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samedi 3 mars 2012

___*Dingane (Zulu king of Natal)Dingane kaSenzangakhona Zulu (ca. 1795-1840)était un chef zoulou d'Afrique du Sud devenu roi en 1828. Son nom est associé à la défaite zoulou de la bataille

Peuple zoulou - Histoire du Monde

www.histoiredumonde.net/Peuple-zoulou.html

  • Chaka fut tué en 1828, par ses deux demi-frères, Dingane et Mhlangana. Après l'assassinat, Dingane tua Mhlangana et s'empara du trône.

Peuple zoulou

Le peuple zoulou (son nom vient de l’expression "ama zoulou" le peuple du ciel) fut unifié par le roi Chaka, qui fit de son clan de 1 500 personnes une nation redoutable par la conquête et l’assimilation. L’unification zouloue est en partie responsable du mfecane, la vague chaotique d’émigration de clans au-delà des rivières Tugela et Pongola, nouvelles limites du KwaZulu.

Reconnus pour leur armée formidable (le impi), les Zoulous se heurtent aux colons boers et à l’armée britannique au XIXe siècle (noter la victoire zouloue à la bataille d’Isandhlwana pendant la Guerre Anglo-Zouloue de 1879). La majeure partie des Zoulous aujourd’hui sont cultivateurs, mais l’urbanisation en a attiré un grand nombre au cours du XXe siècle. Les Zoulous urbains se trouvent principalement au Witwatersrand, zone minière dans la province de Gauteng comprenant Johannesburg ; et à Durban (dont le nom zoulou est eThekwini), port important du KwaZulu-Natal. La vannerie, la garniture de perles, et le chant zoulous sont célèbres.

Sur le plan politique, les Zoulous sont actuellement profondément divisés entre partisans du Congrès Africain National (ANC) et ceux du Parti de la Liberté Inkatha (IFP). De violentes émeutes éclataient entre ces partis en attendant la première élection de l’après-apartheid. L’IFP l’a emportée au KwaZulu-Natal, mais son vote est légèrement en recul aux élections récentes. Depuis quelques années l’IFP s’est joint à une coalition d’unité avec l’ANC. Les origines

Les zoulous étaient à l’origine un clan mineur, fondé en 1709 par kaNtombhela Zoulou, dans ce qui est aujourd’hui le KwaZulu-Natal. Ils appartenaient au groupe des Nguni qui occupait la région. Les Nguni ont migrés de la côte est de l’Afrique et se sont installés en Afrique du sud aux alentours de 800 après J-C. Le Royaume La création du royaume Zoulou par Chaka

Chaka (ou Shaka) était le fils illégitime de Senzangakona, alors chef des zoulous. Il est né en 1787. Sa mère, Nandi, a été bannie par Senzangakona et trouva refuge dans une autre tribu : les Mthethwas. Chaka servit sous Dingiswayo, chef des Mthethwa, en tant que guerrier. Il réforma l’art de la guerre dans la région et devint un startège redoutable.

Quand Senzangakona mourrut, Dinswayo aida Chaka à prendre la tête de la tribu zouloue. À la mort du roi des Mthethwas, Chaka pris sa succession et intégra le royaume au sien. L’ascension sanglante de Dingane

Chaka fut tué en 1828, par ses deux demi-frères, Dingane et Mhlangana. Après l’assassinat, Dingane tua Mhlangana et s’empara du trône. L’une de ses premières mesures fut d’exécuter l’ensemble de la famille royale. La seule exception fut un autre demi-frère, Mpande qu’il considérait trop faible pour être une menace. Durant plusieurs années, il condamna à mort la plupart des anciens partisans de Chaka dans le but d’assurer sa suprématie. Affrontement avec les Voortrekkers et l’ascension de Mpande

En octobre 1837, le chef des Voortrekkers, Piet Retief rendit visite à Dingane dans son kraal royal pour négocier une terre pour les Voortrekkers. En novembre, environs 1000 chariots voortrekkers descendirent des montagnes Drakensberg dans ce qui est aujourd’hui le KwaZulu-Natal .

Dingane demanda que Retief et ses hommes rendent le bétail volé par les voortrekkers à un chef local. Retief obtempéra le 3 février 1838. Le jour suivant, fut signé un traité dans lequel Dingane céda les terres au sud de la rivière Tugela jusqu’à la rivière Mzimyubu aux voortrekkers. Le 6 février, lors de festivitéchez les zoulous, Retief fut invité à danser et à laisser ses armes derrière lui. Au milieu de la danse, Dingane s’écria : « Bambani aba thakathi ! » (« Tuez ces sorciers » ). Retief et ses hommes furent submergés, ils furent menés près de la colline kwaMatiwane et exécutés. L’armée de Dingane attaqua et massacra un groupe de 500 femmes et enfants voortrekkers qui campait non loin. Le site du massacre est appelé Weenen (du néerlandais : pleurer)

Le reste des voortrekkers choisirent un nouveau chef, Andries Pretorius et Dingane subis une cuisante défaite à la Bataille de Blood River le 16 décembre 1838, quand il attaqua un groupe de 470 colons voortrekkers menés par Pretorius.

Après cette défaite, Dingane brûla son kraal royal et s’enfuit au nord. Mpande, le demi-frère épargné de Dingane, fit défection et s’allia à Pretorius. Ensemble, ils entrèrent en guerre contre Dingane. Le roi zoulou, fut assassiné près de l’actuelle frontière du Swaziland. Mpande pris alors la tête de la nation zouloue. L’avènement de Cetshwayo

Après la campagne contre Dinagne, les Voortrekkers formèrent la république boer de Natalia, au sud de Thukela et à l’ouest de la colonie britannique de port Natal (aujourd’hui Durban). Mpande et Pretorius maintinrent des relations amicales. Cependant en 1842, la guerre éclata entre les britanniques et les boers, ce qui se solda par l’annexion de Natalia par les britanniques. Mpande fit allégeance aux anglais et garda de bonnes relations avec eux.

En 1843, Mpande ordona la chasse aux zoulous accusés de dissidence. Il en résulta un nombre très important de morts et la fuite de milliers de réfugiés dans les pays voisins (y compris dans la colonie du natal). La plupart des réfugiés s’enfuirent avec le bétail. Mpande fit des raids dans les terres alentours, en résulta l’annexion du Swaziland en 1852. Cependant, les britanniques exigèrent qu’il se retire, ce qu’il fit aussitôt.

A cette époque, une guerre de succession faisait rage entre les deux fils de Mpande, Cetshwayo et Mbuyazi. Elle se termina en 1856 avec la bataille qui laissa Mbuyazi pour mort. Dès lors, Cetshwayo se mit à usurper l’autorité de son père. En 1872, Mpande mourut de vieillesse et Cetshwayo s’empara du trône. Chute du royaume

Le 11 décembre 1878, les britanniques délivrèrent un ultimatum aux 14 chef représentant Cetshwayo. Les clauses de l’ultimatum étaient inacceptable du point de vue du roi zoulou. Les forces britanniques traversèrent la rivière Thukela à la fin de décembre 1878. Le 22 janvier 1879, les zoulous défirent les britanniques à la bataille d’Isandhlwana mais ils furent a leur tour sévèrement défaits le lendemain à Rorke’s Drift. La guerre se termina par la défaite zouloue le 4 juillet 1878. Division et la mort de Cetshwayo

Cetshwayo fut capturé un moi après sa défaite et exilé à la Ville du Cap. Les britanniques léguèrent les pouvoirs à treize sous-rois, chacun ayant son propre royaume. Rapidement, des conflits apparurent entre ces royaumes. En 1882, Cetshwayo fut autorisé à visiter l’Angleterre, il eut audience avec la Reine Victoria et avec d’autres personnes importantes, avant d’être autorisé à retourner dans le Zululand, pour y être réinvestit.

En 1883, on fit Cetshwayo roi d’un territoire tampon, bien moindre que le royaume original. Fin 1883, Cetshwayo fut attaqué à Ulundi par Zibhebhu, un des 13 sous-rois, soutenu par des mercenaires Boer. Cetshwayo fut blessé et s’enfuit. Il mourut en février 1884, probablement empoisonné. Son fils Dinuzulu, alors âgé de 15 ans, fut intronisé. Dinuzulu et les mercenaires Boer

Pour contre-attaquer Zibhebhu, Dinuzulu recruta des mercenaires Boer, leur promettant des terres en échange de leur aide. Ces mercenaires s’appelèrent eux-mêmes les volontaires de Dinuzulu, et étaient commandés par Louis Botha. Les volontaires de Dinuzulu défirent Zibhebhu en 1884 et demandèrent légitimement leur dû. Ils reçurent environ la moitié du Zululand et formèrent une république indépendante. Cela alarma les britanniques qui annexèrent le Zululand en 1887. Dinuzulu fut impliqué dans divers conflits avec ses rivales. En 1906, Dinuzulu fut accusé par les anglais d’être à l’origine de la révolte de Bambatha. Il fut arrêté et fut condamné à dix ans d’emprisonnement à l’Île Sainte-Hélène. Quand l’Union Sud-africaine fut formée, Louis Botha en devint le premier ministre, et il s’arrangea pour que son vieil allié puisse vivre en exile dans une ferme dans le Transvaal, où Dinuzulu mourut en 1913. L’exile de Solomon et sa descendance

Son fils, Solomon ne fut jamais reconnu comme roi zoulou par les autorités Sud-africaines, mais seulement comme chef local. Cependant, il fut de plus en plus considéré comme roi par les chef, le peuple zoulou et des intellectuels politiques comme John Langalibalele Dube. En 1923, Solomon créa l’organisation Inkatha YaKwaZulu pour promouvoir ses aspirations royales, qui tomba dans l’oubli avant d’être ravivé dans les années 1970 par Mangosuthu Buthelezi. En décembre 1951, le fils de Solomon, Cyprian Bhekuzulu fut officelement reconnu comme le suprême roi des zoulous, mais le réel pouvoir sur le peuple zoulou était détenu par des fonctionnaires blancs sud-africain qui travaillaient avec des chefs locaux qui pouvait être destitués s’ils refusaient de coopérer. Les années de l’Apartheid Le bantoustan du KwaZulu

Sous l’Apartheid, le bantoustan du KwaZulu(Kwa signifiant terre de) fut créé en 1970 sous le nom de Zululand (il prit son nom actuel en 1977). On prévoyait que tous les zoulous deviendraient citoyens du KwaZulu, perdant ainsi leur citoyenneté Sud-africaine. La patrie ainsi crée était composée d’une multitude de terres éparses. Des centaines de milliers de zoulous vivant en dehors du KwaZulu furent dépossédés et furent déplacés par la force dans de moins bonnes terres. En 1993, environs 5,2 millions de zoulous vivaient dans le KwaZulu et environ 2 millions dans le reste de l’Afrique du Sud.réf. nécessaire Le ministre en chef du KwaZulu fut, de sa création en 1970 jusqu’en 1994, Mangosuthu Buthelezi. En 1994, la province du Natal fut rattachée au KwaZulu, le tout formant désormais, le KwaZulu-Natal. Inkatha Freedom Party

En 1975, Buthelezi recréa le Inkatha YaKwaZulu, prédécesseur du Inkatha Freedom Party (ou IFP). Cette organisation était théoriquement un mouvement de protestation contre l’apartheid, mais plus conservatrice que l’ANC. Par exemple, Inkatha était opposé à la lutte armée et aux sanctions contre l’Afrique de Sud. Inkatha était à l’origine en bons termes avec l’ANC, mais les deux organisations entrèrent en opposition en 1979 suite aux Émeutes de Soweto.

A cause de ses positions de plus en plus en faveur du gouvernement de l’apartheid, Inkatha fut la seule grande organisation reconnue comme représentative des opinions des noirs sud-africains par le gouvernement de l’apartheid : l’ANC et les autres mouvements furent bannis. À la différence des leaders du Transkei, du Ciskei, du Bophuthatswana et du Venda, Buthelezi n’a jamais accepté la pseudo-indépendence offert lors de la politique du Separate Development, en dépit de fortes pressions de la part du gouvernement blanc.réf. nécessaire Violence politique

Dès 1985, des membres de mouvements d’opposition s’engagèrent dans des luttes sanglantes. La violence politique apparut d’abord entre les membres du Inkatha et de l’ANC, ce qui donna lieu à des atrocités commises des deux côtés. On suppose qu’elles furent alimentées par le gouvernement de l’apartheid a travers une aide plus ou moins direct à l’Inkatha.réf. nécessaire Les violences continuèrent tout au long des années 80 et s’accentuèrent dans les années 90 lors des premières élections nationales de 1994.

sources wikipedia

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http://www.histoiredumonde.net/Peuple-zoulou.html

Dingane est né en 1795. Il s’est toujours voulu le successeur de Senzangakhona. Mais le nouveau souverain est loin d’avoir la capacité de son prédécesseur. Il est faible et sa légitimité déjà contestée. L’Empire est divisé, menacé par les anglais, envahis par les Afrikaners. Les premiers sont persuadés d’être supérieurs à tous les peuples d’Europe, les Afrikaners les fuient. Dingane n’aiment guère ces intrusions dans son empire ; il hait d’ailleurs ces européens. Il commence à faire le ménage dans sa famille dès les premiers jours de son règne. Sait-on jamais qu’un des princes soient tentés de s’allier avec ces blancs. Umthlangana sera assassiné à son tour. Puis il règle le problème des Afrikaners. Les nouvelles de leurs succès contre les Sothos et les troupes de Mzilikazi inquiètent Nkozi Dingane. Le 6 Février 1838, il fait amener la délégation de 70 afrikaners conduite par Piet Retief (de 15 ans son aîné) au sein de son kraal. Il a cédé des territoires aux Afrikaners en échange de bétails volés par des tribus avoisinantes. Retief n’est donc pas inquiet lorsqu’il pénètre dans le Kraal. Les festivités battent leur plein, le souverain est plein de bonnes attentions avec les Afrikaners. Les tams- tams rythment les pas zoulous, les femmes servent de la bière de maïs aux afrikaners, rien ne laissent présager les terribles événements qui vont se succéder. D’un coup, les guerriers zoulous se ruent sur les afrikaners et les massacrent tous. Pas un seul n’en réchappera. Dingane est au fait de sa puissance ; il a envoyé un sévère message aux européens. Mais les Afrikaners ne sont pas hommes à se laisser faire sans rien dire. Si la nouvelle du massacre est un choc, ils se réunissent afin de rendre justice à leurs morts. Le choc entre les Zoulous et les Afrikaners aura lieu à la rivière Ncome le 16 décembre 1838. Face à plusieurs milliers de guerriers zoulous, les afrikaners n’alignent que 470 hommes armés. En Avril les impis ont encore massacré des centaines d’afrikaners à Blaukraans. La haine anime les Afrikaners dans ce combat de « David contre Goliath ». La bataille sera rude mais contre toute attente, la supériorité zouloue sera battue par la fierté afrikaner. 3000 soldats zoulous seront tués lors de cette bataille qui vaudra à la rivière Ncome, le nom de rivière sanglante (Blood River) et un jour saint dans le nationalisme naissant afrikaner. Seuls 3 afrikaners avaient succombés aux assegaï zouloues. La défaite à Blood River modifie les règles au sein de l’Empire. Mpandé, le demi-frère né en 1798, s’allie avec les vainqueurs. Clairement, il accepte de laisser s’installer les afrikaners sur ses terres ancestrales contre une aide militaire afin d’agir contre Dingane. En Janvier 1840, pourchassé par les troupes de Mpandé , Dingane est rattrapé et mis à mort. Mpandé peut enfin s’installer sur ce trône qu’il convoitait lui aussi depuis longtemps. Mais l’Empire zoulou s’est affaibli avec ces incessantes guerres civiles de succession. Pis les territoires octroyés aux afrikaners ne leur suffisent plus. Les frontières négociées sont piétinées. L’ennemi d’hier est l’ami d’aujourd’hui. Mpandé agacé par les actions de guérilla des Afrikaners demandent de l’aide aux anglais. Vu comme des barbares hier, les zoulous intéressent les anglais. Il faut dire que la récente découverte des diamants aiguise l’appétit de tous.

Si Mpandé a fait allégeance aux anglais, il n’en reste pas moins le Roi des Zoulous . Et toute dissidence est impitoyablement chassée. En 1843, il force les tribus rebelles à se réfugier dans les montagnes. Cela n’arrête pas le souverain qui annexe purement le Swaziland en 1852. Les Britanniques ne goutent guère ce geste d’indépendance et lui ordonne de se retirer des terres annexées. Mpandé se retirera immédiatement. Son neveu Cetshwayo est peiné de voir comment l’empire zoulou est bradé au nom ‘un trône instable. Il n’apprécie pas plus les anglais que els afrikaners mais préfère jouer avec les premiers, les moins pires pense t-il. Né en en 1826, Cetshwayo s’est fait connaître des Zoulous en éliminant de la succession son potentiel rival Umtonga lors d’affrontements entre 1861 et 1865. Quoiqu’il en soit, c’est avec la bénédiction des anglais qu’il monte sur le trône de Mpandé décédé le 18 Octobre 1872. On y voit même le gouverneur en place assister à son couronnement le 1er Septembre 1873. L’Afrique du Sud qui n’est pas encore connue comme telle a subit de profonds bouleversements tants géographiques qu’historiques depuis le Mfecane. Les Afrikaners ont quitté la colonie du Cap ; c’est le Groot Trek (grand voyage). Ils ont établis les Républiques du Transvaal et de l’Etat d’Orange libre. Port Natal est devenu une colonie britannique. Affrontements entre anglais et Afrikaners sont fréquents, entre Afrikaners eux-mêmes parfois. Au milieu, les différentes ethnies ngunis à qui personne ne demande leurs avis. L’empire de Mzilikazi s’est effondré. Ses successeurs n’ont pas su sauvegarder les frontières devant les appétits d’un seul homme, Cecil Rhodes. Quant aux zoulous, soixante ans de guerre civile ont achevé ce qu’il restait de glorieux du royaume de Shaka Zoulou. A Londres, les rapports qui parviennent au Foreign Office sont alarmistes. Les Zoulous se réorganisent sous la houlette de leur nouveau souverain et se préparent à reprendre le chemin de la guerre afin de restaurer les frontières perdues. Cetshwayo a également crée des impis armés de fusils. Le 11 Décembre1878, le représentant britannique réclame des réparations face aux incursions des impis sur son territoire et pis va même jusqu’à exiger le désarmement des troupes zouloues. C’en est trop pour Cetshwayo qui décide depuis sa capitale, Ulundi, de bouter la perfide Albion hors de son Empire. Il sera bien tant d’en faire de même avec les Boers. Il est vrai aussi que le souverain zoulou n’avait guère apprécié le meurtre de deux jeunes filles zouloues échappées d’une chefferie par des soldats anglais en 1872. Après un ultimatum de 30 jours, le corps expéditionnaire de Lord Chelmsford pénètre au cœur du royaume zoulou. Lord Chelmsford fait peu de cas des impis qu’il pense vaincre rapidement. Lord prétentieux et imbu de lui- même, Chelmsford recevra la leçon militaire de sa vie à Isandhlwana ce jour du 22 Janvier 1879. 20 000 impis zoulous vont infliger la pire des défaites de l’histoire militaire britannique dont les pertes s’élèveront a 1000 guerriers tués contre 1329 pour les anglais. A Londres, cette défaite n’est pas commentée. Le Premier Ministre a ordonné à la presse de se taire et de vanter les mérites de la victoire de Rorke's Drift du lendemain. A ce poste avancé de l’Empire Britannique, ce sont quelques 300 soldats de Sa Majesté et Askaris qui résisteront victorieusement à 4000 zoulous. Les Zoulous s’offrent même le luxe de tuer un prince impérial le 1er Juin 1879. L’héritier des Bonaparte, Louis-Napoléon, engagé sous l’uniforme anglais, est tué par des zoulous en patrouille de 18 coups d’assegaï.

Il faut attendre Mai 1879 pour que les Britanniques se réorganisent militairement. Le 4 Juillet, Ulundi tombe. C’est une capitale incendiée que voit Cetshwayo rapidement envoyé en exil à Londres. Le souverain exilé s’intéresse à son nouveau lieu de résidence. Il a encore la superbe des descendants de Shaka. Il sera reçu par la Reine Victoria, curieuse de voir celui qui a tenu tête à ses troupes. L’exil est dur mais souple. L’Empire Zoulou a été divisé en 13 chefferies le 1er Septembre. C’est bien connu, « diviser pour mieux régner ! » est un adage appliqué à la lettre par les anglais. De ces treize roitelets, il y’avait entre autres un des fils de Cetshwayo, UZibhebhu ka Maphitha (1841 - 1904)

Dingane (Zulu king of Natal)

Devenant de plus en plus tyrannique, il s'attira les foudres de son peuple et mourut en 1828, assassiné par ses demi-frères, dont Dingane qui lui succéda.

Jour par Jour, Dingane Dates décroissantes Titres seulement (2 réponses)

1828 22 septembre Mort de Shaka, roi des Zoulous

Shaka, né en 1787, fut le fondateur et roi du royaume Zoulou. Ce grand guerrier monta une gigantesque armée qui compta plus de 100 000 hommes et lui permit de mener une politique d'expansion très agressive, tuant tous les vieillards des peuples vaincus. Devenant de plus en plus tyrannique, il s'attira les foudres de son peuple et mourut en 1828, assassiné par ses demi-frères, dont Dingane qui lui succéda. Voir aussi : Roi - Fondateur - Guerrier - Assassiné - Dingane - Histoire des Décès

1838 16 décembre Les Boers battent les Zoulous

L'empereur zoulou Dingane est battu lors de la bataille de Bloedriver -ou Blood River- par plusieurs milliers de boers. Installés en Afrique du Sud depuis le 17ème siècle, les Boers (descendants des colons protestants hollandais, français et allemands) sont partis dès 1834 à la conquête du territoire sud-africain depuis la colonie du Cap. La colonisation du Nord de l'Afrique du Sud, appellée "le grand trek", durera jusqu'en 1855. Elle est considérée par les boers comme la naissance de la nation afrikaner. Voir aussi : Histoire des Boers - Histoire des Zoulous - Dingane - Histoire de la

http://www.linternaute.com/histoire/motcle/1641/a/1/1/dingane.shtml

Colonisation

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___AFRICAN ART LEGENDARY La tradition orale en Afrique.. En Afrique, chaque vieillard qui meurt est une bibliothèque qui brûle." Parce que pendant longtemps (et encore aujourd’hui) la littérature a été orale,Dogon, peuple mythique du Mali

La tradition orale en Afrique


******* Afrique septentrionale********

"En Afrique, chaque vieillard qui meurt est une bibliothèque qui brûle." Parce que pendant longtemps (et encore aujourd’hui) la littérature a été orale, que ce soit pour les contes, les mythes, les généalogies, les chroniques et faits divers...

Le souffle humain

JPEG - 7.4 ko Nuit d’ oralité au Gabon

Pour l’Africain, le verbe est créateur par la parole de Dieu qui est le force suprême, et le souffle humain continue cette création. C’est pourquoi l’écriture a longtemps été repoussée et limitée, bien qu’ayant été introduite il y a longtemps par l’Islam avec l’alphabet arabe, puis par les missionnaires chrétiens avec l’alphabet latin ; et ensuite élaborée avec les propres systèmes d’écriture de l’Afrique noire. De plus, elle était considérée comme moins efficace, n’ayant pas l’appui du "rythme" ni le pouvoir de la parole "retenue", ce silence si bien manié par les narrateurs. C’est ainsi que la tradition orale (même sans l’aide de l’écriture) est aussi riche en contenu et en variété que celle de n’importe quelle autre culture.

On a estimé qu’il existait plus de 250 000 mythes, légendes et contes.

Si cette tradition est moins connue du monde occidental que les autres arts de sa culture, (tel "l’art africain") c’est qu’elle fut peu étudiée et n’a pas connu les mêmes formes de diffusion. Et comme l’oralité découle d’une volonté de communion de l’homme avec les forces de la nature et les forces cosmiques, il a été important en Afrique noire que la tradition orale se soit transmise d’une génération à l’autre, et continue de le faire. Elle est au service de la communauté.

L’art et les clés de la tradition orale D’abord, à la bonne connaissance du langage, le griot (narrateur) doit ajouter l’art : - de l’intonation - de l’improvisation aisée - du maniement des symboles - du sens de la réplique - de la suggestion - et du silence...

On parle de "silence" parce que l’oralité n’est pas que la parole, elle est aussi retenir la parole, c’est à dire ménager des silences subtils et importants qui sont autant d’ombres qui entourent la parole de mystère et qui la valorisent. Ensuite, le griot doit observer 3 éléments-clés de l’expression orale : - le geste : on ne conçoit pas de narration (contes, légendes ou mythes) sans lui. Il prolonge l’intonation. Par ex. le griot peut danser ou mimer une action le moment venu - le chant et la musique : ils soutiennent et structurent la narration - le rythme : il est l’expression de la vie et de la force, source et à la fois effet de l’émotion, ce qui explique pourquoi la vibration rythmée joue un si grand rôle. La puissance incantatoire de la parole scandée, de la danse, du chant et du langage tambouriné rétablit une harmonie qui a pu être rompue par la violation d’un interdit. Le rythme est ordonné dans son déroulement ; le message qu’il communique est celui de l’ordre suggéré par le rythme de la nature, et par les messages des ascendants mythiques à travers les contes, les légendes, les rites verbaux, etc. C’est pourquoi il est souvent répétitif. Ainsi, la parole rétablit-elle l’ordre compromis, par les messages qu’elle transmet et par leur rythme.

"Redire les mots mêmes qui, dans le mythe, ont engendré le monde,c’est renouveler la création elle-même, lui redonner la vie et lui assurer la pérennité. Les mots sont empreints de puissance créatrice, de sacré. Les renouveler, c’est se mettre au cour même du sacré." (G. Granai).

Création de l’émotion L’émotion doit favoriser la participation de l’auditoire, en s’aidant des éléments clés cités ci-dessus.

"L’émotion est aux antipodes du sentimentalisme, c’est comme une force qui vous étreint et à laquelle vous participez. On revient toujours à la participation qui est le sens de la vie. Participer aux mots, c’est participer au jeu des forces vitales qui est l’expression du monde, de Dieu." (L. S. Senghor)

Elle naît au détour d’un mot, dans la vibration du rythme, à travers le symbole qu’utilise le griot. L’auditoire accède ainsi au jeu des forces qui anime l’univers par son être total, corps et esprit liés, sensualité et rationalité, en communion étroite avec les membres du groupe. Elle est un jeu avec les contes, une initiation avec les récits mythiques (dans la saisie des vérités primordiales).

Les narrateurs Dans l’Afrique noire où l’expression orale est reine, quiconque possède l’art (et c’en est vraiment un) de "bien dire", joue un rôle important dans la société. Ainsi les dons des griots (conteurs, musiciens, chanteurs, généalogistes.) sont considérés comme divins alors même que les griots appartiennent traditionnellement à une caste modeste. Leurs connaissances en la matière peuvent être considérables, certains pouvant énumérer par cour des chronologies de royaumes ou de chefferies remontant à 4 ou 5 siècles. Leur art est conditionné par leurs modèles socio-culturels (techniques traditionnelles et influences étrangères), par l’objet de leur narration (jeu, prière.) et bien sûr par le genre (contes, mythes, poésie, etc.)

Communiqué de presse Benasque, mercredi le 7 décembre 2011

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pour la 1ère fois à Bénasque (Aragon-Espagne), la galerie "Out of Africa" présente du 23 décembre 2011 au 26 février 2012 l'art dogon et les "femmes aériennes" de Christophe Sawadogo (Ouagadougou - Burkina Faso).

Parmi les cultures africaines, la culture et l'art dogon (Mali) font partie des plus intéressantes et des plus étudiées. Du 23 décembre 2011 au 26 février 2012, la galerie "Out of Africa" à Benasque (Aragon - Espagne) présente la force de la culture et de l'art sculptural dogon lors d'une conférence et d'une exposition de photos et d'œuvres d'art : "Dogon, peuple mythique du Mali". Une partie des bénéfices de la vente des photos et des œuvres d'art est destinée à l'ONG: "ASED - Association Solidaire Ecoles Dogons". Parallèlement, le peintre Christophe Sawadogo (Ouagadougou - Burkina Faso) expose dans la galerie ses "Femmes aériennes", nous invitant à la méditation. Trônant majestueusement sur la plaine du centre du Mali, la falaise de Bandiagara s'élève à plus de 500 m d'altitude sur une largeur de 150 km. Pendant plusieurs siècles, cette falaise et les régions avoisinantes ont été le territoire du peuple dogon, dont la culture et l'art fascinant sont au centre d'une conférence et d'une exposition de photos dans le Centre des Sciences Pedro Pascual de Benasque et d'une exposition d'œuvres d'art dans la galerie "Out of Africa".

Trente ans de voyages au Mali et au Pays dogon.

Sorella Acosta et son associé Salvador Campillo, deux passionnés d'art, de culture et de voyages en Afrique, ont profité de la fermeture temporaire de la galerie en novembre dernier pour voyager une fois de plus au Mali, à la rencontre du peuple dogon de la falaise de Bandiagara. Installé depuis plus de trente ans à la frontière entre le Mali et le Burkina Faso, Salvador Campillo s'intéresse tout spécialement aux us et coutumes de ce peuple mythique.

Situé au centre du pays, le territoire dogon s'étend entre le fleuve Niger et la falaise de Bandiagara. La population dogon s'élève à plus ou moins 700.000 personnes, bien qu'une partie de la population se retrouve également au nord du Burkina Faso et en Côte d'Ivoire. Les Dogons vivent majoritairement d'agriculture, surtout de la culture de mil, et sont reconnus pour leur cosmogonie et leur art statuaire bien reconnaissable. Parmi ceux qui s'intéressent à la culture subsaharienne et surtout à la culture d'Afrique de l'Ouest, l'art dogon du Mali est relativement bien connu. En Espagne par contre, la connaissance africaine se limite au Maghreb, en particulier au Maroc et à l'Egypte. Destiné à tous les amoureux d'art en provenance d'autres cultures et à tous les passionnés de voyage, l'exposition et la conférence qu'organise la galerie "Out of Africa" sera sans aucun doute une découverte et une porte d'entrée vers l'Afrique subsaharienne si méconnue mais passionnante.

Un voyage au pays dogon en trois étapes

Dans sa galerie "Out of Africa", Sorella Acosta, expose du 23 décembre 2011 au 26 février 2012 une 100aine d'œuvres d'art en provenance du pays dogon : statues en bois, en bronze et en pierre, en fer noir, figures aux bras levés, maternités, masques utilisés lors des fêtes rituelles, portes de grenier sculptées, échelles, serrures, repose-têtes, tabourets, piliers de Togu-nà….

Statue rituelle Dogon - Bandiagara - Mali - bois

En plus de l'intérêt artistique indiscutable d'une des cultures les plus riches et intéressantes d'Afrique de l'Ouest, Sorella Acosta et sa collaboratrice Tais Vidal, Historienne de l'Art et Gestionnaire de Patrimoine Culturel, replaceront lors d'une conférence le jeudi 29 décembre à 19H dans le Centre des Sciences Pedro Pascual de Benasque (Aragon - Espagne) l'art dogon dans son contexte en donnant de l'information quant aux aspects historiques, culturels et économiques de la région, de sa population et de sa manière de vivre. Une sélection des photographies prises par Salvador Campillo lors de ses fréquents voyages au pays dogon sera exposée dans le hall d'entrée du Centre des Sciences. L'objectif de l'exposition de photos et de replacer cet art dans le contexte de sa culture et de ses coutumes, intégrant la conception d'une culture universelle à facettes multiples. Les photos s'exposent au Centre des Sciences Pedro Pascual de Benasque du 23 décembre 2011 au 3 janvier 2012.

Pueblo Koundou (Dogón - Malí)

Une partie des bénéfices de la vente des œuvres d'art et des photos est destinée à la ONG "ASED - Association Solidaire Ecoles Dogons". L'Association Solidaire Ecoles Dogons (ASED) est une ONG, créée en janvier 2007, ayant comme objectif de procurer les outils nécessaires pour que la population dogon construise elle-même ses propres écoles. L'ASED se charge de faire parvenir de l'aide matérielle mais aussi de la main d'œuvre pour la construction d'écoles dans des villages sans infrastructure mais avec la présence d'enseignants. Depuis 4 ans, l'ASED a aidé à construire 3 écoles dans la région d'Hombori, des références quant à leur architecture et l'utilisation de matériaux régionaux. Ces écoles accueillent actuellement plus de 300 élèves. Des projets de jumelage avec des écoles de Barcelone ont été initiés, proposant des échanges culturels entre les enfants africains et catalans. Les donations provenant de particuliers et d'entreprises aident l'ASED à procurer du matériel scolaire et sportif, des vêtements, des vélos…

Sorella Acosta et son associé Salvador Campillo, très concernés par la problématique des minorités au Mali, ont décidé de dédier une partie des bénéfices de la vente des œuvres d'art dogon et des photographies de la culture dogon aux projets 2012 de l'ASED. Le peintre Christophe Sawadogo (Ouagadougou - Burkina Faso) présente ses tableaux dans la galerie, lors de l'exposition "Dogon, peuple mythique du Mali".

Christophe SAWADOGO - Femmes porteuses d'eau et d'espoir - 2011 Christophe Sawadogo est né en 1972 à Tikaré au Burkina Faso. Il a été formé aux "Arts et Communication" de l'Université de Ouagadougou. Passionné de poésie et de calligraphie, ses premières œuvres furent consacrées aux dessins sur papier, à l'encre de Chine ou avec des crayons de couleur pour créer un univers où flottent des personnages, essentiellement féminins, contés ou rêvés. Parallèlement, il développe sa peinture en lui faisant acquérir une texture "bâtie sur terre", laissant entrevoir des croûtes. En suspendant le regard entre rêve et réalité, son œuvre est une ouverture, une fenêtre sur de nouveaux horizons.

Christophe Sawadogo a participé a des expositions individuelles et collectives au Burkina Faso, au Sénégal et au Mali mais aussi en Europe: en France, en Allemagne, aux Pays Bas, au Danemark, en Finlande, en Norvège et en Belgique. Par contre, c'est sa première exposition en Espagne.

Aujourd'hui, Christophe SAWADOGO plonge ses pinceaux au cœur des préoccupations sociales immédiates. Dans la série des "Inondations", Christophe Sawadogo relève : "Dans certaines parties du monde, les femmes et les enfants parcourent des kilomètres à la recherche d'eau, tandis que sous d'autres cieux, il suffit d'ouvrir le robinet pour que jaillisse le précieux liquide. L'eau au cœur des inondations, des famines et des grandes sécheresses est une préoccupation mondiale. Source de vie, elle peut dans bien des cas menacer la survie de l'espèce humaine".

Dans ses dernières œuvres "Les immigrés", exposées dans la galerie "Out Of Africa" à Benasque (Huesca-Espagne), Christophe montre des voyageurs clandestins à qui dit-il : "On a mis des bâtons dans les roues." Et il s'explique : "On a tous des rêves orientés vers l'autre, vers un ailleurs nouveau, meilleur. Pourtant, il est plus facile pour l'Homme du Nord de venir visiter le désert et les dunes de sable que pour l'Homme du Sud d'aller voir ce qui se passe de l'autre côté de l'Océan. Continent que nous connaissons seulement par les livres, les films ou la télévision. Pourquoi cette quête de l'autre se résume-t-elle en enfer pour beaucoup d'entre nous? Et il conclut : "Toutes les routes devraient mener à l'Homme". Les tableaux de Christophe Sawadogo s'exposent du 23 décembre 2011 au 26 février 2012 dans la galerie "Out of Afrique" à Benasque.

Contact presse: Sorella Acosta www.galeria-out-of-africa.com

  • Histoire

La « Libye », d'après la reconstruction du monde décrite par Hérodote

Les vestiges de la présence humaine en Afrique du Nord remontent à 400 000 ans âge attribué aux restes de (l’Atlanthrope) découverts dans les Sédiments du lac préhistorique Ternifine (Tighennif près de Mascara) Algérie. L’Atlanthrope, contemporain du Sinanthrope et du pithécanthrope de Java, dont les ossements ont été retrouvés au milieu des outils de pierre taillée qu’il fabriquait, y a séjourné. Le Temps de l'Afrique du Nord berbère

Les Berbères subsistent dans un immense territoire qui commence à l’ouest de l’Égypte. Actuellement des populations parlant le berbère habitent dans une douzaine de pays africains, de la Méditerranée au sud du Niger, de l’Atlantique au voisinage du Nil. Les autochtones de l'Afrique du nord sont les peuples Berbères et le peuple Copte (Égyptien). Les peuples Berbères sont des peuples parlant tous des langues similaires et ayant peuplé l'Afrique du nord depuis l'ouest de la vallée du Nil aux Iles Canaries bien avant la conquête Romaine.

Le Temps de l’Afrique du Nord blanche

L’« Afrique blanche » désignait autrefois les territoires méditerranéens: Maroc, Égypte, Mauritanie, Algérie, Tunisie, Sahara Occidental, Libye.réf. nécessaire

Le camp de Gindibu était-il situé au sud-est de Damas.

Il est certain que les bédouins de la péninsule arabique

- qu'on appelait probablement indifféremment. Aram, Eber ou Haribu - devaient être installés à l'origine, dans la région qui s’étend entre la Syrie et la Mésopotamie et qui fut, avec la Syrie le berceau le plus ancien des Sémites"1.» Présents dans la péninsule arabique jusqu'au VII e siècle, ils ont alors connu une expansion vers le reste du Moyen-Orient, vers l’Afrique du Nord et la péninsule Ibérique portés par un élan mystique et de conquête guerrièreréf. nécessaire

La Grande Mosquée de Kairouan, fondée en 670 par le général omeyyade Oqba Ibn Nafi, est la plus ancienne mosquée en Afrique du Nord8 ; elle est située à Kairouan en Tunisie.

Arrivée des Phéniciens.

670, l'arrivée des Arabes Omeyyades de Damas pour conquérir le Maghreb ; c'est à cette date qu'est fondée, dans l'actuelle Tunisie, la Grande Mosquée de Kairouan qui représente le plus ancien édifice religieux musulman en Afrique du Nord9,8.

L'arrivée de Idrîs Ier arrière-petit-fils d’Hassan fils de Ali ibn Abi Talib et Fatima la fille de Mahomet. Il se fait reconnaître comme imam par la tribu berbère des Awarba qui l'avaient accueilli et par les quelques Arabes qui l'avaient accompagné dans son exil.

  • Afrique du Nord

L'islam a balayé l'Afrique du Nord très tôt dans son histoire, la propagation à l'ouest de l'Egypte à partir de la 8ème siècle après JC 1 Au début, il a été répandu dans les villes par la conquête, mais une fois que les Berbères nomades ont commencé à se convertir à l'Islam, il s'est propagé à travers leurs contacts dans tout l'Afrique du Nord. 2 Alors que les peuples arabes du Moyen-installés dans les villes, la plupart des zones rurales est resté dominé par les Berbères, dont les traditions et les croyances ont été absorbés dans la pratique de l'islam dans ce domaine.

À partir vers le début du 10ème siècle, religieux régimes islamiques ont commencé à apparaître en Afrique du Nord. Parmi les plus puissants et influents, c'est que des Almoravides. Il s'agissait d'un régime de berbère, en grande partie responsable de la propagation de l'école malékite de la jurisprudence islamique au Maroc. 4 Les Almoravides ont été suivis par une autre dynastie des Berbères, les Almohades. Ce régime répandre l'Islam en Espagne et en grande partie du reste de l'Afrique du Nord. 5 Il a été beaucoup moins de succès, cependant, dans sa tentative de purger l'islam marocain berbère et d'autres influences non islamiques. 6

Au début du 17ème siècle, plus de 90% de la population de l'Afrique du Nord était musulman, surtout à la suite l'islam sunnite. 7 La plupart continuent à suivre l'école malékite, si les Etats peuvent professer le respect officielle à une autre école de la jurisprudence, en tant que résultat d'années de domination ottomane d'une grande partie du monde musulman. 8 Pendant ce temps, les Berbères, les Touaregs et en particulier, un sous-groupe de Berbères, de continuer à pratiquer une version quelque peu syncrétique de l'islam, le mélange de leurs traditions pré-islamiques dans la pratique de l'islam. 9

La lutte pour mettre fin à la colonisation française a eu des effets distincts et importants sur la pratique de l'islam dans la Tunisie, l'Algérie et le Maroc. En Tunisie et en Algérie, les mouvements indépendantistes nationalistes étaient fondamentalement laïque, même si ils ont travaillé aux côtés de clercs réformistes. 10 En conséquence, les gens qui sont venus au pouvoir après l'indépendance puisent leur légitimité à partir de sources laïques et leurs politiques reflètent cet objectif.

Toutefois, le Maroc a eu un mouvement plus politisé islamiste. L'unité musulmane avait été une cause importante politique au Maroc depuis les années 1930 lorsque la France avait tenté de diviser la population en gouvernant Berbères en vertu du droit différente de celle de la population arabe. 11 Ainsi, l'Islam avait déjà devenu quelque chose d'un outil d'organisation politique, et il a continué dans ce rôle à travers la lutte pour l'indépendance.

Descente



Généralement, la plupart origine nord-Africains trace patrilinéaire, comme cela est généralement prévu dans les pays musulmans. Parmi presque tous les groupes ethniques sédentaires en Algérie et au Maroc, par exemple, la descente est universellement suivre si le père. 12

Parmi les cultures pastorales et semi-pastorale, cependant, il ya plus de variation. Bien que presque tous les Berbères retrouver leur famille patrilinéaire, un sous-groupe de Berbères, les Touaregs, ne dispose pas d'un modèle de descente constante. Certains tracent leurs familles patrilinéaire, mais quelque 80.000 Touaregs retrouver leur famille et d'hériter de la position sociale par le biais de la mère. 13

  • Arrangements conjugaux


Pendant la plus grande d'Afrique du Nord, la polygynie est autorisée et, essentiellement, accepté, mais rarement pratiquée. Cependant, la pratique varie entre et au sein des différents pays.

En Algérie, la polygamie est pratiquée, mais rarement. Une étude réalisée dans les années 1950 a montré que seulement 2% des hommes musulmans avaient plus d'une femme. 14 En dépit de sa rareté, il reste un problème important. Une étude réalisée plus de vingt ans plus tard, à Alger a révélé que près 2/3of des femmes étudiées voulaient des changements dans les lois relatives au statut personnel, y compris l'abolition de la polygamie. 15

Informations sur la polygynie en Egypte suggère qu'il existe des différences énormes dans les pratiques des différents groupes socio-économiques. Dans l'ensemble, la polygynie ne semble pas être largement pratiquée. En début des années 1950, 8% des hommes musulmans égyptiens étaient polygames. 16 Il ya des secteurs de la société où la polygynie a continué d'être courante, cependant, tels que les traditionnels, les zones de la classe ouvrière du Caire. 17 Il est également une indication que la polygynie est devenue plus commune dans les années 1970, probablement en raison de la migration économique motivés, qui à la fois apporté en argent, ce qui rend une seconde femme plus abordable, et empêché les gens à se déplacer. 18

En 1979, le gouvernement a adopté un paquet de réformes à caractère personnel loi sur le statut, y compris une limite sur la polygamie qui a accordé à une femme le droit à un divorce si son mari a pris une seconde épouse sans son consentement. 19 Cependant, cette loi n'a pas été appliquées de manière cohérente et les réformes de 1979 ont été déclarées inconstitutionnelles en 1985. La loi finalement adoptée au sujet des limites sur la polygynie ne pouvait voir qu'une femme de divorcer de son mari pour prendre une seconde épouse si elle pouvait prouver qu'elle a subi "un préjudice moral ou matériel» à la suite. 20

Au Maroc, la polygamie est pratiquée, mais rarement. 21 Une pratique plus courante est la monogamie en série, pratiquée par les hommes et les femmes. 22

La polygamie en Libye a été pensé pour être en train de disparaître dans les années 1970, mais continue d'être pratiquée à l'occasion. 23 La polygamie n'est officiellement autorisé si les consentements première femme, et le mari est à la fois saine et suffisamment riche pour être en mesure de soutenir les deux femmes. 24 Il n'est pas clair ce que ces limitations légales sur la polygynie signifie dans la pratique.

En Tunisie la polygamie est illégale depuis les années 1950 et il n'y a aucune indication particulière qu'il est pratiqué en dépit de la loi.

Mariages privilégiés et des interdictions



Dans une grande partie d'Afrique du Nord, il ya une préférence générale pour le mariage entre les enfants de deux frères, avec les cousins ​​en jouant un rôle mineur dans le choix d'un partenaire dans le mariage. Comme avec d'autres aspects de la pratique matrimoniale c'est à la fois pas une préférence universellement, il n'est pas toujours la réalité.

La société algérienne favorise le mariage à un cousin parallèle paternelle (enfant frère du père de). 25 Cependant, une étude réalisée dans les années 1970 a révélé que c'était l'un des aspects de droit de la famille et de la tradition que presque 2/3 des femmes d'Alger interrogées voulaient changer. 26

En Egypte, dans le passé et probablement encore dans les zones rurales, le père d'une fille a choisi son mari pour elle, souvent un cousin, et elle avait peu à dire en la matière. 27 Cela semble être changer avec des niveaux plus élevés de l'éducation pour les filles et les femmes. Une étude a montré que chez les femmes ayant de 6 ans ou plus de l'éducation, les femmes jouent un rôle dans le choix de leurs maris. 28

Tout au long de Maroc, le mariage d'un cousin paternel parallèle est commun. 29 Il semble que ce modèle de mariage a particulièrement fort soutien parmi les classes supérieures et dans les villes conservatrices, plus âgés et les villes. 30

En Libye, le mariage de cousins ​​germains est acceptable, mais il est difficile de savoir si elle est particulièrement préférée à d'autres mariages. 31 Que ce soit pour un cousin ou non, une fille peut être mariée par son tuteur sans avoir aucune entrée dans la décision. 32 Si son premier mariage ne ​​fonctionne pas, une femme aura plus de possibilité de choisir maris ultérieures. 33

Bien que de nombreux Berbères permettre les mariages entre cousins ​​germains, les Touaregs refusent toute forme de celui-ci. 34

Âge du mariage



Tout au long de la région, la loi limite l'âge minimum du mariage à environ 16 pour les filles. Cependant, souvent, les filles sont mariées plus tôt que les limites légales, juste attendre l'âge légal d'enregistrer le mariage. C'est souvent le cas en Algérie par exemple. 35

L'un des principaux facteurs de l'âge du premier mariage d'une fille est de savoir si elle vit dans une zone urbaine ou une rurale, âge, le mariage à venir plus tôt pour les filles dans les zones rurales. Par exemple, les filles rurales au Maroc souvent se marient entre les âges de 10 et 14. 36

Une autre différence d'âge au mariage est la situation économique d'une famille. En Egypte, par exemple, une jeune fille des classes moyen-inférieur est susceptible de se marier très jeune, et son mari sera probablement de nombreuses années plus âgé qu'elle, que ses parents veulent être assurés qu'il serait un bon fournisseur. 37 Parmi les Égyptiens de classe moyenne supérieure, d'autre part, il ya une préférence croissante pour les mariages plus tard, avec les futurs époux se connaître et de choisir de se marier basée sur l'amour plutôt que des alliances de famille ou la capacité à fournir. 38

Les informations disponibles sur dot en Afrique du Nord est quelque peu limitée, il semble que ce n'est pas universellement donné, pas plus qu'il ne appartiennent toujours à la même personne une fois qu'elle a été donnée.

Traditionnellement en Algérie, une épouse toujours reçu un prix de la fiancée. Tout ce que le couple possédait autre que le prix de la fiancée appartenait au mari. Le prix de la fiancée, cependant, appartenait à la femme, et elle l'a gardé même dans le cas de divorce. 39 Ceci est en contraste direct avec la pratique en Egypte, où les femmes divorcées doivent retourner la dot.

Au Maroc, si oui ou non une femme reçoit une dot lors de son mariage dépend en grande partie sur sa classe sociale. Les femmes issues de familles riches reçoivent habituellement une dot, bien que certains ne le font pas. 40 les femmes des classes inférieures et les femmes dans les zones rurales souvent ne reçoivent rien. 41 Cependant, dans un village berbère au Maroc, les gens disent que dot est nécessaire et il n'ya pas de mariages où la femme ne l'ont pas reçu. 42

Appels tradition libyens pour un prix de la fiancée qui est donné à la fois à l'accord de se marier, plutôt que d'une partie étant donnée à l'accord, une partie au mariage lui-même, comme cela est courant ailleurs. 43



Le divorce est commune en Afrique du Nord.

En général les hommes ont plus de droits dans le lancement d'un divorce, mais les femmes ont des façons informelles de sortir d'un mariage malheureux. La question de savoir qui conserve la garde des enfants après un divorce varie à travers la région, avec des hommes ayant souvent le droit, mais pas nécessairement l'envie de garder leurs enfants avec eux après un divorce.

En Algérie, le divorce est tout à fait commun. 44 Les femmes ont certaines protections, au moins d'être répudiée par son mari sur l'éperon du moment. Le divorce, pour être légal, doit être effectuée devant un tribunal. 45 Après un divorce, le père a droit à la garde des enfants, si l'on ignore à quel âge les enfants peuvent être enlevés à leur mère. 46

En Egypte aussi, le divorce est un événement régulier et il y avait une augmentation du taux de divorce à partir des années 1970. 47 Les hommes ont plus de droits en cas de divorce que les femmes. Cependant, comme en Algérie, le divorce doit être effectué dans un tribunal. 48 L'une des différences en matière de droits en cas de divorce, c'est que les hommes peuvent demander le divorce pour essentiellement une raison quelconque, si il doit y avoir une raison quelconque, car il doit être déclaré à l'audience. Que l'exigence d'avoir une procédure de divorce menées au tribunal est considéré comme une protection importante des droits des femmes est clairement démontré par le fait que l'un des 1979 des réformes du droit personnel était qu'une femme a dû être informé lorsque son mari a divorcé. 49

Les femmes d'autre part, peuvent demander le divorce que dans certaines circonstances limitées. 50 Néanmoins, au moins un écrivain sur l'Egypte a décrit les femmes comme étant en mesure d'obtenir un divorce avec "une relative facilité." 51 Cependant, peu de femmes cherchent à engager un divorce, peut-être en partie parce que les femmes divorcées qui vivent seules sont socialement stigmatisés. 52

Après un divorce, les enfants égyptiens, traditionnellement restés avec leur mère jusqu'à l'âge de 9 ans pour les garçons, 12 pour les filles, époque à laquelle ils vont vivre avec leur père. Maintenant, ils restent généralement avec leur mère jusqu'à ce qu'ils atteignent la puberté ou même plus tard, et puis aller à leurs pères. 53

Au Maroc, en particulier dans les petites villes, le divorce est chose courante. Dans une ville, la moitié de tous les mariages se terminent par un divorce. 54 Un homme a le droit unilatéral de divorcer de sa femme, alors que la femme ne peut pas faire la même chose à son mari. 55 Officiellement, un divorce doit être enregistré auprès d'un tribunal, si il n'est pas nécessaire que le mari d'expliquer pourquoi il est divorcé de sa femme. 56 En outre, l'exigence que le divorce soit déposée à la cour peut être un peu trompeuse, car de nombreux mariages ne sont pas toujours enregistrés auprès de l'Etat, ce qui signifie que le divorce dans de telles situations ne peuvent être enregistrés soit. 57

Après un divorce, une femme retourne généralement à la maison de son père. 58 Parfois, les femmes ne le font pas, choisissant plutôt de vivre en tant que «femmes libres», peut-être, y compris d'avoir des relations sexuelles avec des hommes en dehors du contexte du mariage. 59 Bien qu'il n'y ait qu'une ligne fine entre les femmes qui choisissent de vivre de cette façon entre les mariages et les femmes qui sont essentiellement non nubile, il semble que ces femmes restent dans le courant dominant de la société et peuvent se remarier. 60

Quant aux enfants, après un divorce, l'ex-mari a le droit de garde des enfants. Cependant, souvent, ils ne prétendent pas les enfants après un divorce. 61

En Libye, le divorce est répandu et qui peut être fait simplement par la répudiation. 62 Bien que les femmes ont peu de droits de demander le divorce, ils peuvent, et ne semblent, presser leurs maris à l'octroi d'un divorce. 63 Il ya peu, le cas échéant, la stigmatisation sociale attachée au divorce, que ce soit pour l'homme ou la femme. 64 Alors que les femmes divorcées de se remarier assez facilement et beaucoup de désirs de faire, il semble que certaines femmes ne cherchent pas à se remarier, préférant rester seule. 65 Ceci suggère que la société accepte la présence d'un certain nombre de divorcées, les femmes célibataires.

Après un divorce en Libye, les enfants appartiennent à leur père et de rester avec lui, sauf si elles sont très jeunes. 66

Loi sur le divorce tunisien accorde des droits égaux aux hommes et aux femmes en termes de lancement d'un divorce. 67 Divorces doit être effectué dans un tribunal, et le juge doit interroger les deux parties sur leurs raisons pour mettre fin au mariage. 68

Purdah et l'isolement



Peu de généralisations peuvent être faites sur les femmes d'Afrique du Nord. Certaines femmes sont entièrement couvertes, d'autres ne respectent pas les codes vestimentaires islamiques du tout. Certains sont strictement isolée, d'autres se mélanger librement avec les hommes. Une tendance était claire, cependant, dans la suite de l'indépendance des décennies. Dans une grande partie d'Afrique du Nord, les femmes qui n'avaient pas choisi de porter un voile a commencé à le faire. Ce fut apparemment un signe extérieur de s'accrocher à la culture locale ou nationale, en particulier l'adhésion à l'Islam, et un rejet d'au moins les aspects de la culture occidentale. 69

Les femmes algériennes ont toujours été très à l'écart des hommes, en séjournant dans la maison, sauf pour les courses nécessaires. 70 Ces dernières années, la solitude peut-être moins, mais les sexes sont encore largement séparés, avec des femmes souvent rester à l'intérieur et autour de la maison et les hommes étant en public. 71

Jeunes filles algériennes commencent à être conscients de la nécessité de la modestie tout à fait jeune, couvrant les bras et les cheveux, même en face de leurs pères. 72 Ils continuent de se couvrir pendant leur jeunesse, et jusqu'à ce qu'ils ont eux-mêmes fils qui se sont mariés. 73 À ce stade, ils ont plus de liberté d'être en moins les préoccupations du public, non accompagnés et sur ​​la modestie. Bien qu'il ne semble pas que l'Algérie a eu une période dans le 20e siècle, lorsque les femmes arrêté de porter de couvre-chefs, et donc le port du foulard n'a pas eu la renaissance même il l'a fait dans plusieurs autres pays, il ne deviennent fortement politisée au cours de la lutte pour l'indépendance. 74

En Egypte, de nombreuses femmes avaient cessé de porter le foulard, en commençant dans les années 1900. 75 Cependant, les femmes ont à nouveau commencé à se couvrant depuis les années 1970, en particulier parmi les classes instruites et professionnel. 76 Comme ailleurs en Afrique du Nord, à la suite des règlements vestimentaires islamiques est considérée comme soutien à la culture autochtone et, selon un chercheur, affirmant que les choix peuvent être faits quant aux parties de la culture européenne devrait être adopté. 77

Toutefois, cela ne devrait pas être lu à-dire qu'il n'ya pas de variations en Egypte. Les femmes dont les familles ont vécu dans les quartiers populaires du Caire pour les générations, par exemple, se couvrir, mais avec des robes noires extérieures laissé un peu ouvert pour montrer les robes colorées en dessous. Les robes extérieures sont serrés à la taille de flatter la figure de la femme, et permettent souvent bras d'une femme d'être vu. 78 Ces femmes interagir régulièrement avec les hommes en public. 79 D'autre part, les femmes qui sont relativement nouveaux au Caire sont beaucoup plus attentifs à se couvrir. 80 Les nouveaux arrivants au Caire accepter moins d'interaction entre les hommes et les femmes. 81 Les classes moyennes supérieures permettent une interaction beaucoup plus forte chez les hommes et les femmes, au point même que certains jeunes ont commencé à se fréquenter. 82

Dans les petites villes et les zones rurales de la Libye, peu de femmes se couvrent. Dans ces endroits, il est inhabituel pour une femme de se heurter à un homme inconnu, et quand elle le fait, elle couvre tout simplement son visage avec ses mains ou détourne la tête, tout en parlant avec l'homme. 83 Il n'est pas clair si la plupart des femmes libyennes dans les zones urbaines sont préoccupés par les prescriptions islamiques de modestie.

Au Maroc, pour les classes instruites et professionnel portant un couvre-chef ou non est un choix d'une femme, apparemment avec moins des implications politiques vus en Egypte, la Tunisie et l'Algérie. 84 Parmi les plus traditionnels, les secteurs riches de la société urbaine, les femmes sont maintenues isolée et bien couverts quand ils ne sortent. 85 Dans la campagne et dans les petites villes, les femmes sont généralement un peu plus libres de sortir en public, mais cela dépend en grande partie sur la situation économique de la famille. 86 Les jeunes femmes mariées dans des domaines tels sont souvent libres de sortir avec d'autres jeunes femmes mariées, sans être accompagné par un mâle. 87

Parmi les différents groupes berbères, il ya des variations distinctes. Dans un village berbère, la ségrégation des sexes est assez stricte. Il existe différents dortoirs pour les hommes et les femmes et les filles sont largement rester à la maison à partir du moment où ils atteignent la puberté. 88 En termes de tenue vestimentaire, les femmes ne Jbala se couvrir la tête avec de grands chapeaux de paille. 89 Les Touaregs ne semble pas suivre la prescription commune islamique pour robe du tout: les hommes gardent leurs têtes couvertes de foulards grandes, alors que couvre-chefs sont moins importants pour les femmes.

Droits de succession et les terres




Bien que l'information est un peu rares, il semble que certaines femmes en Afrique du Nord héritent selon les actions énoncées dans le Coran. Néanmoins, de nombreuses femmes héritent moins, si quelque chose, laissant les femmes dans un état ​​quelque peu précaire.

En Egypte, il est reconnu que, selon le Coran, les femmes sont censées hériter de la moitié autant que les parents masculins du même degré de relation avec la personne décédée. Cependant, souvent les femmes n'héritent de rien de leurs parents, une pratique justifiée par la femme étant en mesure d'utiliser la terre de son mari. 90

Lorsque les femmes égyptiennes faire propre terre, soit par héritage ou par achat, ils trouvent des moyens pour protéger leur droit de propriété. Une femme peut limiter l'accès de son mari dans son pays, soit par légalement posséder en son nom seulement ou en le transférant à un de ses frères. 91 De telles pratiques montrent que les femmes sont préoccupés par le maintien de contrôle sur leurs terres après un divorce ou le décès du mari.

Les femmes marocaines qui viennent de familles de la classe supérieure dans les villes en général hériter selon les prescriptions coraniques. Dans la campagne, cependant, les femmes reçoivent souvent moins que leur part. 92

Conclusion



Parmi les populations urbaines d'Afrique du Nord, deux tendances générales sont reconnaissables. À partir bien avant l'indépendance, il y avait une tendance à abandonner certains aspects du droit islamique de la famille. Dans plusieurs pays, la polygamie semble être la sortie en fondu, et il a même été interdit au Maroc. Le divorce par répudiation a été limitée dans la plupart d'Afrique du Nord, en exigeant que quelques inscrire leur divorce dans un tribunal. Les femmes dans la plupart des villes d'Afrique du Nord semblait être le choix de ne pas se couvrir. Certaines femmes ont commencé à exiger un rôle dans le choix de leurs maris, plutôt que d'épouser un cousin dans un mariage arrangé.

Toutefois, certains de ces changements ont ralenti, voire inversé. La polygamie a augmenté dans les années 1970 en Egypte, probablement en raison des changements économiques. Les femmes ont pris le voile à nouveau en nombre sans cesse croissant, de l'accepter comme un symbole de la valeur qu'ils accordent à leur propre culture.

Dans le même temps, les cultures rurales et nomades en Afrique du Nord montrent peu de signes de changement, tout en conservant les aspects du droit islamique de la famille qu'ils ont toujours suivis, en rejetant ceux qu'ils ont toujours rejeté.

'' http://translate.google.fr/translate?hl=fr&langpair=en%7Cfr&u=http://www.law.emory.edu/ifl/region/northafrica.html''

5 juillet 2007 Mallendi un nganga (tradipraticien) gabonais

MEYAYA_mallendi

Mr Nzamba Hermann (alias Mallendi) Je suis né le 18 juin1980 à Libreville au Gabon.

Dans ma famille, beaucoup sont initiés au Bwiti et mon grand-père fut un grand maître initiateur. Depuis mon enfance, je » baigne » dans le Bwiti. J’ai reçu ma première initiation à l’âge de 7 ans par mon grand-père qui m’a alors permis d’avoir un premier contact avec cette civilisation pygmée.

Depuis mon enfance, je vis entre tradition et modernité : J’allais à l’école et pendant les vacances, je vivais avec mon grand père dans la forêt avec les pygmées qui sont les des savoirs. J’ai rencontré Nathalie Moulin, une danseuse afro contemporaine. elle m’a sollicité pour jouer dans plusieurs de ses spectacles. Je jouais les tam-tams et l’arc en bouche.

En juin 2001, je suis venu vivre à Paris. Là, je me baladais partout avec mon arc à musique et certaines personnes pensaient que c’était un arc à flèche. Ils me disaient " c’est pour quoi ? pour tuer les oiseaux ? " et je répondais « non c’est pour imiter les oiseaux ». Un jour, je passais devant une boutique d’objets d’art africain dans le vingtième arrondissement de Paris ; je suis rentré dans cette boutique pour demander simplement s’ils organisaient des soirées de musique africaine. Ils m’ont répondu : oui ! on l’ fait mais nous connaissons déjà toutes les musiques d’Afrique ». J’ai répondu : « non ! je ne crois pas que vous connaissez déjà tout » et je leur ai demandé « quelles sont les musiques africaines que vous connaissez ? ». « Le djembé, les balafons, etc.. « Je leur ai demandé « connaissez-vous le moungongo ? », ils m’ont répondu : " c’est quoi le moungongo ? », « l’arc en bouche » ai-je dit, « mais c’est quoi l’arc en bouche ? » . Je leur ai dit que c’était un instrument de la tradition pygmée du Gabon. « ha bon ! à quoi ça ressemble ? ». je leur ai montré l’arc et leur ai fait une démonstration, ils ont tout de suite eu envie d’organiser un spectacle avec moi.

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Ensuite, je me suis produit à Libourne dans un spectacle de musique et des contes traditionnels. Puis, je me suis produit au festival des nuits atypiques à bordeaux Langon dans le petit village, à St Denis (93), au Vert le Petit, et encore dans les soirées littéraires à Paris et dans des vernissages pour des expositions de peinture. Les instruments de musique traditionnelle du Gabon Tout d’abord, je vais vous donner l’historique de l’instrument appelé moungongo (arc en bouche). C’est un instrument très ancien qui existe depuis des millénaires dans les civilisations pygmées du Gabon. C’est un instrument sacré utilisé essentiellement dans les cérémonies des rites traditionnels du Bwiti. Le Bwiti est une tradition ancestrale issue des pygmées qui s’est transmise de génération en génération. Les cérémonies Bwiti sont consacrées en général à la guérison avec les plantes. Les guérisseurs, appelés les ngangas travaillent toujours accompagnés de cet instrument.

Il est fait de matière végétale et est composé d’un bois plié en forme de demi-lune, tendu par une liane qui fait la diagonale. Pour faire raisonner l’instrument, on utilise une tige de paille à la main droite et une cale en bois dans la main gauche pour construire les notes. Ensuite, la bouche fait caisse de résonance. Les vibrations dégagées par cet instrument de musique sont thérapeutiques. Les sons de cette musique ont des vertus hypnotiques qui permettent à la personne qui l’écoute d’être dans une vibration stable, et qui développent un bien-être au niveau physique et psychologique. Avec cet instrument, on peut chanter en même temps qu’on le joue, et cette musique se danse. Les pas de danse sont issus de la nature ; selon les pygmées, chaque pas de danse représente un animal bien précis. Au Gabon, lors des rituels d’initiation, le moungongo accompagne l’initié dans son voyage mystique tout au long de la cérémonie en continue, jusqu’au lever du petit matin où le ngombi prend alors le relais.

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Qui est le Ngombi ? Ngombi, c’est la harpe.

C’est un instrument à huit cordes issu de la tradition pygmée du Gabon, sculpté en bois au corps de femme appelée " Ma Ngombi ". A chaque cérémonie, ces deux instruments ne manquent pas : le moungongo joue la nuit et Ma Ngombi joue la journée. Elle est en contact direct avec le soleil. Lorsque le novice initié est dans son voyage pendant la journée, il est indispensable que la harpe joue pour son bien-être. Les vibrations de l’instrument vont apaiser et accompagner l’initié dans son voyage de jour.

La harpe représente la déesse mère de la forêt qui vient pour bercer les enfants du village.

C’est un instrument sacré à huit cordes. Elle s’appelle la harpe pour sa ressemblance à la harpe française. Culturellement dans les villages, les anciens jouent la harpe autour du feu en racontant des histoires et des contes aux jeunes.

L’histoire de la harpe dit que si elle est la déesse mère de la forêt, c’est parce que c’est une mère qui a perdu son enfant et qui est partie à sa recherche dans la forêt. Pendant des jours et des nuits, des années et des lunes, elle ne cesse sa recherche. Une nuit, la lune vient à sa rencontre lui apporter un message. La femme s’appelait Maroundou et elle entendit une voix provenant de la chute l’appeler par son nom. Elle suivit cet appel jusqu’au bord de chute puis traversa les eaux de la chute jusqu’à une grotte. Une sirène vivait dans cette chute. Elle fit boire à Maroundou une potion magique qui lui permit de remonter dans le temps et de voir la disparition de son fils.

Pendant ce temps, la sirène s’était transformée en déesse à huit cordes pour accompagner le voyage de Maroundou de son chant. Revenue de son voyage, la sirène était partie, mais sur le rocher, il y avait une harpe sculptée au corps de femme. Elle sortit de la grotte avec la harpe, et fut accueillie par une tribu pygmée qui l’attendait avec son fils.

{Interview de Savoir d'Afrique)

http://www.culturegabon.com/archives/traditionsritescroyances/index.html

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___Armée spartiate.. Défaite héroïque de Léonidas aux Thermopyles.Spartiate,Définition :Sens 2 Austère, sévère. Sens 1 Sandale à lanières.5 synonymes.austère, frugal, puritain, rigide, sévère.

19 septembre Entouré de sept cents volontaires spartiates, thébains et platéens, Léonidas Ier, roi de Sparte, résiste héroïquement aux plusieurs milliers de Perses qui l’entourent. Le chef des Lacédémoniens et ses hommes luttent jusqu’à la mort pour couvrir le retrait du gros des troupes grecques. En effet, certainement suite à une trahison, les Perses avaient trouvé le moyen de prendre les Grecs à revers, contournant ainsi leur plan de défense. Les grecs se replient alors pour se concentrer sur l’isthme de Corinthe. Quant à Athènes, elle sera saccagée par les Perses et le Parthénon, alors en bois, sera incendié. Voir aussi : Histoire d'Athènes - Histoire de la Perse - Dossier histoire des Guerres médiques - Histoire de Sparte - Histoire du Parthénon - Histoire de la Grèce antique - Histoire de la Grèce -

Histoire de Sparte Dates décroissantes Titres seulement (14 réponses)

-480 19 septembre Défaite héroïque de Léonidas aux Thermopyles

Entouré de sept cents volontaires spartiates, thébains et platéens, Léonidas Ier, roi de Sparte, résiste héroïquement aux plusieurs milliers de Perses qui l’entourent. Le chef des Lacédémoniens et ses hommes luttent jusqu’à la mort pour couvrir le retrait du gros des troupes grecques. En effet, certainement suite à une trahison, les Perses avaient trouvé le moyen de prendre les Grecs à revers, contournant ainsi leur plan de défense. Les grecs se replient alors pour se concentrer sur l’isthme de Corinthe. Quant à Athènes, elle sera saccagée par les Perses et le Parthénon, alors en bois, sera incendié. Voir aussi : Histoire d'Athènes - Histoire de la Perse - Dossier histoire des Guerres médiques - Histoire de Sparte - Histoire du Parthénon - Histoire de la Grèce antique

-471 Ostracisme de Thémistocle

Malgré le prestige qu’il a pu obtenir lors de la bataille de Salamine, Thémistocle a subi dans les années -470 un déclin politique qui va de pair avec la montée en puissance de Cimon. Face à leur conflit de point de vue en politique extérieure, Cimon obtient l’ostracisme de Thémistocle, c’est-à-dire un exil de la cité pendant dix ans pour aspiration à la tyrannie. Ce dernier considère en effet que l’ennemi véritable d’Athènes est Sparte tandis que Cimon craint avant tout les Perses. L’ostracisme est alors un acte qui touche couramment les stratèges grecs, magistrats les plus importants d’Athènes. Voir aussi : Histoire d'Athènes - Dossier histoire de la Démocratie athénienne - Histoire de Sparte - Thémistocle - Cimon - Histoire de la Grèce antique

-464 Sparte victime d'un séisme et d'une révolte

Sparte est déstabilisée par un séisme qui détruit et désorganise une partie de la ville. La cité des "Egaux" subira dans la foulée une révolte de ses serfs, les hilotes. Le soulèvement, qui profite certainement de la faiblesse contextuelle de la cité, se poursuivra un certain temps et engendrera une rupture diplomatique avec Athènes. La proposition d’aide de cette dernière se heurtera en effet à une fin de non recevoir de la part des Lacédémoniens. Voir aussi : Histoire d'Athènes - Révolte - Tremblement de terre - Histoire de Sparte - Histoire des Catastrophes naturelles

-461 Révolte des hilotes à Spartes

Cité oligarchique gouvernée par les "Égaux", Sparte subit en 461 avant J.-C. une révolte des serfs, les hilotes. Dénués de tout droit civiques et affectés au travail de la terre des "Égaux", les hilotes diffèrent des esclaves des autres cités grecques par le mépris et les violences qu’ils subissent. Lorsqu’ils se révoltent, les "Égaux" sont en nombre bien inférieur et Athènes propose du renfort. Sparte refuse cette aide, ce qui provoque un sentiment d'humiliation chez les Athéniens. Cimon est ostracisé l'année suivante, laissant le champ libre à Périclès. La trêve entre les deux cités est considérée comme rompue. Voir aussi : Histoire d'Athènes - Révolte - Dossier histoire de la Démocratie athénienne - Histoire de Sparte - Périclès - Histoire de la Grèce antique

-431 mai Sparte envahit l'Attique

Les spartiates parviennent à l’Attique, territoire entourant la ville d’Athènes, et le dévastent. Face à la supériorité terrestre des spartiates, le stratège athénien Périclès a choisi de rapatrier tous les habitants dans l’enceinte de la ville. Celle-ci est protégée par un mur construit après les guerres médiques. Il compte ainsi profiter de la supériorité maritime d’Athènes pour attaquer les côtes de Sparte pendant que les armées de cette dernière sont dans l’Attique. Voir aussi : Histoire d'Athènes - Dossier histoire de la Démocratie athénienne - Histoire de Sparte - Dossier histoire de la Guerre du Péloponnèse - Périclès - Histoire de la Grèce antique

-429 septembre Mort de Périclès

Périclès succombe à l’épidémie de peste qui ravage Athènes. La guerre du Péloponnèse confine les athéniens à l’intérieur des murs et cette promiscuité a favorisé le développement de la maladie. La peste emportera certainement un tiers de la population. Mis à l’amende puis finalement réélu, Périclès n’était alors pas exempt de difficultés politiques. La guerre avec Sparte se prolongera jusqu’en 421 avant J.-C. Voir aussi : Dossier histoire de la Démocratie athénienne - Dossier histoire des Epidémies - Histoire de Sparte - Peste - Dossier histoire de la Guerre du Péloponnèse - Histoire de la Grèce antique

-421 mars Paix de Nicias

Athènes et Sparte mettent un terme à dix années de conflit en signant un accord instaurant une paix de cinquante ans. La paix de Nicias permet une pause dans la guerre du Péloponnèse. Née d’une rivalité entre la démocratie athénienne qui cherchait à répandre (voire à imposer) son modèle à travers la ligue de Délos, et le régime oligarchique de Sparte qui souhaitait conserver sa prédominance, cette guerre aboutit finalement au statu quo. Mais tandis que les alliés de Sparte refusent d’approuver cet accord, Athènes est exsangue et la ligue de Délos en pleine déliquescence. Voir aussi : Histoire d'Athènes - Dossier histoire de la Démocratie athénienne - Histoire de Sparte - Dossier histoire de la Guerre du Péloponnèse - Histoire de la Ligue de Délos - Histoire de la Grèce antique

-414 mai Scandale des hermai

Le stratège athénien Alcibiade est atteint par une affaire de profanation de statues d’Hermès, les hermai. La crise qui s’ensuit est majeure dans la cité qui craint un complot. Prêt à affronter les accusations, Alcibiade, alors commandant de l’expédition en préparation pour Syracuse, veut un jugement avant son départ. Finalement on le laisse partir, mais ce disciple de Socrate et membre de la famille de Périclès sera rappelé à Athènes : risquant la peine de mort, il optera pour la trahison. Il rejoindra ainsi Sparte et convaincra les Lacédémoniens de défendre Syracuse tout en attaquant Athènes. Voir aussi : Histoire d'Athènes - Dossier histoire de la Démocratie athénienne - Histoire de Sparte - Dossier histoire de la Guerre du Péloponnèse - Alcibiade - Histoire des Scandales politiques

-414 août Rupture de la paix de Nicias entre Athènes et Sparte

Face aux conflits qui se poursuivent entre les cités grecques et à l’expédition d’Athènes en Sicile contre Syracuse, Sparte annonce qu’elle rompt la paix de Nicias. Prévue pour durer cinquante ans, cette paix atteint péniblement les sept ans. La guerre du Péloponnèse, qui a pour belligérants de nombreuses cités grecques, reprend alors de la vigueur. Voir aussi : Histoire d'Athènes - Histoire de la Sicile - Histoire de Sparte - Dossier histoire de la Guerre du Péloponnèse - Histoire de l'Antiquité

-414 16 novembre Désastre de l'Assinaros

Le stratège Nicias, qui conduit un des deux contingents de l’armée athénienne présente en Sicile, ne parvient pas à traverser l’Assinaros et se fait prendre au piège par l’armée de Syracuse. Ses troupes sont massacrées et lui exécuté. Quant à Démosthène, à la tête de l’autre contingent, il s’est fait encercler : exécuté lui aussi, ses soldats sont enfermés dans des carrières, les Latomies. Les conditions de captivité sont extrêmes et les survivants seront vendus comme esclaves. L’expédition à Syracuse est un désastre sur toute la ligne pour Athènes : la cité a perdu des milliers d’hommes, des dizaines de trières tandis que Sparte reprenait les armes et occupait à nouveau l’Attique. Voir aussi : Histoire d'Athènes - Histoire de Sparte - Dossier histoire de la Guerre du Péloponnèse - Syracuse - Histoire de l'Antiquité

-410 mars Victoire d'Athènes à Cyzique

Profitant des difficultés de politique intérieure à Athènes, Alcibiade achève de se racheter aux yeux de ses concitoyens en multipliant les victoires militaires. Conduisant la flotte, il est victorieux à Cyzique. Cette troisième victoire consécutive face à Sparte met Athènes en position de force. Durant l’été les Lacédémoniens feront donc des propositions de paix, mais c’est au tour d’Athènes de refuser. Voir aussi : Histoire d'Athènes - Histoire de Sparte - Dossier histoire de la Guerre du Péloponnèse - Alcibiade - Histoire de la Grèce antique

-406 août Condamnation à mort des stratèges des Arginuses

De retour à Athènes, les stratèges victorieux lors de la bataille des Arginuses sont jugés et condamnés à mort. La victoire sur Sparte ne pardonne pas, aux yeux des Athéniens, l’abandon des naufragés en pleine mer suite à une tempête. Pour Athènes, cette victoire au cours de la guerre du Péloponnèse est la dernière. Alcibiade, condamné après une défaite, s'est exilé depuis un an. Voir aussi : Histoire d'Athènes - Condamnation - Histoire de Sparte - Dossier histoire de la Guerre du Péloponnèse - Alcibiade - Histoire de la Grèce antique

-405 septembre Lysandre détruit la flotte athénienne

Lysandre, à la tête d’une flotte de 180 navires spartiates, attaque par surprise et inflige une sévère défaite à la flotte athénienne postée à Aigos-Potamos. Constituée de 170 trirèmes et dirigée par Conon, cette flotte avait pour but de garantir le ravitaillement en blé d’Athènes. La cité se retrouve donc dans une situation intenable. Privée à la fois de sa puissance militaire et de sa capacité de ravitaillement, tout siège peut la mettre à genoux rapidement, et c'est ce qu’entreprendra Sparte. Voir aussi : Histoire d'Athènes - Siège - Histoire de Sparte - Dossier histoire de la Guerre du Péloponnèse - Histoire de la Grèce antique

-404 22 avril Chute d'Athènes

Assiégée, affamée et dénuée de ressources militaires navales, Athènes capitule et est contrainte d’accepter les conditions imposées par Sparte. Les longs murs qui l’entouraient, symbole de sa puissance, sont détruits tandis que l’Empire, existant à travers la ligue de Délos, est dissout. Mais surtout, la démocratie est remplacée par un régime oligarchique : le conseil des Trente. Sparte imposera ensuite à toutes les démocraties construites sur le modèle athénien des décarchies, oligarchies gouvernées par dix personnes. Ces régimes, autoritaires et violents, seront perçus comme une régression, notamment à Athènes qui l’interprète comme un retour à la tyrannie. Or Athènes s’est construite contre la tyrannie et le pouvoir d’un seul : cette courte expérience traumatisante sera perçue comme un régime de trente tyrans. Voir aussi : Histoire d'Athènes - Dossier histoire de la Démocratie athénienne - Histoire de Sparte - Dossier histoire de la Guerre du Péloponnèse - Histoire de la Grèce antique

Idéologie

La discipline spartiate se nourrit de l'importance particulière accordée à la « belle mort », c'est-à-dire la mort au combat, avec des blessures par-devant. Le citoyen mort à la guerre a droit à une stèle inscrite à son nom, alors que les autres doivent se contenter de tombes anonymes10. Inversement, ceux qui survivent sont suspects ; la mise au ban du corps social attend les lâches, les tresantes. Cette idéologie héroïque n'est pas sans motivations pratiques : l'efficacité de la phalange repose sur sa cohésion. Rester ferme à son poste est donc un devoir civique, mais aussi un gage de survie11.

Sparte apparaît aux autres cités grecques comme une spécialiste du combat : décrivant la cérémonie des ordres donnés le matin par le roi à ses troupes, Xénophon note : « si vous assistiez à cette scène, vous penseriez que tous les autres peuples ne sont, en fait de guerre, que des improvisateurs, et que les Lacédémoniens seuls sont vraiment des artistes en art militaire12. » Ses critiques lui reprochent même de n'être que cela : pour Platon, l'organisation politique de Sparte est « celle d'une armée en campagne plutôt que de gens vivant dans des villes13 ». Les historiens préfèrent aujourd'hui relativiser l'image d'une Sparte militariste14. En effet, comme dans toutes les cités grecques, l'armée spartiate n'est pas un élément distinct du corps social ; la discipline de la phalange est d'inspiration civique, et non l'inverse.

Équipement

Statue d'un hoplite casqué, peut-être Léonidas, Ve siècle av. J.‑C., musée archéologique de Sparte

Les hoplites spartiates portent l'équipement hoplitique classique : bouclier rond, casque, cuirasse et cnémides. Ils se distinguent des autres hoplites grecs par le port des cheveux longs5 et d'un manteau court de couleur pourpre6.

À partir du Ve siècle av. J.‑C., probablement, le bouclier porte un emblème distinctif de chaque cité, en l'occurrence un Λ (lambda) pour « Laconie » ou « Lacédémone ». Dans une des comédies d'Eupolis, la seule vue des lambdas sur les boucliers ennemis suffit à faire trembler de peur le Cléon de théâtre7. Inversement, en 392 av. J.-C., l'harmoste spartiate Pasimachos emprunte des boucliers sicyoniens marqués d'un Σ (sigma) pour tromper des Argiens, qui s'avancent au combat sans méfiance8. Certains préfèrent arborer un emblème personnel sur leur bouclier, par exemple une mouche grandeur nature9.

Organisation tactique

Sur le champ de bataille, les hoplites sont groupés par sections, les énomoties, qui comptent normalement un représentant de chaque classe mobilisée — 35 avant la bataille de Leuctres, 40 après3. Elles se déploient par ordre d'âge croissant, les jeunes, fraîchement issus du parcours éducatif spartiate, se trouvant au premier rang. Thucydide (Ve siècle av. J.‑C.) décrit de manière détaillée la composition de l'armée qui combat à la première bataille de Mantinée :

« Il y avait au combat (…) sept bataillons, ou loches ; chaque bataillon comptait quatre compagnies, ou pentécostyes, et la compagnie quatre groupes, ou énomoties. Pour chaque groupe, quatre hommes combattaient au premier rang. En ce qui concerne la profondeur, ils n'étaient pas tous rangés de la même manière : cela dépendait de chaque chef de bataillon ; mais, en règle générale, ils se mirent sur huit rangs4. »

Selon Xénophon qui, tout comme Thucydide, était un officier combattant et représente donc une autorité tout aussi valable, il n'y a que deux énomoties pour la pentécostye, deux pentécostyes pour un loche et quatre loches pour un more, ou régiment, commandé par un polémarque. Six mores forment une armée.

Armée spartiate

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Hoplite, détail du cratère de Vix d'inspiration laconienne, vers 510 av. J.-C.

L’armée occupe une place particulière à Sparte, cité où tous les citoyens en âge de porter les armes sont censés être des hoplites (fantassins lourds) tout le temps plein et, en conséquence, subissent depuis leur enfance une éducation qui doit les préparer au combat. Elle est également le vecteur de la puissance spartiate dans le Péloponnèse et plus largement, dans toute la Grèce.

Seule capable de mener à bien des manœuvres complexes sur le terrain, elle apparaît aux Grecs comme un modèle d'efficacité et de discipline : Plutarque écrit que la seule réputation des hoplites spartiates « frappait d'effroi leurs adversaires qui, même avec des forces égales, ne se croyaient pas capables de lutter sur un pied d'égalité contre des Spartiates1. »

Organisation

Comme les autres cités grecques, Sparte accorde une prépondérance marquée aux fantassins lourds, les hoplites, au détriment des archers et des autres troupes légères, ainsi que de la cavalerie. Elle se distingue cependant en ce que tous les citoyens en âge de porter les armes (20-60 ans) doivent servir comme hoplites, et non la fraction la plus riche, comme c'est le cas ailleurs.

Les Périèques (habitants du pourtour de Sparte) combattent également comme hoplites, et même des Hilotes : les 700 Hilotes commandés par Brasidas en Chalcidique, pendant la guerre du Péloponnèse, en sont récompensés par un affranchissement2. Par la suite, Sparte crée des unités de Néodamodes, des Hilotes portant l'armure lourde, employés en renfort et en garnison.

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___ZOULOU CHAKA..CHAKA LE CONQUÉRANT :CAVALIER NÈGRE DE L’APOCALYPSE disait : Je ressemble à ce grand nuage où gronde le tonnerre. Alors mon peuple s'appellera Zoulou c'est-à-dire, le ciel.

CHAKA ZOULOU

CHAKA LE CONQUÉRANT : CAVALIER NÈGRE DE L’APOCALYPSE

Extraits de l’ouvrage : L’empire de Chaka Zoulou de Tidiane N’Diaye; Aux Editions L’Harmattan , Paris

Les Anglais tout au long de leur séjour africain, feront face à des conflits plus ou moins meurtriers. L'un d'entre eux et non des moindres, restera gravé en noir, dans les annales de leur histoire militaire. Un grand peuple de guerriers, lors d'une bataille mémorable, leur a fait face victorieusement : les Zoulous, que les tribus ennemies surnommaient les Lifakanis (ou ceux qui hachent et taillent l'ennemi en pièce). Ces redoutables prédateurs s'appelaient entre eux, Ama zoulous (les célestes). Les populations zoulous ont mis au point dès la fin du XVème siècle, une organisation socio-économique et militaire disciplinée, de type spartiate. A la tête de cette puissante organisation, un homme exceptionnel, bâtisseur de nation et resté dans la légende des grands chefs africains : Chaka Zoulou. Ancien berger, il s'est révélé très tôt comme un grand stratège militaire. Les guerriers n'gunis feront d’abord appel à Chaka pour commander leur armée dans des guerres d’expansion, mais il restera par la suite au pouvoir pour réorganiser cette nation. Chaka disait : Je ressemble à ce grand nuage où gronde le tonnerre. Alors mon peuple s'appellera Zoulou c'est-à-dire, le ciel. Les victoires de ses armées sur d'autres nations guerrières sont mémorables. Au cours de ce que l’histoire africaine retient sous le nom de Mfécane ( le temps des troubles), les peuples de l'Afrique australe ont été victimes de guerres fratricides, de destructions et de famine. Mais Chaka n’en jeta pas moins les bases d'une nouvelle configuration démographique, militaire, économique et sociale. Sur les débris de peuples en quête de refuge et d’habitat, et les ruines des micro-sociétés et chefferies n'gunis, Chaka unira par la force tous les clans environnants dans une structure centralisée pour bâtir une nation homogène qui survivra jusqu'à nos jours.

Sous son règne les armées zoulous compteront jusqu'à 100 000 hommes répartis en une centaine de régiments où étaient enrôlés des guerriers de 16 à 60 ans. Chaka était également un remarquable administrateur qui a créé et développé un empire prospère englobant des territoires qui s'étendaient sur 3000 km jusqu'aux limites du lac Victoria et qui occupera tout le Natal moderne. Chaka n'eut pas à combattre directement les puissances européennes. Mais tous ses successeurs, animés de l’impulsion qu’il avait libérée, se sont dressés contre les visées européennes. Chaka mourut assassiné en 1828 par son frère Dingane qui le remplacera sur le trône. Ce dernier sera néanmoins piégé par les Boers. Chassés par les Anglais des contrées qu’ils occupaient, les Boers demanderont à Dingane la permission de s’installer sur des terres du Natal. Mais quand ils arriveront en masse, ils massacreront 3000 Zoulous et le chef Dingane. Le fait d'armes anticolonialiste le plus spectaculaire qui est resté dans l’histoire africaine, eut lieu lors de la bataille de Hisandhlawana gagnée par les Zoulous sous le commandement du chef Cetiwayou en 1879, contre les troupes britanniques. Sur ordre de la reine Victoria, le gouverneur anglais décida à Pietermaritzburg dans le Natal (Afrique du Sud), de mettre fin à l'éternel problème zoulou. Le représentant local de la couronne intima au roi Cetiwayou l'ordre de démilitariser son royaume et de faire allégeance à sa majesté Victoria reine de toute l'Afrique. Sans se faire d'illusions sur la suite des événements, les armées de sa majesté sous la direction du colonel Danford, s'organisèrent en même temps pour se préparer à la guerre. Cette fois, les Anglais pour liquider définitivement la puissante organisation guerrière Zoulou, avaient renforcé leur puissance de feu en introduisant pour la première fois des armes redoutables comme l'ancêtre des mortiers. Les troupes britanniques étaient également équipées d'un nombre impressionnant de canons et de fusils modernes. A la tête d'une telle armée, Lord Chelmsford pensait pouvoir en finir avec un adversaire dont les guerriers n'auront que des sagaies à opposer au cours de ce qu'il avait baptisé lui-même «l'ultime bataille». Ainsi, les autorités coloniales britanniques lancèrent un ultimatum à Cetiwayou par l'intermédiaire d'un messager. La réponse du chef africain ne se fit pas attendre : un Zoulou ne respecte que les lois zoulous. Et Cetiwayou d'ajouter que si les Anglais avaient réussi à s'implanter de l'autre côté du fleuve, ils seraient bien inspirés d'y rester car la seule souveraineté légitime chez les Zoulous était celle incarnée par ses chefs qui n'avaient pas d'ordre à recevoir d'une femme étrangère et qui se prétendait reine de l'Afrique. Au demeurant, les Anglais n'attendaient pas d'autre réponse. Lord Chelmsford décida une attaque préventive, histoire d'impressionner les Zoulous par une démonstration de force sans précédent et leur enlever le goût de se battre. Grossière erreur de ce général très médiatique pour l'époque qui rêvait d'être présenté à Londres comme le vainqueur du redoutable peuple zoulou naturellement rebelle à l'autorité victorienne. Fin stratège, Cetiwayou avait déjà envoyé des «déserteurs» volontairement tombés entre les mains des britanniques pour bombarder leur état-major de fausses informations tant sur la direction des troupes zoulous que sur les intentions de leur chef. Après les avoir baladés des jours durant en différents points du pays, Cetiwayou, expert dans l'art des mouvements de troupes et du camouflage, décida de se montrer. Les Anglais se retrouvèrent nez à nez avec les milliers de guerriers de l'immense armée zoulou surgie de nulle part. Le général Chelmsford et le colonel Danford bien qu’impressionnés par cette marrée de fantassins remarquablement disposés, ne doutèrent pas un instant de l'issue finale car ils avaient avec eux un armement plus meurtrier. Toutefois, les académies militaires britanniques trop méprisantes, n'enseignaient pas à leurs élèves les techniques guerrières zoulous.

Guerrier zoulou

Comme dans la plupart des civilisations négro-africaines, le vrai combat est un corps à corps où les réelles qualités de courage, de force et d'endurance du guerrier se révèlent. Tous les chefs zoulous qui se sont succédés au pouvoir depuis 1828, avaient gardé l'organisation initiée par Chaka. Une arme à lancer pouvant développer la peur, les réflexes d'éloignement voire la fuite, on équipera les guerriers Zoulous, d’armes à portée rapprochée. Pour préparer le combat, on s'équipe d'une petite sagaie courte à lame très large (Mokondo), de hache (Chaké), et d'un bouclier en peau de bœuf. Ces armes à courte portée, obligent le guerrier zoulou à chercher le contact avec l'ennemi dont il peut voir les yeux et flairer la peur ou la bravoure. Ainsi, chaque jeune guerrier de cette armée à discipline de fer, est avant tout entraîné au corps à corps et dans les confrontations de masse, les Zoulous ont adopté la technique du «rabattage». Comme beaucoup d'autres tribus guerrières africaines, les Zoulous se sont inspirés des techniques de la chasse aux fauves ( antilopes ou buffles). Par des battues, les chasseurs africains obligent d’abord le gibier à se rabattre avant de frapper. Dans cette stratégie appliquée à la guerre, les combattants zoulous des ailes (unités volantes), doivent se préparer au sacrifice pour permettre l'arrivée des unités d'élite du centre sur l'ennemi et engager le corps à corps qui marque le vrai début du combat. Pour parvenir à cette phase, peu importe le nombre de guerriers tombés pour la nation zoulou. On n'attaque pas en ordre dispersé mais en Impi, c'est-à-dire en formations soudées en arc de cercle dans des rangs compacts et qui avancent toujours tout droit sur l'ennemi. De chaque côté de ces formations qui attaquent, se déploient les unités volantes des ailes. Elles sont formées par de jeunes guerriers rapides et agiles qui ont pour mission d'empêcher l'ennemi de décrocher et de le rabattre toujours vers le centre. Au centre de l’armée zoulou, se trouvent les combattants les plus expérimentés qui constituent le noyau de choc au moment de la confrontation finale. Ainsi, quand l'ennemi entre en contact avec le centre zoulou, c'est qu'il est pris au piège.

Tout recul ou retour en formation sans arme d'un guerrier zoulou, est immédiatement puni de mort. Durant des heures, les troupes britanniques verront tomber sous leurs tirs de mortiers, de canons et de fusils, des dizaines de jeunes guerriers des unités volantes des ailes, mais très peu du centre. Quand les Britanniques furent directement confrontés aux unités du centre de l'armée zoulou, ils furent très vite submergés. Cette armée rodée sur tous les champs de bataille d'Europe et dont les anciens sous les ordres du général Duc De Wellington avaient battu la grande armée de Bonaparte, était ce jour-là décimée par les guerriers zoulous. Les Britanniques laisseront 1300 morts sur le champ de bataille (800 Européens et 500 auxiliaires locaux). Dans leur fuite désespérée pour sauver le drapeau anglais, quelques rares unités survivantes furent rattrapées et massacrées sans pitié. Cette bataille, devaient écrire les historiens anglais, est la pire défaite jamais infligée à une armée moderne par des troupes indigènes. La défaite de Hisandhlawana devait provoquer la chute du gouvernement Disraeli. Avant de quitter le parlement londonien, le Premier ministre Benjamin Disraeli Comte de Beaconsfield posa cette question à la fin des débats : Qui sont ces Zoulous, quel est ce peuple remarquable qui a vaincu nos guerriers, converti nos évêques et qui a aujourd'hui mis fin à une grande dynastie ? Il faudra aux Britanniques, faire venir d'importants renforts d'Angleterre pour battre Cetiwayou au terme d'une guerre de trois ans. Mais les Zoulous se révolteront à nouveau de 1906 à 1908, deux années au cours desquelles de sanglants combats les opposeront encore aux troupes britanniques. Et longtemps après le protectorat anglais, quand les Sud-Africains blancs instaureront le régime raciste et ségrégationniste de l'Apartheid, ils se garderont bien de provoquer ce peuple, préférant s'en faire des alliés objectifs. Cela était d'autant moins compliqué que, en dehors de toute considération ethnique, les Zoulous n'ont toujours désiré qu'un développement autonome et surtout séparé des Blancs. Jusqu'à une période récente, chaque fois qu'ils se soulèveront, quels que soient les motifs, ils feront trembler toute la société sud-africaine même si à leur tête le chef Mangusutu Bouthélézi a échangé la tenue de guerre de Chaka

Danseuses zouloues

Extraits de l’ouvrage : L’empire de Chaka Zoulou de Tidiane N’Diaye; Aux Editions L’Harmattan , Paris.

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____« MEMOIRE D’ERRANCE »MENELIK II

MENELIK II

En Ethiopie, après que ses prédécesseurs aient longtemps repoussé les assauts des musulmans, le souverain Ménélik II (1889 - 1913), ami du poète français Arthur Rimbaud, aura à faire face aux visées colonialistes des Italiens. Ces derniers, dépassés par leurs principaux concurrents, se mirent en tête d’opérer un véritable hold-up sur l’Ethiopie. Les Européens occupaient déjà certains ports de la mer rouge (Assawa, Zeïla, Obok et Djibouti). Les Italiens étaient d'autant plus sûrs de leur coup que la conférence de Berlin en 1885 - convoquée par le chancelier Bismarck - a vu la France, la Russie et l'Angleterre s'engager à ne pas fournir d'armes à l’Ethiopie dont les côtes présentaient un intérêt stratégique du fait de la construction du canal de Suez. De soutiens intéressés, manœuvres politico-financières (prêt de 4 millions de Francs, cadeau de 38 000 fusils, 2 millions de cartouches, 28 canons etc.) en «traités-pièges», vite dénoncés par Ménélik II, les Italiens envisagèrent de passer à la phase militaire pour mettre à genoux les Ethiopiens. Toutefois, au terme d'une longue négociation, l'Italie finit par ne plus réclamer que quelques concessions au bord de la mer rouge. Pour éviter la guerre, Menélik II faillit céder. Mais, la charismatique reine Taytou Béthel s'y opposa et s'adressera au souverain en ces termes : «ô Ménélik, ô Negusa Nagast, je suis la dernière de tes servantes mais je te conjure avec l'Ethiopie tout entière, ô Ménélik ; car ce que tu leur donnes aujourd'hui est une échelle pour escalader ta forteresse, et demain ils entreront dans ta maison ; si tu dois perdre, que ce soit les armes à la main.»

C'est ainsi que Ménélik II décida de se battre. Il commença par lancer un appel à la nation éthiopienne en masse pour arrêter l’envahisseur. Rome chargea son armée, commandée par le général Baratièri, d'écraser les forces éthiopiennes et d’asseoir l’autorité coloniale italienne. Le général Baratièri choisit la surprise en attaquant les troupes de Ménélik II à Adoua le 1er mars 1896, jour de fête pour l’église éthiopienne. Le général Baratièri espérait que Ménélik ne serait pas prêt car, beaucoup de ses combattants seraient retenus à Axoum par les rites religieux. L’officier italien réalisa son erreur quand il se trouva nez à nez avec une armée éthiopienne forte de 70 000 hommes fermement décidés à défendre l’intégrité de leur nation. Les brigades italiennes commandées par les officiers Albertoni, Arismondi et la brigade Héléna, toutes réputées d'élite, furent entièrement décimées par les forces éthiopiennes. Au total, cette guerre éclair coûtera aux Italiens 12 000 tués dont le général Baratièri et tout son état-major. Après cela, les Italiens signèrent le traité le plus humiliant de leur histoire.

Et Henri d'Orléans devait écrire par la suite : «Le 1er mars 1896, on a vu ce fait inouï dans l'histoire coloniale : une armée de Blancs battue, écrasée, culbutée, en bataille rangée, sans surprise, par des Noirs.» Le message de Ménélik fut bien reçu en Europe où la plupart des Etats reconnurent l'Ethiopie - Surnommée la fleur nouvelle - comme une nation indépendante sur la scène internationale. Et ce sera la naissance de l’Ethiopie moderne. Les ambassadeurs européens arrivèrent en masse à Addis Abeba.

Source : « MEMOIRE D’ERRANCE » Par Tidiane N’Diaye

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____Ménélik II (1844 à 1913)Descendant de l'illustre Empereur Lebna-Dengel ("Encens de la Vierge") qui régna de 1508 à 1520

Empereur Ménélik II

Descendant de l'illustre Empereur Lebna-Dengel ("Encens de la Vierge") qui régna de 1508 à 1520 et qui accueillit la première ambassade portugaise, Ménélik était le fils de l'un des derniers féodaux éthiopiens: Hailé-Malakot, Roi du Choa.

A sa naissance en 1844, la situation de l'Éthiopie était caractérisée par les rivalités sanglantes des grands seigneurs qui se partageaient le pays. Le pouvoir impérial, faiblement exercé par l'Empereur Takla-Guiorguis jusqu'en 1817, perdait peu à peu de son autorité.

Sous le règne de l'Impératrice Menen, un chef prestigieux, le ras Kassa, de race amhara et fidèle à la foi chrétienne, entreprit en 1837 une lutte sans merci contre les féodaux qui divisaient le pays et contre les Égyptiens qui harcelaient les frontières. Le 8 mai 1855, Kassa ayant battu la plupart des grands seigneurs féodaux, se fit proclamer Empereur sous le nom de Théodoros II.

La réunification du pays sous un pouvoir unique était en marche. Il ne restait plus en face de Théodoros qu'un seul concurrent, le Ras Haile Malakot, père de Ménélik et roi du Choa. L'affrontement était inévitable, mais la mort soudaine d’Hailé Malakot permit à Théodoros d'annexer le Choa et d'emmener à sa cour le jeune Ménélik.

Pièce de monnaie à l'effigie de Ménélik II

En avril 1868, le différend anglo-éthiopien qui servit de prétexte à l'expédition britannique de Sir Robert Napier se termina par la bataille de Magdala, désastreuse pour les Éthiopiens, et par la mort dramatique de Théodoros II qui se suicida d'un coup de pistolet. Trois candidats se disputaient son trône: Gobazie du Lasta, Dedjaz Kassa du Tambien et Ménélik du Choa. Gobazie se proclama Empereur sous le nom de Takla-Guiorguis II mais Kassa le fit prisonnier le 11 juillet 1872 et prit à son tour la couronne sous le nom de Yohannès IV.

Ménélik, qui s'était enfui de la cour de Théodoros II dès 1864, avait gagné le Choa où il avait prit aussitôt la succession de son père. Menant une politique intérieure et extérieure des plus habiles, il renforça sa position grâce en particulier, à l'appui du clergé chrétien. Yohannès dut composer avec lui. Il reconnut à Ménélik en 1878 son titre de Roi du Choa, accepta qu'il prenne également celui du Wollo et lui laissa la liberté de reconquérir pour lui-même tout le Sud de l'empire.

La puissance de Ménélik s'affirma davantage lorsqu'il battit le Ras Adal, maître du Godjam et grand féodal de ses voisins. Il ne consentit à lui rendre sa liberté qu'après que Yohannès lui eut accordé la suzeraineté sur le Harrar et sur tout le Sud de l'empire tenu par les Gallas. En outre, il obtint que sa fille Zaouditou épouse le propre fils de Yohannès IV.

SELASSIE




En 1881 éclata la révolte des Derviches de Khartoum qui déborda bientôt sur l'Ethiopie chrétienne. Le départ des forces égyptiennes qui tenaient le Harrar permit à Ménélik, en janvier 1887, de conquérir cette province et de la rattacher à son fief.

Cependant, en 1889, Yohannès IV dû faire face à une incursion dramatique des Derviches qui dépassèrent Gondar et menacèrent tout le pays. Il réussit à les arrêter et à les battre à Métemma mais mourut gravement blessé le 11 mars 1889.

Malgré le dépit du Ras Mangacha, fils de Johannès IV, Ménélik se fit proclamer Empereur, Roi des Rois, le 3 novembre 1889. Il avait 45 ans. La tâche qui l'attendait était immense. Il lui fallait dominer ses rivaux, repousser les agressions étrangères, renforcer l'unité de l'Empire en mettant fin à une ère féodale au bénéfice d'une royauté solidement assise sur les institutions religieuses et sociales.

Les chroniques de l'époque le dépeignent comme un homme d'une grande dignité et d'une élégance raffinée. Visage sombre, dents superbement rangées, regard vif et plein de jeunesse et d'ardeur de pensée. Masque volontaire et vigoureux, l'Empereur donnait l'impression d'un homme réfléchi, élevé dans la force et l'habitude du commandement mais dont l'abord sévère était tempéré par une séduction de grâce bienveillante tout à fait imprévue.




Ménélik II

On devinait que ce n'était pas les sensations, mais la pensée qui gouvernait cet homme dont l'expression finale était un mélange de scepticisme sans ironie, d'intelligence sérieuse et de bonté efficace. Si on eût voulu comparer Ménélik II à l'un des souverains qui marquèrent l'histoire de l'Europe, ce ne sont pas les noms de Charlemagne ou de Pierre Le Grand qu'il eut été convenable d'avancer, il eut la tâche plus facile que l'un et l'autre.

Ce fut, avec toutes les nuances de la transposition qu’il acheva dans la victoire et la paix l'œuvre de l'unité de la monarchie en donnant de nombreuses preuves de prévoyance et de sagesse politique. Exceptionnellement heureux dans le choix des hommes à qui il donna sa confiance, il fit preuve d'une finesse bienveillante et souriante appuyée sur un esprit calme et pondéré.

Ménélik II était profondément patriote et portait à son pays une véritable tendresse. On s'est imaginé que l'armée éthiopienne qui battit les Italiens à Adoua en 1896 était l'une de ses créations avec l'aide d'experts étrangers. C'est une erreur historique qui ne résiste pas à l'examen. L'armée éthiopienne est vieille comme l'Éthiopie. À travers les siècles, elle a été le génie protecteur de ce pays tant convoité. Elle demeure toujours son âme, sa force et sa sécurité pour l'avenir.

Dès son couronnement, Ménélik hérita des lourds problèmes que posaient déjà les établissements de certaines puissances étrangères sur les marches de la nation. Il y fit face par une habile diplomatie dont les arguments furent, en cas de besoin, appuyés par des guerres toujours victorieuses. Il ne cessa de porter des coups d'arrêt à la colonisation de l'Est de l'Afrique et il convient, pour apprécier la valeur de sa résistance, de tenir compte des plans que les grandes puissances avaient élaborés au nom des principes admis à la Conférence de Berlin de 1885 pour se partager l'Éthiopie.

Face à ces ambitions, la politique de Ménélik II connut trois périodes: la première, avec le traité d'Ucciali du 2 mai 1889 fut marqué par la confiance qu'il gardait envers l'Italie, la seconde est illustrée par sa victoire d'Adoua et par les accords frontaliers qu'il négocie, pied à pied, avec les grandes puissances et enfin à partir de 1892, c'est un renouveau des revendications de ces mêmes puissances qui cherchèrent à exploiter la maladie du souverain. Les conséquences de ces luttes diplomatiques aboutirent au conflit italo-éthiopien de 1935.

Ménélik II

En 1869, une compagnie privée italienne acheta une station commerciale à Assab à la sortie du détroit de Bab el-Mandeb, station qu'elle céda en 1882 au gouvernement italien. Celui-ci entreprit aussitôt d'étendre son influence le long de la côte de la mer Rouge et deux expéditions militaires débarquèrent à Massawa en février et mars 1885. Cet établissement de vive force, entraîna aussitôt des escarmouches et des combats avec les Éthiopiens car Yohannès IV n'admettait pas la conquête de son pays par des troupes étrangères. Les Italiens, pressés d'aboutir, soutinrent Ménélik dont le prestige comme roi du Choa ne cessait de grandir et le poussèrent contre Yohannès IV en l'approvisionnant en armes et en munitions.

Aussi, à la mort de ce dernier, ils obtinrent du nouveau souverain la signature d'un accord dit « traité d'Uccialli » du 2 mai 1889 qui, aux yeux de Ménélik, ne constituait qu'un traité d'amitié sans cessions territoriales. Rome, en revanche, par le jeu d'une traduction peu sûre, le notifia aux grandes puissances comme un acte lui accordant le protectorat sur l'Éthiopie et la possibilité d'établir une colonie en Érythrée.

Ménélik II réagit aussitôt en dénonçant le traité en février 1893 et souleva contre les Italiens les populations de l'Érythrée. Ceux-ci réagirent en occupant le tigré. Ménélik proclama la levée en masse pour défendre la patrie et rassembla une armée de 75 000 hommes sous son commandement et celui de son cousin le Ras Makonnen. Les Italiens battus à Adoua le 1er mars 1896, laissèrent 12 000 morts sur le terrain.

Le traité de paix, signé à Addis-Abeba le 4 octobre 1896, reconnut à l'Italie son établissement en Érythrée mais conserva à l'Ethiopie son indépendance et sa souveraineté. A la suite d'Adoua, les grandes puissances s'empressèrent de négocier avec Ménélik II pour fixer les frontières qui garantiraient sur le pourtour de l'Ethiopie, leurs protectorats.

L'accord avec la France, le 20 mars 1897, précisa les limites des territoires d'Obock et de Tadjourah rassemblés sous le titre de Côte française des Somalis. Il fut acquis sans grandes difficultés. Par contre, avec la Grande-Bretagne, les discussions furent plus longues, car Londres avait signé avec Rome en avril 1891 et en mai 1894, deux accords qui constituaient en fait un véritable partage de l'Éthiopie. Ménélik II, aidé par le Ras Makonnen, mena ces négociations avec une maîtrise remarquable et le traité anglo-éthiopien fut signé à Addis-Abeba le 14 mai 1897.

Avec les Italiens, le problème était plus délicat car il s'agissait non seulement de fixer les frontières de l'Érythrée, mais encore de tracer la frontière entre l'Éthiopie et la nouvelle colonie nouvelle de Somalie. Les négociations aboutirent en septembre 1897. Ce traité, qui ne fut jamais publié, fit l'objet d'interprétations diverses de la part de l'Italie et alimenta pendant plus de trente ans les revendications de Rome sur l'Éthiopie.

Aux yeux de Ménélik II, les accords de 1897 précisaient les limites consenties aux colonisations européennes. Les clauses qu'il avait acceptées devaient lui permettre de nouer des relations de bon voisinage avec les puissances qui l'entouraient sans que celles-ci cherchent à démembrer l'Éthiopie.

En 1906, le Ras Makonnen, personnage de premier plan et bras droit de Ménélik disparaissait. Peu après, l'Empereur ressentait les premières atteintes de la maladie qui allait le rendre infirme. La France, l'Angleterre et l'Italie se hâtèrent de signer entre elles le traité du 16 mai 1906 qui était élaboré, en principe, pour protéger l'Empire contre tout risque de démembrement dans l'hypothèse d'une crise de succession. En fait, il s'agissait de s'en distribuer les éventuelles dépouilles. La Grande-Bretagne et l'Italie tentaient depuis 1902 de mettre sur pied un nouvel accord de partage. La France, tardivement associée aux négociations, joua un rôle modérateur en faisant exclure certaines ambitions. Ménélik II ne fut pas dupe et récusa cet arrangement en précisant qu'il ne limitait en rien les droits souverains de son pays.

De plus en plus malade, l'Empereur proclama le 30 octobre 1907, que son successeur serait Lidj-Iyassou, son petit-fils âgé de douze ans, fils du Ras Mikael du Wollo et nomma comme régent le Ras Tessemma. Les conventions qu'il signa avec l'Italie en mai 1908, avec la France en janvier 1908 et en mars 1909, furent les derniers actes de sa vie bien remplie. Il mourut en avril 1911 à 67 ans. Son œuvre fut immense. Souverain éclairé et personnalité puissante, diplomate avisé et stratège de premier ordre, Ménélik II fut également un bâtisseur. Il introduisit en Éthiopie les symboles de la vie moderne malgré l'incompréhension et les réticences de beaucoup de ses sujets. Sa connaissance des progrès réalisés en Europe et des entreprises étrangères était étonnante. Ses idées en matière de réformes sociales furent décisives pour l'avenir de l'Éthiopie.

Mausolée de Ménélik II

Il décréta l'abolition de l'esclavage, l'instruction obligatoire, la substitution d'un nouveau code à la loi coutumière et obligea son peuple à se faire vacciner contre la variole. Il créa les postes éthiopiennes en 1893, fit installer le téléphone entre Djibouti et Addis-Abeba en 1899, encouragea la construction de la voie ferrée de la mer à Diré-Daoua en 1902 et introduisit le télégraphe. C'est sous son règne que l'éclairage électrique et les premières automobiles firent leurs apparitions à Addis-Abeba.

Il fonda la Banque d'Éthiopie, créa des écoles et des hôpitaux et construisit de nouvelles routes. Il établit les nouvelles bases d'un gouvernement moderne et brisa l'isolement qui coupait l'Éthiopie de la civilisation des Temps modernes. Sa politique extérieure donna à l'Empire la plupart de ses frontières actuelles. Farouchement patriote, il combattit jusqu'à sa mort les ambitions étrangères qui tentaient de démembrer ce pays qu'il aimait passionnément.

Ce fut un grand souverain qui incarna profondément durant toute sa vie, le passé, le présent et les aspirations de son peuple.

Shenoc le 04/02/2006







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