____Vivre pour la vérité consciente en terre d'afrikéa; Afrique Islamophobie et racisme: « les chrétiens persécutés parce que garantie du pluralisme que le totalitarisme musulman de Boko Haram et Al-Qaïda veut annihiler »
Par http://www.777-mafia.com/us/home, lundi 9 juillet 2012 à 16:32 :: __Code 3.6 The-dark-world.. "The world sinks" Ghost Recon Future Soldier - king of Dahomey. Meurtre, Mort, Détruire. Terra Nullius, Exosquelette, armure du guerrier du futur :: #4131 :: rss
Le terme « islamophobie » est un néologisme qui désigne la peur et les préjugés à l'encontre de l'islam1
et par la suite la peur et le rejet des personnes de confession musulmane2,
3. L'islamophobie réfère à l'hostilité envers l’Islam, ou à une attitude considérée comme discriminatoire à l'encontre des personnes de religion musulmane, et par amalgame, des résidents d'origine maghrébine ou arabe4.
- Étymologiemodifier
Le terme « islamophobie » s'est formé à partir du mot « islam » et du suffixe « phobie », qui dérive de phobos (φόβος), « peur », « effroi » en grec ancien. En français, le terme « phobie » qui relève du champ psychique peut signifier : dans son sens le plus fort (médical) :
« Symptôme prévalent des névroses obsessionnelles, caractérisé par une réaction d'angoisse ou une répulsion ressentie devant le même objet, la même personne ou une situation bien déterminée »
— Le Trésor de la Langue Française informatisé ; de manière atténuée sur le plan du comportement psychique et émotionnel
« Aversion très vive, irraisonnée ou peur instinctive. »
— Le Trésor de la Langue Française informatisé.
Selon la journaliste Caroline Fourest, « le mot “islamophobie” ... a pour la première fois été utilisé en 1979, par les mollahs iraniens »5, une affirmation qui sera reprise par Pascal Bruckner6.
Le journaliste Alain Gresh, ainsi que les sociologues Abdellali Hajjat et Marwan Mohammed contestent cette version7,8, notant entre autres une utilisation de l'expression « délire islamophobe » dès 1925 en France9. Le terme « islamophobie » était même apparu dès 1910 dans l'ouvrage d'Alain Quellien La politique musulmane dans l’Afrique Occidentale Française10, ainsi que dans d'autres publications de la même époque11, comme l'ouvrage de Maurice Delafosse Haut-Sénégal-Niger publié en 191212.
Mais son usage se répandit dans le langage commun essentiellement à partir des attentats du 11 septembre 2001, qui, revendiqués par des musulmans affirmant agir au nom de l’islam13, provoquèrent des actes de rétorsion envers des musulmans dans plusieurs pays, principalement occidentaux7.
- Critique du termemodifier
La construction du néologisme à partir du suffixe "phobie" est critiquée car elle associe la notion d'idéologie et son corollaire démocratique : le débat, à un concept de maladie mentale14,15,16. Anne-Marie Le Pourhiet a analysé la tendance de certains à « qualifier de "phobie" (homophobie, lesbophobie, handiphobie, islamophobie, judéophobie, mélanophobie, etc.) toute expression d'une opinion contraire à leurs prétentions ou revendications. ... on comprend bien qu'il s'agit de traiter le dissident en malade dont l'accompagnement psychiatrique devrait sans doute être recommandé en parallèle à la répression pénale »17,18. Ainsi, la répression de l’expression d’opinion en la qualifiant de maladie mentale est une méthode qui a été employée par l’Union soviétique à l’époque de Brejnev pour réprimer la dissidence et enfermer arbitrairement des opposants19. Néanmoins, Caroline Fourest soutient que le mot homophobie (et par extension lesbophobie, xénophobie, handiphobie ou mélanophobie) n'a rien à voir avec le terme islamophobie (et donc par extension judéophobie) car le premier stigmatise une phobie envers des individus pour ce qu'ils sont, ce qui constitue un racisme, et le dernier confond la haine des musulmans pour ce qu'ils sont, et l'hostilité envers une croyance, une religion, une idéologie, qui relève de la liberté d'expression20.
- Définition et sensmodifier
- Des sens multiplesmodifier
Le terme d'islamophobie recouvre plusieurs significations. Au sens le plus strict, il est employé pour désigner la haine envers l'islam, comme par exemple quand le journal Le Reflet21 utilise le terme islamophobie pour désigner des attaques sataniques et intolérables contre l'Islam lors de l'affaire des caricatures de Mahomet. Mais le terme désigne également une attitude jugée xénophobe, dans les pays occidentaux, à l'encontre des musulmans et par amalgame, des résidents et nationaux d'origine arabe ou maghrébine4.
Pour Thomas Deltombe22« En fonction des définitions possibles des mots utilisés, on doit bien distinguer deux positions : l'islamophobie de type raciste (« musulman » comme catégorie ethnique) ou xénophobe (l'islam comme élément « étranger ») et la critique légitime des dogmes religieux, quels qu'ils soient. »
En pratique les concepts d'islamophobie et de racisme sont liés et difficiles à dissocier. Une étude du Runnymede Trust utilise le terme islamophobique pour caractériser un certain point de vue sur la religion musulmane, puis considère que l'islamophobie est source de danger pour la communauté musulmane et finalement pour l'ensemble de la société23.
Inversement, des inscriptions visant l'islam ont été qualifiées de « racisme le plus inadmissible qui soit » par le président de la République française, en fonction en 2008, Nicolas Sarkozy24.
Pour Doudou Diène, rapporteur spécial des Nations unies, le terme islamophobie se « réfère à une hostilité non fondée et à la peur envers l’islam, et en conséquence la peur et l’aversion envers tous les musulmans ou la majorité d’entre eux. Il se réfère également aux conséquences pratiques de cette hostilité en termes de discrimination, préjugés et traitement inégal dont sont victimes les musulmans (individus et communautés) et leur exclusion des sphères politiques et sociales importantes. Ce terme a été inventé pour répondre à une nouvelle réalité: la discrimination croissante contre les musulmans qui s’est développée ces dernières années. » 25
- Critiques du conceptmodifier
Le concept d'islamophobie, ainsi que le terme lui-même, ont été critiqués sur plusieurs aspects. Des opposants au concept soulignent que le terme mélange la critique d'une religion à celle de ses adeptes réf. nécessaire. D'autres, constatant que le terme "islam" recouvre des réalités extrêmement variées (dogmes religieux, zones géographiques, populations, etc.), estiment que l'islamophobie peut ouvrir la voie au pur et simple racismeréf. nécessaire.
Didier Delaveleye, pour le MRAX, déclare26 « En voilà un qui est au hit-parade des mots problèmes : l’islamophobie. Ce terme s’est imposé aujourd’hui pour désigner l’hostilité spécifique vis-à-vis de la population de religion ou d’origine musulmane. Toutefois, cette simple définition pose déjà un problème puisque littéralement, l’islamophobie ne désigne pas la crainte du musulman, mais la crainte d’une religion particulière, l’islam. »
- Censure de la critique religieusemodifier
C'est dans le sens de rejet de la religion musulmane ou de certaines de ses formesréf. nécessaire que l'islamophobie est revendiquée : « Ce terme d'islamophobie n'exprime rien d'autre que le dégoût et le rejet de l'islam en tant que religion, en tant que système de pensée totalisant. L'islamophobie c'est le rejet de l'islam, pas le rejet des musulmans ni le rejet des arabes ou des maghrébins. » déclare le site atheisme.org27 « Les lecteurs d'atheisme.org qui se reconnaissent dans l'opposition radicale aux religions sont vivement encouragés à se déclarer publiquement islamophobes afin de créer un mouvement courageux de contestation de cette religion qui ne vaut pas mieux que les autres. » 28.
Claude Imbert, membre du Haut Conseil à l'intégration (HCI), fondateur et éditorialiste de l'hebdomadaire Le Point, affirme le 24 octobre 2003 sur la chaîne LCI29 : « Moi, je suis un peu islamophobe. ... Nous avons le droit de combattre le racisme, d’accepter une pratique paisible de l’islam. Et j’ai le droit, je ne suis pas le seul dans ce pays à penser que l’islam - je dis bien l’islam, je ne parle même pas des islamistes - en tant que religion apporte une débilité d’archaïsmes divers, apporte une manière de considérer la femme, de déclasser régulièrement la femme et en plus un souci de supplanter la loi des États par la loi du Coran, qui en effet me rend islamophobe ».
Il existe en France, et de façon générale dans le monde occidental, une longue tradition de critique de la religion. La figure de Voltaire, champion français de la liberté d'expression, est souvent évoquée dans les débats (par Alexandre del Valle30, Claude Imbert, Alain Gresh…). Cette tradition se retrouve dans des formes variées, allant de la simple critique philosophique ou sociologique, jusqu'à des formes très militantes de lutte contre toute forme de religion, héritières des grands débats anticléricaux du début du XXe siècle.
Pour les tenants de cette tradition, la critique de la religion est légitime, et doit pouvoir s'effectuer dans un cadre légal. Ils dénoncent pour cette raison l'usage du terme « islamophobie », soulignant le risque que, par le recours la condamnation active de cette attitude, il soit finalement mis en place de facto une censure ayant pour effet d'interdire toute critique envers l'islam, sous couvert de lutte contre la discrimination. Une telle censure serait contraire aux traditions démocratiques, qui autorisent toutes les opinions sur tous les sujets, y compris religieux.
Cette critique, exprimée par exemple par le Conseil de l'Europe, ne s'adresse pas tant à l'islam en tant que tel qu'à l'intégrisme musulman, et finalement pas tant à l'intégrisme musulman qu'à tous les intégrismes religieux, ce qui permet de sortir du débat « pour ou contre l'islam, l'islam est-il dangereux ? » que suscite parfois le thème de la « lutte contre l'islamophobie ». Pour Caroline Fourest en effet, le monde dont rêvent les intégristes musulmans ressemble à s'y méprendre à celui dont rêvent les intégristes juifs et chrétiens. La critique du terme « islamophobie » relève ainsi d'une lutte contre la tendance qu'auraient ces intégristes de mettre leur religion à l'abri de la critique, s'appuyant notamment sur la lutte contre le blasphème.
Le terme et ses équivalents dans différentes langues est d'un usage controversé dans certains pays comme la France. Tandis que certains mouvements et institutions l'utilisent dans le monde occidental, d'autres le récusent et considèrent son usage comme problématique.
Éric Conan, journaliste de la revue L’Express, estime que le terme relève de la « guerre des mots »31, qui serait prise dans une véritable lutte idéologique et guerre au sein de l'islam lui-même, où l'islamisme en sous-main tendrait à imposer un point de vue contraire à la tendance strictement religieuse de l'islam, ainsi qu'à sa tendance libérale.
Selon la journaliste Caroline Fourest, c'est Tariq Ramadan qui a apporté au Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP) le concept de lutte contre l'islamophobie pour faire condamner le blasphème et les critiques de l'islam en France. Pour Caroline Fourest et Fiammetta Venner, fondatrices de la revue ProChoix et auteures de Tirs croisés32 : « le mot “islamophobie” a été pensé par les islamistes pour piéger le débat et détourner l’antiracisme au profit de leur lutte contre le blasphème. Il est urgent de ne plus l’employer pour combattre à nouveau le racisme et non la critique laïque de l’islam. »33,34. Selon elles, le terme était utilisé pendant la révolution iranienne de l'ayatollah Khomeiny33 ; puis les mollahs et par la suite tous les groupes fondamentalistes ont utilisé ce terme pour fustiger les femmes qui résistent aux prescriptions de la charia, pour justifier en 1990 la fatwa contre l'écrivain Salman Rushdie, pour condamner à mort Taslima Nasreen et plusieurs autres intellectuels musulmans pour des écrits jugés blasphématoires35. Selon elles, le terme est toujours utilisé par le régime iranien pour condamner toute production artistique jugée blasphématoire, comme l'accusation d'islamophobie lancé en 2007 par Mehdi Halhor contre le dessin animé Persépolis, réalisé notamment par Marjane Satrapi.
L'affirmation de Caroline Fourest selon laquelle le mot serait une création des « islamistes » est toutefois contestée, notamment par des militants du MRAP qui notent que les premières occurrences attestées de ce terme se trouvent dans des ouvrages français, écrits ou dirigés par des artisans de la politique coloniale de la France au début du XXe siècle (tel le gouverneur de l'Afrique occidentale française François Joseph Clozel)12, que l'on peut donc difficilement accuser d'être des islamistes36.
Selon l'intellectuel américain Edward Said, le terme « islam », tel qu'il est utilisé par les médias et les « experts », recouvre des réalités politiques, sociales, géographiques extrêmement variées (et parfois contradictoires)37.
Le journaliste Alain Gresh du Monde diplomatique estime quant à lui au sujet de l'usage du terme qu'« il est vrai que certains musulmans peuvent brandir l'islamophobie pour bannir toute critique de l'islam, cela ne doit pas nous décourager : la judéophobie ou l'antisémitisme est aussi utilisé par certains pour interdire toute critique de la politique israélienne. Faut-il bannir l'usage de ces mots pour autant ? »7. Outre la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH), les laïques en général et les défenseurs de la laïcité sont opposés à l'usage du terme au nom de la défense des principes de la liberté d'expression inscrits dans la Constitution et dans les Déclarations des droits de l'homme38.
Le Mouvement des musulmans laïques de France (MMLF) avec Kebir Jbil soutient qu’« en Iran et au Soudan, pour éliminer les musulmans progressistes, il suffit de les qualifier d’islamophobes. Ainsi, ce terme ne désigne pas un racisme, mais stigmatisme toutes celles et tous ceux qui résistent à l’islam radical et archaïque. »
Pour Dominique Sopo, le concept d'islamophobie est "extrêmement problématique" car il est susceptible "de réinstaurer le délit de blasphème dans les ordres juridiques"39.
- Islamophobie et racismemodifier
Une partie de l'opinion publique identifie l'islam ou l'islamisme radical aux Arabes. Dans son rapport de mars 2008, l’Observatoire de l’OCI sur l’islamophobie estime que celle-ci a pris récemment de l'ampleur dans les pays occidentaux. Il se peut qu'il fasse référence à la période qui a suivi les attentats du 11 septembre 2001 à New York et/ou les attentats du 7 juillet 2005 à Londres40.
L'islamophobie est-elle assimilable au racisme ? Le terme est dénoncé par de nombreuses personnes et associations comme permettant de qualifier de raciste, qui donc tombe sous le coup de la loi, les critiques formulées à l’encontre de l’islam.
Plusieurs responsables d'associations en France, comme à la Ligue française des droits de l'homme, refusent d'utiliser le terme.
L'usage du terme constituerait également une transformation indue de la lutte antiraciste, comme l'affirme par exemple le site athéisme.org, pour qui le MRAP assure désormais la défense de l'islam, ceci au nom de la lutte contre l'islamophobie et quitte à délaisser la lutte contre le racisme41.
Le congrès du MRAP du 5 décembre 2004 a été l'occasion de débats houleux au sujet de l'islamophobie. Beaucoup de militants ont considéré qu'il y avait un risque d'une dérive vers la défense du cléricalisme musulman. La ligne actuelle du mouvement y a été approuvée à une majorité de 131 voix pour, 83 contre et 46 abstentions.
La raison de l'opposition à l'usage du terme est explicitement énoncée lors du désaccord entre le MRAP et le syndicat d'enseignants, Unsa-Education, qui comme d'autres syndicats et organisations laïques, telle la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra), ont refusé la demande du MRAP en faveur de l'usage du terme "islamophobie", et ce, à l'occasion de la "semaine d'éducation contre le racisme à l'école (21-26 mars 2005)".
En France, la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH) remet en mars 2004 un rapport au premier ministre où on peut lire « certains courants intégristes tentent d'obtenir la requalification du racisme anti-maghrébin en "islamophobie" pour mieux tirer bénéfice des frustrations, jouer sur les replis identitaires religieux de la population d'origine maghrébine et faire du religieux le critère absolu de différenciation, de partage »42.
L'extrême-gauche antiraciste et tiers-mondiste, a également été critiquée, et altermondialistes face aux mouvements musulmans Pascal Bruckner interprète ainsi l'assimilation au racisme : Il s'agit donc de réhabiliter le délit d'opinion afin de clouer le bec aux contradicteurs et déplacer la question du plan intellectuel au plan pénal, toute objection ou réticence étant immédiatement passible de poursuites. ... Or l'assimilation de l'esprit d'examen avec le racisme est trompeuse sachant que celui-ci s'adresse aux personnes en tant qu'elles existent et pour ce qu'elles sont, le Juif, le Noir, l'Arabe, autant la discussion critique porte sur de notions mobiles, variables, les idées, les dogmes, les principes, toujours susceptibles de transformations. 43.
Le Haut Conseil à l'Intégration Français rappelle qu'« en République, la critique de la religion, comme de toutes les convictions, est libre, est constitutionnellement garantie et fait partie de la liberté d’opinion et d’expression, et ne saurait être assimilée au racisme et à la xénophobie ».
Certains refusent l'assimilation au racisme qui est parfois faite, expliquant que l'islam se choisit, à l'inverse des origines ethniques. Des observateurs et analystes, qui contestent l'emploi du terme, considèrent que cette notion contribue à propager un amalgame entre "religion", "ethnie", et "culture", amalgame qui contribue à transformer la crainte initiale en racisme.
Ceux qui utilisent le terme soulignent au contraire que l'étiquette "musulman" est souvent imposée de l'extérieur (par les discours politiques ou médiatiques) sans que la question soit explicitement posée à ceux qui peuvent, ou non, se considérer comme tels. C'est ce qui se passe par exemple, lorsqu'il est dit que "la communauté musulmane compte, en France, cinq millions de membres". Ce type de proposition, où la foi religieuse individuelle disparaît derrière une catégorisation éthnicisante, favorise les glissements sémantiques entre, par exemple, "arabes", "musulmans" et, par suite, "islamistes". Ainsi peut se développer, sous couvert d'une critique de la foi et des dogmes religieux, ce que le sociologue Saïd Bouamama appelle "un racisme respectable"44.
Vincent Geisser, chercheur à l'Institut de recherches et d'études sur le monde arabe et musulman (IREMAM/CNRS) est l'auteur du livre très controversé La Nouvelle Islamophobie45. L'ouvrage, plaidoyer en faveur de l'adoption du terme d'"islamophobie" en France. Selon lui, celle-ci « s'ancre très profondément dans la mémoire de l'Algérie coloniale ». Pour Vincent Geisser (chercheur CNRS et enseignant) 46 « elle l'islamophobie constitue bien un racisme antimusulman ». C'est dans ce sens qu'elle est dénoncée en France47 Tout comme l'anti-sémitisme, l'islamophobie incite à des profanations24.
Selon certains, il convient de respecter la différence entre ce qui relève de l'islam et ce qui relève du racisme, et entre ce qui relève de l'islam et ce qui relève de l'islamisme : mouvement politique radical au nom de l'islam. Ce que soutiennent les musulmans qualifiées d'« éclairés » Malek Chebel48, Fethi Benslama et bien d'autres.
(AFP) –ROME — Les chrétiens sont persécutés dans plusieurs régions d’Afrique « parce qu’ils sont une garantie du pluralisme que le totalitarisme musulman » de Boko Haram et Al-Qaïda « veut annihiler », a affirmé lundi le ministre italien de la Coopération, Andrea Riccardi, un catholique militant.
Une attaque à la bombe et des tirs pendant deux services religieux à Kano (nord du Nigeria) ont fait environ vingt morts dimanche, et une attaque à la grenade pendant une messe à Nairobi a fait un mort et une quinzaine de blessés. Dans une interview au quotidien Corriere della Sera, le professeur Riccardi, historien des religions et fondateur de la Communauté catholique Sant’Egidio proche du Vatican, relève que « beaucoup de musulmans (en Afrique) sont préoccupés par les attaques contre les chrétiens ».
Il ne faut « pas faire de généralisations » sur l’islam et les menaces islamistes en Afrique, qui ne touchent que quelques régions, Nigeria, Sahel, Corne de l’Afrique, tient-il à souligner.
« Dans le nord du Nigeria, on veut contraindre à l’exode la minorité chrétienne. Parce que les chrétiens sont modérés, acceptent la confrontation, dialoguent, qu’ils sont une garantie de pluralisme que le totalitarisme musulman veut annihiler ». Quant au Kenya, « on assiste à une contagion de la crise somalienne », dit-il. « Le XXIe siècle est plus que jamais un siècle du martyre. Egalement là où il n’y a pas de violences religieuses, on attaque les chrétiens parce qu’ils sont modérés et représentent un ancrage gratuit et sûr d’humanité », a souligné M. Riccardi. Le ministre italien évoque aussi l’Irak « où est en cours une épuration des chrétiens, un nettoyage ethnique qui vise, à travers des assassinats systématiques, à les obliger à abandonner les terres qu’ils ont toujours habitées ».
Du coup, « on peut comprendre la peur qu’ont les chrétiens en Syrie, même s’ils risquent ensuite d’apparaître comme des amis d’Assad » (le président Bachar al-Assad), estime-t-il.
Dans le Printemps arabe, « les partis musulmans religieux ont désormais l’hégémonie sur la protestation », ajoute M. Riccardi. « Notre espérance est qu’ils réussissent à concilier (leurs idées, ndlr) avec la démocratie : les choses semblent aller dans cette direction pour le moment », souligne-t-il, en relevant que beaucoup dépendra de l’évolution de l’Egypte.
http://v.i.v.free.fr/spip/spip.php?article5310
http://litinerantcitoyen.wordpress.com/2012/01/09/pourquoi-les-sionistes-aiment-la-charia-islamique/
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