___L'homme préfère encore vouloir le néant plutôt que de ne pas vouloir du tout... ? Nietzsche - Tort ou raison, aucune idée.
Par http://www.777-mafia.com/us/home, mardi 27 novembre 2012 à 15:42 :: ___Battlefiel IV - BLOODSLATTERS - Survival Of The Fittes - Everyday Gun Play - Street Life :: #4253 :: rss
En vrac... Vouloir le néant c'est refuser Dieu. Nous allons tous vers le néant : notre mort, sauf si nous croyons aller au paradis ou en enfer et donc perpétuer notre existence sous la forme de notre conscience. Accepter l'idée de Dieu c'est accepter que Dieu ait voulu pour nous et en nous un cheminement existentiel prédéterminé.
Le néant est le refus, non pas anathème, mais a-religieux de sa propre conscience. Voir le reflet de son propre néant c'est se savoir mortel et non déterminé. Vouloir le néant c'est penser plus loin que la morale, telle que la définit Nietzsche, à savoir une représentation théâtrale de nos affects singeant une raison moribonde car abandonnée à Dieu.
L'humain sorti de son asservissement conceptuel, capable de penser par lui-même véritablement, c'est à dire ontologiquement, pour cela encore faut-il avoir remis en question les préceptes moraux, est doté d'une volonté supérieure car effective, ayant un prise et une emprise sur le réel l'entourant, peut choisir en pleine conscience et connaissance les causes le régissant. Et il choisit/préfère alors ce qui lui permet de refuser tout déterminisme : le néant. Le néant étant le socle de toute pensée consciente d'elle-même.
Et effectivement, entre le néant de sa propre volonté (incarné par Dieu) et la présence de sa volonté, même si équivoque et paradoxale car tournée vers la destruction, l'humain choisira la volonté du néant plutôt que l'absence de vouloir c'est à dire l'infini.
Ici le néant c'est aussi l'incréé (de mon point de vue) et il s'oppose à la conscience de l'infini maintenant l'humain dans sa finitude. Dieu n'a donc pas tout créé, chaque humain peut en prendre conscience en contemplant son propre néant. L'infini est un leurre, le néant en est la preuve et une conscience consciente d'elle-même dépasse ses limites, c'est à dire dépasse les limites fixées par Dieu, donc perçoit l'envers de la création. Tout humain percevant cette fracture du réel finit par en souhaiter son propre anéantissement qui est son refuge face à la perception des "limites" qu'il a dépassé et qui lui pèsent, l'embourbent, le statufient dans une création qui lui pèse. C'est le fardeau de l'homme libre que de se savoir enchaîné. (Merci au mythe de Prométhée...)
Voilà... Il y a certainement beaucoup plus à en dire mais c'est comme ça que je vois la phrase... Tort ou raison, aucune idée.
http://fr.answers.yahoo.com/question/index?qid=20090420105423AAfq0Qr
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