait se révéler la lumière de la Torah et des Mitsvot. Il ne nous reste plus qu’à achever de triompher de l’ère actuelle de confusion des valeurs et de nuit spirituelle qui est sans précédent. Lorsque les Juifs vivent aujourd’hui une vie empreinte de foi, qu’ils ne se laissent pas abattre par l’obscurité de l’exil, mais au contraire restent attachés à la Torah et aux Mitsvot et repoussent les ténèbres spirituelles en diffusant la lumière de la sainteté, ils achèvent alors la mission que D.ieu leur a confiée et préparent le monde entier au dévoilement divin, qui, comme le dit Isaïe, recouvrira le monde « comme l’eau recouvre le fond des océans », avec la venue du Machia’h très bientôt.

http://www.fr.chabad.org/library/article_cdo/aid/925580/jewish/Lobscurit-qui-prcde-la-lumire.htm

Spectre (Mokuyou)

  • Ghost stories on


Le nom commun « spectre » admet plusieurs lignées sémantiques distinctes, auxquelles s'ajoutent quelques emplois spécifiques. Il se retrouve également dans l'adjectif « spectral » et dans plusieurs noms propres, éventuellement sous des appellations étrangères ((en) spectrum) ou avec une orthographe déformée (« Spektr »).

Sommaire masquer

1 Nom commun

2 Dans un nom propre

2.1 Arts

2.2 Autres

3 Voir aussi




Nom commun!

À partir du sens d'« apparition d'un esprit » plus ou moins effrayante, le mot désigne :

  • un fantôme (créature fantastique, esprit d'un mort qui resterait prisonnier sur Terre) ;

dans la peinture, un personnage tout blanc avec des traits soulignés, tel celui de la mort mais pas seulement (il existe un étonnant spectre de la paix chez Véronèse) ;

une source de frayeur (« spectre de la guerre », « spectre de l'épidémie mondiale » etc) avec des effets psychologiques et sociologiques réels, parfois graves.

Par traduction du latin, puis de l'anglais spectrum, pour décrire la suite continue des couleurs dans la décomposition de la lumière blanche : en physique, le spectre est l'analyse d'un rayonnement ou d'un signal selon son énergie (souvent traduit par ses fréquences ou longueurs d'onde) ; la musique spectrale est un ensemble de techniques de composition reposant sur l'observation du son au moyen de spectrographes ;

en médecine, le terme est repris pour le spectre d'action d'une molécule ou d'un médicament, c'est-à-dire la liste des microbes sensibles ou des molécules qui subissent son action ;



le spectre politique indique la répartition des opinions. En mathématiques, le mot est partagé par plusieurs définitions :

en analyse fonctionnelle, le spectre d'un opérateur linéaire généralise, en dimension infinie, l'ensemble des valeurs propres d'un endomorphisme en dimension finie ;

en géométrie algébrique, le spectre d'un anneau commutatif unitaire est l'ensemble des idéaux premiers ;

en topologie algébrique : un spectre est une suite d'espaces topologiques pointés stablement équivalents par suspension ;

une suite spectrale est une suite de modules différentiels dont chaque terme est l'homologie du précédent.





http://fr.wikipedia.org/wiki/Spectre

Un autre monde ! un monde a part ! - Patagramme |

..Espèces du pentagramme!

Un pentacle est un pentagramme encerclé. Le terme est fortement connoté de « magie ». Un pentagramme est une étoile à cinq branches. On peut l'appeler aussi pentalpha dans la mesure où cette étoile est formée de cinq A enlacés. Et un pentagone est une figure régulière (polygone) à cinq côtés. En symbolique, on différencie le pentagramme droit du pentagramme inversé. Ces deux orientations déterminent deux valeurs symboliques contraires. Le pentacle droit (pointe en haut) est supposé bénéfique ou neutre, le pentacle inversé (pointe en bas) est dit maléfique ou diabolique.

Pentagramme droit : l'Homme positif Pentagramme inversé : l'Homme négatif




En symbolique, on différencie aussi le pentagone régulier convexe (pointe en haut, avec lignes joignant les sommets) du pentagone régulier étoilé (le pentagramme classique, avec cinq lignes qui se croisent cinq fois)1. Ces deux formes déterminent deux significations symboliques complémentaires. L'étoilé représente plutôt l'Homme en acte, réalisé, subtil, initié, vibrant ; le convexe représente plutôt l'Homme en puissance, potentiel, grossier, profane, inerte. Dans les deux cas, c'est le microcosme, le petit monde naturel, l'Homme comme réduction du Monde, à la fois Nature et Esprit. Le Monde, lui, est figuré par l'hexagramme, ou sceau de Salomon, un hexagramme étoilé (six pointes).

Pentagone régulier convexe : l'Homme profane Pentagone régulier étoilé : l'Homme initié




Éliphas Lévi reprend cette opposition traditionnelle, qui fait du pentagramme le symbole graphique du microcosme (l'Homme naturel) et de l'hexagramme (sceau de Salomon) le signe graphique du macrocosme (le Tout, à la fois Esprit et Nature) :

« Le pentagramme est ce qu'on nomme, en kabbale, le signe du microcosme (...). Le grand Symbole de Salomon (...) : l'unité du macrocosme se révèle par les deux points opposés des deux triangles... Le triangle de Salomon (...) : ces deux triangles, réunis en une seule figure, qui est celle d'une étoile à six rayons, forment le signe sacré du sceau de Salomon, l'étoile brillante du macrocosme »2.

Pentagramme droit : le microcosme Sceau de Salomon : le macrocosme








Diverses variantes existent, pour le pentagramme étoilé. Il peut être inclus dans un cercle : on a alors le pantacle. Il peut être tracé avec des lignes qui, en se croisant, passent tantôt dessus tantôt dessous : on a alors le noeud pentagrammatique. Il peut donner aux angles la forme de la lettre alpha : on a alors le pentalpha. Il peut porter des flammes : on alors l'étoile flamboyante.

Le pentagramme peut être gravé, dessiné ou brodé sur de petits supports variables et transportables sur soi, la figure peut exprimer des idées ou des êtres idéalisés. Le pentacle est censé faire entrer en « résonance » son porteur avec la puissance universelle figurée.

Le pentagramme droit! Certains affirment qu'en Europe, ce serait un symbole païen en rapport direct avec le principe féminin universel ou Féminin sacré (les anciennes civilisations vouaient un culte à la nature et à la terre nourricière), qu'il aurait été dénaturé en symbole satanique par l'Église, afin d'éradiquer le paganisme et de convertir les populations au christianisme.

Cette théorie peut être nuancée :

le flou du terme « symbole païen » : l'Europe n'est pas composée d'une civilisation « païenne » unique utilisant les mêmes symboles ; l'absence totale de pentagrammes en dehors des ouvrages de magie, ce qui prouve qu'il ne s'agit que d'un symbolisme réservé à des groupes restreints utilisant une symbolique d'inspiration antique (pythagoricienne notamment) ; dans ce cadre, le symbolisme sexuel du pentagramme n'est pas celui de la féminité, mais de l'androgynie, le nombre cinq signifiant, chez les pythagoriciens3, la somme du pair (féminin) et de l'impair (masculin), donc le mariage.



Le pentagramme inversé!

Il est utile d'apporter comme thèse que la cinquième branche représenterait l'esprit, l'âme ou une forme quelconque de spiritualité en tant que cinquième élément. Ainsi, la représenter en bas signifierait en fait principaliser soit le diable, soit le mal. On peut aussi y voir un rejet de la spiritualité et de son élévation, pour adopter une pensée plutôt matérialiste. Il y a aussi d'autres utilisations possibles en sorcellerie par exemple en cherchant à augmenter ses avoirs ou à matérialiser une pensée. L'idée qui y est associée est que l'énergie est posée sur le monde physique, plutôt que l'inverse (pentacle droit).

Il a aussi été utilisé en amulette par Gerald Gardner dans son mouvement wiccan pour représenter un membre qui pratique la sorcellerie. Les membres du premier degré portant le symbole à l'endroit, du second à l'envers.

Aussi, dans cette position, il représenterait Satan, le Bouc dans le milieu satanique théiste, qui pourrait rappeler le dieu Baphomet dans d'autres organisations. En effet, il peut, avec un peu d'imagination, représenter la tête d'un bouc : les deux cornes (en haut), les oreilles pointues (latérales) et la barbichette (en bas). Le bouc est associé à la nature et au symbole masculin (à l'opposé de la Déesse). Cependant, le dieu cornu est représenté dans un pentacle droit, mêlant le symbole des cinq éléments, 5 sens, et l'élévation spirituelle, avec les cornes de fertilité. Jamais avec un pentagramme inversé.



Le pentagramme, figure géométrique!

Article détaillé : Construction du pentagone régulier à la règle et au compas. La meilleure façon de penser le diagramme (ses propriétés comme son symbolisme), c'est, quand même, de connaître ses caractéristiques mathématiques, géométriques.

Le pentagramme est constructible uniquement avec une règle et un compas. On peut ensuite à partir de cette construction obtenir une étoile à cinq branches non régulière (non traçable en cinq traits).

Cette figure est liée au nombre d'or et au triangle d'or. Dans le pentagramme étoilé, on peut déceler de nombreux triangles d'or obtus (comme ceux formés par deux côtés et une diagonale) ou aigus (comme ceux formés par deux diagonales et un côté). Le découpage fait aussi apparaître de nouveaux triangles d'or dont la taille a été divisée par φ ainsi qu'un nouveau pentagone dont la taille est divisée http://fr.wikipedia.org/wiki/Pentagramme

Au nom de Dieu de toute miséricorde le miséricordieux.

Nombres 6. 24 a 26 . 24 Que l'Éternel te bénisse, et qu'il te garde ! 25 Que l'Éternel fasse luire sa face sur toi, et qu'il t'accorde sa grâce ! 26 Que l'Éternel tourne sa face vers toi, et qu'il te donne la paix !

Pour tous ainsi soit-il. Grâce et paix a vous. Envoyé par EL MOUCHIR Abdelaziz, Aulnay sous bois, France




Envoyé le : June 19, 2009 Commentaire Abdelaziz El Mouchir Cher Monsieur,

soyez béni pour votre attitude et vos douces paroles. Soyez en remercié.

Extrait du Psaume 117 117:1 "Louez l'Eternel, vous toutes les nations, Célébrez-le, vous tous les peuples! 117:2 Car sa bonté pour nous est grande, Et sa fidélité dure à toujours. Louez l'Eternel !"

  • Qu'avez-vous de ténébreux en vous ?

Au début, je n'avais pas grand chose de ténébreux en moi. Mais, lorsque Adam voulut être au-dessus de moi lors des rapports, mon esprit se rebella : il était hors de question de se soumettre à l'homme ! après tout, j'étais faite de terre, comme lui ! Puis, je me suis enfuie du jardin d'Eden, et c'est à ce moment là que mon côté ténébreux est apparu. J'ai goûté aux plaisirs que m'offraient les démons, et je ne voulus plus retourner au jardin d'Eden. C'est alors que je devins une succube (ou lamie, comme dit Blackmoon). Mon démon, bien trouvé, est Asmodée, le démon de la luxure.

Si vous ne voyez pas ce que vous avez de ténébreux en vous, ce n'est pas un problème, vous pouvez très bien imaginer ! ^^

-http://yami-manga.forum-actif.net/t432-qu-avez-vous-de-tenebreux-en-vous

-http://www.google.fr/search?hl=fr&q=la+raison+precede+&meta=

Calvaires

Sur sa face ouest, la croix présente le Christ crucifié ; l'autre face présente les signes des Cinq Plaies : couronne d'épines, coeur percé. Les Cinq Plaies Sacrées de Notre Seigneur

Fête le Vendredi de la 3e Semaine de Carême

A peine le Cœur de Jésus est-il ouvert par la lance du soldat, à peine le sang et l'eau ont-ils commencé à s'en écouler à flots, que tout change d'aspect sur le Calvaire. Les esprits s'éclairent et les cœurs s'amollissent. On entend un cri de douleur et de respect s'échapper de toutes les poitrines. Toutes les bouches confessent Jésus-Christ et reconnaissent sa divinité. Celui-ci, s'écrie Longin, l'auteur de la blessure faite au côté du Sauveur, celui-ci était vraiment le Fils de Dieu, et cette parole est l'interprète de toutes les convictions des hommes témoins de ce qui venait de se passer et qui s'en retournent en pleurant et en se frappant la poitrine. Ces hommes fortunés réunis à la voix de Dieu, à saint Jean, à Joseph d'Arimathie et aux autres saintes femmes qui entouraient la croix, forment en ce moment l'Eglise, la vraie Eglise qui naquit alors du côté du Sauveur, comme Eve était sortie du côté d'Adam. Voilà que le Fils de Dieu, parce qu'il s'endort dans les bras de la mort, obtient un héritage spirituel et divin le voilà avec une épouse et des enfants nés de son sein.

L'Eglise, parfaite dès sa formation, est pure, sainte, généreuse et sublime. En la lavant par le baptême mystérieux de l'eau mêlée au sang de son côté, en la revêtant de ses mérites, en la décorant de ses privilèges, en la sanctifiant de ses grâces, en l'ennoblissant par la participation à son sacrifice, il l'a laissée exempte de toute tache, de toute concupiscence charnelle, de tout attachement terrestre et profane. Contemplons cette Eglise primitive née de Jésus-Christ et pour Jésus-Christ, et voyons comme elle est belle. Admirons la résignation invincible de Marie et sa constance sublime. Admirons la virginité de saint Jean, la tendresse de Madeleine, la piété des autres Marie, la foi du centurion, la docilité de Longin, le zèle de Joseph d'Arimathie, le désintéressement de Nicodème, l'humilité des soldats, les marques publiques de repentir de tout un peuple converti.

L'Eglise sortie de l'eau et du sang qui coule du côté entr'ouvert du Sauveur en renaît sans cesse. C'est cette eau, c'est ce sang qui maintiennent son existence et la lui conserveront jusqu'à la fin des temps. Ce sont les sacrements qui forment et entretiennent l'Eglise, et ces sacrements qui constituent sa force, sa durée, sa sainteté et sa gloire, sont sortis de la blessure faite au côté du Sauveur. L'eau annonçait les sacrements des morts qui purifient les péchés, et le sang les sacrements des vivants qui nous rachètent et nous sauvent.

C'est dans les plaies sacrées du Sauveur que l'âme innocente puise sa consolation et que le pécheur se cache pour échapper à la colère de Dieu. C'est dans ces plaies, dit saint Bernard, que le passereau fait sa demeure, c'est dans cette retraite que la tourterelle place son nid et cache ses petits, l'âme, comme une colombe timide, brave le démon qui la menace, comme une abeille elle suce le miel qui découle de ce rocher mystérieux et comprend combien le Seigneur est doux. C'est à travers ces plaies qu'elle découvre les secrets de la charité de Dieu, de sa tendresse infinie et de sa miséricorde sans bornes. Disons avec saint Bonaventure c'est ici le lieu de mon repos pour toujours. J'y veux établir trois tentes: l'une dans les mains, l'autre dans les pieds et la troisième, que je ne quitterai jamais, dans le cœur c'est là que je veux me reposer, dormir, lire, prier, traiter toutes mes affaires. Là je parlerai au Cœur de mon Jésus et j'obtiendrai tout ce que je voudrai. Avec l'Eglise répétons souvent cette prière: O Dieu qui, par la passion de votre Fils et par le sang échappé de ses cinq plaies, avez réparé la nature que le péché avait perdue, accordez-nous qu'après avoir sur la terre vénéré ses plaies, nous méritions d'obtenir dans le ciel le fruit de son précieux sang.

Texte extrait des Petits Bollandistes, Volume XVI


**

Chacun de nous est pensé, voulu et aimé par Dieu Parce que tu m'as vu, tu as cru. Heureux ceux qui n'ont pas vu, et qui ont cru! "

Ce verset peut t-il être une preuve biblique de la divinité de Jésus? En Jean 20: 28-29 , on voit une affirmation de Thomas en face de Jésus ressuscité:

" Thomas lui répondit: Mon Seigneur et mon Dieu! Jésus lui dit:

On voit que Jésus n' a fait aucune réaction négative lorsque Thomas le qualifiait de "Dieu"

Jésus EST Le Fils de Dieu ! Alors comment dans ce cas, pourrait il être Dieu lui même ? Tu es le fils de ton père, tu ne peux pas être ton père !

Jésus a t'il affirmé une seule fois qu'il était Dieu ? L'a t'il affirmé une seule fois ? Et Oû, dans quel verset des évangiles ?

Alors que si tu consultes Jean chapître 17 - http://www.watchtower.org/f/bible/joh/ch… -

Tu constateras qu'il y est écrit cela :

Jean 17 : 1 - 26

1 Jésus dit ces choses, et, levant les yeux vers le ciel, il dit : “ Père, l’heure est venue ; glorifie TON Fils, pour que TON Fils TE glorifie, 2 selon que TU lui as donné pouvoir sur toute chair, pour que, en ce qui concerne tout le groupe que TU lui as donné, il leur donne la vie éternelle. 3 Ceci signifie la vie éternelle : Qu’ils apprennent à TE connaître, TOI, Le Seul Vrai Dieu, et celui que TU as envoyé, Jésus Christ. 4 Je T’ai glorifié sur la terre, ayant achevé l’œuvre que TU m’as donnée à faire. 5 Et maintenant TOI, Père, glorifie-MOI auprès de TOI-même de la gloire que j’avais auprès de TOI avant que le monde soit.

6 “ J’ai manifesté TON Nom aux hommes que TU m’as donnés du milieu du monde. Ils étaient à TOI, et TU ME les as donnés, et ils ont observé TA parole. 7 Maintenant ils ont su que toutes les choses que TU m’as données viennent de TOI; 8 parce que les paroles que TU M’as données, je les leur ai données, et ils les ont reçues, et vraiment ils ont su que JE suis sorti comme TON représentant, et ils ont cru que TU M’as envoyé. 9 Je fais une demande à leur sujet; je fais une demande, non pas au sujet du monde, mais au sujet de ceux que TU M’as donnés; parce qu’ils sont à TOI, 10 et toutes les choses que J’ai sont à TOI et celles que TU as sont à MOI, et J’ai été glorifié parmi eux.

25 Père juste, le monde, en effet, n’a pas appris à TE connaître, mais moi J’ai appris à TE connaître, et ceux-ci ont su que c’est TOI qui M’as envoyé. 26 Et je leur ai fait connaître TON Nom et JE le ferai connaître, afin que l’amour dont TU M’as aimé soit en eux et moi en union avec eux. ”

Pour répondre à ta question sur la réaction positive de Christ face à Thomas, il n'avait aucune raison d'être négatif ou de reprendre Thomas sur sa parole de joie, disons que cet apôtre s'est exprimé un peu rapidement sans vraiment réfléchir, Thomas étant un homme simple ayant forcément aimé son seigneur et Christ et donc il a répondu rapidement des mots naturels comme nous en disons nous même parfois, des mots qui sont inutiles et érronés. Jésus n'était pas Dieu mais le Fils de Dieu. Il ne l'a pas qualifié de Dieu. Non, ce verset n'est pas "la" preuve de la fonction et de la qualité de Dieu telle qu'on l'attribut à son Dieu et Père !

Il n'y a qu'un seul Dieu et Père de Christ et un seul Fils 1er né de Dieu... Jésus !

@ edelweiss, voici sans aucun doute les paroles véritables de Hébreux chapître 1 !

http://www.watchtower.org/f/bible/heb/ch…

Hébreux 1 : 1 - 14

1 Dieu, qui autrefois a parlé à bien des reprises et de bien des manières à nos ancêtres par le moyen des prophètes, 2 nous a parlé à la fin de ces jours par le moyen - d’un Fils - qu’il a établi héritier de toutes choses, et par l’intermédiaire duquel il a fait les systèmes de choses.

3 Il est -(son Fils 'ndr')- le reflet de sa gloire et la représentation exacte de son être même, et il soutient toutes choses par la parole de sa puissance ; et après avoir fait une purification pour nos péchés, il s’est assis à la droite de la Majesté dans les hauteurs. 4 Ainsi il est devenu meilleur que les anges, dans la mesure où il a hérité d’un nom plus excellent que le leur.

5 Par exemple, auquel des anges a-t-il jamais dit : “ Tu es mon fils ; moi, aujourd’hui, je suis devenu ton père ” ? Et encore : “ Moi je deviendrai son père, et lui deviendra mon fils ” ? 6 Mais quand il introduit de nouveau son Premier-né dans la terre habitée, il dit : “ Et que tous les anges de Dieu lui rendent hommage. ”

__ Oui il n'a jamais appellé aucun ange "son ou mon Fils", sauf Jésus, son 1er né !

Autre verset qui dément à tout jamais votre obsession à vouloir faire de Christ "un Dieu" celui ci ! " C’est pourquoi Dieu, ton Dieu, t’a oint avec l’huile d’allégresse "

Hébreux 1 : 8 --->> Mais à propos du Fils : “ Dieu est ton trône à tout jamais, et le sceptre de ton royaume est le sceptre de droiture. 9 Tu as aimé la justice, et tu as haï l’illégalité. C’est pourquoi Dieu, ton Dieu, t’a oint avec l’huile d’allégresse plus que tes associés. ”

" C’est pourquoi Dieu, ton Dieu, t’a oint avec l’huile d’allégresse "

Cette phrase est suffisamment claire non ? Ou bien êtes vous à ce point obtus et prétentieux au point de vouloir réécrire la bible à votre convenance ou enfin plutôt des moutons dociles pour accepter toutes écritures venant de votre clergé apostat qui a fait de Christ Dieu à la place de Dieu ? Son Père légitime !

__ Je suis d'autant plus mdr en constatant que tu te contredis toi même et je le prouve : Ta version dit ceci, en copié collé des 1ers mots que tu as toi même posé : " Dieu, 2 dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses "

Hébreux 1:1 Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes, Dieu, 2 dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses, par lequel il a aussi créé le monde,

" Dieu, 2 dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses "

__ Cette phrase est aussi parfaitement claire. Elle met en scène un Père, Dieu, et son Fils, Christ. Il n'est pas dit que Jésus est ou serait Dieu.

autres reponse;

N'en déplaise aux crédules, je rappelle que jusqu'à aujourd'hui il n'existe absolument aucune preuve historique de l'existence physique et réelle de jésus. Jésus n'est pas autre chose qu'un mythe.

La question de l'existence de jésus a été posée il y a plus de deux siècles et le débat est toujours d'actualité. Trois tendances principales s'affrontent : les mythistes pour qui la documentation concernant Jésus est un ramassis de fables totalement invraisemblables. Les fondamentalistes pour qui cette documentation est un trésor d'une remarquable exactitude. Les sommités bardées de doctorats d'universités catholiques et protestantes qui estiment avoir une démarche scientifique. Ces trois camps s'écoutent peu et se méprisent mutuellement. Lorsqu'on examine les approches des uns et des autres, il en ressort qu'aucun document n'atteste clairement l'existence de Jésus et que ce personnage a toutes les apparences d'une fiction élaborée pour des raisons politiques, pour assujettir les masses. Il en ressort également que certains spécialistes du Jésus historique, forts d'un prestige considérable et d'une absence de contradiction, se permettent de raconter n'importe quoi. La liste de leurs approximations, demi vérités et vrais mensonges est impressionnante.

  • http://fr.answers.yahoo.com/question/index?qid=20101021045653AAj3cFf
  • http://totus-tuus.over-blog.com/article-stade-yaounde-50736646.html

Pentagramme est, à l'origine, un terme qui concerne l'écriture. Il se réfère à un caractère calligraphié composés de cinq graphèmes élémentaires. Le signe de cantillation hébraïque chalchèlèt est un pentagramme.

Plus généralement, le mot pentagramme s'applique à un graphique ou un objet qui représente une figure à cinq éléments, telle une étoile à cinq branches, principalement utilisé en ésotérisme et en magie disciplines qui reprennent dans le répertoire symbolique chrétien le pentagramme qui signifie les cinq plaies du Christ.

Fils et filles d'Afrique, n’ayez pas peur de croire, d’espérer et d’aimer, n’ayez pas peur de dire que Jésus est le Chemin, la Vérité et la Vie, et que par Lui seulement nous pouvons être sauvés.!

Saint Paul est bien l’auteur inspiré que l’Esprit Saint a donné à l’Église pour y être le « docteur des nations » (1 Tm 2, 7), lorsqu’il nous dit qu’Abraham « espérant contre toute espérance, a cru et est ainsi devenu le père d’un grand nombre de peuples, selon la Parole du Seigneur : Vois quelle descendance tu auras ! » (Rm 4, 18).

« Espérant contre toute espérance » : n’est-ce pas une magnifique définition du chrétien ? L’Afrique est appelée à l’espérance à travers vous et en vous ! Avec le Christ Jésus, qui a foulé le sol africain, l’Afrique peut devenir le continent de l’espérance ! Nous sommes tous membres des peuples que Dieu a donnés comme descendance à Abraham. Chacun et chacune d’entre nous est pensé, voulu et aimé par Dieu. Chacun et chacune d’entre nous a son rôle à jouer dans le plan de Dieu, Père, Fils et Esprit Saint. Si le découragement vous envahit, pensez à la foi de Joseph ; si l’inquiétude vous prend, pensez à l’espérance de Joseph, descendant d’Abraham qui espérait contre toute espérance ; si le dégoût ou la haine vous saisit, pensez à l’amour de Joseph, qui fut le premier homme à découvrir le visage humain de Dieu, en la personne de l’Enfant conçu par l’Esprit Saint dans le sein de la Vierge Marie. Bénissons le Christ de s’être fait aussi proche de nous et rendons-Lui grâce de nous avoir donné Joseph comme exemple et modèle de l'amour à son égard.

Chers frères et sœurs, je vous le dis à nouveau de tout cœur : comme Joseph, ne craignez pas de prendre Marie chez vous, c’est-à-dire ne craignez pas d’aimer l’Église. Marie, Mère de l’Eglise, vous apprendra à suivre ses pasteurs, à aimer vos évêques, vos prêtres, vos diacres et vos catéchistes, et à suivre ce qu’ils vous enseignent, à prier aussi à leurs intentions. Vous qui êtes mariés, regardez l’amour de Joseph pour Marie et pour Jésus ; vous qui vous préparez au mariage, respectez votre futur conjoint ou conjointe comme le fit Joseph ; vous qui vous êtes donnés à Dieu dans le célibat, repensez à l’enseignement de l’Église notre Mère : « La virginité et le célibat pour le Royaume de Dieu ne diminuent en rien la dignité du mariage ; au contraire ils la présupposent et la confirment. Le mariage et la virginité sont les deux manières d’exprimer et de vivre l’unique mystère de l'Alliance de Dieu avec son peuple » (Redemptoris custos, 20).

Je voudrais encore adresser une exhortation particulière aux pères de famille puisque Saint Joseph est leur modèle. C’est lui qui peut leur enseigner le secret de leur propre paternité, lui qui a veillé sur le Fils de l’Homme. De même, chaque père reçoit de Dieu ses enfants créés à sa ressemblance et à son image. Saint Joseph a été l’époux de Marie. De même, chaque père de famille se voit confier le mystère de la femme à travers sa propre épouse. Comme Saint Joseph, chers pères de famille, respectez et aimez votre épouse, et conduisez vos enfants, avec amour et par votre présence avisée, vers Dieu où ils doivent être (cf. Lc 2, 49).




''Enfin, à tous les jeunes qui sont ici, j’adresse des paroles d’amitié et d’encouragement : devant les difficultés de la vie, gardez courage ! Votre existence a un prix infini aux yeux de Dieu. Laissez-vous saisir par le Christ, acceptez de Lui donner votre amour et, pourquoi pas, dans le sacerdoce ou la vie consacrée !

C’est le plus haut service. Aux enfants qui n'ont plus de père ou qui vivent abandonnés dans la misère de la rue, à ceux qui sont séparés violemment de leurs parents, maltraités et abusés, et incorporés de force dans des groupes paramilitaires sévissant dans certains pays, je voudrais dire : Dieu vous aime, Il ne vous oublie pas et Saint Joseph vous protège ! Invoquez-le avec confiance.''

VOYAGE APOSTOLIQUE DU PAPE BENOIT XVI EN AFRIQUE -

  • Extrait de l’homélie prononcée par le Saint Père au Stade Amadou Ahidjo de Yaoundé (Cameroun), le 19 mars 2009.



Chers Frères dans l’Episcopat,

Chers frères et sœurs,




Loué soit Jésus-Christ qui nous réunit aujourd’hui sur ce stade, afin de nous faire pénétrer plus profondément dans sa vie !




''Jésus-Christ nous rassemble en ce jour où l’Église, ici au Cameroun, comme sur toute la terre, célèbre la fête de Saint Joseph, époux de la Vierge Marie.

Je commence par souhaiter une très bonne fête à tous ceux qui, comme moi, ont reçu la grâce de porter ce beau nom, et je demande à Saint Joseph de leur accorder une protection spéciale en les guidant vers le Seigneur Jésus Christ tous les jours de leur vie (…). Nous demandons au Seigneur de garder toujours l’Église sous sa constante protection

– et Il le fait ! – exactement comme Joseph a protégé sa famille et a veillé sur les premières années de Jésus enfant''.




''L’Évangile vient de nous le rappeler.

L’Ange lui avait dit : « Ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse » (Mt 1, 20) et c’est exactement ce qu’il a fait : « Il fit ce que l’Ange du Seigneur lui avait prescrit » (Mt 1, 24).

Pourquoi Saint Matthieu a-t-il tenu à noter cette fidélité aux paroles reçues du messager de Dieu, sinon pour nous inviter à imiter cette fidélité pleine d’amour'' ?




''La première lecture que nous venons d’entendre ne parle pas explicitement de Saint Joseph, mais elle nous apprend beaucoup de choses sur lui.

Le prophète Nathan va dire à David, sur l'ordre de Dieu lui-même :

« Je te donnerai un successeur dans ta descendance » (2 S 7, 12).

David doit accepter de mourir sans voir la réalisation de cette promesse, qui s’accomplira « quand sa vie sera achevée » et qu’il reposera « auprès de ses pères ». Ainsi, nous voyons qu’un des vœux les plus chers de l’homme, celui d'être le témoin de la fécondité de son action, n’est pas toujours exaucé par Dieu. Je pense à ceux parmi vous qui sont pères et mères de famille : ils ont très légitimement le désir de donner le meilleur d’eux-mêmes à leurs enfants et ils veulent les voir parvenir à une véritable réussite.

Pourtant, il ne faut pas se tromper sur cette réussite : ce que Dieu demande à David, c’est de Lui faire confiance. David ne verra pas lui-même son successeur, celui qui aura un trône « stable pour toujours » (2 S 7, 16), car ce successeur annoncé sous le voile de la prophétie, c’est Jésus. David fait confiance à Dieu. De même, Joseph fait confiance à Dieu, quand il écoute son messager, son Ange, lui dire : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse : l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint » (Mt 1, 20). Joseph est, dans l’histoire, l’homme qui a donné à Dieu la plus grande preuve de confiance, même devant une annonce aussi stupéfiante''.

Et vous, chers pères et chères mères de famille qui m’écoutez, avez-vous confiance en Dieu qui fait de vous les pères et les mères de ses enfants d’adoption ? Acceptez-vous qu’Il compte sur vous pour transmettre à vos enfants les valeurs humaines et spirituelles que vous avez reçues et qui les feront vivre dans l’amour et le respect de son saint Nom ? Aujourd’hui où tant de personnes sans scrupule cherchent à imposer le règne de l’argent au mépris des plus démunis, il vous faut être très attentifs. L’Afrique en général, et le Cameroun, en particulier, sont en danger s’ils ne reconnaissent pas le Véritable Auteur de la Vie ! Frères et sœurs du Cameroun et de l’Afrique, vous qui avez reçu de Dieu tant de qualités humaines, ayez soin de vos âmes ! Ne vous laissez pas fasciner par de fausses gloires et de faux idéaux ! Croyez, oui, continuez à croire que Dieu, Père, Fils et Esprit Saint, est le Seul qui vous aime vraiment comme vous l’attendez, qu’Il est le seul à pouvoir vous combler, à pouvoir donner la stabilité à vos vies. Le Christ est l’unique chemin de Vie.

Seul Dieu pouvait donner à Joseph la force de faire confiance à l’Ange. Seul Dieu vous donnera, chers frères et sœurs qui êtes mariés, la force d’élever votre famille comme Il le veut. Demandez-le Lui ! Dieu aime qu’on Lui demande ce qu’Il veut donner. Demandez-Lui la grâce d’un amour véritable et toujours plus fidèle, à l’image de son propre amour. Comme le dit magnifiquement le psaume : son « amour est bâti pour toujours, sa fidélité est plus stable que les cieux » (Ps 88, 3).




''Comme sur d’autres continents, aujourd’hui, la famille connaît effectivement, dans votre pays et dans le reste de l’Afrique, une période difficile que sa fidélité à Dieu l’aidera à traverser. Certaines valeurs de la vie traditionnelle ont été bouleversées. Les rapports entre générations ont évolué de telle manière qu'ils ne favorisent plus comme avant la transmission des connaissances antiques et de la sagesse héritée des aïeux. Trop souvent, on assiste à un exode rural comparable à celui que de très nombreuses périodes humaines ont connues elles aussi. La qualité des liens familiaux s’en trouve profondément affectée. Déracinés et fragilisés, les membres des jeunes générations, souvent – hélas ! – sans véritable travail, cherchent des remèdes à leur mal de vivre dans des paradis éphémères et artificiels importés dont on sait qu’ils ne parviennent jamais à assurer à l’homme un bonheur profond et durable. Parfois aussi l’homme africain est contraint à fuir hors de lui-même et à abandonner tout ce qui faisait sa richesse intérieure. Confronté au phénomène d’une urbanisation galopante, il quitte sa terre, physiquement et moralement, non pas comme Abraham pour répondre à l’appel du Seigneur, mais pour une sorte d’exil intérieur qui l'écarte de son être même, de ses frères et sœurs de sang et de Dieu lui-même''.




''Y a-t-il là une fatalité, une évolution inévitable ? Certes non !

Plus que jamais, nous devons « espérer contre toute espérance » (Rm 4, 18). (…) La première priorité consistera à redonner sens à l’accueil de la vie comme don de Dieu. Pour l’Ecriture Sainte comme pour la meilleure sagesse de votre continent, l’arrivée d’un enfant est une grâce, une bénédiction de Dieu.

L’humanité est aujourd’hui conviée à modifier son regard : en effet, tout être humain, tout petit d’homme, aussi pauvre soit-il, est créé « à l’image et à la ressemblance de Dieu » (Gn 1, 27).

Il doit vivre !

La mort ne doit pas l’emporter sur la vie ! La mort n’aura jamais le dernier mot'' !

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_____Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point. Comment le choix de mon cœur peux être porté sur une personne qui ne correspond en aucun point au critères que je m'impose?

Magnifique" (01 octobre 2010) Mon cœur a bien des raisons, ce ne sont pas les plus raisonnable mais elle viennent du cœur!"

"Pour moi, cette phrase évoque bien des choses... je suis une adolescente et mon cœur a bien des raisons que ma raison ignore volontairement ou non... Comment le choix de mon cœur peux être porté sur une personne qui ne correspond en aucun point au critères que je m'impose? Comment ce fait -il que ma raison me pousse vers quelqu'un et mon cœur vers un autre? Comment puis je cessé d'aimer une personne alors qu'elle ne m'apporte que de bonnes choses et pourquoi à la place mon cœur ce tourne-t-il vers l'inaccessible? Mon cœur a bien des raisons, ce ne sont pas les plus raisonnable mais elle viennent du cœur!" (06 septembre 2010)



La croyance en dieu "Parfois l'on croit a, l'on aime, l'on respecte voire vénère, des êtres, sans pourtant savoir pourquoi y tient on tant d'importance. Dieu ,par exemple, est dans le coeur des croyants et beaucoup sont ceux qui se demandent pourquoi croire en Dieu? Connaissons nous Dieu? Pourtant Il existe dans notre coeur, dans notre fort intérieur et notre raison l'ignore parfois. C'est le coeur qui sent Dieu et non la raison" Blaise Pascal." (27 août 2010)

Humble proposition d'explication... "Je pense que Pascal, en parlant de cœur, parle de l'Amour, dans toutes ses dimensions, humanitaire, fraternelle, filiale, sentimentale. Cet amour qui bien souvent provoque des réactions tant épidermiques que profondes que rien ne peut raisonnablement expliquer. C'est la force de l'Amour. D'être inexplicable, sublime et parfois atroce. Seuls les poètes et autres artistes peuvent réellement en parler, car ils ne l'expliquent pas, il l'expriment. L'Amour ne peut être mis en équation ni en définition, il échappe donc à la raison pour être au-delà de notre compréhension limitée par notre faible condition humaine. C'est aussi pourquoi on ne peut juger un amour, lorsqu'il est sincère, même s'il peut choquer certaines idées. Qu'il soit homosexuel, de personnes d'âge très différent, de personnes qui semblent ne pas mériter d'amour ou tout autre manifestation, l'Amour est toujours respectable. Seuls ses fruits peuvent être condamnés lorsqu'ils mènent au meurtre ou autres drames. Le Cœur est donc la plus belle des choses, au-delà notre compréhension raisonnable. L'Amour est divin et nous ne sommes que des hommes..." (20 août 2010)



Humble proposition d'explication... "Je pense que Pascal, en parlant de cœur, parle de l'Amour, dans toutes ses dimensions, humanitaire, fraternelle, filiale, sentimentale. Cet amour qui bien souvent provoque des réactions tant épidermiques que profondes que rien ne peut raisonnablement expliquer. C'est la force de l'Amour. D'être inexplicable, sublime et parfois atroce. Seuls les poètes et autres artistes peuvent réellement en parler, car ils ne l'expliquent pas, il l'expriment. L'Amour ne peut être mis en équation ni en définition, il échappe donc à la raison pour être au-delà de notre compréhension limitée par notre faible condition humaine. C'est aussi pourquoi on ne peut juger un amour, lorsqu'il est sincère, même s'il peut choquer certaines idées. Qu'il soit homosexuel, de personnes d'âge très différent, de personnes qui semblent ne pas mériter d'amour ou tout autre manifestation, l'Amour est toujours respectable. Seuls ses fruits peuvent être condamnés lorsqu'ils mènent au meurtre ou autres drames. Le Cœur est donc la plus belle des choses, au-delà notre compréhension raisonnable. L'Amour est divin et nous ne sommes que des hommes..." (20 août 2010)




"L'esprit et tout ce qui lui a été inculqué et enseigné, que ce soit par l'expérience ou par l'éducation ou même par l'érudition, s'efface si facilement lorsque le cœur est persuadé (l'esprit se convainc, le coeur se persuade). Ceux qui veulent faire entendre la raison de l'esprit au coeur oublient qu'il est coeur, et quand ils y parviennent c'est donc qu'ils l'ont tué (ou plutôt endormi). Le coeur n'est pas raisonnable: il n'obéit ni aux critères de choix ni aux lois naturelles ni même aux règles auxquelles il adhère pourtant. Cependant, le coeur sans l'esprit est un enfant sans parents: il ne sait ni ce qu'il doit désirer ni comment le conserver. Le coeur s'émeut et veut agir, l'esprit bien dans son rôle l'amène, par des chemins que le coeur n'aime guère, à saisir pleinement ce vers quoi il tend et à le conserver... pour que les beaux rêves trop rapidement réalisés, par exemple, ne deviennent pas de vrais cauchemars de déception et de partialité. C'est ce qu'on apprend en se respectant et en respectant celui ou celle que notre coeur veut aimer et par qui on se sait aimé(e)." (16 juillet 2010)





"Je reprends cette réponse: L'avis de Sara (Orthez) Loupé! "Et voilà! Encore plein de faux sens ! Dans cette citation Pascal ne parle absolument pas d'amour ou de sentiments amoureux. Il parle du cœur qui est pour lui ce qui sent Dieu et donc la foi. Rien à voir avec ce qu'on a coutume de penser. Ajoutons que pour Pascal la coutume est une des puissances trompeuses..." (20 octobre 2008) Dans le domaine de la foi, il n'y aucune place pour la raison, car la foi s'appuie sur les affirmations du coeur et non sur les arguments de la raison: pour le coeur qui est saisi de foi, ce qu'il croit est simple à croire, logique et évident, mais pour la raison de l'esprit, cela est dangereux et trompeur. En matière de foi, seul le coeur doit convaincre l'esprit... et parfois le faire taire !" (16 juillet 2010)




J'ai lu une suite autre : que l'intelligence n'ouvre pas "Qui sait de qui c'est. Disons que c'est une version plus moderne que celle de Pascal." (15 juillet 2010)



Faux.. "Je pense plutôt que pour réellement comprendre l'amour, il faut mélanger un peu de tout. L'attachement, le désire, la jalousie. Mais à quoi bon chercher une manière théorique d'expliquer ce sentiment, ne vaut mieux t'il pas "cultiver notre jardin" ? Il n'y a que comme ça que l'on peut comprendre ce qui nous rend amoureux, sans pour autant pouvoir l'expliquer à quelqu'un d'autre. C'est ça la "magie" de l'amour." (24 mai 2010)

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