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dimanche 3 juin 6666

______Immonde et Immorale; Les chiens, ce ne sont pas les esclaves que l'on force à coucher avec des chiens : ce sont les esclavagistes. Sommet de Nice : Infestée de putschistes« Les inviter signifie une reconnaissance; le marché est porteur . "

« Les inviter signifie une reconnaissance»..

Parmi les princes de la françafrique, quelques-uns ont pu faire parler d’eux : les généraux guinéen Sékouba Konaté et nigérien Salou Djibo. La raison à cela est qu’ils sont tous deux putschistes. Sur cette question, le président Jacob Zuma de l’Afrique du Sud, dans un entretien accordé à la chaîne de télévision France 24, a déclaré : « Nous souhaiterions que ces gens n’aient pas cette reconnaissance, parce que s’ils sont reconnus ici au même niveau pratiquement que les autres chefs d’Etat, cela pose un problème pour l’Afrique ».

Puis a ajouté que leur présence à de telles rencontres peut être perçue comme une exhortation faite aux militaires de renverser les pouvoirs civils dans nos pays.

C’est ainsi que c’est interprété sur le continent. Ils (les militaires) ne devraient pas pouvoir entreprendre des coups d’Etat. C’est contre la culture démocratique, que nous essayons de promouvoir en Afrique ».

Mais à vrai dire, il y a de quoi se marrer devant de tels ostracismes. Certes, il est évident que Sékouba Konaté et Salou Dijbo sont des putschistes, mais c’est des putschistes pas comme les autres. Dans le premier cas, le coup d’Etat a catalysé aujourd’hui, après les errances d’un général et la boulimie du pouvoir d’un capitaine illuminé qui a fini par prendre une balle dans la tête, la relance du processus démocratique en Guinée. Dans le second cas, l’irruption du treillis dans l’arène politique a permis de mettre un terme à l’œuvre d’un colonel-président qui voulait trois ans pour finir ses chantiers. Pour être honnête, il faut reconnaître que ces deux ont fait une œuvre de salubrité publique.

Mais au lieu de vouloir mettre à l’index ces deux putschistes, pourquoi ne pas plutôt s’en prendre à ces présidents qui sont arrivés au pouvoir par les armes ou encore à ces roitelets qui sont déjà aux affaires et qui perpètrent régulièrement des putschs constitutionnels pour se scotcher à la magistrature suprême de nos Etats ? Ceux-là étaient pourtant les plus nombreux sur la Côte d’Azur. Nous ne citerons pas de noms de peur d’en oublier.




En effet, n’est-ce pas quelque part un coup d’Etat que de changer en cours de match les règles du jeu, de se tailler des Constitutions sur mesure et de sauter les verrous constitutionnels pour s’éterniser au pouvoir ?

La France a soutenu que c’est parce que les juntes guinéenne et nigérienne avaient donné des « garanties », avec à la clé un « calendrier électoral » et une transition démocratique se déroulant dans un cadre consensuel. Une réponse qui tient, certes, la route, mais difficile de ne pas voir en bas la laide vérité qui est que ces deux pays représentent des intérêts économiques stratégiques pour l’ancienne puissance colonisatrice, qui a besoin de l’uranium de Niamey et des richesses du sous-sol de Conakry.

Ce 25e sommet, présenté alors comme celui du renouveau et de la rupture avec les vieux réseaux d’influence postcoloniaux, n’est que de la poudre aux yeux. On ne peut pas, comme Sarkozy, être le candidat du CAC 40 et rejeter des pays qui ont un certain intérêt pour les opérateurs économiques français.

San Evariste Barro

L’Observateur Paalga



www.lefaso.net

A Nice, dans l’Hexagone, les lampions se sont éteints mardi dernier sur le jamboree du 25e sommet Afrique-France. Depuis, les 38 princes « nègres » qui avaient accouru à l’appel du « grand chef blanc » ont, pour la plupart, regagné le bercail. Mais avant, certains ont fait un petit crochet à Paris, histoire de laisser un peu de temps à la Première Dame de faire ses emplettes dans les plus grands magasins de la ville Lumières.

Dans le lot des absences à Nice, on retiendra, d’une part, celle d’un Laurent Gbagbo de la Côte d’Ivoire, qui a préféré décliner l’invitation, et, d’autre part, celles de présidents « parias » comme le Soudanais Omar El Béchir, le Malgache Andry Rajoelina, et le Zimbabwéen, Robert Mugabe, qui ont vainement attendu le précieux bristol.

Le cadre de ce sommet, véritable théâtre de fête foraine, se prête plus au farniente qu’à de vraies cogitations devant déboucher sur des décisions ayant une incidence directe et concrète sur les populations africaines. Il ne faut tout de même pas oublier qu’on est sur la Côte d’Azur, lieu de plaisance où nombre de chefs d’Etat du continent possèdent des hôtels particuliers pour leurs vacances d’été !

http://www.grioo.com/ar,sommet_de_nice_et_pourtant_la_foire_etait_infestee_de_putschistes,19164.html

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______PROSTITUTION AFRICAINE C'est l'occident qui est demandeur... c'est donc chez nous "Africain" que sont les tarés, les "chiennes" ne vendent ce qu'on est prêt à payer ! "Chiennes de Blacks" condamnés a rester prostituées


***psychisme rapport accablant

La douleur ressentie par celle-ci à chaque succion, est pour lautre, une source de plaisir sadique.

C'est immonde et immorale

Les chiens, ce ne sont pas les esclaves que l'on force à coucher avec des chiens : ce sont les esclavagistes. Je suis sûre qu'il y a des films idem mettant en scène des blanches : ça te rassure ?

Le reflexe raciste est une façon de se voiler la face, de ne pas se sentir concerné, de dire que cela arrive aux autres, aux habitants d'une autre planète ...

Enfin, avec ces pratiques, c'est vraiment l'homme blanc (enfin, dans la mesure où il existe ... )qui s'avili, on a tout, du racisme et du sexisme à l'état brut, la volonté c'est d'humilier, de briser

  • 1/ des femmes et
  • 2/ des noirs. L'exercice de la haine sexiste et raciste ça fait ba.der les porchiens blancs. ....

J'ai rarement lu qqch d'aussi degueulasse.

Je suis encore sous le choc,je ne sais pas quoi dire.

Repugnant

LA PROSTITUTION AFRICAINE

L'Afrique, une fois encore, va " squatter " les plus mauvaises places. En effet, les prostituées africaines vont ramasser tout ce qu'il y a de plus sale, de plus cruel, dans la prostitution. La mauvaise organisation des proxénètes qui sont des membres de la famille, va créer un développement désordonné de cette filière où il se passe les choses les plus immorales qui puissent exister. Le comble de la révolte est atteint avec la prostitution des enfants qui semble ne pas faire réagir les pays d'accueil de ces trafiquants qui semblent plutôt intéressés par les enjeux financiers colossaux engendrés par cette traite. Ce qui expliquerait la tendance des pays du Nord à favoriser la légalisation de cette activité au lieu de son abolition. C'est encore pire pour la France, le pays des droits de l'Homme, dont les mesures, par le biais d'une répression abusive et discriminatoire, tendent vers une réglementation d'une activité qui viole la plus célèbre et basique des droits fondamentaux des êtres humains.

Entre la zoophilie, la scatologie et la pédophilie, pour ne citer que ça, l'Homme semble ne plus avoir de limites, face au pouvoir que lui confère l'argent, et cette légitimité qu'il affiche en commettant ces actes barbares sous prétexte qu'il paie. Chaque fois qu'on croit qu'il a atteint le fond de l'indécence, de l'indignation, du dégoût et de l'écoeurement, l'homme réussit toujours à nous surprendre et à repousser le corps humain dans ses limites les plus retranchées et inimaginables. Faut-il voir derrière ces actes, qu'on peut qualifier de criminels, une diabolisation de l'être humain ? Nous ne saurons parler de la prostitution des Africains sans évoquer la situation économique catastrophique de ce continent.

LES RAISONS ECONOMIQUES

On ne peut que constater les conséquences désastreuses des politiques économiques que les pays du Nord appliquent dans cette région. C'est incompréhensible de vivre sur près de la moitié des richesses de ce monde et de compter les grains de riz ? C'est injuste de vivre sur ces trésors convoités par tous, et d'être obligés de vendre les enfants pour survivre. Ceci est un message fort à ces " supers puissances " qui font preuve d'un égoïsme " carabiné ", qui donnent des leçons en faisant la pluie et le beau temps sur la vie des dizaines de millions de gens. C'est aussi un message pour les dirigeants de ces pays qui doivent être mis face à leurs responsabilités, dans la mesure où, ne pas réagir face à cette aberration, ne pas réagir face à l'instauration de cette nouvelle " traite ", c'est la cautionner.

Instaurer des règles économiques plus équitables entre le Nord et le Sud, équivaudrait à diminuer le problème de la misère, qui, à son tour, régulerait celui de l'exode, et, par conséquent, résoudrait une partie des problèmes liés à l'immigration comme celui de la prostitution. Cela permettra de rendre aux Africains leur valeur et leur place dans le processus de la croissance économique mondiale, afin qu'ils retrouvent leur respectabilité et leur dignité. Cela permettra aussi aux enfants qui sont le trésor et la relève de ce continent, de ne plus passer du stade de l'enfance à celui de l'adulte en passant par les cases souffrance et maltraitance. Mais qu'ils passent par les cases insouciance, innocence, adolescence, afin de mettre fin à cette exploitation et à cette exportation de la honte. Ce n'est peut-être qu'à ce moment là, que nous pourrons vivre dans un monde où il y aurait une autre logique que celle du profit ; à savoir celle du respect et de l'équité.

SORCELLERIE ET PROSTITUTION

Les Africaines prostituées en Europe font couramment l'objet d'une cérémonie de sorcellerie. Elle est destinée à dissuader les femmes de fuir, sous peine de mort, de folie ou de maladie. Pour elles ou pour leurs proches. Le pouvoir de ces rituels n'est pour certains pas avéré. Mais les filles sont persuadées de risquer gros si elles s'en vont ou déplaisent à leur " mama ". La prison mentale est si efficace que celles qui osent s'enfuir ne dénoncent que rarement les acteurs de la filière.

Les témoignages des prostituées et de la " mama " ont été recueillis par Amely-James Koh Bela, auteur du livre La prostitution africaine en Occident.

" On nous prend des ongles, des cheveux, du sang. On y ajoute des os de volaille ou d'animaux. Les mêmes prélèvements sont réalisés sur une personne qui nous est très chère. Souvent, c'est la mère ou une sœur. Dans mon cas, après une longue série d'incantations, la sorcière a tout réduit en poudre et m'a demandé de sauter dessus en promettant d'être fidèle, reconnaissante et obéissante ; sans quoi il arriverait un malheur à ma mère ". Nathalie, une jeune Nigériane, raconte comment elle a été mise en condition avant qu'elle ne quitte son pays pour se prostituer, volontairement, en Europe. Une mise en condition par laquelle passent la majorité des Africaines recrutées pour satisfaire des clients européens. Ces cérémonies rituelles, parfois fictives, sont un gage de sécurité pour les " mamas " (femmes proxénètes africaines), qui ont avancé de grosses sommes d'argent pour faire venir les filles en Occident. De cette façon, elles sont en effet pratiquement sûres que les prostituées ne partiront pas, craignant trop de lourdes représailles.

Cérémonies réelles et fictives La cérémonie se passe le plus souvent dans le pays d'origine de la fille, après qu'elle ait été repérée et achetée par les " mamas " ou des intermédiaires, qui sont parfois des membres de sa famille. Tout y est : les chants, incantations et collecte d'éléments corporels. Mais elles ne se ressemblent pas. " Le marabout a fait des incantations et des chants en trempant un balai dans du sang de mouton, dans lequel macéraient des herbes différentes. Il me donnait des petits coups de ce balai dégoulinant de sang sur tout le corps. Au bout d'un long moment, on m'a rincé le corps avec une eau spéciale et j'ai couru sans regarder derrière jusqu'à la maison avec pour ordre de ne pas me laver pendant cinq jours. J'avais juste le droit de faire une petite toilette intime ", raconte Anita, une jeune Ivoirienne, à qui ont a aussi pris des poils, des cheveux, des ongles et une serviette hygiénique souillée, en plus des ongles et du sang de sa mère. Un rituel en bonne et due forme pour laquelle le marabout est rémunéré, dans certains cas " 100 euros ", selon l'Office central pour la répression de la traite des êtres humains.

Il se ferait souvent avec l'accord des femmes désireuses de quitter leur pays pour se prostituer en Europe. " Ce sont elles qui parfois demandent des cérémonies pour prouver leur bonne foi... ", estime une " mama " congolaise de Bruxelles (Belgique), réputée pour les belles filles qui servent dans son restaurant et se prostituent pour elle. Mais d'aucuns estiment que, la plupart du temps, les filles ne savent pas ce qui se passe ou se dit lors de la cérémonie et qu'elles ne l'apprennent que lorsque tout est fini. La " mama " d'Anita, par exemple, lui a expliqué que la cérémonie visait à protéger " contre les mauvais sorts que des jaloux peuvent lancer ".

Toutes les cérémonies ne sont pas réelles. Certaines " mamas " mettent parfois en place des rituels factices. Mais parce qu'ils sont très bien mis en scène, par souci de crédibilité, les filles ne font pas la différence et sont terrifiées. Terrifiées par la mort, la folie ou encore la maladie qui leur a été promise en cas de faux pas. Des sanctions qui peuvent tomber sur elles ou sur leurs proches. Anita raconte que sa " mama " lui a dit qu'il lui " arriverait des bricoles ainsi qu'à sa mère, qui avait donné son sang et ses ongles ", si elle désobéissait à ses ordres. Le risque est donc trop grand pour tenter quoi que ce soit. Ce qui les rend mentalement prisonnières. Le conditionement est par ailleurs si poussé que certaines, comme Nathalie, estiment que ces pratiques sont faites pour leur bien. " Elles (les 'mamas') ne veulent pas nous faire du mal. Elles veulent juste se protéger contre les méchantes filles incapables et jalouses qui les trahissent et réduisant à néant leurs efforts et nos chances de surcroît ", explique-t-elle.

Les filles condamnées à rester prostituées

Le rituel de sorcellerie est un contrat entre les deux parties, un engagement de fidélité et de loyauté dont l'objectif est de protéger les " mamas " d'éventuels problèmes que pourraient leur causer les filles. " Certaines se prennent pour des chefs et montent les autres filles contre nous. D'autres essaient de tricher en volant une partie des recettes, nous trahissent en tombant dans les pièges de certaines associations qui prétendent les aider, mais leur volent des informations pour les faire expulser. D'autres vont raconter des mensonges à la police pour avoir des papiers ", souligne la " mama " de Bruxelles. Les cérémonies servent aussi de récupérer l'argent de la dette contractée par la fille lors de son passage en Europe. " Le coût est colossal et peut osciller entre 20 000 et 30 000 dollars, qui comprend notamment le voyage, les faux papiers et les intermédiaires. Le rituel permet aux 'mama' de s'assurer que les filles leur rembourseront les sommes investies ", Constant Roger Mbongo, avocat à la cour qui a déjà défendu quatre " mamas " et une prostituée africaines. Les cérémonies servent également de garde-fou pour les " mamas ". " Elles n'ont pas le temps de rester derrière les filles pour vérifier si elles travaillent correctement ou ne leur volent pas de l'argent. Les cérémonies servent donc à exercer une pression sur le mental des prostituées pour les soumettre ", poursuit Constant Roger Mbongo.

La méthode est efficace, car les filles restent dans la prostitution, même si elles veulent arrêter. Et elles n'osent que rarement dire à la police ou à la justice qui sont les cerveaux de la filière lorsqu'elles s'enfuient. Et si elles le font, elles risquent l'expulsion. " Un jour, je me suis enfuie et je suis allée à la police leur raconter mon histoire. J'ai été expulsée et elle n'a jamais été inquiétée. Même pas arrêtée ", raconte Anita en parlant de sa " mama ". Autant de paramètres qui garantissent de fait une protection et une immunité quasiment incassables aux membres d'un réseau.

" Une sorcellerie de façade "

Pour Constant Roger Mbongo, les cérémonies des " mamas " ne représentent aucun danger. " Je suis Africain et j'ai la certitude qu'on ne peut pas faire du mal comme ça, par delà des milliers de kilomètres qui plus est. On plante un décor pour faire peur à des Africaines qui bien souvent ont peu d'éducation, croient en ces rituels et qui n'ont pas connu autre chose que cela. Mais il n'y aura pas de suite. Il n'y en a jamais eu dans tous les dossiers que j'ai traités. Les 'mamas' que j'ai défendu ont toutes avoué des rituels, expliquant que cela fait partie du conditionnement. Mais elles n'ont pas dit si, à terme, elles se seraient servies de la cérémonie à des fins mauvaises. C'est une sorcellerie de façade et de pression ", commente-t-il. Et de citer l'histoire d'une prostituée nigériane qui a dénoncé la filière et à qui il n'est rien arrivé, même si elle vit aujourd'hui cachée par crainte des représailles. Elle aurait même menacé sa " mama " de laisser sa famille tranquille si elle ne voulait pas avoir de problèmes avec la police.

Il souligne par ailleurs que " dans la prostitution des filles de l'Est, on voit tout le temps des personnes qui meurent par suite de représailles. Mais en ce qui concerne la prostitution africaine, il n'y a pas de décès ". Pas de décès, mais des événements qui, pour certains, peuvent laisser planer le doute sur le pouvoir de ces cérémonies. Nathalie a été " mise dehors " pour avoir volé sa " mama ". Ce qui s'est passé par la suite, bien que peut-être le fruit du hasard, lui a fait regretter son geste. " Je ne sais pas si c'était une coïncidence, mais ma mère est gravement tombée malade. Je suis allée lui (à la " mama ") demander pardon, mais elle avait trop mal au cœur et n'a pas trouvé la force de me pardonner. Depuis j'erre de squat en squat. Je suis l'unique responsable : j'ai triché et j'en paie le prix ", conclut-elle.

http://pagesperso-orange.fr/pcf.evry/prostitution.htm

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_______Triste constatation....dans l’enfer de la prostitution africaine en Europe... Zoophilie, scatologie, pédophilie, prostitution familiale, drogue, règlements de compte, Amély-James Koh Bela aura tout vu en matière de prostitution africaine en Europe.

Dans l’enfer de la prostitution africaine en Europe

Amély-James Koh Bela, ou l’engagement total d’une femme de terrain

by Children of the Street ( children soldiers), dimanche 3 juin 6666 à 16:15 :: __Code 1.4.7 meurtre, mort, détruire ::



Zoophilie, scatologie, pédophilie, prostitution familiale, drogue, règlements de compte, Amély-James Koh Bela aura tout vu en matière de prostitution africaine en Europe. Acteur social sur le terrain depuis plus de 12 ans, elle a dressé un état des lieux effrayant des pratiques et des réseaux à travers un ouvrage de référence. Mais comment a-t-elle traversé cet univers de perversion et de violence en tant que femme et qu’être humain ? Les séquelles psychologiques sont profondes mais son engagement intact.

Voir des femmes faire l’amour avec des chiens, discuter avec des mères qui prostituent leurs enfants à domicile, être directement confrontée à la pédophilie, c’est ce qu’Amély-James Koh Bela a dû, entre autres, affronter pendant plus de douze ans dans le cadre de son enquête sur la prostitution africaine en Europe, titre de son ouvrage qu’elle a tout récemment publiée. Un travail de longue haleine, pour un cavalier seul courageux et militant. Peut-on sortir indemne d’une telle expérience ? Est-on hantée par les images chocs, de violence ou de douleur ? Comment fait-on pour aller au-delà et continuer la lutte ? Amély-James témoigne...

Afrik : Vous avez été témoin de choses très violentes pendant vos douze ans de travail et d’observation sur le terrain. Comment sort-on d’une telle expérience ? Amély-James Koh Bela : On ne sort pas de là sans séquelle. Je suis une femme meurtrie, choquée, blessée et qui regarde la gent masculine avec un peu de distance. J’ai été témoin de choses extrêmement dures. Ce ne sont pas des cassettes que j’ai regardées : c’est la vérité. J’ai des images qui me reviennent tout le temps. De jour comme de nuit. Il suffit que je sois seule pour que les choses remontent à la surface. Il n’y a pas un soir où je ne revois pas les filles. Celles qu’on a perdues dans les suicides ou les règlements de comptes entre filles, qui n’hésitent pas à se lacérer à coups de couteau. Je pense aussi à toutes celles avec des déchirements vaginaux ou anaux terribles. C’est comme si je revivais les situations. Chaque fois que je tombe sur une fille blessée, j’ai mal. J’ai l’impression que j’ai la même blessure qu’elle.

Afrik : Quel est le souvenir le plus émouvant que vous ayez ? Amély-James Koh Bela : Le souvenir le plus émouvant dont je me souvienne est celui d’un petit garçon qui était prostitué dans sa maison par sa tata. Le jour où je suis allée voir cette femme, le petit garçon de sept ans vient vers moi en larmes, me serre très fort en me demandant de dire à sa « maman » de me promettre que le Monsieur Blanc qui vient le soir ne le touchera plus. Nous étions tous en larmes. Et la "maman" me dit : « Si je prostitue encore cet enfant, il vaut mieux que tu me mettes à la police. Je te promets que je le toucherai plus ». Et je sais qu’elle ne l’a plus refait. Il avait déjà deux ans de prostitution derrière lui. Elle a demandé que l’enfant aille vivre chez un autre oncle. Cet enfant est maintenant dans un lycée, il a eu son BEP (Brevet d’étude professionnel, ndlr) avec mention.

Afrik : Et votre souvenir le plus difficile ? Amély-James Koh Bela : Je parle toujours de ce petit garçon qui refuse de me lâcher, qui m’attrape la main tellement il a mal. Il sort d’une passe et a les fesses en sang. Pour qu’il arrête de pleurer, je suis obligée de l’accompagner aux urgences à l’hôpital cette nuit-là. On a retrouvé dans son corps des petits morceaux de carotte. Tout ça pour 70 euros. Que l’enfant a même abandonnés sur le trottoir tellement il souffrait.

Afrik : Avez-vous déjà craqué sur le terrain ? Amély-James Koh Bela : Les pompiers sont plusieurs fois venus sauver une fille et moi j’étais à côté avec une perfusion. Aujourd’hui j’en parle avec détachement, mais croyez moi, les trois premières années, j’étais aussi malade que les filles. J’avais des malaises. Parfois je m’évanouissais.

Afrik.com : Comment trouve-t-on la force de continuer quand on est témoin de choses dont on sait qu’elles vont nous faire si mal ? Amély-James Koh Bela : Je ne parle pas beaucoup de ma vie, mais je suis quelqu’un qui a eu une enfance très difficile. Donc j’ai trouvé la force de continuer en me surpassant. J’utilisais mes douleurs pour aller au-delà. Et c’est le même schéma aujourd’hui. Chaque fois que j’ai une souffrance en face de moi, elle me donne du courage. Je surpasse la douleur. Je sors de là détruite, mais je sors quand même. Ce fut un énorme sacrifice, mais qui en valait le coup.

Afrik.com : Comment avez-vous réagi par rapport à certaines pornographies extrêmes, type scatologie ou zoophilie ? Amély-James Koh Bela : J’ai été extrêmement choquée par certaines pratiques dont je ne soupçonnais même pas l’existence, comme la scatologie (le fait de manger des excréments, ndlr). Au départ je mettais les discours que j’entendais sur le compte de la drogue ou de la folie. Je me suis infiltrée un jour sur le tournage d’un film zoophile, j’ai été traumatisée. Je n’arrivais plus à manger. Je suis tombée malade, j’ai été hospitalisée deux semaines. J’ai eu besoin d’un psy pendant six mois pour évacuer le choc. J’ai repris le dessus, mais je vous jure que pendant des années je n’ai pas pu regarder un homme dans les yeux.

Afrik.com : Est-ce que les filles qui font cela assument leurs actes ? Amély-James Koh Bela : Il y a une fille qui m’a envoyé un email pour m’engueuler après un passage sur la radio RFI. « Oui je mange de la merde et je bois même des urines. L’odeur dérange mais après on s’en fout. Je mangerai autant de merde que je peux, mais si vous pouviez voir les yeux de ma mère quand je lui envoie de l’argent, vous arrêteriez de gueuler à la radio comme vous le faites. »

Afrik.com : Le fait de parler, de dénoncer certaines pratiques extrêmes, n’a-t-il pas l’effet inverse, car en somme vous intriguez beaucoup de personnes avec, ou vous attirez même les pervers ? Amély-James Koh Bela : Malheureusement oui. Quand nous avons fait le dossier sur Afrik.com, j’ai fait l’erreur de donner le nom d’une cassette zoophile. En deux jours, le vendeur était en rupture de stock.

Afrik.com : Vous avez eu une large couverture médiatique sur votre travail. N’avez-vous pas peur que votre message soit perverti ? Amély-Jales Koh Bela : C’est vrai que tout le monde essaie de récupérer le sujet. Mais beaucoup de journalistes se focalisent uniquement sur les pratiques. Une approche un peu voyeuriste du sujet que je déplore un peu.

Afrik.com : Concernant votre travail d’enquête, quels étaient vos rapports avec les proxénètes pour les filles dans la rue ? Amély-James Koh Bela : Ils me toléraient. Ceux que j’ai rencontrés ne sont pas les gros bonnets, mais de simples surveillants. De toutes les manières je n’ai jamais été un problème pour les proxénètes, et ils me le faisaient bien comprendre en me narguant même parfois. Certains me disaient : « Continue d’aboyer, tu nous fais rire, continue de faire ta petite pub. Tu ne nous empêches pas de bosser, parce que si c’était le cas, tu ne serais plus là ». La personne me disait : « Demain je fais venir dix filles du Sénégal, juste pour te montrer que tu nous fait chier. Tous les gens que tu essaies d’alerter ce sont eux qui nous permettent de faire passer ces filles ». Il y en a qui n’hésitent pas dire qu’ils ont les téléphones portables de certains hauts responsables consulaires.

Afrik.com : N’est-ce pas là, dans ce cas, un combat illusoire que vous menez sur le terrain ? Amély-James Koh Bela : C’est vrai que c’est un combat vide, parce qu’il n’y a pas de volonté politique de lutter contre ça. Et tant qu’il y aura une telle complicité, la prostitution aura de beaux jours devant elle. Mon combat auprès des proxénètes est à un autre niveau. Je leur ai demandé de commencer par ne pas mettre les filles qui sont là de force, encore moins les mineurs et les enfants.

Afrik.com : Quels étaient vos rapports avec les femmes qui prostituaient leurs enfants à domicile ? Amély-James Koh Bela : Il faut bien remettre les choses dans leur contexte. Je ne suis pas chez les Albanais, mais dans un milieu africain. Je suis chez moi. Je suis parfois dans des maisons où je parle la langue. Donc quand je rentre dans une maison, je ne suis pas l’assistante sociale qui rentre avec ses cheveux blonds. Quand je parle à la femme qui prostitue ses enfants à domicile, je l’appelle maman ou mère. Je me place en tant que sa fille. Je ne la regarde pas dans les yeux. Je suis là comme une enfant qui implore sa mère de l’aider à sauver ses enfants.

Afrik.com : Comment étiez-vous au courant des différents cas ? Amély-James Koh Bela : Par les associations. La plupart de ces femmes militent dans des associations pour construire des écoles en Afrique, contre le sida, pour les enfants déshérités... J’ai très souvent été mise sur les pistes par des délations. Du genre « Elle a beaucoup de dons parce que ces filles couchent avec un Blanc... ». Alors je prends des rendez-vous. Il faut y aller franco mais en y mettant tout le respect autour pour les adoucir. Je lui dis que je ne viens pas pour rien et que la rumeur dit ceci. Donc je suis venue te voir maman pour voir si c’est vrai parce qu’on ne sait jamais...

Afrik.com : Il semble invraisemblable de pouvoir rentrer dans une maison pour discuter avec des femmes sur le fait qu’elles prostituent chez elles leurs enfants. Comme avez-vous fait ? Amély-James Koh Bela : C’est vrai qu’il faut au départ ruser pour entrer. Mais quand tu viens, la maman sait déjà qui tu es. Il y avait comme une sorte de pacte entre nous. Et c’est ce que beaucoup d’agents sociaux me reprochent. Ils considèrent cela comme de la collaboration. Je dis simplement que je fais un travail de sensibilisation. Il faut d’abord faire comprendre à la personne que ce qu’elle fait n’est pas bien. Ce travail là m’a permis de récolter de nombreuses informations sur le fonctionnement des pratiques. Ces informations seront mises à disposition des acteurs sociaux pour mieux surveiller des enfants d’origine africaine qui ont certains problèmes qu’on n’avait jamais pu comprendre jusqu’à présent. Et ils pourront mieux être pris en charge.

Afrik.com : Et quelles étaient les réactions des mères quand vous abordiez le sujet ? Amély-James Koh Bela : Elles sont souvent très violentes les cinq premières minutes. « On t’a raconté n’importe quoi. C’est de la jalousie. Les gens ne m’aiment pas... ». Elles se calment souvent après, même si pour certaines j’ai dû revenir deux ou trois fois.

Afrik.com : Quels sentiments ont-elles par rapport à ce qu’elles font ? Amély-James Koh Bela : Il y a comme un remords. Elles expliquent cela par une sorte de fatalité en pleurant qu’elles n’ont pas le choix. « Mais qu’est ce que tu veux que je fasse. Je suis dans un pays, je n’ai pas de papiers, mes enfants non plus, je fais les ménages, mais ça ne suffit pas. J’ai fait ça pour le bien de la famille, mais Dieu seul sait que je ne voulais pas le faire. » D’autres vous disent qu’elles préfèrent faire ça, parce que comme elles sont dans une cité chaude, elles disent qu’on va violer leur fille dans une cave et qu’elles préfèrent la protéger. Certaines sont carrément arrogantes. Elles vous disent qu’elles sont « fières parce qu’elles ont aidé 40 filles ». Toutes les femmes, quelles qu’elles soient, refusent le terme de « prostituer ». Il s’agit pour elles d’une aide.

Afrik.com : Un tel raisonnement concernant une adolescente pourrait tenir la route mais qu’est-ce qui amène des mères à prostituer des enfants cinq ans ? Amély-James Koh Bela : Tout simplement la cupidité. Les femmes qui font ça sont bardées d’aides sociales. Elles cumulent tellement d’aides qu’elles peuvent se faire jusqu’à 2 000 euros par mois. Ce n’est pas l’argent qui manque. Mais il y a une course effrénée vers le fric. C’est le besoin de paraître qui importe, d’entretenir une certaine image en Afrique. Elles prennent le prétexte de conditions de vie difficiles en Europe, comme la régularisation des papiers, les discriminations...Or la plupart de ces femmes sont régularisées, certaines sont même françaises. L’autre élément qui facilite la pratique est que bien souvent ce ne sont pas leurs enfants. Elles arrivent donc plus facilement à s’en détacher. C’est l’enfant de la sœur, de la cousine, des enfants des rues ramassés par des complices.

Afrik.com : Finalement est-ce qu’elles regrettent ce qu’elles font ? Amély-James Koh Bela : Certaines finissent en larmes, submergées par le remords. Elles veulent tout arrêter, recommencer une nouvelle vie. J’ai appris qu’il y en avait deux qui avaient demandé à ce qu’on place les enfants, parce qu’elles n’avaient pas la force d’arrêter. Beaucoup de femmes continuent malgré tout à prostituer les enfants. Le problème, encore une fois, est que dans leur tête, il ne s’agit pas de prostitution. Elles le font également pour défendre le statut qu’elles ont en Afrique.

Afrik.com : Certains acteurs sociaux considèrent que le fait que vous ne dénonciez pas les parents est un acte de collaboration. Au niveau de la loi, n’avez-vous pas une obligation de dénoncer ces mères proxénètes ? Amély-James Koh Bela : J’ai fait un rapport sur ce dont j’avais été témoin en matière de prostitution des enfants dans les maisons que je suis allée présenter au Procureur de Paris et à la Brigade des mineurs. La Brigade des mineurs m’a dit qu’elle n’était pas au courant de ce type de pratiques, et m’a donné un numéro pour leur signaler les cas. Mais ils m’ont rappelé qu’ils ne pouvaient intervenir que s’il y avait des preuves, des flagrants délits et une plainte. Or aucun enfant ne porte plainte. Donc soit ils sont rendus à la famille, soit ils sont directement placés à la Direction des Affaires sanitaires et sociales (Dass). Ce qui est loin d’être la meilleure solution. Je ne suis pas là pour faire de la répression mais de la sensibilisation. J’explique à ces femmes ce qu’elles risquent avec ce qu’elles font. Je leur rappelle le droit des enfants. J’estime tout de même que j’ai une responsabilité vis-à-vis des enfants, parce que partir après avoir découvert ce qu’ils subissent, c’est comme si je les laissais à leur triste sort. Pour certains d’entre eux, nous avons réussi à trouver une autre personne du cercle familial pour lui demander de surveiller ces enfants.

Afrik.com : Qu’espérez-vous avec des actions qui ne soient pas répressives et des discours de sensibilisation sur ces femmes ? Amély-James Koh Bela : J’espère premièrement toucher la conscience de ces personnes. Parce que je refuse de croire qu’elles en soient dépourvues. Si infime soit-elle. Je souhaiterais leur faire comprendre qu’aucune misère au monde ne justifie qu’on fasse violer une enfant tous les soirs à la maison. D’autant que les enfants ont en Afrique une dimension sacrée.

Afrik.com : Vous parliez des enfants africains qu’on envoie à la Dass, faute de solutions. Mais les enfants dans la même situation ne sont-ils pas tous, d’où qu’ils viennent, logés à la même enseigne ? Amély-James Koh Bela : Il y a une inégalité dans le traitement des dossiers d’enfants issus de l’espace non communautaire (Europe, ndlr), donc africains. Sous prétexte que les enfants africains ne veulent pas parler, ils ne bénéficient d’aucune assistance. Alors qu’aucun enfant du milieu ne parle, c’est bien pour ça que les autorités françaises refusent de reconnaître la prostitution des mineurs parce qu’elles n’ont pas de preuves, pas de plainte ou de flagrant délit. Au contraire, les enfants issus de l’Union européenne seront tout de même suivis par des psychologues, des éducateurs, des médecins. Cela peut même aller jusqu’au changement d’identité.

Afrik.com : Qu’attendez-vous des autorités ? Amély-James Koh Bela : Je voudrais que les autorités fassent une analyse médicale systématique de tous les mineurs de moins de 14 ans qui sont en situation de fugue, surtout de ceux qui habitent des maisons avec des tuteurs. Un enfant sexuellement exploité, ça se voit tout de suite. Dès lors, les enfants entreraient automatiquement dans le nombre des enfants dont on doit s’occuper prioritairement.

Afrik.com : Si les enfants ne portent pas plainte, comment expliquent-ils ce qu’ils font ? Amély-James Koh Bela : Ils ne parlent pas, mais restent très agressifs. Ils ne parleront jamais en mal de la personne qui les a amenés. Ils estiment qu’elle leur a rendu service. Ils tiennent tous les mêmes discours. Même les enfants de sept ans ! Ils récitent ça par cœur, ce qui témoigne de la longue préparation psychologique qu’ils ont subie. « Ils sont là pour m’aider. C’est pour mon avenir. Je dois réussir. Quoi qu’il arrive. C’est difficile, mais c’est pour la famille. Je dois aider ma mère... » J’estime que c’est un véritable viol mental qu’ils ont subi. Certaines filles de 15 ans vous rentrent dedans parce que vous parlez mal de leur tante, qu’il ne s’agit pas de prostitution, qu’elles vont elles aussi se marier...Certains ne comprennent même pas ce qu’elles font dans les locaux des services sociaux.

Afrik.com : Quels messages aimeriez-vous faire passer à travers votre ouvrage et votre engagement ? Amély-James Koh Bela : J’aimerai attirer l’attention sur le trafic d’êtres humains. L’Afrique, en matière de prostitution, est en train de prendre tout ce que l’Europe a de plus sale pour miser ses espoirs là-dessus. Il faut expliquer aux Africains que la vie est dure, mais que ce n’est que la solidarité qui nous fera dépasser les obstacles. Le deuxième message est pour nos parents qui ont démissionné de leur rôle. On fait un enfant en essayant de lui donner les moyens d’aller plus haut. Ce sont les valeurs qu’on donne à un enfant aujourd’hui qui feront de lui l’homme qu’il sera demain. Si on apprend à un enfant qu’il doit se prostituer pour avoir de l’argent, il pensera que son corps est sa seule source de revenu. Alors qu’il peut travailler. Même si c’est difficile. Il n’y a pas encore de mafia. Ces enfants, c’est nous qui les vendons, c’est nous qui les apportons. Nous pouvons encore arrêter les choses. Le message est aussi de demander aux gouvernements de trouver des solutions pour que les enfants aillent à l’école, parce que c’est quand ils traînent dans les rues qu’ils sont en danger. A partir du moment où l’on a protégé nos enfants, nous pouvons demander à Bruxelles de nous donner la liste des pervers que les pays européens ont interdit chez eux. Nous pouvons également leur interdire l’entrée chez nous en leur refusant le visa.

Hommage à amély-james koh bela C'est elle dont l'article parle et qui est venue assister à ce tournage sous la fausse identité de "débutante voulant voir comment ça se passe".

La seule lecture de cet article m'est insupportable - et elle, elle est allée voir l'insupportable, pour le dénoncer, pour agir contre le féau de la prostitution notement africaine. Une grande grande dame - mon panthéon de déesses s'élargit ! Le jour où je serai courageuse comme elle ... !

Sur Afrik.com il y a tout un dossier sur ce thème et de nombreuses interviews de cette femme admirable. Extrait d'une, en rapport avec l'interview citée plus haut :

"Afrik.com : Comment avez-vous réagi par rapport à certaines pornographies extrêmes, type scatologie ou zoophilie ? Amély-James Koh Bela : Jai été extrêmement choquée par certaines pratiques dont je ne soupçonnais même pas lexistence, comme la scatologie (le fait de manger des excréments, ndlr). Au départ je mettais les discours que jentendais sur le compte de la drogue ou de la folie. Je me suis infiltrée un jour sur le tournage dun film zoophile, jai été traumatisée. Je narrivais plus à manger. Je suis tombée malade, jai été hospitalisée deux semaines. Jai eu besoin dun psy pendant six mois pour évacuer le choc. Jai repris le dessus, mais je vous jure que pendant des années je nai pas pu regarder un homme dans les yeux."

Je n'aimerais pas voir ce qu'elle a vu, ce doit vraiment etre insuportable à surmonter au quotidien et c clair que ça doit traumatiser de voir des choses pareil.

  • Dixit jack tyler, réalisateur de x

"Comme vous voyez, je ne suis pas là pour surenchérir dans la domination masculine, elle tient déjà le haut du pavé, elle fait partie de l'idéologie majoritaire. Nous vivons une époque curieuse où se développe le porno le plus crade, avec sa phallocratie ignoble, et où l'image masculine véhiculée par les médias, la mode et la publicité est celle d'un pédé imberbe et musclé habillé en Jean-Paul Gaultier. Comprenne qui pourra. Il n'y a plus d'homme aujourd'hui, d'homme véritable. La société nous broie. Le système marchand nous condamne à la consommation de choses inutiles, nous vend du fantasme à trois balles, nous opprime en nous bombardant d'interdits et d'obligations consuméristes. Je hais mon époque. Une époque où à travers le porno, l'homme affirme sa virilité en maltraitant les femmes. Et même si elles y consentent, elles ne font que se soumettre à une vision masculine des rapports homme-femme.

Triste constatation..... .....entre le sujet développé par ce post, et la réaction de yoplai machin chouette.....on est sur d'une chose: notre génération reverra en europe des camps d'extermination.....et helas il ne manquera pas de kapo pour surveiller et exterminer ceux qui auront été mis dedans.......

humanité je te deteste de plus en plus......et pourtant j'ai la naïveté de croire en toi!



posté le 10/11/04 à 14:26 par : musum

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D'accord avec toi ..; et on se gargarise de l'abolition de l'esclavage, on ose avoir des discours sur "la dignité des êtres humains" et ces K7 se vendent dans des boutiques pignon sur rue se présentant comme "le temple de l'amûûûr".

ON est en plein dans le "Arbeit macht frei" - on est convaincus par la seule force de nos discours et pendant ce temps là ça exploite avilit esclavagise à tour de bras, et d'aucuns invoquent la nature vile des esclavagisés pour justifier ces horreurs - je suis dégoutée, et je rejoint ton analyse Haypepito, notre génération reverra les camps d'extérmination !!

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