Ce qu'est réellement la méditation.
L'étape de la concentration dans la méditation.
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Immédiatement, une question se pose, que vous vous êtes peut-être déjà posée :
« Qu'entend-on par développement personnel, et pourquoi en aurait-on besoin ?
*Et qu'est-ce exactement que le développement ?
*Qu'entend-on par là ?
*Que veut vraiment dire le verbe se développer ? »
La Concentration a deux aspects qui comprennent à la fois la focalisation plus étroite de notre attention, et une unification de l'énergie. On peut donc dire que la concentration est en fait une intégration qui est « horizontale » aussi bien que « verticale ». L'intégration horizontale signifie l'intégration de la conscience ordinaire en soi-même, ou à son niveau propre, tandis que l'intégration verticale implique l'intégration du conscient avec l'inconscient : un procédé qui entraîne la libération d'énergie somatique bloquée aussi bien que l'exploitation d'énergies de plus en plus profondes produites par la psyché.
L'intégration horizontale correspond à ce que l'on appelle l'attention et le rassemblement. Ce mot de « rassemblement » est particulièrement adéquat parce qu'il signifie exactement ce qu'il dit : re-assembler. C'est un ramassage de tout ce qui a été éparpillé. Et ce qui a été éparpillé c'est le soi, le soi conscient - ou ce que nous appelons-le soi conscient. Nous nous sommes divisés en un nombre de « soi », ou soi partiel - dont chacun a ses propres intérêts, ses propres désirs, et ainsi de suite, chacun essayant d'aller de son côté. Tantôt c'est un soi qui gagne, tantôt un autre, de telle manière que parfois nous ne savons plus trop qui nous sommes. Il y a un soi obéissant, et un soi désobéissant. Il y a un soi qui aimerait tout quitter et un soi qui aimerait rester à la maison et être gentil garçon, etc… Bien souvent nous ne savons pas lequel de tous ces sois nous sommes réellement. Chacun d'eux est notre soi, et pourtant aucun d'eux n'est notre soi. La vérité c'est que nous n'avons pas de soi du tout - le soi global en quelque sort ne vient au jour qu'en pratiquant l'attention et le rassemblement lorsque nous rassemblons tous ces sois.
Dans la tradition bouddhique, l'attention, ou rassemblement, est de trois genres. Il y a tout d'abord l'attention sur le corps et sur ses mouvements : savoir exactement où est le corps et ce qu'il fait. Nous ne faisons aucun mouvement inattentif, aucun mouvement dont nous ne soyons conscients. Nous sommes vigilants aussi quand nous parlons, sachant ce que nous disons et pourquoi nous le disons. Nous sommes pleinement en éveil, posés, conscients. Deuxièmement, il y a l'attention sur les sentiments et les émotions. Nous avons clairement conscience de nos humeurs passagères et changeantes, que nous soyons tristes ou heureux, contents ou mécontents, anxieux, effrayés, joyeux ou excités. Nous observons, nous voyons tout, nous savons exactement où nous en sommes.. Bien sûr , cela ne veut pas dire prendre du recul vis à vis de nos sentiments et de nos émotions, un peu comme un spectateur, les regardant de façon très extérieure, aliénée. Cela veut dire faire l'expérience de nos sentiments et émotions - être « avec » eux, non « coupés » d'eux - tout en restant conscient d'eux en les observant. Il y a enfin l'attention sur la pensée : savoir exactement ce que nous pensons, savoir exactement où est notre pensée, d'un moment à l'autre. Nous savons que l'esprit vagabonde facilement. En général, nous sommes dé-concentré et dé-assemblés en ce qui concerne nos pensées. C'est pour cela que nous devons pratiquer la prise de conscience de nos pensées, prenant conscience de ce que nous pensons d'un moment à un autre.
Si nous pratiquons de cette manière, nous achevons l'intégration horizontale. Nous sommes « rassemblés » et un « soi » est créé. Lorsque ceci est fait correctement et parfaitement, nous développons une conscience de soi complète : nous devenons vraiment humains. Mais la concentration est verticale aussi bien qu'horizontale. L'esprit conscient doit maintenant être intégré avec l'esprit subconscient. On atteint cette intégration en utilisant un objet de concentration - quelque chose sur quoi on apprend à concentrer toute son attention, et dans lequel les énergies de l'inconscient peuvent être absorbées graduellement.
A ce stade, le méditant, ou celui qui essaie de méditer, ayant réussi l'intégration horizontale, a atteint un stade tout à fait crucial. Il va faire une transition très importante, du plan ou du monde de l'expérience sensorielle à celui de la forme mentale et spirituelle. Mais il est entravé dans sa progression par ce qui est connu sous le nom des Cinq Obstacles mentaux qui doivent être supprimés avant que l'on puisse entrer dans le stade de l'Absorption (Cette suppression est temporaire. Les Cinq Obstacles mentaux ne sont éradiqués de manière permanente que lorsque l'on a atteint l'Éveil). Il y a tout d'abord l'obstacle du désir pour les expériences sensorielles à travers les cinq sens : désir pour ce qui est plaisant à la vue, à l'ouie, à l'odorat, au goût et au toucher - et en particulier pour celles qui ont rapport avec la nourriture et l'activité sexuelle. Il ne peut y avoir de transition vers le stade de l'Absorption tant que l'esprit ressent de tels désirs car ils empêchent le méditant de se focaliser exclusivement sur l'objet de la concentration. Deuxièmement, il y a l'obstacle de la haine, c'est-à-dire le sentiment de malveillance et de ressentiment qui est éprouvé lorsque le désir pour les expériences sensorielles est frustré - un sentiment qui se dirige parfois vers l'objet même du désir. Troisièmement il y a l'obstacle de la paresse et de la torpeur, qui nous garde sur le plan des désirs sensoriels, au niveau ordinaire de la conscience de tous les jours. C'est une sorte de stagnation animale tant mentale que physique. Quatrièmement, il y a l'obstacle qui est à l'opposé de la paresse et de la torpeur : celui de l'agitation et anxiété. C'est l'incapacité de faire quoi que ce soit pendant un certain temps. C'est un état d'affairement et de tourment continuel qui ne permet jamais de terminer quoi que ce soit. Cinquièmement, et en dernier, il y a l'obstacle du doute - pas une espèce de doute intellectuel honnête, mais plutôt de l'indécision, ou même le fait de ne pas vouloir se décider et s'engager. En fait, c'est un manque de foi, un manque de confiance : de la répugnance à accepter que l'homme puisse atteindre un état de conscience supérieure. Ce sont les cinq obstacles mentaux que l'on doit laisser disparaître ou qui doivent même être supprimés avant que nous abordions l'objet de concentration et que nous nous préparions à entrer dans le stade de l'Absorption.
Pour un esprit obscurci par les cinq obstacles mentaux, ainsi que notre esprit l'est souvent, il y a cinq comparaisons traditionnelles et, dans chacune d'elles, l'esprit est lui-même comparé à de l'eau. L'esprit qui est contaminé par le désir pour les expériences sensorielles est comparé à de l'eau dans laquelle on aurait mélangé plusieurs couleurs brillantes. Ce peut être joli mais la pureté et la transparence de l'eau ont été perdues. On dit que l'esprit qui est contaminé par la haine est comme de l'eau en ébullition, qui siffle, fait des bulles et bouillonne. L'esprit contaminé par la paresse et la torpeur est comme de l'eau étouffée par une épaisseur de mauvaises herbes à travers laquelle rien ne pénètre. L'esprit contaminé par l'agitation et l'anxiété est comme de l'eau que le vent fouette en vagues, ou même par une tempête violente. Et enfin, l'esprit qui est contaminé par le doute, par l'incertitude, est comme de l'eau boueuse. Lorsque les Cinq Obstacles sont supprimés, l'esprit conscient devient de l'eau pure. Il devient frais, calme et clair. Il est maintenant prêt à aborder un objet de concentration.
Dans la seule tradition bouddhique, ces objets de concentration sont de très différentes sortes. Il peut s'agir d'objets assez ordinaires et de tous les jours tout comme d'objets tout à fait extraordinaires. Il y a tout d'abord la respiration, notre propre souffle, qui rentre et qui sort. Cette pratique a différentes formes et différentes techniques. Un autre objet de concentration, et un qui est très important, est le son - en particulier le son sacré que nous appelons mantra. Nous pouvons aussi nous concentrer sur un disque d'une couleur brillante et très pure, rouge, bleue ou verte, en fonction de notre tempérament. Nous pouvons également prendre pour objet un os humain, de préférence un morceau assez grand qui puisse être une base solide de concentration. Alternativement nous pouvons prendre une idée, le concept d'une vertu particulière que nous voulons cultiver, par exemple la générosité. Ou bien nous pouvons choisir quelque chose de tout à fait ordinaire et terre-à-terre, et nous concentrer sur la flamme d'une lampe ou d'une bougie. Nous pouvons aussi nous concentrer sur les différents centres psychiques de notre corps, ou sur une image ou une représentation mentale du Bouddha, ou l'un des grands Bodhisattvas ou maîtres. Dans tous ces objets, qu'il s'agisse de respiration, de son, du mantra, de la flamme, de l'image ou de la représentation du Bouddha, l'esprit peut devenir absorbé, parfois absorbé très profondément.
Il n'est pas nécessaire de nous concentrer sur chacun de ces objets, bien qu'il soit possible de combiner différents objets de concentration dans un ordre particulier pour un système ou une tradition de méditation spécifique. Les différents objets peuvent aussi être combinés avec certaines méthodes indirectes pour élever le niveau de la conscience, en particulier, par exemple, avec la récitation et le rituel.
Si nous procédons de cette manière, c'est-à-dire si nous intégrons l'esprit conscient en lui-même, si nous intégrons l'esprit conscient avec l'esprit subconscient, si nous supprimons les cinq obstacles mentaux, si nous nous concentrons sur un ou plusieurs objets, et si nos énergies profondes commencent à couler avec de plus en plus de puissance dans l'objet de notre concentration, un grand changement aura lieu : le niveau de notre conscience commencera certainement à augmenter, à progresser du plan ou du monde de l'expérience sensorielle au plan ou monde de la forme mentale et spirituelle. En d'autres termes, nous commençons à passer du premier au second stade de méditation ; de la méditation dans le sens de concentration à la méditation dans le sens d'absorption.
'www.centrebouddhisteparis.org/Meditation/Ce_qu_est_reellement_la_medita/concentration.html
Une méthode de développement personnel.
Par Urgyen Sangharakshita.
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Immédiatement, une question se pose, que vous vous êtes peut-être déjà posée :
« Qu'entend-on par développement personnel, et pourquoi en aurait-on besoin ? Et qu'est-ce exactement que le développement ? Qu'entend-on par là ? Que veut vraiment dire le verbe se développer ? »
D'après le dictionnaire, se développer signifie s'ouvrir, de façon graduelle, tout comme une fleur s'ouvre, pétale après pétale, à partir du bouton. Se développer signifie évoluer, traverser une série d'états ou de stades dans lesquels chaque état est une préface à l'état suivant, s'étendre, croître, changer progressivement d'un état d'être vers un état d'être plus élevé. Voilà ce que signifient « développer » et « développement ». Le développement est la loi de la vie. En biologie, par exemple, on apprend que l'organisme unicellulaire se développe et devient l'organisme multicellulaire, l'invertébré devient le vertébré. Plus spécifiquement, on voit que la plante devient le poisson, le poisson devient le mammifère et, finalement, le singe qui ressemble à l'homme devient l'homme qui ressemble au singe : Homo pithecanthropus devient Homo sapiens. Ici, le développement est simplement biologique, et ce qui se développe est simplement la structure, l'organisation physique. Ce n'est que dans les étapes de développement ultérieures que l'on trouve une conscience de soi-même et un développement psychologique distinct du développement biologique.
L'immense développement que je viens de présenter très brièvement - de l'amibe jusqu'à l'homme - représente ce que j'appelle « l'évolution inférieure ». Cela représente, si l'on veut, la distance parcourue jusqu'à présent par la vie. La vie a parcouru une très, très longue distance, son histoire est fascinante. Mais son développement et son histoire ne s'arrêtent pas ici, à l'étape de l'homme actuel : ils continuent. Ou plutôt ce développement peut continuer : il n'est pas obligé de le faire, il ne le fera pas forcément, mais il le peut. L'« évolution supérieure » peut succéder à l'évolution inférieure, et l'être humain actuel, que nous connaissons, que nous sommes, peut devenir l'être humain tel qu'il peut être. C'est le développement allant de ce que l'on peut appeler l'homme naturel vers l'homme spirituel, de l'homme non éveillé à l'homme Éveillé - le Bouddha - où l'homme devient, au sens profondément métaphysique, ce qu'il a toujours été.
L'évolution supérieure fait donc suite à l'évolution inférieure, mais n'en est pas simplement une continuation, car il y a un certain nombre de différences importantes entre elles. Premièrement, l'évolution supérieure constitue un développement non pas biologique, mais psychologique, voire spirituel. C'est le développement non pas du corps physique, mais de l'esprit. Esprit ne veut pas simplement dire ici raison, faculté rationnelle ; esprit veut dire intelligence, émotions supérieures et plus raffinées, imagination créative, intuition spirituelle. C'est tout cela qui croît, qui se développe, et dont la croissance et le développement constituent l'évolution supérieure. Cette évolution, qui est la véritable évolution humaine, est donc essentiellement faite d'un développement de la conscience.
Ce mot, conscience, est un mot très abstrait, mais il ne faut pas croire, lorsque l'on parle du développement de la conscience, qu'il s'agit du développement d'une conscience abstraite, générale. Il s'agit au contraire du développement de la conscience individuelle, du développement de notre propre conscience, de la mienne, de la vôtre. Le développement humain est donc un développement personnel : mon développement, votre développement, notre développement - « notre » non pas de façon collective, mais au sens du développement de nous-mêmes en tant que personnes autonomes, ou que personnes autonomes potentielles, ensemble. On ne peut plus compter, pour avancer, sur l'élan de la vague du processus général de l'évolution. Avec l'apparition de l'homme, du moins de l'homme épanoui, est venue la conscience de soi-même, la conscience réflexive, et l'homme ne peut - nous ne pouvons - dorénavant évoluer qu'en tant que personnes autonomes. Cela signifie que nous devons individuellement vouloir évoluer, et aussi quei nous devons décider de le faire et d'agir en conséquence. Voici les paroles d'un des personnages de G. Lowes Dickenson, qui était autrefois très connu, dans le dialogue intitulé Un symposium moderne :
« L'homme a été créé, mais à partir de ce jour il doit se créer lui-même. C'est dans ce but que la Nature l'a fait sortir de la vase primordiale. Elle lui a donné des membres, un cerveau et un rudiment d'esprit. Maintenant, c'est à lui de faire honneur ou honte à sa forme splendide. Puisse-t-il ne plus demander l'aide à la Nature, car sa volonté a été de créer ce qui peut soi-même se créer. La défaite de l'homme serait la défaite de la Nature : le métal retournerait au chaudron pour que recommence à nouveau ce grand parcours. Sa victoire serait en revanche pour lui seul. Sa destinée est entre ses propres mains. »
Ces mots, « Sa destinée est entre ses propres mains », ont un poids considérable. Ils soulignent clairement que nous avons une très grande responsabilité, que nous sommes responsables de notre vie, de notre croissance, de notre bonheur, ce qui peut parfois sembler très lourd, trop lourd même. Alors, quand cette responsabilité devient si lourde, trop lourde même, que faisons-nous parfois, ou sommes-nous parfois tentés de faire ? De la donner à quelqu'un d'autre. Nous nous imaginons comme il serait agréable de donner à quelqu'un d'autre la responsabilité de nous-même - à Dieu peut-être, ou à un gourou à la mode, voire à un chef politique ou pseudo-politique, dans l'espoir qu'il arrangera tout cela pour nous, en nous dérangeant le moins possible. Et, bien sûr, nous essayons parfois d'oublier toute cette question encombrante du développement personnel, nous faisons parfois même de notre mieux pour l'oublier. Nous nous disons : « A quoi bon tout cela, tous ces efforts, toutes ces méthodes, toutes ces pratiques ? Pourquoi ne pas se reposer et profiter de la vie comme un être humain ordinaire ? » Surtout quand c'est l'été, qu'il fait chaud, que nous habitons au bord de la mer et que la plage nous appelle, que nos amis veulent que nous sortions. Nous nous disons : « A quoi bon ? Pourquoi ne pas être une personne ordinaire et oublier toute cette question de l'évolution supérieure et du développement personnel ? »
Heureusement (ou malheureusement), une fois que l'on a atteint un certain point, que la conscience a vraiment commencé à émerger, une fois que l'on a vraiment commencé à réfléchir, à ressentir, à imaginer, on ne peut pas simplement tout mettre de côté, oublier cette question, ce problème, ce développement. J'ai dit que le développement est la loi de la vie, et cela s'applique à l'évolution supérieure autant qu'à l'évolution inférieure. En tant qu'être vivants - et nous sommes vivants, j'espère ! - nous voulons croître, nous développer, car ce que toute chose vivante, ce que tout être vivant veut par-dessus tout, c'est réaliser la loi de son être. Et la loi de notre être, tout comme celle de chaque chose vivante, est que nous nous développions. Nous voulons donc devenir ce que nous sommes et réaliser cette loi de notre être, nous développer, réaliser notre potentiel le plus profond. Nous voulons devenir ce que nous sommes, et réaliser dans le temps ce que nous sommes dans l'éternité. Et si, pour n'importe quelle raison, de n'importe quelle façon, nous sommes empêchés de croître et de nous développer, soit par d'autres soit par nous-mêmes, alors inévitablement nous souffrons car nous allons contre la loi de notre être qui est de se développer, de croître, comme tout être vivant. Voici le genre de situation dans laquelle se retrouvent beaucoup de personnes : elles veulent grandir mais elles trouvent cela très difficile. Toutes sortes de facteurs, externes et internes, y font obstacle, et bien souvent nous ne pouvons pas avancer dans notre développement. Nous ne sommes pas satisfaits des progrès que nous avons faits, mais nous ne pouvons pas tout oublier et s'en aller ; nous sommes pris dans l'inconfort. Voulant grandir, mais incapables de le faire.
Et c'est pour cette raison sans doute que nous sommes là, ce soir, non pas parce que nous sommes satisfaits de nous-mêmes, de ce que nous avons été toutes ces années, mais parce que nous ne sommes pas satisfaits de ce que nous sommes à présent. Nous ne voulons pas rester indéfiniment les mêmes ; ce serait d'ailleurs chose terrible si dans un an, dans cinq, dans dix ans, chacun de nous était le même qu'aujourd'hui, si, au moment de mourir, nous étions la même personne que nous avons été toute notre vie durant, sans changement, sans progrès, sans croissance, sans développement.
Nous voulons donc grandir, nous développer. Nous aimerions grandir, nous développer, mais nous ne savons pas toujours comment le faire. Cela ne semble pas très clair, nous ne savons pas comment nous y prendre. Alors, de quoi avons-nous besoin ? Nous avons besoin d'une méthode, d'une méthode de développement, et c'est la première chose qu'offre le bouddhisme, qu'offre le Bouddha, qu'offre l'AOBO à ceux qui le rencontrent : une méthode de développement personnel.
'A method of personal development' © Sangharakshita, Windhorse Publications 1976, traduction © Dhatvisvari 2003.
Initiation à la méditation et introduction au bouddhisme.
Nous proposons une série de 5 séances qui comprennent la présentation et la pratique de deux méditations traditionnelles, l'attention sur le souffle et le développement de la bienveillance, et une introduction aux fondements du bouddhisme.
La première partie de chaque cours est dédiée à l'apprentissage des deux méditations. La deuxième partie propose une étude et une discussion sur les thèmes suivants :
Cours 1 : Qu'est-ce que le bouddhisme ?
Cours 2 : Qu'a vu le Bouddha ?
Cours 3 : Qu'est-ce qu'un bouddhiste ?
Cours 4 : L'éthique bouddhiste
Cours 5 : Pourquoi méditer et comment ça marche
La participation suggérée pour l'ensemble des 5 cours est de 50 €, ce qui permet d'assurer la pérennité de notre Centre et de nos activités. Si vous n'êtes pas en mesure de verser cette somme, vous pouvez nous régler selon vos moyens. Personne n'est refusé par manque d'argent. En savoir plus sur l'économie de notre Centre.
Ces cours sont destinés aux débutants ; vous n'avez besoin d'aucune connaissance préalable du bouddhisme, ni d'expérience de la méditation.
Ces cours sont obligatoires pour toute personne souhaitant s'intégrer à notre Centre, même si elle a déjà découvert la méditation et le bouddhisme par le biais d'une autre tradition.
Notre prochaine série de cours :
Les mardis soirs, du 12 avril au 10 mai 2011 inclus, de 19h45 à 21h45 (arrivée à partir de 19h20).
Ces cours seront conduits par Manibhadri.
Participation suggérée : 50€.
http://www.centrebouddhisteparis.org/Le_Centre/cours/initiation_meditation_bouddhisme.html
10 Conseils pratique pour développer votre concentration mentale ...
Dans la journée, des milliers de pensées vous traversent l’esprit. Chaque pensée est une « unité de force » qui puise dans l’énergie psycho-nerveuse. Mais imaginez que plutôt que de disperser votre esprit sur une multitude de pensées, vous rassembliez votre conscience sur une pensée unique, vous donnerez à cette même pensée une puissance et une énergie fantastique.
Il est très important de développer la qualité psychique de la concentration mentale. Elle permet de mieux travailler, d’étudier avec beaucoup d’efficacité et d’améliorer les fonctions de la mémorisation.
1 - Efforcez-vous du mieux que vous pouvez de ne faire qu’une chose à la fois.
Bien entendu, il y a des impondérables, des dérangements mais, quand vous avez la possibilité de le faire, agissez en ne faisant qu’une chose à la fois. Quand on veut multiplier les tâches en même temps, trop souvent, les erreurs sont courantes. Aussi, fréquemment cette tâche n’est pas correctement réalisée, ce qui oblige à y revenir. Soyez totalement à ce que vous faites. Mentalement et physiquement. Portez votre attention sur les détails dans chaque acte que vous réalisez. Veillez à ce que votre pensée soit en cohérence avec l’action présente.
2. Sortez des habitudes !
Quand vous regardez un enfant devant un spectacle de magie par exemple, son esprit est accaparé de la première minute à la dernière. Son degré d’émerveillement nous représente une formidable leçon de concentration conservée. L’intérêt !
Concrètement, l’ennemi numéro 1 de la concentration est l’habitude. En revanche, quand vous effectuez une tâche, dites-vous que « C’est la première et la dernière fois que vous la réalisé. Trouvez un intérêt « comme si » c’était vraiment le cas ! Vous ne serez plus en pilotage automatique mental mais, au contraire pleinement concentré sur votre travail.
3. Rajoutez un "petit effort" de quelques minutes de plus !
Le principe est que la volonté peut vous jouer un mauvais tour. Il est fréquent de constater que votre attention peut sembler perturber par une relative lassitude provoquée par votre travail. Exercez-vous à augmenter de 3 minutes votre concentration sur ce travail. Vous apprendrez ainsi à devenir le « gouverneur » de votre esprit. Ce n’est plus lui qui décide quand vous devez « déconnecter », mais vous. Allez-y en douceur, en augmentant progressivement votre “petit effort” supplémentaire de concentration. Vous allez ainsi développer votre endurance mentale.
4. Notez ce qui vient perturber votre esprit.
Imaginez que vous êtes en train d’étudier un cours d’histoire en vue de préparer un examen. Subitement, une pensée traverse votre esprit , “vous avez remarqué un article intéressant sur votre sport favori”. Immédiatement, par association d’idées votre esprit se met à créer d’autres pensées en relation directe avec votre passion : le sport. Quelques minutes plus tard, vous avez complètement « décroché’ avec votre sujet d’étude. Dorénavant, pour éviter le sentiment de frustration qui peut découler d’un refus de céder à cette pensée, vous allez la noter. Indiquez que vous avez pensé à cet article. Ajoutez que dans 30 minutes vous le consulterez.
5. Augmentez votre motivation !
Accordez-vous des satisfactions par quelques récompenses dès que vous avez réussi à “gouverner” votre esprit pendant une période fixée. Il est important de trouver un motif d’encouragement et de motivation quand le “challenge” est atteint ; ceci pour un travail ou vous demeurez concentré jusqu’à la fin - sans interruption - et qui est produit avec succès. Il doit être récompensé. Accordez-vous une sortie, un bon film ou autre chose qui vous donne un relatif plaisir. Votre capacité à vous concentrer la fois suivante sera associée au plaisir de réussir.
6. Définissez des objectifs !
Définissez un objectif précis de ce que vous allez faire. Le cerveau vous rend au centuple ce qu’il peut produire si vous lui donnez le signal de ce qu’il doit faire en tant et en heure.
Par exemple, vous avez une étude à effectuer sur une leçon qui demande beaucoup de concentration. Dites-vous intérieurement « Je vais consacrer 45 minutes pour comprendre, retenir ce cours. Plus votre cerveau SAIT ce que vous devez faire en vous fixant une stratégie, un objectif précis, plus il abonde en ressources et capacités afin de mobiliser les « forces mentales et nerveuses » nécessaires pour réussir ce travail.
Pensez et écrivez sur une feuille de papier (sur une liste par exemple) combien de temps, la quantité, le niveau à atteindre. Vous constaterez que si vous effectuez cette stratégie de « l’objectif », votre niveau de concentration mentale sera amplifié notoirement.
7. La fiche de dispersion
C’est un truc très efficace qui « joue » sur le principe du « feed back » ou un auto-contrôle. Le principe est que vous allez disposer à côté de votre lieu de travail, une fiche appelée « fiche de dispersion. Le but est de mettre un “trait” chaque fois que votre esprit se disperse de sa tâche en cours.
Pour que cette méthode fonctionne, il faut que vous soyez sincère avec vous-même ! Indiquez la date du jour. Dès que vous constatez que votre esprit se met à errer sur un thème différent de l’action présente, inscrivez rapidement un trait sur la fiche de dispersion. En quelques jours, vous noterez ceci d’étonnant, chaque jour, le nombre de traits diminueront. Vous serez en “challenge” avec vous-même pour augmenter peu à peu chaque jour votre niveau de concentration.
8. Utilisez les séquences de concentration optimales
Il est préférable de répartir des séquences dans vos activités. Restez ferme sur votre capacité à rester pleinement concentré à votre travail. Vous serez plus efficace si vous « découpez » en de petites mais.”portions mais, qui vous demanderont une intense activité mentale. Pensez que si vous avez une relative “densité” de votre activité mentale pendant une séquence limitée, vous serez plus productif que si vous essayez de terminer votre tâche en une fois.
Les tests sont très révélateurs, les petites séquences sont associées à un haut de niveau de concentration alors, que c’est l’inverse qui se constate quand les durées des périodes de travaux mentaux sont prolongées.
Par exemple, si vous devez traiter plusieurs dossiers qui demandent une haute attention (pour éviter des risques d’erreurs), vous aurez intérêt à prendre un dossier, y consacrer le maximum de concentration, puis relâchez la pression. Détendez-vous, sortez quelques instants et revenez pour entreprendre une nouvelle séquence avec un autre dossier à traiter.
9. Augmentez vos performances
Vous parviendrez à améliorer réellement vos résultats si chaque jour vous effectuez les exercices chaque jour. Vous rencontrerez parfois des obstacles, des périodes de découragements mais, sachez que les prochaines nouvelles tentatives amélioreront vos performances.
La concentration s’acquière par son emploi quotidien. Il serait faux de croire qu’il suffit de décider de rester concentrer pour que cela soit ainsi. Bien évidemment ce n’est point le cas. C’est la répétition qui produira un résultat quantifiable. Partez du principe que si aujourd’hui, vous avez pu maintenir pendant 7 minutes votre esprit sur une et n’est pas précédé d’une virgule.”action et que demain vous parveniez à atteindre la durée de 8 minutes, vous avez fait un réel progrès. Votre cerveau enregistrera cette nouvelle performance et facilitera les prochaines tentatives.
10. Restez en état d’éveil !
Quand on interroge les personnes qui parviennent à demeurer longuement concentrées sur une tâche, elles vous répondront qu’elles essaient en permanence de rester en état d’éveil et d’intérêt.
On perd vite l’attention de notre pensée quand l’intérêt est faible. Au contraire, trouvez de nouveaux centres d’intérêt dans tout ce que vous faites. Il y a beaucoup d’aspects à dénicher qui peuvent entretenir votre éveil. Cherchez à apprécier ce que vous êtes en train de faire. Moins vous serez dans la routine et l’automatisme et plus votre esprit gardera un niveau élevé de concentration. Un moyen efficace d’y parvenir est de relancer votre attention en vous posant de temps à autres des questions.
Par exemple :
« Où est-ce que je vais trouver… ?
« Comment améliorer… ?
« Quelle (couleur, texture, design) correspond à ce .. ?
Ces questions sont destinées à réorienter par un centre d’intérêt votre esprit. Ayez dans l’idée qu’un enfant peu ainsi rester en éveil par sa recherche de « savoir » toujours plus.
http://www.developpement-personnel-club.com/article-21699470.html
- L'esprit dispersé - Comprendre et traiter les troubles de la concentration.
Dr Gabor Maté
Les Éditions de L'Homme, 2001
381 pages
Synopsis
Cet ouvrage apporte un nouvel espoir aux enfants et aux adultes aux prises avec des troubles déficitaires de l'attention, leur prodiguant des conseils utiles. Les TDA ne sont pas héréditaires, mais les personnes qui en souffrent montrent un retard de développement dont elles peuvent se libérer. Cet ouvrage fondamental démontre que les TDA sont le résultat d'expériences vécues à partir de la vie intra-utérine. Les recherches approfondies effectuées par l'auteur permettront aux parents de mieux comprendre leurs enfants et apporteront aux adultes affligés de troubles semblables une meilleure compréhension de leurs émotions.
Commentaire
Le docteur Gabor Maté, un omnipraticien de Vancouver également journaliste médical, soupçonnait que plusieurs des difficultés qu'il rencontrait dans sa vie professionnelle et affective pouvaient relever de ce mal dont on parle de plus en plus, les troubles déficitaires de l'attention (TDA). Un psychiatre lui a confirmé la chose... et ses trois adolescents ont aussi reçu le même diagnostic. Ce fut un tournant pour celui qui a voulu mieux comprendre la situation et trouver les moyens d'y remédier. Ses capacités intellectuelles pour la recherche scientifique et son talent de vulgarisateur lui ont ensuite permis de produire ce livre-somme sur le sujet, une référence importante pour quiconque connaît ou vit avec une personne (enfant ou adulte) aux prises avec des TDA. Car on ne perd pas ses TDA en même temps que ses dernières dents de lait! Généralement, on les traîne plutôt dans sa vie adulte, où ils causeront de la difficulté à se concentrer, à mener des tâches à terme et à y voir clair dans ses émotions. S'ensuivent des relations amoureuses et de travail complexes, des problèmes d'estime de soi et de la culpabilité.
Si certaines hypothèses évoquées ces dernières années alléguaient que les TDA pouvaient relever d'une maladie, le Dr Maté est plutôt convaincu (et convaincant) qu'il s'agit d'une combinaison de deux facteurs : une hypersensibilité émotive congénitale et un contexte familial problématique sur le plan affectif. Recherches scientifiques à l'appui, il nous décrit comment la situation affective en très bas âge et même durant la vie intra-utérine influence la biologie du cerveau. Le fait est que, durant la période où les circuits neuronaux s'établissent, un environnement sécuritaire, dans le sens global du terme, est fondamental. Or, chez les bébés prédisposés qui ne vivent pas l'environnement sécuritaire dont ils ont besoin (cela dit sans jugement moral aucun), le cortex préfrontal ne se développe pas bien. Malheureusement, c'est la zone du cerveau qui sert d'«agent de circulation » pour les idées et les émotions. Malgré toute la bonne volonté du monde, un cerveau en désordre complique sérieusement l'existence.
Pour aider les enfants aux prises avec des TDA, la compréhension de la nature du problème permet déjà aux parents et autres adultes proches d'intervenir d'une manière nettement plus appropriée. Les notions de « paresse » ou de « mauvaise volonté », par exemple, n'ont plus leur place. Compte tenu de ses connaissances mais aussi de son expérience avec ses propres enfants, l'auteur est en mesure de décrire les phénomènes comme la distanciation, la contre-volonté ou les problèmes d'attention, et de conseiller la meilleure voie à suivre. Pour les adultes affectés par les TDA, il peut également recommander une façon de mener sa propre thérapie - avec aide professionnelle et médication s'il y a lieu.
Un mauvais fonctionnement neurophysiologique est un handicap, mais on peut apprendre à vivre avec ce handicap et compenser pour les limites qu'il nous impose. Ne serait-ce que pour se libérer soi-même de la douleur (comme adulte affecté ou comme parent) ou apaiser celle de notre enfant affecté, ce livre jouera un grand rôle de soutien. Mentionnons en terminant que le Dr Maté ne jette pas le blâme sur qui que ce soit, mais pose un regard critique sur la société occidentale contemporaine (« la plus frénétique des cultures ») où le style de vie est préjudiciable, de toutes sortes de façons, à la santé physique et psychologique.
Lucie Dumoulin
Lucie Dumoulin
- http://www.passeportsante.net/fr/P/Bibliotheque/Fiche.aspx?doc=biblio_a_7528
La concentration nous donne la liberté d'accomplir tout ce que nous désirons. Sans concentration, notre esprit n'a aucune liberté, il est obligé d'aller là ...
Une explication de la nature et des fonctions de l’esprit
de Guéshé Kelsang Gyatso
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Comprendre l’esprit nous fournit une explication de l’esprit sous une forme rare : la combinaison d’une profonde analyse philosophique et d’une psychologie pratique. La première partie explique comment la psychologie bouddhiste est basée sur une compréhension de l’esprit en tant que continuum sans forme qui est en relation avec le corps physique et néanmoins séparé de lui.
En comprenant la nature de l’esprit et le processus de cognition, nous pouvons atteindre un état de paix intérieure et de bonheur durables indépendants des circonstances externes. La deuxième partie explique les nombreux états d’esprit et montre comment nous pouvons abandonner ceux qui nous nuisent et cultiver ceux qui conduisent à la joie et à l’épanouissement.
Guéshé Kelsang montre tout au long de ce livre comment appliquer notre compréhension de l’esprit à l’amélioration de notre pratique de méditation ainsi que de notre vie de tous les jours.
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La concentration rend l’esprit paisible
La principale fonction de la concentration vertueuse est de rendre l’esprit paisible. Nagardjouna dit dans La précieuse guirlande :
- De la générosité vient la richesse,
- De la discipline vient le bonheur,
- De la patience viennent les formes attrayantes,
- De l’effort vient l’accomplissement des désirs,
- De la concentration vient la paix,
- Et de la sagesse vient la liberté des obstructions.
Quand notre esprit est libéré de la turbulence des conceptions distrayantes, il devient calme et doux. Quand nous profitons du bonheur et de la paix intérieure, notre soif des sources externes de plaisir diminue naturellement et il nous est facile de rester content.
Une concentration pure aide aussi à rendre notre esprit et notre corps confortables, flexibles et faciles à utiliser dans la pratique du dharma. L’aisance qu’il y a alors à utiliser l’esprit est appelée « souplesse », c’est l’un des principaux bienfaits apportés par la concentration.
Bien que nous ayons maintenant une certaine concentration, quand nous méditons, elle est relativement faible et ne dure pas longtemps, la souplesse qui est alors produite est subtile et difficile à reconnaître. Mais quand notre concentration deviendra plus forte et plus stable notre souplesse s’améliorera également.
Ce n’est pas seulement l’intensité de notre souplesse mentale qui est importante, elle doit aussi être ferme et durable. Si nous avons de la souplesse vingt-quatre heures sur vingt-quatre, il nous sera toujours facile d’accomplir des actions vertueuses, car elles ne deviendront jamais fatigantes, ni physiquement, ni mentalement, et nous serons toujours enchantés d’écouter, de contempler les enseignements du dharma et de méditer sur eux.
Si nous avons cette joie dans notre pratique, nous n’aurons aucune difficulté à accomplir les cinq voies, les dix terres et les réalisations des deux étapes du tantra.
La souplesse est l’opposant réel de la paresse. Selon le dharma, la paresse ne consiste pas seulement à être attaché au sommeil et à la détente – c’est tout esprit qui répugne à accomplir des activités vertueuses. Il n’y a pas de tâche spirituelle plus importante que d’éliminer la paresse. Avec la souplesse, les activités vertueuses, telles que la contemplation ou la méditation, deviennent un plaisir et il n’y a pas de réticence à s’y engager. L’accomplissement de la souplesse dépend de notre concentration, la concentration dépend de l’effort, l’effort dépend de l’aspiration, et l’aspiration dépend de la reconnaissance des bienfaits de la concentration.
Les êtres ordinaires considèrent que les plaisirs samsariques, les biens et l’argent sont bénéfiques et ils font donc tous leurs efforts pour les acquérir, mais les pratiquants du dharma voient les immenses bienfaits de la concentration et font de sérieux efforts pour l’atteindre.
La concentration nous donne la liberté d’accomplir tout ce que nous désirons. Sans concentration, notre esprit n’a aucune liberté, il est obligé d’aller là où l’attachement, la haine et les autres perturbations mentales l’entraînent. Une personne qui a une concentration bonne et vertueuse a le contrôle de son esprit et son esprit fait ce qu’elle veut qu’il fasse, comme un cheval bien entraîné qui obéit à son cavalier.
En améliorant notre concentration, nous pouvons atteindre le calme stable, la vue supérieure, la clairvoyance et les pouvoirs miraculeux, et finalement mener à terme toutes les voies qui conduisent à l’illumination. Par contre, si nous manquons de concentration, nous ne pourrons faire aucun progrès sur les voies et les terres mahayanas et nous ne pourrons donc pas atteindre la bouddhéité. Par conséquent, tous les accomplissements mondains et supramondains dépendent de la concentration.
Nous avons besoin de concentration non seulement au cours de la méditation formelle, mais encore lorsque nous écoutons des enseignements ou que nous lisons des livres du dharma. Par exemple, si nous lisons un livre avec un esprit distrait, son sens ne sera pas très clair pour nous. Nous pouvons bien penser que c’est la faute du livre, mais en réalité c’est celle de notre esprit distrait.
© Guéshé Kelsang Gyatso & New Kadampa Tradition
http://kadampa.org/fr/books/comprendre-lesprit/
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