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mercredi 3 novembre 2010

_____Qu’est-ce que la folie ? « QUI VIT SANS FOLIE N’EST PAS SI SAGE QU’IL CROIT… » (La Roche Foucault) Afrique; seuil de l'obscurité et des montagnes d'immondices.. "La montagne a accouché d'une souris.."

Qu’est-ce que la folie ?

29 février 2004 13:16, par jeune fille de 16ans

La folie peut être une forme d’intelligence ;elle a une basse de reflexion sur le monde extérieur..la société.. Un fou a un sens de l’imagination tres developpé.la folie peut être douce(moment d’égarement,ou un délire entres ami(e)s...ou ravageuse,elle peu vous ronger petit à petit jusqu’à nuire a votre santé.......

http://www.lafrancophonie.net/SPIPAUT/spip.php?article69

Qu’est-ce que la folie ? « QUI VIT SANS FOLIE N’EST PAS SI SAGE QU’IL CROIT… » (La Roche Foucault)

jeudi 30 octobre 2003, par René-Pierre Amselle

Vous aurez compris, dans votre grande sagesse, que la lecture de ces quelques lignes que j’ai eu le plaisir et l’honneur de coucher sur ces pages, vont à jamais, ou pour toujours, (faites votre choix), marquer, que dis-je ? transmuter votre psychisme, votre morale, votre savoir, bref, votre personnalité… (Personne alitée…)

Si le ton de cet écrit est léger, voire teinté d’un certain humour, le fond, lui, est fiable et solide car il est rédigé par moi-même…(Moi m’aime).

Pourtant, attention ! Traiter un aussi vaste sujet en quelques lignes peut pêcher (Pêche à la ligne) par oubli, voire omission (Oh ! Mission). Mes choix seront forcément subjectifs.

Il en résulte un texte non exhaustif, mais dont les orientations, que vous pourrez prendre à votre compte, sembleront à vos interlocuteurs éblouis, le signe d’une culture bien assimilée.

La folie a des histoires passionnantes et une place originale dans notre société. Cependant elle reste entourée de bien des mystères et se trouve entachée d’idées fausses. Suscitant intérêt ou méfiance, engouement ou rejet, la folie a provoqué dans le monde entier un champ aussi large qu’éclectique de recherches, d’écoles, d’interrogations et … d’histoires !

Notre époque qui privilégie rendement, efficacité, effacement de ce qui gêne, dédain de la souffrance (Sous France) infantilisation des citoyens, au mépris d’une démarche qui encourage le désir, la liberté de penser ou de rêver et qui favorise l’expression plutôt que la censure, engendre la FOLIE, cette " anormalité comportementale " : tout ce qui n’est pas (Naît pas) dans la norme établie par nos Décideurs est folie.

Ainsi la folie a pénétré de nombreuses sphères de la vie humaine : La psychologie, la psychiatrie et les diverses spécialités médicales, d’une part, l’enseignement et la pédagogie, l’université, la littérature, la philosophie, l’Art, l’histoire, la politique, les religions, d’autre part.

Le FOU reste un personnage mystérieux, non conventionnel ; il est prétendu habité par des " esprits " squattant son psychisme ; par des fées (le fada) ; Il est illuminé par une autre lumière intérieure (le maboul). Un des biais parmi les plus captivants pour comprendre la folie est de s’intéresser à ses histoires… Bien sur, les histoires de fous ne sont pas dépourvues de contradictions, de batailles, ruptures, débats serrés et moments de crise. Vous l’avez remarqué !

Peut-on dire, par exemple, que la folie soit plutôt de gauche ? Ce qui est une évidence, c’est que les fous sont souvent les premières victimes de la répression des régimes totalitaires. Mais il y a aussi des régimes totalitaires dont certains dirigeants étaient ou sont fous !

A la question que je pourrais poser : " Au fait, êtes vous FOU ? " nombre d’entre nous répondrait par " HUM ! "… et un plus grand nombre encore par un vigoureux " NON ! " affirmatif.

Soyons clairs : s’il y a des individus face auxquels il ne faut pas faire de complexe, ce sont bien les FOUS qui sont des gens comme vous et moi, mais ayant le courage de refuser la norme.

Il faut que vous sachiez que vous êtes déjà dans une culture de folie, ne serait-ce qu’à travers les expressions qui ont envahi le langage quotidien comme : " c’est fou " ; " c’est dingue " ; " c’est dément ", etc.

Le signifiant de tout cela ? puisque nous sommes des demandeurs de sens :

C’est que vous êtes peut-être en état de latence. Alors finis les complexes ! Laissez vous aller (Haler) ! Et si vous êtes mis à l’index 1, vous pourrez vous réjouir d’être l’égal (Légal) d’un préservatif …

La folie est un PRÉSERVATIF !

A Marignane, le 14 XI 1998

René-Pierre AMSELLE

Qu'est-ce que la folie ?

  • La réponse de Christophe André Psychiatre et psychothérapeute

La folie, c’est souvent ce que l’on n’accepte pas, ou ce qu’on ne comprend pas. C’est pourquoi, en tant que psychiatre, je n’ai jamais rencontré de fous : je n’ai vu et ne continue de voir que des êtres humains qui souffrent, et qui sont perturbés dans leurs esprits ou leurs comportements par des maladies que j’essaye de soulager ou de soigner avec eux. Plus on accepte et plus on comprend, moins la folie existe.

Du moins la folie psychiatrique, qui n’est donc pas une maladie chez l’autre (la maladie « folie » n’existe pas, ou plus), mais un manque chez nous (manque de connaissances et de compréhension).

Pour l’autre folie, la « folie » de notre vocabulaire (« il est complètement fou ce type ») et des médias (« la folie spéculative ») elle désigne non pas la perte de la raison mais nos déraisons quotidiennes : comment les logiques absurdes qui parfois conduisent nos vies (se venger, posséder, s’enrichir, dominer, ne pas vieillir, …) vont nous conduire au pire.

Ces folies ordinaires, faites de déraisons des gens « pas fous » au départ, vont s’avérer immensément dangereuses et pour les personnes et pour la société. Bien plus que la folie des patients de psychiatrie.

http://www.psychologies.com/Moi/Problemes-psy/Troubles-Maladies-psy/Reponses-d-expert/Qu-est-ce-que-la-folie

Qu’est-ce que la folie ?

31 janvier 2004 18:31 le fou est au centre. il faudrait mettre le fou au centre de nos sociétés. le fou est la plus indésirable entité de nos sociétés rationnelles :il désorganise,il révolutionne. Le fou peut il être une cible des publicités, il fait ce qu’il veut, il n’est pas prévisible. Là encore le bas blesse car on aimerait bien que l’homme soit entiérement déterminé ( par des équations ?). Cela serait arrangeant pour certains. L’homme raisonnable est l’homme moderne. Sa folie le fait tourner en rond et tant mieux. des forces souterraines fluctuantes , une débauche d’energie sans direction, sans objectif. On aimerait que les masses soit prévisibles ( sondages). mais elles ont toujours ce grain de folie qui leur permet de se gausser de tous les voyeurs. Le fou est un dangereux troublion qui met en danger l’ordre établie ( et la sécurité) Répondre à ce message

Qu’est-ce que la folie ?

29 février 2004 13:16, par jeune fille de 16ans la folie peut être une forme d’intelligence ;elle a une basse de reflexion sur le monde extérieur..la société.. Un fou a un sens de l’imagination tres developpé.la folie peut être douce(moment d’égarement,ou un délire entres ami(e)s...ou ravageuse,elle peu vous ronger petit à petit jusqu’à nuire a votre santé.......

Qu’est-ce que la folie ?

31 janvier 2004 18:31 le fou est au centre. il faudrait mettre le fou au centre de nos sociétés. le fou est la plus indésirable entité de nos sociétés rationnelles :il désorganise,il révolutionne. Le fou peut il être une cible des publicités, il fait ce qu’il veut, il n’est pas prévisible. Là encore le bas blesse car on aimerait bien que l’homme soit entiérement déterminé ( par des équations ?). Cela serait arrangeant pour certains. L’homme raisonnable est l’homme moderne. Sa folie le fait tourner en rond et tant mieux. des forces souterraines fluctuantes , une débauche d’energie sans direction, sans objectif. On aimerait que les masses soit prévisibles ( sondages). mais elles ont toujours ce grain de folie qui leur permet de se gausser de tous les voyeurs. Le fou est un dangereux troublion qui met en danger l’ordre établie ( et la sécurité) Répondre à ce message

,ou un délire entres ami(e)s...ou ravageuse,elle peu vous ronger petit à petit jusqu’à nuire a votre santé.......

Qu’est-ce que la folie ? 22 janvier 2006 14:07, par F. Paris Bonsoir, Je crains malheureusement, que l’espèce humaine, ne soit à la difference des autres, la seule qui ait cette faille, je le craint imparable, ou s’engouffre en flue, ( flut ou flus je ne sais plus ) continu, ce que l’on appel, la vanité. Elle a, à mon sens contribué a créer une source d’illusions. De fait à apprendre a la controler en en comprenant tous les mécanismes, en reglant un a un, patiamment tous les détails pour aboutir au pouvoir absolu. Celles et ceux qui ne sont pas d’accord avec ce mecanisme et par les idées qui en découle, peuvent etre considérés comme fou. Vous posiez la question : Qu’est ce que la folie ? La folie n’est elle pas alors simplement de croire que l’on peu éduquer chaque etre humain pour qu’il comprenne qu’il a un cerveau qui, malgré toutes les recherches effectués n’a encore révélé aucuns liens serieux entre la psychiatrie et les maladies psychiatrique, et la physiologie. Que l’on puisse prendre le temps de leur expliquer par exemple qu’il n’y aurra plus, dans quelques années de psychiatres qualifiés ( c’est controversé, je sais !) et que, étant je le crois les seuls penseurs de notre époque ! Cela risque fort de donner des points capitaux aux concepteurs et à leurs dissiples, de cette fameuse pensée unique. Et que de fait ils peuvents tous ensemble penser à vivre et a laisser autre chose a leur descendance qu’une identité ce composant d’un numéro.( nous n’en sommes pas loint ) Peu etre est ce cela la folie, ce croire un etre superieur, doué de la faculté de détenir le savoir, donc le pouvoir. La vanité ?

Je me permettrais de vous transmettre pour terminer mon humble exposé sorti tout droit de ma propre pensé, donc unique, une recente decouverte ( pour ma part en tous cas donc certainement tres en retard )d’une lettre écrite par Freud le 26 février 1930, et adressée au Docteur Chaim Koffler à Jérusalem. Elle répondait à la demande de l’association de "Jérusalem Keren Ajossot" - demande envoyée à plusieurs personnalités juives éminentes - de signer une pétition condamnant les arabes pour une émeute survenue en 1929 en Palestine, émeute au cours de laquelle plus de 100 colons avaient été tués.

Son destinataire, le Docteur Chaim Koffler, l’a transmise à un collectionneur d’autographes de Jérusalem, Mr Abraham Schwadron, en échange de la promesse "qu’aucun oeil humain ne puisse jamais la voir".

Elle est restée secrète pendant plus de 75 ans jusqu’à ce qu’elle paraisse récemment dans le catalogue d’une exposition à l’université de Jérusalem.

« Cher Docteur,

Je ne peux faire ce que vous souhaitez .

Je me sens incapable de surmonter mon aversion à accabler le public avec mon nom et même ce moment critique ne me paraît pas le justifier. Quiconque désire influencer les masses se doit de leur donner quelque chose de vibrant et d’enflammé et mon sobre jugement sur le Sionisme ne le permet pas. Il est sûr que je sympathise avec ses buts, je suis fier de l’université de Jérusalem, et la prospérité de ses implantations me fait plaisir.

Mais, d’autre part, je ne pense pas que la Palestine pourra jamais devenir un État juif, ni que les mondes Chrétien et Islamique soient prêts à ce que leurs lieux saints soient sous contrôle juif. Il m’eut paru plus judicieux d’établir une patrie juive sur une terre moins chargée d’histoire. Mais je reconnais qu’un point de vue aussi rationnel aurait peu de chance d’obtenir l’enthousiasme des gens et le soutien financier des riches.

Je concède avec tristesse que le fanatisme infondé de notre peuple soit en partie à blâmer pour avoir éveillé la méfiance Arabe. Je ne puis cultiver de sympathie pour une piété mal dirigée qui transforma un morceau du mur d’Hérode en relique nationale offensant ce faisant les sentiments des autochtones palestiniens.

Jugez vous-même maintenant si, avec un tel point de vue critique je suis la personne qu’il faut pour conforter un peuple pris dans l’illusion d’une espérance injustifiée.

Votre respectueux serviteur. »

Freud

Si j’ai cette vanité, alors peu etre doit on me considerer comme fou. F. Paris.

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Qu’est-ce que la folie ?



11 septembre 09:50

Ecouter les conférences de Michel ONFRAY sur S.FREUD : Il y a 25 podcasts... Magnifique "élairage" sur le ... "bon docteur Freud"... Voir en ligne : http://www.franceculture.com/podcas...

  • Source et inspiration:http://www.guineeactu.com/info.asp?mph=deta&ret=deta&ID=4867

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______Exégèse :Du ciel à la terre, Les hommes d'un autre temps.. Apokalypse now Grigny alkatraze! ou la prison à ciel ouvert. L’antéchrist est-il une personne ou, comme vous dites, le

Les descriptions du Nouveau Testament, principalement celles de Saint-Paul, concernant la malice humaine en général et celle des hommes des derniers temps en particulier, sont saisissantes de violence et de vérité. Commençons par les relire. C’est roboratif, garanti.

Rom 1, 29-32. Elle vise les hommes en général, avant la justification que procure la Foi.

« Remplis de toute espèce d’iniquité, de malice, de fornication, de cupidité, de méchanceté, pleins d’envie, de pensées homicides, de querelles, de fraude, de malignité, semeurs de faux bruits, calomniateurs, haïs de Dieu, arrogants, hautains, fanfarons, ingénieux au mal, rebelles à leurs parents, sans intelligence, sans loyauté, implacables, sans affection, sans pitié ; et bien qu’ils connaissent le jugement de Dieu déclarant dignes de mort ceux qui commettent de telles choses, non seulement ils les font, mais encore ils approuvent ceux qui les font ».

Ca commence très fort ! Mais ce sont surtout les « Pastorales » qui fustigent le vice comme l’apanage des derniers temps. Ainsi, et pourtant contre les récents gnostiques 1 Tim 4, 1-3 :

« Mais l’Esprit dit formellement que, dans les derniers temps, certains abandonneront la Foi, s’attachant à des esprits séducteurs et à des doctrines inspirées des démons, par des menteurs hypocrites, marqués au fer rouge dans leur propre conscience, qui proscrivent le mariage et l’abstinence d’aliments créés par Dieu pour les croyants, ceux qui ont reconnu la vérité, et en usent avec actions de grâce ».

Curieusement, ce texte, qui condamne des pratiques gnostiques récentes, les donne comme une caractéristique des hommes des derniers temps. Mais nous avons la plus célèbre description, globale en soi, mais spécifique des derniers temps en 2 Tim 3, 1-7 :

« Sache ceci : que dans les derniers jours surgiront de durs moments. Les hommes, en effet, seront égoïstes, fanfarons, orgueilleux, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, impies, sans cœur, sans loyauté, calomniateurs, sans frein, sauvages, ennemi du bien, traitres, emportés, enflés d’orgueil, amis de la volupté plus qu’amis de Dieu, avec les dehors de la piété tout en ayant rejeté son pouvoir : éloigne-toi de ces gens-là. Ils sont de ces gens-là ceux qui s’insinuent dans les maisons et captivent des femmelettes chargées de fautes, menées par toutes sortes de passions (les femmes), toujours en quête d’apprendre sans pouvoir jamais parvenir à la connaissance de la vérité (il s’agit de ces hommes) ».

Saint Paul complète un peu plus loin sa description (4, 3) dans ce texte célèbre de la messe des docteurs :

« Un temps viendra où les hommes ne supporteront plus la saine doctrine mais, au gré de leurs désirs, se donneront une foule de maîtres, l’oreille leur démangeant, et ils détourneront l’oreille de la vérité pour se tourner vers des fables ».

Il est particulièrement instructif de comparer la description des Romains, qui vise les hommes pécheurs de tous les temps, avec celle à Timothée qui stigmatise les hommes des derniers temps, nos contemporains peut-être ? Il y a forcément le fond commun de la perversité humaine dans l’une et l’autre description. Ce fond est d’abord l’impiété (Iniquité dans Rom et Blasphème dans Tim). On notera cependant que le blasphème est bien plus agressif que l’iniquité, même si l’un et l’autre s’en prennent à Dieu. On peut mépriser Dieu sans le blasphémer. Cette impiété est aussi celle vis-à-vis des parents et de l’autorité en général, épinglée pareillement et dans les même termes : « rebelles à leurs parents ». On se doute qu’un homme qui n’a aucun respect de Dieu ne saurait respecter non plus les autorités par Lui établies. Nous verrons plus loin la manière moderne de gérer cette impiété-là. On dirait que le pécheur classique est « haïs de Dieu » tandis que le moderne hait Dieu…

Logiquement, la deuxième tare commune est un orgueil prométhéen. Coupé de Dieu et en révolte contre Lui, l’homme devient son dieu à lui-même. Les termes sont les mêmes : « orgueilleux, fanfarons, arrogants ». A ceci près que les derniers sont « enflés d’orgueil » ajoutant quelque chose de réflexif et de systématique. Ce culte du moi qui devient la nouvelle religion, parait pratique et fonctionnel en Rom. L’homme vit mal et, se débarrassant de Dieu pour des raisons morales, il s’en tient lieu. « Leur Dieu, c’est leur ventre » dit Paul de ceux qui se perdent. Mais, en rapprochant les textes de Tim avec ceux de la description de l’Antéchrist en 2 Thess 2, 3-10 (« L’homme de péché » qui peut être considéré aussi comme générique des hommes des derniers temps) on comprend que cette rage de se substituer à Dieu jusqu’à prendre sa place et ses honneurs est cultuelle et non morale. L’iniquité devient le « Mystère d’iniquité » où il semble que le culte de soi est devenu la raison des licences et non l’inverse. Phénomène ultra moderne qui n’a plus rien à voir avec les explications ingénues et touchantes de Lucrèce qui nous expose tranquillement, au début de son « De natura Rerum » qu’il va se débarrasser des dieux car ils incommodent son ataraxie… Même dans leur partie commune, ces deux textes sont déjà bien différents.

Un autre trait commun de ces deux descriptions est la méchanceté, la dureté, l’absence de pitié, de cœur, de miséricorde, d’hommes implacables, sans affection. Rien d’étonnant. On peut aussi noter un dernier point commun qui est la débauche des mœurs. Mais là encore, alors que le débauché de base est fornicateur, impudique, cupide et plein d’envies, l’homme des derniers temps est simplement « amis des plaisirs plus que de Dieu ». Il n’a même plus les moyens de sa débauche. Il est plus tordu dans sa tête que dans ses mœurs comme on va le voir : c’est un eunuque. Toute sa malice est intérieure parce que c’est un impuissant.

Les différences de ces deux terribles descriptions n’apparaissent pas à première lecture ; elles sont pourtant notables. Il y a entre elles-deux une perversion de l’esprit qui s’y ajoute jusqu’à détruire la perversion « naturelle », « normale » allais-je-dire ! Le chrétien sait qu’il n’y a pas de perversion naturelle mais que la nature est corrompue, ce qui n’est pas du tout la même chose. Tant que la justice, qui vient du Christ par la Foi en Lui, n’est pas conférée par grâce, l’homme s’adonne au vice sur la pente naturelle et même jusqu’au péché contre-nature, comme en témoigne le premier chapitre de l’épitre aux romains qui commence sa liste par les …lesbiennes ! En Romains 1, Saint-Paul explique que les vices contre-nature, inexplicables par eux-mêmes, sont la conséquence voulue par Dieu de l’athéisme, comme une miséricorde de Dieu qui glisse un vice honteux pour faire prendre conscience d’un plus terrible parce que « honorable ». Sans préjudice pour ces vices communs, Saint-Paul, en 2 Timothée, laisse entrevoir une corruption autre, nouvelle, moins violente, moins spectaculaire et plus perverse encore. La voici.

« Toujours en quête d’apprendre sans jamais parvenir à la connaissance de la vérité ». Cette disposition perverse du chapitre 3 est précisée au 4 : « Ils ne supporteront plus la saine doctrine, mais au gré de leurs désirs se donneront une foule de maîtres, l’oreille leur démangeant, ils détourneront l’oreille de la vérité pour la tourner vers des fables » Finalement on en arrive à 1 Tim : « Ils sont marqués au fer rouge dans leur propre conscience ». Voilà bien la perversité spécifique des hommes des derniers temps. Ce n’est plus une perversité morale, même si, évidemment, elle ne l’exclut pas. C’est une incompréhensible vanité, démangeaison, prurit qui déglutit, avale, rejette, brasse tout et n’importe quoi, mais exclusivement des fables. Le vrai et le faux n’ont plus ni consistance ni intérêt. On leur demande simplement de chatouiller un instant les oreilles. Les « maîtres » valsent au gré des caprices momentanés, seule compte la démangeaison assouvie de celui qui se gratte. La vie intellectuelle n’est plus qu’un jeu dialectique en roue libre plus éphémère encore que les modes vestimentaires. C’est la maladie mentale de celui qui se complait à être « emporté à tout vents de doctrine ». Avouez qu’il faut être un grand prophète, comme l’étaient tous les Apôtres, pour prévoir, 2000 ans à l’avance, cette décrépitude mentale dont les philosophes modernes donnent quotidiennement l’exemple.

Un autre prophète du Nouveau Testament, l’Apôtre Saint Jude, auquel je laisse la conclusion, a bien décrit aussi ces hommes à la perversité bien plus mentale que morale (1, 8-10 et 12) :

« Ces hommes dans leur délire souillent pareillement leur chair, méprisent la Souveraineté, injurient les Gloires (…) Ils blasphèment tout ce qu’ils ignorent et quant à ce qu’ils connaissent naturellement, comme des bêtes sans raison, ils s’y corrompent (…) Ils sont des écueils dans vos agapes où ils font impudemment bonne chère, ne songeant qu’à se repaître eux-mêmes ; nuées sans eau, emportés au hasard des vents, arbres d’automne sans fruits, deux fois morts, déracinés. Vagues furieuses de la mer jetant l’écume de leur honte, astres errants auxquels d’épaisses ténèbres sont réservées pour l’éternité ».

"Vagues furieuses, Astres errants". C’est joliment dit, en plus !

http://blog.institutdubonpasteur.org/spip.php?article153

Les hommes des derniers temps. 6 septembre 19:29, par Guillaume

Votre exégèse soulève chez moi quelques questions pressantes :



Cela fait 2010 ans que les derniers temps ont commencé, ce que j’ai tendance à trouver excessivement long : dois-je prier pour que le Christ hâte son retour ou plutôt prier pour qu’il prenne patience (encore un peu) pour me laisser le temps de me convertir ?



Si je prie pour voir de mes yeux la parousie, est-ce normal ou suis-je tordu, égocentrique et égoïste ? Je me suis fait engueulé par ma fille parce que j’ai dit à table que j’aimerais voir l’apocalypse de mon vivant. Elle m’a dit : "Tu es un parfait égoïste, toi ça t’arrange parce que tu as déjà vécu pas mal de choses, mais moi j’ai à peine eu le temps de goûter les saveurs de la vie."



Les derniers temps ayant commencé avec l’incarnation, les "hommes des derniers temps" sont-ils de manière générique les hommes d’après le Christ ou y a-t-il plus spécifiquement des hommes dont on pourrait dire qu’ils sont des "tout derniers temps", c’est-à-dire contemporains, d’un point de vue historique et à l’échelle humaine, du retour du Christ ?



L’antéchrist est-il une personne ou, comme vous dites, le "générique des hommes des derniers temps" ? Je sais que cela fait beaucoup, voyez si vous avez un peu de... temps.

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______Evitons le refroidissement des neurones? la Mort de l’asile. Cours à la Dionyversité de Saint-Denis: La folie

http://www.dionyversite.org/

Après un départ en fanfare (2 cycles, un "dimanche au musée" et un festival du documentaire social et politique), la Dionyversité reprend son rythme de croisière, de quoi maintenir notre cerveau en état de fonctionnement optimal.

- - - Le cycle des mardis (à 19h00, faut-il le rappeler ?) est consacré à "Wilhelm Reich", et bien sûr animé par Jacques Lesage de la Haye. Pourquoi "bien sûr" ? Parce que Jacques est le spécialiste incontesté de ce psychanalyste disciple de Freud et inventeur de thérapies originales... et qu'il a déjà assuré ce cycle à la Dionyversité il y a 2 ans.

La troisième séance porte sur les luttes politiques de Wilhelm Reich : ce sera le mardi 19 octobre. La dernière séance du cycle fera le point sur l'analyse reichienne aujourd'hui, et elle aura lieu le 26 octobre.




- - - Le cycle des jeudis (à 19h00, faut-il le répéter ?) s'intitule "Education populaire, éducation nouvelle, éducation libertaire ?". C'est une question posée par Hugues Lenoir, professeur et chercheur à l'Université Paris XI, et il essaie d'y répondre, avec l'aide de quelques praticiens de cette éducation, et grâce aux débats avec nous tous.

L'avant-dernière séance, le jeudi 21 octobre, s'interroge sur l'actualité de l'éducation populaire, avec Mikaël Garnier-Lavalley. Et le jeudi 28, des enseignants et des apprenants du Lycée Autogéré de Paris viendront évoquer ses 30 ans de pédagogie libertaire et/ou autogestionnaire.

et ENSUITE ?

En novembre, on s'intéressera au théâtre et au sport, sans jamais oublier la politique. En décembre, on fera un peu de tourisme : dans nos villes, avec le graphisme militant, et dans les îles, avec Cuba. Et le premier dimanche de novembre comme celui de décembre, on se rendra au Musée d'art et d'Histoire de St-Denis.


CONFS et DOCS en stock

Pour certains cycles de conférences, nous réalisons un 4-pages autour du thème abordé. Dernier 4-pages paru : "L'assiette au beurre".

D'autre part, nous avons mis en ligne la base de données des conférences, qui devrait permettre de mieux s'y retrouver dans les enregistrements actuellement ou prochainement disponibles. Une trentaine de conférences sont d'ores et déjà écoutables et téléchargeables. Nous travaillons à vous en mettre toujours davantage à disposition. Dernière conférence mise en ligne : "Défendre quelle laïcité ?", avec Henri Pena-Ruiz.

4-pages et conférences sont accessibles depuis cette page.


Ce site est supposé vous fournir toutes les indications utiles sur notre fonctionnement et sur les programmes, mais rien sur la météo ni sur l'actualité internationale, et croyez bien que nous le regrettons.

Si vous avez des suggestions, des remarques, ou des questions, sachez que vous pouvez nous contacter par mèl. Vous pouvez aussi demander à être inscrit sur notre liste de diffusion et recevoir ainsi les programmes (1 mèl par semaine maxi !), ce qui est utile en cas de modification de dernière minute : upsd@no-log.org

Wilhelm Reich



La plupart des écrits de Wilhelm Reich sont publiés en français aux Editions Payot.

La Révolution sexuelle (Ed. Christian Bourgois) La Fonction de l'orgasme (Ed. L'Arche) Ecoute, petit homme Psychologie de masse du fascisme L'Analyse caractérielle Le Meurtre du Christ (Ed. Champ Libre) L'Irruption de la morale sexuelle La Lutte sexuelle des jeunes (Ed. Maspero) ...

Gérard Guasch : Quand le corps parle (Sully) Willhelm Reich : énergie vitale et psychothérapie (Retz) Willhelm Reich : biographie d'une passion (Sully)

Jacques Lesage de la Haye : Une psycho-politique du corps - l'analyse reichienne (Ed. Atelier de création libertaire) La courbe de Chesnut Lodge - introduction dynamique à la psychopathologie clinique (Ed. ACL)

Jacques Lesage de la Haye, Roger Dadoun, Philippe Garnier : Psychanalyse et anarchie (Ed. ACL)

Roger Dadoun : Cent fleurs pour Wilhelm Reich (Payot)

Federico Navarro : Un autre regard sur la pathologie : la somatopsychodynamique / tome 1 (Ed. Epi) La somatopsychodynamique, un nouveau regard sur la pathologie / tome 2 (Ed. Equateur)

Elsworth Baker : L'homme pris au piège (Ed. Sédifor)

Jacques Lesage de la Haye, psychanalyste, s'est énormément investi dans la connaissance et la pratique reichiennes. Parmi les divers ouvrages et publications qu'il y a consacré, citons le plus récent : Introduction à la psychanalyse de Reich (Editions Chronique sociale, 2007).

Ce cycle a déjà été donné en juin 2008 et les enregistrements sont disponibles dans la rubrique "enregistrements et documents".



Par Jacques LESAGE DE LA HAYE



Médecin et psychanalyste, Wilhelm Reich (1897-1957) crée une nouvelle thérapie qui s’appelle successivement analyse caractérielle, végétothérapie et orgonothérapie... Militant politique, il milite avec les socialistes et les communistes en Autriche et en Allemagne. Il les quittera pour suivre une route libertaire, tout en refusant de se qualifier d'anarchiste, comme le lui avait demandé Paul Goodman.



Vie de Wilhelm Reich

Mardi 5 Octobre 19h00



Psychanalyse, actings, typologie, dimension sociale. Les 3 techniques thérapeutiques de W.R.

Mardi 12 Octobre 19h00



En Autriche, en Allemagne et aux Etats-Unis, Reich assume un engagement total et radical. Ce qui entraîne la rupture avec Freud. Ses oeuvres subissent l'autodafé des nazis et des Américains. Il est condamné à deux ans de prison aux USA.

Les luttes politiques de W.R.

Mardi 19 Octobre 19h00



Que reste-t-il des concepts reichiens ? A-t-il des continuateurs, en France et à l'étranger ?

http://www.dionyversite.org/cycle_10-10-A.html

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