..Cette distinction stricte du "Bien" et du "Mal" en tant que positif et négatif me semble innapropriée. La notion de nuance est plus adéquate, car dans une autre société (X pour faire simple) où le bien règne de manière écrasante, le mal serait un bien alors moins prononcé alors que dans un société dans laquelle le mal règne, (Prenons l'enfer), le bien serait l'indulgence (une torture plutôt qu'une autre, pourtant toutes deux mauvaise)

Tout est une question de limite commune, là où commence ce qui est bien fini ce qui est mal, et savoir discerner dans cet interval ce qui relève de l'un ou l'autre, bien que un acte peut être les deux, rien n'est strictement mauvais et réciproquement. Une guerre atomique qui anéantirait des millions de personnes en poussière mais qui permettrait à l'humanité de s'acquitter d'une épidémie serait t'elle considérée comme foncièrement mauvaise ?

L'aspect mathématique nous permet, comme tout les instruments de mesure à mesurer une entité, la délimiter et en connaître les loi qui la régisse, le mal n'en est pas une. L'enfer peut être considéré comme un paradis pour un masochiste (Au sens le plus fort). Le mal auquel vous faites allusion est une norme défini par un ensemble de statistiques et de probabilités ayant suivit la religion qui nous à imager ces notions. Nous ne pouvont nous contenter que d'une idée, l'horloger ne peut qu'estimer le mécanisme qui régit sa montre. Deplus la vie en société à elle même établit des lois qui la maintienne en vie. La société peut s'avérer mal pour chacun mais bonne pour la communauté. Sinon, qu'en est'il du sadique qui agit dans un dessein intéréssé ?

"Je parlais de polarité pour dire que sans la lumière, pas d'ombre et inversement. Donc, peut-être : pas de bien sans mal, ou alors, l'un fait ressortir l'autre?" Je suis ici d'accord, sauf pour la complémentarité du bien et du mal. L'un peut exister sans l'autre. Tout dépend de la personne qui en fait la distinction (Un damné de l'enfer se vera dans la pire situations possible sur Terre au paradis). Ces notions ne viendraient'elle pas suite à une confrontations d'idée ? Un homme seul ayant ses propres loi et n'ayant connu que celles si peut il connaitre le bien et le mal ? il admettra des rapports cause/conséquence de ce qui lui est néfaste, sans plus.

"Après, le mal n'engendre pas toujours la souffrance" Effectivement, il peut dans certain cas l'appaiser. Un masochiste peut se mutiler pour reprendre un certain contrôle de son corps et du monde qui l'entoure (Cf Masochisme gardien de vie). Des mal négatif et positif existeraient ? une double polarité serait peut être judicieuse (un bien mauvais et un bien bon ainsi qu'un mauvais mal et un mauvais bon). Il peut être intéréssant de réfléchir sur cette voie.

Dernière modification par Magrak (05/04/2010 à 18:21)

À Nortmann,

Je m'exprime mal. Notre petit désaccord vient du fait que "notre" notion du mal n'est pas la même. L'abus des plaisirs charnels ou les mortifications ne rentrent pas dans la catégorie " mal" telle que je l'entends. Quand je dis que le mal engendre la souffrance, c'est parce qu'il me semble qu'une chose est vraiment mal lorsqu'elle nuit à autrui. L'orgueil en fait partie, certainement.

Mais je ne suis pas d'accord avec Magrak lorsqu'il (elle) dit que rien n'est strictement mauvais ou bien. Le bien commence là ou s'arrête le mal, certes, et, dans l'intervalle, à nous de savoir ce qui est bien ou mal. Ce qui nuit ou blesse inutilement ne peut pas être bien.

Personne ne peut dire, me semble-t-il, que l'extermination d'un peuple appartient au bien.

Le problème réside dans cette notion, différente (la preuve) pour chacun.

Lorsque tu parles de limite commune, je ne vois plus trace de nuance!

Dernière modification par Delisa (05/04/2010 à 18:45)

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