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mercredi 25 janvier 2012

____«L'avenir de l'Afrique appartient aux Africains»... «Quand la sécheresse frappe, nos féticheurs ne parviennent pas à faire venir la pluie, et quand Obama nous rend visite impossible de la faire cesser»,

Le président américain s'est exprimé ce samedi devant le Parlement du Ghana, premier pays d'Afrique noire qu'il visite depuis son entrée en fonction. Principales déclarations.

«Quand la sécheresse frappe, nos féticheurs ne parviennent pas à faire venir la pluie, et quand Obama nous rend visite impossible de la faire cesser», rigole un chauffeur de minibus en négociant le fleuve de boue qui a envahi la chaussée d’une capitale qui s’est tardivement pavoisée vendredi à l’aube aux couleurs nationales et américaines. «Akwaaba bienvenue, ndlr, partenaires du changement», clament des milliers affiches représentant côte à côte les présidents Obama et Atta-Mills ou bien Barack et Michelle Obama. Les radios passent en boucle Barack Obama le tube de Black Rasta, la star locale du reggae. Il l’avait écrit durant la campagne électorale américaine sans penser qu’il le ressortirait moins d’un an plus tard pour accueillir dans son pays celui qui incarnait pour beaucoup le rêve afro-américain. Plus de 10 000 policiers vont assurer la sécurité du couple présidentiel. Mais l’article qui a le plus de succès en cette saison des pluies est un immense parapluie coloré avec les photos des deux présidents.

Pétrole. A cause des intempéries, le gouvernement ghanéen vient d’annuler le grand meeting en plein air prévu samedi matin au profit d’une conférence au cours de laquelle le président américain s’adressera à l’Afrique depuis le Centre de conférences internationales de la capitale. Auparavant, Obama se sera entretenu avec le président Atta-Mills, élu sur le fil quelques semaines après lui, lors de la cinquième élection présidentielle en seize ans. L’alternance entre le NDC (National Democratic Congress) et le NPP (New Patriotic Party) a joué déjà par deux fois. Un modèle de démocratie qui, selon le président américain, a provoqué le choix du Ghana pour sa première visite présidentielle en Afrique noire. Elle provoque chez tous la même réaction, un formidable sourire : «He is coming !»

«Obama vient pour le pétrole», assurent les hommes d’affaires expatriés. Les gisements découverts seraient comparables à ceux de l’Angola. Légende ou réalité ? Seule certitude, la plus grose plateforme de forage du monde opère à 100 miles du port de Takoradi avec un programme de 80 forages ces trois prochaines années. Les importations de matériel de prospection explosent. Le pétrole devrait couler en 2010 ou en 2011. Mais la principale raison du voyage d’Obama est ailleurs. Dans le passé. Aussitôt après son discours de politique africaine, Barack, Michelle et leurs deux filles monteront dans l’un des six hélicoptères amenés pour la circonstance et s’envoleront vers Cape Coast, l’une des quinze forteresses qui jalonnent encore la côte. Elles furent érigées là par toutes les nations européennes dès le XVe siècle pour la traite du métal précieux, puis pour celle des esclaves. Sur cette ronde de la mort et du négoce se construisit le Nouveau Monde. La famille Obama survolera en chemin plusieurs de ces forts devenus hôtels, musées (l’un d’eux abrite la présidence) d’où partirent des millions d’esclaves à destination des Caraïbes et des Amériques. Aujourd’hui plus de 10 000 Afro-Américains en quête de leurs racines les visitent chaque année. C’est à leur demande qu’est inscrit au-dessus de la poterne débouchant sur l’océan, «la porte sans retour», et de l’autre côté, «la porte du retour».

Rita Marley. Louis Armstrong amorça dès 1957 ce retour aux racines. Depuis, 4 000 Afro-Américains ont suivi son exemple, dont plusieurs célébrités comme Stevie Wonder, Dionne Warwick, Isaac Hayes ou Rita Marley, la veuve de Bob. Comme eux Barack, Michelle, Malia et Sasha pénétreront dans les vastes cachots aux plafonds voûtés situés sous les remparts. Ils reprendront ensuite l’hélicoptère pour l’aéroport d’Accra d’où ils s’envoleront vers les Etats-Unis pour un voyage que les Ghanéens ne souhaitent évidemment pas sans retour.

http://www.liberation.fr/monde/0101579127-le-ghana-plebiscite-obama-l-africain

Barack Obama et sa femme Michelle sont arrivés vendredi soir au Ghana, premier pays d'Afrique noire que le président américain visite depuis son entrée en fonction.

Samedi, lors de son discours devant le Parlement ghanéen, Obama a lancé: «Nous devons commencer par ce postulat simple: l'avenir de l'Afrique appartient aux Africains eux-mêmes».

Obama a ravivé le grand slogan de sa campagne électorale victorieuse, "yes, you can" pour appeler les Africains à ne plus invoquer le colonialisme pour expliquer les guerres, la maladie, le sous-développement, les pratiques antidémocratiques et la corruption sur un continent plein de «promesses».

«Vous pouvez vaincre la maladie, mettre fin aux conflits, changer fondamentalement les choses. Vous pouvez faire ça. Oui, vous le pouvez» ("yes, you can), a-t-il dit, soulevant les clameurs des députés ghanéens devant lesquels il s'exprimait.

«Mais cela n'est possible que si, vous tous, vous assumez la responsabilité de votre avenir. Cela ne sera pas facile. Cela réclamera du temps et des efforts. Il y aura des épreuves et des déconvenues. Mais je peux vous promettre ceci: l'Amérique sera à vos côtés, à chaque étape, en tant que partenaire, en tant qu'amie».

Mettre fin à la corruption Il a appelé l'Afrique à mettre fin aux pratiques antidémocratiques et brutales et à la corruption, pour adopter des règles de bonne gouvernance. Il a énoncé un principe selon lui fondamental: «Le développement dépend de la bonne gouvernance. C'est un ingrédient qui a fait défaut pendant beaucoup trop longtemps, dans beaucoup trop d'endroits».

Obama a souligné que le soutien américain au développement serait lié au respect des règles démocratiques: «Ce que nous ferons, c'est augmenter notre assistance aux individus et aux institutions responsables, en faisant porter l'effort sur le soutien aux règles de bonne gouvernance».

La lutte contre les maladies Obama a promis la poursuite du soutien américain à la lutte contre les maladies en Afrique, avec l'objectif d'éradiquer la malaria, la tuberculose et la polio, dans un grand discours à Accra devant le parlement ghanéen.

Il a invoqué les 63 milliards de dollars déjà alloués par les Etats-Unis au combat sanitaire et indiqué qu'il poursuivrait l'effort déployé par son prédécesseur George W. Bush contre le sida.

Des réponses internationales «L'Afrique n'est pas la caricature qu'on en fait d'un continent en guerre. Mais les conflits font partie de la vie de trop d'Africains, avec la même constance que le soleil»,a t-il dit encore.

«Nous encourageons la vision d'une architecture régionale de sécurité qui soit forte et qui puisse produire une force transnationale efficace quand il le faut».

«L'Amérique a la responsabilité de favoriser cette vision, pas seulement par les mots, mais par un soutien qui renforce les capacités africaines. Quand on a un génocide en cours au Darfour ou des terroristes en Somalie, il ne s'agit pas seulement de problèmes africains, ce sont des défis lancés à la sécurité internationale, et ils réclament une réponse internationale.»

Le Ghana, un choix symbolique Pour son premier déplacement en Afrique noire, le président Obama a choisi ce petit pays anglophone ouest-africain en raison de son bilan démocratique qui contraste singulièrement avec la situation générale sur le continent, où les élections frauduleuses et violentes sont monnaie courante.

Le président américain voulait aussi symboliquement enchaîner le sommet du G8 par un voyage en Afrique avant de rentrer à Washington pour bien montrer que "l'Afrique est directement connectée à notre politique étrangère".

(Source AFP)

Monde Le 11 juillet 2009 à 15h16 (Mis à jour à 15:46)

La fin de la période de repentance Pour Obama, l’ère de «la faute à la colonisation» est close. Au menu, pétrole, démocratie et terrorisme.


«Il n’y a pas de pseudo-fraternité» L’écrivain djiboutien Abderhamane Waberi décrypte le voyage du président américain :


«Le désir d’un monde nouveau» Abderrahmane Sissako, cinéaste mauritanien:

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____L'Afrique, notre avenir... Jacques Attali, dans sa chronique, revient sur le défi africain, continent de toutes les souffrances et de tous les potentiels.

L'Afrique, notre avenir Par Jacques Attali, publié le 18/11/2009 à 19:00

comment:

wally - 25/11/2009 15:05:06 Je suis d'accord M. ATTALI quand vous dites que l'Afrique a un potentiel. Toutefois, ce potentiel ne peut s'exprimer que si les africains n'attendront plus rien des soi disant puissances, notamment, penser que les autres feront quelques chose pour enrayer la faim en Afrique.

..http://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/l-afrique-notre-avenir_829344.html.....

Jacques Attali, dans sa chronique, revient sur le défi africain, continent de toutes les souffrances et de tous les potentiels. Selon les statisticiens, l'Afrique vient de franchir le seuil du milliard d'habitants: elle abrite désormais 1 humain sur 7, alors qu'elle n'en accueillait que 1 sur 10 en 1950, et en hébergera 1 sur 5 en 2050, soit 2 milliards d'habitants. Ce n'est qu'un des signes qui font de l'Afrique, principal creuset de misère, une source de croissance et la matrice de notre avenir.

L'Afrique, certes, est d'abord le lieu de toutes les souffrances: une durée de vie inférieure de quinze ans à la moyenne planétaire, une mortalité infantile 20 fois plus élevée qu'en Europe de l'Ouest, le taux d'exode rural le plus élevé du monde, avec la multiplication des bidonvilles et le délabrement des infrastructures. La moitié de son territoire, qui abrite la moitié de la population, est désertique ; la famine y est permanente et, comme le manque d'eau, s'aggravera avec le changement climatique, ce qui entraînera d'immenses mouvements de population.

C'est le continent de toutes les souffrances et de tous les potentiels L'Afrique est aussi le poumon écologique de la planète: de ses forêts, qui couvrent environ 22 % du continent (et même 45 % de l'Afrique centrale, en particulier avec le bassin du Congo, deuxième forêt tropicale du monde) dépendent la maîtrise des gaz à effet de serre, la protection de la diversité, la stabilisation des sols, la qualité et l'écoulement des eaux.

L'Afrique est l'un des moteurs de la croissance mondiale, puisque la sienne est supérieure, depuis des années, à la moyenne planétaire, et dépasse encore 2% en 2009, contre 5% auparavant, ce qui n'est pas assez pour empêcher des millions d'Africains de tomber dans une pauvreté extrême.

L'Afrique est enfin le lieu de toutes les promesses. C'est le continent le plus riche en matières premières (pétrole, minerais, produits agricoles). C'est aussi le plus jeune: 43% des Africains subsahariens ont moins de 15 ans et, dans le seul Nigeria, il naît chaque année plus d'enfants que dans l'ensemble de l'Union européenne. L'Ouganda est même le pays le plus jeune du monde, avec 56% de moins de 15 ans.

La scolarisation est en pleine explosion, la natalité, de mieux en mieux maîtrisée, en particulier au Maroc, en Tunisie, au Sénégal, en Afrique du Sud et au Kenya; l'espérance de vie a progressé de seize ans depuis 1950. Des marchés financiers s'ouvrent partout, les universités s'améliorent, les connections Internet sont bouleversées par la mise en service de deux câbles sous-marins. Enfin, les mentalités changent incroyablement vite et la gouvernance s'améliore, malgré le maintien, trop souvent, du népotisme et de la corruption.

Aussi, nous, en Europe et en particulier en France, devrions considérer l'Afrique comme un formidable potentiel, bien plus proche de nous que tous les autres géants qui nous fascinent. Si l'on sait y organiser des partenariats pour développer sur place les ressources naturelles, au lieu de les abandonner aux Chinois et aux Américains, une fois de plus ligués contre les Européens. Si l'on sait compléter la zone Franc par d'autres institutions de coopération, stabilisant les cours des matières premières et valorisant les fabuleuses capacités créatives du continent. Si l'on sait ainsi, au-delà de tout altruisme, dont il ne faut rien attendre, préparer notre avenir en nous accrochant à cette exceptionnelle locomotive.

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____Sur un continent où la démocratie peine à s'enraciner, les élections se suivent et ne se ressemblent pas - même si elles sont souvent sources de réelles tensions. Carte 2011-2012 des élections présidentielles et législatives en Afrique

Légende : rouge : élection présidentielle, bleu : élections législatives, jaune : autres scrutins nationaux

http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20110704102631/

un continent où la démocratie peine à s'enraciner, les élections se suivent et ne se ressemblent pas - même si elles sont souvent sources de réelles tensions. Petit tour d'horizon des scrutins présidentiels et législatifs organisés dans les prochains mois en Afrique, grâce à une carte interactive actualisée en temps réel par la rédaction de jeuneafrique.com.

Mis à jour le 26/12 à 14h04

Après la Guinée, la Côte d'Ivoire, le Bénin, le Niger, le Nigeria et la Centrafrique, Sao Tomé e Principe, le Cap-Vert, la Zambie, le Cameroun, le Liberia et la RDC (28 novembre 2011), c'est désormais au tour du Sénégal (février 2012), du Mali (avril 2012), de la Sierra Leone (septembre 2012), du Ghana et du Kenya (décembre 2012), de Madagascar et de l'Angola (2012) d'organiser des scrutins présidentiels. Des élections à la magistrature suprême toujours à haut risque sur le continent, comme l'a montré la crise postélectorale ivoirienne ou celle en cours en RDC. Mais des législatives étaient ou sont également au programme, soit en même temps que le scrutin présidentiel (Madagascar et RDC) soit de manière séparée. Ce fut le cas au Maroc (élections anticipée du 25 novembre) et en Côte d'Ivoire, et ce le sera bientôt en Guinée, en Algérie, au Burkina Faso, au Congo-Brazzaville. Un scrutin législatif en plusieurs phases est également en cours en Égypte, pays pour lequel la date de l'élection présidentielle n'a pas encore été annoncée.

Légende : rouge : élection présidentielle, bleu : élections législatives, jaune : autres scrutins nationaux

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___Jamaïque : Portia Simpson-Miller veut quitter le Commonwealth... La nouvelle chef de l'exécutif jamaïcain, Portia Simpson-Miller, veut rompre avec la couronne britannique, quitter le Commonwealth et instaurer la république.

« J'aime la reine, c'est une personne merveilleuse. » Ce gentil compliment lancé par la nouvelle chef de l'exécutif jamaïcain à l'adresse d'Élisabeth II d'Angleterre pourrait laisser croire à une relation sans nuage entre les deux pays. Erreur. Depuis sa nomination comme Première ministre, après l'écrasante victoire de sa formation, le Parti national du peuple, aux législatives du 29 décembre, Portia Simpson-Miller envisage tout simplement de rompre avec la couronne britannique et de faire sortir son pays du Commonwealth.

Dans son discours d'investiture, elle a exprimé le souhait que la Jamaïque, cinquante ans après son indépendance, devienne une République - la reine d'Angleterre y est actuellement représentée par un gouverneur général. « Nous allons lancer le processus de notre détachement », a-t-elle promis. À quelques mois du 60e anniversaire du couronnement de la souveraine - et du voyage sur l'île du prince Harry -, la nouvelle tombe mal.

Le retour de la peine de mort ?

Née en 1945 à Wood Hall, en Jamaïque, la très populaire Portia Simpson-Miller a été la première femme à avoir occupé la fonction de Premier ministre, pendant dix-sept mois entre 2006 et 2007, avant de céder sa place à Bruce Golding, du Parti travailliste. À cette époque, elle figurait d'ailleurs à la 81e place du classement Forbes des femmes les plus influentes du monde. Aujourd'hui, elle reprend les rênes du pays dans une situation économique plus que difficile : la dette atteint 18,6 milliards de dollars, soit 130 % du PIB, tandis que 43 % de la population vit au-dessous du seuil de pauvreté. Face à une criminalité en constante progression, les autorités souhaitent pouvoir appliquer la peine de mort sans que la justice britannique y mette son veto en appel - ce qu'elle fait dans la plupart des cas.

Simpson-Miller est donc favorable à l'organisation d'un référendum, qu'elle devrait remporter aisément. Apparemment, la reine ne s'y opposera pas. « La question du chef de l'État de la Jamaïque est entièrement entre les mains du gouvernement et du peuple jamaïcains », a fait savoir l'un de ses porte-parole.

http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2662p014-015.xml3/diplomatie-forbes-premier-ministre-pibjamaique-portia-simpson-miller-veut-quitter-le-commonwealth.html

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___Rama Yade radiée des listes électorales à Colombes... L'ex-secrétaire d'Etat a jusqu'au 20 janvier pour exercer un recours devant le tribunal d’instance. Tweet

Depuis mardi matin, Rama Yade n'est plus inscrite sur les listes de la commune. Photo : DUPUY FLORENT/SIPA

Rama Yade radiée des listes électorales à Colombes

L'ex-secrétaire d'Etat a jusqu'au 20 janvier pour exercer un recours devant le tribunal d’instance. Tweet

http://www.metrofrance.com/info/rama-yade-la-france-ne-se-fout-pas-de-ses-enfants/mjjt!nRiFtdJIkYdrM/

POLITIQUE - La commission de révision des listes électorales de Colombes (Hauts-de-Seine) a refusé de réinscrire l'ex-secrétaire d'Etat Rama Yade, proche de Jean-Louis Borloo (Parti radical) et candidate aux législatives dans la circonscription, d'après l'affichage officiel qui pouvait être consulté mardi.

La commission de révision, qui avait déjà radié l'élue le 15 décembre du bureau numéro un, avait pris sa décision jeudi soir mais aucune information n'avait filtré depuis.

Après avoir essuyé le premier revers en décembre, Rama Yade avait engagé des démarches pour être inscrite dans un autre bureau - le numéro 29 - mais la commission s'y est finalement opposée. Rama Yade a jusqu’au 20 janvier pour exercer un recours devant le tribunal d’instance.

Rayée des listes, elle ne pourra pas voter à Colombes lors des prochains scrutins, mais elle conserve ses mandats de conseillère municipale et régionale. Sa candidature aux législatives sur la 2e circonscription (Asnières nord et sud-Colombes sud) n’est pas remise en cause non plus.

Rama Yade, qui veut ravir la circonscription actuellement aux mains du député UMP Manuel Aeschlimann, avait nié en décembre toute radiation, invoquant un "simple changement de bureau de vote consécutif à un changement d'adresse".

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2/

Rama Yade bientôt radiée des listes électorales à Colombes?

L'ancienne secrétaire d'Etat ne résiderait pas à l'adresse fournie, selon le maire de la ville. Elle pourrait être radiée d'ici fin décembre. Avant d'éventuelles poursuites judiciaires. Tweet

La ville de Colombes dans les Hauts-de-Seine s'apprête à radier 3 000 personnes de ses listes électorales. Une procédure classique, mais qui ne devrait pas passer inaperçu cette année. En cause : l'ex-secrétaire d'Etat Rama Yade pourrait également être concernée. Le maire PS de la ville des Hauts-de-Seine estime ce mercredi que l'élue d'opposition municipale a menti sur sa domiciliation, confirmant une information du site internet Atlantico.fr.

"Comme chaque année, la commission de révision des listes électorales vérifie la régularité des inscriptions et il semble que Rama Yade, conseillère municipale d'opposition dans la ville, n'est pas régulièrement inscrite", a affirmé le maire socialiste Philippe Sarre.

D'après les documents dont le maire dispose, l'élue "ne réside pas à l'adresse fournie - celle de son association Agir pour Colombes - et ne dispose d'aucune propriété ni résidence lui permettant d'attester de son inscription au rôle de la taxe foncière ou d'habitation".

D'après M. Sarre, Rama Yade ne "respecte donc pas le code électoral et pourrait être radiée d'ici mi-décembre - comme 3.000 habitants de Colombes par an - par la commission de révision des listes électorales".

Contacté mercredi par l'AFP, l'entourage de Rama Yade n'était pas en mesure de commenter cette information.

Des poursuites judiciaires pourraient être engagées

"Une chasse anti-Rama Yade"? Le socialiste s'en défend. Ajoutant au passage qu'une éventuelle radiation ne l'empêcherait pas forcément de se présenter aux législatives ni d'exercer son mandat de conseillère municipale".

Toutefois, des poursuites judiciaires pourraient être engagées "en fonction de la décision prise par la commission de révision électorale, du comportement de Rama Yade, et de sa réaction", a déclaré M. Sarre au site internet Atlantico.fr.

Secrétaire d'Etat aux droits de l'Homme (2007-2009) puis aux Sports (2009-2010), Rama Yade avait quitté l'UMP en avril 2011 pour rejoindre le Parti radical de Jean-Louis Borloo, dont elle soutenait le projet de candidature à la présidence de la République, avant qu'il ne renonce à se présenter.

Conseillère régionale en Ile-de-France depuis 2010 et conseillère municipale d'opposition à Colombes (Hauts-de-Seine) depuis 2008, l'enfant chérie des sondages rêve de conquérir aux prochaines élections législatives la deuxième circonscription des Hauts-de-Seine, celle du député UMP Manuel Aeschlimann.

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3/

Rama Yade quitte l'Unesco pour Jean-Louis Borloo

Rama Yade, ex-figure emblématique de la sarkozie, a coupé le cordon avec le chef de l'Etat en démissionnant de son poste d'ambassadrice de l'Unesco, pour mieux suivre Jean-Louis Borloo en campagne. Tweet

Ce qui s'appelle couper le cordon une bonne fois pour toutes. "On la mise en demeure de choisir entre Nicolas (Sarkozy) et Jean-Louis (Borloo)", résumait mercredi soir un membre du Parti radical (PR). C'est désormais chose faite, puisque Rama Yade, qui s'est ralliée à l'ex-ministre de l'Ecologie dès la fin 2010, vient de démissionner de son poste d'ambassadrice de l'Unesco, pour mieux se consacrer à la campagne présidentielle...

Ce qui confirme que la candidature de M. Borloo, dont l'annonce reste prévue pour cet automne, fait figure de secret de polichinelle. Tous deux furent simultanément exclus du gouvernement au moment du remaniement ministériel de novembre dernier. Le point de départ d'une prise de distances assumée, qui ne demandait plus que cette dernière officialisation. Dès son éviction, Rama Yade prenait ainsi la roue d'un Jean-Louis Borloo déçu de ne pas s'être retrouvé à Matignon, pour reprocher au chef de l'Etat de ne pas mettre assez l'accent sur la "cohésion sociale".

Ont suivi, entre autres, des critiques sur le débat sur l'islam ("Le gouvernement fait des musulmans de France des assignés à résidence religieuse."), sur le retard à l'allumage du président Sarkozy après les révolutions tunisiennes et égyptiennes ("De la realpolitik, dans sa forme la plus brute."), ou encore un appel à voter PS dans l'entre-deux-tours des élections cantonales, alors que le gouvernement préconisait le "ni, ni" (ni PS, ni FN)... Pour finir, le 28 mars, par une formule aussi cinglante que lapidaire : "Jean-Louis Borloo, c'est le sarkozysme en mouvement."

"Dans la brousse" La décision de Rama Yade ne surpendra donc personne. Et sûrement pas le leader du PR, qui a immédiatement "salué son courage et son honneur qui ne sont pas de nature à surprendre les Français". Avant de s'enflammer : "On va faire une super équipe ! Son engagement auprès de moi m'oblige encore plus." Pour mémoire, en avril dernier, à la question de savoir si elle devait son poste à l'Unesco au seul Nicolas Sarkozy, l'ancienne benjamine du gouvernement avait sèchement répliqué : "Oui, parce que sinon je serais dans la brousse, c'est ça ?"

Sa démission n'a toutefois pas encore été officielement acceptée par l'Elysée, où elle devrait être reçue "vendredi ou samedi". Car le temps presse. "J'ai écrit au président de la République il y a quelques jours. Je lui ai dit que j'étais disponible pour discuter du jour où je pouvais quitter mes fonctions sans que cela nuise aux intérêts de la France vis-à-vis de l'Unesco, a-t-elle expliqué. On est en train de s'organiser avec Jean-Louis Borloo pour la campagne électorale. Je vais être intégrée dans le dispositif beaucoup plus officiellement, en jouant un rôle particulier. Il est important pour moi de m'investir librement, totalement. C'est le choix de la liberté et de la cohérence."

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___Nigeria : des dizaines d'arrestation dans la ville de Kano au Nigeria... 158 personnes suspectes d'être membres de Boko Haram arrêtées



Nigeria : des dizaines d'arrestation dans la ville de Kano au Nigeria 25/01/2012



158 personnes suspectes d'être membres de Boko Haram arrêtées



Par Redaction Grioo.com



La police monte la garde devant la Maison de l'Emir de Kano




Les forces armées nigérianes ont arrêtées 158 personnes suspectées d'être membres de l'organisation islamiste radicale Boko Haram dans la ville de Kano. Boko Haram a revendiqué une série d'attentats à la bombe qui ont tué environ 200 personnes vendredi dernier. L'organisation affirme vouloir renverser le gouvernement nigérian pour imposer la loi islamique.

Mardi soir, des individus non identifiés ont jeté des explosifs sur un bureau de police et ouvert le feu. Selon des témoins cités par l'AFP, les coups de feu ont duré au moins 25 minutes.

L'opération menée par la police nigériane a fait deux morts. Lors de l'année 2011, les attentats commis par Boko Haram ont tué près de 1000 personnes. Selon Amnesty International, le "gouvernement nigérian a de façon répétée, échoué dans la prévention, dans les enquêtes et dans les poursuites" mises en oeuvre pour punir ces actes. Le principal suspect de l'attentat qui a tué au moins 40 personnes à Noël s'est échappé en début de mois.

L'Union Africaine s'inquiète des possibles extensions des actions de Boko Haram en Afrique centrale : "la possibilité que ce groupe étende ses activités dans les pays frontaliers, et au coeur de l'Afrique centrale ne devrait pas être écartée" a ainsi dit Francisco Caetano Jose Madeira, en charge des opérations de contre terrorisme à l'Union Africaine.



http://www.grioo.com/ar,nigeria_des_dizaines_d_arrestation_dans_la_ville_de_kano_au_nigeria,21975.html

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