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vendredi 8 janvier 2010

_____On quoi le peuple arabes "barbare", superstitieux, ignorant, absurde" ...et inventeur terroriste honteuses ont-il leur place en afrique, Ces larves descendants d'esclaves. Qu'on les vendent a l'épicerie du coin. boutez lès hors du

En effet c'est veridique les arabes n'aiment pa les noirs, Parce que le racisme et une chose que se partage le monde entier, entre toi et ta belle gueule et ton voisin ou voisine qui est obèse et qui vit comme une loque prétends tu, Parce que tu crois avoir la classe quand les autres sont des ploucs voila le commencement du racisme, c'est en gros le droit à être différent, et quelque part t'as raison.

Seulement au pays de voltaire vois tu on accepte qu'il puisse y avoir de plus beaux chiens de d'autres mais pas que des hommes soient plus chouette à notre goût que d'autres.

Les blacks préfèrent les blacks , les jaunes aiment les jaunes, les blancs les blancs, et les arabes les arabes.

Ou est le problème ???... "moi, je trouve ça normal".

Les Arabes n'aiment pas les blacks au Maghreb, ...et, moi je n'aime pas les blacks et les arabes ici, en France. Ce n'est pas du racisme je te garanti c'est tout simplement normal, c'est l'inverse qui est malsain et hypocrite.

L'huile se mélange au vinaigre à condition de ne jamais cesser de battre le mélange, c'est un peu comme ça pour la société il demeure illusoire de s'acharner à des mixités forcées qui ne plaisent à personne. Le terme de racisme devrait être reconsidérer, on va dire par exemple et de façon parfaitement audible que Hobama risque d'être élu devant Mc Caine parce qu'il est noir, Mais il serait extrêmement raciste de dire l'inverse en prétendant que Mc Caine va être élu car il est blanc.

Alors on manque de hauteur par rapport à ce genre de discours, il faut se décomplexer et admettre quel que soit sa couleur et son origine on a quand même le droit à ne pas aimer tous les autres de la même façon .

Ce qui veut dire en français que la seule chose ki différencie un arabe d'un non arabe , un noir d'un blanc devant dieu c'est la Foie!!

Cette forme de racisme est bien culturel et non religieux...

pourquoi ne parle -t-on jamais du racisme des arabes contre les noirs au Maghreb ?

http://www.grioo.com/info11168.html http://www.afrik.com/article8447.html

Le racisme, c'est une culture occidentale et heureusement que ce n'est pas tous les occidentaux qui sont touchés par cette maladie psychique.

Un point d'ordre, les Africains du nord ne sont pas des arabes, il faut relire l'histoire de la colonisation Française en Afrique écrite par les historiens étrangers (Anglais, Américains et Espagnols).

En Afrique du nord, le racisme n'existait pas et n'existe pas et n'existerait pas. Le peu de racisme que les Français avaient essayé de plaquer aux africains du nord,(histoire de diviser pour régner) n'a pas tenu et ne tiendrait pas. Les raisons sont d'ordre historiques et culturels, en effet les peuples d'Afrique du nord sont un brassage de plusieurs éthnies : berbères (blancs et noirs) et tous les anciens envahisseurs (Phéniciens, Romains, Bysantins, Vandales, Arabes, Turques, Français). Ce mélange de sang et de culture avait façonné le mental du nord Africain. Le nord africain ne juge jamais son prochain en fonction de la couleur de sa peau, de sa religion ou de son origine. Le nord africain juge les gens en fonction plus tot de leurs actes.

Le nord africain n'est pas non plus belliqueux, il n'aime pas mangé dans l'assiette de son voisin. A ma connaissance il n'a jamais par exemple agressé ou occupé un autre pays. Il n'a fait que se défendre depuis son existence contre toute sorte d'envahisseurs (d'Orient ou d'Occident) qui avaient voulu faire de lui un esclave.

Sur un autre plan l'hospitalité du nord Africain n'existe pas en Europe. Il ne déteste aucun étranger, car il n'a aucune raison de le faire contrairement à certains donneurs de leçons de morales (occidentaux et orientaux).

Toutefois il faut éviter la confusion avec la pratique (régimes politiques, presse, justice, les médias) des pouvoirs en place et qui sont encore à la solde de la France qui continuent de perpétuer la démarche coloniale de la France. L'image qui vous parviennent en France à travers les médias (TV, radios et journaux) n'a rien d'objectif.

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_____les Arabes ont opéré des razzias sur les peuples noirs d'Afrique... Quoi de positif, pour les africains l’islamisation se serait faite sans violence en Afrique noire MAIS La castration quasi systématique de millions d’individus justifie Le génocide.

  • ... ..! Mais celà a vite été gommé de l'histoire

Pendant treize siècles et sans interruption, du VIIe au XXe siècle, les Arabes ont opéré des razzias sur les peuples noirs d’Afrique subsaharienne, causant la mort d’au moins 17 millions d’hommes, de femmes et d’enfants transformés en « bois d’ébène ». Emanant d’un chercheur africain et musulman, cette étude très documentée bat en brèche l’idée selon laquelle l’islamisation se serait faite sans violence en Afrique noire. La castration quasi systématique de millions d’individus justifie, pour Tidiane N’Diaye, la qualification de génocide, c’est-à-dire le fait d’avoir programmé « la disparition totale des Noirs du monde arabo-musulman, après qu’ils furent utilisés, usés, assassinés ». L’horrible opération qui transforme « les esclaves en eunuques provoquait la mort de 80 % des « patients », mais les rares survivants voyaient leur possibilité d’assurer une descendance annihilée, ce qui, à terme, aboutit bien à une extinction ethnique. »

et esclavage arabe - pour le désigner avec exactitude ! - n'a pour ainsi dire jamais cessé puisqu'on en parle peu dans les pays concernés, à l'exception notable de la Mauritanie, qui a officiellement aboli l'esclavage en... 1981 ! Mais on sait bien que l'application intégrale de cette loi tarde à se concrétiser, comme le suggère le débat électoral en cours dans ce pays. De temps en temps parviennent, un peu partout en Afrique subsaharienne, des échos, jusqu'alors invérifiés, de "disparitions" de jeunes Négro-Africains à l'occasion du pèlerinage de La Mecque.

«Comparé à la traite des Noirs organisée par les Européens, le trafic d'esclaves du monde musulman a démarré plus tôt, a duré plus longtemps et, ce qui est plus important, a touché un plus grand nombre d'esclaves», écrit en résumé l'économiste Paul Bairoch (*). Cet auteur, ainsi que Tidiane N'Diaye, rappelle qu'il ne reste plus guère de trace des esclaves noirs en terre d'islam en raison de la généralisation de la castration, des mauvais traitements et d'une très forte mortalité, alors que leurs descendants sont au nombre d'environ 70 millions sur le continent américain.

Oui, les esclaves vendus aux européens venaient des guerres et rapts des pays d'afrique. Mais, l'esclavage du 18è-19è siècle n'était que la continuité de pratiques millénaires, répandues sur tous les continents, quelles que soient les couleurs de peau. La faute des européens, c'est d'avoir continué à une époque où les consciences morales de liberté et de dignité commençaient à être vulgarisées dans les pays dits "civilisés". Il est sûr, qu'au nom de l'efficacité, c'était plus simple d'avoir recours à des "fournisseurs" locaux qui s'occupaient du "recrutement" et de rassemblement, pour le compte de "commerçants" en bois d'ébène qui eux se chargeaient de la "distribution" -de la vente aux planteurs- ainsi que du transport, soit par les mêmes, soit en affrêtant des transporteurs spécialisés. Rien ne vient diminuer la responsabilité des uns et des autres, ni celle des "rapteurs", ni celle des marchands, ni celle des planteurs. Mais la vie est ainsi faite...si chaque nation voulait reprendre les injustices dont elle a pu être victime depuis 3000 ans, personne ne pourraît plus vivre dans l'espoir d'un futur meilleur ! Ainsi, si nous prenons l'exemple Français, guerres, massacres, invasions, se sont succédés pendant les 30 derniers siècles, entrecoupés de courtes périodes de paix. Quoi de positif ? Pour la France, d'avoir, grâce à la romanisation, fait un progrès de plusieurs siècles en quelques décennies, ce qui a permis d'en faire le fer de lance de l'europe pendant des siècles... Quoi de positif, pour les africains déportés vers les pays outre-atlantique ? d'avoir pu progresser, avec plus ou moins de difficulté jusqu'au point qu'un homme de couleur est aujourd'hui le président de la nation la plus puissante du monde ! Quelle éblouissante revanche ! Quel exemple pour se motiver à ne pas cesser, par l'éducation et la culture, de progresser encore !

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____«Je crois que les mauvais philosophes peuvent avoir une certaine influence, les bons jamais.» L'ennui dans ce monde, c'est que L'unité Africaine et l'Africain francophone est un mauvais ersatz.

«L'objet de la philosophie, c'est de partir d'une chose si simple que ça ne vaut pas la peine d'en parler et d'arriver à une chose si compliquée que personne n'y comprend plus rien.»

  • Afrique : Le cinquantenaire de la honte devrait induire des scènes de deuil public AFRICAIN*

Les bruits faits autour de ce qu’il est convenu d’appeler « cinquantenaire des indépendances » de quelques pays africains en ce début d’année 2010, ramène dans le débat public, la lancinante question du statut effectif d’Etat souverain des anciennes colonies trop vite déclarées affranchies. Sans doute faudrait-il rappeler, que même après moult habillages et abus de langage juridique, les faits demeurent têtus, et exposent tout optimiste à une cruelle humiliation. Le procès engagé devant les tribunaux français suite aux commentaires légitimes sur sa main mise sur les économies africaines, exprime mieux que toutes les démonstrations et étalage de preuves, la situation plus qu’incongrue des gouvernements ouvertement soumis à la loi de l’argent sale et des réseaux mafieux plus connus sous le sigle de la Françafrique.

Notre propos n’est point de rentrer dans une polémique stérile qui risque de faire perdre au lecteur, l’essence de la réflexion. Nous avons plutôt à cœur, de mettre en exergue les évidences juridiques, politiques et diplomatiques, qui alimentent le questionnement autorisé à propos des indépendances africaines.

Les étudiants de relations internationales savent très bien, que dans le concert des nations Etats, il ne fut jamais facile de trancher de façon catégorique, sur le degré de liberté des acteurs diplomatiques, et surtout pas sur la coloration réelle de leurs alliances géostratégiques. La guerre froide avait certes permis de d’éclipser le débat, en formatant le monde depuis la fin des années 1940, sur des tableaux bloqués, des camps idéologiques hermétiques, et des pôles de confrontation puis de conflits tantôt explicites tantôt implicites. Il n’était plus alors vraiment question d’alignement des Etats pauvres, particulièrement africains, ni de vassalisation objective, mais seulement de choix idéologique.

Pourtant, même dans le contexte de la guerre froide, il restait incontournable, dans le jeu limpide d’appréciation des notions et des concepts, qu’il existait des indépendances sans souveraineté ou des souverainetés imparfaites. Pour plaider cette dispute de statut, deux résolutions au moins de l’Assemblée générale de l’ONU attestaient non seulement de l’urgence d’une clarification de la situation effective des Etats, mais encore du contenu et de la qualité de leur expression sur la scène diplomatique. Il s’agit de la résolution 1514 adoptée en 1960 sur l’octroi de l’indépendance aux peuples et aux territoires non autonomes, et de la résolution 1541 relative au droit des peuples à choisir librement leur forme de gouvernement. Comme il fallait s’y attendre, l’on a trop souvent usé et abusé de la première résolution, en éclipsant volontairement pour ne pas dire malhonnêtement la deuxième. Il faut avoir recours à l’autre confusion entretenue sur le droit des peuples à l’autodétermination d’une part, et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes d’autre part. Le cas de la république insulaire des Comores, témoigne à suffire de la manière dont les puissances coloniales et impérialistes, passées et actuelles, ont su jouer ouvertement de violence et d’intimidation pour refuser l’accession des peuples à la souveraineté pleine.

Puisque donc la chanson des indépendances emporte des passions somme toute défendables, il est de bon ton de se pencher sur ces Etats africains dont les gouvernements se font et se défont à Paris, et dont les richesses sont abandonnées, livrées ou sacrifiées dans des mains étrangères sans que l’on puisse déceler à quelle logique politique sinon criminelle relève une telle entreprise. La théorie des chefs d’Etat africains transformés en élèves de tel ou tel autre dignitaire étranger, ne correspond plus à une cruelle vue de l’esprit. Il y a dans l’articulation de l’histoire contemporaine des Etats africains francophones surtout, cette inimaginable condamnation à l’esclavage et à l’exploitation éhontée.

Ce qui est constant dans l’observation quotidienne du camerounais, du sénégalais, de l’ivoirien, du Togolais ou du centrafricain, c’est une et même oppression d’une relation de coopération pourrie par les travers de la tricherie, de l’injure et de l’infantilisation. Certes, De gaulle avait placé le principe de l’indépendance dans une impossibilité vite battue en brèche par un syndicaliste qui guinéen nommé Sékou Touré qui par la suite oublia de s’occuper de son peuple pour ne plus s’occuper que de son pouvoir. L’indépendance signifiait dans le complot colonial, une union infantilisante moulée dans des rapports des forces inégaux. Ainsi conçu, c’était à laisser ou à prendre, et laisser supposait subir la foudre des sectes commandités depuis les centres de puissance européens, qui n’hésitaient pas à débarrasser les emmerdeurs du plancher, pour parvenir aux mêmes fins de conquête et de domination. Sankara en a été la victime en son temps, suivant en cela les exemples des Ruben Um Nyobé, Felix Moumié et de bien d’autres.

La lecture de l’actualité africaine annonce non plus seulement la continuité, mais la cristallisation voire la sacralisation de cette relation qui invite implicitement les peuples à la sédition pure et simple. Les cas du Niger, du Cameroun, du Burkina Faso, du Togo, et les autres, ne relèvent plus de la mauvaise gouvernance, pas plus que de la bêtise ou de la folie des pouvoirs autocratiques. Personne, à moins de choisir le suicide moral, ne saurait dédouaner Paris de ces cancers qui étranglent les peuples. Il faut plus chercher à comprendre les successions royales du Gabon, ni du Togo. Il ne faut pas attendre de Compaoré, tuer de sang froid improvisé médiateur de toutes sortes de malheurs, qu’il propose autre chose qu’une élection à un seul tour aux togolais. De qui prendrait-il ses instructions donc ? Mais d’où Sassou Nguesso a-t-il appris, compris et importé le principe du mandat présidentiel de sept ans ?

Il y a au fond, un terrible examen de conscience à faire, en lieu et place de festivités qui vont au contraire consacrer l’humiliation, l’infantilisation, et la défaite historique et contemporaine de nos peuples. Ne fêtez point car il s’agit de cinquante années de traîtrise, de recul, d’indignité, d’insanité, d’incapacité. Ne fêtez point car nul martyr dans le contexte d’une si haute insulte à la conscience des ancêtres des libertés et des droits fondamentaux de l’être humains, n’accepterait des excuses depuis sa tombe. Ne fêtez point car dans le regard lointain du reste du monde, l’Afrique, cette Afrique, demeure une terre de punition, une constellation de vampires politiques sans âme, une foire de cancres serviles livrés à tous les vents contraires et prostitués entre les mains de tous les visiteurs.

Il est légitime que de Paris, Londres, ou Bruxelles, des trompettes de victoire retentissent, que des feux d’artifice saluent le triomphe remporté par leurs seigneurs sur les nègres. Ceux qui ont eu raison des Lumumba, Ossendé Afana, Ernest Ouandjié, Sankara et tous les autres anonymes qui luttaient pour la dignité de l’Afrique, peuvent raisonnablement pousser un soupir de soulagement. Chaque victoire vaut bien une fête, et chaque victoire peut bien être fêtée tous les ans, voire tous les dix ans. Quelle victoire avons-nous remporté donc, pour fêter un certain cinquantenaire ? Nous ne sommes pas dans l’Afrique que voulaient les Félix Roland Moumié, mais plutôt dans celle que planifiait pour nous, pour les singes, De gaulle et compagnie.

Le plus important ce n’est pas l’indépendance, c’est la liberté et la dignité que charrie l’indépendance. L’indépendance sans la souveraineté c’est donc quoi, vraiment ? De brillants et valeureux fils et filles du continent à l’instar des Tchuidjang Puémi qui virent plu tôt les dangers de nos mille vassalisation à travers la monnaie, s’en sont allés bredouille dans la tombe, laissant à une postérité complexe et compliquée, le soin de continuer jusqu’à la victoire, ou alors d’accepter de témoigner de la défaite. Nous y sommes, dans le témoignage de la défaite, et vous organisez la fête. Non, l’Afrique ne doit pas fêter. Un cadavre ne fête pas sa disparition, et un mort ne chante pas des cantiques de la vie.

Il faut avoir le courage de dire à nos enfants et petits enfants, que nous n’avons pas gagné et que les maîtres colons, nous ont refusé le droit de nous développer, contrôlant le ciment, les livres scolaires, les industries, les infrastructures. Nous sommes des âmes sans âmes. L’Afrique fêtera un jour, plus tard, très tard, et ce sera en comptabilisant et en réhabilitant effectivement ses martyrs.

Le cinquantenaire de la honte devrait induire des scènes de deuil public./.

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_____Pourquoi l'Afrique doit resté une proie pour l'occident malgré la misère de sa population ?

Pourquoi beaucoup de jeune africains s'accrochent-ils à l'idée que l'Europe est la solution suprême à leurs problèmes alors même que les faits de plus en plus montrent que le bonheur n'est pas géographique,ne dépend pas d'un lieu,et qu'il est parfaitement possible de vivre une vie riche de sens et se construire là où on est né?Je vais vous surprendre en vous disant que je ne crois pas que le problème soit économique.Et pourtant je suis moi-même un africain,qui toute sa vie a vu l'évolution des choses.L'une des causes c'est l'absence de fierté des africains.On observe en Afrique un rejet,un refus de son identité noire qui est tres présent.Le malaise est clairement perceptible partout où vous allez:les produits éclaircissants,les mêches longues,la façon de parler...Quand on n'accepte pas ce qu'on est,quand on n'assume pas son identité,quand on n'est pas fier de ce qu'on est ,de ses origines,de sa peau,inévitablement dans sa vie les improbabilités deviennent trop grandes et les chances d'être heureux trop pétites.L'Afrique et ses hommes ne se valorisent pas suffisamment à leur propres yeux et pour finir le désespoir les conduit à s'imaginer que seul l'Europe les soulagerait.

Le problème est très profond.C'est l'âme même de l'Afrique qui est en panne.En fait l'africain ne veut pas aller en Europe.Il veut fuir en réalité ce qu'il est,comme s'il voulait se déshabiller de sa peau.A force de croire que l'Europe c'est la seule solution,la solution idéale,elle ne le deviendra pas. Ces européens que les africains envient aujourd'hui ont,dans les siècles passés,connu la misère,les guerres et des souffrances indescriptibles.Qu'est-ce qui leur a permis de s'en sortir?leur fierté!Ils avaient confiance en eux,ils savaient qu'on fond d'eux-mêmes ils avaient des ressources cachées.Ils ont fait tout,ont tout remis en cause sauf leur identité.Quand vous êtes bien dans votre peau vous vous donnez toutes les chances de réussir. Chaque être a un bonheur caché quelque part sur le lieu où il est né,car sinon il n'y serait pas né.Il peut le trouver!Les jeunes africains ont été persuadés que seul l'Europe pouvait les soulager durablement et leur offrir un avenir sùr.C'est un leurre.Car ce qu'on ne dit pas assez c'est que pour un jeune qui réussi il ya des milliers de déçus et des centaines de morts.Il est navrant parfois de constater que ce sont les parents qui encouragent les enfants à tenter l'aventure.Oui beaucoup de parents en Afrique savent ce que font leurs enfants en Europe:Mais la jouissance temporaire des sens,rendue possible grâce à l'argent reçu est plus forte que l'amour et le bon sens.Alors comment en est-on arrivé là?Le gros problème dans la vie n'est pas le fait relativement évident que l'homme a besoin d'un certain confort sur le plan matériel pour s'épanouir pleinement,mais plutôt qu'il a perdu la capacité de distinguer ce qui est important de ce qui est secondaire.Pire encore il n'est plus capable de distinguer ce qui important de ce qui est urgent.Le monde matérialiste dans lequel nous vivons encourage la jouissance immédiate des sens.Il faut tout, tout de suite.Dans ces conditions l'homme n'est plus capable de faire preuve de bon sens,car tout est devenu prioritaire dans sa vie.

Dans la mesure où à ses yeux il n'ya plus aucune barrière entre ce qui est important et ce qui est urgent,il crée devant lui un grand nombre de choix qui ne lui est d'aucune utilité et du coup il noie dans un océan de combinaisons sans valeur les bonnes décisions qu'il aurait pu prendre,reduisant ainsi ses chances de les prendre effectivement.Au lieu donc d'accepter la probabilité très faible que les malheurs de sa vie puissent être simplement le fruit de la pauvreté et d'un mauvais système de gestion,il semble préfèrable de supposer qu'ils sont le résultat d'un égoïsme profond.On ne peut pas tout mettre sur le dos de la mondialisation,de la corruption... L'égoÏsme est si profondément attaché au coeur des hommes!Ses idées,ses mobiles et toute son intélligence en sont impreignés.Ils ne se rendent même plus compte qu'en dehors de la pensée égoïste il ya un univers où la vie est parfaitement possible. Je disais tantôt que des jeunes réussissaient.Ces réussites-là sont malheureusement creuses,vides de sens:En effet si se prostituer,dormir dans la rues et se droguer c'est avoir réussi dans la vie alors nous avons plus d'âme . Les gens n'ont pas conscience qu'ils peuvent changer les choses.Voilà en réalité le plus grand mal de l'humanité.L'égoïsme est sans aucun doute la plaie la plus ouverte des hommes aujourd'hui.Il les disperse et les empêche de conjuguer leurs efforts pour réussir .nous ne nous rendons pas compte que la succession des pétits gestes rend toute chose possible.Par notre consommation nous pouvons remodeler le monde,par notre façon de vivre nous pouvons déjouer.

Qu'est-ce qu'un jeune en Afrique aujourd'hui ?

Une espèce de boussole soumise à tous les magnétisme de l'univers.Que veut-elle?Que croit-elle pouvoir obtenir du monde?Tous crient d'une seule voix et veulent quitter les terres qui les ont vues naître et grandir.Par centaines ils s'embarquent dans des pirogues de fortune et se perdent dans la nuit.On ne retrouve jamais beaucoup ;Pourquoi ? Parceque la conscience universelle des hommes a décidé qu'il est essentiel d'avoir beaucoup d'argent pour être heureux .

La sagesse africaine est pourtant l'une des meilleurs au monde.Dans l'évolution des peuples on trouve une certaine logique,une certaine harmonie.En effet l'histoire nous apprend que les civilisations qui ont réussi sont celles qui ont su donner à leurs jeunesses un sens véritable.Tout ce qu'elles entreprennaient,bâtissaient,projettaient,c'étaient d'abord pour mettre sur les rails de l'avenir leurs jeunesses.

En Afrique la jeunesse n'est pas encore une priorité absolue.Elle survie dans la débrouillardise.On peut voir dans toute son étendue,dans les villages comme dans les villes, des jeunes vendre des fruits,des aliments divers,laver des voitures,pêcher,se prostituer...Cette jeunesse est-elle perdue?Je ne sais pas...du moins comme je ne suis pas plus intelligent que les autres je ne donnerais pas mon avis sur la question.Je ne fais que dessiner ce que je vois.

On ne voit plus dans les villages que les personnes âgées et les enfants.Si les jeunes ne sont pas en ville ils tentent la traversée pour l'Europe.Comment finira cette histoire?Je ne sais pas!Une chose est sûre:Limiter le nombre de bêtises seraient dèjà un bon pas.Car il faut avoir le courage de le dire:Ces traverées sont insensées,stupides,et n'apportent rien de positif.

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