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jeudi 23 décembre 2010

_____Le mythe de la génération sacrifiée.. Les jeunes, génération vraiment sacrifiée ? : qu'ils sont oisifs, ne pensent qu'à s'amuser, choisissent des formations qui leur plaisent plutôt que celles offrant de réels débouchés...

Le mythe de la génération sacrifiée.

Un mythe.. vraiment!

ON DIT BEAUCOUP de choses sur les jeunes d'aujourd'hui : qu'ils sont oisifs, ne pensent qu'à s'amuser, s'intéressent plus aux jours de RTT qu'au contenu d'un poste, choisissent des formations qui leur plaisent plutôt que celles offrant de réels débouchés... Autant de poncifs que le récent conflit sur les retraites - où les jeunes ont manifesté une réelle angoisse quant à leur avenir en défilant contre la réforme proposée - a légèrement écornés. Et pourtant... Pour y voir clair, je voudrai vous livrer les résultats très intéressants de deux sondages parus récemment sur les jeunes et le travail ou l'entreprise.

Le premier, réalisé par l'institut TNS Sofres pour l'association Dialogues, porte sur "les jeunes et le travail". Si les 2/3 des jeunes actifs sont aujourd'hui (très ou assez) "satisfaits de leur situation professionnelle" - les plus satisfaits étant, sans surprise, les cadres (80%), les salariés du public (82%) et les CDI (80%), et les moins satisfaits les précaires (68%) et les ouvriers (55%) -, près d'un sur deux assimilent le travail à un "gagne-pain". Pour 31% d'entre eux, le travail est un moyen d'être "inséré dans la société", 28% "un plaisir, un épanouissement" et 18% "une obligation, une contrainte". Si un sur deux a ou aurait envie de se donner à fond (pour s'épanouir et réussir sa vie professionnelle dans le premier cas mais craint de se faire avoir par son employeur et de ne pas être récompensé dans le second), plus d'un sur trois entend surtout être attentif à l'équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle. Au total, seuls 15% des jeunes considèrent que leur vie privée passe avant tout.

Le second a été réalisé par OpinionWay pour KPMG et s'intéresse à "la génération Y face à l'Entreprise". Malgré les sacrifices à consentir pour s'insérer sur le marché du travail (revoir ses prétentions salariales à la baisse, élargir les secteurs d'activité de recherche d'emploi, miser sur le service public...), plus de 7/10 restent optimistes quant à leur carrière à venir. Résultat, ce qui prime pour les jeunes d'aujourd'hui, c'est "l'épanouissement personnel", "le confort" (intérêt du poste, ambiance de travail, équilibre vie professionnelle-personnelle, perspectives de carrière) et "la sécurité de l'emploi". Cela dit, plus des 3/4 se disent "épanouis" et ont le "sentiment d'être utiles", même s'ils estiment que leurs "efforts ne sont pas suffisamment reconnus".

Si l’on en croît le discours sur la « génération sacrifiée » (Louis Chauvel), les jeunes auraient plus de mal à s'insérer dans la vie active que leurs parents; ils auraient aussi vu fondre leur salaire relatif depuis trente ans, et seraient beaucoup plus exposés au risque de déclassement social. Mais ce n'est pas vraiment l'impression qui ressort des statistiques sur le sujet.

¤ Précarisés les jeunes ? Trois ans après leur sortie du système scolaire, 78 % des jeunes sont en emploi. Les 22 % restants se répartissent entre 7 % d'inactifs (dont 5 % pour reprise d'études) et 15 % de chômeurs (Quand l'école est finie ? - CEREQ 2005).

Les jeunes peu ou pas qualifiés rencontrent de sérieuses difficultés d'insertion professionnelle. En 2004, la proportion de chômeurs atteignait ainsi 36 % chez les jeunes non qualifiés. Voilà qui justifierait une action énergique en faveur de la baisse des charges sur le travail non qualifié ou toute autre moyen de subventionner l'emploi des non qualifiés -- comme le proposait Edmund Phelps dans Le Monde du 12 Mai 2006. Cela dit, les jeunes diplômés s’insèrent très bien : trois ans après la fin de leurs études, moins de 8 % des diplômés du supérieur étaient au chômage ; parmi ceux qui avaient un emploi, 71 % étaient en CDI, et 74 % étaient Cadres ou Profession intermédiaire (cf. tableau 1, ici).

¤ Paupérisés, les jeunes ? Certes, comme le montre Louis Chauvel, l'écart de rémunération entre les jeunes salariés et les vieux salariés s'est creusé depuis vingt ans : si l'on met à 100 le salaire moyen, l'écart entre le salaire relatif des 26-30 ans et celui des plus de 50 ans s'est accru de 20 points entre 1977 et 2000. Mais cela est probablement dû à un effet de structure. Les vieux d'aujourd'hui sont beaucoup plus qualifiés que ceux d'hier ; partant, on y trouve une part beaucoup plus importante de cadres.

Il faudrait donc étudier l'évolution des inégalités de salaires entre jeunes et vieux à PCS identique. C'est ce qu'a fait l'Insee pour les salaires du secteur privé de 1976 à 2000 (cf. graph. 7, in Les salaires en France, Insee 2005) : après contrôle de la PCS et du Sexe, l'écart des salaires annualisés entre les 50-60 ans et les moins de 30 ans s'est accru de 6 points chez les salariés du bas de l'échelle (décile 1), comme chez les salariés du haut de l'échelle (décile 9). Mais + 6 points, cela représente moins du tiers du chiffre pointé par Chauvel. De plus, cet écart se résorbe rapidement dans les premières années de vie professionnelle: "En début de carrière, si le salaire des cohortes nées après 1950 est plus bas en termes relatifs, il croît en revanche plus vite. Ainsi, entre 20 et 30 ans, un salarié né en 1958 et situé au milieu de l’échelle de progression des salaires de sa cohorte voyait son salaire relatif annualisé progresser de 33 %. Cette progression double presque pour son homologue né en 1970… L’augmentation de la pente des carrières... s’observe pour l’ensemble des catégories socioprofessionnelles et à tous les niveaux de la hiérarchie salariale" (op. cit.). C'est ainsi qu'entre 1997 et 2002, les jeunes cadres ont vu leurs salaires progresser de 8 % par an, contre 1 % pour les cadres de plus de 50 ans (Les salaires en France, fiche 11) -- la tendance se confirme pour la période 1999 - 2004 (Les salaires en France, 2006): Voilà qui infirme complètement la thèse de la paupérisation relative des jeunes salariés.

Les dernières données de l'Insee sur l'évolution du niveau de vie depuis 1996 ne font pas apparaître davantage une paupérisation relative des jeunes. Au contraire, ce sont les retraités et les 45-54 ans qui ont vu baisser leur niveau de vie relatif (cf. ici).

¤ Déclassés, les jeunes ? Certes, comme le montre Chauvel, le taux brut de déclassement social des 30-39 ans a augmenté de 5 à 6 points en vingt ans. Mais, là encore, il s'agit d'un effet de structure. Les jeunes sont plus nombreux à descendre parce que leurs parents sont montés plus haut sur l'échelle sociale. Supposons que la population active se répartisse entre Cadres et Ouvriers, et que la part des premiers augmente fortement. A taux constant de reproduction des Cadres, on vérifie que le taux brut de déclassement s'élève, alors même que le risque de déclassement des fils de cadres reste inchangé.

Part des Cadres :

  • T0 = 20
  • T20 = 40

Part des Ouvriers

  • T0 = 80
  • T20 = 60

Taux de reproduction des cadres: constant

  • T0= 75 %
  • T20 = 75 %

==> Taux de déclassement des fils de cadres: constant

  • T0 = 25 %
  • T0 = 25 %

==> Taux brut de déclassement

  • T0 = 5 %
  • T20 = 10 %

Par ailleurs, l'enquête FQP 2003, portant sur les actifs de plus de 40 ans, montre que la structure sociale continue à se modifier vers le haut (la part des cadres et des professions intermédiaires continue à augmenter). Par suite, la situation décrite par Chauvel pour les jeunes actifs est intenable sur la durée: en contexte de mobilité structurelle ascendante, on ne peut avoir à la fois une hausse du taux brut de déclassement et une baisse du taux brut d'ascension sociale...

Bref, on chercherait en vain dans les statistiques la "génération sacrifiée". De fait, si les enfants des baby boomers étaient ces jeunes paupérisés, déclassés, précarisés, privés d'avenir, que l'on nous montre, ils devraient broyer du noir. Or, les jeunes n'ont pas l'air trop mécontents de leur sort. Trois ans après la fin de leurs études, 74 % des jeunes en emploi déclarent que leur situation professionnelle leur convient (Quand l'Ecole est finie, op. cit.).

1. Nous ne serons pas la génération sacrifiée ! Baisse des aides étudiantes : la chasse aux jeunes est ouverte !

La nouvelle est tombée le 6 juillet : le gouvernement souhaite interdire aux étudiants de cumuler leur aide au logement (APL, ALS) avec la demi-part fiscale que perçoivent leurs parents. 550 000 étudiants vont ainsi perdre entre 50€ et 150€ par mois à la rentrée prochaine !

Un choix impossible Cette décision est sans précédent. Non seulement brutale, car elle intervient en plein mois de juillet, elle est également cynique et injuste : les aides au logement sont la seule aide que peuvent toucher les 70% d’étudiants qui n’ont pas droit aux bourses. Et leur montant insuffisant (à peine 150€ par mois en moyenne) rend indispensable le soutien complémentaire des parents pour vivre, se loger, étudier. Bref, en pleine crise, le gouvernement impose aux étudiants un choix impossible: soit se couper un bras, soit se couper une jambe !

Les jeunes en première ligne de la rigueur

Les jeunes étaient déjà inquiets par l’avenir et le chômage. Mais maintenant, le gouvernement décide de dégrader leurs conditions de vies actuelles! Pourquoi ? Pour réaliser plus de 400 millions d’économies sur notre dos au nom de sa nouvelle politique de rigueur! Les jeunes sont ainsi les plus touchés par la rigueur, alors même que leur situation sociale était déjà indigne d’une société moderne! Qui peut oser prétendre que les aides étudiantes sont suffisantes pour vivre dignement, ou pire, que ceux qui les touchent sont d’insupportables privilégiés ? Il n’y a qu’à regarder la précarité sociale et les galères de logement des jeunes pour s’en convaincre!

  • http://www.generationsacrifiee.com/
  • http://blog.lefigaro.fr/social/2010/12/les-jeunes-generation-sacrifie.html
  • http://antisophiste.blogspot.com/2006/10/le-mythe-de-la-gnration-sacrifie.html

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___Révéler l’invisible :: Le monde réel se limitait à ce que nos yeux pouvaient en voir, le ciel étoilé ne sera bientôt plus qu'un souvenir, un songe. Le cœur turbulent de notre galaxie, la Voie lactée, d’étoiles à neutrons baignant dans un nuage de gaz i

Le petit observatoire qui dans la cour des grands

Les observations réalisées en lumière infrarouge et en rayons X révèlent le cœur turbulent de notre galaxie, la Voie lactée, où siègent des centaines de naines blanches, d’étoiles à neutrons baignant dans un nuage de gaz incandescent de plusieurs millions de degrés.

En son centre, à 26 000 années-lumière de la Terre, règne un trou noir de près de 3 millions de masses solaires (dans la zone brillante près du centre de l’image). Décelé par les mouvements des étoiles en rotation rapide autour de lui et par de fortes émissions de rayons X (en bleu), cet astre supermassif se serait formé moins d’un milliard d’années après le big bang. Il serait né de l’effondrement d’un immense nuage de gaz sous l’effet de sa propre gravité. Le centre de notre galaxie, la Voie lactée.

Crédit : Nasa/ESA/SSC/CXC/STSCI/C&E Photos

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