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mercredi 29 décembre 2010

_____Pourquoi la décision du conseil constitutionnel n'est pas juridiquement fondée.. Côte d'Ivoire : Réflexion sur la validité juridique de la décision du conseil constitutionnel

Côte d'Ivoire : Réflexion sur la validité juridique de la décision du conseil constitutionnel 29/12/2010



Pourquoi la décision du conseil constitutionnel n'est pas juridiquement fondée



Par Mamadou Ismaila Konaté



© cbsnews.com




1- La confusion électorale ivoirienne sur fond de déni de démocratie et son corollaire, le fort risque d'implosion sociale sur fond ethnique, vient subitement remettre à l'ordre du jour, la sempiternelle interrogation de la capacité réelle de notre Continent, de nos Etats et des leaders politiques à prendre en main la construction démocratique et institutionnelle par la mise en œuvre des principes nécessaires à l’instauration d’un Etat de droit, de paix, de justice et d’équité.

2- Au terme d’une crise militaire et politique qui dure depuis près d’une dizaine d’années, les leaders politiques ivoiriens semblent donner la preuve de leur incapacité à mener à bien un processus électoral, pourtant mis en œuvre à coup de plusieurs milliards de francs, provenant essentiellement de la communauté internationale.

3- Cette confusion créée en Côte d’ivoire est le fait de deux institutions :

- La CEI qui a déclaré Alassane Dramane Ouattara, vainqueur du duel du second tour, avec un peu moins de cinquante cinq pour cent (55%) des voix et,

- Le Conseil constitutionnel, qui a déclaré Laurent Gbagbo vainqueur avec cinquante un pour cent (51%) des voix.

Une même élection, deux vainqueurs qui sont pour l’un et pour l’autre le vaincu du vainqueur et le vainqueur du vaincu.

Le Conseil constitutionnel a trouvé le moyen, en violation de la loi et du bon sens, d’invalider partiellement le scrutin, d’exercer à sa manière "un pouvoir de réformation" qu’il n’a pas






Paul Yao N'dré, président du conseil constitutionnel © getty




3-1 A la confusion politique vient s’ajouter désormais la confusion institutionnelle et électorale.

3-2 Malgré les nombreux efforts déployés par les ivoiriens, avec l’appui notamment de la communauté internationale pour adapter le cadre politique et institutionnel au contexte des élections générales de 2010, les institutions républicaines ivoiriennes ne se sont pas réellement départies de leurs apparats partisans. Certaines d’entre elles ont même manqué de neutralité dans la compétition politique et électorale.

aucun texte, aucun engagement ou accord international ne procure au Conseil constitutionnel le pouvoir de se substituer à la CEI, dans la proclamation des résultats provisoires du second tour de l’élection présidentielle en Côte d’ivoire. Cette prérogative revient légalement à la CEI, et à elle seule





3-2-1 Malgré le "toilettage politique et institutionnel", le maintien du Conseil constitutionnel dans la forme de l’article 89 de la Constitution ivoirienne a constitué une erreur monumentale, à l'origine de certaines difficultés de l’heure. Au total, six Conseillers composent le Conseil constitutionnel ivoirien. Sur les six membres, trois, dont le Président de l’institution, sont nommés par le Président de la République et les trois autres par le Président de l'Assemblée nationale. Sans que personne ne le relève en son temps, par ce mécanisme, le Conseil constitutionnel s’est trouvé composé de membres exclusivement nommés par Laurent Gbagbo et Mamadou Koulibaly, Président de l’Assemblée nationale. Or, ces deux personnalités ivoiriennes sont toutes deux issues du même parti, le Front Populaire Ivoirien (FPI) de Gbagbo.

3-2-2 De façon certaine, une telle configuration paraissait peu ou mal adaptée au contexte ivoirien d’après crise. Elle était d’autant plus inadaptée que le Conseil constitutionnel était appelé à jouer un rôle éminemment important en matière de contentieux électoral. Pour cette raison, ses membres devraient nécessairement se trouver à équidistance des contingences politiques, en tous les cas, loin de tous soupçons partisans. Etait-ce le cas ? Pas si sûr !



3-2-3 D’ailleurs, la partialité tant redoutée des membres du Conseil constitutionnel a très vite surgit. Ce fut le cas lorsque le Président du Conseil constitutionnel s’est prononcé publiquement dès la proclamation des résultats provisoires du second tour de l’élection par la CEI, pour qualifier ceux-ci de « nuls et non avenus ». En cela, il a préjugé.

Or, pour un juge, exprimer préalablement son opinion personnelle par rapport à un dossier avant le jugement est une cause de disqualification empêchant ce juge de connaître de l’affaire. Dès lors, l’arrêt rendu par le Conseil constitutionnel, avec à sa tête ce président qui a opiné ne pouvait « qu’être entaché de suspicion". Cette attitude de cette personnalité n’est-elle pas à l’origine de la confusion générale née au sujet de la CEI et du Conseil constitutionnel, notamment pour ce qui est de leurs pouvoirs respectifs en matière de proclamation des résultats électoraux ? Et quels résultats ?

Laurent Gbagbo et son camp ont fait le choix de l’illégalité en exerçant une voie de fait politique. Par ce moyen, ils tentent d’imposer aux ivoiriens et sous le regard impuissant et habituellement désabusé de la communauté internationale une situation de fait





3-2-4 Au sujet de la proclamation des résultats électoraux, le troisième alinéa de l’article 32 de la Constitution ivoirienne indique que : "le Conseil constitutionnel contrôle la régularité des opérations du référendum et de l'élection des représentants du peuple…» dont l’élection du Président de la République. Le même texte, en son dernier alinéa, confie à une Commission indépendante "l’organisation et la supervision …des élections…dans les conditions prévues par la loi". L’article 94 de la même Constitution confère également au Conseil constitutionnel, le pouvoir de statuer sur "les contestations relatives à l’élection du Président de la République..." et, de proclamer "les résultats définitifs des élections présidentielles".



Youssouf Bakayoko, président de la CEI




3-2-3-4-1 La mission ainsi confiée au Conseil constitutionnel par la Constitution ivoirienne pour ce qui est de l’élection présidentielle est de trois ordres :

- se prononcer sur l’éligibilité des candidats à l’élection présidentielle par rapport aux conditions fixées pour être candidat ;

- trancher les contestations soulevées à l’occasion de l’élection présidentielle ;

- proclamer les résultats définitifs des élections présidentielles.

3-2-3-4-2 La Commission Electorale Indépendante (CEI) quant à elle, est chargée de la proclamation provisoire ou définitive des résultats de toutes les élections. Pour la proclamation des résultats du second tour de l’élection présidentielle, tout comme au premier tour, il est apparu bien clairement aux yeux de tous que la CEI a dépassé le délai légal de trois jours que lui fixe la loi.

L’argument du caractère impératif du délai rappelé par le Président du Conseil constitutionnel n’est d’ailleurs fondé sur aucun texte qui soit mentionné dans la décision de proclamation de résultats





C’est ce dépassement de délai qui a été analysé au second tour comme un cas de déchéance, une forclusion ne permettant plus à la CEI selon le Président du Conseil constitutionnel, de proclamer les résultats provisoires. Une aubaine pour la majorité présidentielle (LMP) réunie autour du candidat Laurent Gbagbo pour demander l’intervention du Conseil constitutionnel, pour proclamer les résultats définitifs, sans aucune référence aux résultats provisoires.

3-2-3-5 L’attitude du Conseil constitutionnel agissant en commandite est apparue à bien des égards comme anormale, curieuse et très peu orthodoxe pour les raisons qui suivent :



Laurent Gbabgo




3-2-3-5-1 Malgré le fait qu’il n’a pas été formellement sollicité par la CEI pour obtenir une prolongation des délais, comme la loi le prévoit chaque fois que la CEI estime être dans l’impossibilité de proclamer les résultats dans les délais fixés, il est tout de même curieux que le Conseil constitutionnel intervienne au motif que les délais fixés sont expirés.

Or, ces délais ont été dans les mêmes conditions expirés au premier tour, sans donner au Conseil constitutionnel quelque occasion d’incursion dans la procédure électorale. En intervenant au motif que les délais en matière de proclamation de résultats ont un caractère impératif relève d’une mauvaise foi patente. Manifestement, les raisons justifiant l’empêchement de proclamer les résultats sont apparues de manière évidente, aux yeux de tout le monde, sauf des membres du Conseil constitutionnel.

3-2-3-5-2 L’argument du caractère impératif du délai rappelé par le Président du Conseil constitutionnel n’est d’ailleurs fondé sur aucun texte qui soit mentionné dans la décision de proclamation de résultats. Le pouvoir de substitution du Conseil constitutionnel pour combler un soit disant retard de la CEI dans la proclamation des résultats provisoires n’est fondé sur aucun texte ni constitutionnel, ni légal.

En clair, la démarche du candidat Laurent GBAGBO et de son camp ne visait rien d’autre qu’à créer avec le soutien d’un Conseil constitutionnel partisan, une apparente confusion qui leur aurait permis de s’installer en tant que "président" ou de se maintenir au pouvoir sur des bases juridiques totalement fausses et contestables en droit.

3-2-3-5-3 Qui plus est, il s’est trouvé des personnes pour venir défendre, voire expliquer le bien fondé de la démarche de LMP qui ressemblait plus à une perversion du droit et de la loi qu’à une interprétation ou une tentative. Mes Confrères KOUREISSY et BOURGY se sont vite lassés des explications incohérentes et inaudibles du plus grand nombre. Mais il est bien vrai qu’il y a en pratique ceux qui s’intéressent au droit « légal » et ceux que le droit « spectacle » intéresse. Laurent GBAGBO aura, lui, choisi de s’intéresser au droit « spectacle".



Paul Yao N'dré




4- La seconde opinion que m’inspire ce dernier point est que l’Afrique et les africains que nous sommes, avons mal et très mal en nos institutions, en notre droit, en nos lois. Nous avons de manière évidente, un rapport très difficile avec la loi, le droit et les institutions. Face à une telle situation, la seule interrogation qui vaille la peine d’être posée est la régularité du scrutin ivoirien. Les élections du second tour présidentiel en Côte d’ivoire ont-elles été sincères, régulières et acceptables au sens du droit ?

4-1 Pour répondre à une telle interrogation, il y a lieu de se reporter principalement au système de « certification », originalement conçue et remarquablement mise en œuvre en Côte d’ivoire. Pour rappel, la « certification » des élections en Côte d’Ivoire répondait en premier à une demande précise et insistante des parties signataires de l’accord de Pretoria de 2005, au nombre desquelles, Laurent GBAGBO. Pour traduire ce concept en réalité, la résolution 1765, adoptée en juillet 2007 par le Conseil de Sécurité des Nations Unies, a, en son paragraphe 6, à la suite de cet accord, confié au Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies (RSSG), le mandat de procéder personnellement et exclusivement à la « certification ».

4-1-1 Par le biais de la « certification », le mandataire atteste que le processus électoral fournit toutes les garanties nécessaires pour la tenue d’élections présidentielles ouvertes, libres, justes et transparentes, conformément aux normes internationales. Une telle démarche, plutôt innovante, a permis à certains de qualifier les élections générales en Côte d’ivoire comme étant sous « administration », sans doute pour les égos mal placés.

Ce sont les mêmes qui pensent également que le système démocratique n’est pas adapté au contexte africain sans pour autant proposer le système qui semble le mieux adapté à l’Afrique. En tous les cas, le meilleur système est celui qui préserve la paix, la justice, l’égalité de tous devant la loi, l’équité et le bonheur de tous. La certification n’est pas plus un moyen de mettre le système électoral ivoirien sous « administration » que la mise en place de la CENI ailleurs ou de la CEI en Côte d’ivoire. Ces dernières ne sont-elles pas en charge de l’organisation des élections de manière indépendante et autonome de tout y compris de l’Etat et de son administration ?



Choi Young Jin, responsable de l'ONUCI




4-1-2 Les élections en Côte d’ivoire ont été jugées, par le plus grand nombre des observateurs présents, comme étant régulières et les résultats sincères. Aucune déclaration importante n’est venue remettre en cause ni cette régularité, ni la sincérité du scrutin, encore moins les résultats du scrutin tels que proclamés par la CEI. La déclaration la plus significative n’est elle pas venue du « certificateur », en la personne du Représentant du Secrétaire Général des Nations Unies ? Ce dernier contre tout, a dit avoir bien avalisé les résultats provisoires tels que proclamés par la CEI sans aucune réserve.

4-1-2-1 Est-ce à dire, comme le soutient LMP, que la « certification » est une forme d’ingérence dans les affaires intérieures de la Côte d’ivoire ? Un tel argument a été malheureusement repris de façon très malhabile par le Président Yaya JAMEH de Gambie. Ce dernier a cru, par l’expression de cette opinion solitaire, enfoncer le clou de l’argument de l’ingérence étrangère. Faux, un tel argument ne saurait prospérer en droit. D’ailleurs, malgré la certification des résultats des élections, les parties conservent la latitude de saisir le Conseil constitutionnel suivant les conditions et dans les formes prescrites par la loi ivoirienne.

5- La troisième opinion qui me vient à l’esprit est que le Conseil constitutionnel ivoirien est apparu dans le contexte ivoirien comme une institution plutôt partisane. Il a, par ses actions, visiblement agi au delà de ses pouvoirs et de ses prérogatives, mais le plus souvent en violation de la loi. Son objectif et le but poursuivi étaient de compromettre la bonne fin des élections et, partant, mettre en danger la sortie de crise en Côte d’ivoire.

5-1 Sinon, aucun texte, aucun engagement ou accord international ne procure au Conseil constitutionnel le pouvoir de se substituer à la CEI, dans la proclamation des résultats provisoires du second tour de l’élection présidentielle en Côte d’ivoire. Cette prérogative revient légalement à la CEI, et à elle seule.



Damana Pickass, empêchant l'annonce des résultats partiels © getty




5-1-1 Il n’en demeure pas moins vrai que cette dernière disposait tout de même d’un délai de soixante douze heures pour proclamer les résultats en sa possession. Elle ne l’a pas fait en raison sans doute de l’attitude plus que menaçante des partisans de LMP. Elle ne l’a pas fait dit-on, en raison des dissensions internes. Elle ne l’a pas fait en raison de la violence physique qui s’est exercée, notamment à l’endroit du porte-parole de la CEI lorsque celui-ci s’est hasardé à vouloir lire les procès verbaux transmis. LMP soutenait sans vraiment convaincre l’argument de la non-consolidation des résultats de la CEI.

La RTI, télévision nationale, elle même partisane, pour refuser de diffuser les moments de proclamation des résultats électoraux, n’a t-elle pas fini par lever le camp, en ordonnant à ses agents de débarrasser le plancher, ne laissant plus personne derrière elle sur le plateau de fortune monté au siège de la CEI pour la circonstance. Toutes ces attitudes préméditées et calculées étaient-elles véritablement constitutives de difficultés, de nature à amener la CEI à solliciter du Conseil constitutionnel, une prorogation de délai de proclamation des résultats ? En tous les cas, la CEI ne l’a pas jugé ainsi et n’a donc fait aucune demande au Conseil constitutionnel. Est-ce là une faute constitutionnelle ? Non !

5-1-2 Dès lors que la CEI a fait le choix de poursuivre le plus normalement du monde la procédure de proclamation des résultats du second tour, elle était encore dans les limites strictes de ses prérogatives et de ses pouvoirs. En cela, elle n’a en rien violé la loi en général et la loi constitutionnelle ivoirienne en particulier.

5-1-3 Malgré tout, le Conseil constitutionnel s’est autosaisi d’un dossier qui ne pouvait lui être transmis que par la CEI. Cette dernière pouvait le saisir après avoir proclamé les résultats provisoires du second tour de l’élection présidentielle. Sans proclamation de ces résultats provisoires, le contentieux serait inexistant au point que les membres du Conseil constitutionnel se seraient contentés de proclamer simplement l’élection du Président de la République, sur la foi des résultats provisoires proclamés par la CEI. La décision du Conseil constitutionnel serait dans ce cas sans appel. Il n’aurait pas plus de deux possibilités :

- valider les résultats provisoires et déclarer Alassane Dramane OUATTARA vainqueur et Président de la République de Côte d’ivoire,

Ou encore,

- les invalider et annuler le scrutin, à charge pour le gouvernement ivoirien de fixer une nouvelle date pour le scrutin, conformément aux dispositions constitutionnelles.



Alassane Ouattara © ap




Entre ces prescriptions de la loi constitutionnelle en Côte d’ivoire, le Conseil constitutionnel a trouvé le moyen, en violation de la loi et du bon sens, d’invalider partiellement le scrutin, d’exercer à sa manière « un pouvoir de réformation» qu’il n’a pas. En droit, la réformation est un pouvoir qui permet à une autorité ou un organe supérieur de faire disparaître une décision prise par une autorité ou un organe inférieur, tout en lui substituant sa propre décision. Au contraire de l’annulation, la réformation entraîne donc non seulement la mise à néant d’un acte administratif, mais en outre l’adoption, par l’autorité qui l’a mis à néant, d’une nouvelle décision qui se substitue à cet acte. En agissant ainsi, le Conseil constitutionnel s’est donné le moyen de procéder à l’annulation du scrutin dans les localités qui sont peu ou pas favorables à LMP. Du coup, sous l’alibi de la fraude, le Conseil constitutionnel pouvait facilement déclarer « son » candidat Gbagbo, vainqueur en lieu et place du véritable vainqueur Ouattara.

5-2 Visiblement, Laurent Gbagbo et son camp ont fait le choix de l’illégalité en exerçant une voie de fait politique. Par ce moyen, ils tentent d’imposer aux ivoiriens et sous le regard impuissant et habituellement désabusé de la communauté internationale une situation de fait. Ils comptent bien sur « l'usure du temps, la division et la lassitude » de cette même communauté internationale. Ils se disent que ce qui se passe en Côte d’ivoire s’est vu ailleurs, notamment au Zimbawe et pourquoi pas en Côte d’ivoire. Ils espèrent bien "qu'après les condamnations d'usage habituelles, les choses redeviendront comme avant". Pour ce faire, ils pensent qu’il leur "suffit donc de faire le dos rond".

Cette attitude de Laurent Gbagbo et de ses fidèles partisans qui jouent à fond "sur le ressort de la souveraineté ivoirienne" "violée" à leurs seuls yeux de "myopes-presbytes", mais aussi dénoncent les "ingérences étrangères au nom du refus du néocolonialisme" qui a le plus bénéficié à la Côte d’ivoire qui est le pays qui a le plus composé et bénéficié de la mansuétude de l’extérieur. Ce faisant, ils se comportent en marge de la loi, pour exercer et "affirmer" un pouvoir illégal et usurpé, ce qui est hautement condamnable. Il y va naturellement de la cohérence et de la crédibilité de cette communauté internationale qui doit appeler et rappeler au strict respect du droit et de la légalité.



6- Aujourd’hui plus que jamais, la chose qu’il faut dénoncer est en Côte d’ivoire et le sujet est Laurent Gbagbo Demain et après demain, le sujet et l’objet se déplaceront ailleurs, sans doute pas loin du Sénégal, peut être près de la Gambie, en tous les cas pas loin du Mali, dans les sillages du Niger, non loin du Nigéria, peut-être au Burkina Faso, après au Togo, puis au Bénin, sous le regard de l’Egypte, bref, sujet et objets de cette discorde ivoirienne se déplaceront en Afrique et dans le continent, sans que jamais l’on ne puisse dire exactement quand, ni où ni comment.

6-1 Les analystes politiques en Afrique doivent être capables de mener une réflexion complète sur le phénomène. Ils doivent être capables de l’accompagner en doctrine et théorie. La doctrine de "l'ingérence démocratique" est une des réponses à ces nombreuses violations constantes et répétées du droit, de la loi par la contestation de l’élection. Contre ces attitudes rien ne doit être négligée. Toutes les options allant des sanctions jusqu’au feu doivent demeurer possibles et envisageables.

Mamadou Ismaila KONATE Avocat à la Cour,Jurifis Consult



Email

mko@jurifis.com

Les émissaires de la CEDEAO reviendront de nouveau en Côte d’Ivoire 29/12/2010



Ils feront au président nigérian un compte-rendu de leurs rencontres avec les différentes parties de la crise ivoirienne



Par Redaction Grioo.com



Yayi Boni et Alassane Ouattara




Les trois présidents ouest-africains mandatés par la Cedeao pour rencontrer Laurent Gbagbo, Alassane Ouattara et le chef de l’ONUCI Choi Young Jin ont quitté Abidjan mardi soir. Réputés avoir de bonnes relations avec Laurent Gbagbo, Yayi Boni, Ernest Bai Koroma et Pedro Pires étaient venus effectuer une négociation de la dernière chance afin d’éviter une issue militaire à la crise ivoirienne.

Ils effectuent ce mercredi le compte-rendu de leur séjour en Côte d’Ivoire au président nigérian Jonathan Goodluck, qui est aussi le président en exercice de la Cédéao. "Le président de la Cédéao va négocier notre date retour. Mais elle s’effectuera bientôt", a déclaré le président du Cap Vert Pedro Pires.

Selon Alcide Djédjé, ministre des affaires étrangères du gouvernement Gbagbo, la seconde visite des émissaires de la Cedeao s’effectuera aux alentours du 2 janvier 2011.

Bien que Laurent Gbagbo ait affirmé que les trois émissaires de la Cedeao seraient accueillis en "frères", Ahoua Don Mello, porte-parole de Laurent Gbagbo a critiqué à l’avance les ingérences étrangères dans les affaires de la Côte d’Ivoire, évoquant de la "délinquance politique".




Le Mali dément avoir aidé au paiement des fonctionnaires ivoiriens 29/12/2010



Un journal ivoirien affirmait que le Mali avait donné un "coup de pouce" à Laurent Gbagbo



Par Panapress



Amadou Toumani Touré, président du Mali © getty




Le président malien, Amadou Toumani Touré, a catégoriquement démenti lundi après-midi (27/12/10) à Bamako, lors de la cérémonie de présentation de vœux de la presse nationale au président de la République, les allégations d’un journal ivoirien qui lui attribuait le "coup de pouce" qui aurait permis à Laurent Gbagbo de payer les salaires des fonctionnaires et autres salariés de l’Etat ivoirien. Le chef de l’Etat malien a précisé qu’en sa qualité de président en exercice de l’UEMOA (Union économique monétaire ouest-africaine) il a un rôle politique à jouer, en concertation avec ses pairs et que les aspects techniques ne relèvent ni de sa compétence, ni de sa signature.

"Je n’ai pas donné d’instruction, je n’ai pas pouvoir de le faire et personne ne me l’a d’ailleurs demandé", a-t-il déclaré avant de s’interroger "Pourquoi cette malveillance ? Si j’avais eu ces milliards, j’aurais su comment les dépenser utilement pour notre pays".

Le président malien a précisé par ailleurs qu’il aurait pu laisser ce mensonge mourir de "son propre venin", si des Maliens installés en Côte d’Ivoire n’avaient pas fait part de leur inquiétude pour leur sécurité et pour leur vie,ainsi que leur crainte d’éventuelles représailles. "Nous avons frôlé une catastrophe", a-t-il souligné en parlant des Maliens installés dans certaines zones de la Côte d’Ivoire.



Le Mali




De son côté, dans un communiqué de presse publié samedi dernier, l’Agence nationale de la BCEAO au Mali avait également démenti l’information publiée au journal ivoirien "Le Nouveau Réveil" en date du vendredi 24 décembre, selon laquelle la direction de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) au Mali serait intervenue dans le paiement des salaires des fonctionnaires et agents de l’Etat de la République de Côte d’Ivoire sur instruction du président de la République du Mali, président de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UEMOA.

La direction nationale de la BCEAO a tenu à préciser à cette occasion qu’aucun mouvement de fonds n’est intervenu entre les agences de la BCEAO au Mali et certaines banques de la Côte d’Ivoire sur ordre de la direction nationale, visant à améliorer les comptes de ces banques" et qu’aucune instruction n’a été donnée par la direction nationale de la BCEAO au Mali pour des mouvements, via la direction nationale de la Côte d’Ivoire, de comptes appartenant à des banques citées par le "Nouveau Réveil".

Alain Toussaint sur France Inter : ''il faut nouer le dialogue'' 28/12/2010



Le conseiller de Laurent Gbagbo a défendu et expliqué la position du président sortant lors d'une interview avec la journaliste Pascale Clark



Par Redaction Grioo.com



Alain Toussaint sur France Inter




Interviewé par Pascale Clark sur la radio française France Inter, Alain Toussaint, conseiller de Laurent Gbagbo est revenu sur la situation en Côte d’Ivoire.

Selon lui, les déclarations intempestives de la communauté internationale à l’égard du président Gbagbo contribuent à crisper la situation (...) alors que c’est Alassane Ouattara qui devrait être l’interlocuteur du président Gbagbo. Pour Alain Toussaint, le conseil constitutionnel, qui a pris la décision controversée de proclamer vainqueur Laurent Gbagbo était neutre malgré le fait que son président soit un proche de ce dernier. Il a ajouté qu'En France et aux Etats-Unis, les conseils constitutionnels étaient souvent présidés par des personnalités du même bord politique que le pouvoir en place. "Cette situation n’est pas spécifique à la Côte d’Ivoire" a t-il renchéri, soulignant que la CEI (Commission Electorale Indépendante) était contrôlée à 90% par l’opposition.

Selon le conseiller du président Gbagbo, les Nations-Unies n’ont pas joué leur rôle en Côte d’Ivoire depuis 2002, date du déclenchement de la crise politico militaire, mais ont soutenu un putsch qui a commencé en 2002, et "qui est en réalité le putsch le plus long du monde puisqu’il a duré huit ans" Pour Alain Toussaint, l’ONU soutient Ouattara parcequ’elle est instrumentalisée par une coalition qui veut "faire main basse sur la Côte d’Ivoire et ses richesses".

A la question de Pascale Clark qui voulait savoir comment le camp Gbagbo allait se sortir de cette situation alors qu’il était quasiment opposé au reste du monde, Alain Toussaint a répondu : "Il faut saisir l’offre de dialogue lancée par Laurent Gbagbo car l’ère n’est plus à la "recolonisation (...). Sous le couvert de l’ONU, il s’agit de l’impérialisme...et nous disons non".

Commentant les déclarations de Guillaume Soro selon lesquelles il fallait recourir à la force, Alain Toussaint a estimé que l’ancien premier ministre et chef rebelle voulait sous-traiter le renversement du président Gbagbo auprès de la Cedeao et des puissances africaines sous le couvert d’une opération décidée par les Nations-Unies.

Au cours de l'émission, Pascale Clark a diffusé des déclarations de l’ancien secrétaire général de l’ONU Kofi Annan, qui a reconnu la victoire d’Alassane Ouattara en disant "les résultats des élections sont clairs et je supplie M. Gbagbo de les accepter et de transférer les pouvoirs à M. Ouattara. Il doit accepter les avis des différents observateurs et de la communauté internationale selon lesquels Alassane Ouattara a gagné. Il va subir une telle pression que je ne crois pas qu'il puisse tenir."

Répondant à ces propos, Alain Toussaint a déclaré : "Nous avons beaucoup de respect pour Kofi Annan, mais il fait sans doute lui aussi partie de la coalition internationale que nous dénonçons".

Vous pouvez voir en entier l’interview d’Alain Toussaint chez Pascale Clarke ci-dessous.



Vidéo : Alain Toussaint, conseiller de Laurent Gbagbo, revient sur la situation en Côte d’Ivoire

Alain Toussaint envoyé par franceinter. - L'info internationale vidéo.

5/



La manifestation Pro-Gbagbo prévue mercredi reportée 28/12/2010



Afin de donner une chance à la diplomatie selon Charles Blé Goudé



Par Redaction Grioo.com



Charles Blé Goudé le 7 décembre 2010 au palais présidentiel




Une grande manifestation des partisans de Laurent Gbagbo prévue pour ce mercredi (29/12/10) à Abidjan a été reportée. Charles Blé Goudé, chef des jeunes patriotes avait appelé à la mobilisation. Mais il a fait savoir ce mardi que la manifestation avait été annulée afin de "donner une chance à la diplomatie en marche".

Nommé ministre de la jeunesse dans le dernier gouvernement, Charles Blé Goudé a également déclaré qu’il avait eu vent de "rumeurs" évoquant des "tentatives d’infiltration d’éléments armés d’armes blanches" ayant pour but de provoquer des incidents lors de la manifestation :

"je ne veux pas donner à nos adversaires l’occasion de réussir leur guerre civile" a précisé Blé Goudé, en disant souhaiter que les Ivoiriens puissent passer tranquillement les fêtes de fin d’année. Anne Ouloto, porte-parole d’Alassane Ouattara, a accueilli favorablement le report de la manifestation : "Nous nous félicitons de cette sage décision de M. Blé Goudé, mais il faut qu’il aille plus loin et encourage M. Gbagbo à se retirer de façon pacifique".

Charles Blé Goudé est sous le coup de sanctions du conseil de sécurité de l’ONU (gel d’avoir et interdiction de voyage depuis le 7 février 2006), et figurait dans une note de l’ambassade des Etats-Unis publiée sur wikileaks intitulée "The New Blé Goudé" où son nouveau positionnement d’homme politique "responsable" était analysé. Lundi, une grève générale, demandée par le camp d’Alassane Ouattara, n’avait pas été suivie par la population préférant vaquer à ces occupations. Le lourd bilan des affrontements dans le pays (plus de 173 morts) n'avait pas non plus incité à la mobilisation.




http://www.grioo.com/ar,cote_d_ivoire_reflexion_sur_la_validite_juridique_de_la_decision_du_conseil_constitutionnel,20314.html

http://www.grioo.com/

Rencontre encourageante entre Laurent Gbagbo et les émissaires de la Cedeao 28/12/2010



Une rencontre positive selon le président béninois Yayi Boni



Par Redaction Grioo.com






Laurent Gbagbo avec Yayi Boni, Pedro Pires et Ernest Bai Koroma, émissaires de la Cedeao © getty




Mise à jour 00h007 : Après avoir rencontré Alassane Ouattara, les trois émissaires de la Cedeao se sont de nouveau entretenus avec Laurent Gbagbo dans la soirée au palais présidentiel, pour des discussions d'environ une heure avant de quitter Abidjan

Article originel

Yayi Boni, Ernest Bai Koroma et Pedro Pires, les trois présidents mandatés par la Cedeao ont rencontré Laurent Gbagbo cet après-midi (28/12/10) à Abidjan lors d’une rencontre présentée comme la rencontre de la dernière chance avant une éventuelle offensive militaire de la Cedeao.

Selon les propos tenus par le président béninois Yayi Boni à la fin de la rencontre avec Laurent Gbagbo, celle-ci se serait "bien passée". La rencontre entre le président sortant et les trois présidents mandatés par la Cedeao a duré deux heures et demi.

Les trois présidents ont également brièvement rencontré le chef de l’ONUCI, Choi Young-Jin et devaient ensuite rencontrer Alassane Ouattara à l’hôtel du Golf, où il est retranché depuis plusieurs semaines. C’est à la suite de la visite des trois chefs d’Etat mandatés par la Cedeao que la grande marche pro Gbagbo, prévue pour mercredi a été reportée par Charles Blé Goudé, leader des jeunes patriotes et ministre de la jeunesse du gouvernement Aké N’gbo. Blé Goudé a affirmé que la marche avait été reportée pour donner « une chance à la diplomatie.»

Yayi Boni, Ernest Bai Koroma et Pedro Pires, réputés avoir de bons rapports avec Laurent Gbagbo, étaient arrivés ce matin à Abidjan. Lundi, l’Union Africaine avait annoncé la nomination d’un nouveau médiateur en la personne du premier ministre kenyan Raila Odinga. Ce dernier prévoyait de discuter avec Laurent Gbagbo, mais a précisé qu’il allait attendre l’issue de la rencontre entre le président sortant et les envoyés de la Cedeao.

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jeudi 23 décembre 2010

_____Le mythe de la génération sacrifiée.. Les jeunes, génération vraiment sacrifiée ? : qu'ils sont oisifs, ne pensent qu'à s'amuser, choisissent des formations qui leur plaisent plutôt que celles offrant de réels débouchés...

Le mythe de la génération sacrifiée.

Un mythe.. vraiment!

ON DIT BEAUCOUP de choses sur les jeunes d'aujourd'hui : qu'ils sont oisifs, ne pensent qu'à s'amuser, s'intéressent plus aux jours de RTT qu'au contenu d'un poste, choisissent des formations qui leur plaisent plutôt que celles offrant de réels débouchés... Autant de poncifs que le récent conflit sur les retraites - où les jeunes ont manifesté une réelle angoisse quant à leur avenir en défilant contre la réforme proposée - a légèrement écornés. Et pourtant... Pour y voir clair, je voudrai vous livrer les résultats très intéressants de deux sondages parus récemment sur les jeunes et le travail ou l'entreprise.

Le premier, réalisé par l'institut TNS Sofres pour l'association Dialogues, porte sur "les jeunes et le travail". Si les 2/3 des jeunes actifs sont aujourd'hui (très ou assez) "satisfaits de leur situation professionnelle" - les plus satisfaits étant, sans surprise, les cadres (80%), les salariés du public (82%) et les CDI (80%), et les moins satisfaits les précaires (68%) et les ouvriers (55%) -, près d'un sur deux assimilent le travail à un "gagne-pain". Pour 31% d'entre eux, le travail est un moyen d'être "inséré dans la société", 28% "un plaisir, un épanouissement" et 18% "une obligation, une contrainte". Si un sur deux a ou aurait envie de se donner à fond (pour s'épanouir et réussir sa vie professionnelle dans le premier cas mais craint de se faire avoir par son employeur et de ne pas être récompensé dans le second), plus d'un sur trois entend surtout être attentif à l'équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle. Au total, seuls 15% des jeunes considèrent que leur vie privée passe avant tout.

Le second a été réalisé par OpinionWay pour KPMG et s'intéresse à "la génération Y face à l'Entreprise". Malgré les sacrifices à consentir pour s'insérer sur le marché du travail (revoir ses prétentions salariales à la baisse, élargir les secteurs d'activité de recherche d'emploi, miser sur le service public...), plus de 7/10 restent optimistes quant à leur carrière à venir. Résultat, ce qui prime pour les jeunes d'aujourd'hui, c'est "l'épanouissement personnel", "le confort" (intérêt du poste, ambiance de travail, équilibre vie professionnelle-personnelle, perspectives de carrière) et "la sécurité de l'emploi". Cela dit, plus des 3/4 se disent "épanouis" et ont le "sentiment d'être utiles", même s'ils estiment que leurs "efforts ne sont pas suffisamment reconnus".

Si l’on en croît le discours sur la « génération sacrifiée » (Louis Chauvel), les jeunes auraient plus de mal à s'insérer dans la vie active que leurs parents; ils auraient aussi vu fondre leur salaire relatif depuis trente ans, et seraient beaucoup plus exposés au risque de déclassement social. Mais ce n'est pas vraiment l'impression qui ressort des statistiques sur le sujet.

¤ Précarisés les jeunes ? Trois ans après leur sortie du système scolaire, 78 % des jeunes sont en emploi. Les 22 % restants se répartissent entre 7 % d'inactifs (dont 5 % pour reprise d'études) et 15 % de chômeurs (Quand l'école est finie ? - CEREQ 2005).

Les jeunes peu ou pas qualifiés rencontrent de sérieuses difficultés d'insertion professionnelle. En 2004, la proportion de chômeurs atteignait ainsi 36 % chez les jeunes non qualifiés. Voilà qui justifierait une action énergique en faveur de la baisse des charges sur le travail non qualifié ou toute autre moyen de subventionner l'emploi des non qualifiés -- comme le proposait Edmund Phelps dans Le Monde du 12 Mai 2006. Cela dit, les jeunes diplômés s’insèrent très bien : trois ans après la fin de leurs études, moins de 8 % des diplômés du supérieur étaient au chômage ; parmi ceux qui avaient un emploi, 71 % étaient en CDI, et 74 % étaient Cadres ou Profession intermédiaire (cf. tableau 1, ici).

¤ Paupérisés, les jeunes ? Certes, comme le montre Louis Chauvel, l'écart de rémunération entre les jeunes salariés et les vieux salariés s'est creusé depuis vingt ans : si l'on met à 100 le salaire moyen, l'écart entre le salaire relatif des 26-30 ans et celui des plus de 50 ans s'est accru de 20 points entre 1977 et 2000. Mais cela est probablement dû à un effet de structure. Les vieux d'aujourd'hui sont beaucoup plus qualifiés que ceux d'hier ; partant, on y trouve une part beaucoup plus importante de cadres.

Il faudrait donc étudier l'évolution des inégalités de salaires entre jeunes et vieux à PCS identique. C'est ce qu'a fait l'Insee pour les salaires du secteur privé de 1976 à 2000 (cf. graph. 7, in Les salaires en France, Insee 2005) : après contrôle de la PCS et du Sexe, l'écart des salaires annualisés entre les 50-60 ans et les moins de 30 ans s'est accru de 6 points chez les salariés du bas de l'échelle (décile 1), comme chez les salariés du haut de l'échelle (décile 9). Mais + 6 points, cela représente moins du tiers du chiffre pointé par Chauvel. De plus, cet écart se résorbe rapidement dans les premières années de vie professionnelle: "En début de carrière, si le salaire des cohortes nées après 1950 est plus bas en termes relatifs, il croît en revanche plus vite. Ainsi, entre 20 et 30 ans, un salarié né en 1958 et situé au milieu de l’échelle de progression des salaires de sa cohorte voyait son salaire relatif annualisé progresser de 33 %. Cette progression double presque pour son homologue né en 1970… L’augmentation de la pente des carrières... s’observe pour l’ensemble des catégories socioprofessionnelles et à tous les niveaux de la hiérarchie salariale" (op. cit.). C'est ainsi qu'entre 1997 et 2002, les jeunes cadres ont vu leurs salaires progresser de 8 % par an, contre 1 % pour les cadres de plus de 50 ans (Les salaires en France, fiche 11) -- la tendance se confirme pour la période 1999 - 2004 (Les salaires en France, 2006): Voilà qui infirme complètement la thèse de la paupérisation relative des jeunes salariés.

Les dernières données de l'Insee sur l'évolution du niveau de vie depuis 1996 ne font pas apparaître davantage une paupérisation relative des jeunes. Au contraire, ce sont les retraités et les 45-54 ans qui ont vu baisser leur niveau de vie relatif (cf. ici).

¤ Déclassés, les jeunes ? Certes, comme le montre Chauvel, le taux brut de déclassement social des 30-39 ans a augmenté de 5 à 6 points en vingt ans. Mais, là encore, il s'agit d'un effet de structure. Les jeunes sont plus nombreux à descendre parce que leurs parents sont montés plus haut sur l'échelle sociale. Supposons que la population active se répartisse entre Cadres et Ouvriers, et que la part des premiers augmente fortement. A taux constant de reproduction des Cadres, on vérifie que le taux brut de déclassement s'élève, alors même que le risque de déclassement des fils de cadres reste inchangé.

Part des Cadres :

  • T0 = 20
  • T20 = 40

Part des Ouvriers

  • T0 = 80
  • T20 = 60

Taux de reproduction des cadres: constant

  • T0= 75 %
  • T20 = 75 %

==> Taux de déclassement des fils de cadres: constant

  • T0 = 25 %
  • T0 = 25 %

==> Taux brut de déclassement

  • T0 = 5 %
  • T20 = 10 %

Par ailleurs, l'enquête FQP 2003, portant sur les actifs de plus de 40 ans, montre que la structure sociale continue à se modifier vers le haut (la part des cadres et des professions intermédiaires continue à augmenter). Par suite, la situation décrite par Chauvel pour les jeunes actifs est intenable sur la durée: en contexte de mobilité structurelle ascendante, on ne peut avoir à la fois une hausse du taux brut de déclassement et une baisse du taux brut d'ascension sociale...

Bref, on chercherait en vain dans les statistiques la "génération sacrifiée". De fait, si les enfants des baby boomers étaient ces jeunes paupérisés, déclassés, précarisés, privés d'avenir, que l'on nous montre, ils devraient broyer du noir. Or, les jeunes n'ont pas l'air trop mécontents de leur sort. Trois ans après la fin de leurs études, 74 % des jeunes en emploi déclarent que leur situation professionnelle leur convient (Quand l'Ecole est finie, op. cit.).

1. Nous ne serons pas la génération sacrifiée ! Baisse des aides étudiantes : la chasse aux jeunes est ouverte !

La nouvelle est tombée le 6 juillet : le gouvernement souhaite interdire aux étudiants de cumuler leur aide au logement (APL, ALS) avec la demi-part fiscale que perçoivent leurs parents. 550 000 étudiants vont ainsi perdre entre 50€ et 150€ par mois à la rentrée prochaine !

Un choix impossible Cette décision est sans précédent. Non seulement brutale, car elle intervient en plein mois de juillet, elle est également cynique et injuste : les aides au logement sont la seule aide que peuvent toucher les 70% d’étudiants qui n’ont pas droit aux bourses. Et leur montant insuffisant (à peine 150€ par mois en moyenne) rend indispensable le soutien complémentaire des parents pour vivre, se loger, étudier. Bref, en pleine crise, le gouvernement impose aux étudiants un choix impossible: soit se couper un bras, soit se couper une jambe !

Les jeunes en première ligne de la rigueur

Les jeunes étaient déjà inquiets par l’avenir et le chômage. Mais maintenant, le gouvernement décide de dégrader leurs conditions de vies actuelles! Pourquoi ? Pour réaliser plus de 400 millions d’économies sur notre dos au nom de sa nouvelle politique de rigueur! Les jeunes sont ainsi les plus touchés par la rigueur, alors même que leur situation sociale était déjà indigne d’une société moderne! Qui peut oser prétendre que les aides étudiantes sont suffisantes pour vivre dignement, ou pire, que ceux qui les touchent sont d’insupportables privilégiés ? Il n’y a qu’à regarder la précarité sociale et les galères de logement des jeunes pour s’en convaincre!

  • http://www.generationsacrifiee.com/
  • http://blog.lefigaro.fr/social/2010/12/les-jeunes-generation-sacrifie.html
  • http://antisophiste.blogspot.com/2006/10/le-mythe-de-la-gnration-sacrifie.html

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___Révéler l’invisible :: Le monde réel se limitait à ce que nos yeux pouvaient en voir, le ciel étoilé ne sera bientôt plus qu'un souvenir, un songe. Le cœur turbulent de notre galaxie, la Voie lactée, d’étoiles à neutrons baignant dans un nuage de gaz i

Le petit observatoire qui dans la cour des grands

Les observations réalisées en lumière infrarouge et en rayons X révèlent le cœur turbulent de notre galaxie, la Voie lactée, où siègent des centaines de naines blanches, d’étoiles à neutrons baignant dans un nuage de gaz incandescent de plusieurs millions de degrés.

En son centre, à 26 000 années-lumière de la Terre, règne un trou noir de près de 3 millions de masses solaires (dans la zone brillante près du centre de l’image). Décelé par les mouvements des étoiles en rotation rapide autour de lui et par de fortes émissions de rayons X (en bleu), cet astre supermassif se serait formé moins d’un milliard d’années après le big bang. Il serait né de l’effondrement d’un immense nuage de gaz sous l’effet de sa propre gravité. Le centre de notre galaxie, la Voie lactée.

Crédit : Nasa/ESA/SSC/CXC/STSCI/C&E Photos

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lundi 20 décembre 2010

____l'Afrique se meurt: Allégeance de l’Afrique à la France! impact négatif de ce que l’on appelle la Françafrique sur le développement intellectuel, matériel, politique, économique et social de l’Afrique francophone "indépendance"

Lors de l’émission Infrarouge diffusée le 16 décembre 2010 par France 2, les spectateurs de France et d’Afrique, mais surtout ceux de Côte d’Ivoire, ont pu voir l’impact négatif de ce que l’on appelle la Françafrique sur le développement intellectuel, matériel, politique, économique et social de l’Afrique francophone "indépendante".

Après le poids du Général De Gaulle et de Foccart, la Françafrique a évolué vers des relations plus politico-commerciales de Pompidou à Nicolas Sarkozy.

L'intérêt de l’émission sur la Françafrique est de montrer que, dans la crise ivoirienne, les peuples africains et les peuples ivoiriens ne représentent pas grand-chose, malgré les revendications "aboyantes" de leurs intellectuels et responsables politiques



Lucien Pambou

Pour une fois et de grâce il faut que les Africains qui analysent les relations entre la France et l’Afrique ne crient pas au loup français qui dévore la petite chèvre africaine. La chèvre africaine est complice car elle utilise les enjeux du monde (mur de Berlin et sa chute en 1989) qui a changé pour continuer à ne rien faire et à tout remettre sur le dos du loup français.

Laissons la métaphore et revenons aux humains. La réalité de la Françafrique est implacable dans le fonctionnement des régimes politiques en Afrique francophone. La Côte d’Ivoire n’y échappe pas car Gbagbo était complice de cette Françafrique. On a cru qu’en 2000, et comme d’habitude les Africains croient les discours enflammés de leurs dirigeants, que Gbagbo allait mener une politique de développement réelle de la Côte d’Ivoire.



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  • Laurent Gbagbo et Vincent Bolloré



Il avait, à son corps défendant, un certain nombre de contraintes : la partition du pays, le soulèvement des forces nouvelles, la discussion concernant la question de l’ivoirité liée à celle de la tenue des élections auxquelles devraient prendre part Alassane Ouattara. Gbagbo a été sanctionné par la Françafrique en 2004 quand l’armée française a tiré sur la petite flotte aérienne ivoirienne et sur |les populations ivoiriennes au nom de la légitime défense], après que les avions ivoiriens pilotés par des étrangers aient détruits l’école française en Côte d’Ivoire, ce qui a entrainé la mort de soldats français.

Au nom de la réalité du business, Gbagbo est revenu dans la Françafrique en accordant des concessions importantes aux entreprises françaises que sont Bouygues et Bolloré





Au nom de la réalité du business, Gbagbo est revenu dans la Françafrique en accordant des concessions importantes aux entreprises françaises que sont Bouygues et Bollore.

Le verdict des élections présidentielles 2010 a débouché sur une confusion entre la commission électorale (qui a déclaré Ouattara vainqueur, alors que sa mission était de fournir des résultats provisoires au Conseil Constitutionnel) et le Conseil Constitutionnel qui aurait dû respecter le délai constitutionnel de 7 jours en tenant compte des réclamations des partis pour déclarer le vainqueur de l’élection présidentielle.

En ne respectant pas cette règle et en désignant immédiatement Gbagbo vainqueur de l’élection au nom de certains tripatouillages dans certaines régions du Nord (ce qui reste à démontrer), le Conseil Constitutionnel a commis l’irréparable : la revendication par chaque camp de la victoire (Ouattara/Gbagbo) et la mise en place des conditions éventuelles d’une guerre civile, voire d’une partition entre le Nord et le Sud.


  • Goodluck Jonathan, président du Nigeria et président en exercice de la CEDEAO



L'intérêt de l’émission sur la Françafrique est de montrer que, dans la crise ivoirienne, les peuples africains et les peuples ivoiriens ne représentent pas grand-chose, malgré les revendications "aboyantes" de leurs intellectuels et responsables politiques.

L’émission sur la Françafrique a présenté une Afrique francophone pauvre, appauvrie volontairement par ses dirigeants qui préfèrent en situation de crise ou de paix transférer une partie des avoirs du pays sur leurs propres comptes et à l’étranger.

En revenant sur la crise ivoirienne, la CEDEAO, l’Union Africaine, l’Union européenne, les Etats Unis sont d’accord pour dire que Ouattara a gagné les élections présidentielles. Ils fondent cette victoire sur une intime conviction selon laquelle les élections se sont correctement déroulées et demandent à Gbagbo de céder le pouvoir très vite d’ici à la fin de la semaine, voire à la fin de la semaine prochaine.

Il ne suffit pas d’avoir des matières premières agricoles (café, cacao), d’en être le premier producteur mondial comme la Côte d’Ivoire, pour déclarer son indépendance




  • Pour bien convaincre Gbagbo, ils lui mettent un marché contraignant entre les mains : *

-le gel des avoirs financiers du Président, de sa femme et de son entourage –proche- à l’étranger, la demande éventuelle à ses filles qui se trouvent aux Etats Unis pour leurs études de quitter le territoire américain (on peut se demander au nom de quoi les filles sont responsables des agissements de leur père) et éventuellement une intervention de l’Union africaine sur le plan militaire avec bien sûr la logistique américaine et européenne.



© unep.org




Ce tableau complexe Françafrique/crise ivoirienne montre :

1. Malgré leurs grands discours et leur intelligence, les Africains en général et les Ivoiriens en particulier ne sont pas maîtres de leur existence et de leur destin quoiqu’ils disent. Il ne suffit pas d’avoir des matières premières agricoles (café, cacao), d’en être le premier producteur mondial comme la Côte d’Ivoire, pour déclarer son indépendance.

La vérité des affaires est terrible : les Ivoiriens ne maitrisent ni la production à grande échelle, ni les circuits de distribution, ni les marchés financiers, encore moins les marchés à terme des produits agricoles de Chicago. La réalité est terrible, le discours est difficile à entendre, mais c’est un discours réaliste. Il faut que les politiques africains arrêtent de raconter des histoires à leurs opinions publiques pour se faire élire. Le cas de la Côte d’ivoire peut être étendu à d’autres pays de l’Afrique francophone qui possèdent du pétrole, du diamant, du cuivre ou de l’uranium dans leurs sous-sols.

2. Les Africains doivent réfléchir autrement leurs relations avec la France. On ne peut taper sur la France qui depuis le Général De Gaulle ne défend que ses intérêts économiques. Ce qui est anormal c’est l’attitude des hommes politiques africains qui au nom de l'"ethnicisation" du pouvoir, de la non-prise en considération du développement public de leurs Etats autrement que dans leurs discours, laissent mourir de faim et dans la pauvreté leurs populations.

La plupart des dirigeants africains de l’Afrique francophone ont des avoirs à l’étranger. Qu’ils ne s’étonnent pas que les Occidentaux fassent pression sur la détention de ces avoirs pour les obliger à être aux ordres. Gbgabo comme les autres n’échappe pas à cette logique implacable





L’émission de France 2 Infrarouge sur la Françafrique est instructive à ce sujet : on voit des buildings signes de la modernité qui jouxtent des dépotoirs et des bidonvilles. Pauvre Afrique francophone !


  • Alassane Ouattara, Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié



3. La plupart des dirigeants africains de l’Afrique francophone ont des avoirs à l’étranger. Qu’ils ne s’étonnent pas que les Occidentaux fassent pression sur la détention de ces avoirs pour les obliger à être aux ordres. Gbgabo comme les autres n’échappe pas à cette logique implacable.

Il ne suffit pas de crier à l’impérialisme français au nom des intérêts ivoiriens pour avoir raison, dès lors que la Côte d’Ivoire s’est appauvrie pendant le règne de Gbagbo, et on peut penser qu’elle ne s’enrichira pas sous le règne de Ouattara si celui-ci remplace Gbagbo car il y a une logique et une malédiction africaine, quels qu’en soient les discours de dénégation : il faut donner des gages aux différents maîtres occidentaux aujourd’hui et asiatiques demain qui consolident le pouvoir avant de s’occuper de la population.

Les jeunes patriotes affidés de la rhétorique de Gbagbo sur la défense du territoire peuvent résister, mais pour combien de temps si l’Union africaine, instrumentalisée par les Etats Unis et l’Union européenne décidait d’agir militairement ?





4. Le Président Gbagbo peut résister comme l’a demandé son Ministre à la jeunesse Charles Blé Goudé. Les jeunes patriotes affidés de la rhétorique de Gbagbo sur la défense du territoire peuvent résister, mais pour combien de temps si l’Union africaine, instrumentalisée par les Etats Unis et l’Union européenne décidait d’agir militairement. L’armée ivoirienne n’y résistera pas car, non réellement formée au combat et aux stratégies militaires modernes, elle sera obligée de lâcher Gbgabo et de faire allégeance à Ouattara.


  • La Côte d'Ivoire sera t-elle plus riche sous Alassane Ouattara ? Pas sûr...

© AFR




5. Dans l’hypothèse où Ouattara accède au pouvoir, il doit prendre acte de la situation délicate créée par son arrivée aux affaires en rassemblant les Ivoiriens du Nord, du Sud, de l’Est et de l’Ouest en créant une commission vérité/réconciliation nationale pour réaffirmer l’unité de tous les Ivoiriens quelle que soit leur religion (chrétien ou musulman), leur appartenance régionale ethnique, en appelant autour de lui tous les Ivoiriens même ayant appartenus à l’équipe Gbagbo pour remettre la Côte d’Ivoire sur le chemin de la lutte contre la pauvreté et de la satisfaction des besoins essentiels (éducation, eau, nourriture, logement, électricité, infrastructures, hôpitaux, ... , fraternité ivoiro-ivoirienne)

6. Si Ouattara est le "vrai" Président des Ivoiriens, il faudra qu’il continue à méditer profondément sur ce qu’il sait déjà : les tenants et les aboutissants de la Françafrique et leurs impacts sur la gouvernance dans les Etats Africains indépendants à partir des années 60 et parmi lesquels la Côte d’Ivoire peut jouer un rôle important.

Le Président Ouattara, s’il est reconnu comme tel, saura t-il sortir la Côte d’Ivoire de cette problématique difficile : les rapports névrotiques entre la France et ses anciennes colonies, à savoir les pays Africains francophones ?

http://www.grioo.com/ar,de_la_francafrique_a_la_crise_ivoirienne_actuelle_un_meme_modele_l_allegeance_de_l_afrique_a_la_france,20257.html

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vendredi 17 décembre 2010

† Mange ta merde et meurs, pute « Joyeux Bordel

« Handicap » réac'

Mange ta merde et meurs, pute

http://mabasco.wordpress.com/2010/08/13/mange-ta-merde-et-meurs-pute/

et va brûler en enfer Laurent Gbagbo, Alassane Ouattara et Guillaume Soro.. que diable est plaisir de vos âmes..

J’aime bien tout ce qui est un peu dégueulasse. Genre le mot « dégueulasse », c’est à la fois écœurant et infantile. Les gros mots en général m’attirent, parler de cul juste pour le plaisir de dire « cul », savourer un « merde » ou un « putain », sachant qu’il y en a que ça rebute. Ça m’amuse pas particulièrement de rebuter, au contraire, je trouve ça dommage que ces gens ne sachent pas apprécier ces menus plaisirs.

J’aime bien ce qui est un peu mauvais esprit, j’ai un faible pour les harets, ces gens qui s’y connaissent tellement qu’ils sont dégoûtés de l’inculture de la masse, qui se sentent obligés de cracher à la gueule de tout le monde que leurs goûts sont pourris, à grand renforts d’arguments, c’est ça qui est pire. C’est pour ça que Spider Jérusalem est tellement génial, il te pourrit et te hait, mais t’as de bonnes chances d’en ressortir grandi. Je suis pas en train de dire que je crois tout ce qu’ils me disent. C’est juste que j’aime bien les écouter.

J’aime le sexe. Sérieux. Et en parler c’est pas la dernière des choses que j’aime, là-dedans. Surtout avec les filles. Sérieux, voir (ou regarder twister) une jolie frimousse te déverser des insanités, c’est le genre de trucs qui me tient éveillé la nuit, pendu à une webcam ou au chat Facebook, ou à un verre de chartreuse. En parlant de chartreuse y avait un bouquin que j’aimais aussi, Âmes Perdues, de Poppy Z. Brite, la fille qui te rend érotique un zombi en train de bouffer des entrailles. C’est pas dans ce bouquin-là en fait. Mais bon, l’idée c’est de trouver du sublime dans ce que les croquants trouveraient vulgaire, mais pas dans une optique « haha je vaux tellement mieux qu’eux », plutôt « qu’est-ce que je peux faire pour les pervertir ? ».

Sur mon ancien blog, le blog BD, je pouvais pas sortir des trucs comme ça, et ça me pesait. Ma mère et ma sœur, et des amis aussi, le lisaient, j’avais pas trop trop envie de partager ce genre de choses comme ça n’importe quand, au détour d’un clic, avec eux. C’est bizarre cette histoire de pudeur. Je dis à des totaux inconnus des trucs que je dirais pas à quelqu’un qui a torché ma merde. C’est comme le fait que ça me dérange pas d’être nu alors que les rideaux sont pas tirés, je veux dire, les voisins peuvent bien regarder, qu’est-ce que j’en ai à foutre au fond. Par contre, je me montre pas nu à des connaissances ou à ma famille (malgré le fait que j’aie un père Allemand donc vachement plus décomplexé par rapport à la nudité).

Ps: J’adore le mot « pute ». D’ailleurs je vais vous laisser sur celui-ci. Pute pute pute pute pute d’Afrique, ignominie et puanteur en ton saint me dégoûte. Tu n'es pas de nôtre,.. vas, ton père, le seigneur de l’abime t'y attend..

Côte d'Ivoire : 20 morts ce jeudi selon les sources officielles 16/12/2010



Chiffres avancés à la télévision par une porte-parole du camp Gbagbo



Par Redaction Grioo.com



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Jacqueline Oblé



Selon Jacqueline Oblé, porte-parole du gouvernement de Laurent Gbagbo, 20 personnes ont trouvé la mort ce jeudi lors des manifestations qui ont eu lieu et ont opposé les partisans d'Alassane Ouattara aux forces de sécurité fidèles à Laurent Gbagbo.

Toujours d'après Jacqueline Oblé, "10 étaient des manifestants et 10 des membres des forces de sécurité".

Dans le camp Ouattara, les chiffres avancés diffèrent de celui du gouvernement Gbagbo. La porte-parole Anne Ouloto a avancé le chiffre de 30 morts dans un entretien télévisé. Mais selon un communiqué publié après son intervention, ce sont 14 manifestants pro Ouattara qui auraient trouvé la mort ce jeudi.

L'Onuci et P.J Crowley, un porte-parole du département d'Etat américain ont appelé les parties en présence au calme et à la non violence. "Nous déplorons l’usage de la violence et demandons à nouveau à tout le monde de rester calme alors que nous continuons de travailler avec la communauté internationale pour essayer de résoudre cette crise".


  • L’ambassade américaine à Abidjan touchée par une roquette17/12/2010


Peu de dégâts, mais le personnel non indispensable pourrait être évacué



Par Redaction Grioo.com



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Une vue de l'ambassade des Etats-Unis à Abidjan © Brett Bruen/abidjan.usembassy.gov




L'ambassade des États-Unis à Abidjan a été touchée par une roquette perdue ce jeudi (16/12/10), suite aux combats qui ont eu lieu dans la capitale ivoirienne.

"Il apparaît qu’une roquette perdue est arrivée dans le périmètre de l’ambassade mais n’a causé que peu de dommages et pas de blessés" a déclaré Mark Toner, un porte-parole du département d’Etat. Selon lui, la roquette serait arrivée à la suite d’échange de tirs entre les forces nouvelles protégeant Alassane Ouattara et les Forces de sécurité loyales à Laurent Gbagbo.

Suite à cet incident, les États-Unis pourraient autoriser le personnel non indispensable de leur ambassade à quitter la Côte d'Ivoire. Le porte-parole du département d’État a également appelé les parties en présence au calme et à la retenue en disant que les négociations étaient toujours en cours pour résoudre la crise.

http://www.grioo.com/ar,l_ambassade_americaine_a_abidjan_touchee_par_une_roquette,20245.html

  • Laurent Gbagbo dispose d'un temps limité selon un officiel américain17/12/2010


Le président ivoirien fait face à un ultimatum et dispose de quelques jours pour se décider



Par Redaction Grioo.com



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Laurent Gbagbo sous pression ? © getty




Laurent Gbagbo fait face à de nouvelles pressions de la part des pays africains, des Etats-Unis et de l’Union Européenne qui lui ont donné quelques jours pour se décider ou devoir risquer des sanctions.

"Nous lui avons dit clairement que nous sommes disposés à lui imposer des sanctions, ainsi qu’à son entourage. Il comprend ce que nous sommes disposés à faire et nous lui avons donné un temps limité pour prendre sa décision" a déclaré un officiel américain qui s’exprimait sous couvert de l’anonymat. L’officiel américain a ajouté que Laurent Gbagbo disposait donc de "quelques jours" pour se décider à quitter le pouvoir.



Nous pensons que Laurent Gbagbo écoute ce que lui disent la Cedeao, l'Union Africaine, les Etats-Unis, la France. Il a une décision à prendre et dispose de quelques jours pour la prendre





"Nous pensons fortement qu’il écoute attentivement ce que lui disent la CEDEAO, l’Union Africaine, les Etats-Unis, la France. Il a une décision à prendre et il a un temps limité pour la prendre." Toujours selon l’officiel américain, Laurent Gbagbo s’il acceptait de se retirer serait contraint à l’exil, bien que le lieu de l’exil ne soit pas encore déterminé. "Il a de multiples maisons dans de multiples pays. Il a l’opportunité d’aller dans n’importe laquelle de ces maisons. Il doit s’en aller" ajoutait encore l’officiel américain.

A Abuja, la capitale du Nigeria, une délégation de l’Union Africaine a rencontré le président nigérian Goodluck Jonathan, actuel président en exercice de la CEDEAO (Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest) pour discuter de la situation en Côte d’Ivoire. Une déclaration publiée après la réunion a réaffirmé que l’Union Africaine et la CEDEAO excluaient tout accord de partage du pouvoir du même genre que celui qui avait eu lieu au Kenya en 2007. Les deux organisations reconnaissent toujours Alassane Ouattara comme le président légitime et élu de Côte d'Ivoire.

Par ailleurs, Jean Ping, président de la commission de l'Union Africaine, devrait arriver à Abidjan ce vendredi.

2ème Mise à jour 16/12/10 16h53 : deux morts et un blessé du côté des Forces Nouvelles. Bataille à Tiébissou, dans le centre du pays, à 40km de Yamoussoukro.

Tiébissou est située près de la zone tampon séparant les forces nouvelles et les forces de défense et sécurité, favorables à Laurent Gbagbo.

Le nombre minimum de victimes à Abidjan serait d'au moins six selon des sources concordantes. Le camp d'Alassane Ouattara a avancé le chiffre de 30 morts dans tout le pays. Pas de chiffres officiels annoncés

http://www.grioo.com/ar,cote_d_ivoire_entre_4_et_17_morts_chez_les_partisans_d_alassane_ouattara,20237.html


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Mise à jour 16/12/10, 15h38 : Accalmie autour de l'hôtel du golf, mais les combats continueraient dans d'autres quartiers de la ville d'Abidjan. Une négociation entre militaires du camp Ouattara et pro Gbagbo serait en cours actuellement

Article originel

Alassane Ouattara et Guillaume Soro avaient appelé la population à une marche ce jeudi (16/12/10) afin de prendre le siège de la RTI (Radio Télévision Ivoirienne), fortement protégée par les troupes de sécurité favorables au président sortant. La manifestation de partisans d’Alassane Ouattara, qui se dirigeaient vers la Radio Télévision Ivoirienne a été repoussée par les forces de l’ordre avec du gaz lacrymogène, mais également avec des balles réelles.

Plusieurs morts sont d’ores et déjà annoncés, mais leur nombre varie selon les sources. Selon des journalistes présents sur place, au moins quatre personnes ont été tuées (un corps allongé sur une route était visible sur des images télévisées datant de ce matin ndlr).

Pour la porte-parole d’Alassane Ouattara, Anne Olouto, ce sont 17 personnes qui auraient trouvé la mort. Elle a déclaré en fin de matinée sur BFM TV que "de nombreux ivoiriens avaient répondu à l’appel de Guillaume Soro et convergé vers le quartier de la RTI, mais malheureusement, des forces armées, encadrées par les bérets rouges, le Cecos et des miliciens venant de l’Angola et du Liberia" ont tiré à balles réelles.

Selon elle, dix sept morts seraient à dénombrer, dont deux femmes, notamment dans la commune de Treichville. Aucune réaction à ces déclarations n’est encore parvenue du côté du camp présidentiel.

Le camp d'Alassane Ouattara demande à ses partisans de continuer la mobilisation 16/12/2010



La marche sur la télévision nationale et la primature sont toujours à l'ordre du jour



Par Redaction Grioo.com



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Anne Ouloto




La porte-parole d’Alassane Ouattara, Anne Ouloto, a appelé les partisans de ce dernier et les Ivoiriens à continuer la mobilisation. Selon elle, la marche sur le siège de la RTI (Radio Télévision Ivoirienne) doit se poursuivre vendredi (17/12/10). La marche sur la primature, également prévue pour vendredi, est toujours à l’ordre du jour.

Interrogée sur le coût humain de ces marches, elle a répondu : "nous n’avons pas le choix". Il n’y a pas selon elle d’autre manière d’installer le gouvernement légitime représenté par Alassane Ouattara. " Nous avons répondu à cette volonté des Ivoiriens de voir établi dans ses droits le président nouvellement élu Alassane Ouattara. Nous avons répondu à cet appel de libérer la RTI" a encore précisé Anne Ouloto.

Selon elle, la RTI distille sur ses antennes des "appels à la haine et à la xénophobie". "Ceci ne peut continuer. Laurent Gbagbo pour s’agripper au pouvoir alors qu’il a perdu les élections utilise la RTI pour désinformer et intoxiquer les Ivoiriens. Il est du devoir des Ivoiriens d’accompagner le gouvernement conduit par le premier ministre Soro Guillaume". Pour Anne Ouloto, la prise de la RTI et de la primature sont des "objectifs qui doivent être tenus".

Interrogée sur le bilan de la journée, elle a déclaré qu’il se montait à 30 morts et plus de 200 blessés.

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jeudi 16 décembre 2010

† ____De la Merde les Jours Impaires ou Rien. Néanthologie misanthropique de l'avenir passé.. Hébreux 11.1-16 : La Terre : l’antichambre du Ciel..

Hébr 11.13-14 : « C’est dans la foi qu’ils sont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises, mais ils les ont vues et saluées de loin, en confessant qu’ils étaient étrangers et résidents temporaires sur la terre.

Une petite fille parlait avec sa mère, après une leçon de l’école du dimanche : « Maman, ma monitrice m’a dit que ce monde est un endroit où Dieu nous permet de vivre juste un certain temps, pour nous permettre de préparer notre place dans un monde meilleur. Mais, maman, je ne vois personne qui se prépare pour le ciel. Je te vois en train de préparer notre voyage à la campagne.

Tante Elise se prépare à nous recevoir. Mais je ne vois personne qui prépare son voyage au ciel ! Pourquoi personne ne s’y prépare ? »

1 Ce matin, considérons ensemble cette perspective de notre préparation pour le ciel. La Bible affirme clairement que ce que nous faisons sur cette terre sert à nous préparer pour le ciel. C’est justement une manière de bien comprendre la perspective de notre texte ce matin, Hébr 11.13-14 : « C’est dans la foi qu’ils sont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises, mais ils les ont vues et saluées de loin, en confessant qu’ils étaient étrangers et résidents temporaires sur la terre. Car nous n’avons pas ici de cité permanente, mais nous cherchons celle qui est à venir ». Il s’agit réellement de nous préparer au ciel, pendant que nous sommes sur cette terre.




Un des résultats d’une telle perspective, c’est d’affirmer qu’un chrétien qui n’aspire pas au ciel, dont le ciel n’occupe pas une grande partie de ses pensées, au pire, n’est pas encore un véritable chrétien, ou qu’il est, au mieux, un chrétien complètement endormi et aveugle ! Et, si une telle personne peut être réellement chrétienne, elle se conduit néanmoins en ennemi de Dieu. C’est ce que Paul affirme, puissamment, en Phil 3.17-21 : « Soyez mes imitateurs, frères ; portez les regards sur ceux qui marchent selon le modèle que vous avez en nous. Il en est plusieurs qui marchent en ennemis de la croix du Christ ; je vous en ai souvent parlé et j’en parle maintenant encore en pleurant ; leur fin, c’est la perdition ; leur dieu, c’est leur ventre, ils mettent leur gloire dans ce qui fait leur honte ; ils ne pensent qu’aux choses de la terre. Pour nous, notre cité est dans les cieux ; de là nous attendons comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera notre corps humilié, en le rendant semblable à son corps glorieux par le pouvoir efficace qu’il a de s’assujettir toutes choses ».




Ainsi, ce que nous faisons maintenant révèle qui nous sommes réellement. Le ciel, et notre attente du ciel, devraient donc avoir un effet concret sur notre manière de vivre sur cette terre. Nos buts, nos aspirations, nos attentes, manifestent-ils que nous sommes réellement des étrangers et voyageurs sur cette terre – où nos actions montrent-elles plutôt que nous ne pensons qu’à notre vie sur cette terre ? Paul a écrit, en Col 1.1-4 : « Si donc vous êtes ressuscités avec le Christ, cherchez les choses d’en haut, où le Christ est assis à la droite de Dieu. Pensez à ce qui est en haut, et non à ce qui est sur la terre. Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec le Christ en Dieu. Quand le Christ, votre vie, paraîtra, alors vous paraîtrez aussi avec lui dans la gloire ».




Une véritable perspective du ciel, pour le chrétien, devrait le pousser à bien agir dans cette vie. Mais la motivation est selon cette perspective de notre destination ultime, éternelle, au ciel. Pour quelles raisons le ciel n’est-il peut-être pas aussi présent dans notre perspective qu’il l’était pour Paul ? Une première raison, ce sont les mensonges du diable, car il nous ôte ainsi non seulement une grande part de notre joie, mais aussi notre motivation, tout en réussissant à nous attacher à cette terre. Pour souligner sa tactique, quelles images avez-vous du ciel ? Pensez-vous devenir des anges, assis sur des nuages, en jouant de la harpe pour toute l’éternité ? Ce n’est pas une image biblique du ciel ! Et c’est très « immatériel ». Puis, à moins d’être joueur de harpe, c’est une image d’un ennui éternel – d’où d’ailleurs les différentes plaisanteries des non croyants qui disent préférer aller en enfer, « où ils pourront au moins s’amuser »…. Satan a réussi à convaincre ainsi beaucoup de chrétiens que le monde à venir est beaucoup moins « réel » que ce monde-ci. Alors que c’est tout à fait le contraire. Comme Paul l’a affirmé aux Colossiens, (Col 2.17) les choses de cette terre ne sont que « l’ombre des choses à venir, mais la réalité est celle du Christ ».




Si nous ne pensons pas du tout, ou très peu au ciel, c’est peut-être parce que nous sommes trop attachés à ce monde. Comme Jésus lui-même le souligne dans la parabole du semeur, les choses de ce monde sont l’une des raisons invoquées pour le manque de fruit, là où la Parole a été semée (Marc 4.18-19) : « D’autres ont reçu la semence parmi les épines : ce sont ceux qui entendent la parole, mais en qui les soucis du monde, la séduction des richesses et l’invasion des autres convoitises, étouffent la parole et la rendent infructueuse ». Quelqu’un a traduit cette vérité de la manière suivante : « Nous sommes tellement gavés du bonheur éphémère de ce monde, que nous avons perdu notre appétit pour Dieu » !




Une autre idée très importante pour une juste perspective, c’est notre compréhension des épreuves, des difficultés et des souffrances. Dieu peut justement nous les envoyer pour nous aider à nous sevrer de notre attachement à cette terre, et aux choses de la terre. Paul dit très clairement en 2 Cor 4.17-18 que c’est une œuvre accomplie par nous souffrances sur cette terre : « Car un moment de légère affliction produit pour nous au–delà de toute mesure un poids éternel de gloire. Aussi nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles ; car les choses visibles sont momentanées, et les invisibles sont éternelles ».




D’autres passages qui parlent de notre sanctification utilisent l’image d’une purification par le feu. Citons quelques passages qui en parlent : Il est écrit en Hébr 12.10 que « Dieu nous corrige pour notre véritable intérêt, afin de nous faire participer à sa sainteté ». Un peu plus loin dans ce même passage, Dieu lui-même est appelé « un feu dévorant » (Hébr 12.29). Nous lisons en Malachie 3.2-3 : « … il est comme le feu du fondeur, … Il siégera, tel celui qui fond et purifie l’argent ; il purifiera les fils de Lévi, il les épurera comme on épure l’or et l’argent, et ils seront pour l’Eternel ceux qui amènent l’offrande avec justice ». C’est l’image du creuset, le feu qui brûle et qui fait monter à la surface toutes les impuretés, pour pouvoir les éliminer. Alors, il ne faut peut-être pas être trop pressé de demander à Dieu de nous ôter toute difficulté ou souffrance, car nous l’empêchons ainsi d’accomplir son œuvre dans notre vie !




Notre temps sur cette terre est réellement un temps que Dieu nous donne pour nous préparer au ciel. Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi Dieu n’enlève pas directement au ciel ceux qui croient en lui ? Une première réponse à cette question concerne plutôt cette terre – si Dieu enlevait tout de suite ses enfants, il n’y aura personne pour témoigner aux autres de son amour et de sa grâce en Jésus-Christ. Alors, il nous laisse sur terre pour accomplir cette mission. Mais ce n’est pas la seule raison de rester sur la terre. Dans les actualités récentes, on a beaucoup parlé des victoires des athlètes et des nageurs français. Et ils racontent tous combien le temps d’entraînement était important, que gagner, remporter une médaille était assez important pour eux qu’ils ont sacrifié beaucoup d’autres choses tout à fait légitimes. L’apôtre Paul s’approprie cette même image pour parler de sa propre perspective de la vie sur cette terre, en 1 Cor 9.24-27 : « Ne savez-vous pas que ceux qui courent dans le stade courent tous, mais qu’un seul reçoit le prix ? Courez de manière à l’obtenir. Tout lutteur s’impose toute espèce d’abstinences ; eux, pour recevoir une couronne corruptible, nous, pour une couronne incorruptible. Moi donc, je cours, mais non pas à l’aventure ; je donne des coups de poing, mais non pour battre l’air. Au contraire, je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur, après avoir prêché aux autres, d’être moi-même disqualifié ».




Notre idée du ciel est révélatrice de notre motivation. Un exemple : l’acteur-comédien américain, Pat Boone, qui est chrétien, (il joua d’ailleurs dans La croix et le poignard) racontait l’idée qu’il avait du ciel lorsqu’il était enfant : Pendant un culte, qui semblait ne jamais se terminer, il s’est mis à penser au fait que le ciel serait certainement comme l’Église – et il a commencé à imaginer les souffrances qu’il endurerait pendant une prédication qui durerait non pas 30 ou 40 minutes, mais mille ans ou plus ! Cela lui semblait trop à pouvoir supporter, et ne lui donnait aucun envie d’aller au ciel ! Y a-t-il, parmi nous ce matin, des personnes qui ont le même genre de pensée que Pat Boone ? Il y a pourtant un élément de vérité dans la conception qu’il avait du ciel, étant enfant. Nous passerons en effet l’éternité à louer Dieu, à célébrer ce qu’il a fait pour nous, à chanter ses louanges et à le servir. Je suis également convaincu que nous allons passer beaucoup de temps à étudier, à creuser sa Parole d’une manière encore plus profonde que sur cette terre. Et si de telles activités ne nous réjouissent pas, déjà, sur cette terre, il est vrai que l’idée d’une éternité passé à faire ce que nous n’aimons pas trop maintenant nous fait peur ou nous rebute carrément !




Pour souligner l’importance de nos choix, de nos réponses, de notre manière de vivre, sur cette terre, en préparation pour le ciel, permettez-moi de citer quelques paragraphes de J.C. Ryle, un pasteur/auteur anglais du 19ème siècle : « La plupart des gens espèrent aller au ciel après leur mort ; mais il faut reconnaître que peu prennent de la peine de considérer s’ils seraient heureux au ciel s’ils y arrivaient. Le ciel est un lieu saint ; ses habitants sont tous saints ; ses occupations sont saintes. Pour être heureux au ciel, il est évident que nous devons nous entraîner et nous préparer pour le ciel pendant que nous sommes sur cette terre. … Nous devons être des saints avant de mourir, si nous voulons être des saints au ciel. … Nous avons donc besoin de l’œuvre du Saint-Esprit, aussi bien que l’œuvre accompli du sang de Christ ; notre cœur a besoin d’être renouvelé, autant que nous avons besoin du pardon par le sang de Christ ; nous avons autant besoin de sanctification que de justification. On peut entendre dire, par un mourant « Je veux simplement être pardonné de mes péchés, pour trouver le repos ». Mais ceux qui disent cela oublient que le ciel est inutile, si nous n’avons pas un cœur qui puisse l’apprécier ! Que peut faire au ciel un homme non sanctifié, s’il arrivait quand même à s’y retrouver ? Considérons une telle question en face, pour y répondre honnêtement. Personne ne peut être heureux dans un lieu où il n’est pas dans son élément, et où tout ce qui l’entoure n’est pas en harmonie avec ses goûts, ses habitudes et son caractère. Lorsqu’un aigle serait heureux, alors qu’il est dans une cage, lorsqu’un mouton sera heureux dans la mer, lorsqu’un poisson sera heureux sur la terre sèche, alors, et là seulement, j’admettrais qu’un homme non sanctifié sera heureux au ciel ! »2




C’est dans une telle perspective que je vous invite à considérer Hébr 11.1-16. La validité de notre foi ne s’appuie pas sur notre sincérité, ni sur notre « ferveur ». Une foi véritable est une réponse concrète de notre part. C’est ce que souligne le v.6 : « Or, sans la foi, il est impossible de lui plaire ; celui qui s’approche de Dieu doit croire qu’il existe et qu’il récompense ceux qui le cherchent ». C’est lorsque nous nous mettons à rechercher ce que Dieu nous a promis que nous commençons à vivre par la foi. Et nous avons toute une série d’exemples concrets pour nous montrer comment. Considérons seulement ce qui est dit des Patriarches : Noé, Abraham, Isaac et Jacob à cet égard, en Hébr 11.13-16 : « C’est dans la foi qu’ils sont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises, mais ils les ont vues et saluées de loin, en confessant qu’ils étaient étrangers et résidents temporaires sur la terre. Ceux qui parlent ainsi montrent clairement qu’ils cherchent une patrie. Et s’ils avaient eu la nostalgie de celle qu’ils avaient quittée, ils auraient eu l’occasion d’y retourner. Mais en réalité ils aspirent à une patrie meilleure, c’est-à-dire céleste. C’est pourquoi Dieu n’a pas honte d’être appelé leur Dieu ; car il leur a préparé une cité ».




Chacune des personnes citées à accepté d’agir concrètement, dans cette vie, sur les promesses de Dieu, au lieu de s’appuyer sur ce qu’ils pouvaient posséder sur cette terre. Ils ont tous préféré s’accrocher aux promesses de Dieu que de « tenir » en main ce qu’il y avait dans l’immédiat. Au point de reconnaître, tous, qu’ils étaient des étrangers sur cette terre, des pèlerins, et que leur véritable « chez soi » était au ciel avec Dieu ! Peut-on espérer un meilleur témoignage que d’entendre dire, nous aussi, que « Dieu n’a pas honte d’être appelé (notre) Dieu » ?




Pour conclure, comment nous comparons-nous à ces héros de la foi ? Peut-on dire de nous, nous aussi, que nous sommes des étrangers et des résidents temporaires sur cette terre, que nous avançons vers le ciel ? Ou les gens font-ils le constat, selon notre manière de vivre, que nous sommes exactement comme eux, et que nous nous sommes solidement établis comme habitants de cette terre ? Notre culture actuelle du « maintenant et immédiatement » rend difficile le fait de saisir la véritable perspective que le présent n’est rien, comparé à l’importance de l’éternité à venir. Avons-nous besoin de modifier notre perspective de la vie, pour l’aligner aux promesses bibliques, intégrant plus directement le ciel et la perspective de l’éternité dans notre manière de vivre au quotidien ? Surtout, est-ce que nous avons commencé à « préparer », nous aussi, notre « lieu d’habitation » au ciel ?




Ainsi, je termine par une anecdote, apparemment vraie, dont l’application se transpose directement à notre préparation pour le ciel. Un jeune couple suffisamment riche pour pouvoir le faire, a choisi de faire un tour du monde pour leur lune de miel. Pendant ce voyage, des ouvriers construisaient leur future maison. Partout, dans tous les pays où ils passaient, donc, leur véritable joie, c’était moins ce qu’ils voyaient des pays, mais ce qu’ils trouvaient, achetaient et expédiaient pour meubler leur future maison. De la même manière, nous ne sommes pas encore « chez nous ». Mais que faisons-nous pour préparer notre arrivée, en envoyant de quoi meubler notre appartement chez notre Père, par le bien que nous faisons autour de nous ? Comme l’a dit le Seigneur lui-même, là où est notre trésor, là aussi sera notre cœur – et la source de notre joie !




1Prairie Overcomer, cité dans Tan, P. L. (1996, c1979). Encyclopedia of 7700 illustrations : A treasury of illustrations, anecdotes, facts and quotations for pastors, teachers and Christian workers. Garland TX: Bible Communications.

2 J.C. Ryle, Holiness, (Cambridge : James Clarke & Co, 1956), p.23-24.

Publié dans Thèmes

http://www.eelo.org/?p=481

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mercredi 15 décembre 2010

......Comment la Bible arrive t-elle à prédire un nouvel ordre mondial à la fin des temps ?.. et le jour suivant, et le jour suivant ne vient point.. Vite, quel heure est-il???..

Une guerre mondiale contre Israël

Voici, le jour de l'Éternel arrive, Et tes dépouilles seront partagées au milieu de toi. Je rassemblerai toutes les nations pour qu'elles attaquent Jérusalem; La ville sera prise, les maisons seront pillées, et les femmes violées; La moitié de la ville ira en captivité, Mais le reste du peuple ne sera pas exterminé de la ville. Zacharie 14:1-2

Cette prophétie de Zacharie est extrêmement précise et implacable : la nation juive sera la cible d'un conflit mondial : peut-on envisager que les conquêtes territoriales d'Israël provoqueront la colère des nations dirigées par le gendarme américain.

Lorsque Saddam Hussein a envahi le Koweit en 1991, toutes les nations se sont liguées contre l'Irak dans la guerre du Golfe.

Il est fort possible qu'une même sanction exécutive soit appliquée à l'encontre d'un état d'Israël trop conquérant. Cependant, Zacharie précise que des crimes contre l'humanité seront commis contre Israël (pillages, viols, captivité). Il y a donc une réalité supplémentaire à envisager : une guerre d'extermination antisémite. Cette prophétie ne doit pas être confondue avec la destruction de Jérusalem par les romains en l'an 70, car Zacharie précise que Jérusalem ne sera pas complètement détruite. Il annonce que son salut sera l'oeuvre du retour du Seigneur.

http://www.bibliorama.fr/expo_israel/israel_expo.htm

Apocalypse : 13 : 5 " Et il lui fut donné une bouche qui proférait des paroles arrogantes et des blasphèmes; et il lui fut donné le pouvoir d'agir pendant quarante-deux mois. 13 : 6 Et elle ouvrit sa bouche pour proférer des blasphèmes contre Dieu, pour blasphémer son nom, et son tabernacle, et ceux qui habitent dans le ciel. 13 : 7 Et il lui fut donné de faire la guerre aux saints, et de les vaincre. Et il lui fut donné autorité sur toute tribu, tout peuple, toute langue, et toute nation. 13 : 8 Et tous les habitants de la terre l'adoreront, ceux dont le nom n'a pas été écrit dès la fondation du monde dans le livre de vie de l'agneau qui a été immolé. "



Oui, les Paroles dans le livre de l' Apocalypse sont véritablement celles de DIEU donnée à Jean à Patmos, notre Seigneur Jésus l' a affirmé solanellement. Puisque DIEU voit l' avenir du monde qu' IL a crée, il n' est pas difficile pour LUI de nous révéler ce qui doit arriver à la fin des temps.



Je vous rappelle qu' à mon avis, nous y sommes déjà et cette période dure sept ans ( du 6/2009 au 8/2016 ). Veuillez lire les autres articles sur cette période. En voici un : )

Vous voyez que l' Apocalypse parle d' un despote, de l' antéchrist qui prendra le pouvoir au niveau mondial, gouvernera avec un nouvel ordre mondial, avec ses lieutenants de même idéologie, de même politique, de même tendance que lui. Il les comblera de tous les avantages, de richesses, de présents. Il persécutera, par contre, ceux qui seront contre lui, surtout ceux qui suivront Jésus, son adversaire de toujours. A cette période, ce sera surtout les Juifs qui tomberont sous la coupe de l' antéchrist car beaucoup d' entre eux se tourneront vers Jésus, celui qu' ils ont percé, le Messie tant attendu, enfin révélé !

Ceux qui ne se prosterneront pas devant l' antéchrist, ce sera ceux qui auront été marqués au front par les Anges de DIEU, ce sera ceux qui succomberont à cause de l' antéchrist.

Oui, le nouvel ordre mondial est maintenant en marche pour préparer le chemin de l' antéchrist à partir très probablement en 12/2012.

A bientôt.

A lire aussi pour être complet :

http://letempsdelafin.blogs.fr/

http://findumonde.20minutes-blogs.fr/archive/2009/07/06/comment-la-bible-arrive-t-elle-a-predire-un-nouvel-ordre-a-l.html

Une guerre mondiale contre Israël Voici, le jour de l'Éternel arrive,Et tes dépouilles seront partagées au milieu de toi.Je rassemblerai toutes les nations pour qu'elles attaquent Jérusalem; La ville sera prise, les maisons seront pillées, et les femmes violées; La moitié de la ville ira en captivité, Mais le reste du peuple ne sera pas exterminé de la ville. Zacharie 14:1-2

  • La 3ieme guerre mondiale sera d'origine antisemite

Une guerre mondiale contre Israël Voici, le jour de l'Éternel arrive, Et tes dépouilles seront partagées au milieu de toi. Je rassemblerai toutes les nations pour qu'elles attaquent Jérusalem; La ville sera prise, les maisons seront pillées, et les femmes violées; La moitié de la ville ira en captivité, Mais le reste du peuple ne sera pas exterminé de la ville. Zacharie 14:1-2

Cette prophétie de Zacharie est extrêmement précise et implacable : la nation juive sera la cible d'un conflit mondial : peut-on envisager que les conquêtes territoriales d'Israël provoqueront la colère des nations dirigées par le gendarme américain. Lorsque Saddam Hussein a envahi le Koweit en 1991, toutes les nations se sont liguées contre l'Irak dans la guerre du Golfe. Il est fort possible qu'une même sanction exécutive soit appliquée à l'encontre d'un état d'Israël trop conquérant. Cependant, Zacharie précise que des crimes contre l'humanité seront commis contre Israël (pillages, viols, captivité). Il y a donc une réalité supplémentaire à envisager : une guerre d'extermination antisémite. Cette prophétie ne doit pas être confondue avec la destruction de Jérusalem par les romains en l'an 70, car Zacharie précise que Jérusalem ne sera pas complètement détruite. Il annonce que son salut sera l'oeuvre du retour du Seigneur.

Le salut viendra du retour du messie



L'Éternel paraîtra, et il combattra ces nations, Comme il combat au jour de la bataille. Ses pieds se poseront en ce jour sur la montagne des oliviers, Qui est vis-à-vis de Jérusalem, du côté de l'orient; La montagne des oliviers se fendra par le milieu, à l'orient et à l'occident, Et il se formera une très grande vallée: Une moitié de la montagne reculera vers le septentrion, Et une moitié vers le midi. Vous fuirez alors dans la vallée de mes montagnes, Car la vallée des montagnes s'étendra jusqu'à Atzel; Vous fuirez comme vous avez fui devant le tremblement de terre, Au temps d'Ozias, roi de Juda. Et l'Éternel, mon Dieu, viendra, et tous ses saints avec lui. En ce jour-là, il n'y aura point de lumière; Il y aura du froid et de la glace. Ce sera un jour unique, connu de l'Éternel, Et qui ne sera ni jour ni nuit; Mais vers le soir la lumière paraîtra. Zacharie 14:3-7

Alors le signe du Fils de l'homme paraîtra dans le ciel, toutes les tribus de la terre se lamenteront, et elles verront le Fils de l'homme venant sur les nuées du ciel avec puissance et une grande gloire. Matthieu 24:30

La prophétie de Zacharie sur la destruction militaire de l'état d'Israël n'a rien à voir avec l'ancienne destruction de Jérusalem par les romains, je le répète. Car le salut des juifs sera l'oeuvre de Dieu lui-même qui reviendra physiquement avec ses armées célestes. La prophétie dit explicitement que le Seigneur posera ses pieds sur la montagne des Oliviers, face à Jérusalem (sur la photo). La prophétie de Zacharie 14 va plus loin dans le détail : elle parle d'une guerre atomique !

Cette prophétie est terrible. Nul ne voudra y croire ! Cependant, toutes les conditions technologiques sont réunies pour qu'elle s'exécute, selon la Parole du Seigneur.

http://www.bibliorama.fr/expo_israel/israel_expo.htm

Une explosion atomique



Voici la plaie dont l'Éternel frappera tous les peuples Qui auront combattu contre Jérusalem: Leur chair tombera en pourriture tandis qu'ils seront sur leurs pieds, Leurs yeux tomberont en pourriture dans leurs orbites, Et leur langue tombera en pourriture dans leur bouche. En ce jour-là, l'Éternel produira un grand trouble parmi eux; L'un saisira la main de l'autre, Et ils lèveront la main les uns sur les autres. Juda combattra aussi dans Jérusalem, Et l'on amassera les richesses de toutes les nations d'alentour, L'or, l'argent, et des vêtements en très grand nombre. La plaie frappera de même les chevaux, Les mulets, les chameaux, les ânes, Et toutes les bêtes qui seront dans ces camps: Cette plaie sera semblable à l'autre. Zacharie 14:12-15

La description que Zacharie donne du fléau qui atteindra les ennemis de Jérusalem reprend exactement les constatations que les explosions atomiques provoquent sur les chairs humaines : elles fondent ! Le souffle des radiations d'une bombe A est si puissant que les êtres vivants fondent littéralement debout. La prophétie évoque la destruction des hommes mais aussi celles du bétail : on peut en conclure que toutes les troupes militaires seront frappées. Le trouble que l'Eternel enverra sur les nations provoquera une guerre entre eux : nous savons au jour d'aujourd'hui que TOUTES les grandes nations possèdent l'arme atomique. De là à s'en servir, il n'y a qu'un pas. Lorsque Hiroshima et Nagasaki ont été bombardées le 6 août 1945, 150 000 personnes sont mortes instantanément !

http://www.bibliorama.fr/expo_israel/israel_expo.htm

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† ....Horloge de la fin du monde: est une horloge conceptuelle sur laquelle « minuit » représente la fin du monde.. L'horloge utilise donc l'analogie du décompte vers minuit pour dénoncer le danger qui pèse sur l'Humanité... Dernier Round

  • Horloge de la fin du monde

l'horloge de l'Apocalypse Dernier Round :: (« et le seul round qui compte est indiqué par l’horloge (…) c’est le dernier round, dernier tango avant l’apocalypse »)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Horloge_de_la_fin_du_monde

Aller à : Navigation, rechercher L’horloge de la fin du monde est une horloge conceptuelle sur laquelle « minuit » représente la fin du monde. Elle fut créée en 1947, peu de temps après les bombardements atomiques américains sur le Japon, et est régulièrement mise à jour depuis, par les directeurs du Bulletin des scientifiques atomistes (en), basé à l'Université de Chicago. L'horloge utilise donc l'analogie du décompte vers minuit pour dénoncer le danger qui pèse sur l'Humanité du fait des menaces nucléaire, écologique et technique. Également baptisée horloge de l'Apocalypse, elle indique depuis 2010, minuit moins six (23:54).

À l'origine, cette horloge représentait la possibilité d'une guerre nucléaire mondiale, en soulignant la menace liée à la prolifération des armes nucléaires. Mais par la suite, elle a pris en considération les perturbations dues au changement climatique, les problèmes liés aux hydrocarbures (pic pétrolier, géopolitique du pétrole) ou encore les risques liés aux nouvelles technologies (nanotechnologie, biotechnologie, etc.).

Le nombre de minutes restant avant minuit est mis à jour périodiquement. Ainsi l’horloge de l'Apocalypse indique en 2007 minuit moins cinq (23:55), après avoir été avancée de deux minutes, le 17 janvier 2007, suite aux tensions dues aux ambitions nucléaires respectives de l'Iran et de la Corée du Nord, ainsi qu'à l'insistance des États-Unis à évoquer l'utilité stratégique des armes nucléaires, l'échec des tentatives de sécurisation des stocks d'armes et la présence de 26 000 têtes nucléaires aux États-Unis et en Russie.

Depuis sa dernière mise à jour, effectuée le 14 janvier 2010 à 15h00 (UTC), l'horloge indique minuit moins six (23:54)1,2.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Horloge_de_la_fin_du_monde

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† J'ai mis près de vous des sentinelles: Soyez attentifs au son de la trompette!.

La Bible affirme que la nation juive doit servir d'exemple aux autres peuples de la Terre.

Le prophète Jérémie nous exhorte à considérer l’œuvre de châtiment et de rédemption que Dieu effectue envers son petit peuple élu : [les hébreux)

  • J'ai mis près de vous des sentinelles: Soyez attentifs au son de la trompette! Mais ils répondent: Nous n'y serons pas attentifs. *C'est pourquoi écoutez, nations! Sachez ce qui leur arrivera, assemblée des peuples! Écoute, terre! Voici, je fais venir sur ce peuple le malheur, Fruit de ses pensées; Car ils n'ont point été attentifs à mes paroles, Ils ont méprisé ma loi.

Jérémie 6:11-19

Le lecteur attentif de la BIBLE ne doit pas passer à côté de la plus grande réalité politique de notre monde contemporain : Dieu agit à travers son peuple d'Israël.

Certains chrétiens croient que les juifs ont perdu leur alliance avec Dieu après avoir crucifié le Messie ; ces chrétiens-là sont dans l'erreur. Cette exposition a pour objectif de démontrer, à la lumière des textes saints et des faits actuels, que Dieu entretient toujours son alliance avec la nation juive, et, qui plus est, qu'Il est en train de faire d'elle une pierre d'achoppement pour toutes les nations de l'humanité, afin de réveler sa Gloire aux peuples.

Béni soit celui qui bénira Israël, maudit soit celui qui maudira Israël. Gn 12:3

Bibliorama a trouvé beaucoup de renseignements sur l'actualité de l'Etat israëlien dans la revue mensuelle 'NOUVELLES d'ISRAËL", Beth Shalom, Case postale 290, CH-8330 Pfäffikon ZH.

Concernant les recherches sur le retour en Israël, la revue "KEREN ISRAEL" est une mine de renseignements : 7, route de Plesterven 56610 ARRADON France.

Pour entrer plus en profondeur dans l'histoire du peuple juif, le livre de Simon Epstein, "Histoire du peuple juif au XX° siècle", Hachette littératures, 1998, est la meilleure référence sur le sujet.

Bibliorama a aussi utilisé un Atlas du Peuple Juif, ainsi que l'Encyclopédia Universalis version 2000.



Pourquoi une exposition sur Israël et les prophéties ? Il ne se passe pas un jour sans que les médias n'évoquent des faits troublants ou inquiétants venant du Proche-Orient.

Il y a une désinformation extraordinaire de la part des médias occidentaux. Israël est présenté comme le méchant Goliath contre les pauvres petits Palestiniens oppressés.

Cette exposition a pour objectif de montrer que cette situation de conflits est une oeuvre qui ne dépend pas des hommes mais qui est une volonté divine. Dieu s'est choisi un peuple pour montrer sa Gloire aux hommes.

Le peuple juif a été châtié par Dieu pour avoir désobéi à ses commandements : l'exposition détaille le châtiment de la Diaspora. Mais Dieu aime son peuple et lui a promis une restauration : la renaissance de l'Etat d'Israël et le retour des tribus juives en terre promise sont les deux autres grands thèmes de l'exposition. Il a fallu aussi expliquer pourquoi le conflit palestinien n'est pas prêt de se terminer : les arabes veulent la mort d'Israël et l'Intifada est une logique de guerre politico-religieuse. Enfin, un dernier panneau de l'exposition est consacré aux prophéties en attente : elles sont effrayantes pour les nations qui se ligueront contre Israël. Les prophéties déjà miraculeusement accomplies doivent nous aider à croire dans celles qui sont encore en attente.



Que ferai-je de toi, Éphraïm? Dois-je te livrer, Israël? Te traiterai-je comme Adma? Te rendrai-je semblable à Tseboïm? Mon coeur s'agite au dedans de moi, Toutes mes compassions sont émues. Je n'agirai pas selon mon ardente colère, Je renonce à détruire Éphraïm; Car je suis Dieu, et non pas un homme, Je suis le Saint au milieu de toi; Je ne viendrai pas avec colère. Osée 11:8-9

Ephraïm a beau être fertile au milieu de ses frères, Le vent d'orient viendra, le vent de l'Éternel s'élèvera du désert, Desséchera ses sources, tarira ses fontaines. On pillera le trésor de tous les objets précieux. Osée 13:15

Selon les textes bibliques, la dispersion de la nation juive fut un châtiment de Dieu. Devant l'infidélité de son peuple élu, Dieu renonce à le détruire, mais le fait passer par un désert d'humiliation et de souffrances. C'est la diaspora, l'errance du peuple juif à travers les temps des nations et les peuples païens. Ce chemin devait cesser un jour. L'exposition de Bibliorama tente de démontrer que les temps de la restauration d'Israël sont arrivés :

J'entends Éphraïm qui se lamente: Tu m'as châtié, et j'ai été châtié Comme un veau qui n'est pas dompté; Fais-moi revenir, et je reviendrai, Car tu es l'Éternel, mon Dieu. Après m'être détourné, j'éprouve du repentir; Et après avoir reconnu mes fautes, je frappe sur ma cuisse; Je suis honteux et confus, Car je porte l'opprobre de ma jeunesse. Éphraïm est-il donc pour moi un fils chéri, Un enfant qui fait mes délices? Car plus je parle de lui, plus encore son souvenir est en moi; Aussi mes entrailles sont émues en sa faveur: J'aurai pitié de lui, dit l'Éternel. Jérémie 31:18-20



La première diaspora au temps de l'Antiquité Historiquement, on s’accorde le plus souvent à distinguer deux phases dans la Diaspora: la première répond à une volonté d’essaimage des communautés, la seconde obéit à la nécessité de fuir les persécutions qui, du Moyen Âge à l’avènement du national-socialisme en Allemagne, ont cruellement frappé les juifs.



Avant l’ère chrétienne, le peuple juif avait connu deux déportations : celle de - 722 marquait la fin du royaume d’Israël; celle de - 586 a eu pour conséquence la destruction du premier Temple de Jérusalem. (L'illustration représente des prisonniers sémites emmenés en captivité en Egypte, Papyrus).




Après la conquête d’Alexandrie, alors que la Judée fait désormais partie du monde hellénistique, les juifs commencent à se répandre dans les régions soumises aux Ptolémées et aux Séleucides, dont ils sont les sujets. Aux communautés établies depuis longtemps en Égypte et en Babylonie s’ajoutent alors celles de Syrie, d’Asie Mineure, des îles grecques.

Au IIe siècle avant l’ère chrétienne, les Hasmonéens nouent des relations diplomatiques avec Rome et y fondent des communautés juives, dont le nombre ira grandissant dans l’Empire, qu’elles soient fixes ou sporadiques.

Aussi Strabon peut-il écrire, vers le Ier siècle: «On ne trouverait pas facilement un endroit sur la terre habitée qui n’ait donné asile à ce peuple, et dont il ne soit maître.»

Et, dans une lettre à Caligula, Agrippa II déclare: «Jérusalem est la métropole non seulement du pays de Judée mais de beaucoup d’autres, en raison des colonies qu’elle a envoyées, selon les occasions, dans les pays voisins, en Égypte, en Phénicie, en beaucoup de parties de l’Asie, jusqu’en Bithynie ..., également en Europe, en Thessalie, en Béotie, en Macédoine.»

Josy Eisenberg, auteur d’Une histoire du peuple juif, voit un rapport évident entre la première Diaspora et la scène rapportée dans les Actes des Apôtres, où les disciples du Christ parlent, comme par miracle, les langues qui leur permettent de se faire entendre des «Parthes, Mèdes, Élamites, habitants de Mésopotamie, de Judée, de Cappadoce, d’Égypte, juifs et prosélytes, Crétois, Arabes...» réunis à Jérusalem pour la Pentecôte. Il s’agit de pèlerins juifs venus des pays où ils se sont implantés. (Sur la carte, les provinces romaines où résidaient des communautés juives au 1° siècle de notre ère).

Constituant en effet de 7 à 10 p. 100 de la population de l’Empire, soit quelque 6 millions, la Diaspora est numériquement plus importante que les habitants de la Judée. Parmi les causes d’une aussi étonnante dispersion, il faut compter les guerres. Les premières avaient transplanté en Égypte et en Asie Mineure des groupes de colons; le conflit de 66-73 jeta sur les marchés d’esclaves des milliers de juifs qui, par rachat ou émancipation, formeront de nouvelles communautés.

Une population pauvre et une société aisée séduite par l’élitisme intellectuel du judaïsme, tel est le milieu qu’embrasera la doctrine chrétienne. Le terrain était tout préparé. «Même dans les masses, note Flavius Josèphe, il y a depuis longtemps un vif désir de notre religion; et il n’est pas une seule ville grecque ou barbare où n’ait pénétré la pratique du septième jour pendant lequel on se repose, et où l’on n’observe les jeûnes et les usages des lumières, et beaucoup de nos prescriptions alimentaires.»

Naissance de l'antisémitisme Dans le succès remporté par le monothéisme juif, le christianisme apparaît comme un schisme où la part d’hellénisme l’emporte sur l’extrême complexité du rituel juif. En reniant sa judaïté, le christianisme récupère l’antisémitisme déjà attesté dans l’Empire romain. Horace s’irrite de voir son ami Fuscus observer le sabbat et refuser de «faire la nique aux juifs circoncis».

Pour Pline l’Ancien, «les juifs sont une nation célèbre pour son mépris des divinités».

Selon Philostrate, «ce peuple s’était depuis longtemps insurgé non seulement contre les Romains, mais aussi contre le genre humain tout entier».

Et, lorsque Tacite les dit «moins convaincus d’avoir incendié Rome que de haïr le genre humain», on peut penser que, dans la confusion qui les assimilait à des judaïsants, les chrétiens se glorifièrent d’avoir connu le martyre pour le premier crime et martyrisèrent les juifs pour le second. Car la Diaspora qui se développe dans l’histoire du christianisme triomphant tient seulement à la violence des persécutions et au rejet des communautés juives qui avaient résisté à la volonté de conversion chrétienne.



La seconde grande diaspora des temps modernes



(Ci-contre une affiche de 1895 qui propose des cours d’anglais gratuits pour les immigrants juifs aux États-Unis. )

Les sociétés qui toléraient les communautés juives le faisaient par intérêt; encore un tel intérêt n’était-il consenti que par la petite caste qui en bénéficiait au premier chef et n’empêchait-il les vexations et les massacres que par souci de protéger le commerce :




Les juifs furent d’abord expulsés d’Angleterre (1290), où l’accusation de crime rituel est employée pour la première fois. La France les chassa en 1394, Philippe le Bel les dépouille de leurs biens, l’Espagne en 1492, le Portugal en 1496. La grande persécution d’Espagne redessina la carte de l’implantation juive dans le monde.

Les expulsions de l’Europe occidentale déterminent une migration nouvelle vers l’Orient. Les exilés espagnols gagnent – après des étapes parfois prolongées en Italie – l’Empire ottoman qui leur ouvre ses portes, créant des enclaves «espagnoles» en Turquie et en Terre sainte; leur langue, le ladino, est un castillan médiéval mêlé de locutions hébraïques. Ils constituent la fraction dominante des Séfarades (Juifs originaires d’Espagne). Les Juifs d’Allemagne (de France aussi, dans une certaine mesure) se retrouvent dans une Pologne en plein essor, où Boleslas le Chaste (1264) puis Casimir le Grand (1344) leur octroient des terres et un statut favorable. Cette «Maison d’Israël en Pologne» devient le modèle du groupement ashkénaze (c’est-à-dire d’origine allemande); on y parle le judéo-allemand, ou yiddish, transcrit en caractères hébraïques.

Après 1581, lors de l’indépendance des Provinces-Unies, beaucoup trouvèrent refuge à Amsterdam. Fidèles à la tradition judéo-espagnole, les Sephardim (de Sepharad, qui, en hébreu médiéval et moderne, désigne l’Espagne) fondent de nouvelles communautés en Turquie, en Palestine, en Égypte, au Maghreb. En Pologne, le roi Sigismond Auguste promulgue, en 1551, une «grande charte» qui garantit l’autonomie des juifs.

Parmi ceux que l’on appellera Ashkénazes se développe le yiddish, véritable langue issue du jargon des juifs allemands. Pourtant, l’hostilité s’accroît et aboutit à un massacre perpétré par les Cosaques d’Ukraine en révolte contre le pouvoir polonais et qui, de 1648 à 1658, fera plus de 100 000 victimes. Tandis que l’antisémitisme renaît au XIXe siècle, le courant sioniste réclame la création d’un État juif qui constitue un centre de régénération de la Diaspora.

La multiplication des pogroms (émeutes antisémites violentes et meurtrières) en Russie précipite, entre 1880 et 1920, l’émigration des juifs aux États-Unis. Sur la photo : alignement de cadavres de juifs massacrés lors d’un pogrom dans la Russie tsariste, vers 1910. Un des nombreux exemples d’exactions favorisées par la législation antijuive instaurée en 1881 par le tsar Alexandre III.

Venus d’Europe centrale ou orientale, ces juifs arrivés à Ellis Island (New York) font partie des dernières vagues massives d’immigration avant le système des quotas mis en place en 1921 et 1924.

Le mouvement s’accentuera avec la politique d’extermination entreprise par l’Allemagne nazie.

Depuis 1945, la Diaspora a changé de configuration. Les vieilles communautés du Maghreb ont presque disparu.




Répartition de la population juive dans les différents continents, avant 1939, en 1947 et en 1990 (* source: «American Jewish Year Book», 1992). Copyright Encyclopédia Universalis.










Voici, les jours viennent, dit l'Éternel, où je ramènerai les captifs de mon peuple d'Israël et de Juda, dit l'Éternel; je les ramènerai dans le pays que j'ai donné à leurs pères, et ils le posséderont. Jérémie 30:3

En ces jours, La maison de Juda marchera avec la maison d'Israël; Elles viendront ensemble du pays du septentrion Au pays dont j'ai donné la possession à vos pères. Jérémie 3:18

La prophétie du sioniste Theodor Herzl



Au lendemain du premier congrès sioniste qui se tint à Bâle, en août 1897, à l'initiative de Theodor Herzl, journaliste hongrois, celui-ci écrivit dans son journal : "A Bâle j'ai fondé l'Etat juif. Si je disais cela maintenant, tout le monde rirait de moi, mais dans 5 ans peut-être, dans 50 ans sûrement, tout le monde en conviendra". (Sur la photo, le mausolée où repose, à Jérusalem, Theodor Herzl (1860-1904), théoricien du mouvement sioniste).

Theodor Herzl formule le sionisme politique dans son livre "L’État juif" (1896). Prenant acte de la réalité historique de l’antisémitisme en tout pays où les Juifs vivent en nombre, le sionisme dégage la loi suivante : l’émigration à partir d’un pays de persécution vers un havre de paix n’est qu’un palliatif illusoire, ce havre devenant à son tour un foyer d’antisémitisme. La solution est dans l’octroi aux Juifs d’un territoire qui leur appartienne en propre. Herzl estime que le but sera atteint par des négociations politiques, menées par un organe représentatif du peuple juif avec les nations.



La colonisation de la Palestine, 1850-1917 À partir de la fin du XIXe siècle, de nombreux juifs européens viennent s’installer en Palestine (Sur la photo, débarquement d'émigrants en Israël). Cette immigration massive est le fruit de l’idéologie sioniste qui prône l’établissement d’un foyer national juif. Ce mouvement se traduit par la mise en valeur agricole du territoire, grâce à la création de fermes collectives, les kibboutz, et par la fondation ou le développement accéléré de villes, à l’image de Tel-Aviv.

Dès 1850 s’étaient développés des villages agricoles juifs, et des quartiers neufs étaient apparus dans les villes léthargiques de la Palestine turque. En 1870 s’ouvrait l’École d’agriculture de Mikweh Israël, près de Jaffa. Une colonisation s’effectuait dans des conditions sanitaires mauvaises: les jeunes pionniers venus de Russie affrontaient les marécages, la malaria, le brigandage. Les pionniers juifs ont maille à partir avec les colonies fondées par des philanthropes autoritaires, dont le baron Edmond de Rothschild. Ils créent des communautés agricoles socialistes (trente-deux entre 1902 et 1914). Le philologue Éliézer Ben Yehuda fait adopter l’hébreu comme langue de l’enseignement, de la presse, de la vie quotidienne (1882). En Palestine, la vie politique juive s’incarne d’une façon spécifique dans les colonies dépendant des partis et mouvements divers. En 1909, sur les dunes voisines de Jaffa, les Juifs bâtissent une ville neuve, Tel-Aviv.

L'oeuvre du sionisme et la déclaration Balfour 1917-1922 Force politique durant la Première Guerre mondiale, le sionisme obtient la Déclaration Balfour (2 nov. 1917), engagement de l’Angleterre, entériné par la France, de prévoir la création en Palestine d’un «foyer national juif» (Sur la photo, les hommes d’État britanniques Arthur Balfour (1848-1930) à gauche et Winston Churchill (1874-1965), membres du cabinet de coalition, en 1915, pendant la Première Guerre mondiale).




Le 24 décembre 1917, premier jour de la fête de Hanouca, qui commémore la libération de Jérusalem du joug syrien par Juda Maccabée, le général anglais Allenby entre triomphalement dans la Ville sainte, mettant fin à près de douze siècles de domination musulmane (si l'on exclut l'époque des croisades), dont 400 ans exactement de domination ottomane, autant d'années que dura, pour Israël, l'esclavage de l'Egypte (Genèse 15:13).

Les entraves apportées par les autorités turques sont levées lors de l’entrée des Britanniques en Palestine en 1917. (Sur la photo : les troupes britanniques et les forces de la police palestinienne qui occupent Jérusalem vivent dans la crainte permanente du terrorisme).




Le 24 juillet 1922, le mandat de la Société des Nations entérine le programme de la Déclaration Balfour .

Cette année-là, quand la Grande-Bretagne reçut de la Société des Nations un mandat pour créer un Etat juif en Palestine, selon les termes de la Déclaration Balfour, le premier gouverneur britannique Sir Herbert Samuel était un Juif. Le premier shabbat qui suivit son entrée en fonction, il se rendit à la synagogue de Jérusalem et fut invité à faire la lecture du jour, qui coincidait ce shabbat avec Esaie 40 :

"Consolez, consolez mon peuple, dit votre Dieu, parlez au coeur de Jérusalem et criez-lui que sa servitude est finie ... ".

Les participants de cet office synagogal eurent alors vraiment l'impression de vivre un grand moment prophétique.



Vers la création de l'Etat : Erets Israël, 1922-1948 L’Organisation sioniste, désignée en 1922 comme une «Agence juive» appelée à coopérer avec la puissance mandataire pour la mise en place du foyer national juif, acquiert un poids politique de plus en plus considérable, en particulier après 1929, lorsque des juifs non sionistes (essentiellement des donateurs américains) commencent à être associés à son fonctionnement. L’Agence juive se transforme à partir des années 1930 en un véritable gouvernement potentiel.

L’élection en 1935 de David Ben Gourion (sur la photo) à la tête de l’Exécutif de l’Agence juive à Jérusalem donnera un poids renouvelé à cet organisme. Elle marquera également le recentrement définitif du sionisme sur Erets Israël, plaçant Londres, qui était jusqu’alors le point névralgique du sionisme, en situation périphérique.




Le plan de partage de la Palestine en deux États indépendants, l’un juif, l’autre arabe, adopté par les Nations unies en novembre 1947, aboutit à la création de l’État d’Israël, qui est proclamée le 14 mai 1948. Celle-ci est saluée par l’ensemble des communautés juives.

(Sur la photo, défilé de réjouissance des israëliens). Dans un contexte de guerre, David Ben Gourion en devient le Premier ministre. Il doit faire face à l’hostilité des États arabes du Proche-Orient. Envahie dès le 15 mai 1948 par la Légion arabe de Transjordanie, Jérusalem est l’enjeu principal de la première guerre israélo-arabe.

Août 1897 - Mai 1948 : 51 ans ont suffi à David Ben Gourion pour accomplir la voeu de Theodor Herzl. Théodore Herzl avait prophétisé la vérité ! La guerre de 1948 a permis la renaissance de l'Etat juif, mais la partie historique de Jérusalem restait hors de la souveraineté israélienne.

Dix-neuf ans plus tard, le 5 juin 1967, éclate la guerre des Six jours. Après une courte crise de trois semaines, qui prend le monde entier par surprise, trois jours plus tard, le 7 juin, l'ancienne Jérusalem revient sous la souveraineté d'Israël, 2000 ans après que le Général romain Titus l'en ait chassé et cinquante ans exactement après le Général Allenby.

Tandis que retentissait le chant du shofar, au pied du mont du temple, ceux qui connaissaient les Ecritures ne pouvaient pas ne pas évoquer l'antique parole de Jésus en Luc 21:24:

"Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations, jusqu'à ce que les temps des nations soient accomplis".












"Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations jusqu'à ce que les temps des nations soient accomplis." Luc 21:24

En 70 ap JC, Jérusalem est détruite par les troupes du général romain Titus, futur empereur. Le peuple juif est dispersé : c'est la fin de la nation juive. En 1948, l'Etat d'Israël renait. Mais Jérusalem reste une source de conflits avec le monde arabe. Le conflit palestinien est au coeur de l'actualité depuis 30 ans. Bibliorama fait le point pour comprendre les origines spirituelles de ce conflit.



La "Palestine", une réalité ambiguë



(Sur la photo, un blindé israëlien protège le quartier de Gilo, au sud de Jérusalem, un des centres du conflit palestinien). Le concept de "Palestine" fut créé par les romains en 135 ap JC lorsque l'Empereur Hadrien réprima cruellement la révolte des juifs à Bar-Kochba. L'Empereur décida de faire disparaître la mémoire de la nation juive. Il appela Jérusalem du nom de Aelia Capitolina et rebaptisa la terre de Judée en lui donnant le nom de "Palestine" qui vient de ses pires ennemis, les Philistins. (Les Philistins furent des envahisseurs crétois, et non arabes).

Le nom "Palestiniens" est officiellement réapparu en 1964 lorsque le Haut comité arabe pour la Palestine demanda à la Ligue Arabe de faire naître l'OLP (Organisation pour la Libération de la Palestine). Dans l'esprit du monde arabe, la défense d'une "Palestine arabe" permettait de légitimer une nouvelle guerre contre Israël.

Lorsqu'en mai 1948, 7 armées arabes attaquèrent le nouvel état d'Israël, les arabes vivant en Palestine sortirent du pays dans l'attente que la destruction des juifs leur permette de revenir. Un réfugié palestinien résuma ainsi la situation : "Le gouvernement arabe nous a dit : Partez pour que nous puissions entrer. Nous sommes donc partis, mais eux ne sont pas entrés". (Source "Les Philistins" de Ramon Bennett).

Le conflit palestinien est né de cet échec militaire des arabes qui n'ont pu détruire Israël. Un dirigeant de l'OLP, Zuheir Mohsen, a déclaré en 1977 (Source "Israël ou la Palestine" Rudolf Pfisterer, Brockhaus) :

"Il n'y a pas de peuple palestinien : la création d'un état palestinien est un moyen de poursuivre notre combat contre Israël pour une unité arabe. En réalité il n'existe aucune différence entre Jordaniens et Palestiniens, Syriens et Libanais. Nous sommes tous du peuple arabe. Ce n'est que pour des raisons politiques et tactiques que nous parlons d'une identité palestinienne."

Israël, le peuple de Yahvé imbriqué dans le monde arabe du dieu Allah. Cette carte du monde arabe montre bien l'enjeu stratégique du conflit palestinien : les territoires musulmans (en bleu) couvrent une superficie de 12 103 000 km2. Au coeur de cet empire religieux, Israël est une épine de 21 000 km2.

Comment est-il possible qu'il n'y est pas de place pour accueillir les "palestiniens d'Israël" dans un pays du monde arabe ? Cette carte montre bien que le conflit palestinien a pour seul objectif de supprimer l'Etat d'Israël de la carte du monde arabe.



L'Intifada, une guerre de martyrs ? L'Intifada, c'est "la guerre des pierres" : les jeunes palestiniens luttent contre les soldats israëliens à travers des actes terroristes.

Pour comprendre les motivations religieuses qui poussent ces combattants contre Israël, Bibliorama publie les réponses que le cheik Ikrima Sabri (son portrait est ci-dessous), mufti (responsable musulman) de Jérusalem, a donné à l"hebdomadaire égyptien Al Ahram Al Arabi :

"L'actuelle intifada est une explosion de colère religieuse, le tout ayant affaire avec la mosquée Al-Aqsa. Le pays de la Palestine comprend, outre Jérusalem, toute la contrée entre le Jourdain et la Méditerranée. Le problème palestinien porte sur tout le territoire. Nous ne pouvons établir une patrie en ne libérant que Jérusalem. L'intifada est une nécessité ; il faut que le monde sache que nous ne resterons pas passifs dans cette affaire. En fait, chaque palestinien est dans un état du "Djihad" (guerre sainte). Le martyr est un bienheureux car les anges l'accompagnent pour son mariage au ciel. Un jeune martyr est un indice que la nouvelle génération continuera notre mission avec beaucoup de détermination. Plus un martyr est jeune, plus mon respect est grand. L'un deux a écrit son nom sur un bout de papier avant de mourir, et il a ajouté : "Le martyr un tel". Sur chaque martyr, nous trouvons un papier avec son nom, ce qui signifie qu'il s'est destiné lui-même à la mort en martyr avant d'en devenir effectivement un."

"Les mères sacrifient leurs enfants volontairement pour le combat de la liberté. On voit là nettement la puissance de la foi. La mère recevra sa part de la grande rétribution pour son sacrifice en vue de la libération de la mosquée al-Aqsa. Un jeune homme m'a dit :"J'aimerais épouser les belles femmes du ciel". Le lendemain, il devenait un martyr. Je suis persuadé que sa mère était remplie de joie à la pensée de son mariage céleste."

Jérusalem est-elle un haut lieu de l'Islam ? La revendication des musulmans sur Jérusalem se fonde sur une déclaration du Coran. Jérusalem n'y est jamais mentionnée en toutes lettres mais la 17° sourate contient une allusion à la "Mosquée la plus éloignée" appelée "Al-Masujidi al-Aqtza". Les arabes considèrent qu'elle désigne la mosquée al-Aqsa de Jérusalem (Sur la photo).

C'est pour cela que les arabes revendiquent la possession de Jérusalem.

Or, la mosquée de Jérusalem date de 80 ans après Mahomet. Les experts considèrent que la vraie mosquée "Al-Masujidi al-Aqtza" est la mosquée de Médine et non celle de Jérusalem, puisque celle-ci n'existait pas encore du temps de Mahomet. De plus, Mahomet avait interdit de faire la prière en direction de Jérusalem. La terre de Judée n'a jamais été considérée comme un lieu saint par les fondateurs de l'Islam.



En conclusion, les observateurs bibliques notent que la prophétie de Zacharie donne un espoir de reconciliation entre les palestiniens d'Israël et les juifs. La paix que le retour du Messie provoquera sera aussi au bénéfice des palestiniens qui entreront dans la promesse de Dieu :



"L'étranger s'établira dans Asdod, Et j'abattrai l'orgueil des Philistins. J'ôterai le sang de sa bouche, Et les abominations d'entre ses dents; Lui aussi restera pour notre Dieu; Il sera comme un chef en Juda, Et Ékron sera comme les Jébusiens. Je camperai autour de ma maison pour la défendre contre une armée, Contre les allants et les venants, Et l'oppresseur ne passera plus près d'eux; Car maintenant mes yeux sont fixés sur elle. Zacharie 9:6-8







Dans ce même temps, le Seigneur étendra une seconde fois sa main, Pour racheter le reste de son peuple, Dispersé en Assyrie et en Égypte, A Pathros et en Éthiopie, A Élam, à Schinear et à Hamath, Et dans les îles de la mer. Il élèvera une bannière pour les nations, Il rassemblera les exilés d'Israël, Et il recueillera les dispersés de Juda, Des quatre extrémités de la terre. Esaïe 11:11-12

Et tu leur diras: Ainsi parle le Seigneur, l'Éternel: Voici, je prendrai les enfants d'Israël du milieu des nations où ils sont allés, je les rassemblerai de toutes parts, et je les ramènerai dans leur pays. Je ferai d'eux une seule nation dans le pays, dans les montagnes d'Israël; ils auront tous un même roi, ils ne formeront plus deux nations, et ne seront plus divisés en deux royaumes. Ils ne se souilleront plus par leurs idoles, par leurs abominations, et par toutes leurs transgressions; je les retirerai de tous les lieux qu'ils ont habités et où ils ont péché, et je les purifierai; ils seront mon peuple, et je serai leur Dieu. Ezéchiel 37:21-23

Le retour du peuple juif en terre d'Israël est une étape décisive qui montre que l'accomplissement des prophéties est à l'oeuvre au XX° siècle. Bibliorama présente ci-dessous quelques repères historiques qui confirment ce phénomène de la fin des temps.



Sur l'aile des aigles Exode 19:4-6 Vous avez vu ce que j'ai fait à l'Égypte, et comment je vous ai portés sur des ailes d'aigle et amenés vers moi. Maintenant, si vous écoutez ma voix, et si vous gardez mon alliance, vous m'appartiendrez entre tous les peuples, car toute la terre est à moi; vous serez pour moi un royaume de sacrificateurs et une nation sainte. Voilà les paroles que tu diras aux enfants d'Israël.



Les Juifs du Yémen

De 1880 à 1945, sur les 80 000 juifs yéménites, 30 000 remontent vers la Palestine.

1948-1950 : Après l'assassinat de l'imam Yihia Hamid Al-Din, les juifs du Yémen se réfugient en masse à Aden, port au sud de la péninsule arabique.

1949-Septembre 1950 : "Opération Sur l'aile des aigles" ou encore "le tapis volant" : 50 000 juifs sont ramenés en Israël par des convois d'avions incessants. Il ne reste que 1200 juifs à Sanaa.

Les juifs d'Ethiopie : les Falachas

D'au delà des fleuves de l'Éthiopie Mes adorateurs, mes dispersés, m'apporteront des offrandes. Sophonie 3:10

Une population entourée de mystère : ils ont reçu le nom de Falacha en Éthiopie, en raison de sa connotation péjorative: la racine du mot falacha, d’après l’ancienne langue guèze, porte le sens d’«émigré, exilé, séparé». La dénomination Betä Esra’el, «la maison d’Israël», tirée des anciennes chroniques éthiopiennes et simplifiée en Beta Israel, est mieux acceptée par ce peuple que l’autre terme, à connotation géographique, par lequel on les désigne: Juifs éthiopiens. Jadis, ils étaient en Éthiopie entre 40 000 et 60 000 personnes (ces chiffres restent néanmoins sujets à caution), réparties en groupes importants dans les régions du Tigré, du Wollo, de Gondar et du Lasta, sur la haute montagne au bord du lac Tana. Aujourd’hui, l’appartenance des actuels Falachas à la religion juive ne prête guère à discussion, contrairement au judaïsme de leur ancêtres. Ils sont les seuls juifs parmi les Noirs et les seuls Noirs parmi les juifs.

1973-1975 : le grand rabbin sépharade d'Israël, puis son collègue Ashkénaze reconnaissent les Falachas comme juifs. 1984-1985 : "Opération Moïse" : 15 000 falachas sont rapatriés en Israël via le Soudan. 25 mai 1991 : chute du régime Mengistu : le nouveau gouvernement accepte l'"Opération Salomon" : un pont aérien de 36 heures transfère plus de 14 000 juifs éthiopiens en Israël.

Les juifs de Roumanie

Sur les 608 000 juifs recensés en Roumanie en 1939, 265 000 ont péri dans la Shoah. Une vague d'émigration vers Israël a eu lieu dans les années 1950-1960. En 1967, on comptait encore 110 000 juifs en Roumanie : ils furent durement persécutés sous le régime de Ceaucescu. Il reste environ 20 000 juifs actuellement qui subissent un antisémitisme latent.

Les juifs de Russie et de Pologne

En 1959, l'URSS comptait officiellement 2 267 800 juifs. En 1989, 194 700 juifs ont émigré en Israël. En 1992, il restait officiellement en Russie 1 254 400 juifs.

En Pologne, plusieurs milliers de juifs polonais furent exécutés sommairement au cours de la campagne de Pologne en septembre 1939; dans les deux années suivantes, des dizaines de milliers d’autres moururent par suite de leurs horribles conditions de vie dans les ghettos et les camps de travail forcé (Sur la photo : des miliciens allemands de la Schutzstaffel ou SS ont obligé deux jeunes Juifs à porter des écriteaux infamants (vers 1935).

On estime que plus de six millions de juifs, le tiers de ceux qui vivaient dans le monde entier, furent massacrés; des quatre millions de juifs polonais, il n’en reste plus que quelques dizaines de mille. Dès 1949, 30 000 personnes émigrent en Israël, une seconde vague de 70 000 juifs polonais se déroule de 1956 à fin 59.

Les 10 tribus perdues sont retrouvées !



Dieu a dit dans sa sainteté: Je triompherai, Je partagerai Sichem, je mesurerai la vallée de Succoth; A moi Galaad, à moi Manassé; Éphraïm est le rempart de ma tête, Et Juda, mon sceptre Psaume 108:7-8

Je changerai toutes mes montagnes en chemins, Et mes routes seront frayées. Les voici, ils viennent de loin, Les uns du septentrion et de l'occident, Les autres du pays de Sinim. Cieux, réjouissez-vous! Terre, sois dans l'allégresse! Montagnes, éclatez en cris de joie! Car l'Éternel console son peuple, Il a pitié de ses malheureux. Esaïe 49:11-13

Des juifs en Chine (Sinim) ? Le texte biblique en parle mais existent-ils ?

Le rabbin Elihaou Avihaïl (à gauche sur la photo en compagnie de Karens de Birmanie) les a retrouvés : ils sont les descendants des dix tribus dispersées dans le monde.







Les Shinlungs, "Fils de Manassé", depuis 2300 ans, peuple de plusieurs millions de personnes, vivent aux confins de l'Inde dans les régions frontalières de l'Inde, du Bangladesh, de la Birmanie et de la Chine. Ils se disent eux-mêmes descendants de Manassé. Autrefois, ils offraient des sacrifices au 'Dieu de "Ménashé" sur des autels de pierre brute selon la coutume juive. Ils respectaient les 10 commandements et le "jour du grand pardon" une fois par an, équivalent du Yom Kippour juif. Ils avaient conservé la loi du lévirat, les rites funéraires et les rapports entre les hommes et les femmes propres à la loi de Moïse. Depuis leur rencontre avec le rabbin Elihaou Avihaïl, en 1991, 400 shinlungs ont effectué leur "Alya", retour en Terre d'Israël. Les Pathans, peuple musulman d'Afghanistan, ont des maisons qui arborent l'étoile de David. Beaucoup d'hommes portent des noms hébreux. On trouve chez certains d'entre eux des textes sacrés du judaïsme. Les coutumes pathanes rappellent étrangement les traditions juives : circonscision au 8° jour, respect du Shabbat, pratique du lévirat. Lors de grands malheurs, ils badigeonnent les portes de sang, comme les israëlites le firent à leur sortie d'Egypte. Ils se lèvent avec respect quand le nom de Moïse est prononcé. Les Kashmiris, sont un autre peuple issu des juifs vivant au Cachemire. Un de leurs groupes vivant à la frontière du Pakistan s'appelle "Bnei Israël" (Fils d'Israël). On estime leur nombre de 5 à 7 millions. Des études sont en cours pour établir les liens qui les unissent à la tradition juive. Les Karens, peuple de 4 millions de personnes en Birmanie. En 1813, ils ont embrassé la foi chrétienne suite à la visite du missionnaire Adoniram Judson. En découvrant le message biblique, ils déclarèrent avoir retrouvé "leur livre perdu". Leur tradition ancestrale leur enseignait que le Livre perdu leur serait ramené par un "frère blanc". Le peuple Karen possède des récits de la création du monde, du déluge, de la tour de Babel tout à fait semblables aux textes bibliques... Les Chiang Mins, peuple chinois de plusieurs millions de personnes, ont des coutumes identiques aux juifs : monothéistes, ils adorent un dieu trinitaire : le père de l'esprit "Abachi", l'esprit du ciel "Mobichu", et le ciel "Tion". Ils célèbrent des fêtes proches des fêtes juives. Ils pratiquent les sacrifices, le lévirat, et l'offrande des prémices ainsi que la jachère de 50 ans. Au japon aussi, de nouvelles découvertes accréditent la thèse que des traditions juives ont été conservées. Le palais du Mikado possèderait, selon des informations du journal HAARETZ, une pièce sacrée renfermant des objets de culte décorés d'inscriptions en hébreu et de symboles du judaïsme. La famille impériale possède de très anciennes toiles où sont peints des objets de culte du Temple de Jérusalem et des personnages typiquement sémites. Le rabbin Elihaou Avihaïl a enfin constaté que nombre de rites shintos ont une grande similitude avec ceux qui existaient dans le Temple de Jérusalem.



La situation actuelle des juifs dans le monde L’indépendance de la Tunisie et de l’Algérie a fait refluer vers la France 300 000 juifs du Bassin méditerranéen. L’existence d’Israël n’a pas remis en cause l’intégration des communautés, désormais concentrées dans six pays où vivent, en 1990, environ 90 p. 100 des 19,7 millions de juifs du monde (source Encyclopédia Universalis 2000) :

États-Unis (près de 6 millions), pays de l’ex-U.R.S.S. (2,2 millions), Israël (plus de 4 millions), France (approximativement 550 000), Grande-Bretagne (450 000), Argentine (528 000) La carte ci-dessous rend compte de la proportion des communautés juives dans les différents pays.



http://www.bibliorama.fr/expo_israel/israel_expo.htm

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_____La chute du Faucon Noir : insurgés vs soldats high-tech (Somalie, 3 et 4 octobre 1993)

octobre 1993, en Somalie, la guerre civile provoque une famine dans la population civile. Les forces de l'ONU sont attaquées par une faction dirigée par le général Mohamed Farrah Aidid. Les États-Unis envoient un détachement composé de membres de la Delta Force, des Rangers et du 160th Special Operations Aviation Regiment (Airborne) ayant pour mission d'arrêter Aidid. Faute de pouvoir trouver Aidid en personne, l'unité s'en prend à ses lieutenants.

Le 3 octobre 1993, un indicateur somalien révèle la tenue d'une réunion de membres de la faction rebelle près du marché de Bakara. Les forces spéciales lancent un raid héliporté, les opérateurs de la Delta Force doivent capturer des dirigeants rebelles, les Rangers étant chargés de les couvrir. Mais l'opération, qui devait se dérouler en trente minutes, tourne mal lorsque les milices de la faction d'Aidid contre-attaquent en masse et parviennent notamment à abattre deux hélicoptères UH-60 Black Hawk (littéralement « faucon noir » qui, une fois au sol, sont annoncés comme "Black Hawk down").

Pour tenter de sauver les occupants des Black Hawk (car aucun homme ne doit être laissé sur place), les unités américaines poursuivent l'engagement, dans une ville devenue une véritable souricière. Scindés en plusieurs groupes, les Rangers et les Delta tentent de rejoindre, à pied ou en Humvee, les sites des crashs. Les miliciens lancent des contre attaques et de nombreuses embuscades, le convoi principal ayant perdu plusieurs hommes doit rebrousser chemin, laissant les petits groupes de soldats complètement isolés alors que la nuit tombe. Plus tôt, deux opérateurs Delta se sont littéralement sacrifiés pour tenter de sauver l'équipage du second crash. Les deux snipers tiendront près d'une heure contre une foule en furie, puis tomberont en héros.

Le pilote du Black Hawk est fait prisonnier par les miliciens. Pendant la nuit, l'état major monte la contre attaque pour récupérer les soldats : des renforts du 75th Rangers, de la 10e division de montagne (infanterie légère) et des Pakistanais onusiens repartent en ville sous les ordres du lieutenant colonel McKnight qui part en tête malgré sa blessure. Après de violents affrontements et le mitraillages en règle des rebelles par les hélicoptères américains, les groupes des sergents Eversmann, DiTomasso, Sanderson ainsi que la section du capitaine Steele sont rejoints par les blindés. Après avoir extraits les corps des équipages coincés dans les épaves, les forces américaines quittent la zone contrôlée par Aidid, certains en courant par manque de place dans les blindés. Tous rejoignent sains et saufs le stade où les forces de l'ONU sont installées.

Dans la "Bataille de Mogadiscio", 19 soldats américains ont perdu la vie (18 dans la bataille et 1 deux jours plus tard suite à l'explosion d'un obus de mortier tombé dans le camp des Rangers), 84 furent blessés et près de 200 Somaliens ont été tués selon l'ambassadeur américain Robert Oakley (chiffre approximatif, impossible à vérifier).

Source du texte : WIKIPEDIA

http://www.theatrum-belli.com/archive/2010/06/26/la-chute-du-faucon-noir-insurges-vs-soldats-high-tech.html

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† .....L’Afrique sous l’étoile de David : Communauté noire ou illusions d'une FRATERNITE? Quand on parle de communauté on oublie toute fraternité. C'est un choix mais c'est absolument réducteur de toute ouverture ....

L’errance du peuple juif ne s’est pas arrêtée aux portes septentrionales du Sahara. Un site Internet nous apprend qu’il existe plusieurs communautés de Juifs africains sur le continent. Certaines sont issues de populations juives depuis 2 000 ans. D’autres pensent avoir pour ancêtre l’une des “ Tribus perdues d’Israël ”.

Pourquoi arrivons-nous pas à avoir une solidarité?

- Causes de différentes origines : AFrique Vs Antilles en France) car aux Usa il y a le m^me pb avec les africans americans vs Afro latinos.

- Causes de jalousie (refus de voir son frere et/ou sa soeur réussir)

- Causes pb d'idendité (les noirs de France ceux qui ont grandi le cul entre les deux chaises)je suis Africaine oui mais je suis différentes de mes cousines du Bled niveau culturelle parfois mais surtout niveau mentalité.

- Causes d'incomprehension des programmes : je prends exemple d'un homme comme Kemi Seba qui est un bon orateur avec des idées bien tranchées qui d'une certaine manière, peut etre car je ne suis pas convaincue par son programme, souhaite voir les minorités opprimées avoir le respect et les memes droits que la République nous doit en tant citoyen. mais bcq dont moi ne le suit pas dans ces raisonnements pourant c'est qq1 qui donne l'impression de vouloir faire avancer les choses dans ce pays.

http://www.fjn.123.fr/spip.php?article7

Quel est le vrai pb?

le vrai problème c'est que les noirs sont des êtres humains. Qui dit êtres humains dit sentiments pas toujours logiques et objectifs.

  • “ Les juifs occidentaux ne s’imaginent pas toujours que des gens de couleur de peau et de culture différentes peuvent être juifs. La vérité est qu’il existe plusieurs communautés observant le culte judaïque sur le continent africain ”, écrit Jay Sand, auteur américain du site Internet Les juifs d’Afrique. On savait que le Maghreb abritait une importante communauté juive, agrandie après les persécutions européennes au 15ème et 16ème siècles, puis amoindrie lorsque ses membres rejoignirent l’Etat d’Israël après 1948. Certains avançaient que la communauté juive éthiopienne Beta d’Israël était vieille d’environ 2 500 ans, remontant à l’époque du roi Salomon et à la reine de Saba ou, selon une autre version de l’Histoire, à celle d’un certain Dan, fils d’une des “ Tribus perdues d’Israël ”. Mais qui pouvait penser que des descendants d’Abraham se trouvaient également au Ghana, en Ouganda, au Zimbabwe, au Mali, au Cap Vert, à Sao Tome, au Mozambique ou en Afrique du Sud ? Descendants “ de souche ” ou descendants “ autoproclamés ”, car l’origine de ces populations diffère selon les pays.

Les trois quarts des 14 millions de Juifs vivent en Amérique du Nord, en Europe et en Israël. En Afrique, ils seraient environ 100 000 juifs “ par choix ”, à la fois différents de leurs compatriotes par leur religion, et différents des autres Juifs par leur culture. La plupart des Juifs d’Afrique sont, à l’origine, arrivés d’Europe pour s’établir en Afrique du Nord, mais aussi en Afrique de l’Ouest (Ghana, côte guinéenne, Cap Vert, Sao Tomé), au Mozambique ou en Afrique du Sud. Le géographe espagnole Al Idrisi du 12ème siècle, les historiens arabes Ibn Khaldun du 13ème siècle et Léon l’Africain du 16ème siècle écrivaient dans leurs récits de voyage avoir rencontré des “ juifs noirs ”.

Exemple : la communauté Abayudaya en Ouganda

Le site Internet sur les Juifs d’Afrique, au graphisme sobre et illustré de photos, donne un aperçu historique sur les origines de chaque communauté et sur la manière dont chacune observe les rites hébraïques. Exemple : la communauté des Abayudaya en Ouganda. Au 19ème siècle, le puissant guerrier Semei Kakungulu est converti par les Britanniques au protestantisme. Sur ordre des Anglais, il conquiert la région autour du Lac Victoria. Mais le colonisateur ne lui laisse qu’une petite partie du territoire près de la petite ville de Mbale. Furieux, Semei Kakungulu rejoint alors les Malachites en 1913, un mouvement qui combine rites chrétiens et juifs. Le guerrier ougandais se tourne de plus en plus vers la religion judaïque. En 1919, il se circoncit lui-même et circoncit son fils. Et déclare sa communauté d’obédience juive.

Persécuté par les Anglais, Kakungulu fuit vers les monts Elgon où il fonde une secte appelée Kibina Kya Bayudaya Absesiga Katonda (la communauté des Juifs qui croient en dieu). Après sa mort, la secte se scinde en un groupe qui suit la voie de Jésus et un autre groupe, les Abayaduya, qui garde le rite hébraïque. Ce dernier n’a jamais émis de contacts avec d’autres communautés juives jusqu’à une visite en Israël dans les années 60 et 70. Rien en apparence ne différencie un Juif ougandais d’une autre Ougandais, sinon que les enfants d’Abayaduya accueillent les visiteurs étrangers aux cris de “ Shabbat Shalom ”. Et que les membres de la communauté suivent scrupuleusement les rites et coutumes judaïques comme la circoncision et le service du Shabbat dans l’une des 5 synagogues que compte la région de Mbale.

En relatant ces histoires, Jay Sand, lui-même de confession juive, journaliste indépendant et historien, a un objectif : créer un pont entre Juifs africains et Juifs occidentaux. Dans les pages Musique, Jeux et Nourriture, il essaye de trouver en quoi certaines traditions culturelles ou culinaires des Juifs africains sont assez proches de celles des Juifs occidentaux. Mais après lecture sur l’origine des différentes communautés, on en vient à se poser la question suivante : finalement, qui est juif ? Jay Sand va plus loin et se demande dans la rubrique The Issues : “ Est ce que les juifs sont une race, une culture, une nation ? Quelle est l’origine de ce peuple ? Quelle était la couleur de peau des premiers juifs ? ”. Autant de questions qui ne manqueront pas de faire débat...

Guershon Nduwa

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†....14:1 »L'être humain né de la femme! Sa vie est courte mais pleine d’agitation :2 Il pousse comme une fleur, puis il se flétrit; il s’enfuit comme une ombre, sans résister :3Pourtant c'est sur lui que tu as l'œil ouvert, et tu me fais aller en justice

14:1»L'être humain né de la femme! Sa vie est courte mais pleine d’agitation.

14:2Il pousse comme une fleur, puis il se flétrit; il s’enfuit comme une ombre, sans résister.

14:3Pourtant c'est sur lui que tu as l'œil ouvert, et tu me fais aller en justice avec toi!

14:4 Qui fera sortir le pur de l’impur? Personne.

14:5 »Si les jours de l’homme sont fixés, si tu as déterminé le nombre de ses mois, si tu en as marqué les limites qu'il ne peut franchir,

14:6 détourne les regards de lui et accorde-lui du répit pour qu'il ait au moins la joie du salarié à la fin de sa journée!

14:7 »En effet, pour un arbre il y a de l'espérance: quand on le coupe, il repousse et il produit encore des rejetons;

14:8 même si sa racine a vieilli dans la terre et que son tronc meurt dans la poussière,

14:9 il reverdit à l'approche de l'eau, il développe des branches comme une jeune plante.

14:10 Quant à l'homme, il meurt et il reste inerte. Quand l’être humain expire, où est-il?

14:11 »L’eau de la mer se retire, les fleuves arrêtent de couler et deviennent tout secs.14:12De la même manière, l'homme se couche pour ne plus se relever. Il ne se réveillera pas tant que le ciel subsistera, il ne sortira pas de son sommeil.

14:13 »Si seulement tu voulais me cacher dans le séjour des morts, m'y tenir à l’abri jusqu'à ce que ta colère soit passée! Tu me fixerais un délai, puis tu te souviendrais de moi.

14:14 Mais si l'homme meurt, revivra-t-il? Si tel était le cas, je garderais l'espoir, pendant toute ma vie de luttes, que ma situation vienne à changer.

14:15 Tu appellerais et moi, je te répondrais. Ton désir serait résolument tourné vers ta créature.

14:16 Alors que maintenant tu comptes mes pas, tu n’aurais plus l'œil sur mes péchés;

14:17 tu enfermerais ma transgression dans un sac et tu blanchirais ma faute.

14:18 »Mais la montagne qui s'écroule est réduite en poussière, le rocher bouge de son emplacement,

14:19 l’eau use les pierres et ses courants entraînent la poussière de la terre. De la même manière, tu fais disparaître l'espérance de l'homme.

14:20 Tu l'assailles sans cesse et il s'en va; tu le défigures, puis tu le renvoies.

14:21 Ses fils peuvent connaître la gloire, il n'en sait rien; ils peuvent devenir insignifiants, il n’en perçoit rien.

14:22 C'est pour lui seul qu'il éprouve de la douleur dans son corps, c'est pour lui seul qu'il ressent de la tristesse dans son âme.»

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† 11:7 »Prétends-tu pénétrer les profondeurs de la pensée de Dieu? Prétends-tu découvrir ce qui touche à la perfection du Tout-Puissant?

11:1 Tsophar de Naama prit la parole et dit:

11:2 «Cette foule de paroles ne trouvera-t-elle pas de réponse et suffira-t-il de savoir parler pour avoir raison?

11:3 Tes bavardages feront-ils taire les hommes? Te moqueras-tu sans que personne ne puisse te confondre?

11:4 »Tu affirmes: ‘Ma manière de voir est indiscutable et je suis pur à tes yeux.’

11:5 Si seulement Dieu voulait parler, s'il ouvrait la bouche pour te répondre

11:6 et te révélait les secrets de sa sagesse qui dépassent de loin notre compréhension, tu verrais alors que Dieu oublie, à ton avantage, une partie de ta faute.

11:7 »Prétends-tu pénétrer les profondeurs de la pensée de Dieu? Prétends-tu découvrir ce qui touche à la perfection du Tout-Puissant?

11:8 Elle est aussi haute que le ciel: comment t’y prendras-tu? Elle est plus profonde que le séjour des morts: que pourras-tu en savoir?

11:9 Ses dimensions sont plus longues que la terre et plus larges que la mer.

11:10 S'il passe, s'il emprisonne, s'il convoque à son tribunal, qui s'y opposera?

11:11 En effet, il discerne les hommes faux, il voit l’injustice sans même y prêter attention.

11:12 En revanche, l'homme à la tête creuse aura de l'intelligence quand le petit d'un âne sauvage naîtra comme un être humain.

11:13 »Quant à toi, si tu changes d’attitude, si tu tends tes mains vers Dieu,

11:14 si tu éloignes l’injustice de ta façon de faire, si tu ne laisses pas le crime habiter sous tes tentes,

11:15 alors tu pourras lever un front dépourvu de tache, tu seras ferme et sans peur.

11:16 Tu oublieras tes souffrances, tu ne t'en souviendras pas plus que de l’eau qui s’est écoulée.

11:17 Ton existence aura plus d'éclat que le soleil en plein midi, tes ténèbres seront pareilles à la lumière du matin,

11:18 tu reprendras confiance, parce qu’il y aura de l’espoir. Tu regarderas autour de toi, et tu te coucheras en sécurité.

11:19 Tu t’allongeras sans personne pour t’inquiéter et beaucoup rechercheront ta faveur.

11:20 »En revanche, les yeux des méchants s’épuiseront à chercher sans succès un refuge. Pouvoir rendre l’âme, voilà quelle est leur espérance!»

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† ....125:1 Chant des montées. Ceux qui se confient en l’Eternel sont comme le mont Sion: il est inébranlable, il demeure pour toujours. 125:3 Un pouvoir méchant ne pèsera pas sur la part des justes, afin qu’ils ne tendent pas les mains vers le mal.

125:1 Chant des montées. Ceux qui se confient en l’Eternel sont comme le mont Sion: il est inébranlable, il demeure pour toujours.

125:2 Pareil aux montagnes qui entourent Jérusalem, l’Eternel entoure son peuple, dès maintenant et pour toujours.

125:3 Un pouvoir méchant ne pèsera pas sur la part des justes, afin qu’ils ne tendent pas les mains vers le mal.

125:4 Eternel, montre-toi bon pour les hommes bons, pour ceux dont le cœur est droit!

125:5 Mais ceux qui s’engagent dans des voies tortueuses, que l’Eternel les détruise avec ceux qui font le mal! Que la paix soit sur Israël!

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† ....Le parcours du combattant; Les armes de Dieu - Le casque du salut; Le bouclier de la foi.. - Les chaussures du zèle de l'Évangile de paix.. "Élémentaire, mon cher Watson"..!

Mon bouclier est en Dieu, Qui sauve ceux dont le coeur est droit. Psaume 7:11 (version Segond)

Toute parole de Dieu est éprouvée. Il est un bouclier pour ceux qui cherchent en lui un refuge. Proverbes 30: 5

... prenez par-dessus tout cela le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin... Éphésiens 6: 16

Nous avons tous eu l’occasion de voir, au moins par petit écran interposé, les forces de l’ordre s’équiper de boucliers lorsque des manifestations de mécontentement mettaient en danger l’ordre public. Loin d’être une arme moyenâgeuse, ce bouclier est bel et bien un élément indispensable du combattant. Raison pour laquelle le Seigneur nous invite à prendre cette arme pour notre propre sécurité. Il est intéressant de constater qu’aujourd’hui il y a de plus en plus de forces de l’ordre qui possèdent des boucliers qui ont la particularité d’être transparents. Un point important à relever pour nous qui professons appartenir à Christ!

En effet, cette transparence permet à l’adversaire de constater que, derrière ce bouclier, il y a un homme qui est bien équipé pour se défendre ou pour attaquer.

Cette transparence nous permet aussi, à nous qui appartenons à Christ, de nous cacher en Dieu tout en restant conscient que l’adversaire est toujours sur notre route attendant l’occasion où nous quitterons notre place, ou que nous déposerons une de nos armes. Ainsi nous sommes à l’abri tout en étant face à un ennemi qui sera à même de constater que nous sommes déterminés à ne pas changer de camp malgré les menaces qu’il pourrait proférer, malgré les harcèlements, les tourments qu’ils pourraient nous faire subir.

C’est bien parce que l’ennemi est toujours prêt à bondir sur la brebis qui se sent solitaire, qu’il est important d’être équipé le mieux possible. C’est une question de vie ou de mort!

Combien de soldats égarés n’ont-ils pas été sauvés grâce à leur équipement?

Pèlerins dans un monde où nous ne faisons que passer, épiés par de nombreuses paires d’yeux qui n’attendent que le moment propice pour nous nuire, nous devons particulièrement être vigilants à ce que les armes, que Dieu a mises à notre disposition, soient toutes en notre possession. Il en va de notre survie dans un monde où, par moments, nous pourrons nous sentir aussi seul que le soldat qui s’est éloigné de sa compagnie et qui erre dans le camp ennemi, aussi seul que la sentinelle qui est dans un avant-poste! (avant poste = poste avancé le plus prêt de l’ennemi)

Qu’en est-il de notre équipement? Le bouclier de la foi, dont il est question de l’épître aux Éphésiens, ne doit pas servir à cacher notre nudité, sa transparence doit révéler que nous sommes équipés pour le combat et que l’adversaire éprouvera des difficultés s’il tente de renverser nos positions. D’ailleurs, ce bouclier-là est insaisissable si nous ne sommes pas encore revêtus des armes dont nous avons déjà parlé les semaines précédentes soit:

- La vérité pour ceinture - La cuirasse de justice - Les chaussures du zèle de l’Évangile.

Il est inutile de vouloir espérer posséder le bouclier de la foi si nous ne sommes pas équipés des armes qui viennent d’être citées. La Parole de Dieu précise bien:

Prenez par-dessus tout cela (par-dessus tout ce qui vient d’être cité) le bouclier de la foi! Rien ne sert de discuter avec Dieu concernant l’ordre qu’il a établi, ce serait un acte de folie puisque nous mettrions en doute sa sagesse. Par notre comportement insensé nous montrerions alors que nous n’avons pas foi en sa Parole, ce qui serait le comble pour celui ou celle qui prétendrait se saisir du bouclier de la foi!

Une foi, mal considérée, une “foi solitaire”, c’est-à-dire sans les éléments qui doivent la précéder, cette “foi solitaire” est inutile et en conduira plusieurs vers le lieu de perdition! La foi véritable ne consiste pas à croire en Dieu mais à croire CE QUE DIEU DIT DANS SA PAROLE! La “foi” solitaire ressemble à celle des démons qui croient en Dieu, une croyance sans fruit, sans témoignage, une croyance qui ne sauve pas de la condamnation éternelle.

Tu crois qu'il y a un seul Dieu, tu fais bien; les démons le croient aussi, et ils tremblent. Jacques 2: 19

Hélas, nous connaissons tous des personnes qui affirment croire en Dieu, qui ont quelques principes élémentaires, des principes chrétiens, mais qui vivent sans avoir fait la paix avec Dieu, sans avoir reconnu leur état de péché, sans s’inquiéter de la vie éternelle. Passer ces cas extrêmes qui sont “récupérables” s’ils deviennent attentifs aux signes que le Seigneur leur envoie pour les éclairer, nous en venons maintenant à parler de...:

... Ceux et celles qui se sont détournés de Christ pour n’avoir pas utilisé le bouclier de la foi de la bonne façon.

Déçus de Dieu (déçus à tort, bien entendu) ils sont arrivés à cette extrémité parce qu’ils ont voulu utiliser ce bouclier dans des circonstances où son usage n’a pas été prévu. Le texte nous invitant à prendre cette arme est suffisamment clair pour que nous sachions à quoi il doit servir:

Éteindre tous les traits enflammés du malin! Éphésiens 6: 16

Ce bouclier est donc une protection qui nous met à l’abri des conséquences d’actes méchants qui pourraient nuire à notre bien-être spirituel. Fort heureusement la foi en Dieu est là pour éteindre le feu ravageur du doute, cette flèche qui a été utilisée contre nos premiers parents.

Par contre, vouloir prendre le bouclier de la foi pour arrêter les épreuves qui nous sont envoyées, c’est utiliser une passoire pour arrêter l’eau!

Jamais le bouclier de la foi n’empêchera les épreuves de venir contre nous! Il n’a pas été conçu pour ce travail! D’ailleurs s’il n’y avait pas d’épreuves...! Aurions-nous besoin du bouclier de la foi? Toute épreuve (permise par Dieu, ne l’oublions pas), toute attaque que l’ennemi nous envoie est destinée à nous faire sortir de la foi que nous avons placée en Christ et dans sa Parole! L’objectif n° 1 de Satan est de nous séparer de Dieu par n’importe quel moyen!

Peu importe le nom de l’épreuve! Son but sera toujours de nous déstabiliser, de nous faire perdre pied pour ce qui concerne la pensée du prince des ténèbres. Mais, dans la pensée du Seigneur, cette épreuve-là, si elle a été bien vécue, sera utile pour la gloire de Dieu et pourrait servir à l’avancement du royaume de Dieu (1 Pierre 1: 7)

Le bouclier de la foi, s’il semble être une arme facile à porter, n’en demeure pas moins la cible favorite sur laquelle l’ennemi va concentrer ses forces. Comprenons bien que, s’il réussit à détruire ce moyen de défense, s’il détruit notre foi, il n’y a alors plus rien qui puisse lui résister!

SANS LA FOI, IL EST IMPOSSIBLE DE PLAIRE À DIEU! Sans la foi, pourrons-nous encore nous faire entendre du Seigneur? (Hébreux 11: 6)

Et mon juste vivra par la foi; mais, s'il se retire, mon âme ne prend pas plaisir en lui. Hébreux 10: 38

La foi! Ce bouclier qui permet de garantir notre équilibre en nous appuyant sur les promesses de Dieu quelles que soient les circonstances!

La foi! Ce bouclier qui se renforce au fur et à mesure qu’il est imprégné de la Parole de Dieu, de cette Parole qui, lecture après lecture, ne manquera pas de nous enrichir chaque fois que nous saisirons une promesse de notre bien-aimé Seigneur! Lisons la Parole de Dieu! Mieux nous la connaîtrons, mieux nous serons à même de résister à la puissance des traits enflammés du malin! Le Saint-Esprit sera là pour nous rappeler une vérité dont nous aurons besoin au moment favorable, une de ces promesses qui empêchera l’ennemi de nous démoraliser!

La foi! Ce bouclier est un barrage qui ferme la porte au doute; ce doute qui sera lui-même empêché de semer le découragement. Abandonner ce bouclier, le laisser choir, c’est se rendre vulnérable, fragile, prêt à être opprimé par la dépression qui ne manquera pas de nous entourer de ses chaînes pesantes.

Sans la foi il est impossible de plaire à Dieu, et, sans la foi, il est impossible de rester en paix dans l’adversité. Le diable rôde! Le diable épie! Il attend le moment opportun ou il pourra profiter d’un instant où nos défenses ne seront plus ce qu’elles doivent être!

Jésus prit la parole, et leur dit: Ayez foi en Dieu. Marc 11: 22

Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera. Résistez-lui avec une foi ferme, sachant que les mêmes souffrances sont imposées à vos frères dans le monde. 1 Pierre 5: 8-9

Toutes ces exhortations sont bien belles, me direz-vous! Et c’est ce que je me dis aussi lorsque je regarde mes imperfections! Je reconnais ces moments de faiblesse où le bouclier de la foi est tombé de mes mains, où cette protection efficace n’était plus utilisée à cause d’une épreuve trop violente à mes yeux, une épreuve qui ensemençait le désespoir, la dépression!

Combien de fois n’ai-je pas crié..., combien de fois n’avons-nous pas crié: “Dieu où es tu?” Combien de fois notre vie n’a-t-elle pas été au bord du précipice parce que les ténèbres du doute nous enveloppaient?

Oh que ces instants sombres, souvenirs anciens, peut-être, nous reviennent en mémoire et nous rappellent la condition terrible dans laquelle nous nous trouvions alors lorsque nous n’avions plus en main ce bouclier de la foi! Une condition que des grands hommes de Dieu ont aussi vécue!

Et toi...! Toi qui passes peut-être sous le feu de l’ennemi, toi qui es peut-être aux portes du désespoir sous le doigt accusateur du père du mensonge ou de ceux qui lui appartiennent, saches que tu n’es pas seul, il y a quelqu’un dans les cieux qui intercède en ta faveur! Il le fait même si le bouclier de la foi est tombé à tes pieds!

Qui accusera les élus de Dieu? C'est Dieu qui justifie! Qui les condamnera? Christ est mort; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous! Romains 8: 33-34

Les élus de Dieu ne sont pas des surhommes! S’ils l’étaient ils marcheraient toujours en vainqueurs sans même avoir besoin des armes qui nous sont proposées. Mais voilà c’est lorsque nous sommes faibles que nous pouvons découvrir la force de Dieu, la puissance de ses Paroles, la valeur de ses promesses. C’est lorsque nous sommes faibles que le bouclier de la foi provenant de l’arsenal de notre Dieu, arrêtera les traits enflammés de l’adversaire.

Faiblesse bénie qui nous contraint à réaliser que sans Dieu nous ne sommes rien! Faiblesse bénie qui nous fait abandonner, petit à petit, toutes nos armes de pacotilles afin que nous prenions enfin celles que Dieu met à notre disposition!

Nos propres défenses ne sont que des boucliers de paille qui s’embraseront à la moindre étincelle! Le Seigneur Jésus, connaissant le bouclier de paille de notre ami Pierre, ce bouclier construit sur ses propres forces avec ses propres idées, le Seigneur Jésus lui déclara qu’il avait prié pour lui (c’était déjà fait) afin que sa foi ne défaille pas!

Le Seigneur dit: Simon, Simon, Satan vous a réclamés, pour vous cribler comme le froment. Mais j'ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille point. Luc 22: 31-32.

Sans cette prière, l’apôtre Pierre aurait-il pu pleurer amèrement après avoir renié son maître?

L’épreuve a consumé la protection que le disciple bien intentionné s’était fabriquée pour résister à un ennemi dont il ne connaissait pas encore la puissance. Par la suite, il put prendre en main un autre bouclier, le bouclier de la foi, celui que nous sommes invités à prendre. Avec cette arme-là nous pouvons rester fermes en face de l’ennemi! Les adversaires de la vérité doivent savoir que nous ne déserterons pas, qu’ils n’auront pas l’occasion de nous voir les talons en fuyant devant eux. Jamais ils ne nous verront tourner le dos en abandonnant dans la fuite, tous les acquis que Dieu nous a donnés. Et si parfois l’ombre du doute s’en vient à planer au-dessus de nous, sachons que:

Jésus intercède aujourd’hui encore en notre faveur afin que notre foi ne défaille pas, il prie pour que nous gardions le bouclier de la foi en main ou que nous le prenions. Reconnaissons que c’est bien parce qu’il a déjà intercédé en notre faveur que nous avons pu nous relever de situations désastreuses!

Sachons encore que ce bouclier n’est pas prévu pour parader dans un quelconque défilé, non! Il est une arme que l’ennemi craint car il sait que les hommes dont la foi est bien ancrée en Christ sont une menace pour son royaume de ténèbres! Le bouclier de la foi nous permet d’espérer contre toute “désespérance”, d’espérer quand il n’y a plus d’espoir visible, plus d’espoir du tout, d’espérer même lorsque ce bouclier est ruisselant de larmes. La foi permet de garder ce bouclier à tout prix, à tel point que la main qui le tient fait corps avec lui tant elle est crispée!

Prenez par-dessus tout le bouclier de la foi! Nous serons peut-être ridicules aux yeux du monde lorsqu’il nous verra patauger dans les ennuis qu’il nous a suscités; qu’il sache alors que, quelles que soient les souffrances qu’il nous inflige pour nous pousser au désespoir, il y a, pour les fidèles, une place qui est préparée pour eux dans le royaume de Dieu. Glorieuse espérance des enfants de Dieu victorieux!

Ne crains rien, car je suis avec toi; Ne promène pas des regards inquiets, car je suis ton Dieu; Je te fortifie, je viens à ton secours, Je te soutiens de ma droite triomphante. Esaïe 41: 10






Table des matières

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Les armes de Dieu - Les chaussures du zèle de l'Évangile de paix Page suivante:

Les armes de Dieu - Le casque du salut

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† Bâtir sur le roc, Dieu est comme un roc; Le Seigneur est. mon solide rocher, il me protège avec puissance et me rend libre.

Ainsi, quiconque écoute ces paroles que je viens de dire et les met en pratique, peut se comparer à un homme avisé qui a bâti sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont déchaînés contre cette maison, et elle n'a pas croulé : c'est qu'elle avait été fondée sur le roc.

Et quiconque entend ces paroles que je viens de dire et ne les met pas en pratique, peut se comparer à un homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont rués sur cette maison, et elle s'est écroulée. Et grande a été sa ruine !

Matthieu 7, 24-27

Le Seigneur est mon solide rocher, il me protège avec puissance et me rend libre. Mon Dieu est le rocher où je m'abrite, il est mon bouclier, mon puissant défenseur et mon sauveur. Dieu est comme un berger. Le Seigneur est mon berger, je ne manquerai de rien, il me fait reposer dans des champs d'herbe verte, il me conduit au calme près de l'eau, il me rend des forces, il me guide sur le bon chemin. Dieu est comme un refuge et une forteresse. Oui, c'est Dieu qui te délivre des pièges du chasseur, il te guérit de la peste qui tue. Il te couvre de ses ailes, et tu te réfugies auprès de lui comme un poussin sous les ailes de sa mère.

Le Seigneur donnera l'ordre à ses anges de te protéger partout où tu iras. Ils te porteront dans leurs bras pour que tes pieds ne heurtent pas les pierres. Dieu est comme un juge. Le Seigneur rend des jugements justes, il fait justice aux gens sans défenses. Le Seigneur est rempli de tendresse et de pitié, il est patient et plein d'amour. Son amour pour ceux qui le respectent est immense, immense comme le ciel au-dessus de la terre. Comme le soleil levant est loin du soleil couchant, il met nos fautes très loin de nous. Comme un père aime ses enfants, le Seigneur aime avec tendresse ceux qui le respectent.

Béni sois-tu, Dieu notre Père, le roc où je m'appuie. Auprès de toi, nous trouverons la force et le courage de marcher sans défaillir.



Béni sois-tu, Jésus-Christ, notre Dieu et notre frère. Tu es passé par les ténèbres de la mort pour nous ouvrir le chemin de la Vie. Aux heures de détresse, éclaire-nous par le sourire de ta Mère, Marie, l'Immaculée Conception.

Béni sois-tu, Esprit Saint, source toujours pure qui coule du côté transpercé du Christ comme l'eau jaillit du rocher. Tu ne cesses de donner ta fraîcheur à nos vies desséchées et nous-mêmes, nous serons toujours assoiffés de tes dons. Amen

Service des Vocations du diocèse de Reims 1 Rond Point Emile Zola 08300 RETHEL Tél : 03 24 38 60 84 E-mail : daniele.sautray@wanadoo.fr

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† ....116:3 Les liens de la mort m’avaient enserré, et les angoisses du séjour des morts s’étaient emparées de moi; j’étais accablé par la détresse et la douleur, 116:4 mais j’ai fait appel au nom de l’Eternel: «Eternel, sauve-moi!»

116:1 J’aime l’Eternel, car il entend ma voix, mes supplications.

116:2Oui, il a penché son oreille vers moi et je ferai appel à lui toute ma vie.

116:3Les liens de la mort m’avaient enserré, et les angoisses du séjour des morts s’étaient emparées de moi; j’étais accablé par la détresse et la douleur,

116:4mais j’ai fait appel au nom de l’Eternel: «Eternel, sauve-moi!»

116:5L’Eternel fait grâce et il est juste, notre Dieu est rempli de compassion.

116:6L’Eternel garde ceux qui manquent d’expérience; j’étais affaibli, et il m’a sauvé.

116:7Retrouve le repos, mon âme, car l’Eternel t’a fait du bien!

116:8Oui, tu as délivré mon âme de la mort, mes yeux des larmes, mes pieds de la chute.

116:9Je marcherai devant l’Eternel au pays des vivants.

116:10*J’avais confiance, même lorsque je disais: «Je suis plongé dans le malheur!»

116:11Dans mon angoisse, je disais: «Tous les hommes sont des menteurs.»

116:12Comment pourrais-je rendre à l’Eternel tous ses bienfaits envers moi?

116:13Je lèverai la coupe des délivrances et je ferai appel au nom de l’Eternel,

116:14j’accomplirai mes vœux envers l’Eternel en présence de tout son peuple.

116:15Elle a du prix aux yeux de l’Eternel, la mort de ses fidèles.

116:16Ecoute-moi, Eternel, car je suis ton serviteur, ton serviteur, le fils de ta servante! Tu as détaché mes liens:

116:17je t’offrirai un sacrifice de reconnaissance et je ferai appel au nom de l’Eternel;

116:18j’accomplirai mes vœux envers l’Eternel en présence de tout son peuple,

116:19dans les parvis de la maison de l’Eternel, au milieu de toi, Jérusalem. Louez l’Eternel!

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† 111:1 Louez l’Eternel! Je louerai l’Eternel de tout mon cœur, dans la réunion des hommes droits et dans l’assemblée.

111:10 La crainte de l’Eternel est le commencement de la sagesse. Tous ceux qui respectent ses décrets ont une raison saine. Sa gloire subsiste à perpétuité.

111:1 Louez l’Eternel! Je louerai l’Eternel de tout mon cœur, dans la réunion des hommes droits et dans l’assemblée.

111:2 Les œuvres de l’Eternel sont grandes, recherchées par tous ceux qui les aiment.

111:3 Son activité n’est que splendeur et magnificence, et sa justice subsiste à perpétuité.

111:4 Il a laissé le souvenir de ses merveilles. L’Eternel fait grâce, il est rempli de compassion.

111:5 Il a donné de la nourriture à ceux qui le craignent, il se souvient toujours de son alliance.

111:6 Il a montré à son peuple la puissance de ses œuvres en lui donnant l’héritage d’autres nations.

111:7 Les œuvres de ses mains, c’est la vérité et la justice; tous ses décrets sont dignes de confiance,

111:8 bien établis pour toute l’éternité, faits avec vérité et droiture.

111:9 Il a envoyé la libération à son peuple, il a prescrit son alliance pour toujours; son nom est saint et redoutable.

111:10 La crainte de l’Eternel est le commencement de la sagesse. Tous ceux qui respectent ses décrets ont une raison saine. Sa gloire subsiste à perpétuité.

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† ....L’Eternel a déclaré à mon Seigneur: «Assieds-toi à ma droite jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis ton marchepied.» 110:7 Il boit au torrent pendant la marche, c’est pourquoi il relève la tête.

110:1Psaume de David.

  • L’Eternel a déclaré à mon Seigneur: «Assieds-toi à ma droite jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis ton marchepied.»

110:2 L’Eternel étendra de Sion le sceptre de ta puissance: domine au milieu de tes ennemis!

110:3 Ton peuple est plein d’ardeur, quand tu rassembles ton armée; avec des ornements sacrés, du sein de l’aurore, ta jeunesse vient à toi comme une rosée.

110:4 *L’Eternel l’a juré, et il ne se rétractera pas: «Tu es prêtre pour toujours à la manière de Melchisédek.»

110:5 Le Seigneur est à ta droite, il écrase des rois le jour de sa colère.

110:6 Il exerce la justice parmi les nations: tout est rempli de cadavres, il écrase des chefs sur tout le territoire.

110:7 Il boit au torrent pendant la marche, c’est pourquoi il relève la tête.

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† ....18:5» Oui, la lumière du méchant s'éteindra et la flamme qui en jaillit cessera de briller. :6 La lumière s'obscurcira sous sa tente et sa lampe au-dessus de lui s'éteindra. :16 En bas, ses racines se dessèchent; en haut, ses branches sont coupées.

18:1 Bildad de Shuach prit la parole et dit:

18:2 «Quand mettrez-vous un terme à ces discours? Faites preuve de discernement, puis nous parlerons.

18:3Pourquoi serions-nous considérés comme des bêtes? Pourquoi ne serions-nous à vos yeux que des brutes?

18:4 Toi qui t’épuises dans ta colère, faudrait-il, à cause de toi, que la terre soit vidée de ses habitants? Faudrait-il que le rocher bouge de son emplacement?

18:5 »Oui, la lumière du méchant s'éteindra et la flamme qui en jaillit cessera de briller.

18:6 La lumière s'obscurcira sous sa tente et sa lampe au-dessus de lui s'éteindra.

18:7 Ses pas, si assurés soient-ils, se feront petits et ses propres plans le feront trébucher.

18:8 En effet, il a été pris, les pieds dans un filet, il marche sur les mailles,

18:9 il est pris au piège par le talon et les lacets se resserrent sur lui;

18:10 le cordage qui le prend au piège est caché dans la terre et la trappe l’attend sur son sentier.

18:11 Des terreurs l'assiègent de tous côtés, elles le poursuivent pas à pas.

18:12 La faim anéantit ses forces, la misère est présente à ses côtés.

18:13 Elle dévore des parties de sa peau, ses membres sont dévorés par le fils aîné de la mort.

18:14 Il est arraché de sa tente, où il se croyait en sécurité, il se traîne vers le roi des terreurs.

18:15 Tu peux habiter dans sa tente: elle n’est plus à lui. Le soufre est déversé sur son domaine.

18:16 En bas, ses racines se dessèchent; en haut, ses branches sont coupées.

18:17 Son souvenir disparaît de la terre, on ne parle plus de lui dans la rue.

18:18 Il est poussé de la lumière dans les ténèbres, il est expulsé du monde.

18:19 Il ne laisse ni enfants ni petits-enfants parmi son peuple, ni survivants dans les endroits qu'il habitait.

18:20 Les générations à venir seront étonnées de son sort et la génération présente sera saisie d’horreur.

18:21 Telle est la destinée de l’impie, telle est la situation de celui qui ne connaît pas Dieu!»

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† ....17:1 »Mon souffle se perd, mes jours s'éteignent, la tombe m'attend. 17:2 Je suis environné de moqueurs, je connais l’insomnie à cause de leurs insultes. 17:3 Sois donc mon garant auprès de toi-même! Qui d’autre s’engagerait pour moi ?

17:1»Mon souffle se perd, mes jours s'éteignent, la tombe m'attend.

17:2Je suis environné de moqueurs, je connais l’insomnie à cause de leurs insultes.

17:3Sois donc mon garant auprès de toi-même! Qui d’autre s’engagerait pour moi?

17:4En effet, tu as fermé leur cœur au bon sens; c’est pourquoi tu ne les laisseras pas triompher.

17:5»On invite des amis au partage du butin, alors que l'on a des enfants dont les yeux sont épuisés.

17:6Il a fait de moi un sujet de proverbes pour les peuples, je suis devenu celui sur le visage duquel on crache.

17:7Ma vue est affaiblie par l’exaspération, tous mes membres sont pareils à une ombre.

17:8Les hommes droits en sont stupéfaits et l'innocent se dresse contre l'impie.

17:9Le juste néanmoins persévère dans sa voie, celui qui a les mains pures se fortifie de plus en plus.

17:10»Quant à vous tous, vous pouvez répéter les mêmes discours, je ne trouverai pas un sage parmi vous.

17:11Comment! Mes jours sont passés, mes projets sont anéantis, ces projets qui remplissaient mon cœur,

17:12et ils prétendent que la nuit, c'est le jour, que la lumière est proche quand les ténèbres sont là!

17:13»Qu’ai-je à espérer? Le séjour des morts sera mon domicile, c'est dans les ténèbres que je prépare mon lit.

17:14Je crie à la tombe: ‘Tu es mon père!’ et aux vers: ‘Vous êtes ma mère et ma sœur!’

17:15Qu’ai-je donc à espérer? Mon espérance, qui peut l’entrevoir?

17:16Elle descendra vers les portes du séjour des morts quand nous serons étendus ensemble dans la poussière.»

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† ....16:19 Déjà maintenant, mon témoin est dans le ciel, mon défenseur est dans les lieux élevés. 16:20 Mes amis se moquent de moi? C'est Dieu que j'implore avec larmes.

16:21 Puisse-t-il être l’arbitre entre l'homme et Dieu, entre l’être humain et son ami!

16:1 Job prit la parole et dit:

16:2 «J'ai entendu beaucoup de propos semblables. Vous êtes tous des consolateurs pénibles.

16:3 Quand finiront ces discours qui ne sont que du vent? Pourquoi cette irritation dans tes réponses?

16:4 Moi aussi, je pourrais parler comme vous, si vous étiez à ma place: j’alignerais les discours contre vous, je hocherais la tête sur vous,

16:5 je vous fortifierais par mes paroles, le mouvement de mes lèvres vous apporterait du soulagement.

16:6» Si je parle, ma souffrance n’est pas soulagée, si je me tais, elle ne s’en ira pas loin de moi.

16:7 Maintenant, hélas, il m'a épuisé. Tu as dévasté tous les miens.

16:8 Tu m'as creusé des rides qui témoignent contre moi. Ma maigreur se dresse contre moi et m'accuse en face.

16:9 »Sa colère me déchire et s’attaque à moi, il grince des dents contre moi. Mon adversaire me transperce de son regard.

16:10 Ils ouvrent la bouche contre moi, ils m'insultent et me frappent les joues, ils s’attroupent contre moi.

16:11 »Dieu m’a livré au pouvoir d’un gamin, il me jette entre les mains des méchants.

16:12 J'étais tranquille et il m'a secoué. Il m'a attrapé par la nuque et m'a brisé, il m’a redressé et me prend pour cible.

16:13 Ses flèches m'environnent. Il me transperce les reins sans aucune pitié, il verse ma bile par terre.

16:14 Il fait en moi brèche sur brèche, il se précipite sur moi comme un guerrier.

16:15 J'ai cousu un sac sur ma peau, j'ai traîné ma fierté dans la poussière.

16:16 Mon visage est enflammé à force de pleurer, l'ombre de la mort est sur mes paupières.

16:17 Pourtant, je n'ai commis aucune violence et ma prière a toujours été pure.

16:18 »Terre, ne couvre pas mon sang, que mon cri ne reste pas cantonné à un endroit!

16:19 Déjà maintenant, mon témoin est dans le ciel, mon défenseur est dans les lieux élevés.

16:20 Mes amis se moquent de moi? C'est Dieu que j'implore avec larmes.

16:21 Puisse-t-il être l’arbitre entre l'homme et Dieu, entre l’être humain et son ami!

16:22 En effet, encore quelques années seulement et je m'en irai par un sentier d'où je ne reviendrai pas.

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mardi 14 décembre 2010

_____La faculté du droit a ses raisons que la raison a bien du mal à percer.. CAPACITE EN DROIT PAR CORRESPONDANCE??? Master de droit par correspondance ??? Formation à distance, Préparation concours et examens : Etudes supérieures

PROFIL DU DIPLOME

  • 17 ans minimum, pas de condition de diplôme. Durée des études sanctionnées par un diplôme national : 2 ans

  • Cette formation juridique pratique, immédiatement utilisable sur le plan professionnel, offre aussi la possibilité d'accéder à l'enseignement supérieur ou d'acquérir une double compétence. Elle est autant un outil de promotion sociale que d'enrichissement personnel

.

  • Elle donne les bases juridiques nécessaires pour entamer ou accélérer une carrière dans le domaine juridique, bancaire ou dans le domaine des assurances, de l'immobilier et des services contentieux des entreprises. Elle peut permettre, entre autres, d'exercer un secrétariat juridique et de passer certains concours de la fonction publique

  • Pour un bachelier (et plus) elle présente l'avantage d'offrir une culture juridique panoramique de base, au terme d'une formation courte et légère lui permettant même, au besoin, de la préparer simultanément en appoint d'une formation principale


Sa souplesse permet également une reprise d'études à tout âge


  • La Capacité en Droit peut se préparer en formation initiale, par correspondance (par l'intermédiaire du C.N.E.D.) ou dans le cadre de la formation continue.

En résumé : 4 raisons majeures pour entreprendre des études de Capacité en Droit

CAPACITE EN DROIT PAR CORRESPONDANCE (CAVEJ/CNED) CAVEJ

Secrétariat de la Capacité 17, rue Saint Hippolyte 75013 PARIS Tel : 01 44 08 63 55 Fax : 01 44 08 63 46 COURRIEL : cavcapa@univ-paris1.fr Site Internet : www.e-cavej.org (Service ouvert de 11h00 à 13h00 et de 14h00 à 17h00 du lundi au vendredi)

ATTENTION : FERMETURE des locaux : du 20 juillet au 7 septembre 2009 (N’envoyer aucun courrier durant cette période même en recommandé) AUCUN DOSSIER NE SERA ACCEPTE HORS DELAI (après le 30 novembre 2009) Tout dossier incomplet sera systématiquement retourné à l’intéressé.

PROCEDURE D’INSCRIPTION

Les personnes désirant préparer une capacité en Droit par correspondance à l’Université de Paris 1 doivent

procéder à une double inscription :

- une inscription à l’université qui se déroule en deux étapes :

  • une inscription administrative permettant la délivrance de la carte de capacitaire
  • une inscription pédagogique afin d’être convoqué aux examens

- une inscription au CNED (organisme délivrant les manuels et les CD audio), permettant de

procéder à l’inscription pédagogique CNED Institut de Lille 2, rue Joseph Gay – Lussac BP 90 397 59 669 VILLENEUVE D’ASCQ CEDEX Tél : 05 49 49 94 94 - www.cned.fr

I) INSCRIPTION ADMINISTRATIVE

A) Première inscription en 1ère année de Capacité

B) Transfert – Dérogation – Réinscription

1* Transferts :

- transfert complet - transfert partiel - transfert – dérogation

2* Dérogation

3* Réinscription après interruption d’études

C) Passage dans l’année supérieure ou redoublement des personnes inscrites à l’Université de Paris 1

II) Inscription pédagogique

I) INSCRIPTION ADMINISTRATIVE

Votre carte de capacitaire vous sera adressé environ 4 à 6 semaines après le dépôt de votre dossier, à compter du mois de septembre. Seule l’inscription en 2ème année de Capacité en Droit vous donnera le statut d’étudiant.

A) Première inscription en 1ère année de Capacité

Cette inscription concerne les personnes qui n’ont jamais été inscrites dans une université. Les personnes s’inscrivant pour la première fois à l’université doivent remplir et imprimer un dossier d’inscription administrative sur le site internet de l’Université de Paris 1 : http://sesame.univ-paris1.fr/Candidat/

rubrique : « Vous n’avez jamais été étudiant(e) à Paris 1 »

Le dossier dument rempli doit être retourné à l’adresse suivante :

CAVEJ Secrétariat de la Capacité 17, rue Saint Hippolyte 75013 PARIS

Date limite de retrait des dossiers : 30/10/2009 Date limite de dépôt du dossier administratif complet : 30/11/2009

PIECES A FOURNIR POUR COMPLETER UN DOSSIER D’INSCRIPTION ADMINISTRATIVE:

Le dossier d’inscription administrative doit impérativement être rempli, daté et signé. Les pièces suivantes sont à joindre au dossier :

  • une photocopie lisible de votre pièce d’identité
  • une photocopie lisible de votre carte vitale ou joindre votre numéro de Sécurité Sociale
  • une photo d’identité format 3,5 x 4,5 cm
  • un chèque dont le montant sera indiqué dans le dossier d’inscription administrative (frais d’inscription à

l’Université de Paris 1) à l’ordre de l’agent comptable de Paris 1.

  • une enveloppe (format A4) affranchie à 3,00 € avec vos coordonnées (pour le retour de la carte de capacitaire)
  • pour une inscription après demande de transfert et/ou dérogation à la règle des trois inscriptions,

joindre obligatoirement la copie de la décision de la commission pédagogique (voir § B) IMPORTANT : Pour les garçons nés à partir de 1979 et pour les filles à partir de 1983 fournir une attestation de recensement délivrée par la mairie de votre lieu d’habitation, et le certificat APD (journée d’appel à la préparation à la défense).

B) Transfert – Dérogation – Réinscription après interruption d’études :

La demande d’admission, dûment remplie, est transmise à la commission pédagogique pour décision. La notification de la décision d’acceptation ou du rejet est adressée par courrier à l’étudiant dès que celle-ci est connue du service. Il est donc inutile de téléphoner pour connaître la suite réservée à votre demande d’admission. Le dépôt du dossier n’est pas une préinscription. Seule la décision d’acceptation autorise l’inscription à l’Université de Paris 1. Les dossiers de Transfert – Dérogation – Réinscription doivent être remplis puis imprimés sur le site internet de PARIS 1 : www.univ-paris1.fr (liens ci-dessous)

1* TRANSFERTS

TRANSFERT COMPLET :

Toute personne ayant été inscrite dans une université autre que PARIS 1 doit constituer un dossier de Transfert Arrivée afin que les informations de l’université d’origine soient transmises à PARIS 1. http://sesame.univ-paris1.fr/Candidat/ rubrique : « Vous n’avez jamais été étudiant(e) à Paris 1 » Tout étudiant ayant déjà été inscrit dans une université autre que PARIS 1 doit, parallèlement à sa demande d’admission à PARIS 1, retirer une demande de Transfert Départ dans son université d’origine. TRANSFERT PARTIEL : Dans le cas où la personne poursuit également d’autres études dans son université d’origine, elle doit retirer une demande de Transfert Départ partiel dans son université d’origine. http://sesame.univ-paris1.fr/Candidat/ rubrique : « Vous n’avez jamais été étudiant(e) à Paris 1 »

TRANSFERT - DEROGATION :

Vous avez eu plus de trois inscriptions au sein de votre cursus universitaire en Droit ou dans d’autres disciplines, vous devez impérativement remplir un dossier de dérogation parallèlement à votre dossier de transfert arrivée. http://sesame.univ-paris1.fr/Candidat/ rubrique : « Vous n’avez jamais été étudiant(e) à Paris 1 » Les personnes en provenance d’établissements publics ou privés autres que les universités ne sont pas concernées.

2* DEROGATION

Pour les personnes ayant plus de trois inscriptions au sein de votre cursus universitaire en Droit ou dans d’autres disciplines, vous devez impérativement remplir un dossier de dérogation à la règle des trois inscriptions (même si votre dernière inscription remonte à plus de trois ans).

http://sesame.univ-paris1.fr/Candidat/

rubrique : « Vous êtes étudiant(e) à l’Université Paris 1 en 2008/2009 » La demande de transfert et/ou de dérogation dûment remplie, est transmise à la commission pédagogique pour décision. La notification de la décision d’acceptation ou de rejet est adressée par courrier à la personne dès que celleci est connue du service. Il est donc inutile de téléphoner pour connaître la suite réservée à votre demande d’admission.

3* REINSCRIPTION APRES INTERRUPTION D’ETUDES

Vous avez été déjà inscrit à PARIS 1 mais vous avez interrompu vos études depuis au moins un an, veuillez remplir le dossier et le renvoyer au secrétariat de la Capacité en Droit du CAVEJ.

http://sesame.univ-paris1.fr/Candidat/

rubrique : « Vous avez été étudiant(e) à Paris 1 avant 2008/2009 » IMPORTANT : Dans le cas où l’étudiant a pris 3 inscriptions pédagogiques ou plus en capacité, il doit faire une demande de dérogation à la règle des trois inscriptions. PIECES A FOURNIR POUR LES DOSSIERS DE :

++TRANSFERT - DEROGATION –REINSCRIPTION APRES INTERRUPTION D’ETUDES POUR TOUS LES CANDIDATS++

- La photocopie lisible d’une pièce d’identité - La photocopie de TOUS vos diplômes ET relevés de notes (même si année pas obtenue) - Une lettre adressée à Monsieur le Président de l’Université de Paris I exposant les motifs de la demande

de transfert ou de dérogation, accompagnée de tous les documents les justifiant (ne pas mettre sous enveloppe),

- 1 enveloppe autocollante format 21 x 29,7 affranchie à 2,90 €, libellée à vos nom et adresse. - 2 enveloppes autocollantes format 11,4 x 16.2 affranchies à 0.56 €, (une enveloppe libellée à l’adresse de votre université de départ en cas de transfert uniquement et une autre libellée à vos nom et adresse).

C) Passage dans l’année supérieure ou redoublement des personnes inscrites à l’Université de Paris 1

Les personnes redoublant leur 1ère ou leur 2ème année de Capacité en Droit par correspondance et inscrites l’année précédente à l’Université de Paris 1 doivent se réinscrire par internet : http://reins.univ-paris1.fr

II) INSCRIPTION PEDAGOGIQUE

L’inscription administrative permet la délivrance de la carte de capacitaire ; cette dernière permet de s’inscrire au CNED afin de recevoir les supports pédagogiques. Le CNED, après l’envoi des supports pédagogiques, enverra à chaque personne une lettre de confirmation d’inscription ; vous pourrez alors procéder à votre inscription pédagogique.

TRES IMPORTANT SANS INSCRIPTION PEDAGOGIQUE, VOUS NE POURREZ ÊTRE CONVOQUE(E) AUX EXAMENS

Fiche pédagogique :

Les personnes s’inscrivant pour la première fois à la faculté, les redoublants et ceux qui passent dans l’année supérieure doivent réclamer cette fiche par courrier en joignant une enveloppe A4 libellée et affranchie au tarif en vigueur, adressée au secrétariat de la Capacité du Cavej.

Afin de réaliser votre inscription pédagogique, il est indispensable d’envoyer les documents mentionnés cidessous:

- la fiche d’inscription pédagogique remplie, datée et signée - l’attestation de paiement des frais universitaire de l’année 2009-2010 - la photocopie de la carte de capacitaire 2009-2010 - la photocopie de la lettre de confirmation du CNED

Ces documents sont à envoyer à l’adresse suivante :

CAVEJ Secrétariat de la Capacité 17, rue Saint Hippolyte 75013 PARIS

Après réception de ces documents le secrétariat de la Capacité en Droit pourra procéder à votre inscription pédagogique et vous serez donc convoqué aux examens.


***

COURS PAR CORRESPONDANCE



Inscription et renseignements :




Les cours par correspondance concernant la préparation au certificat de Capacité en Droit sont notamment dispensés par le CNED (Centre National d'Enseignement à Distance) en liaison avec le CAVEJ (Centre AudioVisuel d'Etudes Juridiques de Paris). En principe, ils nécessitent une inscription particulière distincte, en plus de l'inscription administrative à l'université.



Site Web le CNED. Contacter directement le CAVEJ par leur site Web (http://www.frebend.com/cavej/) Ils existe d'autres organismes publics (à Angers et dans le Midi-Pyrénnées) et une mutitude d'organismes de formation privés (voir à ce propos le FORUM indiqué ci-dessous). Bien qu'un projet d'université numérique (avec des cours en ligne) est en gestation, il n'existe plus, pour le moment, d'enseignement à distance rattaché à Lille II.

Examens :




Les étudiants inscrits pour des cours à distance passent les examens dans l'université où ils ont pris leur inscription administrative. Il est donc impératif qu'ils prennent contact avec les enseignants dispensant les cours dits "présentiels" dans l'université concernée, ou qu'ils se procurent les plans de cours des dits enseignants, ces derniers étant susceptibles d'être leurs examinateurs, tant aux examens écrits qu'aux examens oraux. En effet, le champ d'un cours présentiel peut - dans certains cas - s'avérer différent de celui du programme exhaustif présenté par l'organisme par correspondance.




Entraide associative :

Les étudiants concernés consulteront avec intérêt le site Web de l'association " AVENIR CAPA Lille " dont la rubrique "assistance pédagogique" présente tous les plans de cours de 1ère année, puis de 2ème année, ainsi qu'une bibliographie et les annales des sujets de l'examen écrit. L'assistance pédagogique comprend également des conseils méthodologiques utiles. Bien que propres à Lille 2 la quasi totalité de ces informations peuvent servir à tous ! Aller sur le site d'Avenir Capa Lille

Il existe notamment un Forum des Capacitaires en Droit

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_____Le Cameroun lance un emprunt obligataire à un taux d'intérêt de 5,60 % au Congo. Les opérateurs économiques congolais sont invités à souscrire

Le Cameroun a lancé jeudi à Brazzaville un emprunt obligataire jusqu'au 15 décembre pour lever 200 milliards de francs CFA à un taux d'intérêt de 5,60 pour cent auprès des opérateurs économiques congolais, a t-on constaté sur place.

"Nous avons décidé de venir vers vous parce que le Congo dispose de ressources financières et nous en avons besoin pour améliorer les conditions de vie des Camerounais", a expliqué le ministre camerounais des Finances, Lazare Essimi Menye, au cours d'une conférence de presse.

Le Cameroun compte étendre cet emprunt obligataire aux autres pays de la sous-région d'Afrique centrale, selon le ministre qui a souligné que l'emprunt obligataire aura un impact sur les deux Bourses des valeurs. Les investisseurs intéressés devront se rapprocher des établissements placeurs suivants, sélectionnés pour les formalités de souscription : Afriland First Bank, BACM, BICEC, BMCE-Capital, CBC, Cenainvest, Citibank, EDC-Investment Corporation, SCB Cameroun, SGBC et UBA.




Le taux d'intérêt net servi est de 5,60 pc par an, les intérêts étant exonérés de tout impôt. Le prix d'une obligation du Trésor est de 10 000 FCFA et le minimum à souscrire est de trente obligations. Le remboursement se fait sur une base annuelle avec un an de différé.

Cette opération est la concrétisation de l'ensemble des réformes, notamment dans la gestion des Finances publiques, menées au Cameroun.

Selon le ministre camerounais, elle permet à un grand nombre de personnes d'épargner à long terme et progressivement, un vrai marché d'épargne de longue durée va se créer ayant la capacité de favoriser le développement de la sous-région.

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vendredi 10 décembre 2010

† ____Le Monde de Demain.. Le diable est-il réel ? La jeunesse, de même que la société tout entière, est-elle de plus en plus affectée par le monde occulte ?

Le diable est-il réel ?

par Richard F. Ames




La jeunesse, de même que la société tout entière, est-elle de plus en plus affectée par le monde occulte ? Le diable est-il réel ? S’il existe, comment séduit-il l’humanité ?

La jeune génération est de plus en plus entraînée par les sciences occultes. La sorcellerie est enveloppée de splendeur autant pour la foule des plus jeunes, à chaque nouveau livre d’Harry Potter, que pour les adolescents avec la série télévisée « Buffy contre les vampires ». La musique pour les adolescents glorifie souvent le diable ; quelques jeunes délinquants armés ont même commis des meurtres en son nom.

Dans certains cercles d’intellectuels, il n’est pas coutume de croire à l’existence du diable. Mais de nombreuses autres personnes intelligentes trouvent aventureux, et même passionnant, d’essayer d’entrer en contact avec le monde des ténèbres. Que dit la Bible sur ce sujet extrêmement important ? S’il existe un monde de démons – et un diable réel – vous avez besoin de savoir comment lui résister et vaincre son influence.

La Bible explique pourquoi il y a tant d’afflictions et de malheurs en ce bas monde. Dans l’Apocalypse, nous lisons : « Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » (Apocalypse 12 :9).

La Bible décrit ici un être spirituel et puissant, appelé le « diable et Satan », comme étant « le grand dragon » et « le serpent ancien ». Nous apprenons une vérité surprenante à laquelle peu de gens croient aujourd’hui – cet être a séduit toute la terre.

Comment a-t-il fait ? Les chrétiens doivent connaître ses stratégies et ses tactiques. Mais, il nous faut d’abord comprendre pourquoi il existe. Dieu a-t-Il créé le diable ?

Il y a deux chapitres dans la Bible – Esaïe 14 et Ezéchiel 28 – qui relatent l’origine de Satan. Esaïe a prophétisé sur le roi de Babylone, qui régnera sur l’Empire romain ressuscité (décrit dans Apocalypse 13, 17 et 18), aux temps de la fin, mais le type – le roi humain mentionné – est la représentation physique du type spirituel, Satan le diable, appelé auparavant Lucifer. « Te voilà tombé du ciel, astre brillant, fils de l’aurore ! Tu es abattu à terre, toi, le vainqueur des nations ! Tu disais en ton cœur : Je monterai au ciel, j’élèverai mon trône au-dessus des étoiles de Dieu ; je m’assiérai sur la montagne de l’assemblée, à l’extrémité du septentrion ; je monterai sur le sommet des nues, je serai semblable au Très-Haut » (Esaïe 14 :12-14).

Lucifer a été précipité sur la terre. Il a laissé la vanité et l’avidité l’inciter à la rébellion contre Dieu. Il a voulu renverser Dieu de Son trône. Mais il a échoué, bien qu’il ait toujours son trône sur la terre. Le nom Lucifer dérive du latin, et il a été traduit par « étoile du matin » ou « fils de l’aube » dans d’autres versions. Jésus a dit : « Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair » (Luc 10 :18). Lucifer, celui qui apporte la lumière, devint celui qui procure les ténèbres.

L’apôtre Paul explique que beaucoup de gens sont aveuglés par rapport au véritable Evangile et à la vérité de la Bible. « Si notre Evangile est encore voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’intelligence, afin qu’ils ne voient pas briller la splendeur de l’Evangile de la gloire de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4 :3-4). Notez que Lucifer devint Satan après avoir été précipité sur la terre, il est devenu « le dieu de cet âge », ou « le dieu de ce siècle ».

Dieu a créé tous les êtres angéliques, mais Il n’a pas créé le diable. Il créa trois chérubins ou archanges – Lucifer, Michel ou Micaël, et Gabriel (le chérubin Michel est appelé un archange dans Jude 9). Apparemment, chacun d’eux est à la tête d’un tiers des anges. Nous lisons que le dragon, Satan, fut précipité sur la terre avec un tiers des anges. « Un autre signe parut encore dans le ciel : et voici, c’était un grand dragon rouge feu, ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes sept diadèmes. Sa queue entraînait le tiers des étoiles du ciel, et les jetait sur la terre » (Apocalypse 12 :3-4). Comme nous l’avons déjà expliqué dans d’autres articles, les étoiles symbolisent les anges (Apocalypse 1 :20). Un tiers des anges suivirent Satan et devinrent des démons.

Ezéchiel 28 – type physique et type spirituel Le prophète Ezéchiel décrit les responsabilités premières de Satan, avant sa déchéance. Comme dans Esaïe 14, nous voyons à nouveau la représentation physique et la représentation spirituelle. Le roi de Tyr est le type physique, et le chérubin qui devint Satan est le type spirituel. « Fils de l’homme, prononce une complainte sur le roi Tyr ! Tu lui diras : Ainsi parle le Seigneur, l’Eternel : Tu mettais le sceau à la perfection, tu étais plein de sagesse, parfait en beauté. Tu étais en Eden, le jardin de Dieu ; tu étais couvert de toute espèce de pierres précieuses, de sardoine, de topaze, de diamant, de chrysolithe, d’onyx, de jaspe, de saphir, d’escarboucle, d’émeraude, et d’or ; tes tambourins et tes flûtes étaient à ton service, préparés pour le jour où tu fus créé. Tu étais un chérubin protecteur, aux ailes déployées ; je t’avais placé et tu étais sur la sainte montagne de Dieu ; tu marchais au milieu des pierres étincelantes. Tu as été intègre dans tes voies, depuis le jour où tu fus créé jusqu’à celui où l’iniquité a été trouvée chez toi. Par la grandeur de ton commerce tu as été rempli de violence, et tu as péché ; je te précipite de la montagne de Dieu, et je te fais disparaître, chérubin protecteur, du milieu des pierres étincelantes. Ton cœur s’est élevé à cause de ta beauté, tu as corrompu ta sagesse par ton éclat ; je te jette par terre, je te livre en spectacle aux rois » (Ezéchiel 28 :12-17).

Lucifer est un être créé ; il était responsable de la terre bien avant la création des êtres humains. Il avait le libre choix pour obéir ou pour désobéir, tout comme les êtres humains ont la possibilité de choisir entre le bien et le mal. Mais Lucifer se rebella – il refusa de se soumettre à la volonté et au gouvernement de Dieu. Comme Ezéchiel l’a écrit : « Tu as été intègre dans tes voies, depuis le jour où tu fus créé jusqu’à celui où l’iniquité a été trouvée chez toi. »

Ainsi, nous voyons que Dieu n’a pas créé Satan le diable. Il créa le chérubin ou l’archange Lucifer, qui rejeta le gouvernement de Dieu et se forgea un caractère méchant et pécheur ; par sa rébellion, il se transforma en Satan le diable.

Adam avait la possibilité de remplacer Satan comme dirigeant de ce monde. Mais Adam et Eve succombèrent à la tentation, et ils péchèrent. Notez que c’est Satan qui pécha le premier et qui tomba. Adam et Eve, de même que chaque être humain excepté Jésus-Christ – Emmanuel, Dieu dans la chair – ont péché. Les Ecritures disent : « Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » (Romains 3 :23).

Un second Adam, Jésus-Christ, résista au diable, et Il le vainquit. Les Ecritures nous disent qu’après quarante jours de jeûne, Jésus était physiquement affaibli, mais Il combattit le diable par l’Ecriture. Refusant d’obéir à Satan, Il lui donna finalement cet ordre : « Retire-toi, Satan ! Car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul » (Matthieu 4 :10).

Jésus prouva qu’Il ne voulait pas céder à Satan. Il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché (Hébreux 4 :15). Il a prouvé qu’Il avait la force morale et la justice pour diriger la terre. Lorsque Jésus reviendra comme Roi des rois, Il remplacera Satan, le prince de ce monde, en le bannissant pour mille ans. Mais jusque-là, Satan continuera de séduire le monde entier. Peut-il vous séduire ?

Un ange de lumière ? L’une des plus grandes supercheries de Satan est la fausse croyance qu’il n’existe pas. Pourtant, beaucoup prennent part à l’adoration de Satan et de ses démons, ou à quelque manifestation du diable dans des religions occultes. Des sorcières et sorciers pratiquent des rituels macabres – pouvant aller jusqu’au sacrifice humain. Dieu a pourtant mis en garde l’ancien Israël pour que les gens rejettent toutes ces formes de paganisme et de satanisme. « Lorsque tu seras entré dans le pays que l’Eternel, ton Dieu, te donne, tu n’apprendras point à imiter les abominations de ces nations-là. Qu’on ne trouve chez toi personne qui fasse passer son fils ou sa fille par le feu, personne qui exerce le métier de devin, d’astrologue, d’augure, de magicien, d’enchanteur, personne qui consulte ceux qui évoquent les esprits ou disent la bonne aventure, personne qui interroge les morts. Car quiconque fait ces choses est en abomination à l’Eternel ; et c’est à cause de ces abominations que l’Eternel, ton Dieu, va chasser ces nations devant toi. Tu seras entièrement à l’Eternel, ton Dieu. Car ces nations que tu chasseras écoutent les astrologues et les devins ; mais à toi, l’Eternel, ton Dieu, ne le permet pas » (Deutéronome 18 :9-14).

Dieu nous met en garde pour que nous rejetions les pratiques occultes et le paganisme. Cependant, ces pratiques sont extrêmement répandues, et même acceptées au sein de la société. On estime à cinquante mille, rien qu’en Amérique, ceux qui pratiquent le « Wicca » – une forme d’adoration polythéiste de la nature – si bien établie que l’office des aumôniers de l’armée américaine pourvoit maintenant aux services pastoraux des militaires Wiccans (« Witchcraft Gets Army’s Blessing », Chicago Tribune, 18 juin 1999. C’est nous qui traduisons). Récemment, une étude de marché, réalisée par la grande librairie Barnes et Noble, a estimé à dix millions le « public « païen » d’acheteurs américains ». Quelques jeunes tueurs ont même été influencés par la religion occulte. Oui, l’une des tromperies majeure de Satan se fait par la religion elle-même ! L’apôtre Paul révèle cette tactique, en signalant que Satan n’apparaît pas toujours comme un serpent ou un dragon, mais qu’il se déguise lui-même en ange de lumière ! « Ces hommes-là sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, déguisés en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, puisque Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas étrange que ses ministres aussi se déguisent en ministres de justice. Leur fin sera selon leurs œuvres » (2 Corinthiens 11 :13-15).

Satan, le prince des ténèbres, peut apparaître comme un ange de lumière, et non seulement comme la force des ténèbres de l’adoration occulte. L’apôtre Paul nous avertit que Satan a ses propres ministres, qui ont l’apparence de ministres de la justice. C’est pourquoi, nous vous demandons de ne pas nous croire sur le seul fait de nos affirmations. Nous vous conseillons vivement de vérifier dans votre Bible la vérité que nous déclarons. Vous souvenez-vous des Béréens dans Actes 17 :11 ? Luc a écrit qu’ils « examinaient chaque jour les Ecritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact ». Nous avons tous besoin d’agir ainsi !

Des membres du clergé peuvent être sincères, mais ils sont sincèrement séduits. Certains ministres prêchent que vous n’avez pas besoin d’observer les Dix Commandements ; ils assimilent faussement l’observance de la loi de Dieu au salut par les œuvres ! Si un ministre vous dit que vous n’avez pas besoin d’obéir à Dieu, demandez-lui s’il approuve la rébellion contre Dieu. L’apôtre Pierre a écrit : « Car c’est le moment où le jugement va commencer par la maison de Dieu. Or, si c’est par nous qu’il commence, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Evangile de Dieu ? » (1 Pierre 4 :17).

L’apôtre Paul lança aussi un avertissement à ceux qui désobéissent à la vérité de Dieu. « Il réserve l’irritation et la colère à ceux qui, par esprit de dispute, sont rebelles à la vérité et obéissent à l’injustice. Tribulation et angoisse sur toute âme d’homme qui fait le mal, sur le Juif premièrement, puis sur le Grec ! » (Romains 2 :8-9). La Bible enseigne pleinement l’obéissance à la vérité, à l’Evangile, aux Dix Commandements et à la justice de Dieu. La religion de contrefaçon est l’une des tromperies de Satan. Il apparaît comme un ange de lumière, mais il conduit des millions de gens loin de la véritable lumière de la Bible.

Satan œuvre dans nos faiblesses Le diable cherche à tourner à son profit notre nature humaine – qui est déjà influencée par la vanité, l’égoïsme, l’avidité, l’envie et la convoitise ! Il existe une influence malfaisante qui, comme l’apôtre Paul le déclare, « agit maintenant dans les fils de la rébellion ». En ce qui concerne notre délivrance par le Christ et notre participation aux convoitises de la nature humaine, Paul déclare : « Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés, dans lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de l’esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion. Nous tous aussi, nous étions de leur nombre, et nous vivions autrefois selon les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et de nos pensées, et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres » (Ephésiens 2 :1-3).

Nous devons être capables d’identifier, dans notre propre nature, nos faiblesses humaines et notre tendance à pécher. C’est pourquoi, nous avons besoin d’un Sauveur vivant, pour nous racheter premièrement de toutes nos anciennes transgressions, et ensuite pour nous donner la force de vaincre les influences du monde, de Satan et de notre nature humaine !

Certains chrétiens luttent contre leurs colères incontrôlées. D’autres, qui ont été offensés, laissent leurs sentiments se diriger vers l’amertume, la malice, la colère, l’hostilité et la haine. Nous devons haïr le mal et les voies de Satan, mais jamais un autre être humain. Nous devons détester leur conduite et leur mauvaise attitude, mais aimer tous les individus, y compris nos ennemis, comme le Christ nous l’enseigne dans Matthieu 5 :44.

Soyez vigilants ! Satan peut vous contrôler si vous ne maîtrisez pas votre colère. « Si vous vous mettez en colère, ne péchez point ; que le soleil ne se couche pas sur votre colère, et ne donnez pas accès au diable » (Ephésiens 4 :26-27). Une colère sans frein peut amener une amertume satanique, ceux qui sont consumés par la colère pourraient finir dans un étang de feu. Ne laissez pas Satan s’emparer du meilleur en vous. Apprenez à vivre en paix avec les autres. Nous lisons : « Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur. Veillez à ce que personne ne se prive de la grâce de Dieu ; à ce qu’aucune racine d’amertume, poussant des rejetons, ne produise du trouble, et que plusieurs n’en soient infectés » (Hébreux 12 :14-15).

Beaucoup de chrétiens font face à des difficultés et à des tensions causées par des offenses et des blessures. Ils laissent une racine d’amertume pousser en eux. Ils veulent conserver une douleur du passé, et même goûter à quelque vengeance imaginée. Mais que dit Dieu ? « A moi la vengeance, à moi la rétribution, dit le Seigneur » (Romains 12 :19). En fin de compte, Dieu infligera le juste jugement et la punition sur tous les pécheurs non repentis. Les chrétiens ont besoin d’apprendre à pardonner ! Jésus nous a enseigné, dans la « prière modèle », à demander à Dieu : « Pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés » (Matthieu 6 :12). Priez-vous dans ce sens ? Priez-vous pour vos ennemis ? Apprenez à laisser de côté et à pardonner. Ce faisant, vous résisterez à Satan, et vous ne vous laisserez pas emporter par une attitude de malice et de vengeance !

Le destin de Satan – et la victoire des chrétiens ! Nous avons déjà vu quelques-unes des stratégies du diable, et comment échapper à ses tromperies. Sachez que le destin de Satan est déjà tracé. Au jugement dernier, tous les méchants seront consumés dans l’étang de feu. Satan et ses démons seront également jetés dans l’étang de feu. « Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-vous de moi, maudits ; allez dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges » (Matthieu 25 :41).

Nous attendons impatiemment l’époque où tous les méchants seront bannis de cette terre. Prions : « Que ton Royaume vienne ! » Mais jusqu’à ce moment-là, Satan et ses démons continueront à attaquer et à séduire partout où ils le pourront. Que pouvez-vous faire pour vaincre cette force malfaisante ? Les chrétiens ont besoin de surmonter l’influence du monde, la puissance de Satan et de ses démons, ainsi que leur propre nature humaine.

Premièrement, nous avons besoin d’une relation étroite avec Dieu et le Christ. Dieu nous préservera du mal. La prière modèle dans Matthieu 6 nous enseigne comment prier : « Ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du malin. Car c’est à toi qu’appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Amen ! » (verset 13).

Dieu vous protégera et vous délivrera du mal, si vous le Lui demandez – si vous optez pour le Royaume de Dieu et si vous rejetez le royaume de Satan. Dieu inspira l’apôtre Jacques à écrire : « Il accorde, au contraire, une grâce plus excellente ; c’est pourquoi l’Ecriture dit : Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il fuira loin de vous. Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous » (Jacques 4 :6-8).

Il y a deux éléments clés à se rappeler dans notre combat contre Satan. Dieu a fait ces promesses. Vous ne devez pas céder aux sentiments de découragement. Ne cédez pas aux tentations que Satan vous tend sur votre chemin. Résistez ! Et approchez-vous de Dieu. Mettez-vous à genoux et priez votre Père, qui est dans les cieux. Etudiez la Bible, la parole de Dieu, et suivez Ses instructions. Jésus lutta contre les tentations du diable en faisant référence aux Ecritures. Il utilisa ces armes spirituelles. Vous en avez besoin, vous aussi !

L’apôtre Paul nous dit d’être spirituellement bien armés. « Au reste, fortifiez-vous dans le Seigneur, et par sa force toute-puissante. Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable. Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. C’est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté » (Ephésiens 6 :10-13).

Vous avez besoin de toutes les armes de Dieu. Si vous êtes revêtus de ces armes, vous gagnerez la bataille. Satan combat dans vos pensées, dans votre caractère, dans votre esprit. Mais avec Dieu à vos côtés, vous pouvez le vaincre. Connaissez votre ennemi. Connaissez ses stratégies. Comme l’apôtre Paul l’a écrit : « Nous n’ignorons pas ses desseins » (2 Corinthiens 2 :11).

Pouvez-vous réellement triompher du diable ? Oui, si vous utilisez l’épée de l’Esprit – la parole de Dieu – et si vous vivez selon cette parole. Lorsque Jésus a résisté à Satan, Il lui a dit : « Il est écrit : L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Matthieu 4 :4).

La puissance de la parole de Dieu en vous peut vaincre Satan. L’apôtre Jean a écrit : « Je vous ai écrit, jeunes gens, parce que vous êtes forts, et que la parole de Dieu demeure en vous, et que vous avez vaincu le malin » (1 Jean 2 :14).

Dieu vous accordera la victoire par Jésus-Christ – vous pouvez vaincre le diable. Le Créateur Dieu bannira Satan et ses démons à jamais. Ils seront remplacés par Jésus- Christ et Ses serviteurs fidèles, dans le Royaume de Dieu à venir.

Vous pouvez avoir la paix d’esprit. Agissez selon les instructions bibliques – et, avec l’aide de notre Sauveur, vous vaincrez Satan.

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_____Le Monde de Demain.. Le diable est-il réel ? La jeunesse, de même que la société tout entière, est-elle de plus en plus affectée par le monde occulte ?

Le diable est-il réel ?

par Richard F. Ames




La jeunesse, de même que la société tout entière, est-elle de plus en plus affectée par le monde occulte ? Le diable est-il réel ? S’il existe, comment séduit-il l’humanité ?

La jeune génération est de plus en plus entraînée par les sciences occultes. La sorcellerie est enveloppée de splendeur autant pour la foule des plus jeunes, à chaque nouveau livre d’Harry Potter, que pour les adolescents avec la série télévisée « Buffy contre les vampires ». La musique pour les adolescents glorifie souvent le diable ; quelques jeunes délinquants armés ont même commis des meurtres en son nom.

Dans certains cercles d’intellectuels, il n’est pas coutume de croire à l’existence du diable. Mais de nombreuses autres personnes intelligentes trouvent aventureux, et même passionnant, d’essayer d’entrer en contact avec le monde des ténèbres. Que dit la Bible sur ce sujet extrêmement important ? S’il existe un monde de démons – et un diable réel – vous avez besoin de savoir comment lui résister et vaincre son influence.

La Bible explique pourquoi il y a tant d’afflictions et de malheurs en ce bas monde. Dans l’Apocalypse, nous lisons : « Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » (Apocalypse 12 :9).

La Bible décrit ici un être spirituel et puissant, appelé le « diable et Satan », comme étant « le grand dragon » et « le serpent ancien ». Nous apprenons une vérité surprenante à laquelle peu de gens croient aujourd’hui – cet être a séduit toute la terre.

Comment a-t-il fait ? Les chrétiens doivent connaître ses stratégies et ses tactiques. Mais, il nous faut d’abord comprendre pourquoi il existe. Dieu a-t-Il créé le diable ?

Il y a deux chapitres dans la Bible – Esaïe 14 et Ezéchiel 28 – qui relatent l’origine de Satan. Esaïe a prophétisé sur le roi de Babylone, qui régnera sur l’Empire romain ressuscité (décrit dans Apocalypse 13, 17 et 18), aux temps de la fin, mais le type – le roi humain mentionné – est la représentation physique du type spirituel, Satan le diable, appelé auparavant Lucifer. « Te voilà tombé du ciel, astre brillant, fils de l’aurore ! Tu es abattu à terre, toi, le vainqueur des nations ! Tu disais en ton cœur : Je monterai au ciel, j’élèverai mon trône au-dessus des étoiles de Dieu ; je m’assiérai sur la montagne de l’assemblée, à l’extrémité du septentrion ; je monterai sur le sommet des nues, je serai semblable au Très-Haut » (Esaïe 14 :12-14).

Lucifer a été précipité sur la terre. Il a laissé la vanité et l’avidité l’inciter à la rébellion contre Dieu. Il a voulu renverser Dieu de Son trône. Mais il a échoué, bien qu’il ait toujours son trône sur la terre. Le nom Lucifer dérive du latin, et il a été traduit par « étoile du matin » ou « fils de l’aube » dans d’autres versions. Jésus a dit : « Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair » (Luc 10 :18). Lucifer, celui qui apporte la lumière, devint celui qui procure les ténèbres.

L’apôtre Paul explique que beaucoup de gens sont aveuglés par rapport au véritable Evangile et à la vérité de la Bible. « Si notre Evangile est encore voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’intelligence, afin qu’ils ne voient pas briller la splendeur de l’Evangile de la gloire de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4 :3-4). Notez que Lucifer devint Satan après avoir été précipité sur la terre, il est devenu « le dieu de cet âge », ou « le dieu de ce siècle ».

Dieu a créé tous les êtres angéliques, mais Il n’a pas créé le diable. Il créa trois chérubins ou archanges – Lucifer, Michel ou Micaël, et Gabriel (le chérubin Michel est appelé un archange dans Jude 9). Apparemment, chacun d’eux est à la tête d’un tiers des anges. Nous lisons que le dragon, Satan, fut précipité sur la terre avec un tiers des anges. « Un autre signe parut encore dans le ciel : et voici, c’était un grand dragon rouge feu, ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes sept diadèmes. Sa queue entraînait le tiers des étoiles du ciel, et les jetait sur la terre » (Apocalypse 12 :3-4). Comme nous l’avons déjà expliqué dans d’autres articles, les étoiles symbolisent les anges (Apocalypse 1 :20). Un tiers des anges suivirent Satan et devinrent des démons.

Ezéchiel 28 – type physique et type spirituel Le prophète Ezéchiel décrit les responsabilités premières de Satan, avant sa déchéance. Comme dans Esaïe 14, nous voyons à nouveau la représentation physique et la représentation spirituelle. Le roi de Tyr est le type physique, et le chérubin qui devint Satan est le type spirituel. « Fils de l’homme, prononce une complainte sur le roi Tyr ! Tu lui diras : Ainsi parle le Seigneur, l’Eternel : Tu mettais le sceau à la perfection, tu étais plein de sagesse, parfait en beauté. Tu étais en Eden, le jardin de Dieu ; tu étais couvert de toute espèce de pierres précieuses, de sardoine, de topaze, de diamant, de chrysolithe, d’onyx, de jaspe, de saphir, d’escarboucle, d’émeraude, et d’or ; tes tambourins et tes flûtes étaient à ton service, préparés pour le jour où tu fus créé. Tu étais un chérubin protecteur, aux ailes déployées ; je t’avais placé et tu étais sur la sainte montagne de Dieu ; tu marchais au milieu des pierres étincelantes. Tu as été intègre dans tes voies, depuis le jour où tu fus créé jusqu’à celui où l’iniquité a été trouvée chez toi. Par la grandeur de ton commerce tu as été rempli de violence, et tu as péché ; je te précipite de la montagne de Dieu, et je te fais disparaître, chérubin protecteur, du milieu des pierres étincelantes. Ton cœur s’est élevé à cause de ta beauté, tu as corrompu ta sagesse par ton éclat ; je te jette par terre, je te livre en spectacle aux rois » (Ezéchiel 28 :12-17).

Lucifer est un être créé ; il était responsable de la terre bien avant la création des êtres humains. Il avait le libre choix pour obéir ou pour désobéir, tout comme les êtres humains ont la possibilité de choisir entre le bien et le mal. Mais Lucifer se rebella – il refusa de se soumettre à la volonté et au gouvernement de Dieu. Comme Ezéchiel l’a écrit : « Tu as été intègre dans tes voies, depuis le jour où tu fus créé jusqu’à celui où l’iniquité a été trouvée chez toi. »

Ainsi, nous voyons que Dieu n’a pas créé Satan le diable. Il créa le chérubin ou l’archange Lucifer, qui rejeta le gouvernement de Dieu et se forgea un caractère méchant et pécheur ; par sa rébellion, il se transforma en Satan le diable.

Adam avait la possibilité de remplacer Satan comme dirigeant de ce monde. Mais Adam et Eve succombèrent à la tentation, et ils péchèrent. Notez que c’est Satan qui pécha le premier et qui tomba. Adam et Eve, de même que chaque être humain excepté Jésus-Christ – Emmanuel, Dieu dans la chair – ont péché. Les Ecritures disent : « Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » (Romains 3 :23).

Un second Adam, Jésus-Christ, résista au diable, et Il le vainquit. Les Ecritures nous disent qu’après quarante jours de jeûne, Jésus était physiquement affaibli, mais Il combattit le diable par l’Ecriture. Refusant d’obéir à Satan, Il lui donna finalement cet ordre : « Retire-toi, Satan ! Car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul » (Matthieu 4 :10).

Jésus prouva qu’Il ne voulait pas céder à Satan. Il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché (Hébreux 4 :15). Il a prouvé qu’Il avait la force morale et la justice pour diriger la terre. Lorsque Jésus reviendra comme Roi des rois, Il remplacera Satan, le prince de ce monde, en le bannissant pour mille ans. Mais jusque-là, Satan continuera de séduire le monde entier. Peut-il vous séduire ?

Un ange de lumière ? L’une des plus grandes supercheries de Satan est la fausse croyance qu’il n’existe pas. Pourtant, beaucoup prennent part à l’adoration de Satan et de ses démons, ou à quelque manifestation du diable dans des religions occultes. Des sorcières et sorciers pratiquent des rituels macabres – pouvant aller jusqu’au sacrifice humain. Dieu a pourtant mis en garde l’ancien Israël pour que les gens rejettent toutes ces formes de paganisme et de satanisme. « Lorsque tu seras entré dans le pays que l’Eternel, ton Dieu, te donne, tu n’apprendras point à imiter les abominations de ces nations-là. Qu’on ne trouve chez toi personne qui fasse passer son fils ou sa fille par le feu, personne qui exerce le métier de devin, d’astrologue, d’augure, de magicien, d’enchanteur, personne qui consulte ceux qui évoquent les esprits ou disent la bonne aventure, personne qui interroge les morts. Car quiconque fait ces choses est en abomination à l’Eternel ; et c’est à cause de ces abominations que l’Eternel, ton Dieu, va chasser ces nations devant toi. Tu seras entièrement à l’Eternel, ton Dieu. Car ces nations que tu chasseras écoutent les astrologues et les devins ; mais à toi, l’Eternel, ton Dieu, ne le permet pas » (Deutéronome 18 :9-14).

Dieu nous met en garde pour que nous rejetions les pratiques occultes et le paganisme. Cependant, ces pratiques sont extrêmement répandues, et même acceptées au sein de la société. On estime à cinquante mille, rien qu’en Amérique, ceux qui pratiquent le « Wicca » – une forme d’adoration polythéiste de la nature – si bien établie que l’office des aumôniers de l’armée américaine pourvoit maintenant aux services pastoraux des militaires Wiccans (« Witchcraft Gets Army’s Blessing », Chicago Tribune, 18 juin 1999. C’est nous qui traduisons). Récemment, une étude de marché, réalisée par la grande librairie Barnes et Noble, a estimé à dix millions le « public « païen » d’acheteurs américains ». Quelques jeunes tueurs ont même été influencés par la religion occulte. Oui, l’une des tromperies majeure de Satan se fait par la religion elle-même ! L’apôtre Paul révèle cette tactique, en signalant que Satan n’apparaît pas toujours comme un serpent ou un dragon, mais qu’il se déguise lui-même en ange de lumière ! « Ces hommes-là sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, déguisés en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, puisque Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas étrange que ses ministres aussi se déguisent en ministres de justice. Leur fin sera selon leurs œuvres » (2 Corinthiens 11 :13-15).

Satan, le prince des ténèbres, peut apparaître comme un ange de lumière, et non seulement comme la force des ténèbres de l’adoration occulte. L’apôtre Paul nous avertit que Satan a ses propres ministres, qui ont l’apparence de ministres de la justice. C’est pourquoi, nous vous demandons de ne pas nous croire sur le seul fait de nos affirmations. Nous vous conseillons vivement de vérifier dans votre Bible la vérité que nous déclarons. Vous souvenez-vous des Béréens dans Actes 17 :11 ? Luc a écrit qu’ils « examinaient chaque jour les Ecritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact ». Nous avons tous besoin d’agir ainsi !

Des membres du clergé peuvent être sincères, mais ils sont sincèrement séduits. Certains ministres prêchent que vous n’avez pas besoin d’observer les Dix Commandements ; ils assimilent faussement l’observance de la loi de Dieu au salut par les œuvres ! Si un ministre vous dit que vous n’avez pas besoin d’obéir à Dieu, demandez-lui s’il approuve la rébellion contre Dieu. L’apôtre Pierre a écrit : « Car c’est le moment où le jugement va commencer par la maison de Dieu. Or, si c’est par nous qu’il commence, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Evangile de Dieu ? » (1 Pierre 4 :17).

L’apôtre Paul lança aussi un avertissement à ceux qui désobéissent à la vérité de Dieu. « Il réserve l’irritation et la colère à ceux qui, par esprit de dispute, sont rebelles à la vérité et obéissent à l’injustice. Tribulation et angoisse sur toute âme d’homme qui fait le mal, sur le Juif premièrement, puis sur le Grec ! » (Romains 2 :8-9). La Bible enseigne pleinement l’obéissance à la vérité, à l’Evangile, aux Dix Commandements et à la justice de Dieu. La religion de contrefaçon est l’une des tromperies de Satan. Il apparaît comme un ange de lumière, mais il conduit des millions de gens loin de la véritable lumière de la Bible.

Satan œuvre dans nos faiblesses Le diable cherche à tourner à son profit notre nature humaine – qui est déjà influencée par la vanité, l’égoïsme, l’avidité, l’envie et la convoitise ! Il existe une influence malfaisante qui, comme l’apôtre Paul le déclare, « agit maintenant dans les fils de la rébellion ». En ce qui concerne notre délivrance par le Christ et notre participation aux convoitises de la nature humaine, Paul déclare : « Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés, dans lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de l’esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion. Nous tous aussi, nous étions de leur nombre, et nous vivions autrefois selon les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et de nos pensées, et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres » (Ephésiens 2 :1-3).

Nous devons être capables d’identifier, dans notre propre nature, nos faiblesses humaines et notre tendance à pécher. C’est pourquoi, nous avons besoin d’un Sauveur vivant, pour nous racheter premièrement de toutes nos anciennes transgressions, et ensuite pour nous donner la force de vaincre les influences du monde, de Satan et de notre nature humaine !

Certains chrétiens luttent contre leurs colères incontrôlées. D’autres, qui ont été offensés, laissent leurs sentiments se diriger vers l’amertume, la malice, la colère, l’hostilité et la haine. Nous devons haïr le mal et les voies de Satan, mais jamais un autre être humain. Nous devons détester leur conduite et leur mauvaise attitude, mais aimer tous les individus, y compris nos ennemis, comme le Christ nous l’enseigne dans Matthieu 5 :44.

Soyez vigilants ! Satan peut vous contrôler si vous ne maîtrisez pas votre colère. « Si vous vous mettez en colère, ne péchez point ; que le soleil ne se couche pas sur votre colère, et ne donnez pas accès au diable » (Ephésiens 4 :26-27). Une colère sans frein peut amener une amertume satanique, ceux qui sont consumés par la colère pourraient finir dans un étang de feu. Ne laissez pas Satan s’emparer du meilleur en vous. Apprenez à vivre en paix avec les autres. Nous lisons : « Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur. Veillez à ce que personne ne se prive de la grâce de Dieu ; à ce qu’aucune racine d’amertume, poussant des rejetons, ne produise du trouble, et que plusieurs n’en soient infectés » (Hébreux 12 :14-15).

Beaucoup de chrétiens font face à des difficultés et à des tensions causées par des offenses et des blessures. Ils laissent une racine d’amertume pousser en eux. Ils veulent conserver une douleur du passé, et même goûter à quelque vengeance imaginée. Mais que dit Dieu ? « A moi la vengeance, à moi la rétribution, dit le Seigneur » (Romains 12 :19). En fin de compte, Dieu infligera le juste jugement et la punition sur tous les pécheurs non repentis. Les chrétiens ont besoin d’apprendre à pardonner ! Jésus nous a enseigné, dans la « prière modèle », à demander à Dieu : « Pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés » (Matthieu 6 :12). Priez-vous dans ce sens ? Priez-vous pour vos ennemis ? Apprenez à laisser de côté et à pardonner. Ce faisant, vous résisterez à Satan, et vous ne vous laisserez pas emporter par une attitude de malice et de vengeance !

Le destin de Satan – et la victoire des chrétiens ! Nous avons déjà vu quelques-unes des stratégies du diable, et comment échapper à ses tromperies. Sachez que le destin de Satan est déjà tracé. Au jugement dernier, tous les méchants seront consumés dans l’étang de feu. Satan et ses démons seront également jetés dans l’étang de feu. « Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-vous de moi, maudits ; allez dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges » (Matthieu 25 :41).

Nous attendons impatiemment l’époque où tous les méchants seront bannis de cette terre. Prions : « Que ton Royaume vienne ! » Mais jusqu’à ce moment-là, Satan et ses démons continueront à attaquer et à séduire partout où ils le pourront. Que pouvez-vous faire pour vaincre cette force malfaisante ? Les chrétiens ont besoin de surmonter l’influence du monde, la puissance de Satan et de ses démons, ainsi que leur propre nature humaine.

Premièrement, nous avons besoin d’une relation étroite avec Dieu et le Christ. Dieu nous préservera du mal. La prière modèle dans Matthieu 6 nous enseigne comment prier : « Ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du malin. Car c’est à toi qu’appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Amen ! » (verset 13).

Dieu vous protégera et vous délivrera du mal, si vous le Lui demandez – si vous optez pour le Royaume de Dieu et si vous rejetez le royaume de Satan. Dieu inspira l’apôtre Jacques à écrire : « Il accorde, au contraire, une grâce plus excellente ; c’est pourquoi l’Ecriture dit : Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il fuira loin de vous. Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous » (Jacques 4 :6-8).

Il y a deux éléments clés à se rappeler dans notre combat contre Satan. Dieu a fait ces promesses. Vous ne devez pas céder aux sentiments de découragement. Ne cédez pas aux tentations que Satan vous tend sur votre chemin. Résistez ! Et approchez-vous de Dieu. Mettez-vous à genoux et priez votre Père, qui est dans les cieux. Etudiez la Bible, la parole de Dieu, et suivez Ses instructions. Jésus lutta contre les tentations du diable en faisant référence aux Ecritures. Il utilisa ces armes spirituelles. Vous en avez besoin, vous aussi !

L’apôtre Paul nous dit d’être spirituellement bien armés. « Au reste, fortifiez-vous dans le Seigneur, et par sa force toute-puissante. Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable. Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. C’est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté » (Ephésiens 6 :10-13).

Vous avez besoin de toutes les armes de Dieu. Si vous êtes revêtus de ces armes, vous gagnerez la bataille. Satan combat dans vos pensées, dans votre caractère, dans votre esprit. Mais avec Dieu à vos côtés, vous pouvez le vaincre. Connaissez votre ennemi. Connaissez ses stratégies. Comme l’apôtre Paul l’a écrit : « Nous n’ignorons pas ses desseins » (2 Corinthiens 2 :11).

Pouvez-vous réellement triompher du diable ? Oui, si vous utilisez l’épée de l’Esprit – la parole de Dieu – et si vous vivez selon cette parole. Lorsque Jésus a résisté à Satan, Il lui a dit : « Il est écrit : L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Matthieu 4 :4).

La puissance de la parole de Dieu en vous peut vaincre Satan. L’apôtre Jean a écrit : « Je vous ai écrit, jeunes gens, parce que vous êtes forts, et que la parole de Dieu demeure en vous, et que vous avez vaincu le malin » (1 Jean 2 :14).

Dieu vous accordera la victoire par Jésus-Christ – vous pouvez vaincre le diable. Le Créateur Dieu bannira Satan et ses démons à jamais. Ils seront remplacés par Jésus- Christ et Ses serviteurs fidèles, dans le Royaume de Dieu à venir.

Vous pouvez avoir la paix d’esprit. Agissez selon les instructions bibliques – et, avec l’aide de notre Sauveur, vous vaincrez Satan.

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_____Qu’est-ce que l’enfer ? Existe-t-il vraiment un enfer de feu où l’âme des hommes, des femmes et des enfants condamnés souffre éternellement ?

Qu’est-ce que l’enfer ?

par Richard F. Ames




Existe-t-il vraiment un enfer de feu où l’âme des hommes, des femmes et des enfants condamnés souffre éternellement ? Des êtres humains, créés par Dieu à Son image, sont-ils dans les tourments de l’enfer, en ce moment ? Le christianisme traditionnel possède sa réponse, mais vous serez surpris – et rassuré – de ce que la Bible déclare vraiment au sujet de l’enfer.

Un récent sondage Gallup révèle que trois Américains sur cinq, environ, croient à l’enfer. Mais l’opinion populaire ne peut pas dire s’il y a vraiment un feu de l’enfer tourmentant à jamais l’âme des méchants. Qu’en dit la Bible ?

Parle-t-elle d’enfer et de feu ? Il y a beaucoup de fausses conceptions au sujet de l’enfer. Ces points de vue erronés ne sont pas l’unique apanage des chrétiens ; en effet, les autres religions ont une multitude de croyances concernant l’enfer et le jugement dernier.

Par exemple, l’islam décrit l’enfer comme un étang de feu. Le livre saint de l’islam, le Coran, déclare en parlant des méchants : « La Géhenne leur suffira comme brasier. Nous jetterons bientôt dans le Feu ceux qui ne croient pas à nos Signes. Chaque fois que leur peau sera consumée, nous leur en donnerons une autre afin qu’ils goûtent le châtiment » (Sourate IV, versets 55-56, traduit par D. Masson, Le Coran, éditions Gallimard 1967).

De telles notions sont communes à d’autres croyances. Dans un article intitulé « Autres croyances, autres enfers », (U.S. News & World Report, 25 mars 1991) l’auteur Jeffrey Sheler note que le jaïnisme (une religion de l’Inde) « voit l’univers constitué de trois mondes, le plus bas contiendrait 8,4 millions d’enfers où les êtres humains expieraient leurs péchés. Ceux qui sont coupables de péchés impardonnables sont retenus à jamais dans des abysses insondables ». Sheler dit aussi qu’il y a 21 enfers dans l’hindouisme où « l’âme est recyclée à un stade plus noble dans la vie suivante ».

Comparez cela à la croyance de beaucoup de chrétiens en un purgatoire temporaire, où les âmes seraient purifiées en souffrant d’atroces tourments, et en un enfer similaire, sans issue, dans lequel les âmes seraient tourmentées à jamais, sans aucun espoir de rédemption.

Tout cela peut être embrouillé et effrayant. Etant jeune, j’ai le souvenir de mon pasteur qui décrivait les flammes de l’enfer. Ces images frappantes et effrayantes restèrent ancrées en moi pendant des années. Cependant, au lieu d’être épouvanté, j’aurais été réconforté si j’avais connu la vérité à ce moment-là. En effet, Jésus a fait cette déclaration rassurante : « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira » (Jean 8 :32).

Cette vérité biblique, que j’ai apprise plus tard avec étonnement, montre qu’il n’y a pas, pour le moment, d’âmes humaines qui souffrent dans un feu de l’enfer brûlant éternellement. C’est une chose certaine ! Vous ne devez pas vous faire de soucis pour vos proches qui n’ont pas pu se convertir à votre religion, avant leur mort, car ils ne subissent pas maintenant les tourments des flammes infernales !

Cela vous désappointe-t-il ? Malheureusement, certains trouvent de l’agrément en croyant que les non-convertis sont en train de souffrir un tourment éternel. Ils espèrent passer l’éternité au ciel, en contemplant les autres souffrir en enfer. Pourriez-vous être joyeux au ciel, durant toute l’éternité, en sachant que l’un ou l’autre être aimé est en train de souffrir d’atroces tourments ? Beaucoup de gens s’attendent à cela. Ils ont été terriblement séduits par Satan, et ont reçu la connaissance anti-biblique du Créateur apparaissant comme le Dieu cruel, qu’Il n’est pas en réalité !

Nous allons voir que Dieu utilisera, dans le futur, un étang de feu au jugement dernier. Ce feu engloutira, en fin de compte, toute la terre et la purifiera. Ceci – et non pas un puits de torture brûlant à jamais les êtres humains – est l’enfer final révélé dans votre Bible.

Le sort des méchants

Vous avez entendu prêcher l’Evangile du Royaume dans nos émissions télévisées du Monde de Demain, et sur les pages de nos publications. L’Evangile est la bonne nouvelle du retour du Christ, en vue de gouverner cette terre en tant que Roi des rois et que Seigneur des seigneurs ! Mais, Jésus a-t-Il aussi parlé du jugement dernier ? Assurément !

Lorsque le Christ reviendra, Il apportera avec Lui à la fois les récompenses et les punitions. Il récompensera Ses fidèles serviteurs. Comme la Bible le décrit : « Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite : Venez, vous qui êtes bénis de mon Père ; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde » (Matthieu 25 :34).

Cependant, il y a aussi une punition pour ceux qui auront endurci leur caractère en étant des rebelles pécheurs et méchants, tournés contre la voie de Dieu, la loi de Dieu et l’amour de Dieu. Après que les récompenses auront été remises aux serviteurs fidèles, la Bible dit : « Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-vous de moi, maudits ; allez dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges » (Matthieu 25 :41).

Qu’arrivera-t-il à ces individus maudits ? Continueront-ils à vivre éternellement ? Ou seront-ils entièrement consumés ? Voici ce que déclare la Bible au sujet de ce qui arrivera aux pécheurs incorrigibles – à ceux qui ont endurci leur esprit pour refuser de se repentir et d’obéir à Dieu : « Car voici, le jour vient, ardent comme une fournaise. Tous les hautains et tous les méchants seront comme du chaume ; le jour qui vient les embrasera, dit l’Eternel des armées, il ne leur laissera ni racine ni rameau » (Malachie 4 :1).

Les méchants seront totalement détruits. Ils recevront en amende la mort éternelle. Malachie poursuit le récit : « Et vous foulerez les méchants, car ils seront comme de la cendre sous la plante de vos pieds, au jour que je prépare, dit l’Eternel des armées » (Malachie 4 :3).

Ceux qui ont fixé leur propre sort, ceux qui ont décidé de ne jamais se repentir de leur attitude et de leur nature méchantes, seront totalement consumés et seront réduits en cendre ! Ils ne seront pas tourmentés à jamais, mais seront totalement annihilés !

Beaucoup de gens se demandent pourquoi Dieu, s’Il est juste, condamne-t-Il des gens à souffrir éternellement, bien qu’ils n’aient jamais eu l’occasion d’entendre, de croire ou d’appliquer vraiment l’Evangile ? La réponse est simple : Il ne le fait pas ! Dieu est juste et fidèle.

Ce sont Satan et ses démons qui seront tourmentés à jamais. Satan voudrait nous faire croire que son sort, en tant qu’être spirituel, sera celui des êtres humains ! Satan « a séduit toute la terre » (Apocalypse 12 :9). Contrairement à la propagande de Satan, Dieu ne permettra pas que les humains souffrent à jamais !

Veuillez remarquer l’étonnante déclaration de Jésus : « Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr l’âme et le corps dans la géhenne » (Matthieu 10 :28).

Lisez ce passage dans votre propre Bible ! Dieu est capable de faire périr à la fois le corps et l’âme. Oui, Dieu est si puissant qu’Il peut détruire les âmes pour toujours ! Cela veut dire que la vie, psuché en grec, peut totalement être détruite. Il ne s’agit pas d’une résurrection dont parle Jésus ! Nous verrons cela plus clairement lorsque nous examinerons le livre de l’Apocalypse, plus loin dans cet article.

Nous avons vu que le châtiment éternel, pour les âmes pécheresses, est une croyance religieuse fort répandue. Beaucoup de religions croient qu’un feu infernal, inextinguible tourmentera sans arrêt les méchants. Mais nous avons vu aussi que Dieu est capable de détruire les âmes humaines. Il sortira définitivement les pécheurs incorrigibles de leur misère. Dieu est fidèle et juste !

  • Le don de la vie éternelle

Jean 3 :16 est l’un des nombreux versets bibliques démontrant la nature aimante de Dieu envers chaque être humain. Ceux qui pensent que Dieu ne peut pas, ou ne veut pas, détruire totalement les méchants incorrigibles devraient examiner de près ce verset : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3 :16).

Tout d’abord, comprenez que Dieu a donné Son Fils pour vous ! Vous n’êtes pas obligé de faire partie des pécheurs incorrigibles qui seront brûlés dans un étang de feu. Vous pouvez obtenir le pardon divin si vous vous repentez et si vous croyez à l’Evangile, comme Jésus l’a dit : « Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle » (Marc 1 :15).

Toutefois, il vous est nécessaire de savoir ce qu’il faut faire, au lieu de réagir émotionnellement, sans vous prouver la vérité. La Bible nous dit : « Mais examinez toutes choses ; retenez ce qui est bon » (1 Thessaloniciens 5 :21). Nous vous encourageons à le faire en vérifiant – dans votre propre Bible – ce que vous lisez sur les pages de nos publications.

Bien sûr, si vous aviez déjà une âme immortelle, vous ne pourriez pas périr. Vous posséderiez d’ores et déjà la vie éternelle. Que lisons-nous dans Jean 3 :16 ? « Afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. »

Jésus a dit que les pécheurs périront, mais que ceux qui obéiront et croiront en Lui recevront le don de la vie éternelle. Si vous avez déjà la vie éternelle par le truchement d’une âme immortelle, vous n’avez pas besoin qu’on vous la donne. D’ailleurs, ceci est souligné dans un autre passage des Ecritures avec lequel vous commencez à vous familiariser, si vous êtes un spectateur régulier de nos émissions télévisées du Monde de Demain : « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6 :23). Nous voyons une fois encore que l’amende du péché, c’est la mort ! La mort, c’est l’absence de vie. La vie éternelle est un don précieux, par l’intermédiaire de Jésus-Christ !

Dante et le feu de l’enfer

D’où vient, au juste, le concept des âmes qui brûlaient dans le feu ? Certaines notions proviennent de concepts préchrétiens, mais l’idée générale de l’enfer fut popularisée par le célèbre poème de La Divine Comédie de Dante Allighieri, mort en 1321. Le poème comprend trois parties: l’Enfer, le Purgatoire et le Paradis. Dans l’Enfer, le poète latin Virgile sert de guide à Dante qui voyage en enfer. En entrant en enfer, ils sont saisis par ce présage de malheur : « Vous qui entrez laissez toute espérance. » (L’Enfer, Chant III p.41, traduit par Jacqueline Risset, éditions Flammarion, Paris, 1992). Virgile converse avec Dante au sujet de ce tour en enfer : « … je pense et je dispose que tu me suives, et je serai ton guide, et je te tirerai d’ici vers un lieu éternel, où tu entendras les cris désespérés ; tu verras les antiques esprits dolents qui chacun crient à la seconde mort » (L’Enfer, Chant I, p.31).

Dante poursuit son périple à travers les divers compartiments de l’enfer et écrit : « Ainsi, non par le feu, mais par un art divin, bouillait là-dessous une poix épaisse qui engluait la rive de tous côtés. Je la voyais, mais ne voyais en elle rien d’autre que les bulles bouillant à grand bouillon ; elle se gonflait toute, puis retombait à plat … » Ensuite, Dante voit une personne qui est envoyée en enfer : « Et je vis derrière nous un diable noir Il portait un pécheur tenu par ses deux hanches Il le jeta au fond, et puis s’en retourna Les démons qui étaient sous le pont crièrent : “Si tu ne veux pas tâter de nos griffes, ne te montre plus au-dessus de la poix”. Puis ils le mordirent avec cent harpons » (L’Enfer, Chant XXI, p.189-191).

Dante écrivit La Divine Comédie comme une allégorie pour enseigner certains principes et leçons. La politique et l’histoire de l’Italie contemporaine à Dante s’y reflètent aussi. Son poème n’est pas la pensée littérale des enseignements bibliques, mais beaucoup de gens en vinrent à accepter, erronément, les images que Dante avait décrites dans son poème comme des vérités littérales!

Retournons à nouveau à Romains 6 :23 : « Le salaire du péché, c’est la mort » – ce n’est pas la vie ! Il est intéressant que le poème de Dante dise que l’agonie éternelle des supposés pécheurs fût une seconde mort. C’est tout à fait erroné. La Bible se réfère à la seconde mort, comme nous le verrons par la suite, comme la destruction totale de la vie dans l’étang de feu. La seconde mort n’est pas la vie en un endroit que l’on nomme l’enfer. La mort, c’est la mort, ce n’est pas une sorte de vie qui continue. La mort, c’est l’absence de vie !

Qu’entendez-vous par “enfer” ?

Ce qui est incroyable, dans la plupart des discussions ayant pour thème l’enfer, c’est l’hypothèse selon laquelle l’enfer serait synonyme de feu éternel ! C’est une définition erronée. En fait, il existe quatre mots dans la Bible qui sont traduits par « enfer ». Cherchons la vérité en cette matière.

L’Ancien Testament a été écrit dans presque sa totalité en hébreu. Dans la traduction française de Louis Segond, le mot hébreu fréquemment traduit par « enfer » est sheol – qui signifie tout simplement la fosse ou la tombe. Il ne désigne pas un endroit où un feu brûlerait toujours ! Le mot sheol figure 65 fois dans l’Ancien Testament, et il est diversement traduit dans la version Louis Segond par « tombe », « enfer » ou « fosse ». Sheol ne signifie rien de plus qu’une « tombe » ou une « fosse ».

Ainsi, si quelqu’un vous demandait si vous croyez à l’enfer, votre réponse devrait être : « De quel enfer parlez-vous ? » Le mot français « enfer », qui se trouve dans certaines versions françaises, ne signifie pas systématiquement un endroit rempli de flammes ou de châtiment éternel !

Dans le Nouveau Testament, il y a trois mots grecs traduits par « enfer », chacun ayant un sens différent. Il s’agit des mots hades, gehenna et tartarus.

Hades, en grec, signifie « tombe » ou « fosse », comme le mot hébreu sheol. Cela ne se rapporte PAS à un endroit en feu.

Le mot gehenna est dérivé de l’expression hébraïque ge hinnom qui signifie la « vallée de Hinnom », une vallée située au sud de Jérusalem. Comme des millions de touristes, j’y suis allé plusieurs fois. Vous pourriez donc dire que je suis allé en enfer et en suis revenu !

Anciennement, la vallée de Hinnom servait de décharge à ordures pour Jérusalem ; ces détritus étaient brûlés par des feux activés de soufre ou dévorés par les vers et les asticots. Il arrivait occasionnellement que le corps d’un criminel exécuté soit jeté dans le feu. C’est ainsi que la géhenne, en français, devint le symbole d’un lieu de jugement associé au feu. Le mot grec gehenna est utilisé par l’évangéliste Matthieu qui rapporte ces paroles de Jésus : « Mais moi, je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère est passible de jugement ; que celui qui dira à son frère : Raca ! mérite d’être puni par le sanhédrin ; et que celui qui lui dira : Insensé ! mérite d’être puni par le feu de la géhenne » (Matthieu 5 :22). Ce « feu de l’enfer » n’est, en fin de compte, que le feu de la géhenne.

Jésus disait donc que ceux qui ont une attitude meurtrière, sans s’en repentir, seraient passibles de la géhenne. Nous verrons plus loin que c’est dans l’étang de feu que seront brûlés les pécheurs qui ne se repentent pas. Ils souffriront de la mort éternelle !

Le quatrième mot traduit par « enfer », dans la Bible, vient du mot grec tartarus. Cela désigne une « rétention » ou une « contention », et ne concerne aucunement les êtres humains ; mais concerne les anges déchus. Remarquez 2 Pierre 2 :4 : « Car, si Dieu n’a pas épargné les anges qui ont péché, mais s’il les a précipités dans les abîmes de ténèbres et les réserve pour le jugement. »

Voici une explication du Expository Dictionary of Biblical Words by W.E. Vine : « Le verbe tartaroo, traduit par “jetés en enfer” dans 2 Pierre 2 :4, signifie consignés au Tartare, qui n’est ni sheol, ni hades, ni enfer, mais un endroit où les anges dont le péché particulier est mentionné dans ce passage sont confinés en “réserve pour le jugement” » (C’est nous qui traduisons).

Qu’est-ce donc que l’enfer ? Du point de vue biblique, c’est l’un des trois endroits ou conditions différentes :

Sheol (en hébreu) ou hades (en grec) signifie « fosse » ou « tombe ». Gehenna désigne « la vallée de Hinnom ». Symboliquement, cela se réfère à la condamnation au feu. Tartarus qui veut dire l’endroit de rétention des anges déchus. Comme vous le voyez, se servir du mot « enfer » pour les trois définitions citées ci-dessus ne clarifie pas fidèlement la vérité biblique ! En l’occurrence, on devrait toujours demander : « De quel enfer particulier s’agit-il ? »

Qu’arrive-t-il à ceux qui sont dans l’ignorance ?

Dieu est-Il injuste ? Ne donnera-t-Il pas l’occasion d’être sauvés à tous les êtres humains ayant vécu sur cette terre ? Est-ce Sa volonté d’envoyer dans un feu de l’enfer, brûlant en permanence, des individus faits à Son image et qui n’ont jamais entendu parler de l’Evangile ? Non, Dieu n’est pas injuste. Il accordera à tous l’opportunité d’être sauvés !

Mais alors, comment tous ceux qui n’ont jamais entendu le nom du Christ pourront-ils être sauvés ? Rappelons-nous qu’en parlant du nom de notre Sauveur Jésus-Christ, l’apôtre Pierre a proclamé hardiment : « Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4 :12).

Des milliards de gens n’ont jamais entendu parler ni du véritable Evangile ni du nom de notre Sauveur. Dans ces conditions, comment pourraient-ils donc avoir l’opportunité de croire ? Selon la Bible, Dieu veut que tous les êtres humains soient sauvés. Pour ceux qui n’ont pas encore été appelés à vraiment comprendre la vérité, il y a l’époque du Jugement du Grand Trône Blanc, décrit au 20ème chapitre de l’Apocalypse.

Qui sera à ce jugement ? Qui aura « l’opportunité » d’être sauvé ? Examinons un exemple des plus encourageants. Que pensez-vous que sera le sort final des pécheurs que Dieu a déjà punis ? Veuillez remarquer ce que Jésus a dit au sujet des gens de Sodome : « Et toi, Capernaüm, seras-tu élevée jusqu’au ciel ? Non. Tu seras abaissée jusqu’au séjour des morts ; car, si les miracles qui ont été faits au milieu de toi avaient été faits dans Sodome, elle subsisterait encore aujourd’hui. C’est pourquoi je vous le dis : au jour du jugement, le pays de Sodome sera traité moins rigoureusement que toi » (Matthieu 11:23-24).

Dieu avait consumé par le feu la population entière de Sodome, et Il avait fait périr tous ses habitants ! Sont-ils en train de souffrir maintenant dans les prétendues flammes de l’enfer ? Non ! Ils sont morts ! Cependant, Jésus a dit qu’Il sera « moins sévère » à leur encontre, au jour du jugement, lorsque les livres seront ouverts. C’est alors que tous ceux qui étaient spirituellement aveuglés auront, pour la première fois, la compréhension des écrits bibliques et des paroles de vie : « Et je vis les morts, les grands et les petits, qui se tenaient devant le trône. Des livres furent ouverts. Et un autre livre fut ouvert, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans ces livres » (Apocalypse 20 :12).

Oui, ceux qui ont souffert à cause de leurs propres péchés, et ceux qui ont été les innocentes victimes d’oppressions diverses, ou de génocides, seront ressuscités pour comprendre le Livre de Vie. Ils auront, pour la première fois, la compréhension de ce qu’est le véritable Evangile et le véritable amour de Dieu le Père à l’égard de toute l’humanité. Comme Pierre l’a écrit : « Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient ; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance » (2 Pierre 3 :9).

Lors du Jugement du Grand Trône Blanc, des milliards d’athées, de pécheurs et de païens tireront, en somme, des leçons de leurs souffrances antérieures et auront l’occasion de se repentir sincèrement, de croire à l’Evangile, et d’hériter finalement le Royaume de Dieu.

La seconde mort

Qu’arrivera-t-il à ceux qui ont endurci leur conscience en exerçant délibérément leur volonté à la rébellion, à la haine et au péché ? Ceux qui ont connu la vérité de Dieu, mais qui ont volontairement rejeté Son pardon et Son amour, seront consumés dans un étang de feu : « Puis la mort et le séjour des morts furent jetés dans l’étang de feu. C’est la seconde mort, l’étang de feu. Quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20 :14-15).

Voici la seconde mort – l’amende de la mort éternelle de laquelle on ne ressuscite pas ! Ceux qui auront endurci leur esprit à ne jamais se repentir, ou à ne pas vouloir céder à Jésus-Christ, seront entièrement consumés. Ils souffriront de l’angoisse de connaître leur sort avant leur exécution finale. Mais le Dieu d’amour et de miséricorde les délivrera à jamais de leur misère. Ensuite, la terre entière sera purifiée par le feu ! « Le jour du Seigneur viendra comme un voleur ; en ce jour, les cieux passeront avec fracas, les éléments embrasés se dissoudront, et la terre avec les œuvres qu’elle renferme sera consumée. Puisque tout cela est en voie de dissolution, combien votre conduite et votre piété doivent être saintes » (2 Pierre 3 :10-11).

Une fois que la terre sera purifiée par le feu de la géhenne, l’étang de feu, tous les individus seront ou bien membres glorifiés de la famille de Dieu (comme décrit dans 1 Corinthiens 15, le “chapitre de la résurrection”), ou bien morts pour l’éternité – consumés dans l’étang de feu. Le diable et ses démons (des esprits immortels) seront tourmentés à jamais. C’est ce sort qui leur est réservé, à eux, mais pas à l’humanité !

Dieu est un Dieu de justice et d’amour absolus. Il veillera à ce que chacun ait l’occasion, au moment opportun, d’être sauvé. Le diable a séduit toute la terre et a aveuglé la vaste majorité des êtres humains qui vivent aujourd’hui. Mais Dieu a un plan de salut, même pour les pécheurs méchants de Sodome. Ils auront appris une douloureuse et dure leçon, mais leur opportunité d’être sauvés sera lors du Jugement du Grand Trône Blanc. A cette époque-là, ceux qui auront été les victimes innocentes d’injustices et de génocides seront consolés, relevés et bénis, jouissant de l’opportunité d’être sauvés.

Ceux qui sont appelés à croire et qui sont choisis à notre époque gouverneront avec le Christ dans Son Royaume. Ils participeront avec Lui à enseigner, à servir et à gouverner la terre pendant mille ans. Après ce « Millénium » viendra la résurrection de ceux qui sont morts dans l’ignorance. Ensuite, en fin de compte, ce sera le véritable feu de l’enfer – l’étang de feu – qui consumera les pécheurs incorrigibles.

Entre-temps, nous devons prendre garde à l’avertissement de l’apôtre Pierre : « Puisque tout cela est en voie de dissolution, combien votre conduite et votre piété doivent être saintes. Attendez et hâtez l’avènement du jour de Dieu, jour à cause duquel les cieux enflammés se dissoudront et les éléments embrasés se fondront ! » (2 Pierre 3 :11-12).

Oui, nous devons être spirituellement vigilants et fidèles, anticipant un avenir magnifique, plein d’espoir, que les émissions télévisées et les publications du Monde de Demain vous annoncent. L’apôtre Pierre poursuit : « Mais nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habitera. C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, appliquez-vous à être trouvés par lui sans tache et irréprochables dans la paix » (2 Pierre 3 : 13-14). En effet, nous pouvons nous réjouir, comme l’apôtre Pierre, qu’il y ait un espoir pour chacun d’entre nous, grâce à notre Sauveur Jésus-Christ !

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† ____Apocalypse 12 :3-4, « Babylone la grande !» des temps de la fin ! une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur, un repaire de tout oiseau impur et odieux, parce que toutes les nations ont bu du vin de la fureur de sa débauche

Satan possède un ROYAUME

Après des marchandages et des manœuvres politiques pour gagner des partisans, Satan fut précipité de la « montagne », autrement dit, du Royaume de Dieu. Comme l’indique Apocalypse 12 :3-4, Satan réussit à entraîner le tiers des anges dans sa rébellion contre Dieu ! Ces anges déchus sont appelés des « démons ». Actuellement, Satan domine sur des millions d’anges déchus qui sont ses partisans ; dans ce sens, il possède un « royaume » sur lequel il gouverne dans le monde des esprits.

L’Evangile selon Matthieu contient le récit de la tentation de Jésus par Satan, qui est un être extrêmement perspicace. « Alors Jésus fut emmené par l’Esprit dans le désert, pour être tenté par le diable » (Matthieu 4 :1).

Ce récit, tiré de l’Evangile, est un bon exemple qui nous montre que Satan n’hésite pas à citer les Ecritures. En fait, Satan s’est même payé l’audace de citer les Ecritures à l’Auteur des Ecritures : Jésus-Christ ! « Jésus répondit : il est écrit : l’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. Le diable le transporta dans la ville sainte, le plaça sur le haut du temple, et lui dit : si tu es Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit : Il donnera des ordres à ses anges à ton sujet : et ils te porteront sur les mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre » (Matthieu 4 :5-6).

Ensuite, Satan offrit à Jésus « tous les royaumes du monde et leur gloire, et Lui dit : Je te donnerai toutes ces choses, si tu te prosternes et m’adores » (versets 8-9).

Bien entendu, Jésus connaissait les principes spirituels contenus dans ces citations, et Il savait comment répondre en utilisant correctement les Ecritures : « Jésus lui dit : Retire-toi, Satan ! Car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul » (verset 10). Jésus avait choisi d’obéir à Dieu et de prendre possession de Son Royaume, au moment voulu par Dieu et à la façon divine.

Plus tard, lorsque Jésus fut accusé d’invoquer Belzébul pour chasser les démons, Il dit : « Tout royaume divisé contre lui-même est dévasté, et toute ville ou maison divisée contre elle-même ne peut subsister. Si Satan chasse Satan, il est divisé contre lui-même ; comment donc son celui de Satan royaume subsistera-t-il ? » (Matthieu 12 :25-26).

Satan possède un royaume ! Il est le « dieu » invisible de ce monde (2 Corinthiens 4 :4). Il est le premier séducteur des hommes et des nations : « Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » (Apocalypse 12 :9).

Satan est l’être spirituel qui influencera très fortement, et qui possédera même un dictateur politique charismatique à venir, lequel séduira une grande superpuissance mondiale, qui ressuscitera une Europe unifiée – c’est-à-dire la « Babylone » des temps de la fin ! Satan sera le « dieu » qui animera et renforcera le faux système religieux derrière la puissance économique et militaire de cette dictature ! Ne me croyez pas sans vérifier vous-même ce qu’en dit la Bible !

La parole divine prédit que ce futur système oppressif sera littéralement animé par des démons : « Après cela, je vis descendre du ciel un autre ange, qui avait une grande autorité ; et la terre fut éclairée de sa gloire. Il cria d’une voix forte, disant : elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande ! Elle est devenue une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur, un repaire de tout oiseau impur et odieux, parce que toutes les nations ont bu du vin de la fureur de sa débauche, que les rois de la terre se sont livrés avec elle à la débauche, et que les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance de son luxe. Et j’entendis du ciel une autre voix qui disait : sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux » (Apocalypse 18 :1-4).

Satan incitera ces futurs dirigeants du monde à combattre le Christ à Son retour comme Roi des rois, et Seigneur des seigneurs. Mais, en fin de compte, le Christ destituera Satan et mettra un terme à sa perversité.

Satan le “faussaire”

Jésus condamna les dirigeants religieux de Son époque à cause de leur hypocrisie. Ces ecclésiastiques prétendaient être pieux, alors qu’ils refusaient de mettre en pratique le caractère spirituel de la loi divine. Jésus leur attribua le même caractère que Satan. Partant du principe que Satan était leur père, Il leur appliqua le dicton « tel père, tel fils ». Le diable est menteur et meurtrier, quoi de surprenant si les enfants du diable sont semblables, s’ils prêchent un évangile perverti, mensonger et falsifié ?

Il est important de saisir que Satan est littéralement le « père du mensonge ». Il ment en permanence et de façon astucieuse, il trompe l’humanité et ceux qui le servent agissent de la même façon. Mentir est devenu chose tellement courante à ceux qui sont influencés par Satan qu’ils sont souvent mieux à l’aise dans le mensonge que dans la vérité !

Dans sa conspiration pour détrôner Dieu et contrecarrer Son grand plan pour l’humanité, Satan a ses propres ministres ! L’apôtre Paul mit en garde les chrétiens à ce sujet : « Ces hommes-là sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, déguisés en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, puisque Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas étrange que ses ministres aussi se déguisent en ministres de justice. Leur fin sera selon leurs œuvres » (2 Corinthiens 11 :13-15).

Les ministres de Satan ressemblent et parlent comme des ministres du Christ, d’après ce qu’en pensent les gens séduits ! Mais, en réalité, ils prêchent « un autre Jésus », et proclament « un autre évangile ». Il nous importe, individuellement, d’étudier attentivement la Bible, et de prouver ce que Jésus et les premiers apôtres ont enseigné et pratiqué.

Les deux Babylones La Bible ne décrit pas une seule Babylone, mais deux « Babylones » spécifiques. Peu de temps après le grand déluge, une première « Babylone » fut fondée – l’ancienne Cité-Etat édifiée par un homme nommé « Nimrod » (Genèse 10 :8-10). La seconde Babylone est un système moderne d’Eglise-Etat, décrit dans Apocalypse 17 et 18. Ses dirigeants combattront littéralement le Christ à Son second Avènement (Apocalypse 17 :12-14) !

Des centaines de millions d’individus, faisant partie de cette « Babylone » des temps de la fin, seront tellement séduits qu’ils auront l’audace de lutter, littéralement, contre le Fils de Dieu et contre l’armée des cieux !

Pour comprendre comment a débuté ce système appelé « Babylone », retournons aux premiers jours de l’histoire humaine. Dans Genèse 10 – peu de temps après le déluge – l’homme avait recommencé à se reproduire. Les animaux sauvages s’étaient multipliés également, et les gens éprouvèrent la nécessité de se protéger. C’est alors que naquit un fils de « Cusch ». La Bible nous dit : « Cusch engendra aussi Nimrod ; c’est lui qui commença à être puissant sur la terre. Il fut un vaillant chasseur devant l’Eternel ; c’est pourquoi l’on dit : comme Nimrod, vaillant chasseur devant l’Eternel. Il régna d’abord sur Babel, Erec, Accad et Calné, au pays de Schinear » (Genèse 10 :8-10).

Ainsi, ce « vaillant chasseur », dont on dit qu’il fut également un bâtisseur, commença à rassembler les gens dans des villes pour les protéger, mais également pour les maintenir sous son contrôle. Au départ, le royaume de Nimrod commença à « Babel » – Babylone. A partir de là, il établit d’autres villes et rassembla les hommes qui commencèrent à se sentir indépendants par rapport à Dieu – acquérant un sentiment de pouvoir se passer de la protection divine. En fin de compte, les hommes – qui n’avaient « qu’une seule langue et les mêmes mots » (Genèse 11 :1) – se mirent à construire un énorme gratte-ciel, une « tour », qui fut nommée « la tour de Babel » (versets 4-9).

Dieu savait que, sous ce système babylonien, l’humanité s’éloignait rapidement de Lui, et qu’elle était en mesure d’inventer des armes capables de s’autodétruire ! Il dit : « Voici que tous font un seul peuple et parlent une seule langue, et tel est le début de leurs entreprises ! Maintenant, aucun dessein ne sera irréalisable pour eux » (Genèse 11 :6. Version La Bible de Jérusalem). La puissance créatrice de l’esprit humain était telle que Dieu savait que les hommes auraient inventé des armes terribles, capables de détruire toute la terre, et que Son plan de six mille ans alloué à l’humanité, pour écrire la leçon des souffrances humaines, serait prématurément écourté ! Ainsi, Dieu intervint pour « confondre leur langage », et pour les disperser sur la surface terrestre.

L’Histoire, ainsi que certains récits et légendes anciennes concordants, datant du début de presque toutes les nations, indiquent que les philosophies, ainsi que les religions s’étant maintenues jusqu’à nos jours, ont eu un commencement commun à partir de Nimrod et de sa méchante femme Sémiramis. En effet, après la mort de Nimrod, sa femme Sémiramis prétendit qu’il était désormais le « dieu Soleil », comme l’écrivit l’auteur Alexandre Hislop :

« Les Mystères chaldéens peuvent être assignés à l’époque de Sémiramis, qui vivait seulement quelques siècles après le déluge, et qui est célèbre pour leur avoir imprimé le caractère de son esprit licencieux et corrompu. Cette belle, mais misérable reine de Babylone n’était pas seulement, en personne, un modèle de convoitise effrénée et de dérèglement, mais encore, dans les mystères qu’elle avait le plus contribué à former, elle était adorée comme Rhéa, la grande Mère des dieux, avec des rites tellement odieux qu’elle a été identifiée à Vénus, la Mère de toutes les impuretés, et qu’elle a élevé la cité même où elle régnait à une honteuse supériorité parmi les nations. C’est à ce point qu’elle a été le grand siège de l’idolâtrie et de la prostitution sanctionnée. C’est ainsi que cette reine de Chaldée était le prototype exact et remarquable de la femme de l’Apocalypse, ayant une coupe d’or à la main, et sur le front le nom “Mystère, la grande Babylone, mère des impudicités et des abominations de la terre”. L’emblème apocalyptique de la femme impudique avec la coupe d’or à la main était même compris dans les symboles de l’idolâtrie dérivée de l’ancienne Babylone, tels qu’ils étaient représentés en Grèce, c’est ainsi, en effet, qu’on représentait Vénus à l’origine » (Les Deux Babylones, pages 7-8, Librairie Fischbacher, Paris 1976. Traduit par le pasteur J.-E. Cerisier).

La dispersion de la religion contrefaite Ce système babylonien d’adoration idolâtre se répandit sur toute la terre, en même temps que la dispersion des habitants de la cité (Genèse 11 :9). En partant de Babylone, ces hommes emportèrent avec eux leur culte de la mère et de l’enfant, ainsi que les divers symboles des « mystères ». Hérodote, grand voyageur et historien de l’antiquité, constata que la religion à mystères et ses rites étaient présents dans de nombreux pays ; il rapporta comment Babylone fut à l’origine de tous les systèmes idolâtres florissants. Dans son remarquable ouvrage, Nineveh and its Remains, Layard écrit que nous avons des témoignages de l’histoire sacrée et profane que l’idolâtrie a pris naissance dans la région de Babylone. Alexandre Hislop cite ces historiens, et bien d’autres, afin de prouver ce point dans sa remarquable thèse mentionnée ci-dessus.

Plus tard, l’empire romain assimila, dans son système, les dieux et les religions des nations qu’il gouvernait. Puisque Babylone était à l’origine de ce paganisme, il est aisé de comprendre pourquoi la religion romaine primitive consistait en une forme de culte babylonien, qui s’était développé sous différents aspects et différentes appellations, selon les régions où il s’était propagé. Dans son livre fort documenté, Pagan and Christian Creeds, Edward Carpenter écrit : « La similitude des anciennes légendes et des croyances païennes avec les traditions chrétiennes étaient si grandes qu’elles attirèrent l’attention et la colère déclarée des premiers chrétiens ne sachant pas comment l’expliquer, ils revinrent à la théorie selon laquelle le diable aurait, des siècles plus tôt, poussé les païens à adopter certaines croyances et certaines pratiques » (page 25. Sauf mention contraire, c’est nous qui traduisons tout au long de cette brochure).

Carpenter cite également Tertullien, l’un des premiers « pères de l’Eglise », ayant vécu entre 160-220 apr. J.-C., disant que « le diable, par les mystères de ses idoles, imite même la plus grande partie des mystères divins » (Ibid.).

Il note également : « Cortez, lui aussi, déplorait que le diable avait probablement appris aux Mexicains la même chose que Dieu avait enseigné à la chrétienté » (Ibid.). Le célèbre explorateur espagnol constata que les païens, habitant la ville qui devint Mexico, pratiquaient déjà les mêmes rites païens, et qu’ils avaient beaucoup de croyances païennes, similaires à ceux de l’Eglise catholique.

Puisque les pratiques des Eglises actuelles ne sont pas identiques à celles de la véritable Eglise mentionnée dans le Nouveau Testament, il est important de s’interroger pour savoir s’il y a eu un mélange ambigu de fausses pratiques païennes avec les véritables enseignements du Christ, des apôtres, et de la Bible. Beaucoup d’historiens, comme Edward Gibbon, ont noté le changement opéré à cause de l’arrivée d’une grande foule de païens dans l’Eglise primitive, et le mélange de leurs coutumes et des croyances étrangères avec celles de l’Eglise (voir Decline and Fall of the Roman Empire, volume 1, chapitre 15).

Remarquez comment les Eglises actuelles ont jailli des mêmes racines que le paganisme ! Satan a créé tout un système de « christianisme de contrefaçon ». Il a habilement guidé des dirigeants religieux, menteurs, à introduire des idées, des pratiques et des concepts totalement païens dans le « christianisme ». Puisque le terme « christianisme » est étiqueté sur l’emballage, la plupart des individus supposent que la religion de Jésus est offerte à l’intérieur. Peu de gens ont conscience que ces concepts totalement erronés sur Dieu, sur Jésus-Christ, sur Son message, sur le but de la vie éternelle et sur la voie qui mène à la vie éternelle ont été enveloppés dans un emballage estampillé « christianisme ». Mais le leur est un christianisme « de contrefaçon », qui a coupé la plupart des gens du véritable Dieu, provoquant une énorme confusion, de la souffrance et des deuils !

Notez ces extraits tirés de Pagan and Christian Creeds : « L’Eglise chrétienne s’est bien gardée de débattre du paganisme, sa position consistant à affirmer que l’Eglise est la détentrice de la révélation unique et divine. Etant parvenue à persuader l’humanité de cela, peu de gens, de nos jours, se rendent compte qu’elle est issue des mêmes racines que le paganisme, et qu’elle partage la plupart de ses doctrines et de ses rituels avec ce dernier » (Carpenter, pages 11-12).

« L’idée communément admise est que les dieux païens ont été éliminés lorsque le Christ est arrivé. Cependant, tous ceux qui ont étudié savent fort bien que les faits démontrent le contraire. A l’époque de l’apparition de Jésus, et des siècles avant Lui, il y avait des temples consacrés à Apollon ou à Dionysos chez les Grecs, à Hercule chez les Romains, à Mithra chez les Perses, à Baal ou à Astarté chez les Babyloniens, ainsi que d’autres temples à d’autres dieux. Quelque chose d’intéressant mérite d’être signalé : malgré les grandes distances, les différentes races, les divers cultes et les détails cérémoniaux, les croyances et les cérémonies se ressemblaient nettement – quand elles n’étaient pas, en tous points identiques » (Ibid., pages 19-21).

« Ces croyances et ces rites païens, longtemps antérieurs à la venue du Christ, étaient non seulement très ressemblants entre eux, mais encore ils étaient similaires au christianisme – une réalité qui n’est pas un fait accidentel. Prenons-en pour exemple les onze principales divinités vénérées dans sept pays différents dont tout le monde, ou presque, croyait que leur naissance avait eu lieu à Noël, ou aux alentours, d’une mère vierge, dans une grotte secrète et qu’elles avaient donné leur vie pour le genre humain. On les appelait porteurs de lumière, guérisseurs, médiateurs, et sauveurs. On pensait qu’elles avaient été vaincues par les puissances des ténèbres, qu’elles étaient descendues aux enfers, ou dans les profondeurs de la terre, pour ensuite ressusciter et devenir les premières à accéder à un monde céleste La vie de Krishna, un dieu indien, présente des similitudes étonnantes avec celle du Christ » (Ibid., pages 21-23).

Carpenter poursuit : « Bien que l’idée de Dieu, donnant Son Fils en sacrifice pour le salut du monde, soit grande et remarquable, elle existe, cependant, dans toutes les religions antiques, elle remonte à une époque très éloignée et elle est incarnée à travers leurs rituels » (Ibid., page 133). Ces traditions originales ressemblaient tellement à la vérité qu’elles pouvaient faussement faire penser qu’une certaine force dirigeante les avaient inspirées. Un christianisme de contrefaçon avait été créé par le « dieu » invisible de cette époque, que Jésus avait qualifié de « père » du mensonge (Jean 8 :44).

Da Vinci Code Il est manifeste qu’avec de telles similitudes au sein du christianisme actuel, comme par exemple celles qui concernent les onze divinités citées plus haut, dans sept pays différents, on devrait être curieux d’essayer de comprendre ce sujet, avec un esprit ouvert, pour constater si la fusion du paganisme et du christianisme existe aujourd’hui.

Le Da Vinci Code de Dan Brown est resté, durant de nombreux mois, en tête de liste – ou presque – des plus grosses ventes de livres. Des millions de lecteurs se sont passionnés pour cette nouvelle fascinante. Qu’y a-t-il de si intéressant d’en parler ici ?

Quoique ce soit un roman – et qu’il soit une fiction comportant de nombreuses erreurs – ce livre peut inciter le lecteur à réaliser qu’il y a beaucoup plus de choses cachées, sous le verni visible des idées et des pratiques religieuses, qu’il n’y paraît en surface. Trois personnages principaux évoluent dans Da Vinci Code. Il s’agit de Sophie Neveu – une talentueuse cryptographe française, de Robert Langdon – un spécialiste en symbolique religieuse de Harvard, et de Leigh Teabing – un historien de la famille royale britannique.

Nous reproduisons ici leur conversation au sujet des origines de la religion, que le monde qualifie de « christianisme » :

« Les historiens s’émerveillent encore de l’exploit qu’il l’empereur Constantin a accompli en forçant tout un peuple païen à se convertir. Par une astucieuse fusion des dates, des rituels, et des symboles païens dans la tradition chrétienne en formation, il a réussi à créer une religion hybride, assimilable par tous ses sujets.

« Une véritable métamorphose, ajouta Langdon. La présence de vestiges païens dans la symbolique chrétienne est absolument indéniable. Le disque solaire du dieu égyptien est devenu l’auréole des saints, le pictogramme d’Isis allaitant son nouveau-né Horus a servi de base aux images de la Vierge et de l’Enfant Jésus. Une majorité des éléments du rituel catholique, comme la mitre, l’autel, la doxologie formule de louange à Dieu et l’eucharistie – le fait de manger le corps de Dieu – tout cela vient en droite ligne des religions païennes de l’Antiquité.

« Si vous lancez un expert en symboles sur ce terrain, siffla Teabing, vous en aurez pour le restant de la nuit. Mais il est vrai qu’il n’y avait pas grand-chose de purement chrétien, dans la nouvelle religion proclamée par Constantin. Le dieu Mithra (dieu solaire de l’ancien Iran) était depuis longtemps appelé Fils de Dieu et Lumière du Monde. On célébrait sa naissance le 25 décembre, qui était aussi la fête anniversaire d’Osiris, d’Adonis et de Dionysos. Il a été enterré dans une caverne rocheuse, et il est ressuscité trois jours plus tard. Le nouveau-né Krishna a reçu en cadeau de l’or, de l’encens et de la myrrhe. Même le jour saint hebdomadaire a été calqué sur celui des païens.

« Comment cela ?

« A l’origine, expliqua Langdon, les chrétiens honoraient le sabbat juif, le samedi. C’est Constantin qui l’a déplacé pour le faire coïncider avec la célébration du dieu Mithra. Aujourd’hui, la plupart des chrétiens assistent au service dominical, sans savoir qu’ils célèbrent la fête du dieu Soleil (le mot anglais Sunday dimanche signifie jour du soleil) » (Da Vinci Code, pages 290-291, Editions JC Lattès, Paris. Traduit par Daniel Roche).

La VERITE historique

« Mais tout cela n’est que fiction » diriez-vous ! « Où cet auteur insensé est-il allé puiser ces idées étranges ? Je suis convaincu que ma religion est entièrement basée sur la Bible ! »

En êtes-vous bien certain ?

La Bible nous ordonne : « Mais examinez toutes choses ; retenez ce qui est bon » (1 Thessaloniciens 5 :21). En réalité, cette partie du livre de Dan Brown est fondée sur des faits solides, et elle constitue une vérité qu’il est possible de prouver. L’Histoire nous enseigne que le christianisme de Jésus et des apôtres fut dramatiquement modifié un ou deux siècles après la mort du Christ ! Comme l’historien Will Durant l’a écrit :

« Le christianisme n’a pas détruit le paganisme ; il l’a adopté. L’esprit grec, qui se mourrait, reprit une vie nouvelle dans la théologie et la liturgie de l’Eglise. La langue grecque, qui avait régné sur la philosophie durant des siècles, devint le véhicule de la littérature chrétienne et du rituel de la religion nouvelle. Les mystères grecs vinrent se fixer dans l’impressionnant mystère de la messe. D’autres cultures païennes ont contribué au résultat syncrétiste. D’Egypte vinrent les idées de trinité divine d’immortalité personnelle pour la récompense et pour le châtiment; d’Egypte aussi, l’adoration de la mère et de l’enfant, ainsi que la théosophie mystique qui fit le néo-platonisme et le gnosticisme et qui obscurcit la croyance chrétienne ; c’est encore là que le monachisme chrétien trouvera ses exemples et sa source. De Phrygie vint le culte de la grande mère ; de Syrie, le drame de la résurrection d’Adonis ; de Thrace, peut-être le culte de Dionysos, dieu mourant et sauvant Le rituel mithriaque ressemblait de si près au sacrifice eucharistique de la messe, que des pères chrétiens accusèrent le démon d’avoir inventé ces analogies, pour égarer les esprits faibles. Le christianisme a été la dernière grande création de l’ancien monde païen L’Eucharistie était une conception depuis longtemps sanctifiée par la durée ; l’esprit païen n’avait pas besoin d’entraînement pour la recevoir ; en l’incarnant dans le “mystère” de la messe », le christianisme devenait la dernière et la plus grande des religions de mystères » (L’histoire de la civilisation, volume IX, pages 240 et 247, Durant, Editions Rencontre, Lausanne 1963).

Paul Johnson fut parmi ceux qui reconnaissaient ouvertement que le sabbat biblique du septième jour était observé par le Christ et les apôtres. « Beaucoup de chrétiens ne virent pas clairement la différence entre ce culte solaire et leur propre culte. Ils l’identifièrent au Christ “dirigeant son char à travers le ciel”, ils tenaient leurs services le dimanche, s’agenouillaient en direction de l’est et célébraient leur fête de la nativité le 25 décembre, le jour anniversaire du soleil, au solstice d’hiver. Au cours de la renaissance païenne, survenue plus tard sous l’empereur Julien, beaucoup de chrétiens jugèrent plus simple d’apostasier à cause de cette confusion ; l’évêque de Troyes confia à Julien qu’il avait toujours secrètement prié le soleil. Constantin n’abandonna jamais sa dévotion au soleil, et maintint l’effigie du soleil sur sa monnaie. Il fit du dimanche un jour de repos » (A History of Christianity, Johnson, 1976, pages 67-69).

Qu’arriva-t-il après Constantin ? L’auteur Jesse Lyman Hurlbut nous l’explique : « Les coutumes et les cérémonies issues du paganisme s’introduisirent progressivement dans le culte. D’antiques fêtes païennes devinrent les fêtes de l’Eglise, en changeant de nom et de destination. Aux alentours de 405 apr. J.-C., des représentations de saints et de martyres commencèrent à faire leur apparition dans les églises, tout d’abord en tant que mémoriaux, puis comme objets d’adoration et de vénération. L’adoration de la vierge Marie se substitua au culte de Vénus et de Diane, le repas du Seigneur se transforma en sacrifice, au lieu d’être une commémoration, et les anciens qui étaient des prédicateurs se muèrent en prêtres Lorsque le christianisme devint religion d’empire, l’Eglise et l’Etat ne faisaient qu’un. De cette union contre nature naquit deux mauvaises choses : l’une dans les provinces orientales, et l’autre dans les provinces occidentales. A l’est, l’Etat contrôla l’Eglise jusqu’à ce qu’il eût perdu toute énergie et toute vigueur. A l’ouest à Rome comme nous allons voir, l’Eglise s’appropria progressivement la puissance de l’Etat, mais cela n’était pas du christianisme. C’était plutôt une hiérarchie, plus ou moins corrompue, qui contrôlait les nations d’Europe, en ayant fait de l’Eglise une machine politique » (The Story of the Christian Church, pages 79-80).

Où tout cela nous conduisit-il ? Nous venons de lire que la prétendue Eglise chrétienne du Moyen Age était devenue une « machine politique ». Elle était remplie de doctrines, de pratiques et de concepts païens. Les dirigeants de la Réforme protestante ont-ils réellement rétabli une Eglise qui enseignait « une remise sur les rails » de la « foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes » (Jude 3) – un retour au véritable christianisme de Jésus et des premiers apôtres ? Quoique sincères dans leur ensemble, les réformateurs protestants furent affectés par une attitude anti-loi et anti-obéissance, dont ils s’étaient nourris dans leur rébellion contre leur « mère de Rome ». Néanmoins, tout comme Rome, ils n’avaient pas quitté le système païen de fausses doctrines, de faux jours saints et de faux concepts dont il est question dans Apocalypse 17 :4-5 : « Cette femme était vêtue de pourpre et d’écarlate, et parée d’or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait dans sa main une coupe d’or, remplie d’abominations et des impuretés de sa prostitution. Sur son front était écrit un nom, UN MYSTERE : BABYLONE LA GRANDE, LA MERE DES PROSTITUEES ET DES ABOMINATIONS DE LA TERRE. »

Avec cette forme de « christianisme » devenu religion d’Etat, des foules d’anciens païens se « convertirent ». Beaucoup d’entre eux agir ainsi, pour éviter des ennuis, mais en privé ils maintenaient leurs anciennes croyances. D’autres vinrent à cette nouvelle foi syncrétiste, sans avoir été enseignés, et sans avoir reçu la moindre éducation de base.

« Babylone » symbolise la confusion. La formation de l’Eglise catholique – et, plus tard, l’apparition de plusieurs dizaines d’Eglises « filles » – ont sans doute contribué au malaise spirituel des multiples dénominations dont les doctrines, les croyances et les pratiques s’opposaient, et qui étaient censément « chrétiennes ». Cependant, pas une seule ne correspondait au modèle de christianisme conforme à celui que les premiers apôtres, ainsi que l’Eglise de Dieu primitive, avaient suivi à la mort de Jésus de Nazareth. Chacune d’elles avait conservé des dizaines d’idées et de pratiques païennes totalement étrangères à l’Eglise primitive ! Satan a fait un travail colossal en créant un christianisme de contrefaçon.

Bien que Hislop restât protestant jusqu’à sa mort, il démontra en détail – appuyé par une abondante documentation – que l’Eglise catholique romaine est une continuation de l’ancien système religieux babylonien à mystères, dont les fêtes religieuses et la plupart des pratiques provenaient directement de la religion et du sacerdoce babyloniens. Hislop fait partiellement le lien avec les Eglises « filles », qui sont sorties de Rome. Mais il est manifeste qu’il n’a pas compris tout ce qui était arrivé au « christianisme » moderne.

Au début de son livre, Hislop expose la thèse qu’il étaya à l’aide d’une riche documentation :

« Il a toujours été reconnu que la papauté n’était qu’un paganisme baptisé. Mais Dieu nous révèle maintenant que ce paganisme baptisé par Rome est, dans ses éléments essentiels, celui qui florissait dans l’antique Babylone lorsque Jéhovah ouvrit devant Cyrus les doubles portes d’airain et brisa les barreaux de fer Son jugement approche, cela est évident ; et, à mesure qu’il approche, la Providence divine, en accord avec la parole de Dieu, démontre clairement qu’en effet Rome est la Babylone de l’Apocalypse ; que le caractère essentiel de son système, ses grands objets de culte, ses fêtes, sa doctrine, sa discipline, ses rites et ses cérémonies, sa prêtrise et ses ordres sont tous dérivés de l’antique Babylone, et qu’enfin, le pape lui-même est le descendant de Belschatsar. Dans la lutte qui a été soutenue contre les despotiques prétentions de Rome, on s’est trop souvent contenté de combattre et de repousser la présomption avec laquelle elle se vante d’être la mère et la maîtresse de toutes les Eglises – la seule Eglise catholique hors de laquelle il n’y a point de salut. Si jamais on était excusable de la traiter ainsi, cette excuse n’existera plus. Si l’on peut justifier le principe que je viens d’établir, il faut lui arracher son nom d’Eglise chrétienne, car si c’est une Eglise du Christ, celle qui était assemblée cette nuit où le roi pontife de Babylone, au milieu de ses mille seigneurs, “louait les dieux d’or et d’argent, de bois et de pierre” (Daniel 5 :4) alors, l’Eglise de Rome a le droit de porter le nom de chrétienne ; dans le cas contraire, elle ne l’a pas ! Quelques personnes penseront que ma thèse est bien audacieuse ; mais ce livre a précisément pour but de la démontrer. Que le lecteur juge par lui-même si je n’apporte pas une évidence plus que suffisante pour justifier mon assertion » (Les Deux Babylones, pages 3-4)

Hislop montre comment le « confessionnal » catholique fut emprunté au paganisme, ce qui conférait aux prêtres une plus grande autorité sur leurs paroissiens. Il explique que les fêtes païennes de Noël et des Pâques furent introduites dans le « christianisme » de nombreux siècles après que le Christ eut révélé toute la Vérité à Ses apôtres. Hislop écrit : « Les écrivains les plus instruits et les plus sincères de tous les partis reconnaissent que l’on ne peut pas déterminer le jour de naissance de notre Seigneur, et que dans l’Eglise chrétienne, on n’entendit jamais parler d’une fête pareille avant le troisième siècle, et qu’elle ne fut observée que bien après dans le quatrième siècle. Comment donc, l’Eglise romaine a-t-elle fixé au 25 décembre la fête de Noël ? En voici la raison : longtemps avant le quatrième siècle, et bien avant l’ère chrétienne, les païens célébraient une fête à cette même époque de l’année, en l’honneur de la naissance du fils de la reine babylonienne ; or, on peut présumer que pour se concilier aux païens, et pour augmenter le nombre de ceux qui adhéraient de nom au christianisme, la même fête fut adoptée par l’Eglise romaine, qui se contenta de lui donner le nom du Christ. Cette tendance de la part des chrétiens à faire des concessions au paganisme se développa dès le début » (Ibid., pages 135-136).

Hislop écrivit que cette tendance à faire des concessions au paganisme « se développa dès le début ». Cependant, Dieu avait dit à nos ancêtres : « N’imitez pas la voie des nations, et ne craignez pas les signes du ciel, parce que les nations les craignent. Car les coutumes des peuples ne sont que vanité. On coupe le bois dans la forêt ; la main de l’ouvrier le travaille avec la hache ; on l’embellit avec de l’argent et de l’or, on le fixe avec des clous et des marteaux pour qu’il ne branle pas » (Jérémie 10 :2-4). Et pourtant, de nos jours, les pratiquants s’obstinent à faire exactement cela – et ils ont l’audace de coller une étiquette « chrétienne » sur ce bagage de croyances et de pratiques païennes ! Nous invitons ceux qui s’intéressent vraiment aux origines historiques des correspondances entre l’ancienne Babylone et le prétendu christianisme moderne, à se référer au livre Les Deux Babylones, à Pagan and Christian Creeds, à The Golden Bough de Sir James Frazer, et à de nombreux autres ouvrages d’histoire et de théologie. Si votre esprit est ouvert, il vous sera relativement facile, de prouver que cette sorte de « religiosité » n’est, en réalité, que la continuation de la vieille religion babylonienne, affublée d’une appellation « chrétienne » !

Les protestants ont-ils “quitté” BABYLONE ?

Beaucoup de dirigeants et de théologiens conservateurs, protestants et orthodoxes, accepteront volontiers que l’Eglise catholique est le prolongement de « Babylone ». Ils sont accoutumés au fait que la plupart des premiers dirigeants protestants identifiaient clairement Rome à « Babylone », et à la « grande prostituée », décrite aux chapitres 17 et 18 de l’Apocalypse.

Mais sur quoi les Eglises protestantes de notre époque s’appuient-elles réellement ? Pourquoi leurs premiers dirigeants se révoltèrent-ils contre l’autorité de l’Eglise catholique de Rome ? Dans quelle mesure sont-ils responsables de la « division du christianisme » actuel ?

Les réformateurs protestants sont-ils parvenus à atteindre leurs buts déclarés ? Outre ces interrogations, la question réellement importante à se poser est de savoir si les réformateurs protestants, et leurs successeurs, sont retournés à « la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes » (Jude 3).

Que penser de la célèbre déclaration du théologien protestant Chillingworth, qui a dit : « La Bible, toute la Bible et rien d’autre que la Bible, constitue la religion des Protestants » (Schaff-Herzog, Encyclopedia of Religious Knowledge, article “Chillingworth, W.”). D’après ce qu’ils affirment, à savoir que les Ecritures « sont la règle inspirée pour la foi et la pratique » (Ibid., article “Bible”), les dirigeants protestants devraient s’engager à suivre la religion de Jésus-Christ et de Ses apôtres, en la respectant dans son intégralité.

De fait, les érudits reconnaissent que le premier fondateur du protestantisme fut Martin Luther. Cependant, Luther n’hésitait pas à rejeter l’autorité des Ecritures lorsque cela l’arrangeait, personnellement – quoiqu’il déclarât souvent le contraire !

En rejetant la doctrine de la transsubstantiation, Luther fit valoir l’autorité absolue des Ecritures en matière de foi et de pratique. Il déclara : « Car ce qui n’est pas supporté par l’autorité de la Bible ou par une révélation authentique ne demeure qu’une simple opinion, et rien n’oblige à y croire La transsubstantiation doit être considérée comme une invention humaine, puisqu’elle n’est fondée ni sur les Ecritures ni sur un raisonnement valable » (Documents of the Christian Church, Editions Bettenson, page 280).

Si seulement Luther avait appliqué à la lettre ce genre de test à toutes ses doctrines, le monde aujourd’hui serait un autre endroit ! Car, lorsqu’il fut critiqué sur le mot « sola » (seul) qu’il avait ajouté au passage de Romains 3 :28, il répliqua avec hauteur, comme cité par l’historien Johannes Alzog : « Si votre pape lui-même n’est pas d’accord au sujet du mot sola, vous pouvez lui rétorquer qu’il figure là selon la volonté du docteur Martin Luther » (Manual of Universal Church History, page 199). Or, rien ne justifiait un tel changement non conforme aux Ecritures. Lorsque ses convictions doctrinales personnelles étaient mises en cause, Martin Luther devenait un homme véritablement obstiné.

Il est possible de juger tout homme, ou tout mouvement, au moyen de cette déclaration de Jésus : « C’est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez » (Matthieu 7 :20). L’historien Henry C. Vedder fit le récit des instructions que Martin Luther donna aux princes germaniques, lorsque des milliers de paysans, qui l’avaient sincèrement suivi dans sa révolte contre Rome, se révoltèrent contre ces princes arrogants :

« La rébellion n’est pas un crime méprisable, mais un grand incendie qui brûle et dévaste un pays ; par là, comprenons que le tumulte engendre des meurtres, du sang répandu, de veuves et d’orphelins, et qu’il détruit tout, comme la plus grande des catastrophes. En conséquence, n’importe qui pourrait être amené à frapper, étrangler et poignarder, secrètement ou en public, tout en se souvenant qu’il n’y a rien de plus venimeux, pernicieux et avilissant, qu’une rébellion humaine. C’est la même chose lorsque quelqu’un doit abattre un chien enragé ; si vous ne le tuez pas, c’est lui qui vous tuera, et toute la contrée avec vous.

« Laissez la force civile agir en toute légitimité et frapper aussi longtemps qu’elle puisse encore bouger un muscle. Car vous avez un avantage : les paysans ont mauvaise conscience et ils ont acquis des biens illégitimes ; à chaque fois qu’un paysan est tué, il perd son corps et son âme, et va, pour toujours, au diable. L’autorité civile, cependant, a la conscience pure et des biens légitimes ; elle peut dire à Dieu, en toute bonne foi : “Vois, mon Dieu, tu m’as désigné comme prince ou seigneur, je n’ai aucun doute à ce sujet, et tu m’a confié une épée contre des scélérats” (Romains 13 :4) En conséquence, je dois punir et frapper aussi longtemps que je peux bouger un muscle ; à toi de juger et d’approuver. Ainsi, qu’elles sont merveilleuses, les occasions qui permettent à un prince de gagner plus facilement le ciel en répandant le sang, alors que d’autres y parviennent avec des prières » (A Short History of the Baptists, pages 173-174).

On pourrait s’interroger : « Si ces déclarations viennent d’un réformateur envoyé par Dieu, que vaut la véritable religion ? » Ces paroles pouvaient-elles venir directement du Saint-Esprit divin ? Etait-ce le Christ ressuscité qui utilisait cet homme pour purifier Son « petit troupeau ? »

Il est vrai que Luther et Calvin furent tous deux des hommes de religion motivés. L’esprit de Luther était sans cesse torturé par un sentiment de culpabilité. En mettant exagérément l’accent sur le salut par la foi seule, Luther essayait de concevoir un système comme un autre, où la loi et la justice de Dieu n’auraient plus leur place.

Ses tourments spirituels et personnels n’auraient eu qu’un impact limité, en Allemagne ou de par le monde, si Luther n’avait pas éveillé les instincts politiques et financiers des princes germaniques. « Il n’est pas erroné de dire que les motifs qui ont poussé à la révolte luthérienne étaient, pour une large part, plutôt d’ordre profanes que spirituels » (Alfred Plummer, The Continental Reformation, page 9).

Luther était têtu et obstiné, notamment lorsqu’il insistait sur la foi seule et sur le rejet d’un grand nombre de passages bibliques, qui enseignent l’obéissance.

La Bible enseigne que « le péché est la transgression de la loi » (1 Jean 3 :4). Il s’agit ici d’une référence aux Dix Commandements – la loi spirituelle écrite du doigt de Dieu. L’Epître de Jacques explique que « quiconque observe toute la loi, mais pêche contre un seul commandement, devient coupable de tous. En effet, Celui qui a dit : Tu ne commettras point d’adultère, a dit aussi : Tu ne tueras point. Or, si tu commets point d’adultère, mais tu commettes un meurtre, tu deviens transgresseur de la loi. Parlez et agissez comme devant être jugés par une loi de liberté » (Jacques 2 :10-12).

Quelle est la loi qui interdit l’adultère et le meurtre ? Il est manifeste que l’apôtre Jacques se référait aux Dix Commandements, et il conclut en nous recommandant de parler et d’agir selon cette loi. C’est également ce que disait Jésus-Christ. En effet, lorsqu’un jeune homme vint Lui demander de lui montrer le chemin de la vie éternelle, Jésus répondit : « Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements ». Ensuite, Il énuméra quelques-uns des Dix Commandements (Matthieu 19 :16-19).

Ignorant totalement son contenu parallèle, en tout point, aux enseignements de Jésus-Christ, Luther déclara avec dédain que l’Epître de Jacques « comparée aux Epîtres de saint Paul n’est qu’une Epître de paille : elle ne contient absolument rien qui rappelle la raison de l’Evangile » (Alzog, volume 3, page 208). Luther avait arbitrairement rejeté en bloc l’Epître de Jacques, parce qu’elle n’était pas conforme à ses propres doctrines !

Au sujet du cinquième livre de la Bible qu’il avait également rejeté, Luther déclara : « Nous n’avons rien à espérer, ni à voir ni à écouter venant de Moïse. Laissons Moïse aux Juifs, auprès desquels il a été envoyé comme un miroir de Saxe, il n’y a rien le concernant qui nous permette de faire la différence entre les païens et les chrétiens, et nous ne devons pas nous y référer » (Alzog, volume 3, page 207).

Puisque Luther considérait que Moïse était lié à la loi divine – que ce réformateur avait en horreur – il considérait qu’il ne fallait pas tenir comptes des livres inspirés de Moïse.

En revanche, comme son écrivain favori était l’apôtre Paul, il aurait été intéressant de connaître la réaction de Luther aux paroles inspirées de l’apôtre, adressées à Timothée : « Dès ton enfance, tu connais les saintes lettres, qui peuvent te rendre sage à salut par la foi en Jésus-Christ. Toute Ecriture est inspirée de Dieu » (2 Timothée 3 :15-16). N’oubliez pas que, durant l’enfance de Timothée, les seules Ecritures rédigées étaient les livres de l’Ancien Testament.

Luther aurait dû se souvenir de la description faite par l’apôtre Jean, des saints victorieux qui chantaient « le cantique de Moïse, le serviteur de Dieu, et le cantique de l’Agneau » (Apocalypse 15 :3). A cela, à travers ses écrits, Luther répliqua promptement : « Je ne le le livre d’Apocalypse regarde ni comme apostolique, ni comme prophétique » (Jules Michelet, Mémoires de Luther, Editions Mercure de France, MCMXC, page 226). Il ajouta ensuite : « Que chacun juge de ce livre d’après ses lumières et son sens particulier. En ce qui me concerne, il m’inspire de l’aversion, et c’est, pour moi, une raison suffisante pour le rejeter » (Alzog, volume 3, page 208).

Il s’est, en effet, avéré que Martin Luther rejeta intentionnellement l’autorité d’une certaine partie de la Bible, contre laquelle il éprouvait de « l’aversion ».

Commencez-vous à comprendre pourquoi il y a tant de confusion religieuse à notre époque ? Les protestants actuels ont hérité de Luther – considéré comme le plus important dirigeant protestant de la Réforme – d’un raisonnement obstiné et enclin à rejeter l’autorité indiscutable de la parole divine !

Comme l’a écrit l’historien Georges P. Fisher, au sujet de Luther : « Il ne s’inquiéta point de rechercher la permission explicite des Ecritures pour conserver les rites et les traditions. Il lui suffisait qu’elles ne fussent pas interdites pour être opportunes et applicables. Sa répugnance à se défaire de l’essentiel du christianisme latin, en matière de doctrine, est également évidente » (History of Christian Doctrine, page 283).

Luther lui-même écrivit : « Personne ne peut nier que nous maintenons, croyons, chantons et confessons tout ce qui est conforme à l’ancienne Eglise, et qu’en cela, nous n’inventons rien qui soit nouveau, et nous n’y ajoutons rien non plus, c’est pourquoi, nous appartenons à l’Ancienne Eglise et nous ne faisons qu’un avec elle » (Thomas M. Lindsay, A History of the Reformation, volume 1, page 468).

De leurs propres aveux, les protestants prouvent qu’ils sont le prolongement de l’Eglise catholique, mais sous une forme différente et « apurée ». Luther confirma, lui-même, avec ardeur, l’unicité fondamentale de son mouvement avec l’Eglise catholique !

Pour Calvin, Fisher écrivit : « Il ne nie pas que les groupes chrétiens qui reconnaissent le pape sont “des Eglises du Christ” Il se défend, avec indignation, d’avoir quitté l’Eglise » (History of the Christian Doctrine, page 304). Philip Schaff releva la définition que fit Calvin de l’Eglise historique romaine : « En ce qui concerne l’Eglise visible, nous pouvons même savoir ce qu’elle enseigne à partir de son titre de mère, et comment ce titre qu’elle s’est attribué nous est utile pour la reconnaître » (History of the Christian Church, volume 8, page 450).

L’insistance avec laquelle les dirigeants protestants affirment leur unité fondamentale, avec l’Eglise catholique, et leur identité par rapport à leur Eglise « mère », est fort intéressante.

Dieu identifie l’Eglise catholique

Les premières traductions du Nouveau Testament, par Martin Luther, contiennent beaucoup d’illustrations représentant l’Eglise catholique de Rome, sous les traits de la « prostituée de Babylone ». En parlant de cette compréhension largement répandue, Roland Bainton écrit : « La Babylone déchue est assurément Rome » (Here I Stand, page 258)

D’innombrables livres, pamphlets et tracts protestants l’identifient pareillement aujourd’hui. Ils assimilent l’Eglise catholique à la « grande prostituée » d’Apocalypse 17.

Mais il faut reconnaître que la plupart des écrivains protestants ont cessé de la désigner ainsi. Après la publication de ces Bibles, pamphlets et tracts, ils réalisèrent qu’ils se trouvaient dans une situation embarrassante, car ils se définissaient eux-mêmes !

En effet, l’Eglise « mère » romaine corrompue a donné naissance à des filles prostituées ! Il est possible de découvrir son identité au moyen des éléments clairs et logiques, que la Bible nous donne, et par voie de conséquence, il faut admettre que les Eglises protestantes sont les « filles prostituées » d’une Rome apostate paganisée !

Elles sont sorties d’elle en protestant. Néanmoins, comme nous l’avons vu, elles ont gardé la plupart de ses doctrines et de ses concepts païens. Elles continuent à suivre l’exemple de Rome, en s’impliquant dans les politiques et les guerres de ce monde. En outre, nous avons déjà évoqué l’abondance des témoignages protestants, qui avouent qu’elle est leur Eglise « mère ».

L’historien protestant, Rufus Jones, écrivit que Luther « inaugura une Eglise composée de ceux qui avaient la foi et la vision spirituelle ; une Eglise dotée de capacité et de force pour proclamer la parole de Dieu. Mais, en réalité, il entretint pleinement des vestiges importants d’anciennes croyances, une large “croupe” de superstition, de tradition, de magie, et un lourd héritage venu de l’extérieur » (The Church’s Debt to Heretics, page 228).

En d’autres termes, les protestants gardèrent beaucoup de doctrines et de traditions païennes, héritées de Rome. Nous avons vu qu’un grand nombre de ces traditions avaient un rapport avec les festivités païennes, adoptées par les premiers catholiques sous un déguisement à consonance chrétienne. Nous n’avons pas le droit d’ignorer ces choses !

Les Eglises protestantes sont clairement identifiées par le Dieu tout puissant comme étant les « filles prostituées » de la Rome apostate !

En parlant de tout ce système babylonien, Dieu nous ordonne : « Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux » (Apocalypse 18 :4).

Qu’allons-nous faire ? Obéir ou désobéir à notre Maître ?

Que va-t-il se passer ?

Toutes ces informations n’ont pas, pour unique objet, d’étayer un argumentaire philosophique contre d’antiques pratiques païennes, encore en vigueur de nos jours – bien qu’il soit important. Le fait d’aborder et de comprendre ce sujet a également pour but de fournir une aide aux chrétiens sincères et zélés – s’ils décident de réagir – à se prémunir contre « l’holocauste » à venir, décrit dans la Bible sous le nom de « grande détresse » ! L’écrivain Adrian Hilton nous montre ce qui est en préparation, actuellement :

« Jésus avait dit que Son Royaume n’était pas de ce monde, et Il fit de nombreux commentaires traitant d’une entente impossible entre le monde et l’Eglise, jusqu’à Son retour. Jusqu’à Constantin, qui démarra un processus de syncrétisme, les chrétiens ne pouvaient pas comprendre la nature de la bête, qui était en train de se mouvoir. Le sabbat juif du samedi fut remplacé par l’édit de Constantin interdisant de travailler durant “le jour vénérable du soleil” dimanche, et la célébration de la Pâque fut déclarée illégale – sous peine de mort. Elle fut remplacée par “les Pâques”, qui étaient fêtées un dimanche, et qui avaient été héritées du culte babylonien dédié à la déesse Ishtar. Le pseudo christianisme romain incita beaucoup de croyants fidèles à s’enfuir dans les montagnes d’Europe et d’Asie mineure, afin d’échapper à la persécution et à la mort. De cette manière, ils purent continuer d’exister à l’abri des regards du monde, en tant que véritable Eglise du Christ. Cependant, la majorité des chrétiens eut peur de l’autorité universelle de la nouvelle union. C’était un empire placé sous l’autorité d’un empereur conduisant une Eglise sous un Dieu. Beaucoup de croyants commencèrent à se demander s’ils n’avaient pas mal compris le concept du Royaume de Dieu – celui-ci étant peut-être l’Eglise elle-même, ou même cet empire christianisé. Donc, l’union inévitable de l’Eglise et de l’Etat fut ratifiée – une union qui devait modeler l’Europe au cours des siècles à venir » (The Principality and Power of Europe, pages 23-24).

Plus loin, Hilton poursuit :

« Les dégâts occasionnés par la réussite de la Réforme furent aussi décisifs que le processus de fédéralisme. Certains grands dirigeants chrétiens évangéliques ont même qualifié cette délocalisation momentanée de Dieu comme étant “la plus importante tragédie jamais arrivée à l’Eglise”. Ils ont déclaré que les protestants avaient “détruit l’unité de la chrétienté”. Ils omettent de mentionner de quelle sorte est la véritable nature du système religieux papal, la profonde obscurité spirituelle dans laquelle il maintient ses fidèles, et son opposition diamétralement contraire au véritable christianisme biblique. Il semblerait que l’unité eût été plus importante à préserver que la vérité. Le concept de chrétienté, dont les pratiques sont pourtant anti-bibliques, semble plus important que les frontières nationales, établies entre principautés, sans considération des libertés garanties à l’intérieur de ces limites.

« Alors qu’il visitait l’Autriche, en 1983, le pape critiqua ouvertement l’existence de “frontières nationales et artificielles” en Europe. Il ajouta : “Les Européens doivent vaincre les confrontations internationales menaçantes des Etats et des alliances, et créer une nouvelle Europe unie de l’Atlantique à l’Oural.”

« En 1988, il poursuivit sur ce même thème lorsqu’il s’adressa au Parlement européen, à Strasbourg, permettant du même coup de s’interroger sur la pertinence de l’intervention d’un dirigeant religieux, au chapitre de l’unité politique. En 1991, le Sunday Telegraph résuma les plans du pape pour “l’évangélisation” de l’Europe, en déclarant : “Il se prépare tout doucement à endosser le manteau qu’il croit solennellement être son droit divin – celui d’un nouveau saint empereur romain, qui régnerait de l’Oural à l’Atlantique” » (pages 36-37).

“Babylone” reprend vie !

Comme l’a mentionné le Sunday Telegraph en Grande-Bretagne, le pape Jean Paul II s’attendait à « régner » sur un nouveau saint empire romain. Néanmoins, une question importante se pose : Sera-t-il réellement « saint » ? Ne sera-t-il pas finalement la résurrection d’un ancien système babylonien Eglise-Etat, condamné par Dieu ?

Dans une prophétie pour notre époque, le prophète Esaïe fit mention d’une vierge, « fille » moderne de l’ancienne Babylone, qui profanerait son peuple (Esaïe 47 :1-9). Dieu qualifie cette Babylone moderne de « souveraine des royaumes » (verset 5). Ensuite, Il déclare : « Tu disais : à toujours je serai souveraine ! Tu n’as point mis dans ton esprit, tu n’as point songé que cela prendrait fin. Ecoute maintenant ceci, voluptueuse, qui t’assieds avec assurance, et qui dis en ton cœur : moi, et rien que moi ! Je ne serai jamais veuve, et je ne serai jamais privée d’enfants ! Ces deux choses t’arriveront subitement, au même jour, la privation d’enfants et le veuvage ; elles fondront en plein sur toi, malgré la multitude de tes sortilèges, malgré le grand nombre de tes enchantements » (versets 7-9).

Notez les déclarations identiques utilisées à l’encontre de la Babylone moderne, qui combattra le Christ à Son second Avènement ! « Autant elle s’est glorifiée et plongée dans le luxe, autant donnez-lui de tourment et de deuil. Parce qu’elle dit en son cœur : je suis assise en reine, je ne suis point veuve, et je ne verrai point de deuil ! A cause de cela, en un même jour, ses fléaux arriveront, la mort, le deuil, et la famine, et elle sera consumée par le feu. Car il est puissant, le Seigneur Dieu qui l’a jugée » (Apocalypse 18 :7-8).

Ce système Eglise-Etat sera bientôt établi en Europe ; il finira par se tourner contre les Américains et les nations britanniques, en déclenchant la grande détresse ! Ce sera une résurgence de l’ancienne Babylone – avec son clergé, son rituel païen, ses doctrines et sa totale indifférence pour les commandements divins. Ce sera une contrefaçon habile du véritable christianisme. Et pourtant, des millions de gens seront séduits !

Pourquoi ?

Parce que la vaste majorité de ceux qui prétendent être chrétiens n’étudient pas la Bible. Ils ne fouillent pas, et ils n’essayent pas de « prouver » toute chose, comme Dieu l’ordonne. En conséquence, de nombreux chrétiens – ainsi que leurs ministres – seront finalement entraînés dans l’euphorie générale de ce puissant système babylonien ! En effet, puisqu’il sera intégré au « mouvement œcuménique », ce système semblera être celui qui convient.

Souvenez-vous des paroles de Jésus : « Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent » (Matthieu 7 :13-14).

Ce même Jésus-Christ de la Bible a également donné cet avertissement : « Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais seulement celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? N’avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? Et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité » (Matthieu 7 :21-23).

Les grands fastes, la pompe, les cérémonies et la puissance menaçante de ce système babylonien, qui se profile à l’horizon, seront très impressionnants. Seuls, ceux qui accomplissent sincèrement la volonté de Dieu et qui observent Ses commandements – tous les Dix – entreront dans le Royaume de Dieu à venir : « C’est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus » (Apocalypse 14 :12).

A la fin de Sa parole inspirée, notre Créateur nous dit : « Heureux ceux qui observent ses commandements, afin d’avoir droit à l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la ville ! Mais dehors seront les impudiques, les empoisonneurs, les fornicateurs, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge » (Apocalypse 22 :14-15, version Ostervald 1996). Les enchantements et l’idolâtrie religieuse du système babylonien séduiront des millions d’individus. La vaste majorité des gens accepteront ce système, mais le passage cité précédemment met en garde quiconque « aime et pratique le mensonge ». Les enseignements de la « Babylone » moderne sont remplis de mensonges, d’interprétations erronées et de pratiques païennes.

Selon la parole divine, ce système jouira néanmoins d’une vitalité et d’une puissance momentanée : « Car tes marchands étaient les grands de la terre, toutes les nations ont été séduites par tes enchantements, et l’on a trouvé chez elle le sang des prophètes, des saints, et de tous ceux qui ont été égorgés sur la terre » (Apocalypse 18 :23-24). Mais quelle sera la fin ? « Alors, un ange puissant prit une pierre semblable à une grande meule, et il la jeta dans la mer, en disant : Ainsi sera précipitée avec violence Babylone, la grande ville, et on ne la retrouvera plus » (verset 21).

Vous devez AGIR ! Dieu annonce : « Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande ! Elle est devenue une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur, un repaire de tout oiseau impur et odieux » (verset 2). Ensuite, Dieu dit : « Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux » (verset 4).

Dans cette brochure, nous avons brièvement montré que toutes les religions du monde remontent, à l’origine, à « Babylone ». Les religions orientales et africaines sont basées sur beaucoup de faux concepts païens, similaires, en ce qui concerne Dieu et le salut. Elles se sont développées à partir du culte original voué à Nimrod et à sa femme prostituée, Sémiramis. Le prétendu « christianisme » est en grande partie influencé et dévoyé par ces concepts païens.

Où que vous viviez, qui que vous soyez, nous vous recommandons d’étudier sérieusement la Bible, la révélation inspirée que Dieu a mise à la disposition de l’humanité. Pour votre sauvegarde, ne vous contentez pas de lire simplement la Bible pour y ressentir des émotions, ou pour renforcer vos a priori. Apprenez à étudier sérieusement la Bible, pour voir ce qu’elle révèle clairement, et de manière répétitive, au sujet du Dieu Créateur, de la vie éternelle, et de la véritable voie qui y mène. Si vous êtes sincèrement intéressé, et si vous désirez prouver ces choses, demandez-nous de vous envoyer gratuitement l’une de nos brochures essentielles, intitulée La restauration du christianisme apostolique. En outre, si vous souhaitez prendre le temps d’étudier la Bible, inscrivez-vous à notre Cours de Bible par correspondance. Votre inscription sera absolument gratuite comme, du reste, toutes nos autres brochures et publications. Nous vous demandons seulement de réserver un peu de votre temps et de votre énergie mentale, pour étudier diligemment et pour vérifier dans la Bible, si ce que nous enseignons est exact, et de vous prouver à vous-même où la vérité est actuellement enseignée.

Nous continuerons à expliquer les événements prophétiques, qui ont un rapport à la résurgence actuelle de Babylone – et à l’arrivée du Royaume de Dieu. Ce message ne sera pas populaire ! Nous serons harcelés, dénigrés et persécutés, pour vous avoir présenté la pure vérité concernant ce qui va réellement arriver à l’échelle mondiale. Nous ne craignons pas de proclamer toute la Vérité sur le véritable christianisme, et sur l’apostasie dirigée contre lui, par Satan le diable. En effet, le Dieu Vivant n’apprécie ni les bonimenteurs ni les lâches !

« Celui qui vaincra héritera ces choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils. Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les débauchés, les magiciens, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort » (Apocalypse 21 :7-8). Le christianisme contrefait de Satan doit être dénoncé, reconnu et rejeté !

Puisse Dieu vous aider à réagir à ce message alors qu’il est encore temps ! Puisse Dieu vous aider à prouver ce que la Bible dit réellement, et à trouver – puis à accomplir – le véritable but de votre vie.

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mercredi 8 décembre 2010

†____[…] Tout est relatif, le peuple exterminé n'avait peut être pour but que d'asujetir l'entourage. La suppression des uns pour la survie des autres, bien qu'un acte de cet anvergure admet majoritairement un bilan négatif et des conséquences désastreuse

..Cette distinction stricte du "Bien" et du "Mal" en tant que positif et négatif me semble innapropriée. La notion de nuance est plus adéquate, car dans une autre société (X pour faire simple) où le bien règne de manière écrasante, le mal serait un bien alors moins prononcé alors que dans un société dans laquelle le mal règne, (Prenons l'enfer), le bien serait l'indulgence (une torture plutôt qu'une autre, pourtant toutes deux mauvaise)

Tout est une question de limite commune, là où commence ce qui est bien fini ce qui est mal, et savoir discerner dans cet interval ce qui relève de l'un ou l'autre, bien que un acte peut être les deux, rien n'est strictement mauvais et réciproquement. Une guerre atomique qui anéantirait des millions de personnes en poussière mais qui permettrait à l'humanité de s'acquitter d'une épidémie serait t'elle considérée comme foncièrement mauvaise ?

L'aspect mathématique nous permet, comme tout les instruments de mesure à mesurer une entité, la délimiter et en connaître les loi qui la régisse, le mal n'en est pas une. L'enfer peut être considéré comme un paradis pour un masochiste (Au sens le plus fort). Le mal auquel vous faites allusion est une norme défini par un ensemble de statistiques et de probabilités ayant suivit la religion qui nous à imager ces notions. Nous ne pouvont nous contenter que d'une idée, l'horloger ne peut qu'estimer le mécanisme qui régit sa montre. Deplus la vie en société à elle même établit des lois qui la maintienne en vie. La société peut s'avérer mal pour chacun mais bonne pour la communauté. Sinon, qu'en est'il du sadique qui agit dans un dessein intéréssé ?

"Je parlais de polarité pour dire que sans la lumière, pas d'ombre et inversement. Donc, peut-être : pas de bien sans mal, ou alors, l'un fait ressortir l'autre?" Je suis ici d'accord, sauf pour la complémentarité du bien et du mal. L'un peut exister sans l'autre. Tout dépend de la personne qui en fait la distinction (Un damné de l'enfer se vera dans la pire situations possible sur Terre au paradis). Ces notions ne viendraient'elle pas suite à une confrontations d'idée ? Un homme seul ayant ses propres loi et n'ayant connu que celles si peut il connaitre le bien et le mal ? il admettra des rapports cause/conséquence de ce qui lui est néfaste, sans plus.

"Après, le mal n'engendre pas toujours la souffrance" Effectivement, il peut dans certain cas l'appaiser. Un masochiste peut se mutiler pour reprendre un certain contrôle de son corps et du monde qui l'entoure (Cf Masochisme gardien de vie). Des mal négatif et positif existeraient ? une double polarité serait peut être judicieuse (un bien mauvais et un bien bon ainsi qu'un mauvais mal et un mauvais bon). Il peut être intéréssant de réfléchir sur cette voie.

Dernière modification par Magrak (05/04/2010 à 18:21)

À Nortmann,

Je m'exprime mal. Notre petit désaccord vient du fait que "notre" notion du mal n'est pas la même. L'abus des plaisirs charnels ou les mortifications ne rentrent pas dans la catégorie " mal" telle que je l'entends. Quand je dis que le mal engendre la souffrance, c'est parce qu'il me semble qu'une chose est vraiment mal lorsqu'elle nuit à autrui. L'orgueil en fait partie, certainement.

Mais je ne suis pas d'accord avec Magrak lorsqu'il (elle) dit que rien n'est strictement mauvais ou bien. Le bien commence là ou s'arrête le mal, certes, et, dans l'intervalle, à nous de savoir ce qui est bien ou mal. Ce qui nuit ou blesse inutilement ne peut pas être bien.

Personne ne peut dire, me semble-t-il, que l'extermination d'un peuple appartient au bien.

Le problème réside dans cette notion, différente (la preuve) pour chacun.

Lorsque tu parles de limite commune, je ne vois plus trace de nuance!

Dernière modification par Delisa (05/04/2010 à 18:45)

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mardi 7 décembre 2010

_____Être ou ne pas être... c'est là la question » Dieu n'en voudrait pas à celui qui a la faiblesse de mettre fin à sa vie? Si Dieu n'existe pas, tout est permis, Dostoïevski.. Dieu est mort, Nietzsche

L'existence précède l'essence, Sartre

01 juin 2009

Cette formule célèbre est une expression élaborée par Jean-Paul Sartre pour expliquer sa philosophie : l'existentialisme. Elle est une réfutation de la tradition philosophique qui avait jusqu'alors tenté d'identifier une nature humaine. En une brève devise facile à retenir, Sartre tente de défaire ce que d'autres firent avant lui.

La nature humaine serait une espèce de qualité qui viendrait différencier l'homme de l'animal. Beaucoup de philosophes ont cru qu'elle existait, et ont essayé de la trouver avec plus ou moins de succès. La question était de savoir en quoi l'homme était une créature plus noble que les autres animaux. Quel était le don que Dieu avait fait aux hommes et dont il avait privé les animaux ? Les réponses varièrent beaucoup : l'homme était l'être qui avait la capacité de s'étonner, un être de raison, doué de langage, le seul individu à posséder une histoire, celui qui pouvait procéder à l'introspection,...

Sartre vient bousculer tous ces philosophes, avec sa formule, « l'existence précède l'essence »1. Il veut démasquer leur volonté d'universalisation. Ces philosophes prétendaient, en affirmant la réalité d'une nature humaine, que l'essence précédait l'existence. Ils disaient qu'il y avait une nature, une essence, une définition commune pour toute l'humanité ; que tous les hommes étaient forgés dans un même moule.

Rien de plus faux pour Sartre. Il refuse de réduire l'homme à cela. Un individu n'a pas de particularités qui le relierait, a priori, à l'humanité avant la naissance. Au contraire, son existence précède son essence. L'homme est absolument libre ; il choisit lui-même ce qu'il sera en toutes circonstances. Il n'est pas soumis à une définition qui existerait de toute éternité dans le monde, selon la volonté de Dieu.

Il y a d'abord une existence (un homme) avant qu'il n'y ait une essence (une définition). Autrement dit encore, c'est à l'homme de se former lui-même. Il est maître de sa destinée, de son avenir. Il se crée tout seul, il fait de lui ce qu'il veut. Il n'existe pas de paramètre divin dont le but serait de nous rendre humain. C'est à l'homme seul de se donner des buts à atteindre, de construire sa propre signification, de donner un sens à sa vie.

Notes 1 SARTRE J.-P., L’existentialisme est un humanisme, Paris, Gallimard, 1996, p.26.

Toute conscience est conscience de quelque chose, Husserl

Husserl est le philosophe marquant de la philosophie contemporaine. Il rénova complètement la philosophie à son époque et introduisit des idées qui furent très fécondes et qui influencèrent les philosophes postérieurs comme Sartre, Heidegger ou Lévinas pour ne citer qu'eux. La première de toutes ces découvertes, celle qui nous intéresse ici, s'appelle l'intentionnalité. Elle est un point central dans la doctrine de Husserl, et est souvent exprimée de manière très laconique par l'expression : « Toute conscience est conscience de quelque chose ». Cette formule lapidaire, exprimant l'intentionnalité chez Husserl, fera date car elle brise avec la tradition philosophique dominante jusqu'alors, sur le sujet de la perception.

La perception des objets matériels, la façon pour nous de les voir, était habituellement expliquée, par la philosophie, de la sorte : l'oeil de l'observateur percevait un objet extérieur, dans le monde et, lors de cette vision, une image de l'objet-vu s'imprimait dans la mémoire de l'observateur. La compréhension de la perception était donc très basique, et n'allait pas chercher très loin. Il y avait un homme, un objet dans le monde et une image de ce dernier qui était « captée » par l'homme.

Comment Husserl a-t-il pu expliquer la perception d'une autre manière ? Pourquoi cette explication « évidente » jusqu'à lui ne la satisfaisait-il pas ? Le problème avec cette compréhension, pour Husserl, est qu'elle ne rend pas compte de la réalité. Cette compréhension de la perception ne rendait pas adéquatement l'intimité de la relation entre l'objet et le sujet, entre la chose-vue et l'observateur. Pour elle, il y avait deux objets, l'objet-vu réel et l'objet représenté dans l'esprit, l'image de l'objet réel. La conscience était donc vue comme un réceptacle que des images venaient simplement remplir. La conscience n'était pas assez vivante, elle était passive, elle se contentait de recevoir ce qui se présentait à elle.

Husserl va faire remarquer qu'en fait, il n'y a pas deux objets dans la perception, mais bien un seul ! Il n'y a pas d'une part l'objet dans la réalité, et d'autre part l'objet dans notre esprit. Il n'y a qu'un seul objet, ce qu'il appelle l'objet intentionnel. L'objet perçu n'est rien d'autre que l'objet vu par une conscience. L'observateur n'aperçoit pas un objet pur, nu, pour le stocker ensuite dans sa mémoire sous forme d'image. La perception est toujours empreinte d'intentionnalité. L'objet dans l'esprit n'est en aucun cas, comme la tradition voulait le croire, l'image dégradée d'un objet existant réellement, d'un objet objectif. Au contraire, l'objet est toujours et déjà appréhendé par la conscience. La conscience pour percevoir s'élance vers un objet, elle se projette vers lui, elle le vise. La conscience est active, la perception n'est pas une réception d'image ; elle est toujours emprunte d'une intention. Si elle voit l'objet perçu, c'est parce qu'elle s'élance vers lui avec une intention préalable.

Husserl dit qu'il y a une intention de signification au départ de toute visée, de toute perception. En ce sens, il affirme que toute conscience est conscience de quelque chose d'autre. Autrement dit, la conscience n'est pas un réceptacle, elle ne reçoit rien. Elle n'est que la projection d'une intention sur un objet visé. Et c'est cette projection seule, cette intention, qui confère une première signification à l'objet visé. Il n'y a pas de conscience seule, il n'y a pas d'objet seul, pur. La conscience est d'emblée portée sur un objet, et l'objet n'est jamais appréhendé sans intention de la part de la conscience.

Etre ou ne pas être, Shakespeare

« Etre ou ne pas être, c'est là la question »1, est une formule culte que Shakespeare met dans la bouche d'un de ses personnages, nommé Hamlet, dans un drame du même nom. A priori, rien ne pourrait faire de Shakespeare un philosophe. C'est un simple écrivain anglais, célèbre pour ses pièces de théâtre. Pourtant, cette phrase est profondément philosophique. Elle interroge l'existence et sa valeur. Elle demande pourquoi vivre, à quoi bon vivre ? Mieux vaut-il être ou ne pas être ?

La question ne peut émerger que lorsque la lascivité est à son comble, et que la vanité du monde se fait sentir dans toute sa pesanteur. Il faut avoir mis le doigt sur les souffrances insupportables de la vie (« les flagellations et les dédains du monde, l'injure de l'oppresseur, l'humiliation de la pauvreté, les angoisses de l'amour méprisé, les lenteurs de la loi, l'insolence du pouvoir, et les rebuffades que le mérite résigné reçoit d'hommes indignes ») avant que cette question ne se pose.

Hamlet est accablé par son destin, et se demande s'il ne ferait pas mieux de mettre fin à sa vie. Mais il se résigne vite à continuer de vivre, parce qu'il sait, au fond, pourquoi il vaut mieux être que ne pas être : ce qui doit inciter les hommes à vivre est la crainte de l'au-delà. En effet, qui sait si les souffrances de l'autre côté ne sont pas beaucoup plus fortes ? Qui sait si un hypothétique Dieu n'en voudrait pas à celui qui a la faiblesse de mettre fin à sa vie ? Personne n'est jamais revenu de l'au-delà pour en témoigner.

La réponse de Hamlet au problème de l'existence est tout à fait ancrée dans son temps. Elle suppose la présence d'un Dieu-juge qui rendrait la vie infernale pour les suicidés n'ayant pas assumé leur existence terrestre. En ayant mis fin trop tôt à leurs souffrances, ils n'auraient pas réussi les épreuves qui leur étaient envoyées par Dieu. Derrière « être ou ne pas être ? » se profile donc une autre question, plus primordiale : « Dieu existe-t-il ? » La réponse de Hamlet est une réponse chrétienne, et elle est finalement peu satisfaisante. D'ailleurs, Hamlet n'hésite pas à la qualifier de « lâche » : en effet, seule la peur ou l'ignorance nous empêche de mettre fin à nos jours ; il n'y a aucun argument raisonnable, aucune conviction non plus.

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_____Sujet : La conscience est-elle préférable à l'inconscience ?

Aperçu du corrigé : La conscience est-elle préférable à l'inconscience ?



Il nous faut concevoir en quoi cette question peut poser problème. Car dans notre vie courante, préférer la conscience est une évidence : ainsi quelqu’un d’ « inconscient » est décrit comme irresponsable, manquant à un devoir de conscience qui permettrait de mener une vie humaine normale. La conscience est donc d’emblée présentée comme préférable, à un tel point que la question d’un choix de la conscience contre l’inconscience ne se pose même pas. Il sera donc nécessaire de préciser la possibilité même de ce choix, avant d’examiner les raisons d’effectuer ce choix en faveur, ou non, de la conscience. La conscience peut-elle se « préférer », impliquant une liberté fondamentale ? Et en quoi ce choix est-il bénéfique à l’existence humaine ?



-Kant va plus loin dans sa Critique de la raison pratique : toute conscience a pour tâche de déterminer les critères du bien et du mal, qui doivent être universels. Dès lors, être conscient c'est essentiellement s'élever au niveau moral de l'existence, car la conscience devient la condition même de possibilité du choix raisonnable. Par conséquent, la conscience est en elle-même préférable, y compris à l'inconscience, car elle est la forme même du choix, de la préférence : il est donc impossible de préférer l'inconscience, car il s'agirait d'une préférence non raisonnable, donc illégitime. II Vertu critique de la conscience : préférer la conscience n'est pas invalider l'inconscience : Alain et Bergson -Cependant, si la conscience est la forme même de toute préférence raisonnée, il faut en conclure qu'on ne choisit pas « entre » la conscience et l'inconscience. Préférer la conscience n'est pas supprimer l'inconscience, mais adopter un regard critique sur notre conduite qui provient nécessairement de motifs inconscients. Comme le dit Alain dans Les arts et les dieux, être conscient c'est mettre en question sa propre pensée, et donc la suspecter à chaque instant d'inconscience : le doute cartésien ne connaît pas de fin. Le choix de la conscience est donc à renouveler incessamment. -A partir de là, préférer la conscience, c'est également permettre une affirmation bénéfique des vertus de l'inconscience. Car le choix de la conscience provient lui-même de notre volonté, dont les fondements sont inconscients. Préférer la conscience, c'est donc finalement réguler notre vie inconsciente, comme l'expose Bergson dans Matière et mémoire : le choix de la conscience est un choix qui s'annule lui-même, car il est pris à son tour dans l'inconscience, il y fait retour, et contribue à rendre cette inconscience dynamique, sans cesse renouvelée par la sélection de la conscience. Plus d'informations sur le sujet : La conscience est-elle préférable à l'inconscience ?

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____Sujet : Est-ce dans la solitude que l'homme peut prendre conscience de lui même ?

Aperçu du corrigé : Est-ce dans la solitude que l'homme peut prendre conscience de lui même ?



Or, pour cet effet, il ne sera pas nécessaire que je montre qu'elles sont toutes fausses, de quoi peut-être je ne viendrais jamais à bout. Mais, d'autant que la raison me persuade déjà que je ne dois pas moins soigneusement m'empêcher de donner créance aux choses qui ne sont pas entièrement certaines et indubitables qu'à celles qui me paraissent manifestement être fausses, ce me sera assez pour les rejeter toutes, si je puis trouver en chacune quelque raison de douter. Et pour cela il ne sera pas aussi besoin que je les examine chacune en particulier, ce qui serait d'un travail infini; mais, parce que la ruine des fondements entraîne nécessairement avec soi tout le reste de l'édifice, je m'attaquerai d'abord aux principes sur lesquels toutes mes anciennes opinions étaient appuyées. Une première piste pourrait consister à s'intéresser à la démarche du doute cartésien, qui a lieu dans un état de solitude. Cette solitude dans laquelle Descartes se retranche pour examiner et remettre en cause la validité de ses opinions n'est que relative et momentanée, mais elle devient une solitude absolue dans l'ordre de la pensée : en effet, par le doute, Descartes s'abstrait totalement de tout ce qui l'entoure, puisque, considérant que ses sens sont trompeurs, celui-ci doute de tout ce qu'il perçoit grâce à eux : le monde extérieur, les autres hommes, et même lui-même dans une certaine mesure. Il accède ainsi à une conscience de soi particulière, parce qu'elle vaut pour tout individu abstrait et pas seulement pour lui-même ; Descartes apporte donc une réponse assez paradoxale au sujet : la solitude absolue lui permet une prise de conscience de soi, mais le « soi » concerné n'est pas le soi unique de l'individu mais un soi abstrait qui concerne chacun. Cela amène à demander s'il n'est pas nécessaire de s'inclure dans le monde, d'éprouver le rapport aux autres, et donc de refuser la solitude, pour prendre conscience de nous-mêmes non pas en tant que conscience abstraite mais en tant qu'individus uniques inclus d'une manière elle aussi unique dans le monde. * Rapport aux autres et prise de conscience de soi Marx « Plus on remonte dans le cours de l'histoire, plus l'individu - et par suite l'individu producteur lui aussi - apparaît dans un état de dépendance, membre d'un ensemble plus grand : cet état se manifeste tout d'abord de façon tout à fait naturelle dans la famille et dans la famille élargie jusqu'à former la tribu ; puis dans les différentes formes de communautés, issues de l'opposition et de la fusion des tribus. Ce n'est qu'au dix-huitième siècle, dans la "société bourgeoise", que les différentes formes de l'ensemble social se présentent à l'individu comme un simple moyen de réaliser ses buts particuliers, comme une nécessité extérieure. Mais l'époque qui engendre ce point de vue, celui de l'individu isolé, est précisément celle ou les rapports sociaux (revêtant de ce point de vue un caractère général) ont atteint le plus grand développement qu'ils aient connu. Plus d'informations sur le sujet : Est-ce dans la solitude que l'homme peut prendre conscience de lui même ?

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_____Sujet : Est-ce la conscience qui fait l'identité personnelle ?

Aperçu du corrigé : Est-ce la conscience qui fait l'identité personnelle ?



La conscience, c’est la perception que l’être humain a de lui-même et des choses qui l’entourent. La conscience est donc une fonction interne et la propriété intime de chaque individu. C’est dans la conscience que nous avons le pouvoir de nous réfléchir et d’appréhender le réel. La conscience apparaît donc comme le foyer de la subjectivité de l’individu, puisqu’elle est propre à chaque individu et accessible qu’à lui seul. Ainsi, c’est en toute légitimité que l’on peut se demander si c’est la conscience qui fait l’identité personnelle.



En affirmant « je pense donc je suis » (en latin : cogito ergo sum), la pensée se saisie comme pensée, la conscience se saisie comme conscience, c'est-à-dire comme substance indépendante du corps, qui n'a pas besoin du corps pour exister. Serait-ce cela, notre « identité personnelle » ? -Hegel a montré que la conscience de soi se forme toute la vie. Il y a deux façons de prendre conscience de soi : l'introspection, lorsque l'on prend conscience de soi en s'examinant soi-même (on cherche ce que l'on est par l'auto-examen), ou l'examen de nos oeuvres (on regarde ce que l'on fait et ce qu'en disent les autres). Ainsi, la conscience permet d'accéder à une connaissance de soi, donc à notre identité propre, notre singularité. 2ème partie : Si la conscience peut faire notre identité personnelle, ce n'est qu'en partie seulement. -Freud, l'inventeur de la psychanalyse, à découvert que notre moi n'était pas que le moi conscient mais renfermait aussi un inconscient, c'est-à-dire tout un vécu refoulé et inaccessible à la conscience. Cet inconscient fait donc partie de notre identité personnelle, puisqu'il est en nous et agit en nous, et pourtant, il est autonome et indépendant de la conscience. En effet, nous ne comprenons pas certaines de nos actions (frayeurs, rêves, comportements relationnels) car ils sont influencés par la partie inconsciente de notre identité personnelle. L'identité personnelle reste en partie inconnue à la conscience. Plus d'informations sur le sujet : Est-ce la conscience qui fait l'identité personnelle ?

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____Sujet : Est-ce par la conscience que l'homme se différencie de l'animal ?

Aperçu du corrigé : Est-ce par la conscience que l'homme se différencie de l'animal ?



Il faut préciser ici ce que l'on doit entendre par le terme conscience : en effet, la conscience perceptive ne semble pas réservée à l'homme, dans la mesure où l'animal oriente également son comportement par rapport aux modifications des circonstances du monde. Mais la conscience se limite-t-elle à une seule adaptation à l'extérieur ? Si non, qu'implique-t-elle de différent, permettant de distinguer l'homme de l'animal, et quel type de différence installe-t-elle : une différence de nature ou une différence dans l'expression de cette nature ?



Cette conscience, Leibniz lui donne le nom de responsabilité : ce qui définit l'homme, et le fait participer au royaume de Dieu, c'est cette responsabilité. C'est donc également ce qui le sépare pour Leibniz de l'animal, qui ne peut percevoir aucune notion de bien ou de mal. La différence que permet la conscience est ici positive, et de nature.

-Husserl : si cependant on veut renoncer à la garantie divine soutenant les distinctions entre les genres d'être, il faut concevoir une différence irréductible dans le rapport au monde de chacun d'entre eux. Et c'est finalement le mode psychologique d'être de la conscience qui supporte cette différence, avant toute considération morale selon Husserl : la conscience psychologique humaine donne accès au monde extérieur en tant qu'extérieur, ce que ne permet pas la conscience animale (Méditations cartésiennes). L'accent n'est pas tant mis par Husserl sur une différence de nature entre l'animal et l'homme, que sur une différence de rapport entre cette nature et la nature du monde.

III La conscience comme différence négative : Rilke et Nietzsche

-Rilke : le poète danois pense que l'animal possède un accès au monde totalement ouvert, tandis que la conscience réflexive humaine referme cette ouverture originelle, par rapport à l'animal (Neuvième élégie). Il faut donc concevoir selon Rilke une différence spécifique par la conscience, qui définit l'homme, mais de manière privative : la conscience se présente alors comme une négation des possibilités naturelles d'un être vivant. L'homme se distingue donc de l'animal par l'activité négative de la conscience.

-Nietzsche explicite cet affablissement conscient des possibilités naturelles humaines dans Le gai savoir : la conscience est par essence l'expression d'un besoin social de l'homme, qui vient dès lors par son exigence de communication et de consensus niveler l'affirmation des possibilités naturelles singulières de chaque individu. Plus d'informations sur le sujet : Est-ce par la conscience que l'homme se différencie de l'animal ?

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____La société est-elle l'élément (le milieu) au sein duquel s'opère la reconnaissance mutuelle des personnes ?

Sujet : La société est-elle l'élément (le milieu) au sein duquel s'opère la reconnaissance mutuelle des personnes ? Aperçu du corrigé : La société est-elle l'élément (le milieu) au sein duquel s'opère la reconnaissance mutuelle des personnes ?



Cette thèse est celle de la moralité objective : la reconnaissance n'est pas individuelle, mais sociale. Sur cette thèse se fonde la société comprise comme communauté éthique objective (morale, juridique et politique). Dans une telle communauté, ce sont moins les individus comme tels qui sont reconnus que les droits de la personne. Cette communauté n'est pas spéculative, mais historique : peuple, nation. Les individus ne sont pas des "Moi" isolés, mais des personnes formant ensemble une communauté éthique (État-nation). 1. Problématisez : L'existence et la persistance, à toutes les époques de l'histoire, du sentiment que l'autre est un étranger, un adversaire, un ennemi, seulement parce qu'il est autre que moi, différent de moi par son apparence physique et ses moeurs, est une menace pour la liberté des hommes et pour leur vie même. 2. Commentez : La crainte de l'autre, la peur et, du coup, l'agressivité sont historiquement observables. Racisme, antisémitisme, xénophobie sont toujours prêts à resurgir au grand jour ; ils s'appuient sur les passions basses de l'homme, la part bestiale qui subsiste en lui, et sont le plus grand danger couru par une société. Plus d'informations sur le sujet : La société est-elle l'élément (le milieu) au sein duquel s'opère la reconnaissance mutuelle des personnes ?

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____La découverte de l'inconscient rend-elle vaine toute prétention de l'homme à se reconnaître ? I – La conscience peut-elle prendre l’inconscient pour objet ?

Aperçu du corrigé : La découverte de l'inconscient rend-elle vaine toute prétention de l'homme à se reconnaître ?




La découverte de l’inconscient fait exploser l’unité du moi : une partie de celui-ci nous échappe. Reste cependant la partie consciente du moi sur laquelle nous avons toujours une prise, d’où notre première question :

I – La conscience peut-elle prendre l’inconscient pour objet ?

En admettant que cela soit possible, cette reconnaissance qui tenterait d’envisager en nous aussi bien la dimension consciente que la dimension inconsciente n’est-elle pas directement biaisée par le fait que l’opération de reconnaissance puisse être dirigée par l’inconscient lui-même ? Par exemple, est-il possible de reconnaître ses défauts si le défaut lui-même empêche sa propre reconnaissance ? Nous proposons de synthétiser ces problèmes en une unique question :

II – Qui reconnaît ?



Davantage, tu vas jusqu'à tenir « psychique » pour identique à « conscient » , c'est à dire connu de toi, malgré les preuves les plus patentes que, dans ta vie psychique, il doit en permanence se passer beaucoup plus de choses qu'il n'en peut accéder à ta conscience. Accepte donc sur ce point de te laisser instruire. Le psychique en toi ne coïncide pas avec ce dont tu es conscient, ce sont deux choses différentes, que quelque chose se passe dans ton âme, et que tu en sois par ailleurs informé. Je veux bien concéder qu'à l'ordinaire, le service de renseignements qui dessert ta conscience suffit à tes besoins. Tu peux te bercer de l'illusion que tu apprends tout ce qui revêt une certaine importance. Mais dans bien des cas, par exemple dans celui d'un conflit pulsionnel de ce genre, il est en panne, et alors, ta volonté ne va pas plus loin que ton savoir. Mais dans tous les cas, ces renseignements de ta conscience sont incomplets et souvent peu sûrs, par ailleurs, il arrive assez souvent que tu ne sois informé des évènements que quand ils se sont déjà accomplis et que tu ne peux plus rien y changer. Qui saurait évaluer, même si tu n'es pas malade, tout ce qui s'agite dans ton âme et dont tu n'apprends rien, ou dont tu es mal informé ? Tu te comportes comme un souverain absolu, qui se contente des renseignements que lui apportent les hauts fonctionnaires de sa cour, et qui ne descend pas dans la rue pour écouter la voix du peuple. Entre en toi-même, dans tes profondeurs, et apprends d'abord à te connaître, alors tu comprendras pourquoi tu dois devenir malade, et tu éviteras peut-être de le devenir. Plus d'informations sur le sujet : La découverte de l'inconscient rend-elle vaine toute prétention de l'homme à se reconnaître ?

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____[School-Fic] Raison & folie : Le coeur a ses raisons que la raison ignore... « La folie, c'est se comporter de la même manière et s’attendre à un résultat différent. » Albert Einstein

Raison & folie « La folie, c'est se comporter de la même manière et s’attendre à un résultat différent. »

Albert Einstein Albert Einstein

Einstein a sans doute raison... mais sans un grain de folie, on deviendrait tous fous, non ?...

le rire est une détente pour l'esprit. Il possède une action relaxante. C'est aussi une défense contre le stress, la tristesse et l'humeur déprimée. Pour les psychanalystes, l'humour et le rire sont un moyen de détourner la souffrance psychique et de se protéger. Qu'en penses-tu?

http://forum.doctissimo.fr/psychologie/depression-deprime-stress/rire-raison-folie-sujet_161777_1.htm

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_____Sujet : La raison peut-elle reconnaître sens et valeur à la folie ?

Aperçu du corrigé : La raison peut-elle reconnaître sens et valeur à la folie ?



L'étude détaillée des notions opposées raison/folie conduit à adopter un plan progressif reflétant l'évolution de ces notions dans le temps :



— rejet total initial de la folie par la raison universelle et omnipotente ;



— reconnaissance partielle à travers la psychanalyse en particulier ;



— reconnaissance réelle de la folie comme caractère fondateur de l'homme et relativisation du pouvoir de la raison.



La folie, c'est ce que je saisis comme l'autre de moi-même, comme l'autre par excellence de cette raison qui semble me définir.3. Le problème poséDès lors, si la réponse à la question posée semble susciter à la fois des affects puissants et une image toute négative de la folie, nous pouvons nous demander s'il est possible à la raison de reconnaître une signification et aussi un mérite à la folie, qui précisément se donne comme l'Autre de la raison. Si l'homme se définit comme un animal raisonnable, si la raison constitue sa propriété spécifique, comment cette raison, qui semble le tout de l'homme, peut-elle accorder intelligibilité, mérite et valeur à l'Autre d'elle-même, à sa face sombre et inversée ?B. Discussion1. La non-reconnaissance de la folie par la raisonLa raison désigne essentiellement une faculté de l'esprit. Elle peut se définir comme une fonction de penser correcte, une puissance de bien juger, une capacité de discerner le vrai et le faux, le bien et le mal.L'intitulé du sujet met aussi au centre de notre réflexion la « reconnaissance ». Qu'est-ce que reconnaître? Plus d'informations sur le sujet : La raison peut-elle reconnaître sens et valeur à la folie ?

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_____Sujet : Changer, ce n'est pas devenir quelqu'un d'autre, c'est reconnaître ce que l'on est et l'accepter.

Aperçu du corrigé : Changer, ce n'est pas devenir quelqu'un d'autre, c'est reconnaître ce que l'on est et l'accepter.



». Le simple fait que les circonstances et mon entourage aient pris sur moi pour me façonner suffit à prouver que ce "noyau originel" n'est pas invariant. Comment peut-on parler d'un "noyau" essentiel, si l'homme est cet être chez qui l'existence précède l'essence ? Sartre montre que la conscience déborde sans cesse le présent pour se tendre vers l'avenir et le passé. Si je change, ce n'est pas seulement parce que le temps agit sur moi, c'est parce, par le projet et l'action, je rejette le présent comme n'étant pas ma vérité indépassable, je pose librement un avenir que je fais advenir dans le présent. Il n'y a donc pas un moi éternel et substantiel, mais une conscience vivant engagée dans ses pro-jets. Rimbaud« Je est un autre ». dualité du sujet : dualité corps/esprit (Platon), scission à l'intérieur du psychisme, conscience/inconscient (Freud), duplicité de la conscience (Sartre). 3- Continuité d'une histoire qui ne se fonde sur aucune permanence substantielle. L'identité substantielle, l'identité du corps par exemple, ne suffirait pas à parler de l'unité d'un sujet. Plus d'informations sur le sujet : Changer, ce n'est pas devenir quelqu'un d'autre, c'est reconnaître ce que l'on est et l'accepter.

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____Sujet : Faut-il reconnaître quelqu'un comme son maître ?

Aperçu du corrigé : Faut-il reconnaître quelqu'un comme son maître ?



La question posée par le sujet est adressée à l'esclave ou au disciple : doit-il se donner un maître ? Cela est paradoxal, car en règle générale le maître est celui qui décide pour ceux qu'il domine. Nous devons comprendre qu'il n'y a, en vérité, de maître que par la reconnaissance d'autrui. C'est le premier paradoxe impliqué par le sujet. Il en appelle un second : comment un homme peut-il se reconnaître un maître? Peut-il nier sa liberté pour s'assujettir à un autre? Cela est incompréhensible dans le cadre de la relation maître-esclave. Il faut aller vers une autre relation : celle du maître au disciple. Le maître change alors de visage : de négatif, d'oppresseur, il devient positif, initiateur.



•Termes du sujet:

— Faut-il : est-il nécessaire, indispensable, essentiel ?



— reconnaître : verbe à connotation hégélienne, et ce d'autant plus que le terme «maître» fait son apparition dans l'intitulé un peu plus loin. Reconnaître, c'est, chez Hegel, poser une autre conscience comme sujet autonome et humain (comme «maître»). Cette reconnaissance est obtenue au terme d'une lutte à mort de pur prestige entre les consciences. Seule celle qui accepte de risquer sa vie peut être «reconnue» (dans sa supériorité).



— maître : le sujet autonome et humain reconnu (par «l'esclave»). On note que la dialectique «maître-esclave» s'introduit implicitement dans notre intitulé.



— quelqu'un : il s'agit du pronom indéfini : un être humain quelconque, une personne absolument indéterminée. Cette indétermination peut orienter la problématique.

http://www.aide-en-philo.com/dissertations/faut-reconnaitre-quelqu-comme-son-maitre-4031.html

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_____L'Être et le Néant.. l'"être pour soi" (l'homme conscient de son existence et de sa liberté), et l'"être en soi" (les animaux, la nature, les objets non conscient d'eux même) et l'"être pour autrui" ("l'existence p

Importance1

L'importance du libre choix, conséquence de l'existentialisme athée, et cause de la responsabilité ("l'existence précède l'essence"). C'est une morale humaniste appelant à l'engagement.

Sartre fait la distinction entre l'"être pour soi" (l'homme conscient de son existence et de sa liberté), et l'"être en soi" (les animaux, la nature, les objets non conscient d'eux même) et l'"être pour autrui" (l'homme conscient qui se définit par rapport aux autres). Il appelle "mauvaise foi" l'attitude de celui qui se cache sa liberté. Il fonde ce principe de monde sur une ontologie du "pour soi" comme liberté absolue; c'est-à-dire, "l'homme est condamné à être libre" à choisir sans raison et avant toute raison et il conclude que "la vie est la passion inutile".

L'Être et le Néant est un essai d'ontologie phénoménologique de Jean-Paul Sartre publié en 1943.

Néant

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Aller à : Navigation, rechercher La notion de néant est directement et indissociablement liée à la notion d'existence. Le concept de néant instruit l'idée d'absence absolue, du principe de nullité absolue.

néant est un nom masculin.

Étymologie : néant vient du latin populaire negens tiré lui-même de ne gentem qui signifie « personne ».

Analyse nihiliste et « négativité du néant »

Le néant est si proche du rien qu'il affecte aisément les conceptions humaines d'être et de sens luttant ainsi contre toute pensée ordonnée. Cela étant certains philosophes eurent recours à la problématisation de la « négativité du néant » pour tenter d'appréhender, par la pensée, la notion de néant.

Le néant est ainsi mis en scène, il est pour une chose la négation des champs d’applications de cette chose dans le réel. Il s’agit d’un point de vue négationniste qui repousse chaque chose dans les retranchements du « presque-rien ». C’est-à-dire que la « négativité du néant » induit un mouvement, une évolution ou un devenir au sein du réel.

Selon Bergson le néant ne serait qu'un pseudo-concept sans essence ou une simple contre-possibilité de l'être affirmé. Cette prise de position conteste radicalement l'identité affirmée, par l'être humain, de toutes choses y compris lui-même et engendre ainsi un mouvement d'évolution amenant à un devenir. Par cette négation qui est opérée sur les champs d'applications dans le réel de toutes choses Bergson met en évidence, au sein de l'être la présence polymorphe de la mort ; au sein d'un discours l'hypothèse contraire ; au sein de l'action l'exigence de limitation. Ceci relativise toute chose directement d’après son fondement d’être et semble amener à la modélisation d’un double états des choses, à la fois existantes tel qu’elles et à la fois négations d’elle-même, inexistantes ou étant en devenir d’existence.

Hegel suggère que la « négativité du néant » se manifeste de façons multiples relativement aux plans de la réalité où elle s'inscrit comme un mouvement d'évolution. Cette « néantification » stoppe toute évolution continue des identités, des certitudes et des engagements. L’œuvre de négation de Hegel ne repousse pas pour autant toutes choses dans un absolu vide, elle peut porter, au contraire jusqu'à un surcroît de vie, de sens ou de créativité par transformation. La perte radicale d'une chose ne pouvant survenir que par la suppression de la « négativité du néant » par elle-même.

Ce qui semble s'effacer par l'opération de « négativité du néant » se conserve par transformation et se redessine sous une autre forme, différente. La « négativité du néant » pousse les choses, elle défriche les sentiers du devenir et inaugure la voie du renouveau.

Le néant contenu dans cette opération de négativité reste relatif pour rester une force de négation sans s'évaporer dans l'absence d'existence, cette relativité est directement inhérente au fond de l’être qui ne peut être effacé, ce qui est là sous nos yeux est ardu à réfuter. En conclusion, le « néant de la négativité » n'est pas un néant radical d'impossibilité, en s'exerçant sur une chose il engendre une évolution qui amène la chose à son devenir qui, cependant, ne lui garantit nullement une protection contre un égarement décisif.

Ce « néant de la relativité » est un germe de non-être qui amène l'être à son devenir, c'est avec lui que la vie croît, que le discours s'enrichit et que l'action s'intensifie. La négativité ne néantifie que pour mieux recréer. Dans la toile dense du réel la « négativité du néant » instaure le procès de l’histoire dialectique.

En dépassant la négativité l’humain amène la notion de « travail du négatif » à parfois s‘égarer dans les dédales du nihilisme. Ce dernier est un mouvement de destruction mortelle contre toute expression du réel, rien ne réchappe à sa logique néantisante qui déstructure toute construction de notre planète.

Le nihilisme apparaît comme une volonté supérieure de néant pour l’homme qui s’affirme comme anéantissement devant la profusion et la richesse des choses. Des figures emblématiques de ce nihilisme furent évoquées au cours des temps notamment par Céline, Bakounine, Bataille, Gorgias et Netchaïev. Il est rassurant de savoir que même si, tel les Huns, l’herbe ne repousse jamais là où il passe, le nihilisme n’existe que par ce qu’il déstructure et anéantit révélant ainsi l’impossibilité d’existence d’un monde parfait.

De ce nihilisme décidé il est important de différencier le nihilisme du désespoir que Nietzsche a étudié et dont il a révélé le caractère perfide et décadent au cœur de la civilisation occidentale dépourvue de ses fondements théologiques. Tel est pour Nietzsche le nihilisme de la décadence et de la ruine des valeurs qui asphyxie l’énergie créatrice de l’humanité, tel est pour lui le pire des nihilisme, suicidaire qui laisse entre-apercevoir dans l’humanité le côté obscur du néant. Ce néant issu du désespoir collectif agit comme un vecteur eschatologique, communiquant aux choses un mouvement qui les amènent à leur fin sans volonté de devenir.



Analyse selon le «néant d'impossibilité»

Le poème de Parménide texte précurseur d’une approche occidentale de la métaphysique, laisse entrevoir le « néant d’impossibilité», qui est une sorte de contre possibilité de l’être s’apparentant au rien dans son absolue négation de toute existence, sans niveau de non-être, sans appréhensions physiques réelles. Ce néant se définit par une impossibilité, pour quiconque, de posséder quelques connaissances ou expériences sur lui (le néant d’impossibilité) car toutes études, pour qu'elle soit possible, devraient s’établir au cœur même du « néant d’impossibilité» qui inéluctablement les annihilerait.

« Le néant d’impossibilité» s’appréhende spirituellement comme un horizon composé des formes reconnues de néant, comme : le vide de l’atomiste, la matière indéterminée dans la philosophie antique, l’imperfection métaphysique de l’être selon Descartes, la limitation de l’être selon Heidegger et Jean-Paul Sartre ; sachant que la conception de ce néant s’établit toujours à partir de ce qui existe.

« Le néant d’impossibilité» s’opère ainsi au cœur de l’ontologie de l’être et non pas à partir de l’extérieur de l’être, ce néant est contingenté dans l’être. L’être n’est jamais, seul, dépourvu de ce néant qui le marque aussi bien dans l’échec que dans la solitude ou la mort.



Analyse néoplatonicienne ou le «néant de transcendance»

Le « néant de transcendance » est une interprétation du néant fondée sur les intervalles humains d'existence, il s'établit sur les laps de temps ou l'humain est ou lorsqu'il existe. Ce sont les néoplatoniciens grecs tels que Plotin, Proclos ou Damascius qui en développant leurs inspirations sur la théologie négative initiée en partie par les Mystiques Rhénans du XIVe siècle et Denys l'Aréopagite imaginèrent un « néant par excès » auquel ils attribuèrent la fonction de Principe absolu de l'être sur le modèle de la théorie de L'Un.

La théorie de L'Un ou L'Un-principe est définis comme le sans nom, l'inexprimable et l'indicible. L'Un-principe infirme tout énoncé qui prétend viser quelque objet de sa nature, il est cependant également l'impensée origine de tout.

Ce principe fondamental qu'est le néant de transcendance est cause de soi et principe de tout, il s'agit d'une énergie de création, il est l'origine de tout ce qui se retourne vers lui pour exister, il est le néant des philosophies de L'Un.

Ce néant de transcendance ne peut pas s'appréhender par le langage et est irréductible à l'existant, il est une image divine ineffable.

Stanislas Breton perçoit ce néant comme : Le néant divin incréé créateur, le néant virginal de l'âme intellectuelle....

Il s'agit contrairement au néant d'impossibilité, horizon au-delà duquel rien n'existe, d'une origine temporelle, d'un mouvement d'énergie créatrice procédant au sein même des origines de l'être.

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____Sujet : La reconnaissance d'autrui passe-t-elle nécessairement par le conflit ?

Aperçu du corrigé : La reconnaissance d'autrui passe-t-elle nécessairement par le conflit ?

Quel peut-être ce conflit "originaire" ? Est-ce qu'on peut simplement le déduire du fait que chacun a des intérêts particuliers ? Mais, dans ce cas, ce qui est au fondement, c'est notre intérêt personnel, mais pas le conflit. On peut très bien imaginer que nos intérêts finissent par converger. Donc comment définir le conflit de manière plus fondamentale ? Sartre, dans L'Être et le Néant ("Les relations concrètes avec autrui"), construit cette idée de conflit en expliquant que le sujet est à la fois sujet et objet, sujet quand il regarde l'autre, mais aussi objet pour le regard de l'autre, et que c'est cette dimension qui est originairement conflictuelle (soit sujet de mon regard, soit objet pour le regard d'autrui comme dans l'expérience de la honte, mais jamais les deux à la fois : être vu par l'autre comme sujet libre et non comme objet, c'est ce qui est impossible). Les rapports avec les autres sont-ils nécessairement de l'ordre du conflit ? Se demander si les rapports avec les autres sont nécessairement de l'ordre du conflit peut surprendre. Que la circonstance soit possible, cela s'admet. Qu'elle soit nécessaire, cela semble excessif: la vie avec les autres n'est pas un perpétuel affrontement. Plus d'informations sur le sujet : La reconnaissance d'autrui passe-t-elle nécessairement par le conflit ?

http://www.aide-en-philo.com/dissertations/reconnaissance-autrui-passe-necessairement-par-conflit-3891.html

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______Sujet : A quoi peut-on reconnaître la liberté de l'esprit ?

Aperçu du corrigé : A quoi peut-on reconnaître la liberté de l'esprit ?



•À quoi : quels sont les signes ? quels sont les indices ? •Peut-on : avoir la capacité, la possibilité ; qu est-ce qui rend possible ? •Reconnaître : identifier ; discerner ; se rendre compte ; prendre conscience. •Liberté : disposer de soi ; s'autodéterminer ; n'avoir affaire qu'à soi-même. Esprit : pensée ; réflexion ; intelligence ; ce qui est immatériel.



Il en va ainsi notamment avec les avancées de la neurobiologie, qui étudie les relations existant entre l'organisation des neurones et de leurs connexions et le comportement humain : quelle que puisse être la complexité des modèles qu'elle élabore, le philosophe lui objecte qu'il demeure une différence essentielle entre la modélisation scientifique d'un comportement et son « vécu » (c'est l'objection que fait Paul Ricoeur à Jean-Pierre Changeux). II. Les signes de la liberté.La tentation déterministe ne satisfait pourtant pas la demande de la conscience qui cherche à donner un sens à l'idée de liberté. À quels signes pourrait-on alors la reconnaître ?La pensée ordinaire.On pourrait penser que je prouve la liberté de mon esprit le plus simplement du monde, par la possibilité de penser ce que je veux quand je le veux, de passer d'une idée à l'autre, etc.. Mais bien vite on remarque que la pensée ordinaire n'est pas très libre, car elle répond souvent à des sollicitations extérieures et est marquée par les lieux communs et les préjugés.L'originalité.L'esprit peut alors entreprendre de se libérer de ces cadres de pensée tout faits et de conquérir une véritable autonomie : c'est le moment de la créativité originale, qu'il faut distinguer de la pure excentricité qui affirme la liberté sans lui donner un contenu substantiel.

Plus d'informations sur le sujet : A quoi peut-on reconnaître la liberté de l'esprit ?

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______Sujet : A quoi reconnaît-on l'humanité dans chaque homme ?

Aperçu du corrigé : A quoi reconnaît-on l'humanité dans chaque homme ?



• Explicitez les termes :



— reconnaître: identifier par le jugement, la mémoire, etc. Juger une réalité comme incluse dans une idée générale.



— humanité: les hommes en général ; le genre humain considéré dans son unité ; ensemble embrassant hommes et peuples et lié par les traits spirituels.



— chaque homme: tout être faisant partie de l'espèce animale la plus évoluée ; tout individu considéré à part.






Termes du sujet: HOMME: Le plus évolué des êtres vivants, appartenant à la famille des homini­dés et à l'espèce Homo sapiens (« homme sage »).* Traditionnellement défini comme « animal doué de raison », l'homme est aussi, selon Aristote, un « animal politique ». Ce serait en effet pour qu'il puisse s'entendre avec ses semblables sur le bon, l'utile et le juste que la nature l'aurait pourvu du langage. Introduction En définissant ci priori l'humanité et en la cherchant dans chaque homme, on risque d'aboutir à exclure certains hommes de l'humanité, tant ceux-ci sont divers. À moins d'admettre que cette diversité constitue l'humanité qu'il s'agit de reconnaître en chacun. I. Données anthropologiquesPour l'anthropologie moderne (Lévi-Strauss, Bataille), trois éléments marquent l'humanité : le respect d'interdits (prohibition de l'inceste comme premier interdit) ; la conscience de la mort (et en conséquence soins apportés au cadavre) ; l'activité laborieuse.- Ce sont trois variantes d'un refus de la nature immédiate : différence de la jouissance sexuelle la plus facile (avec un partenaire faisant partie du groupe familial), instauration de rituels protégeant de la violence naturelle, transformation du milieu.- Toute culture - quelle que soit leur diversité - constitue ainsi une négation de l'ordre naturel. Manifeste ainsi l'humanité tout être témoignant de la présence en lui d'un héritage culturel et bénéficiant par là même d'une liberté fondamentale relativement à la nature. Plus d'informations sur le sujet : A quoi reconnaît-on l'humanité dans chaque homme ?

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_____Sujet : Faut-il reconnaître à l'homme une place particulière dans le monde ?

Aperçu du corrigé : Faut-il reconnaître à l'homme une place particulière dans le monde ?



• Il ne s'agit pas ici d'énumérer tout ce qui peut distinguer l'homme des autres espèces ou des autres règnes : on doit énoncer des concepts synthétiques permettant de marquer clairement la particularité de l'homme. • « Le monde » : attention à ne pas verser dans la science-fiction ! • On ne se privera pas d'envisager les conséquences éventuellement néfastes de la place particulière de l'homme dans le monde.



•Bien lire le sujet: il faut prendre garde aux termes employés par le libellé («place», «particulière», «monde»). Il faudra s'interroger sur tout ce qui permet de distinguer l'homme des autres êtres de ce monde ou de les rapprocher. •Un point de départ à justifier: l'homme peut être considéré (comme dans le récit de la création du monde de la Genèse) comme le couronnement de la création, ou inversement comme un animal parmi d'autres. •Recherche de la contradiction: tout semble reposer sur la notion de place: si l'homme occupe une place particulière dans le monde, du seul fait qu'il est placé à côté d'autres êtres, qui occupent eux aussi une place, il n'occupe plus qu'une place parmi d'autres (toutes les places étant, en un sens, particulières), comme membre d'un tout. Pour l'homme, avoir une place particulière dans le monde reviendra, inversement et paradoxalement, à n'avoir pas sa place dans le monde. Plus d'informations sur le sujet : Faut-il reconnaître à l'homme une place particulière dans le monde ?

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_____Sujet: Est-il contradictoire de reconnaître des différences et de désirer l'égalité des individus ?

Aperçu du corrigé : Est-il contradictoire de reconnaître des différences et de désirer l'égalité des individus ?



La réflexion devra être principalement centrée autour d'une comparaison des notions de "différence" et d' "inégalité" (donc: "identité" et "égalité"). Ces notions ne sont pas du tout deux à deux équivalentes; elles ne s'imposent pas non plus sur le même registre, puisque la question fait de la différence une donnée de fait, tandis que l'égalité est de l'ordre du désir (il vaudrait mieux dire de l'exigence). On veut en fait savoir s'il y a ou non une contradiction entre une réalité (la différence) et un idéal (l'égalité).

Les hommes sont des êtres originaux. On ne peut pas trouver deux êtres humains absolument semblables. La difficulté s’accroît entre des individus issus de traditions, de cultures et de vie totalement différentes. De nos jours, cette différence est reconnue et même jugée indispensable. La diversité du genre humain fait sa richesse. Reconnaître les différences, c’est selon le sens du mot l’action d’admettre quelque chose qui était d’abord méconnu ou nié. C’est donner une position sociale et humaine à la diversité des êtres humains. Dès lors comment accorder une égalité à tous les humains ? Parler de contradiction, c’est dire que l’on soutient en même temps une proposition et son contraire, deux choses qui ne peuvent pas être vraies en même temps. Il s’agit alors ici s’il est possible de parler dans un même temps de différence et de qualité. Le terme « égalité » est un terme complexe ; ses acceptations varient et ses domaines d’application sont multiples. Le concept provient à l’origine des mathématiques. Il signifie un certain rapport entre des grandeurs en vertu duquel elles peuvent être substituées l’une à l’autre. Or, en ce qui concerne les êtres humains, ils ne semblent nullement substituables puisque mon individualité est unique. Pourtant n’y a-t-il une base commune à l’humanité ? L’égalité ne concerne-t-elle pas seulement le domaine moral et de droit ? De plus, parler de différences ne présuppose pas, comme pour Aristote, un fond commun, une certaine identité ?



Chacun manifeste, en effet, sa subjectivité qui est la sienne propre. Dès lors, je ne peux pas être égal, substituable par mon voisin ou mon ami. Ma différence, ma singularité est intrinsèque même à mon essence. - De plus, affirmer ou désirer l'égalité, c'est vouloir niveler les différences et en définitive les nier. Ce contre quoi Nietzsche s'élèvera de manière virulente : en effet, pour lui affirmer que tout être humain se vaut, c'est étouffer l'humanité dans la médiocrité et ne pas laisser au génie le moyen de s'exprimer. Il dit dans Zarathoustra, « ... c'est ainsi que la justice me parle à moi : « les hommes ne sont pas égaux. »/ Et il ne faut pas non plus qu'ils le deviennent ! ». Déclarer l'égalité de tous, c'est accorder la même valeur à tous alors que pour Nietzsche, rien n'est plus important que la reconnaissance du génie et des personnalités fortes, surtout dans le domaine culturel. - Enfin, le désir d'égalité amène à une dissolution des valeurs. Pour Sartre, les hommes sont ce qu'ils font. Plus d'informations sur le sujet : Est-il contradictoire de reconnaître des différences et de désirer l'égalité des individus ?

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_____Sujet : A quels signes et comment reconnaissons-nous la vérité ?

Aperçu du corrigé : A quels signes et comment reconnaissons-nous la vérité ?



La vérité, c'est l’accord de la pensée et de la réalité. Si par exemple je pense que l’eau bout à 100° et que l’eau se trouve vraiment bouillir à 100°, je peux dire que je suis dans la vérité, tandis que si elle bout à 99° ou 50°, ma pensée n’étant pas conforme à la réalité, je suis dans l’erreur. Le critère qui nous permet de reconnaître la vérité semble donc être tout simplement la confrontation avec la réalité : il faudrait que je vérifie ce que je crois être vrai en faisant des observations ou des expérimentations.

Pourtant, nous ne sommes pas toujours en mesure de faire cette vérification. Si quelqu’un nous dit qu’en altitude, l’eau bout à 90° et non à 100°, il n'est pas sûr que nous puissions aller à la montagne et procéder nous-même à cette vérification. Existe-t-il des critères de vérité indépendamment de l’expérience ? N’ai-je pas d’autres moyens de procéder à cette vérification que l’expérimentation ? On pourrait en effet considérer que si la pensée doit être conforme à la réalité pour être vraie, il n’en reste pas moins que l’on peut dire qu’à l’intérieur même de la pensée, il y a certains moyens de savoir si l’on pense vrai ou faux : la cohérence, la logique par exemple.

Reconnaître la vérité suppose-t-il que je me tourne vers la réalité, ou est-ce qu’un critère de vérité peut être attribué à mes seules pensées ?



la vérité comme évidence : l'intérêt de la méthode le problème de la certitude Comment être certain, comment ne pas douter qu'une théorie scientifique par exemple est vraie ? N'y a-t-il pas toujours un moyen de douter de tout ? Montaigne par exemple donne l'argument pyrrhonien par excellence : celui du rêve. Quand on rêve, on a aussi des sensations, des perceptions, et pourtant, ce n'est qu'un rêve, comment alors savoir qu'on ne rêve pas ? Ce cas ne détruit-il pas tout accès possible à la vérité ? Descartes et le cogito : la vérité première Descartes reprend ce problème dans les Méditations métaphysiques. Mais, même si je rêvais, ou si un malin génie me trompait, il n'en resterait pas moins que je suis. Je puis donc douter de tout, remettre toutes les vérités en question, mais pour douter, il faut être : « je pense, donc je suis », c'est cela la vérité première de Descartes, et c'est effectivement une vérité au sens le plus stricte qui soit : un accord entre la pensée et la réalité, puisque, la réalité qui est visée, c'est la pensée elle-même. une méthode pour trouver la vérité Pour trouver d'autres vérités, Descartes élabore ce qu'on appelle une méthode, c'est-à-dire un ensemble de règles qui permettent de trouver des vérités. La méthode consiste essentiellement à ne rien considérer comme vrai s'il existe le moindre doute : toutes les connaissances reconnues comme vraies doivent être claires et distinctes, c'est-à-dire qu'on ne doit pouvoir les confondre avec aucune autre chose. Plus d'informations sur le sujet : A quels signes et comment reconnaissons-nous la vérité ?

http://www.aide-en-philo.com/dissertations/quels-signes-comment-reconnaissons-nous-verite-245.html

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_____Sujet : Peut-on dire que la liberté est d'abord la reconnaissance de la nécessité ?

Aperçu du corrigé : Peut-on dire que la liberté est d'abord la reconnaissance de la nécessité ?



Est-il légitime de dire que l'acceptation des contraintes et déterminismes imposés par la nature et la société nous permet, par l'obéissance aux lois rationnelles, d'agir librement ?



La contradiction apparente entre la liberté et la reconnaissance de la nécessité comme fondement de celle-ci représente le paradoxe qui doit être levé par la discussion. Il faut venir progressivement à l'idée que la nécessité n'est une contrainte aveugle que dans la mesure où elle n'est pas comprise. Le plan proposé sera ainsi du type progressif.



av. J.-C. Zénon de Cittium « fouettait un esclave qui avait volé; et comme celui-ci lui dit : "II était dans ma destinée de voler", il répondit : "Et aussi d'être battu." » Anecdote rapportée par Diogène Laërce (Ille s. apr. J.-C.). « L'impuissance de l'homme à gouverner et à contenir ses sentiments, je l'appelle Servitude. Plus d'informations sur le sujet : Peut-on dire que la liberté est d'abord la reconnaissance de la nécessité ?

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_____Sujet : A quoi reconnaît-on la vérité ?

Aperçu du corrigé : A quoi reconnaît-on la vérité ?

PROBLEMATIQUE

La vérité, c'est l’accord de la pensée et de la réalité. Si par exemple je pense que l’eau bout à 100° et que l’eau se trouve vraiment bouillir à 100°, je peux dire que je suis dans la vérité, tandis que si elle bout à 99° ou 50°, ma pensée n’étant pas conforme à la réalité, je suis dans l’erreur. Le critère qui nous permet de reconnaître la vérité semble donc être tout simplement la confrontation avec la réalité : il faudrait que je vérifie ce que je crois être vrai en faisant des observations ou des expérimentations.

Pourtant, nous ne sommes pas toujours en mesure de faire cette vérification. Si quelqu’un nous dit qu’en altitude, l’eau bout à 90° et non à 100°, il n'est pas sûr que nous puissions aller à la montagne et procéder nous-même à cette vérification. Existe-t-il des critères de vérité indépendamment de l’expérience ? N’ai-je pas d’autres moyens de procéder à cette vérification que l’expérimentation ? On pourrait en effet considérer que si la pensée doit être conforme à la réalité pour être vraie, il n’en reste pas moins que l’on peut dire qu’à l’intérieur même de la pensée, il y a certains moyens de savoir si l’on pense vrai ou faux : la cohérence, la logique par exemple.

Reconnaître la vérité suppose-t-il que je me tourne vers la réalité, ou est-ce qu’un critère de vérité peut être attribué à mes seules pensées ?



La vérité concerne l'ordre du discours, et il faut en cela la distinguer de la réalité. Elle se définit traditionnellement comme l'adéquation entre le réel et le discours.Qualité d'une proposition en accord avec son objet. La vérité formelle, en logique, en mathématiques c'est l'accord de l'esprit avec ses propres conventions. La vérité expérimentale c'est la non-contradiction de mes jugements, l'accord et l'identification de mes énoncés à propos d'un donné matériel. On distinguera soigneusement la réalité qui concerne un objet (ce cahier, cette lampe sont réels) et la vérité qui est une valeur qui concerne un jugement. Ainsi le jugement : « ce cahier est vert » est un jugement vrai ou bien un jugement faux. La vérité ou la fausseté qualifient donc non l'objet lui-même mais la valeur de mon assertion.La philosophie, parce qu'elle recherche la vérité, pose le problème de ses conditions d'accès et des critères du jugement vrai. Ce sujet porte de prime abord sur l'existence de critères permettant de distinguer un énoncé vrai d'un énoncé faux : qu'est-ce qui m'indique que « deux plus deux égalent quatre » est un énoncé vrai, et qu'en revanche, « le soleil tourne autour de la Terre » est un énoncé faux?

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