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samedi 20 octobre 2012

____ Et si Dieu n’aimait pas les noirs ? En janvier 1944, alors que les armées alliées font route pour libérer Rome, occupée par les nazis, le pape Pie XII exige, curieusement, qu’aucun soldat noir, africain, antillais, ou américain, ne soit déployé aux p

En janvier 1944, alors que les armées alliées font route pour libérer Rome, occupée par les nazis, le pape Pie XII exige, curieusement, qu’aucun soldat noir, africain, antillais, ou américain, ne soit déployé aux portes du Vatican.

En janvier 1944, alors que les armées alliées font route pour libérer Rome, occupée par les nazis, le pape Pie XII exige, curieusement, qu’aucun soldat noir, africain, antillais, ou américain, ne soit déployé aux portes du Vatican.

En janvier 1944, alors que les armées alliées font route pour libérer Rome, occupée par les nazis, le pape Pie XII exige, curieusement, qu’aucun soldat noir, africain, antillais, ou américain, ne soit déployé aux portes du Vatican. En aout 1988, le secrétaire particulier de Jean-Paul II, l’évêque zaïrois Emery Kabongo, est sauvagement agressé, officiellement par des inconnus, à Castel Gandolfo, la résidence d’été du souverain pontife, pourtant si bien gardée. Aujourd’hui, les prêtres africains, en poste ou de passage au Saint-Siège, se disent discriminés. Plusieurs ont même été bannis, pour avoir prolongé leur séjour italien, au-delà de la limite autorisée. Ils sont désormais mendiants et sans papiers. Quant aux religieuses africaines, que les congrégations romaines font venir, pour palier la crise des vocations, elles constituent une main d’œuvre corvéable à merci. Désemparées, beaucoup d’entre elles échouent dans la prostitution ! Ce livre, fruit d’une minutieuse enquête, dévoile les ombres et contradictions d’une institution, qui n’arrive toujours pas à se débarrasser de ses propres préjugés sur les Noirs, qu’elle considérait, jadis, à l’image, non pas de Dieu, mais du diable !

Né en Côte-d’Ivoire, passé par une maîtrise d’allemand et l’ESJ de Lille, Serge Bilé est journaliste. D’abord à France 3 puis RFO, il produit et réalise aujourd’hui des documentaires sur le monde noir.

http://www.menaibuc.com/article.php3?id_article=310

Malgré l’immensité des richesses de son sous-sol et ses potentialités agricoles, l’Afrique est en panne d’avenir et agonise. Exagérément exploitée, sauvagement pillée et outrageusement dépossédée de ses richesses, elle patauge dans la mare et la détresse morale du néo-colonialisme.

Malgré leur souveraineté, les pays africains dépendent tous, pour l’essentiel, de l’extérieur. Aucun d’entre eux n’est entré dans la post-colonie. Et pour cause ! La France a mené et mène encore en Afrique une politique qui n’a rien à voir avec les intérêts des Africains. Si elle traîne encore ses bottes en Afrique, ce n’est ni pour l’amour ni pour le bonheur des Africains.

Mais, pour combien de temps encore ? Les Africains ne sont-ils pas eux-mêmes fatigués de ce système qui les régit, perpétue leur asservissement et leur dénie le droit de vivre librement ? N’ont-ils pas assez avec les injonctions, les ingérences, le double langage, les fausses proclamations, les pillages et cette marche forcée de l’humanité vers un monde sans éthique, régi par l’appétit vorace, la boulimie des plus forts ?

Pour l’auteur de cet ouvrage, la seule manière, aujourd’hui, pour les Africains de se réapproprier leur vie et d’être maîtres de leur destin, c’est de provoquer une rupture du cordon ombilical, de rompre avec l’ère humiliante du paternalisme et du néo-colonialisme pour faire acquérir à leurs pays les attributs fondamentaux de la souveraineté et ainsi contraindre ceux qui croient détenir un droit divin sur eux à entendre raison.

Bernardin Michel ZEKPA est enseignant, Professeur de philosophie à Lomé.

ISBN : 978-2-35349-163-6

Prix : 25 Euros

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Et si Dieu n’aimait pas les noirs ? Enquête sur le racisme au vatican

Un nain est un nain ; un noir est un noir et un basané un basané. Au delà de ces vérités que certains citoyens semblent occulter, l’auteur présente un diagnostic des récentes violences dans les banlieues françaises et propose des solutions qui vont parfois à contre courant de la pensée unique.

Modeste NKUTCHET, Economiste, Energéticien et Informaticien, signe ici son quatrième ouvrage. Il est le Directeur Général de EEIC, société d’ingénierie économique, énergétique et informatique. Il est également le Président exécutif de BUPRO, une association de promotion du GPL et de protection de l’environnement.

L’Afrique est et restera toujours et pour toujours notre source de vie, elle a besoin de notre amour, aimons la telle qu’elle est.

Le continent Africain est régi depuis le 26 février1885 sur les principes adoptés aux assises coloniales de Berlin caractérisées par la division des peuples et le pillage structuré des ses ressources. Une contre-conférence pour faire l’état des lieux est un préalable pour réhabiliter l’intégrité Africaine.

http://www.menaibuc.com/article.php3?id_article=368

Certains Africains, coupés de leur société traditionnelle, ont été amenés à mépriser leur culture pour adopter le modèle occidental. Parmi des voix qui s’étaient levées également, pour proposer une autre configuration du monde, il y a le cas du cri nègre d’Aimé Césaire : « Je pousserai d’une telle raideur le grand cri nègre que les assises du monde en seront ébranlées ». Il s’agissait pour lui, d’un “grand éveil de la conscience de son identité humaine et culturelle” : “négritude” ou “African Personality”.

Dans cet opuscule, Kalamba Nsapo soutient que la visée profonde d’Aimé Césaire implique un retour au pays natal de la connaissance du Créateur et de la spiritualité. Sa négritude constitue un cadre de référence historique à l’intérieur duquel se situe le ré-enracinement du muntu dans un prier propre. Il s’agit de lutter pour son émancipation et de mieux dialoguer avec les autres cultures.

Kalamba Nsapo est docteur en sciences théologiques. Il est auteur de quelques ouvrages et de plusieurs articles de théologie africaine. Chercheur à l’Académie de la Pensée Africaine, au Centre Bafika-Dimanyayi et enseignant à l’Institut Africamaat (Paris), il dirige la revue électronique Cheikh Anta Diop (www.cadiop.com).

Voir aussi :

Retour au pays natal de la prière

http://www.menaibuc.com/article.php3?id_article=281 - Discours sur la Négritude sur africamaat.com

Né en Côte-d’Ivoire, passé par une maîtrise d’allemand et l’ESJ de Lille, Serge Bilé est journaliste. D’abord à France 3 puis RFO, il produit et réalise aujourd’hui des documentaires sur le monde noir.

http://www.menaibuc.com/article.php3?id_article=310

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___Pour la dignité de l’Afrique, laissez nous crever !... mais nous ne creverons pas. Afrique-France : algré l’immensité des richesses de son sous-sol et ses potentialités agricoles, l’Afrique est en panne d’avenir et agonise.

(JPEG)

LE RÈGNE DE L’INFORMEL

En 1956, l’Argentine est étranglée par les dettes. Elle demande à connaître ses créanciers. Le ministre français des Finances s’étant proposé comme intermédiaire, la première réunion se tint à Paris le 16 mai de la même année. Le Club de Paris était ainsi né dans l’informel. Aujourd’hui, plus de 50 ans après sa création, ce groupe informel qui se présente comme une "non institution" et qui tient des sessions mensuelles, n’a ni existence légale ni statuts. "Son secrétaire général a dit un jour que quand les délégués des différents Etats étaient sur le chemin de retour, le Club de Paris cessait d’exister". Et pourtant, le Club de Paris trône sur le toit du monde et n’hésite pas, quand il le faut, à faire sentir le mors aux pays en développement qui traînent les pattes par rapport au remboursement des dettes.

Le Club de Paris est formé par 19 Etats créanciers dont les membres du G8 auxquels il faut ajouter : Australie, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, Irlande, Norvège, Pays- Bas, Suède, Suisse. Par l’objectif qu’il s’est fixé, ce Club des créanciers montre qu’il n’est ni une instance de négociation encore moins un groupe philanthropique mais plutôt une agence de recouvrement forcé et une trappe sur laquelle viennent échouer tous les pays pauvres très endettés et en difficulté de remboursement : "Les créanciers du Club de Paris souhaitent recouvrer au maximum leurs créances. Ainsi, ils demandent le paiement immédiat d’un montant aussi élevé que possible. Les montants qui ne peuvent pas être payés sont rééchelonnés dans des conditions qui équilibrent les paiements futurs et dans l’objectif de minimiser la chance que le débiteur doive retourner dans le futur devant les créanciers du Club de Paris avec une requête additionnelle".

Dans sa démarche, le Club de Paris qui pourtant se situe dans la continuité de la politique de gestion de la dette du FMI et de la Banque Mondiale, se moque parfaitement de l’état de santé économique des Etats débiteurs : "Il ne s’agit pas de libérer les capacités de financement du développement de ces pays, ni de les soulager du fardeau insupportable de la dette mais de leur faire payer au maximum de leurs capacités. Desserrer l’étau de la dette juste assez pour qu’ils soient en mesure de rembourser". Les chiffres sont d’ailleurs édifiants à cet effet. De 7 à 10 pays endettés auditionnés de 1997 et 1999, le Club de Paris est passé à 20 pays en 2000 et à 18 pays en 2001, "ce qui est un signe inquiétant de l’inefficacité des mesures imposées".

Le 14 juin 2006, le Club de Paris a organisé à Paris justement, une conférence à l’occasion de son cinquantième anniversaire. Ce forum qui a réuni environ 400 participants a permis des échanges fructueux mais rien n’a été dit sur le caractère informel de ce groupe qui pourtant est devenu un acteur majeur de la coopération et le développement dans le monde.

En 1975, au lendemain du conflit Israélo arabe, une crise pétrolière sans précédent menace le monde. Valery Giscard d’Estaing, qui vient d’être élu président en France, prend l’initiative de réunir de façon tout à fait informelle à Rambouillet, non loin de Paris, les chefs d’Etats et de gouvernement de l’Allemagne, Etats Unis, Royaume Uni, Italie et Japon en vue de trouver une réponse commune à cette menace. Le G7 qui deviendra G8 avec l’admission de la Russie venait ainsi de voir le jour au terme d’une anecdote. Il est constitué de nations industrielles situées pour la plupart à l’hémisphère nord. De proche en proche, et profitant de l’apathie des institutions chargées de la régulation économique dans le monde, et de la montée du nombre d’Etats clochardisés dans le monde, le G8 - qui forme en fait la nervure central de l’ossature du Club de Paris - a pris le pouvoir et domine littéralement le monde. Ses sommets, particulièrement courus ces derniers temps, accouche souvent des décisions sensés s’imposer sur l’ensemble de la planète au travers du système international qu’il a fini par phagocyter.

En 1996, réunis à Lyon, le G7 décide de lancer l’initiative Pays Pauvres Très Endettés (Ppte) afin de rendre soutenable la dette de pays en situation très difficile. Aussitôt, le concept est adopté par l’ensemble du système financier et monétaire mondial. Dans la gestion de l’industrie de la pauvreté, le G8 est devenu le maître d’ouvrage tandis que les institutions de Brettons Wood, le FMI et la Banque Mondiale, et les autres instruments du système des Nations Unies sont réduits au simple rôle de maître d’oeuvre. Et pourtant, comme le Club de Paris, le G8 n’a aucune existence juridique et comme lui, se complait dans l’informel.

Dans la répartition du travail qu’ils se sont donnée, les deux institutions ci-dessus tendent à se rendre indispensables et incontournables pour les pays en développement. Le Club de Paris, sous les apparences de session de "négociation", traque, de façon impitoyable, les débiteurs constitués essentiellement des pays pauvres. De son coté, le G8 s’évertue à tenir un discours humaniste et à faire des promesses toujours plus mirobolantes les unes que les autres, en vue du développement de ces mêmes pays. Le Club de Pais et le G8 agissent ainsi comme deux bestioles dont l’un est chargé de mordre sa victime et l’autre, de souffler sur la blessure, question d’atténuer la douleur.

Ce qui nous a interpellé dans ce travail, ce n’est nullement la richesse des riches qui en principe ne devrait gêner personne, sauf les jaloux. C’est : - d’un coté, la roublardise insupportable des dirigeants du G8 qui oublient souvent leurs promesses dès qu’ils les ont annoncées au cours de leur sommet et qu’ils ont pris soin de les faire relayer par les médias ; - et d’un autre coté, la relative naïveté, pour ne pas dire plus, de certains dirigeants africains qui pensent que le G8, présenté comme le groupe des "puissants du monde" - qui est du reste fier et jaloux de sa puissance - effacera sans condition la dette des pays africains et fournira ensuite des moyens nécessaires au financement des projets devant favoriser le décollage économique du continent africains. Ce qui serait trop beau dans un monde dominé par l’indifférence, l’égoïsme et le cynisme. Dans ce travail, nous affirmons que cette politique de mendicité fait courir un péril grave à la dignité et à la fierté de l’Afrique et des Africains. Nous avons pensé que, sans vouloir s’enfermer dans une sorte d’autarcie qui n’est plus possible dans ce monde mondialisé, l’Afrique doit, pour son développement, tourner le dos à tous les "marchands des promesses trompeuses". Elle doit compter d’abord sur elle-même et sur toutes les bonnes volontés que recèle heureusement la coopération citoyenne. Elle doit ensuite : - Abandonner sans délai, la culture des produits agricoles qu’elle ne transforme, ni ne consomme, ni même ne maîtrise la fixation des prix sur le marché mondial. Elle doit ainsi tirer les leçons de la faillite de ces produits d’exportation et revenir aux cultures vivrières pour nourrir ses fils et filles ; - Trouver les moyens de fructifier plus que par le passé les transferts des migrants qui dans certains cas, doublent l’aide publique au développement dont les effets négatifs sur la fierté et la dignité de l’Afrique sont incalculables ; - Mobiliser la diaspora en vue de tirer le meilleur de sa contribution pour le développement du continent. Bien entendu, l’approche proposée dans ce travail marque la rupture par rapport au passé. Et tout processus de rupture autoentretenu nécessite la transformation de l’Homme, d’abord pour le couper de la nostalgie et l’installer dans la perspective des nouveaux enjeux.

Etienne de Tayo PDF - 660.4 ko Téléchargez le communiqué de presse au format PDF

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Malgré l’immensité des richesses de son sous-sol et ses potentialités agricoles, l’Afrique est en panne d’avenir et agonise. Exagérément exploitée, sauvagement pillée et outrageusement dépossédée de ses richesses, elle patauge dans la mare et la détresse morale du néo-colonialisme.

Malgré leur souveraineté, les pays africains dépendent tous, pour l’essentiel, de l’extérieur. Aucun d’entre eux n’est entré dans la post-colonie. Et pour cause ! La France a mené et mène encore en Afrique une politique qui n’a rien à voir avec les intérêts des Africains. Si elle traîne encore ses bottes en Afrique, ce n’est ni pour l’amour ni pour le bonheur des Africains.

Mais, pour combien de temps encore ? Les Africains ne sont-ils pas eux-mêmes fatigués de ce système qui les régit, perpétue leur asservissement et leur dénie le droit de vivre librement ? N’ont-ils pas assez avec les injonctions, les ingérences, le double langage, les fausses proclamations, les pillages et cette marche forcée de l’humanité vers un monde sans éthique, régi par l’appétit vorace, la boulimie des plus forts ?

Pour l’auteur de cet ouvrage, la seule manière, aujourd’hui, pour les Africains de se réapproprier leur vie et d’être maîtres de leur destin, c’est de provoquer une rupture du cordon ombilical, de rompre avec l’ère humiliante du paternalisme et du néo-colonialisme pour faire acquérir à leurs pays les attributs fondamentaux de la souveraineté et ainsi contraindre ceux qui croient détenir un droit divin sur eux à entendre raison.

Bernardin Michel ZEKPA est enseignant, Professeur de philosophie à Lomé.

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____Shalom tour; Si Dieu existe, pourquoi y a-t-il tant de mal dans le monde, tant de souffrance, de guerres, de catastrophes naturelles ? Peut-on concilier dieu et la bombe nucleaire E=mc²,? Je fais le shalom

Je fais le shalom et le mal, moi, le Seigneur, je fais tout cela (Ésaïe 45, 5-7)



Dans une conception polythéiste, où le sort de l’univers dépend des agissements d’une multitude de divinités, l’irruption du mal et de la souffrance peut être attribuée à des divinités maléfiques qu’il s’agit pour l’homme d’apaiser. Pourtant la Bible hébraïque, en tant que fondement du judaïsme et du christianisme, affirme clairement que le Dieu d’Israël est l’unique Dieu, créateur du ciel et de la terre.



À partir d’une telle affirmation monothéiste la question du mal se pose avec une grande acuité. Le Dieu unique et tout-puissant peut-il être à l’origine du mal ? Mais dans ce cas, comment peut-il être le Dieu qui veut le bonheur et l’épanouissement de toute sa création ? Ou alors, Dieu n’a pas voulu le mal ; mais dans ce cas comment peut-il être le Dieu souverain et tout-puissant ?

L’autonomie du mal par rapport à Dieu est affirmée dans plusieurs courants du judaïsme, et ceci notamment par la figure du satan. Le substantif satan peut se traduire par « attaquant » ou « adversaire ». Le terme peut désigner d’abord un adversaire humain, mais Satan devient ensuite le titre donné à l’agent provocateur de la cour céleste. Dans le prologue du livre de Job, tel que nous le lisons maintenant, les souffrances de Job sont expliquées comme résultant d’un pari entre Dieu et le satan. La même tendance à autonomiser le mal est perceptible dans la version des Chroniques qui raconte le recensement entrepris par David, provoquant une punition divine. Le récit premier, en 2 Samuel 24, s’ouvre ainsi : « La colère de Yhwh s’enflamma encore contre les Israélites et il excita David contre eux. » L’auteur des Chroniques, qui donne une nouvelle version de la même histoire, a radicalement changé son ouverture : « Satan se dressa contre Israël et il incita David à dénombrer Israël. » (1 Ch 21,1) Il est difficile de dire si Satan est ici compris comme le vis-à-vis négatif de Dieu ou plutôt comme une sorte de figure de la colère divine. L’insistance sur Satan comme protagoniste du mal induit néanmoins une tendance vers un dualisme où le mal apparaît comme virtuellement aussi puissant que le Dieu créateur du bien. Cette vision n’existe pas dans la Bible hébraïque. Elle se fait par contre de plus en plus jour dans certains courants du judaïsme des époques hellénistique et romaine, et trouve peut-être son origine dans le dualisme du zoroastrisme. On peut imaginer que certains intellectuels judéens aient été séduits par une telle conception qui évitait toute implication de Dieu dans le mal. Pour contrer de telles dérives dualistes, le « Deutéro-Ésaïe », un prophète anonyme du cinquième siècle avant J.-C., va défendre une thèse quasiment unique dans la Bible : « Je suis le Seigneur, il n’y en a pas d’autre, je forme la lumière et je crée les ténèbres, je fais le shalom et le mal, moi, le Seigneur, je fais tout cela. » (Es 45,5-7)



C’est presque le seul texte de la Bible qui affirme explicitement que Dieu n’a pas seulement créé le shalom, l’ordre harmonieux, mais aussi son contraire, le mal ou le chaos. Seul Qohéleth deux siècles plus tard va dans le même sens : « Au jour du bien, sois dans le bonheur, et au jour mauvais regarde : celui-ci autant que celui-là, Dieu les a faits, de sorte que l’homme ne puisse trouver ce qui viendra après lui. » (Qo 7,14)



Certes, ce manifeste anti-dualiste ne résout pas les questions sur le sens du mal, et les deux textes d’Ésaïe et de Qohéleth sont deux affirmations extrêmes dans le corpus de la Bible hébraïque. Ces affirmations sont sans doute nécessaires, voire indispensables, dans certaines situations, mais elles ne peuvent constituer une réponse « définitive » à la question du mal. Et c’est la raison pour laquelle ces textes se trouvent intégrés dans le canon biblique, à l’intérieur duquel une multitude de voix se font entendre. Si nous ne voulons pas « sataniser » le mal, il faut maintenir le côté incompréhensible du Dieu biblique, comme le fit par exemple Martin Luther en parlant du « Deus absconditus », du Dieu caché. Mais ceci ne permet nullement d’abuser intellectuellement du Dieu incompréhensible pour justifier une position fataliste, que ce soit sur le plan éthique ou sur le plan théologique. feuille

Thomas Römer

Qui leur a donné la bombe ?

Malgré la complaisance de certains pays nucléaires, malgré le commerce clandestin des produits "sensibles" la prolifération des armes atomiques est, Dieu merci, beaucoup plus lente que prévu. Pourquoi ? Parce que, quoi qu'on dise, il n 'est pas si facile que ça de faire la bombe ! Pourtant un nouveau venu est sur le point d'y arriver.

La fabrication d'une bombe nucléaire n'est pas à la portée du premier venu. Il n'y a pas moins de 1 800 composants dans cette bombe américaine B-83 déployée depuis 1985. La sophistication d'un tel engin est très supérieure à celle de la bombe qui est actuellement à la portée des ingénieurs pakistanais. Il n'en reste pas moins vrai qu'une bombe, même rudimentaire, nécessite des investissements énormes en matière grise et en haute technologie.

l1 y a une dizaine d'années, la CIA, dans un bel élan de prospective alarmiste, prédisait que le club très fermé des détenteurs de l'arme nucléaire, qui ne comptait à l'époque que cinq membres, pourrait bien en avoir une trentaine de plus en l'an 2000. L'agence de renseignement américaine n'était d'ailleurs pas la seule de cet avis. Divers rapports émanant d'instituts de recherche prestigieux ou d'officines discrètes n'ont cessé, et depuis plus longtemps encore, d'alerter l'opinion sur l'imminence d'une prolifération des armes atomiques.

Les années ont passé et, en 1988, le club ne compte toujours, officiellement, que les cinq mêmes membres : les Etats-Unis, l'Union soviétique, la Grande-Bretagne, la France et la Chine. On pourrait, il est vrai, ajouter Israël et l'Afrique du Sud, qui possèdent certainement des engins nucléaires, et même l'Inde, qui, si elle n'en a pas encore fabriqué, est tout à fait en mesure de le faire (en dehors des cinq "grands", c'est le seul pays qui ait effectué un essai atomique).

© Albert Harlingue / Roger-Viollet

Physiciens - Allemagne Albert Einstein

Physicien (14/03/1879 - 18/04/1955) Sommaire Biographie Dates Citations

Physicien américain d’origine allemande, auteur de la célèbre formule E=mc², Albert Einstein a joui d’une renommée internationale. Malgré des débuts difficiles, ses théories sur les relativités restreinte et générale ont bouleversé le monde de la physique et lui ont valu la reconnaissance de ses pairs. Médiatisé à outrance, il s’est fait aussi le défenseur de la paix et a toujours regretté sa part de responsabilité dans l’élaboration de la bombe atomique. Instigateur d’une nouvelle ère de la physique, Einstein, par son approche de la recherche et sa personnalité marquante, est devenu, aujourd’hui, une figure mythique de la science.

Une scolarité difficile Né en Allemagne le 14 mars 1879, Albert Einstein grandit au sein d’une famille juive sans grande ferveur religieuse. Musicienne, sa mère lui donne le goût de la musique, tandis que son père et son oncle éveille en lui l’amour des mathématiques. Malgré une curiosité insatiable pour certains domaines, ses professeurs restent sceptiques à son sujet. Certes, il excelle en mathématiques, mais obtient des mauvais résultats dans toutes les autres matières. Par ailleurs, sa dyslexie, qui l’handicape jusqu’à ses dix ans, ne lui facilite pas la tâche.

Tant bien que mal, Einstein poursuit sa scolarité au sein des Gymnasium (lycée allemand), où l’éducation rigide et militaire dispensée alors ne contribue guère à renforcer son amour de l’école. À cette époque, ses parents, par un malheureux retour de fortune, sont contraints de quitter le pays pour l’Italie. Einstein les y rejoint durant un an, avant de finir ses études. Il ambitionne alors d’intégrer l’École polytechnique de Zurich. Malgré un premier échec, il finit par y être accepté en 1896. Toutefois, ses résultats restent décevants.

Des premiers pas laborieux à la reconnaissance En 1900, il obtient sa licence, mais sans recommandation de la part de ses professeurs, Einstein ne peut guère aspirer à des postes universitaires. Après une période de chômage, il demande la nationalité suisse et occupe, dès 1902, un emploi d’expert à l’Office fédéral des brevets de Berne. Son emploi du temps lui permet de se pencher sur des travaux de physique, matière pour laquelle il se passionne toujours.

Après son mariage avec Mileva Maric, en 1903, il poursuit les recherches qui lui tiennent à cœur. Celles-ci aboutissent à la rédaction de quatre articles fondamentaux et révolutionnaires, publiés au cours de l’année 1905 dans la revue allemande Annalen der Physik. Après avoir fourni des explications théoriques de l’effet photoélectrique (nature de la lumière) puis du mouvement brownien (mouvement moléculaire), Einstein s’attarde sur l’un des grands problèmes physiques de l’époque. En effet, entre les théories contradictoires de la mécanique classique de Newton et de l’électromagnétique de Maxwell, la discipline se trouve dans l’impasse.

Intitulé "Sur l’électrodynamique des corps en mouvement", l’article d’Einstein apporte enfin la solution pour concilier les deux hypothèses. Pour cela, le physicien part de deux principes : la vitesse de la lumière est constante dans le vide, quelle que soit sa source ; les lois physiques de la relativité s’appliquent de la même façon dans un référentiel inertiel (c’est-à-dire dans un milieu constant, sans accélération ni changement de direction : deux référentiels sont en mouvement rectiligne uniforme l'un par rapport à l'autre). Ces deux conditions posées, il peut alors prouver que l’espace et le temps sont relatifs à chacun des repères inertiels des observateurs. C’est la théorie de la relativité restreinte. Il la complète un peu plus tard par un quatrième article dans lequel il présente sa formule E=mc² (permettant de traduire une équivalence entre la masse et l'énergie, "c" étant la vitesse de la lumière dans le vide.). Cette relation aura de nombreuses applications et conséquences, tant sur le plan théorique que pratique, notamment en physique nucléaire.

Dans un premier temps, ses travaux ne font pas l’unanimité mais lui ouvrent la voie de la reconnaissance scientifique. Il obtient d’ailleurs une habilitation à l’université de Berne en 1909 puis un poste d’enseignant à l’université de Zurich en 1910.

Vers la relativité générale Comme son nom l’indique, la relativité restreinte ne peut pas s’appliquer de manière générale. Aussi, dès 1907, Einstein consacre une grande partie de ses recherches à proposer des explications qui ne s’appliquent pas au seul cas d’un référentiel inertiel mais en toutes circonstances. Toutefois, de tels travaux nécessitent des connaissances particulièrement poussées en mathématiques, lesquelles lui font défaut.

À partir de 1912, il enseigne à l’École polytechnique de Zurich et rencontre l’un de ses anciens camarades : Marcel Grossmann. Grâce à l’aide scientifique de ce dernier, Einstein peut enfin progresser dans ses recherches. Malgré une erreur qui le paralyse pendant trois ans, il parvient finalement à élaborer une théorie concrète. Il prétend alors qu’au sein du phénomène de gravitation, la masse influe sur les propriétés géométriques de l’espace-temps. Autrement dit, la masse déforme une localité de l’espace. Tout corps approchant de cette masse est alors affecté par la déformation qu’elle provoque.

Einstein publie sa théorie de la relativité générale dès 1916, mais ne convainc pas tout de suite les physiciens, qui lui reprochent entre autres le caractère philosophique de ses travaux. Il faut attendre l’éclipse de 1919 et les travaux de l’astronome britannique Arthur Eddington pour rendre ses conclusions plus crédibles. Les observations d’Eddington montrent en effet que les rayons lumineux des étoiles sont déviés par la masse du Soleil. L’événement marque alors le début de la consécration scientifique d’Einstein, dont la popularité ne va cesser de croître.

L’engagement politique Le physicien est aussi un homme engagé, qui se fait le défenseur de la paix. Il a soutenu sa cause tout au long de la Première Guerre mondiale. Aussi, après avoir reçu le prix Nobel de physique en 1921, il n’hésite pas à profiter de sa popularité grandissante pour affirmer ses idées, notamment pacifistes et sionistes. Einstein devient l’une des cibles favorites des médias mais aussi celle des persécutions raciales.

Lorsque Hitler accède au pouvoir en 1933, le physicien quitte son pays natal et se rend à Princeton, aux Etats-Unis. Bientôt, la Seconde Guerre mondiale éclate et Einstein est effrayé à l’idée que les nazis puissent élaborer une arme nucléaire. Aussi, en 1939, il signe une lettre destinée au président américain Roosevelt afin de le convaincre de lancer un projet de construction de la bombe atomique. Ce courrier joue un rôle important dans la mise en place du projet Manhattan.

S’étant détourné de ses convictions pacifistes par peur du nazisme, Einstein se reprochera son intervention durant le reste de sa vie. Il était d’ailleurs revenu sur ses pas en 1945, sommant le président d’abandonner l’arme atomique. Après la guerre, il s’efforcera de lutter pour le désarmement international, et intégrera le Comité d’Urgence des savants atomistes.

La physique classique et la théorie quantique Par ses travaux sur l’effet photoélectrique et ses conclusions sur la lumière (à la fois onde et particule), Einstein a également contribué à lancer la théorie quantique. Pourtant, il s’oppose à ses principes probabilistes, affirmant que "Dieu ne joue pas aux dés". Se heurtant à la jeune génération de physiciens représentée notamment par Pauli, Heisenberg et Bohr, Einstein tentera jusqu’à sa mort de concilier sa vision déterministe du monde avec les conclusions modernes de ses jeunes pairs.

Le 18 avril 1955, Albert Einstein est victime d’une rupture d’anévrisme et meurt à l’âge de 76 ans. Considéré comme le dernier représentant de la physique classique, il a sans conteste révolutionné la discipline. Tout en conciliant engagement politique et recherches scientifiques, il a permis de sortir la physique de l’impasse grâce à sa théorie de la relativité restreinte, puis de lui donner un nouvel élan avec ses conclusions sur la relativité générale. Au travers de ses recherches, il a également ouvert la voie à la physique nucléaire et à la physique des particules élémentaires. D’une renommée internationale, Albert Einstein laisse derrière lui une image mythique du scientifique.

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____Shalom, L’Islam est-il une religion pour les noirs ? L’homme noir a ceci de particulier qu’il appartient au seul peuple au monde qui est effrayé par les remises en question essentielles dont dépend, pourtant, sa survie en tant qu’acteur majeur

L’Islam est-il une religion pour les noirs ?

L’homme noir a ceci de particulier qu’il appartient au seul peuple au monde qui est effrayé par les remises en question essentielles dont dépend, pourtant, sa survie en tant qu’acteur majeur dans la conduite des affaires de l’humanité.__

Extrait de l’ouvrage L’Islam est-il une religion pour les noirs ?

Jeunesse du Monde Noir, si les prières contenues dans le Coran conviennent parfaitement au peuple arabe qui les a conçues pour lui-même, elles représentent, en revanche, un danger permanent pour le peuple noir pour les raisons que tu viens de découvrir.

Ce danger permanent est multiple.

1)- La justification de la négrophobie.

Dans le verset 46 de la Sourate 4 (An-Nisa/les femmes), Allah fait la recommandation suivante à ses fidèles :

« Ôh croyants ! Ne priez point lorsque vous êtes ivres : attendez que vous puissiez comprendre les paroles que vous prononcez… »

Il n’est pas nécessaire d’être un exégète pour comprendre qu’un ivrogne et un ignorant ont le même handicap pour saisir le sens de leurs propos et de leurs actes.

L’un et l’autre sont pareils à des automates, le premier étant guidé par ses pulsions, le second par l’insuffisance de réflexion.

Aussi, si cette recommandation d’Allah est véritablement suivie par les Noirs musulmans, dont la grande majorité se croit plus respectueuse des principes de l’Islam que les Arabes eux-mêmes, c’est qu’alors ils connaissent et acceptent le contenu du Coran dans son intégralité.

Car la remise en question, par un croyant, d’un seul verset d’une seule Sourate est une atteinte grave au message du Coran.

Pour cette raison et parce qu’ils se plaisent à déclamer, à longueur de journée, les Sourates humiliantes pour leur race, les Noirs musulmans justifient pleinement la négrophobie.

S’ils sont logiques avec eux-mêmes, ils ne devraient jamais se considérer les égaux des Arabes.

Ils devraient plutôt reconnaître la supériorité intrinsèque que ceux-ci tiennent de leurs ancêtres, lesquels ont évacués les ancêtres des Noirs dans les poubelles de l’histoire religieuse.

En tournant le dos à leurs propres ancêtres, en leur substituant des ancêtres d’autres races, et en persévérant, avec l’énergie du désespoir, à cultiver leur sentiment de diminution voire d’insignifiance, les Noirs musulmans, comme tous les Noirs sectateurs de visions du monde extérieures à l’Afrique, appellent sur notre peuple le mépris légitime de ses semblables.

2)- Des prières en pure perte.

L’univers est comparable à l’océan.

De même l’océan est la somme des gouttes d’eau qui le composent, de même l’univers est la totalité des parcelles d’énergie qui le composent.

De même chaque goutte participe à l’animation de l’océan, de même chaque parcelle contribue à la dynamique de l’univers.

Mais l’univers englobe le monde visible et le monde invisible, tout ce qui existe et qui est naturel contient une parcelle d’énergie qui le maintient en vie.

Les règnes végétal, minéral, animal et humain vibrent donc des parcelles d’énergies à intensité variée qui correspondent à leur nature.

Puisqu’aucune parcelle d’énergie ne se perd, lorsque que celle qui anime un être humain se retire de son enveloppe charnelle, elle demeure quelque part dans l’univers invisible en attendant la suite qui lui est réservée ou qu’elle s’est réservée.

C’est l’ensemble de ces parcelles d’énergie qui sont regroupées sous le titre générique d’Ancêtres.

Entre eux et la communauté des vivants, existe une chaîne énergétique que chaque peuple se fait un devoir de préserver.

Car, le sage négro-africain affirme, depuis la nuit des temps, et il n’a toujours pas été contredit :

« Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas ; et vice-versa. »

Pour témoigner sa gratitude et sa fidélité, pour demander pardon ou une aide, chaque peuple à créer des prières et retenu certains moments précis pour les faire.

Parce que la parole et les pensées se transforment en ondes lorsqu’elles sont émises, une attention particulière accompagne les prières afin que l’énergie qu’elles dégagent puisse leur permettre d’atteindre leurs destinataires.

Parce que la force de l’émotion est proportionnelle à celle des ondes émises, la musique a fait sont entrée dans le rituel.

Jeunesse du Monde Noir, tu comprends donc que c’est en pure perte que les Noirs musulmans s’adonnent religieusement à des prières étrangères.

En s’adressant à des ancêtres qui ne les connaissent pas, ils n’obtiennent ni aide ni pardon, et leur témoignage de gratitude et de fidélité laissent indifférents ceux et celles qu’ils ont choisi d’honorer.

Quel père et quelle mère dignes du nom, s’intéressent-ils à l’avenir des enfants d’un parfait inconnu au détriment de celui de leur propre progéniture ?

Il n’est pas nécessaire d’être un exégète pour savoir que les Moussa et les Mohamed, les Ali et les Aboubakar, invoqués par les Noirs musulmans, s’occuperont d’abord, s’occuperont ensuite et s’occuperont après, c’est-à-dire toujours de celles et de ceux de leurs peuples qu’ils sont laissés derrière eux.

3)- Un pèlerinage en pure perte.

Le pèlerinage n’est pas seulement l’occasion de se rendre au lieu de naissance de sa religion et/ou du fondateur de cette religion.

C’est surtout l’occasion de charger ces lieux du fluide indispensable au maintien de leur activité mystique.

En circumambulant autour de la Kaaba, c’est-à-dire en tournant autour d’elle, en faisant la course entre Çafoua et Maroua, Mina et Modzalifa, Arafat, les musulmans en pèlerinage ne font que répéter, au moins trois mille ans plus tard, les mêmes gestes que pharaon et son peuple lorsqu’ils consacrent un lieu sacré, nouveau ou ancien, et lorsque, pour dynamiser le dialogue vibratoire entre les deux Terres , ils font les aller-retour nécessaires entre les deux Naos qui les symbolisent.

La somme et l’intensité des émotions dégagées durant ces moments de grande piété sont proportionnelles à la quantité d’énergies positives destinées à alimenter les objets de la vénération afin d’accroître leur capacité d’action.

Celle-ci est double.

Elle est positive pour ceux au bénéfice desquels ils ont été construits, précisément les descendants de leurs fondateurs.

Elle est négative pour tous ceux et toutes celles qui s’agitent pour trouver une place dans cette lignée dont ils ont exclus pour l’éternité.

C’est dire que les Noirs musulmans font le pèlerinage aux sources de l’Islam en pure perte.

Le Dieu Ternaire n’a-t-il pas, par l’intermédiaire de ses envoyés blancs, prononcé contre leur peuple une malédiction imaginaire certes, mais qui en dit long sur sa volonté de lui nuire ?

Le plus grave, c’est que les Noirs musulmans dépensent une fortune pour expatrier leur foi.

Certains n’hésitent pas à détourner l’argent de leur entreprise, d’autres à s’endetter ou à vendre des biens familiaux.

Et pendant ce temps, au village des origines, la tombe d’un ancêtre ou la case sacrée de la communauté menacent de s’effondrer si elles ne sont déjà en en ruine.

Et pourtant moins du dixième de l’argent engagé pour le pèlerinage suffirait à les consolider et à recueillir les bénédictions certaines qu’ils tentent vainement de chercher ailleurs.

4)- Une existence misérable.

Il n’existe dans ce monde aucun peuple qui honore ses ancêtres fondateurs et qui soit dans la situation misérable du peuple noir.

L’inde et les pays asiatiques ont, comme l’Afrique, subi la colonisation pure et dure.

Aujourd’hui, l’Inde est capable d’envoyer des satellites dans l’espace, de construire des télévisions et des radios dans les bidonvilles, ainsi que des voitures.

Plusieurs pays asiatiques, dont Taïwan, Singapour, la Corée du nord et la Corée du sud, le Viet Nam, le Cambodge, etc. n’ont besoin d’aucun peuple étranger à leur univers culturel, pour trouver leur route.

Grâce à leur enracinement dans leur culture, grâce à leurs propres prières et fêtes religieuses, qui nourrissent la chaîne énergétique qui les relie à leurs ancêtres, tous les peuples de ces pays obtiennent d’être accompagnés quotidiennement par leurs ancêtres qui leur inspirent la Pensée juste, la Parole juste, l’Acte juste.

La confiance totale en leurs propres capacités à conjuguer le monde aux modes et aux temps qui leur conviennent s’abreuve à cette source ancestrale.

Les propos du sage négro-africain se vérifient toujours :

« Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas ; et vice-versa. »

L’imbrication des deux mondes, visible et invisible, fait que rien de concret, de durable, de positif ne peut être réalisé dans le premier si abstraction est faite du premier.

Seuls les Noirs, adeptes de religions étrangères qui tuent pour survire, et formatés pour rejeter tout ce qui fait la particularité de leur peuple dans la construction de l’harmonie de la création, ignorent cette réalité-là.

Ils ont donc choisi d’être orphelins de nos ancêtres et croient, naïvement, pouvoir s’en sortir avec des ancêtres de rechange.

Privés de Pensée juste, de Parole juste, ils sont incapables de poser les Actes justes qui doivent faire de notre peuple l’égal de ses semblables.

Pire, par leurs prières insultantes et, par conséquent, génératrices d’ondes négatives, à l’endroit de leurs propres ancêtres, ils provoquent deux sentiments de ces derniers.

Le premier sentiment est l’énorme déception de s’entendre humilier, quotidiennement, par leurs propres descendants.

Le second sentiment est le regret de ne pouvoir leur inspirer, malgré tout, la Pensée juste, la Parole juste et l’Acte juste qui remettraient leur parcours à l’endroit.

Pour venir en aide à leurs descendants, les ancêtres de tous les peuples ont besoin de l’existence d’un dialogue vibratoire.

Or les Noirs sectateurs des religions étrangères, notamment celles du Dieu Ternaire, ont rompu le fil énergétique qui doit les relier aux leurs propres.

Voir l’ouvrage sur menaibuc.com : L’Islam est-il une religion pour les noirs ?

par Dodie

Je suis vraiment déçu de cet article !! est ce vraiment tous ce que vous avez à dire ! en réponse à l’islam est elle une religion pour les noirs ?!!!!Mais je fais confiance aux commentaires pour relever tous sa (comme d’habitude)... et tous le reste ! les "sourates" je ne suis pas sur du terme exacte qui admette l’esclavage plus ou moins juste et bon suivant leur conception et tous le reste !!!! Il faudrais un article qui relate tous ! Je trouve que vous vous en prenez bien à la bible en la décortiquant verset pas verset mais pas au coran !! pourtant pour la jeunesse africaine c’est sa qui fait la différence ! le concret ! le regarde c’est écrit LA,et c’est tellement claire que tu ne peut meme pas te leurré toi meme en te disant que "c’est une question d’interprétation" Le jeunesse noire chrétienne à laquelle je fais partie (faisait partie) à toujours plus ou moins connu le rapport entre christianisme colonisation et esclavage,Alors que la jeunesse noir musulmane PAS DU TOUT... Mais bon je me sent bien trop jeune et peu instruite sur tous sa, au vus de vos commentaires pour trop m’épanchée.. C’est pour sa que j’attend la séssion 2012 de l’institut africamaat pour mieux me connaitre ! J’ai vraiment très très peur qu’il n’y en n’ai pas... plus... !! si vous pouviez m’envoyer un email pour m’en dire plus je VOUS EN REMERCIE ! BIG UP à la jeunesse kamit comme ont dit chez nous^^

par kam237

posons nous d’abord la question de savoir comment des noirs qui a priori n’etaient pas musulmans, sont ils devenus musulmans ? : pour repondre a cette question il faut remonter dans l’hisoire. l’islam une religion aparait en 622 de l’ere chretienne. il faut comprende que le judaisme et le christianisme sont deja en place et se font la guerre. en moins de 40 ans seulement apres la creation de ce livre saint, l’expansion(Djihad) de cette religion ce fait de la corne de l’afrique jusqu’au Sahara en descendant vers le centre de l’afrique.

donc a l’avenement de la religion de la tolerance, 40 ans seulement apres, ils ont asservit deja une bonne partie de l’afrique noire.(je vous rappelle que a cette epoque tout peuple non musulman pouvait etre eradique de la carte pour refus de se convertir ou soumis a l’esclavage. mais notons que ceux ci vont particulierement s’attarder sur les noirs car considerant que c’est la race qui doit etre soumise a ceux ci.) de plus le tout premier code noir est erige.

ceci dit nos ancetres sont devenus musulmans non pas parceque cette religion etait la pour sauver leur vie mais c’est pour sauver leur vie et celle de leur enfant qu’ils sont devenus musulmans. c’est comme une femme viole qui attrape le Sida et le transmet a ses enfants de genration en generation. mais dans notre cas on a le remede mais on est deja tellement servile qu’on n’en veut plus. ETRE CHRETIEN OU MUSULMAN POUR UN AFRICAIN NOIR C’EST INSULTE POUR SES PROPRES ANCETRES. CAR CEUX CI SE SONT VIGOUREUSEMENT BATTU POUR NE PAS L’ETRE ET QUE SI VOUS L’ETES AUJOURD’HUI C’EST BIEN PARCEQU’ILS ONT PERDU LA BATTAILLE ET SE SONT RESIGNES.

SI VOUS ETES MUSULMAN OU CHRETIEN ALORS ASSUMEZ LE FAIT QUE VOUS TRAHISSEZ VOS ANCETRES ET L’HERITAGE QU’ILS AURAIENT AIME VOUS LEGUER(C.A.D LEUR SAVOIR). CECI N’EST PAS GRAVE SI VOUS LE RECONNAISSEZ ET L’AFFICHEZ HAUT ET FORT ON NE VOUS EN VOUDRA PAS. MAIS ALORS NE VENEZ PAS NOUS DIRE APRES QUE VOUS ETES DES DEFENSEUR DE L’AFRIQUE. SINON COMMENT PEUT ON DEFENDRE QUELQU’UN QU’ON AIMERAIT DEPOUILLER DE SA CULTURE ;DE SES CROYANCES ; MOEURS ET AUTRE ? je crois que cela maitrait fin a ce foutus debat.

par

Message a tous les musulmans, Africamaât ne vous a pas invité à vous pleindre, il a juste repris les arguments d’un livre déjà publié. Si tu n’es pas d’accord avec ça, tu devrais vraiment te calmer et assumer ta religion. En tant que noir, je me fais insulter de singes à longueur de journée, ce n’est pas pour autant que je m’excite sur le premier venue. Si tu veux t’indigner, vas au toilette et cris. Mais s’il te plait, ne viens pas poluer cette page car tes commentaires trop longs embêtent le monde. Tout le monde a le droit de critiquer les religions, car elle ne te definie pas, tu ne fais que t’en inspirer.

par Kam Si (Ta mah chu)

Je vais vous résumer pourquoi je préfère la « religion africaine ». C’est très simple. J essaye de répondre à la question : quel est la religion que je donnerais a mes enfants ?

Il en résulte ceci :



je ne m’identifie pas avec la bible : Je sais que ma tribu ne fait pas parti du peuple de Dieu ; les noms bibliques ne me sont pas familiers et dieu (allah) ne sauve ou ne sauvera que ses enfants.



Et pour les même raisons ci-dessus, je ne m’identifie pas au coran (que je lis aussi). Le bouddhisme m’est aussi bien étranger.



Pire encore, il n’est pas possible d appartenir a ces religions de dieu en même temps. Chaque religion est la vraie religion. Je pense que Dieu aura l’embarra de choisir ces vrais enfants…

Alors pourquoi j’obligerais mon être à apprendre a mes enfants une religion qui n est la mienne (ou celles de mes ancêtres). J’apprends simplement la religion de mes ancêtres a mes enfants : c est expliqué en notre langue maternelles, le lieu sacre est connue et est chez nous. Ceci est définitivement un chemin honorable pour mes enfants.

En parenthèses, on n’a pas besoins d’une bible ou du coran pour faire distinguer le bien du mal aux enfants…Chez moi le Maat s’en occupe.

Ainsi, moi je suis la religion de mes parents. Je suivrais mes ancêtres la où ils sont (Que ce sois l’enfer ou le paradis). Je ne suis pas des Dieu apporté pas la colonisation ou l’esclavage. Ceci serait trahir mes ancêtres (et parents) qui ont refusé les Dieu étrangers ou qui ont vécu sans entendre parler des Dieu étrangers.

La beauté de ma religion est qu’elle n’essaie pas de dominer les « non-croyants ». Chaque enfant est lie au Dieu par ses parents et ancêtres. Personne n’essaie d’imposer ses ancêtres aux autres. Et voila que bien qu’ayant de multitudes d’ancêtres et de rites, beaucoup de tribus africaines ont pu cohabitées. Cette beauté est aussi une faiblesse : sans la connaissance de ses ancêtres, cette religion est difficile de suivre. D’où la tendance de la plupart des africains khémites, après des siècles de destruction spirituelle, de suivre les ancêtres des autres. Les Khemites doivent sérieusement proposés une religion moderne et alternative aux frères et sœurs dispersés dans le monde. Logiquement, J’admire et encourage tout essaie digne qui (re)défini ou spécifie la religion khemite.

par Behanzin Hossu Bowelle fils de Kibamgu

Non définitivement non 1400 ans d’esclavage (malheureusement) par les Arabo Musulmans ne sont pas négligeables avez vous oublié l’existence de syndicat de négrier a la Mecque ainsi que des ateliers de castration dans le but d’évaluer la résistance des enfants Kémites.17 millions d’africains ont été déporté vers le moyen orient par les Musulmans et 12 millions vers les Amériques par les Judeo Chrétiens au jour d’aujourd’hui l’esclavage persiste encore en Mauritanie ou des Noirs sont exploités à la solde d’esclavagistes Musulmans il ne faut pas non plus généraliser mais vous ne pouvez pas renier ce fait aussi déplorable soit-il.Dans tout peuple il y a des tares et des traitres dans touts les ethnies certes même dans mon peuple Kémite aussi extraordinaire soit-il,mais n’essayez pas de justifier l’Islam par des soi disant erreurs commises par les Kemites je parle surtout aux détracteurs anonymes qui m’ont l’air bien remontés contre les Noirs c peut etre de la jalousie comme sheitan était jaloux d’Adama.les vrais falsificateurs sont ceux qui ne reconnaissent pas leurs torts et qui essayent de cacher leurs défauts en pointant du doigt ceux des autres...

par Espoir KITIKIL

Je pense sincèrement que tant qu’on s’identifiera à une réligion nous prendrons toujours ce genre de reflexion pour des affaires personnelles. Ce qui qui est plus important à mon sens c’est le contact entre l’Homme et son Dieu. Il y a pas de clé universelle ni de methode conventionnelle pour entrer en contact avec Dieu. Chacun doit trouver sa clé, et ça nos ancêtres le savais. Malheureusement nous avons été dépocédé de notre culture et de notre connaissance et pire encore, nous ne la reconnaissons pas comme notre. Un veux dicton dit bien "il y a pas plus aveugle que celui qui refuse de voir."

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____Shalom Afro-Caraïbéens et Afro-Américains qui se convertissent a l’Islam. Selon les recherches, ces nouveaux Musulmans se sont convertis avant tout parce qu’ils pensent que l’Islam est une religion de "fraternité et d’égalité". Par Benda.

Analysons l’esclavage arabe infligé aux Africains !

Aujourd’hui il y a de nombreux Afro-Caraïbéens et Afro-Américains qui se convertissent a l’Islam. Selon les recherches, ces nouveaux Musulmans se sont convertis avant tout parce qu’ils pensent que l’Islam est une religion de "fraternité et d’égalité". Par Benda.

Analysons l’esclavage arabe infligé aux Africains !

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Contribution d’un internaute : Banda.

I. LES PRÉTENTIONS DE L’ISLAM

Aujourd’hui il y a de nombreux Afro-Caraïbes et Afro-Americains qui se convertissent à l’Islam. Selon les recherches, ces nouveaux Musulmans se sont convertis avant tout parce qu’ils pensaient que l’Islam était une religion de "fraternité et d’égalité". Beaucoup d’entre eux croient que dans l’Islam il n’y a pas de problèmes raciaux et qu’elle n’était pas impliquée dans la traite des esclaves, aux côtés de plusieurs pays européens.

’Abd-al-Aziz’ Abd-al-Zadir Kamal écrit dans "L’Islam et la question raciale" : "Dans l’Islam, l’humanité constitue une seule grande famille, créée (avec)... diversité de couleur de la peau... (pour cette raison)... en adorant Dieu, tous les hommes sont égaux, et un Arabe n’a pas la priorité sur un non Arabe... Tous les êtres humais sont... égaux... et les mariages sont conclus sans tenir compte de la couleur de la peau." Il affirme donc que dans l’Islam il y a l’harmonie raciale et que tous, indépendemment de leur couleur, ont "les mêmes droits sociaux... les obligations légales... l’opportunité de trouver du travail et... la protection de leur personne" (pag. 64). Mais est-ce vrai ? Ces prétentions sont-elles valables à la lumière de l’histoire ? Voyons par exemple la question de l’esclavage de l’Islam.

II. LES SOURCE ISLAMIQUES CONFIRMENT-ELLES CES PRÉTENTIONS ?

Malheureusement il y a beaucoup de personnes noires qui croient que l’attaque acharnée des Arabes à l’Occident s’accorde avec la cause africaine. C’est une grave erreur.

Les premiers écrivains Musulmans des traditions islamiques (qui-ont été rédigées assez tard, c’est-à-dire entre le 9ème et le 10ème siècle après J.C.) admettent que déjà aux temps de Mahomet il était devenu approprié de propager ses idées par des conquêtes militaires ; donc il n’est pas surprenant que selon la tradition il ait dit : "L’action la plus digne d’attention... et la meilleur source de gain est la guerre" (Mishkat II, pag. 340).

Quand les premiers leaders de la conquête arabe (c’est-à-dire Abu Bakr, Umar et d’autres) envahissaient les pays, l’histoire démontre que les habitants innocents pouvaient être dominés ou bien "accepter la mort par l’épée" (Dictionary of Islam, pag. 24).

Le Coran même commande aux Musulmans : "...tuez ces faiseurs de dieux, où que vous les trouviez ; et capturez-les, et assiégez-les, et tenez-vous tapis pour eux dans tout guet-apens..." (Sourate 9:5). En outre il recommande aux Musulmans d’avoir des esclaves, hommes et femmes (Sourate 4:24-25).

Selon la tradition islamique le général Abu Ubaidah, durant le siège de Jérusalem, donna le choix aux habitants "d’accepter l’Islam ou bien de se préparer a être tués par l’épée" (Rau Zatu, Volume II, pag. 241).

Les compilateurs Musulmans à la fin du 9ème siècle admettent franchement que Mahomet fut un chef militaire. Alors que les premières descriptions de la vie de Mahomet en disent peu sur son activité prophétique, il abonde de récits, concernant ses batailles. Al-Waqidi (mort en 820) estime que Mahomet fut impliqué personnellement dans 19 batailles sur 26 (Al Waquidi 1966:144). Ibn Athir dit que leur nombre a été de 35 (Ibn Athir, pag. 116), alors que Ibn Hisham (mort en 833) l’évalue à 27 (Ibn Hisham, pag. 78).

Semble-t-il, l’invitation de Mahomet à ses partisans fut celui-ci : "Faites la guerre avec moi pour envahir la Syrie, peut-être aurez-vous les filles de Al Asfar" (Al Waqidi 1966:144). Il faut savoir que Al Asfar était un homme d’affaires africain LIBRE ayant de très belles filles au point que "leur beauté était devenue proverbiale" (Al Waqidi 1966:144).

Par conséquent, les disciples de Mahomet ne restèrent pas pauvres pour longtemps. Ils devinrent riches avec les butins de la guerre, et accumulèrent beaucoup d’animaux et d’ESCLAVES, et en plus beaucoup d’or (Mishkat, Volume II, pag. 251-253, 405-406).

Il n’est pas surprenant que Ali Ibn Abu Talib se vantât en disant : "nos fleurs sont l’épée et le poignard. Les narcisses et les myrtes ne valent rien ; notre boisson est le sang de nos ennemis, notre calice est leur crane après les avoir combattus" (Tarikh-ul Khulafa, pag. 66-67).

Il n’est pas surprenant que le Coran résonne de cette pensée en disant : "Lors donc que (en combattant) vous rencontrez ceux qui mécroient, alors, frappez aux cols. Puis, quand vous les avez dominés..." (Sourate 47:4) et "Combattez ceux qui ne croient ni en Dieu..., et ceux des gens du Livre (c’est à dire les Juifs et les Chrétiens)..." (Sourate 9:29).

par boris

Salam

J’ai lu le post et je voudrais sincerement à Benda qu’il faut connaitre le sujet avant de l’aborder, le probleme avec ce genre de personne , c’est ne comprends rien à L’islam qui veut dire littéralement Soumission totale a la volonté de Dieu. l’Islam est la seule religion à avoir aboli l’esclavage et il n’est jamais question dans le Coran et dans les paroles De Mohamed d’aller faire la guerre à d’autres peuple. Lisez bien le Coran avant d’interpréter des versets auxquelles le sens vous échappent complètement, vous induisez les gens en erreur et cela est très grave.

Les sources que vous citer ne sont meme pas tirer des paroles du prophetes Mohammed et de plus : "Combattez ceux qui ne croient ni en Dieu..., et ceux des gens du Livre (c’est à dire les Juifs et les Chrétiens)... (Sourate 9:29) , vous avez oublier un autre verset : Al-Baqara-2.190. Combattez dans le sentier d’Allah ceux qui vous combattent, et ne transgressez pas. Certes. Allah n’aime pas les transgresseurs !

donc nous devons combattre les gens du Livre que SI il nous combattent !! J’aimerais aussi souligner que le combattre ne signifie pas faire la guerre.

Certains Chrétiens et Juifs seront sauver de l’Enfer car il auront crus en Allah tout simplement

Al-i’Imran - 3.199. Il y a certes, parmi les gens du livre ceux qui croient en Allah et en ce qu’on a fait descendre vers vous et en ceux qu’on a fait descendre vers eux . Ils sont humbles envers Allah, et ne vendent point les versets d’Allah à vil prix. Voilà ceux dont la récompense est auprès de leur Seigneur. en vérité, Allah est prompt à faire les comptes.

Al-Baqara - 2.62. Certes, ceux qui ont cru, ceux qui se sont judaïsés, les Nazaréens, et les Sabéens, quiconque d’entre eux a cru en Allah, au Jour dernier et accompli de bonnes oeuvres, sera récompensé par son Seigneur ; il n’éprouvera aucune crainte et il ne sera jamais affligé .

Voila j’espere que cela vous serez profitable

Paix a vous

Apres si les arabes ont utiliser l’Islam pour faire le contraire de ce que L’islam nous enseigne alors ils sont dans l’erreur. Rendre une personne a l’état d’esclavage ou faire la guerre sans raison est totalement interdit.

Que Dieu nous préserve, Amin

par

Pauvre de nous !!!

J’ai prit soigneusement mon temps pour analyser les commentaires. Il apparait que le titre n’est point le sujet du débat qui en a résulté !

Je pense que c’est tout a fait normal, puisque dans les temps perturbés ou nous vivons ou l’occident est occupé par la montée de l’Asie (Economie), L’orient (Culturel). Il est clair que se détaches des méssages civilisationnelle de chaque peuple.

A quoi sert la religion et a qui profite t-elle. quelle est la place de la foi dans une civilisation ?

Le rapprochement assez rapide fait par les néo kamit montre une sérieuse analyse de l’approche de l’histoire, des religions et des idéologies civilisationnelle normalement pensée par une certaine élite.

Pour en revenir au sujet je dit bravo a ceux qui comprenne les idéologies souvent cachées derrière les religions, leur but mercantile, et leur force d’expansion culturel.

Ceux qui parle de souveraineté et de renaissance africaine doivent impérativement parler de religion négro africaine. Ces dernière religions n’ont rien a envier aux autre parce que le but étant d’établir les premiers textes le loi de savoir vivre en société de tout rassemblement humain, de promotion de la fierté de ce même groupe et de vision par rapport aux messages véhiculer par cette dite religion.

En analysant les religions occidentales et moyen orientales elle sont violente a l’encontre de leurs voisin, Elle cherche a imposer une message par la violence et elle arrive a promouvoir leur culture de façon insidieuse tout en véhiculant des messages de paix. mais leur but est une souveraineté mondiale.

En ce qui concerne l’histoire, il est clair que l’idéologie et a fortement influencer les pratiques. Il faut débattre des problèmes qui sont posés et d’être capable d’aller au delà d’une simple analyse de l’islam, du catholicisme et de leur messages de paix mais leur politique expansionniste et idéologique. Ça ne sert a rien de vouloir aller contre le passé puisque c’est déjà écrit.

Ce site est destiné a tout ceux qui ont soif de vérité, mais avant tout aux nègres et propose a ceux qui ont conscience de la désorganisation totale de nos sociétés nègre des solutions et des pistes pour une émancipation totale.

Aux noirs musulman, aux arabes et aux autres détracteurs. Ceci est une énoncé des faits et propose a ceux dont c’est a porté des base sur des réflexions d’un haut niveau et ne remet en aucun cas les messages changeant et évolutives des messages des religions.

Si vous n’êtes pas concerné aller vous en, si vous je vous dit que le coran a servit l’esclavage et que vous vous en offusquiez en nous parlant de message de paix. Ce site n’est pas pour vous.

Aux conscient qui déverssent leur verves et leur colère ; soyez plus vigilant et éduquer vos enfants au lieu de tenter de remplir des coupes pleines.

A chacun d’en tirer les conclusions.. BRAVO AFRICAMAAT.

par almaat

C’est clair il faudrait pas condamner l’Islam mais plutôt les hommes. Ce qui est malheureux c’est que ces personnes de mauvaises foi ont tendance à se cacher derrière la réligion. En tout cas Dieu seul connait la vérité...

par Kandaka

Au Xème siècle de l’ère occidentale, la majorité des peuples avaient déjà figé leur pratique religieuse (rituels, prières...), pendant que d’autres étaient sur le point de perdre la leur.

Par respect pour l’humanité, nous ne pouvons qu’appeler au respect des cultes de chacun. Mais nous nous devons, par respect pour nos ancêtres, de veiller à ne pas ternir leur honneur ou inviter à lapider leurs croyances.

Les religions extra-africaines progressent en s’installant sur l’ignorance des Africains de la puissance et de l’antériorité de leur culte et de sa diffusion à travers le temps.

Dieu à 100 noms disaient les anciens Africains au 3ème millénaire avant l’ère occidentale. Cette croyance n’a-t-elle pas été reprise par d’autres peuples aujourd’hui ? Mohamed lui aussi, a donc recyclé les croyances africaines. Et cela ne fut pas le seul emprunt.

par Soulqueen

@ esprit Dans la réalité un chat qui vit avec des chiens continue à miauler et non a aboyer !!!!!!!(sans jeu de mots ;) )

Ce n’est pas en crachant sur l’islam je le rappelle première religion à avoir aboli l’esclavage (regarder l’histoire de Bilal et vous verrez ) que vous vous soulagerai de quoi que ce soit le coran dit "Dieu ne vous juge que par votre piété "

Ce n’est l’islam qu’il faut jusger mais l’acte des hommes la est la vérité et la est la sagesse Ce n’est pas l’islam qui a mis l’afrique en ruine avec des multinationale Ce n’est pas l’islam qui a prétendu comment un homme aussi noir peut etre douée d’intelligence ! Cessons de nous retourner toujours et systélatiquement vers le passé la est le problème de l’afrique Tournons vers le futur pour un avenir meilleur pour notre mère Afrique qui nous donne tant mais à qui on ne rend jamais rien !! Sur ce je ne visiterai plus ce site que je trouve très peu objectifet qui indirectement je trouve incite au prosélytisme politique

par Maat2391

Merci beaucoup pour ce chapitre avec plein de références, ça change complétement ma vision que j’avais de l’islam

33209 - le 16/10/2009 01:59 par Esprit

a soul queen. fait grandir un chat parmi les chien (sans jeux de mots) il se prendra pour un chien. même 10 ans aprés.

si tu tue une personne aujourd"hui 50ans plus tard ses enfant viendrons te voir.

Point.

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____Beau prêche ! Puis Paul continue : « Mais que dit l’Ecriture ? Chasse l’esclave et son fils, car le fils de l’esclave n’héritera pas avec le fils de la femme libre. C’est pourquoi, frères, nous ne sommes pas enfants de l’esclave, mais de la femme libr

L’Arabie et l’Afrique noire : une histoire entachée par la traite orientale.

LES FAITS HISTORIQUES SONT LÀ ! L’ARABIE PRÉ-ISLAMISTE ET ISLAMISTE FUT ESCLAVAGISTE.

L’Arabie et l’Afrique noire : une histoire entachée par la traite orientale.

Les traditions culturelles arabes découlent du nomadisme. Ainsi dans l’antiquité, les sémites sillonnaient inlassablement les terres désertiques et arides de l’Arabie pré-islamique à la recherche d’un point d’eau ou d’un lieu propice à la chasse, nous dit l’historien Mas Udi.

Comme le souligne le professeur Sawat Anis el Assiouty, l’esclavage était déjà en place dans cette Arabie préislamique où les captifs de guerre ont représenté les premiers esclaves. Puis vinrent les naissances d’enfants esclaves de mères esclaves. Les enfants suivaient alors leur mère dans sa captivité. A cela, il convient de rajouter la mise en servitude de débiteurs arabes insolvables.

Avec la mise en place des routes commerciales, les captifs étrangers vont progressivement faire leur apparition dans le monde sémitique. Les marchands d’esclaves apparaissent avec surtout un intérêt particulier pour les femmes étrangères à la peau claire qui sont vendus au prix fort aux riches propriétaires de harems. Abdullâh ibn Jud’ân, chef qurayshite fut par exemple l’un d’eux. Les esclaves hommes sont eux utilisés pour les guerres ou les travaux agricoles. Par exemple, parmi les mercenaires de Quraysh on en recense un certain nombre.

Le mode de vie nomade des sémites préislamiques était basé sur l’élevage de cheptels variés, des déplacements fréquents, des guerres ethniques et la convoitise des biens ou des terres d’autrui. Cette particularité a renforcé le statut familial du père de famille qui agit en maître absolu et a affaiblit le statut des femmes qui doivent se soumettre aux décisions des hommes de la famille.

Durant le Moyen Age, à l’époque carolingienne, des chrétiens européens vont effectuer de multiples razzias auprès des peuples européens de langue slave installés dans la majeure partie de l’Europe centrale et orientale, sur le motif qu’ils sont des Païens. Les rois saxons Henri l’Oiseleur et Otton Ier vont par exemple dès le Xème siècle participer activement à ces captures. Les prisonniers Slaves vont alors alimenter massivement un commerce prolifique entre Venise et l’empire arabe au sud de la Méditerranéenne.

Les commerçants chrétiens vénitiens vendaient massivement et sans état d’âmes, des esclaves Slaves (donc blancs) aux marchands arabes. Le "Quai des esclaves" à Venise, est d’ailleurs l’un des vestiges de cette période. C’est donc à ce moment que le mot latin "Slavus" désignant les Slaves, va être progressivement remplacé par le mot "Sclavus" d’où le mot "Esclave" pour désigner les Européens privés de liberté et considérés comme des "biens meubles" . Selon l’historien Jacques Heers, les Bulgares même n’échappaient pas non plus aux trafics d’esclaves occidentaux.

L’arrivée de Mahomet ne va pas changer le point de vue des chefs Arabes sur l’esclave. Mieux, ils vont par la suite accommoder le texte avec leur vision du monde.

Marché de captifs vers 1271

"Si notre sainte Loi autorise l’esclavage, elle exige que les esclaves soient traités avec un soin paternel ; ceux qui agissent contrairement à la Loi seront condamnés par Dieu".

Cet extrait tiré d’une lettre rédigée le 28 novembre 1849 (21 muharrem 1266) par le grand vizir Mustafa Rechid Pacah et destinée normalement au gouverneur de Tripoli, confirme bien la présence des modalités esclavagistes consignées dans le Coran. En fait, Mahomet a constaté l’existence de l’atrocité de l’esclavage dans sa société d’origine et son désir était probablement de le supprimer progressivement. Comme le souligne le professeur Ibrahima Baba Baké, le Coran rappelle qu’émanciper un esclave est pour le croyant, un des actes les plus louables au point d’effacer les péchés. Pour la Shariya : "Le pire des hommes est celui qui vend les hommes" disait le prophète qui légua le poste de premier Muezzin à un noir libre nommé Bilal.

Cependant, le Coran reste un reflet fidèle, des traditions sémitiques esclavagiste de son époque. Il admet l’inégalité de fait entre maître et esclave (Cf. XVI, 71) et donne des droits au maître sur son esclave (Cf. XXX, 28).

Dans plusieurs "hadith", Mahomet rappelle l’obligation de traiter les esclaves en respectant leur dignité humaine et va même jusqu’à fustiger ceux qui se montrent cruels avec eux. L’esclave convertit devient certes sur le papier, un membre de la communauté religieuse comme dans les autres religions monothéistes mais reste dans les faits, à l’écart de la société et n’est pas considéré socialement. Il est privé de nombreux droits dans divers domaines (politiques, fiscal, social...).

Chose particulière, l’émancipation des esclaves peut être un excellent moyen d’expier ses péchés. Certains vont donc en abuser. Un rapport de l’ambassadeur de France en Arabie Saoudite datant de 1955, nous apprend que des trafiquants d’esclaves de ce pays envoyaient encore des émissaires en Afrique noire qui se faisaient passer pour des missionnaires Arabes chargés par de riches musulmans désireux d’expier leurs péchés, d’offrir un voyage à la Mecque à des croyants africains peu fortunés. En fait de voyage à la Mecque, il s’agissait d’un traquenard. Une fois arrivé, les pèlerins africains étaient vite capturés et remis aux trafiquants d’esclaves.

Les conquêtes militaires arabes de grandes envergures ont commencé avec la mort du prophète. Quelques années après le mort de Mahomet en 632, les Arabes conquièrent la Palestine en 634, la Syrie en 636 puis l’Egypte. Alexandrie dans le delta du Nil devient leur possession en 642 après 2 ans de résistance assidue. Conquérants alors de l’Egypte, ils décident d’attaquer la Nubie, le pays de l’or. Là, ils se retrouvent confrontés à une résistance imprévue de l’armée Nubienne. Ils vont donc ruser et dévoiler leur penchant pour les razzias et le trafic esclavagiste.

Captif Nubien jouant d’un instrument

Al Maqrizi (803-871), un traditionaliste arabe, nous a légué des informations importantes sur cette fameuse ruse qui prend la forme d’un traité nommé "Baqt", passé avec le roi des Nubiens. C’est donc l’émir Abd Allah ben Sa’d qui se charge des négociations avec le roi nubien alors régnant sur un état chrétien indépendant. Ci-joint un extrait :

- Article 1 : Traité accordé par l’émir Abd Allah ben Sa’d, au roi de Nubie et à tous ses sujets auxquels tous les Nubiens (...) depuis les frontières de Alwa, sont tenus de se conformer.

- Article 2 : Abd Allah ben Sa’d leur accorde un acte de garantie et une Armistice qui les rend alliés de tous les musulmans, tant de ceux du Sa’id que des autres contrées et des peuples tributaires. Oh ! Peuple de Nubie, vous serez en sûreté sous la protection de Dieu et de son envoyé Muhammad. Nous nous engageons à ne point vous attaquer, à ne susciter contre vous aucune guerre et à ne point faire de razzias dans votre pays, tant que vous serez fidèles à observer les conditions stipulées entre vous et nous et dont voici le détail.

L’émir qui cherche manifestement à ramener la situation à son avantage, avoue par écrit que les siens effectuent déjà des razzias d’esclaves. Le texte poursuit :

- Article 3 : (...) Si des esclaves appartenant à des musulmans se réfugient auprès de vous, vous ne les retiendrez point, mais vous les ferez conduire en territoire musulman. Ici, les choses se précisent.

- Article 5 : Vous livrerez chaque année 360 esclaves des deux sexes qui seront choisis parmi les meilleurs de votre pays et envoyés à l’Imam des musulmans. Tous seront exempts de défauts. On ne présentera ni vieillard décrépis, ni vieilles femmes, ni enfants au-dessous de l’âge de la puberté. Vous les remettrez au gouverneur d’Assouan.

(...) Ecrit par Umar Ibn Sharahl, Ramadhan 31/642.

Horreurs de la traite orientale

La pratique consistant à réclamer par écrit des esclaves ne fut pas employée que pour les Nubiens. On sait par exemple que les chefs de la région orientale de l’Iran, en se rendant aux Arabes en 652, furent contraint d’accepter la livraison annuelle aux chefs arabes de plus d’un millier de jeunes filles, portant chacune une coupe d’or. De même, les hommes appartenant aux tribus berbères d’Afrique du nord, se virent ordonner par Amr Ibn al-As la chose suivante : "Vous vendrez vos femmes et vos enfants pour payer la capitation pour vous-mêmes" (Cf. Baladhuri, Futuh).

Dès lors, l’Afrique noire va en découdre avec les Chefs Arabes qui convoiteront les terres, la population africaine pour la mettre en captivité et l’or. Comme nous le redit l’historien Ibrahima Baba Kaké :

"L’Afrique noire, pour le Maghreb, était un Eldorado, le pays de l’or. C’est du moins ainsi que les premiers auteurs maghrébins ou arabes présentaient le Bilad-es-Sudan à leurs coreligionnaires du nord. Aussi très tôt les souverains maghrébins s’intéressaient-ils à la possession de cet or. La diffusion de l’islam n’était qu’un prétexte : le but essentiel de l’expansion musulmane en Afrique était la recherche de l’or. Voilà pourquoi les premiers "missionnaires" de l’islam qui se présentèrent aux portes du monde noir furent des missionnaires armés".

Les Arabes comptaient dans leurs rangs des bataillons armés (ex. les Almoravides) qui n’avaient que faire des discussions pacifiques. Une lettre adressée au sultan d’Egypte en 794 après l’hégire (soit vers 1391-1392) par le roi africain de Bornou (nord du Nigéria), illustre pour nous ce rapport le force mis en place par les Arabes. En dépit du fait que son royaume s’était converti à l’islam et que lui-même avait carrément fait remonter, par une pirouette généalogique, la fondation de son royaume à un membre de la tribu de Quraych qui était celle de Mahomet, ses sujets avaient été quand même attaqués, capturés et emmenés de force en captivité. Le roi de cette région du Nigéria demanda alors au sultan de faire en sorte que ses sujets, tous musulmans, soient libérés sur le champ et reconduits chez eux.

Ci-joint un extrait de ce courrier :

"Les tributs arabes "ont dévasté tout notre pays, tout le pays Bornou (...) Ils ont fait prisonniers des gens libres parmi les nôtres, ceux de notre souche parmi les musulmans (...) Ils ont pris nos gens comme une marchandise (Cf. Al Qalqashandi, Subh al’A’sha, volume 8, le Caire) ".

Naturellement, le sultan ni contraint et forcé par une quelconque armée africaine, fit naturellement la sourde oreille. Le royaume de Songhaï fut détruit en 1593 par les Marocains. Une grande partie de l’intelligentsia noire siégeant à Gao, capitale de l’empire, fut déportée à Marrakech ou enterrée dans une fosse commune. On vit donc germer dans l’empire musulman, des équivalents du "Code Noir" de Colbert, qui s’adressait à tous les types d’esclaves (noirs, blancs, indiens, etc...). Les lettres de Bengahzi concernant le trafic d’esclaves rédigées en 1875 et les "Instructions concernant le trafic d’esclaves " sont des exemples parmi d’autres.

La traite négrière arabe, il faut l’avouer, porta un sérieux préjudice au continent. On estime à 7 millions, le nombre de personnes victimes de ce trafic entre 650 et 1920.

Reste enfin à se demander comment peut-on avec un certain sérieux et un honnête respect pour Dieu, préparer la venue de son royaume, où la pratique de l’esclavage n’existe pas, à partir d’écrits soit-disant émanant de lui, qui défendent le système esclavagiste sur terre ?


***http://www.africamaat.com/L-Arabie-et-l-Afrique-noire-une http://www.africamaat.com/L-Arabie-et-l-Afrique-noire-une

par NoéCanaanPaul

dans la bible le livre le plus lu et le plus acheté, Saint Paul surnommé l’Apôtre des gentils a dit dans un discours adressé au peuple de Galatie : « Paul, apôtre, non de la part des hommes, ni par un homme, mais par Jésus Christ et Dieu le Père, qui l’a ressuscité des morts et tous les frères qui sont avec moi, aux Eglises de la Galatie que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu le Père et de notre Seigneur Jésus Christ qui s’est donné lui-même pour nos péchés, afin de nous arracher du présent siècle mauvais, selon la volonté de notre Dieu et Père à qui soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen. » (Galatie, cha.1 v.1-5)

Beau prêche ! Puis Paul continue : « Mais que dit l’Ecriture ? Chasse l’esclave et son fils, car le fils de l’esclave n’héritera pas avec le fils de la femme libre. C’est pourquoi, frères, nous ne sommes pas enfants de l’esclave, mais de la femme libre. » (Galatie, ch.4 v.30-31) Et on se demande pourquoi, dans les pays chrétiens, il y a tant de discrimination (dans le travail, les stades de football, rues, …). Les racistes ont sûrement hérités ce comportement du Saint Paul surnommé l’Apôtre des gentils qui s’est réjoui parce qu’il n’était pas un fils des esclaves … fils des esclaves sont condamnés à être chassés ! Le premier esclave selon la bible était Canaan le fils du noir Cham qui a seulement vu la nudité de son père Noé et Noé le père au lieu de blâmer Cham qui a commis cette affreuse et dangereuse infraction, a maudit l’innocent Canaan. La malédiction était que Canaan doit devenir l’esclave de ses deux oncles blancs Japhet et Sem ! La vue des fesses de Noé étaient si importantes pour que tous les noirs de ce monde soient punis. Quel péché et quelle justice et quel conte biblique ! Et tous les descendants de l’innocent Canaan sont des fils de l’esclave Canaan et donc selon Paul l’apôtre des gentils et selon l’Ecriture : les fils des esclaves doivent être chassés et tant pis pour eux … c’étaient leur destin !

Dans le Coran, le Dieu des musulmans a dit dans Surat 49 Les Appartements (Al-Hujurat) verset 13 :

" O hommes ! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entreconnaissiez. Le plus noble d’entre vous, auprès d’Allah, est le plus pieux. Allah est certes Omniscient et Grand Connaisseur "

Dans l’Islam, c’est la piété qui différencie les gens et non la couleur de la peau ou le rang ou l’appartenance social…

Un noir très pieux est plus proche d’Allah qu’un autre noir moins pieux et un noir pieux et proche d’Allah qu’un blanc moins pieux ou incroyant et un pauvre très dévot est plus proche d’Allah qu’un riche moins dévot ou impie ; et vice versa.

Dans un discours prononcé devant une assistance de plus de cent mille personnes, le prophète Mohammed n’a dit :

"O gens ! Votre Seigneur n’est-IL pas le même ? Ne descendez-vous pas du même ancêtre ? Il ne peut y avoir donc de préférence d’un Arabe sur un non Arabe, ni d’un non Arabe sur un Arabe, ni d’un homme de peau rouge sur un autre de peau noire, ni d’un homme de peau noire sur un autre de peau rouge que sur la base de la crainte révérencielle de Dieu."

L’Islam est contre tous les différents aspects de la discrimination.

par Tunisien

salam, j’ai découvert ce site il n’y a pas longtemps et il m’a aidé à combler d’énormes lacunes sur la connaissance de l’histoire du continent africain auquel on appartient tous et spécialement la Tunisie, appelée jadis en arabe : Afriqia en tant que musulman et arabe pourtant j’aurais beaucoup de remarques à apporter pour les détails mentionnés ici et là et spécialement sur l’éthique islamique, mais sur le fond, je ne conteste pas la dette morale énorme et la responsabilité des sémites arabes pour les ravageuses traites des esclaves.. je voudrais juste apporter mon témoignage concernant la situation sociale des noirs actuels en Tunisie où ils demeurent assez mal vus socialement malgré l’égalité totale vis à vis de leurs concitoyens devant les lois et devant l’éthique fraternelle islamique.. l’origine de cette maltraitance réside dans le statut social et la distribution des richesses.. personnellement j’ai vécu dans les mêmes quartiers et étudié avec des noirs et j’en ai des amis noirs et la seule différence c’était toujours le niveau social.. pourquoi ? parce qu’ils n’ont pas eu le temps depuis l’abolition de l’esclavage (survenue en Tunisie avant les USA) d’accumuler des richesses et de devenir des propriétaires de leurs terrains et de leurs capitaux.. ils souffrent de tout ce que la pauvreté engendre : la délinquance et la faiblesse du taux de scolarité et ainsi de suite.. ce qui fait qu’ils ne sont pas assez représentés ou rarement dans les hautes sphères.. il faut dire aussi que démographiquement en Tunisie ils ne sont pas très nombreux.. cependant, ils ne sont pas maltraités pour leur couleur ou pour un quelconque racisme envers les noirs. le fait est qu’il n’y a aucun obstacle à leur évolution sociale et avec l’avènement de l’économie moderne qui n’est plus basée sur la propriété des terrains agricoles, les noirs tunisiens ou plutôt, les tunisiens noirs commencent à améliorer leur situation sociale et à profiter de toutes les facilités d’investissement et d’évolution que les autres non noirs ! en Tunisie, je bosse dans un lieu dans la capitale où il y a plein d’universités libres qui accueillent des étudiants africains ces africains sont assez enfermés sur ex mêmes, contrairement aux tunisiens noirs qui sont très sociables, et pensent peut être que les tunisiens sont racistes à cause de certains préjugés culturels.. à travers votre site, je voudrais appeler les africains à ne pas dresser des barrières entre eux et les arabes qui ne conçoivent pas de racisme ni ne portent atteinte à leur dignité due et méritée je vous appelle à voir vers un avenir où le métissage sera la règle et où les histoires du passé doivent être des leçons et non des obstacles envers une meilleure coexistence.

par

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Cet article dédié aux kamites a un méssage qui semble qui vous dépasser. Voila le titre est claire. C’est une histoire qui est entaché par la traite (Pourquoi ce point la dessus ?). Peut importe le nombre de victimes, peut importe le temps, les conditions dans lesquellles cela s’est produit... Cette religion est inadaptée aux kamites et ceux qui a veulent une renaissance Negro africaine. Reprenons quelques faits : 1) Pour justifier tout actes barbare, il faut le soutient de la religion. Parce nous sommes tous hommes et forcement sensibles. Maintenir l’unité culturelle et évité les dissensions du groupe, il est nécessaire d’avoir un sentiment d’appartenance fort. Et c’est la qu’interviennent les textes sacrés. L’approbation divine (forcement il y avait des détracteurs parmi les arabes), sous couvert d’enjeux économiques et sociale, était requise. La religion, sert a la consolidation de l’unité. imaginer la puissance de texte vous permettant de justifier même votre immoralité (tout cela englobe aussi la capacité de la dite religion a vous faire croire a ses fondements). Cependant le fait que cette dite religion ai utiliser Dieu et ses messages pour répondre de ces actes l’a éloigné de ce fait même du tout puissant (Atum) et entacher la possibilité de l’englober et de l’embrasser dans sa totalité. 2) Mais plus important encore cet article nous prouve même comment la religion est utilisée comme ciment pour consolider la culture d’un peuple (Quelle soit ou non avouable). Il est clair que (avec des exemples comme l’islam, le christianisme et le judaïsme) la religion joue un rôle prépondérant a l’édification d’une société consolidé (proche géographiquement ou pas d’ailleurs). Elle en est même le ciment impératif. On peux se dire Kamit a tout va l’eau, mais la rigueur impose un lien spirituel solide, commun, et non désorganisé (Ce qui exclue tout éléments étrangers dans notre analyse systémique). Les Égyptiens anciens on montrer la voix a tous. Il va s’avérer dans quelque temps et au delà de nos vies que, la culture arabes va s’imposer aux monde. Elle y parviendra non pas grâce a ces arts, ni a sa science, ni a son architecture, ni a sa technicité ni a quoi que se soit d’autre mais par sa religion, tout les autres facteurs ne sont que pinaillage parce que le reste, comme une norme, s’impose a sa suite. Il est important de forger notre unité dans le pourtour spirituelle afin de commencer a se trouver des intérêts communs. L’islam ayant ou pas justifié ses actes barbares va a l’encontre de la renaissance Kamite. parce qu’elle n’est absolument pas celle qui arrive centraliser nos intérêts commun (de même que le christianisme et le judaïsme), mais celui qui nous divise. Partir des lègues que nous ont laisser nos ancêtres revêt un caractère primordiale. Exemple ce n’est pas la technicité (d’une façon générale) qui est reproduite en occident mais bien la régence, la façon d’appréhender, la façon de diriger. Si on ne l’a pas compris, on mériterais notre sort. Cette héritage n’est pas a porté de tous. Les tenants de ce site l’ont bien compris et cherche a banaliser cette vison qui es resté bien longtemps au delas de la portée du monde populaire. Le soucis est que, et en mon sens, tant de chemin parcouru pour si peut d’évolution dans la façon de penser société ?!?. Il est temps de passer a autre chose que le gouvernement Mondial archaïque a mon sens. Il est temps de penser réellement à amorcer une conscience collective et novatrice en embrassant notre histoire de façon totale.

Si vous trouvez mon raisonnement insipide et sans fondement... bien a vous !

Kamit pro-actif.

par

Je crois que l’auteur de cet article veut tout simplement dire que la traite negriere n’est pas unique.S’il est africain il toujour le negre qui défend ses maitres.S’il est européen ,alors la falsification de l’histoire est leur spécialité. Si on veut suivre le raisonnement de l’auteur et le comprendre il faut se situer au temps de ces évenement.Mais tout le monde sait qu’il n’y a jamais eu d’invasion musulmane armée en afrique subsaharienne au début de l’islam.Au début de l’islam tout le monde sait que les premiers croyants etaient en majorité des esclaves et pauvres arabes.Et l’esclavagisme n’était pas exclusivement noir,et était chose courante chez tous les peuples de la planète y compris en afrique noire.Et pour terminer les Arabes n’étaient-il pas les esclaves des ethiopiens ?.Sachz messieurs les lecteurs que la traite négriere et le colonialisme sont des crime odieux qui n’ont rien a voir avec toute ces futilité qui entache toute l’histoire de l’humanité.

par Ali

je suis un vieux et grand blanc aux yeux bleux mais je suis musulman je sais que Rasouloullah (ws) étais pour la libération des esclaves pour les droits de la femme pour l interdiction de l infanticide or 1430 ans apres l esclave existe toujours les droits de la femme sont bafoués et l infanticide perdure au Pakistan mais les pays qui applique la charria sont traités de terroriste regardez Gaza peuplé d un millon de terrorists affamés et spoliés qui meurent et vont mourrir sous le regard indifferrent de la communauté internationale asservi au US et au juifs

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___XVIIe siècle Comment l'esclavage devint une institution

XVIIe siècle Comment l'esclavage devint une institution

C'est par touches progressives, du XVIe au XVIIIe siècle que les Européens ont implanté l'esclavage dans le Nouveau Monde et développé la traite atlantique. Cette orientation n'était au commencement en rien inéluctable. Elle l'est devenue du fait d'un choix collectif en faveur de productions spéculatives (sucre), sources d'enrichissement rapide, comme le montre l'historien Olivier Pétré-Grenouilleau.

Au final, les Européens ont justifié ces choix initiaux en légitimant l'esclavage des Africains. Au XVIIIe siècle, Montesquieu a décrypté cette démarche avec une ironie mordante...

Grandes plantations plutôt que cultures vivrières

Après la découverte du Nouveau Monde par Christophe Colomb, les Européens, en premier lieu des Espagnols, s'installent sur place, dans les Antilles. Ils aspirent à s'enrichir très vite et pour cela, forts de leur supériorité militaire, obligent les habitants à travailler pour leur profit, soit dans l'exploitation minière (mais l'or est vite épuisé), soit dans l'agriculture.

La reine Isabelle de Castille attend de ces colons qu'ils développent les cultures vivrières, tant pour combler les besoins des Indiens que ceux des Européens, encore trop souvent victimes de famines et de pénuries alimentaires. Mais ils préfèrent s'orienter vers les productions de rente (canne à sucre...), dans de grandes plantations esclavagistes conformes au modèle existant en Méditerranée, dans le monde musulman et dans les comptoirs portugais du golfe de Guinée. Une main-d'oeuvre de toutes origines

Les plantations de sucre assurent une bonne rentabilité sans trop de soucis mais elles requièrent une main-d'oeuvre nombreuse. Les Espagnols recrutent par la force les Indiens du cru. Mais ceux-ci succombent très vite à la tâche ou sous l'effet des maladies importées par les Européens comme la variole ou la rougeole.

Pour suppléer le manque de main-d'oeuvre locale, les planteurs du Nouveau Monde se tournent dans un premier temps vers l'Europe. De pauvres bougres, lassés de végéter dans les faubourgs des grandes villes, signent des contrats avec des intermédiaires par lesquels ils s'engagent à servir pendant 36 mois sur une plantation.

Surnommés «Bas rouges» ou «trente-six mois», les engagés sous contrat traversent l'océan sans bourse déliée et se voient promettre la liberté, un terrain et des outils, bref l'indépendance, à la fin de leur contrat. Mais leurs conditions de travail sont exécrables. Moins de la moitié arrivent vivants au terme de leur contrat ! Cela finit par se savoir en Europe, de sorte que le flux des engagés se réduit d'année en année jusqu'à s'éteindre vers 1720.

Dans le même temps, les colons complètent leurs besoins en main-d'oeuvre avec des Africains. Les premiers débarquent dans les Antilles dès 1502, en provenance... d'Espagne ! Pendant une bonne partie du XVIe siècle, en effet, les traficants de main-d'oeuvre se contentent de puiser parmi les milliers d'esclaves qui travaillent dans les plantations de la péninsule hispanique ou débarquent dans ses ports, en provenance des marchés d'esclaves africains ou orientaux.

Engagés blancs et noirs sont soumis aux mêmes règlements mais, tandis que l'effectif des premiers régresse d'année en d'année, celui des Africains ne cesse de croître.

Dans l'Amérique du nord anglo-saxonne, c'est en 1619 seulement qu'arrivent les premiers Africains. Au nombre d'une dizaine, ils débarquent à Jamestown, en Virginie.

Comme en Amérique hispanique, ce ne sont pas à proprement parler des esclaves mais des travailleurs sous contrat... recrutés sous la contrainte (notons que le procédé n'a rien d'exceptionnel car c'est aussi en usant de contrainte, par des rafles dans les ports, que la marine anglaise recrute ses équipages jusqu'à la fin du XVIIIe siècle ; on appelle cela la «presse»). Le sort des engagés africains est ni plus ni moins enviable que celui des engagés européens. Sur la voie de l'esclavage

Lorsqu'à la fin du XVIIe siècle, les esclaves deviennent plus nombreux que les colons blancs, ces derniers commencent à élaborer des statuts juridiques contraignants en vue de se préserver des révoltes et... du mélange des races !

Interprétant la Bible de façon très abusive, les planteurs anglais voient dans les Africains les descendants de la race maudite de Cham. Ils justifient de la sorte un statut d'esclave en complète contradiction avec les idées politiques qui s'épanouissent alors en Europe.

Les planteurs des colonies anglaises qui deviendront plus tard les États-Unis se montrent au demeurant soucieux de bien traiter leurs esclaves. L'historien Tidiane N'diaye écrit à leur propos : «Les maîtres appelaient leurs esclaves my people et nombre d'entre eux se considéraient comme des patriarches bienveillants, attentifs au bien-être et à la bonne conduite de leurs esclaves» (*). Mais le sentiment de leur supériorité en vient à instiller chez les Anglo-Saxons et les Français des Amériques un racisme viscéral à l'égard des Noirs. Le commerce triangulaire

Comme l'accroissement naturel ne suffit pas à couvrir les besoins des plantations américaines en main-d'oeuvre servile, il est nécessaire d'importer de nouveaux esclaves en nombre toujours croissant.

Le «commerce triangulaire» devient au XVIIe siècle une source immense de profit pour les armateurs et épargnants européens, comme aujourd'hui l'exploitation pétrolière. Ainsi que son nom l'indique, ce commerce se déroule en trois étapes :

1) Des navires partent de Bordeaux, de Nantes et des autres ports atlantiques chargés de verroterie, d'alcool mais aussi de fusils.

2) Dans les comptoirs côtiers africains, ces marchandises sont troquées contre des esclaves avec les chefs coutumiers locaux. D'après le témoignage du voyageur Mungo Park, ces esclaves sont en grande majorité des esclaves de naissance appréciés pour leur docilité. Pour le reste, ce sont des prisonniers de guerre.

3) Les navires traversent l'Atlantique et échangent leur cargaison humaine en Amérique contre du rhum, du sucre, du tabac ou encore des métaux précieux. Au terme de leur voyage, ils retournent en Europe, les cales remplies de précieuses marchandises (coton, sucre, café, tabac...).

Notons que les grands bénéficiaires de ce commerce sont, outre les armateurs et leurs actionnaires, les roitelets africains eux-mêmes qui vendent aux Européens leurs esclaves. Ils en tirent un grand profit en termes de richesses mais aussi de pouvoir, grâce aux armes à feu qu'ils reçoivent en échange et qui leur permettent d'écraser leurs ennemis (*).

Les navires des «négriers» effectuent la traversée de l'océan Atlantique en trois à six semaines. Ils contiennent jusqu'à 600 esclaves enchaînés à fond de cale dans des conditions éprouvantes (mais les équipages de ces navires ne sont guère mieux traités et les taux de mortalité des uns et des autres pendant la traversée s'avèrent équivalents !).

Quelques centaines de milliers d'esclaves traversent ainsi l'Atlantique au XVIe siècle. Ils sont deux à trois millions au XVIIe siècle, 7 à 8 millions au XVIIIe siècle (le «Siècle des Lumières» !) et encore 3 ou 4 millions au XIXe siècle. La traite des esclaves africains en chiffres

Pendant les trois ou quatre siècles qu'a duré la traite atlantique, l'historien Hugh Thomas estime à : - 4,65 millions le nombre d'esclaves transportés par le Portugal (la colonie portugaise du Brésil faisant office de plaque tournante vers le reste des Amériques), -2,60 millions d'esclaves transportés par la Grande-Bretagne, -1,60 million d'esclaves transportés par l'Espagne, -1,25 million d'esclaves transportés par la France, -0,5 million d'esclaves transportés par les Pays-Bas, -0,1 million d'esclaves transportés par les États-Unis.

La traite atlantique, du XVe au XIXe siècles, a concerné un total d'environ onze millions d'Africains, en majorité des esclaves de naissance vendus par les chefs africains ou les marchands arabes.

La traite orientale, organisée par les musulmans vers le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord à travers le Sahara et l'océan Indien du VIIIe au XIXe siècle, a concerné quant à elle 17 millions d'Africains. Une législation inique

À Versailles, à la Cour de Louis XIV, le ministre Jean-Baptiste Colbert est saisi en 1681 de la question de l'esclavage aux colonies en sa qualité de secrétaire d'État à la Marine.

Comme il est devenu impossible d'interdire cette pratique, sauf à se mettre à dos la riche bourgeoisie qui vit du commerce triangulaire, le grand Colbert entreprend de la réglementer. Homme de bureau, soucieux de rigueur et de précision, il prépare un texte législatif pour encadrer les relations entre maîtres et esclaves et préciser les sanctions qui peuvent s'appliquer à ces derniers.

L'article 44 précise : «Les esclaves sont des biens meubles». Mais d'autre part, les maîtres sont invités à éduquer leurs esclaves dans la foi chrétienne... Ainsi le texte ne craint-il pas de se contredire en considérant les esclaves à la fois comme des «biens meubles» et de bons chrétiens !

Cette contradiction va ouvrir la voie à toutes les interprétations de la part des planteurs, y compris bien sûr les plus iniques.

Intitulé Édit du Roi sur la police de l'Amérique françoise, le texte est promulgué en 1685 (l'année de la révocation de l'Édit de Nantes !) par le fils du ministre, le marquis de Seignelay, secrétaire d'État à la Marine comme son père. Il sera plus tard connu sous le nom de «Code noir».

Jusqu'à la fin du XVIIe siècle, en Europe comme dans le reste du monde, la perpétuation de l'esclavage ne scandalise personne, pas même ceux qui se piquent de philosophie. C'est que cette pratique assure des profits rapides et à moindre effort aux planteurs et aux trafiquants, souvent gens issus de la meilleure bourgeoisie, voire de l'aristocratie éclairée.

Au XVIIIe siècle, de grands philosophes comme Montesquieu n'ont pas de scrupule à placer leurs économies dans les compagnies de traite (aujourd'hui encore, la plupart des boursicoteurs ne se soucient guère du caractère éthique de leurs placements).

Montesquieu reconnaît avec esprit l'inanité de l'esclavage (*) mais s'en accommode à la façon d'Aristote. «Il faut dire que l'esclavage est contre la nature, quoique dans certains pays, il soit fondé sur une raison naturelle», écrit-il dans L'Esprit des Lois.

On retrouve la même résignation à la loi «naturelle» dans l'Encyclopédie de D'Alembert et Diderot (article «Nègres»).

La vérité est que l'esclavage se révèle un frein au progrès technique et bien sûr social dans les colonies de plantation (comme plus tôt dans le monde romain et dans le monde musulman). Ni les esclaves ni leurs maîtres n'ont en effet d'intérêt ou de motivation pour élever les rendements et développer des procédés économes du travail musculaire.

C'est seulement à partir de la fin du XVIIIe siècle que les Anglo-Saxons puis les Européens du Continent se préoccupent d'interdire la traite et d'abolir l'esclavage. Le combat contre ces institutions est mené par des ligues d'inspiration chrétienne et philanthropique.

En 1770, les colons quakers (protestants rigoureux) de Nouvelle-Angleterre s'interdisent la possession d'esclaves. L'esclavage est pour la première fois au monde mis hors la loi au Vermont en 1777, dans les jeunes États-Unis d'Amérique. La France des droits de l'Homme s'y résout tardivement, en 1848 seulement. Le dernier pays chrétien à abolir l'esclavage est l'Empire du Brésil, en 1888. Cette mesure d'humanité vaut à l'empereur d'être déposé l'année suivante par la bourgeoisie de son pays.....! Alban Dignat. Votre avis Vos suggestions



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____Marcus Garvey héritage dans nos mémoires : « Partout, le Nègre est marginalisé, maintenu de force au bas de l’échelle sociale de l’humanité, parce que noir. Sans la moindre considération, ni pour ses qualités humaines,

Marcus Garvey est sans doute celui qui a été le plus loin dans l’œuvre d’éveil des populations panafricaines. Son héritage doit rester dans nos mémoires.

« Partout, le Nègre est marginalisé, maintenu de force au bas de l’échelle sociale de l’humanité, parce que noir. Sans la moindre considération, ni pour ses qualités humaines, ni pour ce qui pourrait être son intelligence ou ses dons. Nulle part, le Nègre ne jouit de la moindre dignité humaine ; partout, il est serf, esclave, "peone" » . Où qu’il aille, les noirs sont toujours dans une position sociale inférieure à celle de tout autres.

Après avoir constaté et analysé l’état des relations raciales, et le faible pouvoir politique et économique des Africains partout dans le monde, Marcus Garvey conclut que les Africains avaient tout intérêt à devenir solidaire et à s’engager à construire une Afrique économiquement et politiquement forte.

Sa vision d’une Afrique forte et des Africains fers d’être Africains, demeure, et a été en fait ravivée par le mouvement relativement récent pour la Renaissance Africaine.

Le Cours de Philosophie Africaine représente les dernières volontés politiques et le testament politique d’un homme, avocat du dur labeur, de la persévérance et de l’auto-discipline, qui demeure sans égal dans l’histoire de la mobilisation mondiale des Africains ; ...‘‘Vous devez faire preuve de patience et trouver le temps d’éveiller notre peuple.” Disait-il.

Ce ne sont pas simplement les idées de Marcus Garvey qui forcent le respect, mais aussi le fait qu’il développa un programme d’action pour permettre très précisément l’émergence d’une nation noire forte à tous points de vue.

Ce programme fut articulé et activé par le biais de l’Association pour l’Amélioration Universelle des Noirs et la Ligue des Communautés Africaines, avec plus de huit millions de membres, répartis dans 42 pays différents et 800 chapitres !

L’U.N.I.A. créa des usines, des écoles, des instituts, des universités, et est à l’origine des tous premiers concours de beauté noire, afn de rappeler aux nôtres que Dieu les a créés à son image, parfaits. Marcus Garvey est donc le père et praticien par excellence du Nationalisme Noir. Sa capacité à inspirer et à organiser le peuple Noir demeure inégalée.

Il paraît tout simplement invraisemblable qu’aucun texte de Marcus Garvey n’ait été traduit jusqu’à maintenant en français, étant donné la place unique et extraordinaire que Marcus Garvey occupe dans l’histoire africaine. C’est la tâche à laquelle s’est attelée Ama Mazama.

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___Blanc du coeur , noir de peau "Les noirs n’ont pas l’esprit créatif ? Ils ne peuvent pas faire preuve d’initiative"?: pourquoi lorsqu'on parle des inventeurs Noirs se sont toujours des photos en noir et blanc du 19ème siècle alors que nous so

pourquoi lorsqu'on parle des inventeurs Noirs se sont toujours des photos en noir et blanc du 19ème siècle alors que nous sommes au 21ème?

Les noirs n’ont pas l’esprit créatif ? Ils ne peuvent pas faire preuve d’initiative ?

Children of the Street ( children soldiers) psychisme negriier (08/04/2010 12:26) À / France

VOUS, LES BLANCS, ÊTES DURS ET EGOISTES... ne reconnaissez pas que le noir peut être votre égaux et vous dépassez aussi. VOUS, LES BLANCS, VOUS JOUEZ AUX SAUVEURS DE L'HUMANITE, mais en réalité, vous fomentez la guerre au quatre coin du globe... Réecrivez l'histoire, rachetant les licences des inventeurs, volez nos secrets d'égypte...

Après, vous arrivez avec du riz et trois bidons d'huile, mais c'est seulement pour continuer à nous dominer!<br /> <br /> NOUS CONNAISSONS VOTRE APPROCHE POUR FALSIFIER L'histoire et resté ainsi seul maître de l'humanité.

@ X

grandnoir (08/04/2010 14:36) À Pierrefitte-sur-seine / France

Une doctrine est un système intellectuel souvent considérée comme une utopie au départ mais qui finalement permet de fédérer : un groupe, une communauté, une Nation autour d'une "d'un objectif"... Bref, la doctrine peut être d'ordre politique, économique, religieuse, philosophique, scientifique, mais part souvent d’idéologies. C’est pour l’exemple un peu le fameux monument de la renaissance africaine qui me parait être un très beau symbole idéologique d’unité pour les Sénégalais mais qui à mon avis permettra à un plus grand nombre d’Africain d’y adhérer rapidement. Après, on peut broder autour bien sûr ! C’est aussi quand on y pense certainement les raisons du fameux débat sur la question de l’identité nationale lancé par Eric Besson. Les doctrines peuvent partir de bonnes intentions comme de mauvaises. Quand Gobineau à l’aide de ses amis scientifiques tente de fédérer ses «semblables » autour de l’idée de l’existence d’une inégalité des races humaines, ce n’est ni par innocence ni par désir de faire avancer la science par exemple. L’Africain a définitivement le devoir de se construire un idéal commun qui lui ressemble afin de garantir ses droits face à d'autres peuples. Pour être réaliste, l’universalisme n’est pas pour aujourd’hui. La question de faire partie d’un peuple, d’une communauté est essentielle avant même de pouvoir s’organiser me semble-t-il.



@grandnoir x (08/04/2010 15:12) À Puteaux / France

tes beaux discours st intéressants mais on voit dans un monde capitaliste et libéral dc pour moi un inventeur et avant tout un individualiste mais qui cherche à faire profiter de façon marchande ou pas le plus grand nombre de son invention.<br /> tu parles de doctrine, d'universalisme ,d'identité nationale etc..excuse moi mais je ne vois toujours pas le rapport avec l'art qui affirme(si j'ai bien compris) que l'afrique actuelle et ses pesanteurs ne facilitent pas l'innovation..<br /> <br /> l'inventeur est et sera toujours un individualiste et ce quelque soit sa couleur persuadé que son projet est innovant et meilleur que les autres. je ne vois dc pas ce que vient faire l'idéal commun dans cette histoire. j'avoue ne pas comprendre ton laius qui ne mentionne nul part les inventeurs, les créateurs africains mais juste des grands mots sur l'humanisme..



C'est bien plus complexe que ça ! grandnoir (08/04/2010 16:26) À Pierrefitte-sur-seine / France

Essayons autrement.... Mais il y a danger à l'étalage, car certains vont me reprocher de prendre des références chez les Blancs. Franchement je ne sais plus sur quel pied danser ! God Help !<br /> <br /> "Philosophie et Prospective<br /> Si l’INSA reste une réalisation concrète de l’administrateur Gaston Berger, ce qu’il apporta à la philosophie n’en est pas pour autant à oublier. <br /> La philosophie de Gaston Berger s’appuyait sur sa forte volonté de compréhension. Il disait que la question la plus primordiale était celle de la clarté. Il s’attachait à élucider les mystères de la connaissance en répondant à la question « qu’est-ce que comprendre ? ». Aussi, il fonda une nouvelle théorie philosophique qu’il nomma la théorétique, conçue comme une science de la compréhension. L’objectif de cette philosophie qui s’appuyait notamment sur les travaux d’Husserl et de Descartes était de fournir des « outils » susceptibles d’aider à la compréhension du monde. <br /> Toutefois, si Gaston Berger souhaitait comprendre le monde dans lequel il vivait, il voulait aussi pouvoir en connaître l’avenir. C’est pour cette raison, qu’il fonda en complément à la théorétique, le mouvement « Prospective ». La « prospective » ainsi pensée par Gaston Berger était une science du « comprendre en avant » et plus exactement « une science de la compréhension de l’avenir pour participer à sa réalisation ». Ce projet se concrétisa par la création du Centre international de Prospective et par des réflexions interdisciplinaires menées conjointement par des sociologues, des philosophes, des diplomates, des juristes, des industriels, des financiers, des physiciens, des mathématiciens, etc. Ces réflexions avaient comme objectif principal de prévoir les besoins de demain tant d’un point culturel et moral que philosophique ou matériel. <br /> Cette philosophie avait ceci de particulier qu’elle ne s’appuyait pas seulement sur la compréhension du passé et du présent pour se placer dans une logique prospective et envisager l’avenir ; elle demandait une « imagination créatrice » et une forte réflexion trouvant son sens dans de complexes calculs. A bien des égards, cette philosophie put paraître utopique dans le sens où elle nécessitait des intelligences avisées et des calculs nombreux mais elle se fondait aussi sur des résultats avérés en envisageant « positivement » leurs conséquences. La philosophie de Gaston Berger a ainsi permis l’émergence de « l’attitude prospective ». <br /> <br /> Gaston Berger fut l’auteur de nombreux ouvrages dont Recherches sur les conditions de la connaissance, Paris, 1941 ; Le cogito dans la philosophie de Husserl, Paris, 1941 ; Traité pratique d’analyse du caractère, Paris, 1950 ; Caractère et personnalité, Paris, 1954. <br /> Il était également président du Comité de l’Encyclopédie française/Larousse pour qui il écrivit de nombreux articles. <br /> <br /> Gaston Berger reçut de nombreuses distinctions : il fut membre de l’Académie des Sciences morales et politiques, il était président de la Société Française de philosophie, ainsi que du Centre universitaire international et du centre international de Prospective. Il fut directeur de nombreuses revues dont la Revue de l’Enseignement supérieur et la Revue des Etudes philosophiques. Il fut nommé commandeur de la Légion d’honneur et il était docteur honoris causa de plusieurs universités étrangères. Il présida également l’Institut International de philosophie de 1957 à 1960. <br /> <br /> Gaston Berger mourut dans un accident de voiture le 13 novembre 1960. Il était le père du chorégraphe Maurice Béjart (1917-2007), lui-même parrain de la section Danse-études de l’INSA de Lyon. <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Références : <br /> <br /> <br /> <br />

www.prospective.fr François Perroux, Gaston Berger, Revue Tiers Monde, n°4, vol. 1, 1960, pp 357-358."<br /> <br />



Si je savais que je pouvais, je l'aurais fait moi même! Liroy (08/04/2010 16:45) À Paris / France

J'ai un frère sourd et muet. J'étais doué pour le langage signé, je servais d'interprête depuis mon jeune âge. Un jour de 1980, mon frère devait rencontrer un de ses amis du meme handicap que lui et qui habitait à l'autre bout de la Guyane. <br /> <br /> Il a fallut donc, téléphoner chez les parents de ce dernier d'ou je faisais l'interprête entre mon et moi que je transmettais le message à la soeur de son ami, qui elle transmettait le message à son frère.<br /> <br /> une fois le rendez-vous fixé entre mon frère et son pote, j'ai réfléchi et me suis dis "Pourquoi les "Blancs" n'inventent pas un téléphone pour les sourd-muets afin qu'ils puisssent communiquer visuellement".<br /> <br /> Ainsi, par l'observation d'un problème je venais d'inventer la visio.<br /> <br /> Le nègre infériorisé mentalement, psychologiquement et intellectuellement que j'étais, pensait que toutes inventions devaient venir du "Blanc".<br /> <br /> <br />



@ ( 08/04/2010 11:06 à Crawley / United Kingdom ) (08/04/2010 17:35) À Paris / France

Le veritable specialiste de la distration doublee du<br /> passeisme et de la connerie est toi meme. Vous etes vraiment pathetique. Avec des gens comme vous, on a encore de beaux jours sombres devant nous. Tellement la verite' vous blesse. Elle vous blesse a tel point que vous devenez agressif chaque fois qu'on essaye de vous la repeller. Vous me donnez vraiment envie de vomir. Pauvre con



kwanza (08/04/2010 18:14) À Paris / France

Les inventions dont parle cet article sont tirée d'un vieux buzz qui parcourt la communauté afro. Un truc américain ancien, presque rien après 1920, sans doute tiré d' un vieux bouquin qui trainait et mal traduit ou ridiculement tendancieux. On cite l'invention de l'ascenseur par un noir alors qu'il a mis au point une fermeture de porte plus sure, l'invention du peigne (ridicule) alors que c'est le peigne chauffant électrique pour défriser. Pratiquement tout est aussi peu rigoureux, il y aurait moyen de faire une recherche sérieuse et de modeniser un peu ça.




@ kwanza (08/04/2010 23:10) À Paris / France

KWANSA: JE SUIS ENTIREMENT D'ACCORD AVEC TOI, POUR LA SIMPLE RAISON QUE TOUTES CES INVENTIONS DE NOS FRERES<br /> BLACK NE SONT PAS TRES CLAIRES



(08/04/2010 23:48) À Paris / France

ceci étant la specialité de l afrocentricité ... ( bouquin puant la moisissure ecrit il ya deux siecle incapacité methodologique, non recoupement des sources et non analyse de celle ci etc et j en passe...) et onarrive dire des trucs genre " cad a inventé le carbone 14 "!! trop drole ! et sa s etonne qu'on se foutent de leur gueule



@nouveaux inventeurs? x (09/04/2010 10:35) À Puteaux / France

pourquoi lorsqu'on parle des inventeurs Noirs se sont toujours des photos en noir et blanc du 19ème siècle alors que nous sommes au 21ème?

J'avai lu recemment dans le time ou newsweek un jeune africain qui avait inventé une éolienne à partir de rien pour fabriquer de l'léectricité dans son village. si quelqu'un se souvient de son nom. mercI

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___Philosophie africaine : a philosophie africaine est utilisée de différentes façons par différents philosophes. Bien que les philosophes africains passent leur temps à faire des travaux dans de nombreux domaines, tels que la métaphysique, l'épistémologi

Philosophie africaine

Cet article est une ébauche concernant la philosophie et l’Afrique.

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La philosophie africaine est utilisée de différentes façons par différents philosophes. Bien que les philosophes africains passent leur temps à faire des travaux dans de nombreux domaines, tels que la métaphysique, l'épistémologie, l'éthique, et la philosophie politique, une grande partie de la littérature est reprise par un débat sur la nature de la philosophie africaine elle-même.

D'un côté, l'expression désigne l'ethnophilosophie de l'Afrique, soit l'exposition et l'analyse de la sagesse ou mieux encore de la sagesse africaine. Sommaire

Ethnophilosophie

On peut définir l'Ethnophilosophie, de recherches qui reposent en tout, ou en partie sur l'hypothèse d'une vision du monde d'une philosophie collective. Elle se base sur les récits de certains ethnologues et cherche à trouver dans ceci un caractère philosophique qu'il pourront nommer philosophie africaine.

La problématique de l'ethnophilosophie africaine a vu le jour avec la publication en janvier 1945 de « La philosophie bantoue 1» par Placide Frans Tempels (1906-1977). Cet ouvrage retentissant correspondait à son époque, à une réhabilitation des valeurs nègres fort ambigüe. Ironiquement, Tempels n'etait pas un philosophe. Et il n'était pas africain. C'était un moine franciscain belge et missionnaire au Congo.

Les idées de Tempels représentaient un progrès en substituant à la notion de « nègre sans culture » définie par Hegel dans ses Leçons sur la philosophie de l'histoire, la notion de "culture nègre". Mais tandis que chez Hegel, l'inertie des peuples noirs est irrémédiable parce qu'ils n'ont pas de culture, pour Tempels, cette inertie est culturelle. Selon Tempels, le dépassement de cette inertie est clair : « La civilisation bantoue sera chrétienne ou ne sera pas ». À la suite de Tempels, le philosophe rwandais Alexis Kagame (1912-1981), a publié dans la même perspective d'évangélisation La philosophie bantu-rwandaise de l'Etre (1956) et La philosophie bantu comparée.

On différencie deux formes de philosophies: la philosophie africaine proprement dite, est l'ensemble de textes et de discours explicites, et la littérature d'intention philosophique et la « philosophie » au sens impropre, souligné ici par les guillemets, représente la vision du monde collective et hypothétique d'un peuple donné.

Marcien Towa, philosophe camerounais né vers 1935 a pourfendu les thèses de Léopold Sédar Senghor sur la négritude qu'il assimile au néocolonialisme. Dans « L'essai sur la problématique philosophique de l'Afrique », (1971), il dénonce l'éthnophilosophie qui assimile la philosophie à n'importe quelle vison du monde. Mais dans « L'idée d'une philosophie africaine » (1979), après avoir critiqué la pensée mythique, domaine de l'opinion reçue, il tente en s'appuyant sur les exemples empruntés à l'Égypte et aux contes de l'Afrique noire, de montrer qu'il y a une véritable tradition philosophique africaine. En définitif nous pouvons dire que la philosophie ne peut être le propre d une nation car son concept est universel. dont nous ne pouvons nous attarder sur la recherche d une philosophie spécifiquement africaine Philosophie africaine ancienne

La philosophie africaine de la période pharaonique est surtout étudiée et systématisée par le philosophe congolais Mubabinge Bilolo. Bilolo qui est égyptologue, politologue et historien de la philosophie africaine pré-tempelsienne ne se limite pas à la problématique de l'existence de la philosophie africaine antique, mais il en présente les différentes écoles et les différents thèmes abordés: création-devenir, la pensée de l'Un, le passage de l'Un aux multiples, théologie négative, éthique écologique, épistémologie, etc. Philosophie africaine moderne Afrique anglophone

Dans l'Afrique anglophone, la tradition philosophique africaine moderne se compose des œuvres de philosophes comme Anton Wilhelm Amo, Kwasi Wiredu, Kwame Gyekye, et Peter Bodunrin. La tradition philosophique postmoderne en Afrique est soutenue par les ouvrages d' Anthony Appiah, Achille Mbembe et V.Y. Mudimbe. Les autres, comme Emmanuel Chukwudi Eze, pratiquent la philosophie africaine postcoloniale.

Plus au Sud, le concept d'ubuntu, revitalisé par le Nobel de la paix d'Afrique du Sud, Mgr Desmond Mpilo Tutu a permis de conceptualiser la réconciliation comme fondatrice de la démocratie, ainsi que le signale Edwy Plenel dans son compte-rendu de travaux de philosophie publiés sous le titre d' Amnistier l'apartheid et Vérité, réconciliation, réparation. Le concept ouvre sur un débat dont la revue Quest. African Journal of Philosophy se fait le forum. Bibliographie Les conventions bibliographiques ne sont pas respectées.

La bibliographie et les liens externes sont à mettre à jour. Améliorez-les !



Mubabinge Bilolo, Contribution à l’histoire de la reconnaissance de Philosophie en Afrique Noire Traditionnelle, (1978: Kinshasa, Facultés Catholiques de Kinshasa, Licence en Philosophie et Religions Africaines)



Mubabinge Bilolo, Les cosmo-théologies philosophiques de l'Égypte Antique. Problématiques, Prémisses herméneutiques et problèmes majeurs" Academy of Afrian Thought, Sect. I, vol. 1,(1986: Kinshasa-Munich-Libreville, African University Studies)



Paulin J. Hountondji, African Philosophy: Myth and Reality (1983: Bloomington, Indiana University Press)



H. Odera Oruka ed., Sage Philosophy Volume 4 in Philosophy of History and Culture (1990: E.J. Brill) ISBN 90-04-09283-8, ISSN 0922-6001



Placide Tempels, La philosophie bantoue, Elisabethville, 1945.



Kwasi Wiredu, Philosophy and an African, (1980: Cambridge University Press)



Amnistier l'apartheid, travaux de la Commission Vérité et Réconciliation sous la présidence de D Tutu, ouvrage sous la direction de Philippe-Joseph Salazar, Paris, Seuil, L'Ordre Philosophique, 2004.



Vérité, réconciliation, réparation sous la dir. de Barbara Cassin,Olivier Cayla et Philippe-Joseph Salazar, Le Genre Humain, 43, 2004.



Truth in Politics, special issue of Quest. An African Journal of Philosophy/Une Revue Africaine de Philosophie, XVI (1-2), 2002, 274 p. ISSN 1011-226X.



Théophile Obenga, La philosophie africaine de la période pharaonique. 2780-330 avant notre ère, Paris: L'Harmattan, 1990.



Théophile Obenga, L'Egypte, la Grèce et l'école d'Alexandrie. Histoire interculturelle dans l'antiquité. Aux sources égyptiennes de la philosophie grecque, Paris: Khepera/L'Harmattan, 2005.



Molefi Kete Asante, Kemet, Afrocentricity, and Knowledge, Trenton N.J.: Africa World Press, 1990.



Grégoire Biyogo, Histoire de la philosophie africaine, Livre I Le berceau égyptien de la philosophie, Livre II Introduction à la philosophie moderne et contemporaine, Livre III Les courants de pensée et les livres de synthèse, Livre IV Entre la post-modernité et le néo-pragmatisme, Paris: L'Harmattan, 2006.



Jean-Baptiste Malenge Kalunzu, Philosophie africaine, philosophie de la communication. L'universel au coeur du particulier, Kinshasa: Baobab, 2011.

Références

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____Afrique, la vision négatif, représente 11% population mondiale, (702.6 millions d’africains) ne représentent que 1% des utilisateurs d'Internet. 1% du PNB mondial. En Afrique 32 pays sur 48 sont clasés parmi les plus pauvres du monde.

Afrique, la vision négatif, représente 11% population mondiale

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AFRIQUE EXPORT



L’Afrique représente 11% de la population mondiale (702.6 millions d’africains). Seulement ils ne représentent que 1% des utilisateurs d'Internet.



L’Afrique représente seulement 1% du PNB mondial. En Afrique 32 pays sur 48 sont clasés parmi les plus pauvres du monde. Certains Pays africains ont fait d’importants progrès depuis ces dernières années, mais les opportunités avec les objectifs du millénaire sont faibles.



Leur participation aux exportations mondiales a diminué de 3.5% (en 1970) à 1.4% (fin 2002), ce qui représente une perte de 160 millions USD chaque année. Pour maintenir cette croissance, les Pays africains doivent favoriser leurs marches régionaux, ainsi afin d’accéder réellement à la globalisation.



Seulement ils reçoivent 0.6% de l’Investissement Direct à l'Étranger. Il se trouve qu’en Afrique ils ont besoin de 18 milliards USD par an pour créer des investissements nécessaires afin de consolider la croissance économique nécessaire. Dans l’OCDE les gouvernements sont invites autour de 20% de P.I.B., 30% dans beaucoup de pays asiatiques, mais 5% en Afrique.

L’investissement africain est quasiment public.



L’Afrique est en train de rester la marge de la globalisation. Avec une croissance moyenne de la population de 3% par an, il serait nécessaire d’avoir une croissance économique de 5% pour ne pas accroître le nombre de pauvres.



L’épidémie du SIDA et de la malaria font des ravages sur la population. Au Botswana, Afrique du Sud, Lesotho, Namibie, Swaziland et le Mozambique, autour de 30% de la population peut être porteuse du SIDA. Les conséquences sont dramatiques : orphelins, baisse de l’espérance de vie (les citadins ne peuvent étudier, économiser...) provoquant une baisse de projets d’études de commerce ou d’institutions...



Il se trouve qu'en moyenne, les guerres civiles en Afrique font diminuer le PNB de 2.2% annuel.



La corruption généralisée est le plus endémique.



La femme est très marginalisée.



Des menaces sont faites pour entraîner une collision inter religieuse (Nigeria).

Pour les sceptiques. Quelques raisons pour les plus sceptiques. Favoriser le développement africain conclura à ...



Obtenir des nouvelles marches plus stables pour les entreprises, en croissance et pas saturées.



Il existe de grandes opportunités d’investissement direct si l’Afrique est stable, démocratiquement et avec une classe moyenne bien développé.



Beaucoup de pays africains peuvent être une alternative à la délocalisation vers l’Asie.



Ils peuvent aider à consolider l’euro face au dollar.



Le “pétrole démocratique” (Nigeria, Guinée, Gabon) peut être une raison géostratégique d’une importante vitale pour l’Europe.



Une solution réelle pour l’immigration en Europe.



Freiner d'une certaine manière, les mouvements intégristes de quelques secteurs de la population musulmane africaine.



Peut-être que si nous n’inversons pas la situation, nous pourrons voir le “choc des civilisations” dans quelques pays (Nigeria).



On peut empêcher le développement dans le future d’un “intégrisme africain” (en non relation avec l’islam, sinon avec un possible “africanisme”).

École d'Affaires EENI (c) EENI- École d'Affaires Commerce International (1995-2012) France - Espagne - Brésil

Commerce International

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____Colonialisme et Colonisation de l’Afrique : causes, enjeux et conséquences.. 1914 : La division du territoire Africain

Colonisation de l’Afrique : présentation

Colonisation de l’Afrique : histoire

Un enjeu majeur: supériorité et infériorité raciale

Colonisation de l’Afrique présentation



La colonisation de l’Afrique fut un enjeu important de l’époque coloniale et fut au centre des rivalités entre les grands empires coloniaux.



Plus que partout ailleurs, ces empires manifestaient le désir de civiliser le continent africain et de l’aider à développer des institutions commerciales. Les métropoles prenaient donc en charge des territoires jugés inoccupés. Par cette prise en charge, ils s’assuraient ainsi du contrôle des ressources naturelles en échange de quoi ils développaient des structures sociales importées des pays industrialisés : voies commerciales, ports, villes, chemins de fer…



Par contre, plus souvent qu’autrement les métropoles exploitaient tout autant les ressources naturelles que les autochtones, les soumettant trop souvent à l’esclavage. La colonisation de l’Afrique a ainsi engendré une philosophie de discrimination raciale, dans laquelle la supériorité de l’Homme blanc était indéniable et indiscutable.



L’attitude supérieure des colons européens, convaincus de contribuer au sain développement du peuple africain, a causé une forte assimilation des peuples autochtones à la culture européenne. Les peuples perdaient ainsi leurs cultures, leurs croyances et leurs traditions au profit de la civilisation étrangère, c’est ce que l’on nomme l’acculturation.



L’entreprise coloniale des pays européens s’accompagnait également de missions religieuses qui désiraient évangéliser le continent africain. Cette rencontre avec la culture religieuse n’a fait qu’accentuer l’acculturation des peuples africains.



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Les peuples africains avant la colonisation



L’Afrique était peuplée de plusieurs groupes sociaux différents : tribus, sociétés anarchiques, états organisés…



L’Afrique au 13e siècle



Parmi les plus grands peuples africains, il y a le Royaume Songhaï, fondé par un peuple Berbère. Fondé sur la propagation de la foi musulmane, ce royaume couvrait un territoire qui incluait le Mali, le Niger et une partie du Nigeria. Cet empire a été détruit en 1591.



Carte du royaume Songhaï



Le peuple bantou a également conquis une partie de l’Afrique, dans la région du Congo. Dès le 14e siècle, le Royaume du Congo était entouré d’autres états bantous. Cette civilisation était relativement évoluée et était formée d’agriculteurs sédentaires.



Le peuple Bantou et son Royaume du Congo



Les Toucouleur ont également formé un empire, toujours dans la région du Mali. Le fondateur de l’empire revenait d’un périple religieux à La Mecque. Il a entrepris une guerre de conquête religieuse, vers l’est. Vers l’ouest, l’empire toucouleur se heurtait aux armées françaises.



S’inspirant également de la foi islamique, l’Empire de Samori tenta de résister ardemment contre la colonisation européenne.



L’Empire Samori



De très nombreux peuples habitaient le territoire africain, comme les Touaregs ou les Massaïs, mais il est possible de les regrouper dans diverses familles linguistiques, comme on peut le voir sur la carte suivante.






Brève histoire du continent



Le peuplement actuel de l’Afrique a commencé autour de -10 000, moment où les groupes sont passés d’une vie axée sur la chasse et la cueillette à une vie axée sur l’agriculture et l’élevage. En l’an -5 000, ce fut l’apparition des premières civilisations évoluées près du Nil et ses environs.



Par contre, le nord de l’Afrique a été isolé du reste du continent d’abord par l’assèchement progressif du désert du Sahara. Cet isolement a été amplifié par la succession des grands empires dans cette région : Égyptiens, Perses, Grecs, Romains, Byzantins, Arabes, Turcs.



La présence arabe a contribué assez tôt à modifier le visage de l’Afrique en organisant, dès les 8e et 10e siècles, un commerce d’esclaves noirs. Ces derniers étaient envoyés dans toutes les colonies musulmanes.



L’Afrique noire a longtemps été divisée par de nombreux conflits politiques, militaires et tribaux.



L’Afrique précoloniale



Dès le 15e siècle, le continent a été exploré par les Européens : des Portugais y créaient des comptoirs commerciaux le long du Golfe de Guinée. La colonisation européenne en Afrique ne s’est pas amorcée tout de suite. En fait, dans toute la première moitié du 16e siècle, les Européens pratiquent la traite des esclaves, qu’ils envoyaient vers les différentes colonies d’Amérique. Cette traite s’ajoute à celle pratiquée par l’empire musulman. Selon les estimations, les traites esclavagistes auraient enlevé 20 millions de personnes dans le continent, ce qui peut expliquer la stagnation économique et démographique du continent africain.



Le 17e siècle a marqué l’émergence de certains états organisés et prospères, comme le Dahomey (actuel Bénin). Ces royaumes, de plus en plus prospères, se sont développés jusqu’à la fin du 19e siècle, dont l’empire toucouleur.



Les débuts de la colonisation



Jusqu’en 1850, les tentatives de colonisation en Afrique ont été passablement isolées :



- La France était installée au Sénégal.



- L’Angleterre possédait la Gambie, le Sierra Leone et la Côte de l’or.



- Le Portugal occupait l’Angola et le Mozambique.



Les importantes colonies de peuplement étaient jusqu’alors isolées. Toutefois, la Hollande avait pris possession de l’Afrique du Sud dès le 17e siècle. De plus, c’est en 1830 que la France a pris la ville d’Alger, en 1857, la France contrôlait toute l’Algérie.



En résumé, jusqu’en 1880, la présence européenne en Afrique se limitait essentiellement à des implantations côtières.



Les premières explorations du continent



Entre 1870 et 1880, plusieurs explorateurs se sont lancés à la découverte de ce continent encore mystérieux. C’est à ce moment que l’intérieur du continent est plus amplement connu par les autorités européennes. Les explorateurs y découvrent des richesses intéressantes telles que de l’or, des diamants, du cuivre… Les Européens s’imaginaient alors que l’Afrique était un continent riche, qui n’appartenait à personne.



C’est à partir de ce moment que l’Afrique est devenue l’un des enjeux de rivalité entre les puissances d’Europe.



À la conquête du Congo



Le point de départ de la colonisation africaine fut sans doute le Congo, d’où partaient plusieurs explorations. La région est convoitée par plusieurs pays et les explorateurs se heurtaient les uns aux autres.



Chaque pays européen désirait prendre possession des richesses du bassin congolais. Toutefois, le roi belge Léopold II voulait posséder le territoire afin de le coloniser.



C’est en grande partie pour régler ce conflit au Congo que les empires coloniaux se sont réunis lors de la Conférence de Berlin.



La Conférence de Berlin



Amorcé en novembre 1884, le Congrès de Berlin réunissait une quinzaine d’états (Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, États-Unis, France, Royaume-Uni, Italie, Pays-Bas, Portugal, Russie, Suède, Empire ottoman.).



Les objectifs visaient à désenclaver le continent, mettre fin à son isolement et éradiquer l’esclavage et la traite esclavagiste musulmane. Ces mêmes objectifs se retrouvaient également dans les conclusions de la conférence dans laquelle plusieurs principes humanitaires contre la traite des esclaves étaient dictés.



Le but de cette réunion était également d’établir des règles pour mieux gérer les problèmes commerciaux dans la région du Congo. Les différents pays ont alors entrepris de définir la région du bassin du Congo. Ils ont également établi une zone de libre-échange que toutes les puissances colonisatrices devaient respecter, même en temps de guerre.



C’est à Léopold II que l’on a accordé la possession privée du Congo. Toutefois, dans son État indépendant du Congo, le roi belge permettait le commerce avec les autres puissances. Il a amplement profité des ressources naturelles comme le caoutchouc pendant son règne.



Le Congo de Léopold II



Voici quelques autres conclusions auxquelles sont parvenus les pays signataires :



- liberté totale du commerce dans le bassin congolais;



- il n’y a jamais de monopole commercial, même s’il y a contrôle du territoire;



- les instances en place doivent veiller aux populations autochtones et viser l’amélioration de leurs conditions (supprimer l’esclavage et la traite des Noirs, protéger toutes les institutions mises en place);



- un pays doit avertir les autres puissances lorsqu’il prend possession d’un territoire.



Officiellement, la Conférence de Berlin ne permettait aucun partage du continent africain. Dans les faits pourtant, cet acte a déclenché la course à la possession des territoires. C’est pourquoi quelque temps après la Conférence de Berlin, plusieurs pays ont signé des traités dans lesquels ils s’entendaient sur la possession de certains territoires.



Les réunions de la Conférence de Berlin



La division du territoire



L’occupation en Afrique était alors gérée en fonction des ethnies et des anciens royaumes africains et c’est de cette manière que les empires coloniaux se sont partagé le territoire. La France possédait tout l’ouest du continent, de la Méditerranée au centre du continent. L’Angleterre prenait alors toute l’Afrique orientale, du Cap au Caire. Finalement, la Belgique , l’Allemagne et l’Italie se partageaient le reste.



À la veille de la 1ère guerre mondiale, presque tout le continent est occupé par les puissances européennes.






Aspects positifs de la colonisation en Afrique



Plusieurs missionnaires et fonctionnaires qui allaient en Afrique étaient réellement animés par de bons sentiments. Leurs buts étaient alors d’aménager des infrastructures solides qui permettraient de développer l’économie moderne, d’alphabétiser la population et d’améliorer les conditions sanitaires.



Leur objectif était alors de permettre à ces régions de favoriser un développement réel du territoire et de la civilisation.



Aspects négatifs de la colonisation en Afrique



Bien que certaines personnes aient eu des objectifs louables, un bon nombre de colons désiraient surtout profiter des ressources sans nécessairement développer le pays. Les militaires, des fonctionnaires et des commerçants ont alors abusé de leur position forte pour exploiter les populations et même perpétrer des massacres. C’est en grande partie cette attitude qui fut responsable de l’assujettissement des territoires africains aux forces européennes.



De plus, même lorsque les colons mettaient des structures en place pour favoriser le développement du pays, il n’en demeure pas moins que ces bases étaient très fragiles, donc peu durables.



Pourquoi les pays européens ont-ils réussi à prendre possession de l’Afrique aussi rapidement?



Il est évident que les apports techniques de la révolution industrielle ont contribué à l’expansion des territoires en Afrique. Les Européens possédaient de meilleurs moyens de transport (plus rapides et plus efficaces), de meilleures armes et des méthodes de production plus rapides.



Cette inégalité des forces de combat a été accentuée lorsque les Européens se sont entendus pour cesser de vendre des armes aux Africains. Jusque là, les Africains possédaient des armes européennes, qu’ils étaient même en mesure d’imiter dans certains cas.



Toutefois, après cette entente, les Européens ont continué à développer des armes plus efficaces, plus rapides et surtout, impossibles à imiter par les Africains. C’est pour cette raison que les armées européennes ont réussi à prendre facilement le contrôle sur le continent africain.



L’esclavage



Dès 1815, la traite des esclaves était interdite sur les côtes africaines. Toutefois, cette législation n’a pas mis fin du jour au lendemain à la traite esclavagiste.



La traite s’effectuait alors par d’autres routes, qui n’étaient pas surveillées, dont le Sahara ou l’Orient. Les esclaves étaient alors des captifs de guerre vendus dans les marchés.



Il faut tout de même préciser que certaines sociétés africaines pratiquaient déjà l’esclavage avant l’arrivée des Européens et des Musulmans. Les colons en ont donc profité et se sont installés dans ces sociétés.



La régression des pratiques esclavagistes a pris fin peu à peu vers la fin du 19e siècle. L’une des mesures importantes fut d’ailleurs une loi britannique votée en 1833, qui rendait la liberté à tous les esclaves sur ses territoires.



Haut de la page Un enjeu majeur: supériorité et infériorité raciale



Les Européens avaient réellement l’impression d’améliorer le sort de la population africaine en leur fournissant les bases de la société moderne. Cette impression d’amélioration a suscité un fort sentiment de supériorité chez les Européens.



Selon eux, l’Homme blanc était supérieur aux Noirs et il était donc du devoir des Européens de les instruire et de les civiliser.



Ce sentiment de supériorité et de devoir de civilisation s’est d’ailleurs exprimé dans plusieurs textes écrits à l’époque. Aujourd’hui, ces textes nous aident à comprendre l’esprit dans lequel la situation était analysée.



Grand dictionnaire universel du 19e siècle, Larousse 1872, Article « Nègre »



Voici l’article tel qu’il apparaissait dans le dictionnaire Larousse de 1872.



C’est en vain que quelques philanthropes ont essayé de prouver que l’espèce nègre est aussi intelligente que l’espèce blanche. Quelques rares exemples ne suffisent point à prouver l’existence chez eux de grandes capacités intellectuelles. Un fait incontestable et qui domine tous les autres, c’est qu’ils ont le cerveau plus rétréci, plus léger et moins volumineux que l’espèce blanche, et comme, dans toute la série animale, l’intelligence est en raison directe des dimensions du cerveau, du nombre et de la profondeur des circonvolutions, ce fait suffit pour prouver la supériorité de l’espèce blanche sur l’espèce noire. Mais cette supériorité intellectuelle, qui selon nous ne peut être révoquée en doute, donne-t-elle aux blancs le droit de réduire en esclavage la race inférieure ? Non, mille fois non. Si les nègres se rapprochent de certaines espèces animales, par leurs formes anatomiques, par leurs instincts grossiers, ils en diffèrent et se rapprochent des hommes blancs sous d’autres rapports et nous devons en tenir grand compte. Ils sont doués de la parole, et par la parole nous pouvons essayer de les élever jusqu’à nous, certains d’y réussir dans une certaine limite. Du reste, un fait physiologique que nous ne devons jamais oublier, c’est que leur race est susceptible de se mêler à la nôtre, signe sensible et frappant de notre commune nature. Leur infériorité intellectuelle, loin de nous conférer le droit d’abuser de leur faiblesse, nous impose le devoir de les aider et de les protéger.

- Pierre Larousse (1872)

George Washington Williams (1864-1891) : Lettre ouverte à sa majesté Léopold II



Théologien et juriste américain, George Washington Williams a milité tout au long de sa vie pour la cause des Noirs. Il fut d’ailleurs le premier membre noir de l’assemblée législative de l’Ohio.



Léopold II, roi des Belges, possédait alors le Congo. Il a invité George Washington Williams à visiter son œuvre coloniale belge.



Après sa visite au Congo, en 1890, G.W. Williams a rédigé une longue lettre ouverte, d’une dizaine de pages, dans laquelle il fait part à Léopold II de ses remarques et de ses critiques sur ce qu’il y a vu.



Il y mentionnait avoir réalisé une enquête minutieuse sur le terrain. Il critique plusieurs aspects des pratiques coloniales belges dont :



- les villages se sont soumis au roi en échange de caisses de gin



- les militaires sur les bases forçaient les autochtones à leur fournir des denrées (du poisson, de la viande et des légumes), les menaçaient avec leurs mousquets et brûlaient leurs maisons s’ils refusaient;



- le système de justice mis en place faisait preuve d’une cruauté excessive : les plus petits délits étaient punis par des peines d’enchaînement ou le port du collier à bœuf;



- les autorités belges pratiquaient le commerce, en gros et en détail, d’esclaves noirs, achetés, vendus et volés, de tous âges et des deux sexes.



Les réactions de Léopold II furent très vives puisque, tout au long de sa lettre, George Washington Williams accusait ouvertement le roi de culpabilité. En effet, tous les actes accomplis au Congo étaient faits au nom de Léopold II.



Rudyard Kipling : le Fardeau de l’Homme blanc



Rudyard Kipling est surtout reconnu pour ses livres pour enfants, dont Le livre de la Jungle, mettant en scène les aventures du jeune Mowgli, élevé par les loups.



Toutefois, Kipling a également rédigé des poèmes, dont le plus connu est Le Fardeau de l’Homme blanc. Ce poème, publié en 1899, décrit la mission civilisatrice que l’Homme blanc doit accomplir en Afrique. L’une des principales responsabilités de l’Homme Blanc est en fait de veiller sur les races sauvages et agitées.



Voici le poème dans sa version originale anglaise et dans sa traduction en français




Take up the White Man's burden

Send forth the best ye breed

Go bind your sons to exile

To serve your captives' need;

To wait in heavy harness,

On fluttered folk and wild--

Your new-caught, sullen peoples,

Half-devil and half-child.




Take up the White Man's Burden

In patience to abide,

To veil the threat of terror

And check the show of pride;

By open speech and simple,

An hundred times made plain.

To seek another's profit,

And work another's gain.




Take up the White Man's burden

The savage wars of peace--

Fill full the mouth of famine

And bid the sickness cease;

And when your goal is nearest

The end for others sought,

Watch Sloth and heathen Folly

Bring all your hope to nought.




Take up the White Man's burden

No tawdry lie of kings.

But toil of serf and sweeper

The tale of common things.

The ports ye shall not enter,

The roads ye shall not tread,

Go make them with your living,

And mark them with your dead.




Take up the White Man's burden

And reap his old reward:

The blame of those ye better,

The hate of those ye guard

The cry of hosts ye humour

(Ah, slowly!) toward the light:

"Why brought ye us from bondage,

"Our loved Egyptian night!"




Take up the White Man's burden

Ye dare not stoop to less

Nor call too loud on Freedom

To cloak your weariness;

By all ye cry or whisper,

By all ye leave or do,

The silent, sullen peoples

Shall weigh your Gods and you.




Take up the White Man's burden

Have done with childish days

The lightly proffered laurel,

The easy, ungrudged praise.

Comes now, to search your manhood

Through all the thankless years,

Cold, edged with dear-bought wisdom,

The judgment of your peers!



Rudyard Kipling, The White Man's Burden.

La présence arabe a contribué assez tôt à modifier le visage de l’Afrique en organisant, dès les 8e et 10e siècles, un commerce d’esclaves noirs. Ces derniers étaient envoyés dans toutes les colonies musulmanes.



L’Afrique noire a longtemps été divisée par de nombreux conflits politiques, militaires et tribaux.

La Conférence de Berlin



Amorcé en novembre 1884, le Congrès de Berlin réunissait une quinzaine d’états (Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, États-Unis, France, Royaume-Uni, Italie, Pays-Bas, Portugal, Russie, Suède, Empire ottoman.).



Les objectifs visaient à désenclaver le continent, mettre fin à son isolement et éradiquer l’esclavage et la traite esclavagiste musulmane. Ces mêmes objectifs se retrouvaient également dans les conclusions de la conférence dans laquelle plusieurs principes humanitaires contre la traite des esclaves étaient dictés.

http://biblio.alloprof.qc.ca/pagesanonymes/displayfiches.aspx?id=7077

Voici le poème dans sa version originale anglaise et dans sa traduction en français




Take up the White Man's burden

Send forth the best ye breed

Go bind your sons to exile

To serve your captives' need;

To wait in heavy harness,

On fluttered folk and wild--

Your new-caught, sullen peoples,

Half-devil and half-child.




Take up the White Man's Burden

In patience to abide,

To veil the threat of terror

And check the show of pride;

By open speech and simple,

An hundred times made plain.

To seek another's profit,

And work another's gain.




Take up the White Man's burden

The savage wars of peace--

Fill full the mouth of famine

And bid the sickness cease;

And when your goal is nearest

The end for others sought,

Watch Sloth and heathen Folly

Bring all your hope to nought.




Take up the White Man's burden

No tawdry lie of kings.

But toil of serf and sweeper

The tale of common things.

The ports ye shall not enter,

The roads ye shall not tread,

Go make them with your living,

And mark them with your dead.




Take up the White Man's burden

And reap his old reward:

The blame of those ye better,

The hate of those ye guard

The cry of hosts ye humour

(Ah, slowly!) toward the light:

"Why brought ye us from bondage,

"Our loved Egyptian night!"




Take up the White Man's burden

Ye dare not stoop to less

Nor call too loud on Freedom

To cloak your weariness;

By all ye cry or whisper,

By all ye leave or do,

The silent, sullen peoples

Shall weigh your Gods and you.




Take up the White Man's burden

Have done with childish days

The lightly proffered laurel,

The easy, ungrudged praise.

Comes now, to search your manhood

Through all the thankless years,

Cold, edged with dear-bought wisdom,

The judgment of your peers!



Rudyard Kipling, The White Man's Burden.



O Blanc, reprends ton lourd fardeau : Envoie au loin ta plus forte race, Jette tes fils dans l'exil Pour servir les besoins de tes captifs;



Pour - lourdement équipé – veiller Sur les races sauvages et agitées, Sur vos peuples récemment conquis, Mi-diables, mi-enfants.



O Blanc, reprends ton lourd fardeau : Non pas quelque œuvre royale, Mais un travail de serf, de tâcheron, Un labeur commun et banal.



Les ports où nul ne t'invite, La route où nul ne t'assiste, Va, construis-les avec ta vie, Marque-les de tes morts !



O Blanc, reprends ton lourd fardeau; Tes récompenses sont dérisoires : Le blâme de celui qui veut ton cadeau, La haine de ceux-là que tu surveilles.



La foule des grondements funèbres Que tu guides vers la lumière : "Pourquoi dissiper nos ténèbres, Nous offrir la liberté ?"

http://biblio.alloprof.qc.ca/pagesanonymes/displayfiches.aspx?id=7077

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___« De cette Afrique-là, on ne parle presque jamais !» « L'Afrique qui travaille, qui produit, qui invente et qui crée... » L’Afrique, un continent émergent "l’afro pessimisme des années 90."? La thèse du complot contre l'Afrique: points noirs

  • Pourquoi l'Afrique ne se développe pas ?

« De cette Afrique-là, on ne parle presque jamais !»

JPElongMbassi

Quel regard les médias portent-il généralement sur l'Afrique et en quoi cette approche médiatique demanderait-elle que l'on s'en préoccupe davantage, dans la perspective du développement local durable?

Secrétaire général de l'organisation panafricaine CGLUA (Cités et Gouvernements Locaux Unis d'Afrique), partenaire institutionnel de longue date d'Echos Communication, Jean-Pierre Elong Mbassi a abordé la question, avec autant de lucidité que de franchise, dans une interview tout récemment accordée à Tâaoun, La Lettre des Coopérations au Maroc.

De ces propos, recueillis pour Tâaoun par Elodie Martellière Sadouk, de l'agence conseil en Coopération décentralisée Marocoop Conseil, nous nous permettons de reproduire l'extrait suivant, pointé par Gautier Brygo, qui est la cheville ouvrière d'Echos Communication au Maroc.

Un point de vue qui se passe aisément de commentaires. Un point de vue autorisé qui, surtout, nous rappelle très concrètement l'importance stratégique d'une plateforme de communication en ligne centrée sur le développement durable de l'Afrique dans ses initiatives locales. Et l'urgence d'un changement de regard des journalistes, africains et autres, à travers ce prisme médiatique, encore à construire... (JD)










« L'Afrique qui travaille, qui produit, qui invente et qui crée... » laureats2010_-_copie




Tâaoun : Pourquoi souhaitez-vous mettre l’accent sur les médias ?




Mr Elong Mbassi : Un des problèmes auquel l’Afrique doit faire face c’est la manière dont elle est présentée au niveau international. L’Afrique a un problème d’image. Dans les médias internationaux, on n’en présente le plus souvent que les côtés négatifs : c’est le continent du SIDA, c’est le continent de la famine, c’est le continent de la pauvreté, c’est le continent des régimes politiques corrompus, c’est le continent des atteintes aux droits humains, bref c’est le naufragé de la mondialisation voué à la compassion et à l’aide humanitaire. Cette présentation de l’Afrique a un impact sur les Africains eux-mêmes, qui perçoivent leur continent à travers ce qu’on en dit au niveau mondial et le considèrent en quelque sorte comme le continent perdu et où il n’y a pas d’espoir.

Dans cette présentation, il y a peu de place pour l’Afrique qui travaille et qui produit, pour l’Afrique qui invente et qui crée une manière originale de vivre le monde et de s’articuler au monde, pour l’Afrique qui trouve quotidiennement des solutions à ses problèmes, pour l’Afrique au sein de laquelle les valeurs de solidarité et d’empathie continuent d’être le ciment de la vie en communauté et en famille, cette Afrique locale qui est la force motrice du développement du continent. De cette Afrique là, on ne parle presque jamais. Les raisons avancées par les médias se résument au fait qu’il n’existe pas de modèles, d’exemples ou de figures qui incarnent cette Afrique-là et qui leur soient facilement accessibles.

En fait les médias ne connaissent pas l’Afrique locale et n’ont manifestement que peu d’intérêt pour le développement local, pourtant condition sine qua non du développement durable de l’Afrique. C’est la raison pour laquelle les journalistes et professionnels des médias présents au Sommet Africités de Marrakech ont souhaité que soit développée une plateforme Internet où pourraient être regroupés et postés des projets de développement local exemplaires avec des informations sur leurs porteurs desdits projets. De la sorte il serait mis à la disposition des médias une base de données facilement accessible, où trouver des éléments permettant de présenter une image plus positive de l’Afrique. Nous pensons qu’il s’agit là d’un programme très important si l’on veut vraiment « changer la rumeur sur l’Afrique » comme cela nous semble nécessaire et juste.

L’Afrique, un continent émergent ?

Débat, Le lundi 15 novembre : Roland Pourtier, professeur émérite de Paris I Sorbonne : « L’Afrique, un continent émergent ? » à 19.00 à l’Avenue, 8 boulevard de l’Europe à Mulhouse.

49ème café de géo de Mulhouse

Le temps de l’Afrique est—il venu ?

Roland Pourtier

15 novembre 2010- Café L’Avenue

Ce titre a pour caractéristique de trancher avec l’afro pessimisme des années 90. La « négrologie », claironnant que l’Afrique meurt, qui trouve ses racines chez René Dumont qui écrivait dès 1962 : « L’Afrique noire est mal partie »

Je préfère « l’afro réalisme », le partage entre ce que l’on observe sur le terrain, ce que l’on peut lire, ce que l’on peut assimiler par les contacts avec autrui. Mon dernier livre porte le titre « Afriques noires » Hachette 2010 le pluriel étant essentiel car l’Afrique est un puzzle d’une grande diversité.

L’Afrique n’est pas le continent maudit présenté dans les médias à chaque fois que quelque chose y va mal. Le triste inventaire de famine, viols, guerres, qui existent certes, fait oublier les aspects positifs. L’Afrique ne va pas si mal que cela même si tout n’y va pas bien. Les Français ont une image déformée du continent, accordant une place disproportionnée au Sahel, devenu le symbole d’une Afrique souffrant de la sécheresse - alors même qu’il est en proie à des inondations exceptionnelles à l’automne 2010. Cette généralisation est mauvaise pour l’image globale. Les famines de 1985 en Ethiopie ont été médiatisées, de même que « Le riz pour la Somalie » peu après. Des images fortes focalisées sur ces zones fragiles. On parle un peu de la renaissance de l’Afrique du Sud et de la grande figure de Mandela mais trop souvent encore, prédominent les aspects négatifs.

Ce n’est pas un continent maudit car il a retrouvé des couleurs depuis 2000-2001. Selon le PNUD, on enregistre une croissance de 5% en Afrique, un résultat bien meilleur que l’Europe, quoique moins bon que l’Asie et surtout une tendance constante depuis 7 à 8 ans. L’Afrique reste cependant le continent du sous développement. L’IDH montre que les pays africains sont en bas de l’échelle : 23 parmi les 25 derniers du classement. Ce fait s’explique par des raisons historiques, l’Afrique part de très bas et a du mal à rattraper les PDEM car au début de la colonisation, certaines régions étaient proches de « l’âge du fer » voire du néolithique Il faut rester prudent sur les analyses des grandes organisations internationales et les critères retenus, souvent choisis par des Occidentaux. Ainsi le problème de la malnutrition : le PNUD compte 200 à 300 millions de malnutris mais les observations sont mal conduites. On ne tient pas compte des ressources annexes, comme la cueillette qui ne sont jamais comptabilisées. Il n’y a plus de famines en Afrique sauf pour des raisons politiques (insécurité et guerre) et quelques disettes provoquées par des spéculations. Les Etats ont développé des systèmes pour surmonter les conséquences des aléas climatiques. On peut faire circuler plus facilement les denrées, partout s’est développée une libre circulation des grains ainsi qu’une meilleure articulation entre villes-campagnes. C’est le développement du vivrier marchand qui en alimentant les marchés urbains, permet les progrès agricoles comme ce fut le cas en Europe autrefois. Si on fait le bilan sur 50 ans, on a largement compensé en Afrique la croissance démographique grâce à une agriculture vivrière majoritaire qui a fait indiscutablement des progrès importants.

Points noirs

Ce qui manque à l’Afrique, ce sont les services sociaux de base. Il y existe de graves lacunes en matière d’éducation, de santé. La mortalité infantile africaine est la plus forte du monde, de même que la mortalité infanto-juvénile 0 à 5 ans et le sida sévit plus que partout ailleurs, surtout en Afrique australe sans que l’on sache pourquoi. Au Botswana, au Swaziland, on estime à 30% la prévalence du VIH chez les adultes ce qui élimine tous les progrès faits en matière d’espérance de vie. Un autre point noir est celui des guerres incessantes en Afrique sub-saharienne, qui ont fait d’après moi un nombre de victimes équivalent à ceux de la 2ème guerre mondiale. Les statistiques sont toutefois médiocres. D’après une ONG américaine (International Rescue Committee), il y aurait eu 4 à 5 millions de morts au Congo des suites des guerres déclenchées en 1996, mais ces chiffres ne sont pas confirmés, loin de là. Presque toutes les guerres africaines sont des guerres civiles.

Mutations depuis 50 ans La démographie est la question de fond de tous les défis en Afrique En 1900, il y avait environ 100 millions d’habitants en Afrique sub saharienne En 2010 : 850 millions En 2050 : ils seront 1, 7 ou 1,8 milliards selon les projections des Nations unies Il existe quelques rares pays présentant un même comportement démographique, notamment au Moyen-Orient mais l’Afrique subsaharienne est la seule région du monde où ce phénomène est continental. L’Afrique est le continent de la maternité et de la jeunesse. On compte 7 enfants par femme en moyenne au Niger ; 5,5 à l’échelle continentale. 45% des Africains ont moins de 15 ans et 3% plus de 60 ans.

Par rapport à la population mondiale, la population africaine représente : 17% au XVIIème 7 % en 1960 12 % en 2010 19% en 2050 L’Afrique retrouve sa place après différents accidents comme la traite des esclaves qui a ponctionné l’Afrique de ses forces vives pendant plus de 3 siècles, et le choc démographique des premiers temps de la colonisation L‘explosion démographique de l’Afrique pose le problème de l’adéquation entre population et ressources : Pour René Dumont (L’Afrique noire est mal partie) c’est négatif Pour Esther Bosserup, c’est positif car cela stimule l’agriculture On a cependant quelques raisons d’inquiétude. L’Afrique a réussi, globalement, à accroitre sa production agricole essentiellement par une extension des superficies cultivées car il y avait de la place. L’intensification a aussi joué un rôle, notamment grâce à l’introduction de la culture attelée et l’utilisation d’engrais Mais aujourd’hui, dans un nombre croissant de pays, « la terre est finie », comme on dit au Burkina Faso. Il faut alors trouver des solutions. Migrer vers la ville ? C’est ce qui se fait : pendant que la population africaine était multipliée par 4, celle des villes l’était par 10. Près de 4 Africains sur 10 vivent aujourd’hui en ville Dans les régions de forte densité, la compétition pour la terre, les « tensions foncières » sont devenues cause de conflit. Au Rwanda, on s’est entretué, entre autres raisons, pour prendre la terre de l’autre En Côte d’Ivoire en 2000, c’est la pression des migrants qui représentaient 25% de la population ivoirienne en 1998, (jusqu’à 50% dans certaines circonscriptions du sud-ouest) qui a donné lieu à des affrontements, des violences, des expulsions.

Les populations africaines connaissent une forte mobilité. C’est un phénomène ancestral et l’essentiel des migrations se font à l’intérieur de l’Afrique. Selon l’OCDE, entre 20 millions, (selon d’autres estimations 40 millions) d’Africains vivent en Afrique dans un autre pays que leur pays de naissance alors qu’ils ne sont que 4 millions dans les pays de l’OCDE. Les migrants internationaux sont les plus jeunes, les plus vigoureux. Ils veulent l’aventure, ils veulent passer de l’autre côté, ils veulent avoir une vie meilleure.

Beaucoup d’ hommes partent pour accumuler du capital en s’affranchissant du contraignant système familial qui oblige à répartir ses gains entre tous. La possibilité de se constituer une épargne leur permet d’investir ou de se marier une fois l’argent de la dote accumulée.

La mobilité, c’est aussi l’exode rural qui agrandit les villes

A l’international En France, on accueille des Sénégalais, des « Zaïrois », des Maliens. Au RU, on reçoit des Nigérians, des Ghanéens. Les migrants sont de plus en plus nombreux à se diriger vers le Canada et les Etats-Unis encouragés par le phénomène du brain drain mais on compte aussi près de 100 000 Africains en Chine à Canton ! Les transferts sont devenus des ressources essentielles car l’argent de la diaspora permet aux familles restées sur place, de mieux vivre dans des conditions locales qui restent difficiles.

Quels sont les facteurs de transformation des activités ?

L’urbanisation est un élément essentiel de transformation de la société, même si les mégapoles inquiètent par leur démesure et par leur insécurité au point qu’on a pu parler de « bombe urbaine ». Les villes africaines sont en majorité récentes sauf en Afrique de l’Ouest ou il existait des villes dans les empires ou les anciens royaumes. Cette urbanisation était limitée à quelques régions. Il n’y avait pas de villes dans l’Afrique centrale forestière. Les villes sont les lieux d’entrée dans la modernité., les jeunes sont attirés par la ville. Le désir de ville représente un attrait extraordinaire. La ville africaine est le lieu de redistribution de la rente.. La particularité de l’Afrique, à l’exception de l’Afrique du sud, est qu’on est en présence d’une urbanisation sans industrialisation. On compte une trentaine de villes millionnaires en Afrique mais ce sont des villes sans industrie, contrairement à l’Europe et l’Asie. En Afrique, on vit de l’informel, et des multiples canaux de redistribution de la rente. Cela permet de survivre mais pas de sortir du sous-.développement. Se pose le problème de débouchés pour les jeunes, qui par manque de perspectives, se tournent souvent vers l’illicite faute de mieux. C’est ainsi que l’Afrique participe désormais au trafic international de drogue, qui transite via le Sahara vers l’Europe.

Les infrastructures On observe un extraordinaire progrès des conditions de circulation car à part quelques cas particuliers comme la RDC, il y a partout des améliorations des infrastructures, principalement routières.. Il existe en Afrique des voies ferrées mais pas de véritables réseaux sauf en Afrique du Sud. La plupart du temps il s’agit de simples pénétrantes qui vont des ports maritimes vers les zones de production agricole ou minière,. Depuis les années 50, la route polarise les investissements. On peut désormais aller de Mulhouse à Dakar sans quitter le goudron. Il y a un très bon réseau en Afrique du Sud. La voie ferrée reste un exutoire de la mine, typique de l’extraversion économique, comme dans le cas des mines de fer de Maurétanie (fer de Zouerate transporté par convois minéraliers jusqu’au port de Nouadhibou). On est certes encore très loin du réseau européen mais il y a de rapides mutations., Dans le domaine du transport aérien, quelques compagnies nationales sont fiables et marchent bien (Ethiopie, Afrique du Sud) Pour le transport maritime, la gestion dépend encore largement des Européens - mais le groupe Bolloré a perdu la gestion du port de Dakar au profit de Dubaï. Au total, la qualité des réseaux s’est beaucoup améliorée et la densité des réseaux est une des meilleures mesures du développement.

Reste un problème : l’entretien des infrastructures. Les interventions préventives ou « juste à temps » et d’une manière générale la maintenance font souvent défaut... C’est un fait culturel, mais aussi politique car les autorités responsables de l’attribution de marchés bénéficient de dessous de table plus importants quand il s’agit de gros travaux plutôt que de petits chantiers quotidiens. Cela a pour conséquence un gaspillage considérable, la reconstruction d’une infrastructure routière coûtant quatre fois plus cher que son entretien régulier.

La révolution des NTIC est fondamentale. La diffusion du téléphone portable s’est réalisée à une vitesse qui a surpris les observateurs. Les professionnels tablent sur 500 millions d’abonnés d’ici 2012. L’Afrique est sur le point d’être entièrement desservie par des câbles maritimes. 8 millions de Nigérians ont Internet sur leur Smartphone. L’engouement pour le portable est tel qu’on se prive parfois de manger pour acheter une carte.

L‘Afrique noire reste dans un contexte de pauvreté, surtout quand elle est analysée du point de vue occidental. Mais il faut s’interroger sur les valeurs et pas seulement sur les variables économiques. Ne peut-on vivre en se passant du superflu ? Les solidarités familiales ne sont-elles pas plus importantes que la consommation ? « Si ta sœur va à l’école, tu mangeras ton porte plume » disait René Dumont. Certaines façons de scolariser ne sont en effet pas toujours bénéfiques notamment quand manquent compétence et matériel pédagogique, sans parler de l’adéquation entre formation et emploi. Se greffe sur cette question la fuite des cerveaux au niveau des formations supérieures. Sans les infirmières ghanéennes, comment seraient soignés les Anglais ? Il y a plus de médecins béninois en France qu’au Bénin.

La persistance des conflits armés reste un vrai problème. Pourtant, ceux-ci, sont de moins en moins nombreux. Les conflits territoriaux sont rares et liés à des incertitudes de délimitation de frontière. Depuis quelques décennies, les contentieux se règlent à la Cour internationale de justice de la Haye. Créée en 1963, l’Organisation de l’unité africaine (OUA, aujourd’hui Union africaine, UA) s’est prononcée pour l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation, un « dogme » qui a épargné l’Afrique de guerres inter-Etats. (La guerre de libération de l’Erythrée, qui a accédé à l’indépendance en 1993, lui a permis de retrouver son entité territoriale, confisquée par l’Ethiopie). Les guerres civiles sont plus graves. Elles éclatent pour des motifs économiques, ethniques, politiques et n’ont jamais de réponse simple. On survalorise souvent la dimension ethnique dans les médias, mais celle-ci est instrumentalisée par des politiques ou des seigneurs de guerre. Depuis les indépendances, l’Afrique n’a pas connu une période de paix généralisée. Toutefois, depuis une dizaine d’années, les tensions se sont apaisées dans le golfe de Guinée, les anciennes colonies portugaises et l’Afrique australe. Restent des points noirs au Kivu, à l’Est du Congo, au Darfour et au Soudan, et en Côte d’Ivoire. Le Soudan est inquiétant car le référendum sur l’indépendance du Sud qui remet en cause le dogme de l’OUA sur l’intangibilité des frontières, pourrait provoquer un effet domino.

Un des éléments essentiels en Afrique est la persistance de l’économie rentière. Les pays vivent de l’exploitation des matières premières qui sont des enjeux géopolitiques mondiaux. Les nouveaux acteurs émergents font la même chose que les anciens colonisateurs. La Chine ponctionne l’Afrique en instrumentalisant le troc : des contrats miniers contre des infrastructures. Les pays émergents tout comme les anciennes puissances coloniales ou les Etats-Unis ne considérèrent l’Afrique que comme un fournisseur de matières premières alors qu’elle aurait besoin d’une diversification de son économie, condition d’un développement durable de stabilité et d’indépendance. La variation des cours des matières premières pénalise ces économies fragiles, L’économie rentière est peu propice à la création d’emplois. La mentalité d’entrepreneur n’émerge que lentement. Car jusqu’à présent parmi les élites la consommation l’a emporté sur l’investissement, Les comportements rentiers favorisent davantage la corruption que la bonne gouvernance. En outre, l’argent accumulé par la classe politique est souvent stérilisé, notamment dans l’immobilier, les dépenses ostentatoires et les placements à l’étranger - à la différence des pays asiatiques où l’argent de la corruption est en grande partie investi dans les secteurs productifs. La « malédiction des matières premières » n’est toutefois pas une fatalité : l’ Afrique du Sud, riche de ressources minières, a construit une économie équilibrée. Les choses sont en train d’évoluer. Tony Blair a lancé en 2002 une initiative pour prôner la transparence des industries extractives afin de savoir où va l’argent de la rente. Des ONG regroupées dans la plateforme « Publish what you pay » militent dans le même sens. Bien que le modèle économique rentier reste dominant, on assiste à l’émergence d’une classe d’entrepreneurs, par exemple au Kenya, au Sénégal, au Mali, au Burkina, au Cameroun. Elle est constituée de jeunes qui ne sont pas dans les réseaux d’une classe politique usée. C’est sur eux que repose l’avenir de l’Afrique, une fois dépassé le défi démographique fondamental. Roland Pourtier Mulhouse 18.11.2010

Questions D’après Paul Bairoch, le niveau de vie de l’Afrique en 1700 était comparable à celui de l’Europe. Selon Moussa Konaté qui vient d’écrire « L’Afrique noire est-elle maudite » ?, c’est la structure familiale qui inhibe l’esprit d’entreprise. Qu’en est-il ?

Les solidarités familiales, au sens d’une famille étendue, d’un lignage, restent fortes bien qu’elles s’affaiblissent en ville où on dénonce le « parasitisme » de parents plus ou moins éloignés et sans ressources. Quant à l’esprit d’entreprise, il fait appel à l’anthropologie économique. De ce point de vue l’Afrique est très diverse. Pour ne prendre qu’un exemple, en Afrique de l’Ouest la céréaliculture dominante impose la conservation des grains dans des greniers. Qui dit réserves, dit accumulation et gestion prévisionnelle, une qualité favorable à l’entreprise. Par ailleurs les réserves rendent aussi possible le prélèvement d’un tribut (ancêtre de l’impôt) condition nécessaire à l’apparition d’un pouvoir d’Etat.. Ce n’est pas un hasard si l’Afrique de l’Ouest a connu une succession de royaumes et d’empires,, et une classe dynamique de citadins commerçants. En Afrique centrale forestière rien de tout cela. Les plantes cultivées (banane, manioc) ne font pas l’objet d’une conservation. Dans cette Afrique sans grenier, c’est le panier des femmes qui est emblématique, panier utilisé pour transporter presque quotidiennement les vivres depuis le champ ou la forêt jusqu’au village. L’absence de réserve de nourriture ne favorise pas la prévoyance, la gestion du futur, un des fondements du capitalisme, pas plus que la formation de grandes entités politiques. Dans ces sociétés « acéphales » les Etats sont des créations de la colonisation. Dans les sociétés forestières, l’agriculture sur brûlis est peu exigeante en travail, du moins celui des hommes qui se limite à l’abattage des arbres tout le reste de la production incombant aux femmes. Là réside le fondement des discours coloniaux sur la « paresse des indigènes », le peu de valorisation culturelle du travail, et la faible propension à se projeter dans le futur. Cela se traduit de nos jours encore par les déficiences de la maintenance, en particulier des infrastructures Au Congo belge, un « cantonage » obligatoire assurait l’entretien des routes. Avec l’indépendance la contrainte a disparu mais n’a pas été remplacée par d’autres systèmes si bien que les infrastructures se sont dégradées au point de menacer l’existence même de l’Etat Les cultures africaines du temps ne favorisent pas l’investissement, celui-ci reposant sur un e projection dans le futur, Avec l’urbanisation, l’école, la mondialisation, les mentalités et les comportements sont toutefois en train de changer.

L‘Europe a récemment tenté d’imposer des accords de partenariat économique pour supprimer les taxes douanières pour les produits européens rentrant en Afrique. Faut-il y voir un signe d’intégration au marché mondial ou n’est ce pas la mort de l’économie africaine ? Ces accords auxquels je suis personnellement opposé, n’ont été signés que par quelques pays (dont la Côte d’Ivoire et le Cameroun). Ils ont été conçus dans une vision libérale imposée par l’Europe après la remise en cause des accords de Lomé et de Cotonou.Ces accords protégeaient les exportations africaines en Europe mais ils ont été rejetés par l’OMC, au nom du libéralisme. C’est une aberration, car les économies africaines ont besoin, au moins durant un certain temps d’un minimum de protection.,

L’offshore agricole est-il une nouvelle menace pour l’Afrique ? Les réserves foncières d’Afrique centrale sont sous la surveillance des ONG internationales qui veulent protéger la forêt des appétits des étrangers. Certains pays du Moyen-Orient, la Libye qui vient d’obtenir une concession au Mali, la Chine sont très demandeurs. Certains excès ont été un échec. A Madagascar la décision du gouvernement d’accorder au coréen Daewoo, une concession d’un million d’hectares pour faire du maïs n’est pas étrangère au renversement du Président Ravalomanana. L’Ethiopie est sous la pression du Moyen-Orient ; le Sénégal, des émirats. Mais en réalité cela ne représente pas de grandes surfaces, c’est nouveau et je pense voué à l’échec car cela serait de la néo colonisation.

On parle beaucoup de l’influence des Chinois qui se précipitent en Afrique pour chercher des matières premières minières et agricoles, est-ce un détail ou un réel danger de destruction dans les 10 ans qui viennent pour l’Afrique ? Il n’y a pas de risques de ce point de vue. Les Chinois sont présents en Afrique depuis les indépendances. Ils ont été discrets au départ, qu’il s’agisse de Taïwan, encore présente dans 4 pays africains (dont le Burkina Faso et le Cap Vert) ou de la Chine populaire. Ils ont implanté des rizières mais sans transfert de compétences. Au Gabon, par exemple, ils avaient peu de contacts avec les populations qu’ils impressionnaient par leur travail. Depuis une dizaine d’année la présence chinoise a pris une tout autre ampleur. Les Chinois seraient 500000 en Afrique aujourd’hui, présents dans tous les secteurs. Le comble est que l’aide au développement, notamment française, finance des entreprises chinoises fonctionnant avec de la main-d’œuvre chinoise importée. La présence chinoise reste marginale dans le domaine agricole. Elle pèse d’un poids croissant dans le secteur minier et pétrolier, mais aussi forestier. Pour satisfaire ses énormes besoins en matière première la Chine ne cesse de renforcer ses positions économiques mais est peu regardante quant aux questions de gouvernance et de protection de l’environnement

Pour en savoir plus

  • Afriques Noires. Roland Pourtier. Carré Hachette 2010
  • L’Afrique noire est-elle maudite ? Moussa Konaté Fayard 2010
  • L’Afrique un continent pluriel ? François Bart (dir.) Sedes 2003
  • Géopolitique de l’Afrique et du Moyen-Orient sous la direction de Roland Pourtier Nathan 2009.

URL pour citer cet article: http://www.cafe-geo.net/article.php3?id_article=2037

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____Quand nos ancêtres ont-ils quitté l’Afrique? Quand sommes-nous partis d'Afrique ? Comment l'homme moderne a franchi la mer Rouge ? Le polythéisme de nos ancêtres africains : Nos ingénieux ancêtres les Gaulois, ces riches Africains et le bilan négatif

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Quand sommes-nous partis d'Afrique ? L'analyse d'objets rapportés de récentes fouilles dans la Péninsule arabique suggère que l'homme moderne a quitté son berceau est-africain bien plus tôt qu'on le pensait.

L'homme moderne est apparu il y a 200 000 ans, si l'on en croit les plus vieux ossements retrouvés. Selon la théorie communément admise, il a quitté l'Afrique de l'Est il y a environ 60 000 ans. Mais, d'après les résultats des travaux d'une équipe pluridisciplinaire, publiés aujourd'hui dans Science, des hommes modernes ont franchi la mer Rouge il y a 125 000 ans.

Des outils caractéristiques de l'homme moderne. Sur le site de Jebel Faya, aux Émirats Arabes Unis, des archéologues ont trouvé des outils en pierre taillée. Quand on considère un tel outil, la technique utilisée est caractéristique de l'espèce et de l'"époque".

La technique employée pour façonner les bifaces retrouvés dans la strate correspondant à 125 000 ans "indique une très probable origine est-africaine", a indiqué l'archéologue américain Anthony Marks, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse, peu avant la publication des travaux.

Auraient-ils pu être fabriqué par d'autres espèces ? En effet, les autres espèces d'hommes ont migré à travers ces régions avant l'homme moderne. Anthony Marks cite le cas d'hommes de la période acheuléenne qui ont disparu 400 000 avant que les outils de Jebel Faya n'aient été fabriqués. Donc l'hypothèse d'une "origine est-africaine" est confortée, les outils ayant été datés avec précision grâce à le technique de datation par luminescence.

Comment l'homme moderne a franchi la mer Rouge ? Il y a environ 130 000 ans s'achevait une ère glaciaire. Pendant cette ère, le niveau de la mer était très bas et les grands déserts étaient en expansion, poussant les populations vers l'est de l'Afrique. Quand elle a pris fin, explique Adrian Parker de l'Université d'Oxford, "les moussons sont remontées au nord apportant de la pluie sur la Péninsule arabique" qui était jusque-là aride.

Pendant une courte période, le niveau de la mer est resté très bas (voir tableau ci dessous). Les hommes ont pu, pendant cette petite fenêtre, traverser la mer Rouge sans mal et trouver sur l'autre rive un climat propice. Selon les scientifiques, à l'endroit le plus étroit, la mer Rouge ne faisait que quatre kilomètres. D'après Hans Pedro Ortun, un des co-auteurs de l'étude, la traversée était possible à marée basse, mais ils auraient aussi pu "utiliser des embarcations qu'ils avaient très certainement la capacité de fabriquer".

Avec cette nouvelle hypothèse, c'est tout le déroulement de la sortie d'Afrique qu'il faut repenser, comme le souligne Hans Pedro Ortun :



"Jusqu'à présent, nous pensions que c’étaient les développements culturels qui donnaient aux peuples l'opportunité de se déplacer hors d'Afrique. A la lumière de ces recherches, je pense désormais que c'est la modification du climat et de l'environnement qui est primordiale.



Le passage d'une ère glaciaire à une ère inter-glaciaire a ouvert d'autres voies pour quitter l'Afrique. C'est arrivé une fois, ça a pu se produire à d'autres occasions pendant le quaternaire."








" A people without the knowledge of its past history, past religions, art and culture, is like a tree without roots. " - MARCUS GARVEY -

Dans la plupart des anciennes traditions africaines il est question, dans leurs mythes et légendes, de Dieux au pluriel, humanisés, on pourrait dire plus simplement : "humains", avec des traits et caractéristiques d'êtres humains, de petite taille ; ce sont bien des êtres physiques.

Déjà nous savons que dans l'Ancien Testament HEBREU la Torah, il y a trois principaux personnages de caractère qui sont : Yahvé, Lucifer et Satan. Or, Ces mêmes Dieux humanisés reviennent dans beaucoup de mythes et légendes des peuples bantous ; par contre ils y portent souvent des noms différents. Mais avant d'entreprendre notre grand voyage en Afrique pour vérifier qu'il en est bien ainsi, offrons-nous, d'un coup d'ailes, un crochet vers les Indes et l'Asie.

En effet il y a, dans la RELIGION HINDOU, des milliers de Dieux, de Divinités, mais malgré leur grand nombre, nous trouvons là aussi, trois personnages principaux, à savoir : "Brahma" (Yahvé), "Shiva", souvent présenté comme androgyne (Satan), et "Vishnu" (Lucifer).

Maintenant, en avant pour notre grand parcours africain : Partons du Nord nous traverserons le désert et, avec un peu de chance, nous y trouverons bien quelques-uns des derniers NOMADES TOUAREGS ; ils nous apprendront que, pour eux, l'ensemble des divinités du ciel s'appellent "Emeli-hin". Phonétiquement ce nom parait assez proche d'Elohim... un bon début !

Sortant du désert et nous dirigeant vers l'Atlantique, faisons une première halte, histoire de faire connaissance avec les YORUBAS. C'est au Nigeria et/ou au Bénin qu'on va les découvrir. Les Yorubas sont, tout à la fois, une tribu et une Religion. Et dans leur Religion il est question de plusieurs Dieux, de toute une panoplie de Dieux, dont les trois principaux sont : "OBATALA", le chef créateur, qui est androgyne homme/femme et qui correspondrait au "Yahvé" de la Torah, puis "YEMAYA", la force maternelle de la création, qui correspondrait au Lucifer de la Torah, et le troisième "ELEGUA", qui est la tentation et correspondrait, lui, au "Satan" de la Torah. Il est aussi à noter que cette Religion Yoruba s'est exportée au moyen de l'esclavagisme et elle est devenu le berceau du "SANTERIA" qui est pratiqué au Brésil, à Cuba et aux USA, chez des descendants d'esclaves, ceux-là ayant continuer à pratiquer la vénération de leurs "Dieux", mais ayant changé - ce qui est bien regrettable - les noms de ces Dieux en noms de Saints Chrétiens, d'où ce nom de "Santeria" qui veut dire "la vénération des Saints".

Tant qu'à être au Nigeria, profitons-en pour saluer aussi les IBOS, pour qui le chef des Dieux s'appelle "Ikenga", son adjoint direct se nommant "Chiuke"

Et, puisqu'au Bénin nous sommes encore, sachant qu'il y a une caste de prêtres "sorciers" VAUDOUS dans ce pays profitons-en également pour les découvrir.

Comment est-elle leur religion à ceux-là ? Très simple : ils vénèrent depuis toujours des petits êtres venus du Ciel ; ils les reconnaissent comme les créateurs de l'humanité, les appellent les "Azizas" et déclarent que leur chef est "Yéwé" (presque Yahvé !). Tiens, Tiens, intéressant aussi tout ça !

Puis, gardant un pied chez les Béninois, voyons chez eux et leurs voisins, du Togo et du Ghana, ce que pensent les EWES. Eux, ils appellent les Dieux du ciel "Tïowo" la terminaison en "wo" indiquant le pluriel, le chef des Dieux du ciel "Nana Bouclou" (Yahvé), et le Dieu Serpent "Anyiewo" (Lucifer).

En restant au bord du Golfe de Guinée, on découvrira une autre chose passionnante, chez les AKANS du Ghana : le chef des Dieux, le Dieu suprême a cohabité à proximité de l'homme sur terre, il était bel et bien physique, vivait parmi les hommes, et ceux-ci pouvaient l'approcher librement, il était homme/femme (androgyne donc) et s'appelait "Oboadee", ou parfois "Brekyirihunuade".

Partons vers le Sud-Est, et arrêtons-nous chez les Rwandais (TUTSIS, TWAS et HUTUS), là où la Religion Monothéiste des colonisateurs a commis sciemment tant de crimes, plus horribles les uns que les autres, il reste encore cependant des traditions anciennes connues et indiquant ceci : l'ensemble des génies venus du ciel se nomment "Imandwa" et le Dieu suprême s'appelle "Imana". Ce Dieu est un être tout à fait physique qui s'entretenait jadis avec les hommes ; ses interlocuteurs, eux, pouvaient le voir, le sentir, le toucher, lui parler, tandis que lui, en présence de nombreux témoins, il accomplissait des prodiges, il ressuscitait des morts ou donner un nouveau corps jeune à des malades âgés. Pour les Rwandais, c'est Lui, Imana, qui a créé le premier homme, II l'a créé à son image et à sa ressemblance, puis II l'a appelé "Kazikamuntu" (Adam).

Avant de descendre la côte Ouest, traversons la forêt équatoriale, quand nous parviendrons chez les PYGMEES, eux nous expliquerons ceci : "Arebati" est le chef des petits êtres venus du ciel, c'est Lui qui a créé l'homme à partir de l'argile, puis II a mis le sang dans l'homme, et a insuffler la vie en lui.

Parvenus à l'Atlantique nous ferons une halte chez les FANGS, au Gabon, où on nous enseignera que les trois Dieux principaux sont "Nzame", "Mebere" et "Nkwa".

Et pour terminer notre périple nous mettrons le cap... sur LE CAP...

Et dans ce riche pays nommé "Afrique du Sud", ce seront d'abord les ZULUS qui retiendront notre attention car ils voient leurs ancêtres comme des anges gardiens venus du ciel ; ils prient "Amazulu", ce qui veut dire dans leur langage : "le peuple du ciel" et pour eux, le chef des Dieux du ciel est "Ukulunkulu" (Yahvé), son assistant pour œuvrer à la création - celui qui apporta la connaissance aux hommes - c'est "Unwaba" (Lucifer) ; mais dans leur cosmogonie existe aussi un troisième créateur important : "Umvelinqangi".

Le peuple Zulu, est un fameux peuple guerrier, dont un des rois célèbres fut jadis "Shaka Zulu", mais quand on pose à un anthropologue blanc la question : « que signifie le mot "Zulu" ? » on reçoit généralement comme réponse : « "Zulu" veut dire "le ciel"... c'est pour cela que "les Zulus" s'appellent "le peuple du ciel" » Bon, réponse habituelle ! Mais l'ennui c'est que... c'est tout faux et en plus c'est injuste à leur égard ! En langue zulu le mot indiquant le ciel est "sibakabaka", il y a un autre mot pour indiquer l'espace inter-planétaire, c'est "izulu", puis un autre encore pour indiquer le cosmos infini : "weduzulu" et ce dernier peut aussi bien être employé pour signifier des "voyages cosmiques" ! On comprend bien qu'il ne s'agit pas du tout de la même chose que ce que prétend "l'anthropologue de service" et ça n'a pas du tout la même portée ! Cela nous indique clairement que les zulus étaient conscients qu'on peut faire des voyages interplanétaires, qu'ils étaient, depuis longtemps, au courant que les voyages cosmiques existent, d'ailleurs ils ne clament pas, eux : "les Zulus sont le peuple du ciel", pas du tout, ce qu'ils clament, c'est que, voici des millénaires, un peuple est venu du ciel pour créer la vie sur terre. Plus fort encore, les zulus, dans leurs traditions, parlent aussi du fait que ce peuple du ciel s'est mélangé ici sur terre avec certaines des filles qu'ils avaient créées et que les descendants issus de ces unions "sexuelles" fondèrent alors une race de Rois et de Chefs de tribus.

Ce système solaire inclus dans notre galaxie et d'où sont venus les créateurs, est désigné par les zulus du nom de "Ingiyab", et le soleil de la planète qu'occupent habituellement les créateurs est désigné par le nom de "IsoneNkanyamba". Les zulus, depuis toujours, connaissent et ont adopté un concept de l'infini dans le temps et dans l'espace : pour eux, temps et espace sont infinis et "un"; leur mot pour désigner l'espace infini est "umkati" et pour désigner l'infini dans le temps ils emploient "isikati".

Ne vous laisser pas bercer... ni berner par un anthropologue blanc qui viendrait vous dire que le mot "zulu" signifie "ciel", et que, de par leur nom les zulus sont "le peuple du ciel" ! Ce n'est pas vrai, "Amazulu" désigne un peuple qui est venu du ciel, un peuple venu d'un... "ailleurs" : d'une autre planète habitée, ce mot désigne en fait les dieux-créateurs du peuple "zulu" et de l'humanité entière.

Enfin, avant de quitter cette belle Afrique, ce continent qui nous est si cher, nous irons au cœur de ce dernier pays visité, pour trouver en "Afrique du Sud Centrale", les BUSHMEN qui nous informeront, eux aussi, des noms qu'ils connaissent pour les plus importants d'entre les Dieux venus du ciel, à savoir : "Cagn" (Yahvé), "Dxui", "Mantis" et "Kwammanga".

Voyage terminé, nous aurions envie de quitter le Sud... de l'Afrique du Sud... par bateau, histoire, en passant le Cap du même nom, de garder au cœur la "bonne espérance" qu'un jour - on le souhaite le plus proche possible ce jour - se réveillent enfin la conscience et la Sagesse de tous les habitants de cette superbe Afrique, si miséreuse actuellement alors qu'elle est si riche de potentialités humaines et matérielles, mais aussi de celles dont sa paix et son bonheur dépendent en premier lieu : les potentialités religieuses.

On l'a constaté au cours de notre agréable voyage, partout en Afrique on voit que les ethnies, les tribus, les clans sont polythéistes. Il y a une pluralité de Dieux, de Divinités, d'Etres Célestes venus du ciel, d'Etres Cosmiques venus du lointain.

Toutefois, au cœur de la majorité des mythes et légendes de tous ces peuples africains il y a un Dieu principal, il y a comme... un Président de tous les Dieux, comme le Président-Chef d'un peuple venu du Ciel, on sent qu'il y a véritablement un dirigeant responsable de l'œuvre de création de la vie sur Terre, tout comme il y en a un dans la Bible originale en Hébreu, et il se trouve qu'il y est justement appelé "Yahvé".

Alors, voyons en résumé, comment "Yahvé" est désigné chez tous les différents peuples d'Afrique que nous connaissons :

" Ngaï" chez les MASSAÏS du Kenya et de la Tanzanie, "N'Kosi Yama'kosi" chez les "NDEMBELES" du Zimbabwe, "Mahrem" chez les "AXUMITES" d'Ethiopie, "Nana Bulukus" chez les "FONS" en Afrique de l'Ouest, "Akuj" chez les "TURKANAS" du Kenya, "Akongo" chez les "NGOMBES" du Congo, "Nzokomba" chez les MONGOS" du Congo, "Kalumba" chez les "LUBAS" du Congo, "Katavi" chez les "NYAMWEZIS" de Tanzanie, "Amma" chez les "DOGONS" du Mali, "Astar" chez une grande partie des PEUPLES EN ETHIOPIE ET SOMALIE, "Mbotumbo" chez les "BAULES" de Côte d'Ivoire, "Ndriannahary" chez les MALGACHES, "Ajok" chez les "LOTUKOS" du Soudan, "Quamta" chez les "XHOSAS" d'Afrique du Sud, "Ka Tyeleo" chez les "SENUFOS" d'Afrique de l'Ouest, "Musisi-Kalunga" chez les "NDONGAS" d'Angola, "Chiuta" chez les "TUMBUKAS" du Malawi, "Rock-Sene" chez les "SERERS" de Gambie, "Massim-Biambe" chez les "MUNDANGS" du Congo, "Huveane" chez les "BASUTOS" du Lesotho, "Kyala" chez les "NYAKYUSUS" de Tanzanie, "Bumba" chez les "BOSHONGOS" d'Afrique du sud, "Muluku" chez les "MOCOUAS" du Zambezi, "Faro" chez les BAMBARAS" du Burkina Faso et du Niger, "Wenna" chez les Mossis" du Burkina et du Niger, etc.

II est encore appelé "Marcadit" chez les DINKAS du Soudan, et pour eux, le premier homme et la première femme qu'il créa formant ainsi le premier couple (Adam & Eve) y sont appelés "Garang & Abuk"

Nous avons donc nos mythes et légendes à nous qui relatent la création, nous avons toujours eu nos Religions à nous, qui relatent la genèse de l'Homme. Les Dieux de nos ancêtres étaient des Dieux humanisés, avec des traits et caractères humains, ils étaient physiques, de chair et de sang, ils étaient descendus du ciel dans leurs engins. Ils étaient plusieurs, ils étaient un peuple, avec à leur tête le Dieu suprême qui a dirigé la création. Dans tous les mythes et toutes les légendes des peuples d'Afrique la terre existait déjà, les Dieux l'ont trouvé, et y ont implanté la vie, les animaux, la nature, et l'homme qu'ils ont créé à leur image et à leur ressemblance.

Les chérubins de la Bible originale en Hébreu, nous les connaissons très bien dans nos traditions et cultures anciennes. Ce sont les Dieux humanisés de nos ancêtres, la plupart du temps décrits comme des êtres célestes de petite taille, et souvent de type androgyne.

Nos anciens dans les villages ont gardé ce savoir, ils connaissent encore les histoires des petits génies qui sont venus du ciel dans des pépites argentées, dans des bols d'argent, dans des calebasses brillantes qui volaient. Ils connaissent encore les histoires des esprits-génies qui sont dans les forêts et qui aident et guident les hommes, qui viennent dans les grottes pour les initier et enseigner leurs connaissances aux chefs, ou à ceux à qui ils ont choisi de la donner.

En Côte d'Ivoire, ces grottes, ces cavernes des anciens, ont une entrée qui est le dessin de ces "engins des Dieux", car elle a la forme d'une cloche aplatie... comme si la roche avait été coupée au couteau dans du beurre mou, les formes étant parfaites et représentant tout à fait celles d'une cloche aplatie !

En Ethiopie, les histoires du Roi Salomon venant visiter la Reine de Sabah et arrivant de Jérusalem dans son char volant sont connues de tous, la durée du voyage à bord de son engin était... celle d'un éclair et parfois même il envoyait tout simplement son char volant avec, à l'intérieur, des présents pour la Reine de Sabah, sans que lui-même soit à bord.

En Ancienne Egypte, les lieux autour du Mont Sinaï étaient connus des Anciens sous le nom de "pays des vaisseaux flamboyants" !

Les pépites argentées volantes... les calebasses d'argent volantes... les bols d'argent volants... tous ces véhicules célestes que nos ancêtres voyaient et décrivaient dans nos traditions comme les "engins des Dieux", comme "l'engin de Yahvé" - pour nos ancêtres Yahvé était le dirigeant de la création et Président des Dieux - apportent des descriptions équivalentes à celles de la "Merkabah" dans la Bible originale en Hébreu le Chariot volant qui transporte le trône de Yahvé, des Vimanas les vaisseaux spatiaux des dieux décrits dans le Mahabarata et le Ramajna Hindous, ou encore de "la nuée" ou de "la gloire de Yahvé" deux expressions employées de nombreuses fois dans la Bible Hébraïque. Toutes ces appellations laissèrent la place dans les langues occidentales - il n'y a pas si longtemps de ça - à la tournure "Soucoupes volantes", remplacée depuis quelques années, par celle d'OVNIs ("Objets Volants Non Identifiés"), "OVNI" devient "UFO" en Anglais.

Mais nous, africains, il faut absolument que nous retrouvions nos anciennes traditions qui sont belles et qui gravitent autour de la vérité, que nous retrouvions nos "Dieux" (au pluriel), ceux de jadis, nos Dieux humanisés, physiques, qui existent bel et bien, vivent et demeurent naturellement dans le ciel ; alors nous pourrons à nouveau être dans la vérité et la pureté totale.

C'est dans cette voie-là que réside notre "vraie" spiritualité, que se trouve le chemin de la compréhension, le chemin de la conscience et d'une harmonieuse ouverture d'esprit sur l'infini - l'infini dans le temps et dans l'espace - car, aujourd'hui, nous sommes immergés dans le concept inventé d'un "Dieu unique", immatériel, tout puissant, omniprésent, une façon de concevoir le monde que nous imposent nos colonisateurs et leur Religion : un Christianisme... défiguré, dévoyé jusqu'à agir à l'extrême opposé du message de Paix et d'Amour délivré par "Jésus, le Christ"... dont les "Prélats" de cette religion ont le culot de se prétendre les représentants officiels.

Et pour nous, à partir de ce concept-là, toutes les soi-disant "valeurs" qui nous sont inculquées (par la force !) ne font que nous éloigner de la vérité et endorment notre esprit ; de surcroît, elles font prier "Jésus, le Sauveur" par des masses d'Africains... qui ne pourront jamais trouver "leur salut" en suivant cette voie imposée par l'Occident !

Si l'Afrique veut réellement se sauver, elle doit se débarrasser de ces concepts amenés et imposés par le colonisateur, se "décoloniser spirituellement", elle doit retrouver les concepts polythéistes, dont elle est instruite depuis des siècles, retrouver ses Dieux humains venus du ciel, et enfin, elle doit analyser tout ceci sous la lumière, et de la science d'aujourd'hui, et des technologies du futur. C'est là que réside, pour l'Afrique la clé de sa propre et heureuse réalisation... et non pas dans la Religion du colonisateur qui est venu pour nous aliéner nous-mêmes, annihiler notre identité, s'emparer de notre patrimoine, et qui, par une suprême malignité, a fait de chacun de nous un être facile à dompter, à modeler, à mater, à domestiquer... mais ce, toujours dans le même "esprit colonial", afin que le "néo-colonisateur" qu'il est, puisse encore à notre époque, maintenir "le noir" sous contrôle, en être dépendant, obéissant, servile et surtout jamais révolté envers le "Père blanc" en soutane et son livre "saint", le Nouveau Testament.

J'aime bien ce nom de "Nouveau" Testament, il est révélateur ! Bien évidemment, cette Institution a dû créer quelque chose de nouveau... au profit de sa cause, afin d'accomplir sa mission impérialiste et mercantile : écarter les masses du bon chemin, les "égarer" et pour parvenir à ses fins, il lui fallait se faufiler comme berger (hélas un "faux berger" !) au milieu du troupeau des brebis soi-disant égarées. Elles ne l'étaient pas jusqu'alors, mais elles le sont devenues depuis... et rien qu'à cause de lui !

Moi je préfère l'Ancien Testament, leur "Nouveau" je n'en veux pas, car cela sent trop le coup monté. Mon Ancien Testament ce sont les "Dieux humanisés" de mes ancêtres, c'est la genèse, l'histoire de la création racontée par mon peuple, par les Anciens et je ne peux la comparer uniquement qu'à la Genèse du véritable "Ancien Testament" : la Torah.

Il y a une vérité commune dans toutes les traditions religieuses de nos ancêtres en Afrique, que ce soit au Sud, à l'Ouest, à l'Est ou en Afrique Centrale ; à travers ces traditions, c'est énorme le nombre de points communs qu'il y a entre toutes les religions de par le monde. Partout on parle d'êtres célestes qui avaient la faculté d'apparaître et de disparaître aux yeux des humains comme ils le souhaitaient, tout comme Yahvé pouvait, selon les Hébreux, apparaître soudainement à Moïse, dans un "buisson ardent" par exemple... à une époque rappelons le, où seuls les oiseaux volaient... pour les humains cela viendra aussi, mais beaucoup plus tard dans leur Histoire !

Dans la majorité des traditions religieuses bantoues il est dit que Yahvé et ses autres Dieux, après avoir créé l'homme, s'éloigna de lui et qu'il ne se préoccupa plus de lui, donc, que les créateurs et leur dirigeant sont à un moment donné partis, qu'ils ont laissé l'homme seul sur la Terre. Et les traditions disent aussi qu'avant ce départ des Dieux, il y avait des échanges faciles et aisés entre eux, les créateurs et nous, les humains qu'ils avaient créés.

A titre d'exemple, dans les traditions religieuses des pygmées de Semang il est dit : « autrefois, un tronc d'arbre reliait le sommet de la montagne cosmique, le centre du monde, avec le Ciel ; les communications avec le Ciel et les relations avec les dieux étaient alors faciles et naturelles ; à la suite d'une faute, ces communications ont été interrompues et les dieux se sont retirés encore plus haut dans les deux. »

Mais scrutons aussi d'autres traditions, chez d'autres humains à la peau noire, tels que les Arandas d'Australie centrale : « au Ciel, il y a l'Eternel jeune "altjira nditja", avec les autres Dieux, ils vivent là-bas dans un pays perpétuellement vert, plein de fleurs et de fruits, traversé par la voie lactée. Ils sont tous éternellement jeunes, le grand-père ne se distinguant ni de ses enfants, ni de ses petits-enfants, ils sont immortels comme les étoiles, car la mort n'a pas réussi à pénétrer chez eux ». Et, chez les Arandas aussi la communication avec les Dieux fut facile, puis fut, de la même façon, brusquement interrompue, à un moment donné.

Et dans ce cas aussi, le lien est facile à faire avec la Bible des hébreux, la Torah, où Yahvé signifie étymologiquement parlant, "celui qui était, qui est, et qui sera", donc "l'Eternel" et forcément... "Eternellement jeune". Comment ? Grâce à la science bien évidemment, science, donnant accès à la vie éternelle, que nous terriens commençons petit à petit à découvrir grâce au clonage, le secret de la vie éternelle.

Maintenant revenons de nouveau au Grand Envoyé Prophète Simon Kimbangu pour nous référer à son enseignement réel. Mais pour cela il nous faut faire appel au Mouvement qu'il a créé lui-même et appelé "Kintuadi" (ce qui veut dire Union) ; et non à l'Eglise nommée pourtant "Kimbanguiste", car celle-ci fut créée après sa mort par son fils cadet, lequel a choisi de collaborer avec l'Administration coloniale et par conséquent a trahi le Prophète son père, pire cette "Eglise Kimbanguiste" a même été plus tard jusqu'à collaborer en R.D.C. (au Congo Kinshasa) avec un certain "Mobutu Sese Seko", l'horrible dictateur sanguinaire que l'on sait.

Ce qu'il faut garder à l'esprit, constamment, c'est que le Prophète Simon Kimbangu parlait de "Dieux" au pluriel, c'est indéniable : il parlait d'un peuple vivant dans les cieux... et quand il parlait de "nos créateurs" (au pluriel, toujours !)... de "nos pères qui sont dans les cieux" il en parlait avec les termes précis suivants : « Batata Nzambi' A Mpungu », or ce sont les colonisateurs qui nous ont contraints à traduire le terme "Nzambi" par "Dieu", obligeant ainsi notre subconscient à se référer à un Dieu unique, immatériel et omniprésent (... tel ce faux "Dieu" qu'ils ont inventé et auquel ils veulent, à tout prix, nous faire croire !).

Or le mot "Batata" est d'une importance plus que capitale, car dans toutes les langues Kongos, ce mot "Batata" est forcément pluriel sans aucune contestation possible ; littéralement il signifie "les Pères" ou "nos Pères" (au pluriel, une fois encore) c'est donc l'équivalent de "Adonaï" et de "Elohim" en hébreu, qui sont, eux aussi, deux pluriels incontournables et incontestables.

Quand le Prophète Simon Kimbangu emploie les mots suivants : « Mpeve Ya Batata Nzambi' A Mpungu Tulendo » il ne peut jamais, en aucun cas, s'agir d'un singulier. Ce fait tous les Kongos honnêtes doivent l'admettre et admettre aussi que la traduction française de cette expression, telle qu'on peut la lire aujourd'hui dans les écrits de l'Eglise Kimbanguiste est entièrement fausse, honteusement fausse, écrire : « car l'esprit de notre Dieu tout puissant », c'est complètement en défigurer le véritable sens, car le vrai message de Simon Kimbangu est ici adressé en même temps à plusieurs personnes (encore et toujours "au pluriel") et non pas à un "Dieu" unique !

Voilà, la vérité des choses ! Face à cela, tout "vrai" Kimbanguiste devrait se révolter contre l'EGLISE DE JESUS-CHRIST SUR LA TERRE PAR LE PROPHETE SIMON KIMBANGU (EJCSK). Quelle trahison pour l'Afrique... quelle soumission de la part des opprimés que nous sommes et restons... quel abandon de cette vigoureuse et salutaire lutte prônée par le Prophète Simon Kimbangu, qui, lui, était bel et bien un "polythéiste" puisqu'il parlait de dieux... au pluriel et priait des dieux... au pluriel !

D'ailleurs il convient de noter que le mot "Nzambi" est aussi utilisé chez les peuples du Gabon, où, dans certaines langues on dit aussi "Nzame" ou encore "Nzambe". Par exemple chez les Fangs du Gabon l'histoire de l'origine de la vie sur Terre est racontée dans le Mvett : on y parle de gens venus du ciel et ayant une haute technologie, disant que leur chef est "Nzame", dont un des frères est "Zong" et une des sœurs "Ngigone". "Zong" y est un peu considéré comme le "Satan" ! Le Mvett raconte par ailleurs que ces dieux (au pluriel, une fois de plus) ce peuple, sont des êtres "physiques" qui ont une vie comme les humains, qu'ils sont tous des dieux créateurs suprêmes et qu'ils savent faire des choses qui dépasse l'entendement des humains. On ne peut être plus clair, de nos jours, parlant de ces êtres-là, on dit tout simplement "des Extra-Terrestres" hautement avancés !

Je ne peux pas oublier dans ce chapitre, d'évoquer mes amis les Dogons, ce peuple magnifique vivant sur le plateau aride, desséché de Bandiagara au Mali. Pourquoi ne surtout pas les oublier ? Parce que leur cosmogonie est absolument formidable, en effet ils sont depuis qu'ils existent détenteurs de connaissances cosmiques extraordinaires qu'ils se transmettent de générations en générations et ceci en n'ayant pas eu de télescopes ou de microscopes à leur disposition depuis le début de leur existence et également sans une quelconque application de mathématiques supérieures.

Ceci étant, les Dogons ont leur propre Genèse à eux et selon leurs ancêtres Dogons, leurs dieux créateurs seraient venus de la constellation Sirius. Les Dogons disent avoir connaissance, depuis des millénaires, du fait que l'étoile Sirius a deux autres étoiles satellites ou autrement dit deux étoiles "sœurs" qui l'accompagnent. A l'œil nu on ne peut apercevoir qu'une seule étoile et ce n'est qu'en 1862 qu'un astronome américain, Alvan Clarke, a découvert grâce à un télescope puissant qu'il y avait une deuxième étoile tournant autour de Sirius, cette deuxième étoile fut nommée Sirius B. Hors, les Dogons savaient ceci depuis des millénaires déjà...disons "depuis toujours" ! Comment pouvaient-ils savoir cela ? Qui plus est, en fonction des informations qu'ils possèdent, ils ont toujours prétendu qu'il y avait, de surcroît, une "Sirius C" ! Leurs ancêtres, leurs dieux-créateurs seraient, selon eux, venus d'une planète qui est en orbite autour de cette troisième étoile, la Sirius C, que nous ne connaissons pas encore.

Mais cela va encore plus loin, les Dogons sont depuis toujours en possession de données et de connaissances tout à fait précises sur Sirius. Ainsi, ils affirment savoir depuis toujours que Sirius possède une étoile satellite plus petite qu'elle-même, Sirius B donc, mais ils précisent que cette deuxième étoile, bien que plus petite que Sirius (A), est plus lourde qu'elle, c'est pourquoi ils la nomment depuis toujours "Po Tolo" ou "Po-Digitaria" d'après le nom d'une graine de céréale africaine qu'ils utilisent et qui est tout à la fois très petite et très lourde. Ils savent aussi que cette "Sirius B" boucle son orbite elliptique autour de "Sirius A" en 50 ans, raison pour laquelle ils célèbrent tous les 50 ans leur grande fête, la "fête de Sigui".

Maintenant ces données au sujet de Sirius B se trouvent être confirmées par la science de notre époque, mais eux, les Dogons, possèdent ces données et cette connaissance depuis le début de leur histoire : ils ont conservé tout ceci de génération en génération sur des cartes célestes du ciel et de Sirius, cartes gardées par leurs Prêtres initiés. Or, en 1960 nos astronomes ont pu calculer exactement, avec une précision remarquable, la période de révolution de Sirius B autour de Sirius A et constater que cette révolution s'effectue en... 50,090 années ! Les Dogons, eux, savaient cela depuis toujours !

Et les Dogons vont même plus loin, ils affirment qu'il y a encore une autre étoile... disons "Sirius C" qu'ils nomment "Emma Ya" ou "Sorgo", et que cette étoile-là a une révolution de 32 ans autour de Sirius A, tournant sur une orbite elliptique très excentrique et qui serait perpendiculaire à celle de Sirius B ! Ils possèdent des dessins et des cartes de ces orbites, mais surtout, ils disent que cette étoile Sirius C (Emma Ya) possède plusieurs planètes en orbite autour d'elle et qu'une de ces planètes est la maison de leurs dieux-créateurs, de leurs ancêtres, lesquels seraient venus sur terre, il y a très longtemps à bord du Nomo, selon leurs traditions un vaisseau inter-stellaire dont la forme serait très proche de nos fusées lunaire actuelles, type "Apollo".

De nos jours, beaucoup d'astronomes commencent à soupçonner qu'il devrait effectivement y avoir une "Sirius C" tournant autour de Sirius A, car ils peuvent constater, avec leur appareillage actuel, des changements de couleur du système et, de ce fait, ils pensent que cette "Sirius C", dont parlent les Dogons, pourrait avoir une orbite très aplatie, un peu comme une comète ; en utilisant un coronographe occultant la forte lumière de Sirius A, ils peuvent à présent apercevoir deux corps voyageurs, mais n'arrivent pas encore à déterminer lequel de ces corps présente un mouvement propre au système de Sirius (publication dans la revue "Astronomy & Astrophysics"). Les astronomes Jean-Louis Duvent et Daniel Benest de l'observatoire de Nice ont utilisé des simulations numériques d'ordinateurs et leurs observations renforcent également la probabilité d'existence d'un troisième corps de faible masse dans l'environnement de Sirius (Publication dans la Revue "Ciel et Espace", 1995).

Mais, nos fameux Dogons possèdent encore beaucoup d'autres connaissances astronomiques qui paraissent étonnantes pour une tribu africaine vivant repliée sur elle-même depuis toujours, sans contact avec l'extérieur. Pour les DOGONS le patron, le chef, le leader des Dieux-créateurs se nomme "Amma", et pour eux l'univers est infini, mais tout de même mesurable, ils disent aussi qu'existent dans l'univers des mondes infinis habités et qu'ils s'éloignent de la terre à des vitesses très grandes dans un mouvement spirale ; ils ajoutent que ces mouvements spirales et structures élémentaires se trouvent également dans l'infiniment petit qui compose les hommes, ce qui revient à dire que l'infiniment grand (les planètes, systèmes solaires, galaxies, voies lactées) a la même configuration que l'infiniment petit (les cellules, molécules, atomes qui composent nos corps).

Les Dogons connaissent depuis toujours les différentes phases de Vénus, ils divisent le Ciel en 22 parties égales et en 266 constellations et disent que Vénus possède un "compagnon" (ce pourrait être l'astéroïde Toro, récemment découvert entre la Terre et Vénus), ils connaissent aussi les 4 plus gros satellites de Saturne pourtant invisibles à l'œil nu, mais ils ne connaissent pas les planètes qui sont au-delà de Saturne (Uranus, Neptune, Pluton)...

Ils disent avoir reçu les connaissances qu'ils possèdent d'un peuple venu du ciel et qui les a créé, que les membres de ce peuple du ciel sont descendus sur terre il y a très longtemps, qu'ils ont amené avec eux des fibres végétales provenant de plantes du "champ du Ciel" et qu'après avoir créé la vie sur terre, les plantes, les animaux, ils ont créé le premier couple humain, qui engendrera par la suite les huit grands ancêtres de l'Humanité, et qu'une fois leurs tâche terminée Amma et les autres dieux regagnèrent le Ciel à bord de Nomo (leur Vaisseau).

On ne peut être plus clair ! Le Polythéisme - croyance en des dieux (au pluriel) physiques, de chair et de sang, voyageurs de l'espace - est source de la vérité. L'Eglise Chrétienne Catholique cache cette vérité et nous maintient dans l'ignorance afin de continuer à exercer son Pouvoir sur les hommes, un pouvoir qui s'appuie sur l'ignorance des masses, sur la croyance aveugle des masses, sur une croyance supraoc-culaire obscurantiste, sur le mysticisme, sur le mystère de dieu, un dieu immatériel omnipotent qui, en fait, n'existe pas.

La vie dans l'univers est un phénomène banal, il y a dans l'univers infini une infinité de mondes habités par des "humanoïdes", fruits d'une création humaine ; ce sont à chaque fois des hommes qui, grâce à la science, créent d'autres hommes, ceci partout dans l'univers infini... à l'infini ! Et cela, en Afrique noire, on l'a toujours su, mais l'esclavagisme, l'assimilation religieuse et notre colonisation par l'Occident chrétien, usant... et abusant sans scrupule de la force, nous ont enlevé nos "religions authentiques" qui parlaient toutes de ces êtres, de ce peuple venu du ciel qui a créé toute vie sur terre avec science et art.

J'aimerais maintenant faire ici un clin d'œil particulier aux peuples "AMERINDIENS", ces peuples autochtones des Amériques, auxquels Christophe Colomb - croyant atteindre les Indes - a indûment attribué ce nom d'"indiens" qui leurs est resté. Je pense spécialement à eux car ces peuples ont également eu à subir quelque chose de presque similaire à ce qui a si cruellement frappé les peuples africains : un génocide, perpétré tout pareillement par des colons chrétiens venant de l'Occident.

Dans les cultures de ces natifs "indiens" il est fait référence à ce qu'ils appellent "le peuple venu du ciel". En effet selon leurs traditions dites maintenant "indiennes", un "peuple venu du ciel" serait jadis descendu sur la terre pour leurs apprendre ce qu'il faut connaître sur les plantes (la biologie) et comment faire pour vivre en harmonie avec la Mère Terre et le Père Ciel. Ces êtres venus du ciel leurs auraient également envoyé des Prophètes afin de guider leurs peuples durant les ères écoulées... Les êtres contactés par ce "peuple venu du ciel", ces Prophètes qui les ont ainsi guidés, étaient entre autres : Tenskwautawa, Smohalla et Wovoka.

Plusieurs chefs des natifs américains "indiens" pensent qu'à présent les temps sont venus de parler ouvertement d'une certaine partie de leurs traditions, partie qu'ils ont maintenue secrète jusqu'alors, à savoir : leurs légendes et histoires concernant la création et ce peuple du ciel qui est venu il y a très longtemps sur terre voyageant dans leurs "oiseaux de tonnerre" (Thunderbirds), c'est-à-dire dans leurs engins spatiaux.

Ces chefs pensent qu'il faut maintenant faire savoir que ce sont des hommes et des femmes de ce "peuple du ciel" qui nous ont créés, qu'ils ont sillonné la terre, marchant parmi nous pendant un certain temps puis qu'ils sont, à un moment donné, repartis vers leur monde à eux, laissant seul sur terre l'homme qu'ils y avaient créé, afin qu'il progresse lentement jusqu'au jour où il serait en mesure de comprendre tout, sachant qu'à ce moment-là le retour du "peuple du ciel" serait imminent et que l'homme comprendrait alors sa véritable origine, l'histoire vraie de sa planète et de sa genèse à lui, en tant que race vivante.

Ces traditions indiennes évoquent leur origine à partir des étoiles, l'influence du "peuple du ciel" dans le développement de leur culture, leurs croyances spirituelles et leurs cérémonies religieuses, mais aussi... et surtout, elles parlent du retour imminent de ce "peuple du ciel"... retour prévu pour ces temps-ci, temps où l'Eglise du colon, menteuse et usurpatrice, viendra enfin à s'effondrer.

Nous africains, nous devons absolument garder nos traditions religieuses - car elles sont justes - et les garder les plus vivaces possibles, car elles sont fondées sur le "polythéisme", la croyance en d'innombrables Dieux, tandis que dans le monde occidental la croyance en une multitude d'êtres cosmiques célestes s'est effacée peu à peu, et elle y a été remplacée, malheureusement, par le "monothéisme", la croyance en un Dieu unique... inventé mensongèrement. Ce qui n'est pas correct du tout car la règle générale qui préexistait avant la naissance du monothéisme judéo-chrétien c'était la vénération d'une multitude de Dieux, et cela depuis toujours.

De ce fait, en vénérant leurs Dieux, les polythéistes ne considéraient pas le Dieu dirigeant, Yahvé, comme étant seul, et là encore on peut faire le lien avec la Torah en Hébreu, pour démontrer que nos ancêtres noirs connaissaient la vérité par rapport à cette pluralité de Dieux. En effet, Yahvé n'est pas du tout seul dans la Torah, il y est entouré d'une grande cour céleste, dont l'ensemble - toujours dans la Torah - est appelé "Elohim". Ce mot "Elohim", rappelons le, est un pluriel en hébreu (le singulier c'est "Eloha" ou "Eloah") et "Elohim" signifie étymologi-quement "ceux qui sont venus du ciel".

Il faut aussi savoir que l'emploi du "pluriel de majesté", les "Vous" ou "Nous", employés en français à la place d'un singulier et rien que par convenance, cela n'existe pas dans la sémantique hébraïque. Par ex. ce qu'on peut entendre en France, du genre : « En ce jour de fête nationale, Nous, Président de la République Française, conscient des problèmes actuellement subis par les français, avons décidé que ... suit le "blabla"- langue de bois habituel ! cela n'est pas traduisible, en mot à mot du moins, en langue hébraïque.

Donc, c'est bel et bien d'un peuple qu'il est question, et c'est bien ce peuple qui est désigné par le mot "Elohim", par exemple, dès cette première phrase de la Genèse, récit biblique de la création : « Au commencement Elohim créa les deux et la terre. » (GENESE I, 1) ou encore, un peu après, en GENESE I, 27 : « Elohim créa donc Vhomme à son image, à V image dy Elohim il le créa. Il les créa mâle et femelle. » c'est bien que ce projet de création et sa réalisation c'est l'œuvre du peuple Elohim, et que c'est ressemblant à eux-mêmes, que des scientifiques de ce peuple "Elohim" (mâles et femelles) ont créés les êtres humains que nous sommes.

Constatons ensemble, dans les pages: Le monothéisme Judéo-Chrétien : piège, tromperie, escroquerie, à quel point nos traditions religieuses polythéistes étaient... et sont toujours dans la vérité.










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L'Afrique bat des record de croissance, et Obama, qui brigue un second mandat présidentiel en fin d'année, pourrait bien ne pas être réélu, tandis que l'on s'interroge sur nos ancêtres : les hebdomadaires d'actualité sont sérieux cette semaine.

Les Gaulois n'étaient pas des primitifs

Le Nouvel Observateur veut changer notre regard sur nos ancêtres les Gaulois, en s'appuyant sur l'archéologie qui "connaît un renouveau spectaculaire depuis que la loi oblige tous les aménageurs à laisser des spécialistes fouiller préventivement les sites sur lesquels ils prétendent bâtir".

L'hebdo cite Jean-Paul Demoule, "archéologue, ancien président de l'Inrap et professeur de protohistoire européenne à l'université de Paris-I" qui "propose une relecture de notre passé à la lumière des découvertes nouvelles". Il explique que "trop de gens vivent encore avec l'image 'primitivisée' du Gaulois, comme on l'a construite sous la IIIe République, vivant dans sa hutte au milieu de sombres forêts. C'était la vision de César, le vainqueur. La réalité est autre. Grâce aux fouilles entreprises sur les longs tracés d'autoroute, on découvre un pays très cultivé, très déboisé, parsemé d'un nombre important de grandes fermes magnifiques. Sur d'autres chantiers, on voit aussi des villes avec des rues se coupant à angle droit, de grandes maisons, de vastes bâtiments agricoles, des monnaies en or, en argent, en bronze qui dénotent un système élaboré".

Le renouveau de l'Afrique

Mis à part quand des citoyens français sont concernés, la presse française parle peu de l'Afrique. On ne peut donc que féliciter Le Point qui propose 20 pages sur ce continent africain en plein bouleversement. Et pas seulement pour parler des islamistes qui mettent en coupe réglée Tombouctou en détruisant ses monuments : deux pages les évoquent.

Le Point donne, grande carte à l'appui sur une page entière "les chiffres du renouveau" la croissance africaine est estimée à 3,4% en 2011, et elle atteindrait 4,5% en 2013.

"Plus fort que l'Inde ou le Brésil : au sud du Sahel, le continent est en plein essor". Les chiffres en effet peuvent surprendre "65 millions d'Africains ont un revenu annuel supérieur à 3 000 dollars. Ils seront 100 millions en 2015". Ou encore : on compte 616 millions d'Africains abonnés au téléphone mobile. Et ce nombre devrait frachir la barre du milliard en 2016.

On découvre aussi l'homme le plus riche d'Afrique, le Nigérian Aliko Dangote qui "pèse 13 milliards de dollars".

Obama : pari perdu ?

"Obama, l'homme qui voulait changer le monde." L'Express consacre un dossier critique au premier président américain noir. Le ton est critique "une nation angoissée par son déclin hésite à reconduire un président qui ne sait plus la faire rêver". Obama se serait transformé "en gestionnaire timoré" et il serait devenu "un candidat de la peur" qui annonce des catastrophes si son rival républicain Mitt Romney est élu en novembre prochain.

Un désenchantement bien réel puisque selon un analyste cité par le journal "le second mandat est rarement aussi réussi que le premier". Ralph Nader, bien connu pour sa défense des consommateurs ajoute qu'Obama s'est limité à reconduire les "politiques de George W.Bush en matière militaire et diplomatique". Exemple avec le camp de détention de Gantanamo, basé à Cuba, ou des supposés terroristes sont détenus sans jugement malgré la promesse d'Obama de fermer.

Alerte aux pubertés précoces

En France "les cas de très jeunes enfants pubères se multiplient" souligne Le Point sur trois pages et met "en cause, les perturbateurs endocriniens, phthalates, pesticides, phénols et autres horreurs chimiques qui saturent notre environnement". Et ce n'est pas un détail, car les "petites filles entrées en puberté plutôt auront des risques accrus, à l'avenir, de kystes aux ovaires, de troubles cardio-vasculaires et d'obésité" selon le professeur Sultan patron du département d'nedocrinologie pédiatrique du CHU de Montpellier qui parle "d'une véritable épidémie".



En bref

Le Nouvel Obs aime les Jeux Olympiques ! L'éditorial du journal signé Laurent Joffrin n'y va pas de main morte : "Quel contraste entre la fête de Londres et les gladiateurs du fric et de la dope qui salissent le monde du foot et du vélo"....

Dur pour le président et sa compagne : le livre de photos commentées par Valérie Trierweiler "François Hollande : 400 jours dans les coulisses d'une victoire" ne s'est venu qu'à 1 174 exemplaires selon l'institut Edistat cité par l'Express.

La France y réfléchit et la polémique enfle doucement au sein de la la majorité présidentielle, mais "les Etats-Unis sont lancés dans la course aux gaz de schiste, pour le meilleur, et pour le pire" note le Point.

Côté pages Eté, l'Express consacre 12 pages au pays cathare et à ses châteaux : c'est beau ! Le Point fait aussi long sur les "maisons de rêve de la Côte basque". Puis dans ces mêmes pages Été, 4 pages sur un sujet original le 50e anniversaire du rattachement de l'ex-colonie française de Pondichéry - fondée en 1674 - à l'Inde. Qui s'en souvient ? C'était sous le général de Gaulle en 1962.

Afrique du Sud - Nos ancêtres les bushmen

ADN Bushmen évolution génétique Hadza homo sapiens Kalahari Masaï Sandawe science Yoruba

L'Afrique berceau de l'humanité, certes. Mais d'où plus précisément est originaire homo sapiens? Une étude scientifique que vient de publier la revue américaine Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) apporte des éléments de réponses inédits.

Contrairement aux conclusions rendues par l'anthropologie et les recherches sur les fossiles qui situent les origines de l'homme moderne dans la région des hauts-plateaux de l'Afrique orientale, l'étude basée sur une vaste collecte de l'ADN de tribus africaines pointe plutôt le sud du continent, aux portes du désert du Kalahari.

Une équipe de chercheurs de l'Université de Stanford en Californie ont examiné des échantillons de salive prélevés sur des membres de tribus Hadza et Sandawe de Tanzanie et des bushmen Khomani d'Afrique du Sud. Ils ont ensuite comparé leurs ADN à ceux de populations plus étudiées comme les Masaï du Kenya, et les Yoruba d'Afrique de l'ouest.

«Les données ont montré que les populations de chasseurs-cueilleurs de la région australe ont le niveau le plus élevé de diversité génétique, ce qui est un indice de longévité», résume BBC News.

Plus on progresse vers le nord du continent, plus cette diversité génétique décline. «Cela suggère que l'origine la plus probable des hommes modernes vient de là», en Afrique australe, conclut la co-directrice de l'étude Brenna Henn.

Dans le San Jose Mercury News, le professeur de biologie à Stanford Marcus Feldman souligne:



«Nous devons reconnaître nos propres origines au sein d'un groupe de chasseurs-cueilleurs que la plupart des gens d'aujourd'hui considèrent comme primitifs.



Ils n'utilisent pas de métal, vivent dans l'environnement le plus rude, doté de très peu d'eau, leurs armes de chasse sont rudimentaires et ils ont un régime alimentaire très peu calorifique.»

Est-ce à dire que l'humanité a vu le jour dans une région désertique aussi reculée que celle où vivent actuellement les bushmen? L'étude ne permet pas de trancher.



«Il y a plusieurs milliers d'années, les populations bantoues plus abondantes d'éleveurs de bétail ont crû, et de nombreux bushmen ont péri ou fui dans le désert subsaharien. Les scientifiques de Stanford ont étudié les descendants des populations restantes, les survivants», précise le quotidien californien.

Interrogé par la BBC, le professeur de paléontologie Chris Stringer, du Musée d'histoire naturelle de Londres (qui n'a pas participé à l'étude), se montre réservé sur la possibilité de localiser le berceau de l'humanité.

Il observe que «les peintures rupestres d'anciennes peuplades qui ont été en contact avec les bushmen laissent penser que ces derniers ont été autrefois bien plus nombreux».

Stringer ne croit pas en un «Jardin d'Eden» circonscrit à un espace unique. Selon lui, «des populations diverses de l'ancienne Afrique ont sans doute contribué sur le plan génétique et comportemental à la création des hommes modernes».

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