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mardi 7 décembre 2010

_____Être ou ne pas être... c'est là la question » Dieu n'en voudrait pas à celui qui a la faiblesse de mettre fin à sa vie? Si Dieu n'existe pas, tout est permis, Dostoïevski.. Dieu est mort, Nietzsche

L'existence précède l'essence, Sartre

01 juin 2009

Cette formule célèbre est une expression élaborée par Jean-Paul Sartre pour expliquer sa philosophie : l'existentialisme. Elle est une réfutation de la tradition philosophique qui avait jusqu'alors tenté d'identifier une nature humaine. En une brève devise facile à retenir, Sartre tente de défaire ce que d'autres firent avant lui.

La nature humaine serait une espèce de qualité qui viendrait différencier l'homme de l'animal. Beaucoup de philosophes ont cru qu'elle existait, et ont essayé de la trouver avec plus ou moins de succès. La question était de savoir en quoi l'homme était une créature plus noble que les autres animaux. Quel était le don que Dieu avait fait aux hommes et dont il avait privé les animaux ? Les réponses varièrent beaucoup : l'homme était l'être qui avait la capacité de s'étonner, un être de raison, doué de langage, le seul individu à posséder une histoire, celui qui pouvait procéder à l'introspection,...

Sartre vient bousculer tous ces philosophes, avec sa formule, « l'existence précède l'essence »1. Il veut démasquer leur volonté d'universalisation. Ces philosophes prétendaient, en affirmant la réalité d'une nature humaine, que l'essence précédait l'existence. Ils disaient qu'il y avait une nature, une essence, une définition commune pour toute l'humanité ; que tous les hommes étaient forgés dans un même moule.

Rien de plus faux pour Sartre. Il refuse de réduire l'homme à cela. Un individu n'a pas de particularités qui le relierait, a priori, à l'humanité avant la naissance. Au contraire, son existence précède son essence. L'homme est absolument libre ; il choisit lui-même ce qu'il sera en toutes circonstances. Il n'est pas soumis à une définition qui existerait de toute éternité dans le monde, selon la volonté de Dieu.

Il y a d'abord une existence (un homme) avant qu'il n'y ait une essence (une définition). Autrement dit encore, c'est à l'homme de se former lui-même. Il est maître de sa destinée, de son avenir. Il se crée tout seul, il fait de lui ce qu'il veut. Il n'existe pas de paramètre divin dont le but serait de nous rendre humain. C'est à l'homme seul de se donner des buts à atteindre, de construire sa propre signification, de donner un sens à sa vie.

Notes 1 SARTRE J.-P., L’existentialisme est un humanisme, Paris, Gallimard, 1996, p.26.

Toute conscience est conscience de quelque chose, Husserl

Husserl est le philosophe marquant de la philosophie contemporaine. Il rénova complètement la philosophie à son époque et introduisit des idées qui furent très fécondes et qui influencèrent les philosophes postérieurs comme Sartre, Heidegger ou Lévinas pour ne citer qu'eux. La première de toutes ces découvertes, celle qui nous intéresse ici, s'appelle l'intentionnalité. Elle est un point central dans la doctrine de Husserl, et est souvent exprimée de manière très laconique par l'expression : « Toute conscience est conscience de quelque chose ». Cette formule lapidaire, exprimant l'intentionnalité chez Husserl, fera date car elle brise avec la tradition philosophique dominante jusqu'alors, sur le sujet de la perception.

La perception des objets matériels, la façon pour nous de les voir, était habituellement expliquée, par la philosophie, de la sorte : l'oeil de l'observateur percevait un objet extérieur, dans le monde et, lors de cette vision, une image de l'objet-vu s'imprimait dans la mémoire de l'observateur. La compréhension de la perception était donc très basique, et n'allait pas chercher très loin. Il y avait un homme, un objet dans le monde et une image de ce dernier qui était « captée » par l'homme.

Comment Husserl a-t-il pu expliquer la perception d'une autre manière ? Pourquoi cette explication « évidente » jusqu'à lui ne la satisfaisait-il pas ? Le problème avec cette compréhension, pour Husserl, est qu'elle ne rend pas compte de la réalité. Cette compréhension de la perception ne rendait pas adéquatement l'intimité de la relation entre l'objet et le sujet, entre la chose-vue et l'observateur. Pour elle, il y avait deux objets, l'objet-vu réel et l'objet représenté dans l'esprit, l'image de l'objet réel. La conscience était donc vue comme un réceptacle que des images venaient simplement remplir. La conscience n'était pas assez vivante, elle était passive, elle se contentait de recevoir ce qui se présentait à elle.

Husserl va faire remarquer qu'en fait, il n'y a pas deux objets dans la perception, mais bien un seul ! Il n'y a pas d'une part l'objet dans la réalité, et d'autre part l'objet dans notre esprit. Il n'y a qu'un seul objet, ce qu'il appelle l'objet intentionnel. L'objet perçu n'est rien d'autre que l'objet vu par une conscience. L'observateur n'aperçoit pas un objet pur, nu, pour le stocker ensuite dans sa mémoire sous forme d'image. La perception est toujours empreinte d'intentionnalité. L'objet dans l'esprit n'est en aucun cas, comme la tradition voulait le croire, l'image dégradée d'un objet existant réellement, d'un objet objectif. Au contraire, l'objet est toujours et déjà appréhendé par la conscience. La conscience pour percevoir s'élance vers un objet, elle se projette vers lui, elle le vise. La conscience est active, la perception n'est pas une réception d'image ; elle est toujours emprunte d'une intention. Si elle voit l'objet perçu, c'est parce qu'elle s'élance vers lui avec une intention préalable.

Husserl dit qu'il y a une intention de signification au départ de toute visée, de toute perception. En ce sens, il affirme que toute conscience est conscience de quelque chose d'autre. Autrement dit, la conscience n'est pas un réceptacle, elle ne reçoit rien. Elle n'est que la projection d'une intention sur un objet visé. Et c'est cette projection seule, cette intention, qui confère une première signification à l'objet visé. Il n'y a pas de conscience seule, il n'y a pas d'objet seul, pur. La conscience est d'emblée portée sur un objet, et l'objet n'est jamais appréhendé sans intention de la part de la conscience.

Etre ou ne pas être, Shakespeare

« Etre ou ne pas être, c'est là la question »1, est une formule culte que Shakespeare met dans la bouche d'un de ses personnages, nommé Hamlet, dans un drame du même nom. A priori, rien ne pourrait faire de Shakespeare un philosophe. C'est un simple écrivain anglais, célèbre pour ses pièces de théâtre. Pourtant, cette phrase est profondément philosophique. Elle interroge l'existence et sa valeur. Elle demande pourquoi vivre, à quoi bon vivre ? Mieux vaut-il être ou ne pas être ?

La question ne peut émerger que lorsque la lascivité est à son comble, et que la vanité du monde se fait sentir dans toute sa pesanteur. Il faut avoir mis le doigt sur les souffrances insupportables de la vie (« les flagellations et les dédains du monde, l'injure de l'oppresseur, l'humiliation de la pauvreté, les angoisses de l'amour méprisé, les lenteurs de la loi, l'insolence du pouvoir, et les rebuffades que le mérite résigné reçoit d'hommes indignes ») avant que cette question ne se pose.

Hamlet est accablé par son destin, et se demande s'il ne ferait pas mieux de mettre fin à sa vie. Mais il se résigne vite à continuer de vivre, parce qu'il sait, au fond, pourquoi il vaut mieux être que ne pas être : ce qui doit inciter les hommes à vivre est la crainte de l'au-delà. En effet, qui sait si les souffrances de l'autre côté ne sont pas beaucoup plus fortes ? Qui sait si un hypothétique Dieu n'en voudrait pas à celui qui a la faiblesse de mettre fin à sa vie ? Personne n'est jamais revenu de l'au-delà pour en témoigner.

La réponse de Hamlet au problème de l'existence est tout à fait ancrée dans son temps. Elle suppose la présence d'un Dieu-juge qui rendrait la vie infernale pour les suicidés n'ayant pas assumé leur existence terrestre. En ayant mis fin trop tôt à leurs souffrances, ils n'auraient pas réussi les épreuves qui leur étaient envoyées par Dieu. Derrière « être ou ne pas être ? » se profile donc une autre question, plus primordiale : « Dieu existe-t-il ? » La réponse de Hamlet est une réponse chrétienne, et elle est finalement peu satisfaisante. D'ailleurs, Hamlet n'hésite pas à la qualifier de « lâche » : en effet, seule la peur ou l'ignorance nous empêche de mettre fin à nos jours ; il n'y a aucun argument raisonnable, aucune conviction non plus.

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_____Sujet : La conscience est-elle préférable à l'inconscience ?

Aperçu du corrigé : La conscience est-elle préférable à l'inconscience ?



Il nous faut concevoir en quoi cette question peut poser problème. Car dans notre vie courante, préférer la conscience est une évidence : ainsi quelqu’un d’ « inconscient » est décrit comme irresponsable, manquant à un devoir de conscience qui permettrait de mener une vie humaine normale. La conscience est donc d’emblée présentée comme préférable, à un tel point que la question d’un choix de la conscience contre l’inconscience ne se pose même pas. Il sera donc nécessaire de préciser la possibilité même de ce choix, avant d’examiner les raisons d’effectuer ce choix en faveur, ou non, de la conscience. La conscience peut-elle se « préférer », impliquant une liberté fondamentale ? Et en quoi ce choix est-il bénéfique à l’existence humaine ?



-Kant va plus loin dans sa Critique de la raison pratique : toute conscience a pour tâche de déterminer les critères du bien et du mal, qui doivent être universels. Dès lors, être conscient c'est essentiellement s'élever au niveau moral de l'existence, car la conscience devient la condition même de possibilité du choix raisonnable. Par conséquent, la conscience est en elle-même préférable, y compris à l'inconscience, car elle est la forme même du choix, de la préférence : il est donc impossible de préférer l'inconscience, car il s'agirait d'une préférence non raisonnable, donc illégitime. II Vertu critique de la conscience : préférer la conscience n'est pas invalider l'inconscience : Alain et Bergson -Cependant, si la conscience est la forme même de toute préférence raisonnée, il faut en conclure qu'on ne choisit pas « entre » la conscience et l'inconscience. Préférer la conscience n'est pas supprimer l'inconscience, mais adopter un regard critique sur notre conduite qui provient nécessairement de motifs inconscients. Comme le dit Alain dans Les arts et les dieux, être conscient c'est mettre en question sa propre pensée, et donc la suspecter à chaque instant d'inconscience : le doute cartésien ne connaît pas de fin. Le choix de la conscience est donc à renouveler incessamment. -A partir de là, préférer la conscience, c'est également permettre une affirmation bénéfique des vertus de l'inconscience. Car le choix de la conscience provient lui-même de notre volonté, dont les fondements sont inconscients. Préférer la conscience, c'est donc finalement réguler notre vie inconsciente, comme l'expose Bergson dans Matière et mémoire : le choix de la conscience est un choix qui s'annule lui-même, car il est pris à son tour dans l'inconscience, il y fait retour, et contribue à rendre cette inconscience dynamique, sans cesse renouvelée par la sélection de la conscience. Plus d'informations sur le sujet : La conscience est-elle préférable à l'inconscience ?

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____Sujet : Est-ce dans la solitude que l'homme peut prendre conscience de lui même ?

Aperçu du corrigé : Est-ce dans la solitude que l'homme peut prendre conscience de lui même ?



Or, pour cet effet, il ne sera pas nécessaire que je montre qu'elles sont toutes fausses, de quoi peut-être je ne viendrais jamais à bout. Mais, d'autant que la raison me persuade déjà que je ne dois pas moins soigneusement m'empêcher de donner créance aux choses qui ne sont pas entièrement certaines et indubitables qu'à celles qui me paraissent manifestement être fausses, ce me sera assez pour les rejeter toutes, si je puis trouver en chacune quelque raison de douter. Et pour cela il ne sera pas aussi besoin que je les examine chacune en particulier, ce qui serait d'un travail infini; mais, parce que la ruine des fondements entraîne nécessairement avec soi tout le reste de l'édifice, je m'attaquerai d'abord aux principes sur lesquels toutes mes anciennes opinions étaient appuyées. Une première piste pourrait consister à s'intéresser à la démarche du doute cartésien, qui a lieu dans un état de solitude. Cette solitude dans laquelle Descartes se retranche pour examiner et remettre en cause la validité de ses opinions n'est que relative et momentanée, mais elle devient une solitude absolue dans l'ordre de la pensée : en effet, par le doute, Descartes s'abstrait totalement de tout ce qui l'entoure, puisque, considérant que ses sens sont trompeurs, celui-ci doute de tout ce qu'il perçoit grâce à eux : le monde extérieur, les autres hommes, et même lui-même dans une certaine mesure. Il accède ainsi à une conscience de soi particulière, parce qu'elle vaut pour tout individu abstrait et pas seulement pour lui-même ; Descartes apporte donc une réponse assez paradoxale au sujet : la solitude absolue lui permet une prise de conscience de soi, mais le « soi » concerné n'est pas le soi unique de l'individu mais un soi abstrait qui concerne chacun. Cela amène à demander s'il n'est pas nécessaire de s'inclure dans le monde, d'éprouver le rapport aux autres, et donc de refuser la solitude, pour prendre conscience de nous-mêmes non pas en tant que conscience abstraite mais en tant qu'individus uniques inclus d'une manière elle aussi unique dans le monde. * Rapport aux autres et prise de conscience de soi Marx « Plus on remonte dans le cours de l'histoire, plus l'individu - et par suite l'individu producteur lui aussi - apparaît dans un état de dépendance, membre d'un ensemble plus grand : cet état se manifeste tout d'abord de façon tout à fait naturelle dans la famille et dans la famille élargie jusqu'à former la tribu ; puis dans les différentes formes de communautés, issues de l'opposition et de la fusion des tribus. Ce n'est qu'au dix-huitième siècle, dans la "société bourgeoise", que les différentes formes de l'ensemble social se présentent à l'individu comme un simple moyen de réaliser ses buts particuliers, comme une nécessité extérieure. Mais l'époque qui engendre ce point de vue, celui de l'individu isolé, est précisément celle ou les rapports sociaux (revêtant de ce point de vue un caractère général) ont atteint le plus grand développement qu'ils aient connu. Plus d'informations sur le sujet : Est-ce dans la solitude que l'homme peut prendre conscience de lui même ?

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_____Sujet : Est-ce la conscience qui fait l'identité personnelle ?

Aperçu du corrigé : Est-ce la conscience qui fait l'identité personnelle ?



La conscience, c’est la perception que l’être humain a de lui-même et des choses qui l’entourent. La conscience est donc une fonction interne et la propriété intime de chaque individu. C’est dans la conscience que nous avons le pouvoir de nous réfléchir et d’appréhender le réel. La conscience apparaît donc comme le foyer de la subjectivité de l’individu, puisqu’elle est propre à chaque individu et accessible qu’à lui seul. Ainsi, c’est en toute légitimité que l’on peut se demander si c’est la conscience qui fait l’identité personnelle.



En affirmant « je pense donc je suis » (en latin : cogito ergo sum), la pensée se saisie comme pensée, la conscience se saisie comme conscience, c'est-à-dire comme substance indépendante du corps, qui n'a pas besoin du corps pour exister. Serait-ce cela, notre « identité personnelle » ? -Hegel a montré que la conscience de soi se forme toute la vie. Il y a deux façons de prendre conscience de soi : l'introspection, lorsque l'on prend conscience de soi en s'examinant soi-même (on cherche ce que l'on est par l'auto-examen), ou l'examen de nos oeuvres (on regarde ce que l'on fait et ce qu'en disent les autres). Ainsi, la conscience permet d'accéder à une connaissance de soi, donc à notre identité propre, notre singularité. 2ème partie : Si la conscience peut faire notre identité personnelle, ce n'est qu'en partie seulement. -Freud, l'inventeur de la psychanalyse, à découvert que notre moi n'était pas que le moi conscient mais renfermait aussi un inconscient, c'est-à-dire tout un vécu refoulé et inaccessible à la conscience. Cet inconscient fait donc partie de notre identité personnelle, puisqu'il est en nous et agit en nous, et pourtant, il est autonome et indépendant de la conscience. En effet, nous ne comprenons pas certaines de nos actions (frayeurs, rêves, comportements relationnels) car ils sont influencés par la partie inconsciente de notre identité personnelle. L'identité personnelle reste en partie inconnue à la conscience. Plus d'informations sur le sujet : Est-ce la conscience qui fait l'identité personnelle ?

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____Sujet : Est-ce par la conscience que l'homme se différencie de l'animal ?

Aperçu du corrigé : Est-ce par la conscience que l'homme se différencie de l'animal ?



Il faut préciser ici ce que l'on doit entendre par le terme conscience : en effet, la conscience perceptive ne semble pas réservée à l'homme, dans la mesure où l'animal oriente également son comportement par rapport aux modifications des circonstances du monde. Mais la conscience se limite-t-elle à une seule adaptation à l'extérieur ? Si non, qu'implique-t-elle de différent, permettant de distinguer l'homme de l'animal, et quel type de différence installe-t-elle : une différence de nature ou une différence dans l'expression de cette nature ?



Cette conscience, Leibniz lui donne le nom de responsabilité : ce qui définit l'homme, et le fait participer au royaume de Dieu, c'est cette responsabilité. C'est donc également ce qui le sépare pour Leibniz de l'animal, qui ne peut percevoir aucune notion de bien ou de mal. La différence que permet la conscience est ici positive, et de nature.

-Husserl : si cependant on veut renoncer à la garantie divine soutenant les distinctions entre les genres d'être, il faut concevoir une différence irréductible dans le rapport au monde de chacun d'entre eux. Et c'est finalement le mode psychologique d'être de la conscience qui supporte cette différence, avant toute considération morale selon Husserl : la conscience psychologique humaine donne accès au monde extérieur en tant qu'extérieur, ce que ne permet pas la conscience animale (Méditations cartésiennes). L'accent n'est pas tant mis par Husserl sur une différence de nature entre l'animal et l'homme, que sur une différence de rapport entre cette nature et la nature du monde.

III La conscience comme différence négative : Rilke et Nietzsche

-Rilke : le poète danois pense que l'animal possède un accès au monde totalement ouvert, tandis que la conscience réflexive humaine referme cette ouverture originelle, par rapport à l'animal (Neuvième élégie). Il faut donc concevoir selon Rilke une différence spécifique par la conscience, qui définit l'homme, mais de manière privative : la conscience se présente alors comme une négation des possibilités naturelles d'un être vivant. L'homme se distingue donc de l'animal par l'activité négative de la conscience.

-Nietzsche explicite cet affablissement conscient des possibilités naturelles humaines dans Le gai savoir : la conscience est par essence l'expression d'un besoin social de l'homme, qui vient dès lors par son exigence de communication et de consensus niveler l'affirmation des possibilités naturelles singulières de chaque individu. Plus d'informations sur le sujet : Est-ce par la conscience que l'homme se différencie de l'animal ?

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____La société est-elle l'élément (le milieu) au sein duquel s'opère la reconnaissance mutuelle des personnes ?

Sujet : La société est-elle l'élément (le milieu) au sein duquel s'opère la reconnaissance mutuelle des personnes ? Aperçu du corrigé : La société est-elle l'élément (le milieu) au sein duquel s'opère la reconnaissance mutuelle des personnes ?



Cette thèse est celle de la moralité objective : la reconnaissance n'est pas individuelle, mais sociale. Sur cette thèse se fonde la société comprise comme communauté éthique objective (morale, juridique et politique). Dans une telle communauté, ce sont moins les individus comme tels qui sont reconnus que les droits de la personne. Cette communauté n'est pas spéculative, mais historique : peuple, nation. Les individus ne sont pas des "Moi" isolés, mais des personnes formant ensemble une communauté éthique (État-nation). 1. Problématisez : L'existence et la persistance, à toutes les époques de l'histoire, du sentiment que l'autre est un étranger, un adversaire, un ennemi, seulement parce qu'il est autre que moi, différent de moi par son apparence physique et ses moeurs, est une menace pour la liberté des hommes et pour leur vie même. 2. Commentez : La crainte de l'autre, la peur et, du coup, l'agressivité sont historiquement observables. Racisme, antisémitisme, xénophobie sont toujours prêts à resurgir au grand jour ; ils s'appuient sur les passions basses de l'homme, la part bestiale qui subsiste en lui, et sont le plus grand danger couru par une société. Plus d'informations sur le sujet : La société est-elle l'élément (le milieu) au sein duquel s'opère la reconnaissance mutuelle des personnes ?

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____La découverte de l'inconscient rend-elle vaine toute prétention de l'homme à se reconnaître ? I – La conscience peut-elle prendre l’inconscient pour objet ?

Aperçu du corrigé : La découverte de l'inconscient rend-elle vaine toute prétention de l'homme à se reconnaître ?




La découverte de l’inconscient fait exploser l’unité du moi : une partie de celui-ci nous échappe. Reste cependant la partie consciente du moi sur laquelle nous avons toujours une prise, d’où notre première question :

I – La conscience peut-elle prendre l’inconscient pour objet ?

En admettant que cela soit possible, cette reconnaissance qui tenterait d’envisager en nous aussi bien la dimension consciente que la dimension inconsciente n’est-elle pas directement biaisée par le fait que l’opération de reconnaissance puisse être dirigée par l’inconscient lui-même ? Par exemple, est-il possible de reconnaître ses défauts si le défaut lui-même empêche sa propre reconnaissance ? Nous proposons de synthétiser ces problèmes en une unique question :

II – Qui reconnaît ?



Davantage, tu vas jusqu'à tenir « psychique » pour identique à « conscient » , c'est à dire connu de toi, malgré les preuves les plus patentes que, dans ta vie psychique, il doit en permanence se passer beaucoup plus de choses qu'il n'en peut accéder à ta conscience. Accepte donc sur ce point de te laisser instruire. Le psychique en toi ne coïncide pas avec ce dont tu es conscient, ce sont deux choses différentes, que quelque chose se passe dans ton âme, et que tu en sois par ailleurs informé. Je veux bien concéder qu'à l'ordinaire, le service de renseignements qui dessert ta conscience suffit à tes besoins. Tu peux te bercer de l'illusion que tu apprends tout ce qui revêt une certaine importance. Mais dans bien des cas, par exemple dans celui d'un conflit pulsionnel de ce genre, il est en panne, et alors, ta volonté ne va pas plus loin que ton savoir. Mais dans tous les cas, ces renseignements de ta conscience sont incomplets et souvent peu sûrs, par ailleurs, il arrive assez souvent que tu ne sois informé des évènements que quand ils se sont déjà accomplis et que tu ne peux plus rien y changer. Qui saurait évaluer, même si tu n'es pas malade, tout ce qui s'agite dans ton âme et dont tu n'apprends rien, ou dont tu es mal informé ? Tu te comportes comme un souverain absolu, qui se contente des renseignements que lui apportent les hauts fonctionnaires de sa cour, et qui ne descend pas dans la rue pour écouter la voix du peuple. Entre en toi-même, dans tes profondeurs, et apprends d'abord à te connaître, alors tu comprendras pourquoi tu dois devenir malade, et tu éviteras peut-être de le devenir. Plus d'informations sur le sujet : La découverte de l'inconscient rend-elle vaine toute prétention de l'homme à se reconnaître ?

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____[School-Fic] Raison & folie : Le coeur a ses raisons que la raison ignore... « La folie, c'est se comporter de la même manière et s’attendre à un résultat différent. » Albert Einstein

Raison & folie « La folie, c'est se comporter de la même manière et s’attendre à un résultat différent. »

Albert Einstein Albert Einstein

Einstein a sans doute raison... mais sans un grain de folie, on deviendrait tous fous, non ?...

le rire est une détente pour l'esprit. Il possède une action relaxante. C'est aussi une défense contre le stress, la tristesse et l'humeur déprimée. Pour les psychanalystes, l'humour et le rire sont un moyen de détourner la souffrance psychique et de se protéger. Qu'en penses-tu?

http://forum.doctissimo.fr/psychologie/depression-deprime-stress/rire-raison-folie-sujet_161777_1.htm

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_____Sujet : La raison peut-elle reconnaître sens et valeur à la folie ?

Aperçu du corrigé : La raison peut-elle reconnaître sens et valeur à la folie ?



L'étude détaillée des notions opposées raison/folie conduit à adopter un plan progressif reflétant l'évolution de ces notions dans le temps :



— rejet total initial de la folie par la raison universelle et omnipotente ;



— reconnaissance partielle à travers la psychanalyse en particulier ;



— reconnaissance réelle de la folie comme caractère fondateur de l'homme et relativisation du pouvoir de la raison.



La folie, c'est ce que je saisis comme l'autre de moi-même, comme l'autre par excellence de cette raison qui semble me définir.3. Le problème poséDès lors, si la réponse à la question posée semble susciter à la fois des affects puissants et une image toute négative de la folie, nous pouvons nous demander s'il est possible à la raison de reconnaître une signification et aussi un mérite à la folie, qui précisément se donne comme l'Autre de la raison. Si l'homme se définit comme un animal raisonnable, si la raison constitue sa propriété spécifique, comment cette raison, qui semble le tout de l'homme, peut-elle accorder intelligibilité, mérite et valeur à l'Autre d'elle-même, à sa face sombre et inversée ?B. Discussion1. La non-reconnaissance de la folie par la raisonLa raison désigne essentiellement une faculté de l'esprit. Elle peut se définir comme une fonction de penser correcte, une puissance de bien juger, une capacité de discerner le vrai et le faux, le bien et le mal.L'intitulé du sujet met aussi au centre de notre réflexion la « reconnaissance ». Qu'est-ce que reconnaître? Plus d'informations sur le sujet : La raison peut-elle reconnaître sens et valeur à la folie ?

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_____Sujet : Changer, ce n'est pas devenir quelqu'un d'autre, c'est reconnaître ce que l'on est et l'accepter.

Aperçu du corrigé : Changer, ce n'est pas devenir quelqu'un d'autre, c'est reconnaître ce que l'on est et l'accepter.



». Le simple fait que les circonstances et mon entourage aient pris sur moi pour me façonner suffit à prouver que ce "noyau originel" n'est pas invariant. Comment peut-on parler d'un "noyau" essentiel, si l'homme est cet être chez qui l'existence précède l'essence ? Sartre montre que la conscience déborde sans cesse le présent pour se tendre vers l'avenir et le passé. Si je change, ce n'est pas seulement parce que le temps agit sur moi, c'est parce, par le projet et l'action, je rejette le présent comme n'étant pas ma vérité indépassable, je pose librement un avenir que je fais advenir dans le présent. Il n'y a donc pas un moi éternel et substantiel, mais une conscience vivant engagée dans ses pro-jets. Rimbaud« Je est un autre ». dualité du sujet : dualité corps/esprit (Platon), scission à l'intérieur du psychisme, conscience/inconscient (Freud), duplicité de la conscience (Sartre). 3- Continuité d'une histoire qui ne se fonde sur aucune permanence substantielle. L'identité substantielle, l'identité du corps par exemple, ne suffirait pas à parler de l'unité d'un sujet. Plus d'informations sur le sujet : Changer, ce n'est pas devenir quelqu'un d'autre, c'est reconnaître ce que l'on est et l'accepter.

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____Sujet : Faut-il reconnaître quelqu'un comme son maître ?

Aperçu du corrigé : Faut-il reconnaître quelqu'un comme son maître ?



La question posée par le sujet est adressée à l'esclave ou au disciple : doit-il se donner un maître ? Cela est paradoxal, car en règle générale le maître est celui qui décide pour ceux qu'il domine. Nous devons comprendre qu'il n'y a, en vérité, de maître que par la reconnaissance d'autrui. C'est le premier paradoxe impliqué par le sujet. Il en appelle un second : comment un homme peut-il se reconnaître un maître? Peut-il nier sa liberté pour s'assujettir à un autre? Cela est incompréhensible dans le cadre de la relation maître-esclave. Il faut aller vers une autre relation : celle du maître au disciple. Le maître change alors de visage : de négatif, d'oppresseur, il devient positif, initiateur.



•Termes du sujet:

— Faut-il : est-il nécessaire, indispensable, essentiel ?



— reconnaître : verbe à connotation hégélienne, et ce d'autant plus que le terme «maître» fait son apparition dans l'intitulé un peu plus loin. Reconnaître, c'est, chez Hegel, poser une autre conscience comme sujet autonome et humain (comme «maître»). Cette reconnaissance est obtenue au terme d'une lutte à mort de pur prestige entre les consciences. Seule celle qui accepte de risquer sa vie peut être «reconnue» (dans sa supériorité).



— maître : le sujet autonome et humain reconnu (par «l'esclave»). On note que la dialectique «maître-esclave» s'introduit implicitement dans notre intitulé.



— quelqu'un : il s'agit du pronom indéfini : un être humain quelconque, une personne absolument indéterminée. Cette indétermination peut orienter la problématique.

http://www.aide-en-philo.com/dissertations/faut-reconnaitre-quelqu-comme-son-maitre-4031.html

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_____L'Être et le Néant.. l'"être pour soi" (l'homme conscient de son existence et de sa liberté), et l'"être en soi" (les animaux, la nature, les objets non conscient d'eux même) et l'"être pour autrui" ("l'existence p

Importance1

L'importance du libre choix, conséquence de l'existentialisme athée, et cause de la responsabilité ("l'existence précède l'essence"). C'est une morale humaniste appelant à l'engagement.

Sartre fait la distinction entre l'"être pour soi" (l'homme conscient de son existence et de sa liberté), et l'"être en soi" (les animaux, la nature, les objets non conscient d'eux même) et l'"être pour autrui" (l'homme conscient qui se définit par rapport aux autres). Il appelle "mauvaise foi" l'attitude de celui qui se cache sa liberté. Il fonde ce principe de monde sur une ontologie du "pour soi" comme liberté absolue; c'est-à-dire, "l'homme est condamné à être libre" à choisir sans raison et avant toute raison et il conclude que "la vie est la passion inutile".

L'Être et le Néant est un essai d'ontologie phénoménologique de Jean-Paul Sartre publié en 1943.

Néant

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Aller à : Navigation, rechercher La notion de néant est directement et indissociablement liée à la notion d'existence. Le concept de néant instruit l'idée d'absence absolue, du principe de nullité absolue.

néant est un nom masculin.

Étymologie : néant vient du latin populaire negens tiré lui-même de ne gentem qui signifie « personne ».

Analyse nihiliste et « négativité du néant »

Le néant est si proche du rien qu'il affecte aisément les conceptions humaines d'être et de sens luttant ainsi contre toute pensée ordonnée. Cela étant certains philosophes eurent recours à la problématisation de la « négativité du néant » pour tenter d'appréhender, par la pensée, la notion de néant.

Le néant est ainsi mis en scène, il est pour une chose la négation des champs d’applications de cette chose dans le réel. Il s’agit d’un point de vue négationniste qui repousse chaque chose dans les retranchements du « presque-rien ». C’est-à-dire que la « négativité du néant » induit un mouvement, une évolution ou un devenir au sein du réel.

Selon Bergson le néant ne serait qu'un pseudo-concept sans essence ou une simple contre-possibilité de l'être affirmé. Cette prise de position conteste radicalement l'identité affirmée, par l'être humain, de toutes choses y compris lui-même et engendre ainsi un mouvement d'évolution amenant à un devenir. Par cette négation qui est opérée sur les champs d'applications dans le réel de toutes choses Bergson met en évidence, au sein de l'être la présence polymorphe de la mort ; au sein d'un discours l'hypothèse contraire ; au sein de l'action l'exigence de limitation. Ceci relativise toute chose directement d’après son fondement d’être et semble amener à la modélisation d’un double états des choses, à la fois existantes tel qu’elles et à la fois négations d’elle-même, inexistantes ou étant en devenir d’existence.

Hegel suggère que la « négativité du néant » se manifeste de façons multiples relativement aux plans de la réalité où elle s'inscrit comme un mouvement d'évolution. Cette « néantification » stoppe toute évolution continue des identités, des certitudes et des engagements. L’œuvre de négation de Hegel ne repousse pas pour autant toutes choses dans un absolu vide, elle peut porter, au contraire jusqu'à un surcroît de vie, de sens ou de créativité par transformation. La perte radicale d'une chose ne pouvant survenir que par la suppression de la « négativité du néant » par elle-même.

Ce qui semble s'effacer par l'opération de « négativité du néant » se conserve par transformation et se redessine sous une autre forme, différente. La « négativité du néant » pousse les choses, elle défriche les sentiers du devenir et inaugure la voie du renouveau.

Le néant contenu dans cette opération de négativité reste relatif pour rester une force de négation sans s'évaporer dans l'absence d'existence, cette relativité est directement inhérente au fond de l’être qui ne peut être effacé, ce qui est là sous nos yeux est ardu à réfuter. En conclusion, le « néant de la négativité » n'est pas un néant radical d'impossibilité, en s'exerçant sur une chose il engendre une évolution qui amène la chose à son devenir qui, cependant, ne lui garantit nullement une protection contre un égarement décisif.

Ce « néant de la relativité » est un germe de non-être qui amène l'être à son devenir, c'est avec lui que la vie croît, que le discours s'enrichit et que l'action s'intensifie. La négativité ne néantifie que pour mieux recréer. Dans la toile dense du réel la « négativité du néant » instaure le procès de l’histoire dialectique.

En dépassant la négativité l’humain amène la notion de « travail du négatif » à parfois s‘égarer dans les dédales du nihilisme. Ce dernier est un mouvement de destruction mortelle contre toute expression du réel, rien ne réchappe à sa logique néantisante qui déstructure toute construction de notre planète.

Le nihilisme apparaît comme une volonté supérieure de néant pour l’homme qui s’affirme comme anéantissement devant la profusion et la richesse des choses. Des figures emblématiques de ce nihilisme furent évoquées au cours des temps notamment par Céline, Bakounine, Bataille, Gorgias et Netchaïev. Il est rassurant de savoir que même si, tel les Huns, l’herbe ne repousse jamais là où il passe, le nihilisme n’existe que par ce qu’il déstructure et anéantit révélant ainsi l’impossibilité d’existence d’un monde parfait.

De ce nihilisme décidé il est important de différencier le nihilisme du désespoir que Nietzsche a étudié et dont il a révélé le caractère perfide et décadent au cœur de la civilisation occidentale dépourvue de ses fondements théologiques. Tel est pour Nietzsche le nihilisme de la décadence et de la ruine des valeurs qui asphyxie l’énergie créatrice de l’humanité, tel est pour lui le pire des nihilisme, suicidaire qui laisse entre-apercevoir dans l’humanité le côté obscur du néant. Ce néant issu du désespoir collectif agit comme un vecteur eschatologique, communiquant aux choses un mouvement qui les amènent à leur fin sans volonté de devenir.



Analyse selon le «néant d'impossibilité»

Le poème de Parménide texte précurseur d’une approche occidentale de la métaphysique, laisse entrevoir le « néant d’impossibilité», qui est une sorte de contre possibilité de l’être s’apparentant au rien dans son absolue négation de toute existence, sans niveau de non-être, sans appréhensions physiques réelles. Ce néant se définit par une impossibilité, pour quiconque, de posséder quelques connaissances ou expériences sur lui (le néant d’impossibilité) car toutes études, pour qu'elle soit possible, devraient s’établir au cœur même du « néant d’impossibilité» qui inéluctablement les annihilerait.

« Le néant d’impossibilité» s’appréhende spirituellement comme un horizon composé des formes reconnues de néant, comme : le vide de l’atomiste, la matière indéterminée dans la philosophie antique, l’imperfection métaphysique de l’être selon Descartes, la limitation de l’être selon Heidegger et Jean-Paul Sartre ; sachant que la conception de ce néant s’établit toujours à partir de ce qui existe.

« Le néant d’impossibilité» s’opère ainsi au cœur de l’ontologie de l’être et non pas à partir de l’extérieur de l’être, ce néant est contingenté dans l’être. L’être n’est jamais, seul, dépourvu de ce néant qui le marque aussi bien dans l’échec que dans la solitude ou la mort.



Analyse néoplatonicienne ou le «néant de transcendance»

Le « néant de transcendance » est une interprétation du néant fondée sur les intervalles humains d'existence, il s'établit sur les laps de temps ou l'humain est ou lorsqu'il existe. Ce sont les néoplatoniciens grecs tels que Plotin, Proclos ou Damascius qui en développant leurs inspirations sur la théologie négative initiée en partie par les Mystiques Rhénans du XIVe siècle et Denys l'Aréopagite imaginèrent un « néant par excès » auquel ils attribuèrent la fonction de Principe absolu de l'être sur le modèle de la théorie de L'Un.

La théorie de L'Un ou L'Un-principe est définis comme le sans nom, l'inexprimable et l'indicible. L'Un-principe infirme tout énoncé qui prétend viser quelque objet de sa nature, il est cependant également l'impensée origine de tout.

Ce principe fondamental qu'est le néant de transcendance est cause de soi et principe de tout, il s'agit d'une énergie de création, il est l'origine de tout ce qui se retourne vers lui pour exister, il est le néant des philosophies de L'Un.

Ce néant de transcendance ne peut pas s'appréhender par le langage et est irréductible à l'existant, il est une image divine ineffable.

Stanislas Breton perçoit ce néant comme : Le néant divin incréé créateur, le néant virginal de l'âme intellectuelle....

Il s'agit contrairement au néant d'impossibilité, horizon au-delà duquel rien n'existe, d'une origine temporelle, d'un mouvement d'énergie créatrice procédant au sein même des origines de l'être.

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____Sujet : La reconnaissance d'autrui passe-t-elle nécessairement par le conflit ?

Aperçu du corrigé : La reconnaissance d'autrui passe-t-elle nécessairement par le conflit ?

Quel peut-être ce conflit "originaire" ? Est-ce qu'on peut simplement le déduire du fait que chacun a des intérêts particuliers ? Mais, dans ce cas, ce qui est au fondement, c'est notre intérêt personnel, mais pas le conflit. On peut très bien imaginer que nos intérêts finissent par converger. Donc comment définir le conflit de manière plus fondamentale ? Sartre, dans L'Être et le Néant ("Les relations concrètes avec autrui"), construit cette idée de conflit en expliquant que le sujet est à la fois sujet et objet, sujet quand il regarde l'autre, mais aussi objet pour le regard de l'autre, et que c'est cette dimension qui est originairement conflictuelle (soit sujet de mon regard, soit objet pour le regard d'autrui comme dans l'expérience de la honte, mais jamais les deux à la fois : être vu par l'autre comme sujet libre et non comme objet, c'est ce qui est impossible). Les rapports avec les autres sont-ils nécessairement de l'ordre du conflit ? Se demander si les rapports avec les autres sont nécessairement de l'ordre du conflit peut surprendre. Que la circonstance soit possible, cela s'admet. Qu'elle soit nécessaire, cela semble excessif: la vie avec les autres n'est pas un perpétuel affrontement. Plus d'informations sur le sujet : La reconnaissance d'autrui passe-t-elle nécessairement par le conflit ?

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______Sujet : A quoi peut-on reconnaître la liberté de l'esprit ?

Aperçu du corrigé : A quoi peut-on reconnaître la liberté de l'esprit ?



•À quoi : quels sont les signes ? quels sont les indices ? •Peut-on : avoir la capacité, la possibilité ; qu est-ce qui rend possible ? •Reconnaître : identifier ; discerner ; se rendre compte ; prendre conscience. •Liberté : disposer de soi ; s'autodéterminer ; n'avoir affaire qu'à soi-même. Esprit : pensée ; réflexion ; intelligence ; ce qui est immatériel.



Il en va ainsi notamment avec les avancées de la neurobiologie, qui étudie les relations existant entre l'organisation des neurones et de leurs connexions et le comportement humain : quelle que puisse être la complexité des modèles qu'elle élabore, le philosophe lui objecte qu'il demeure une différence essentielle entre la modélisation scientifique d'un comportement et son « vécu » (c'est l'objection que fait Paul Ricoeur à Jean-Pierre Changeux). II. Les signes de la liberté.La tentation déterministe ne satisfait pourtant pas la demande de la conscience qui cherche à donner un sens à l'idée de liberté. À quels signes pourrait-on alors la reconnaître ?La pensée ordinaire.On pourrait penser que je prouve la liberté de mon esprit le plus simplement du monde, par la possibilité de penser ce que je veux quand je le veux, de passer d'une idée à l'autre, etc.. Mais bien vite on remarque que la pensée ordinaire n'est pas très libre, car elle répond souvent à des sollicitations extérieures et est marquée par les lieux communs et les préjugés.L'originalité.L'esprit peut alors entreprendre de se libérer de ces cadres de pensée tout faits et de conquérir une véritable autonomie : c'est le moment de la créativité originale, qu'il faut distinguer de la pure excentricité qui affirme la liberté sans lui donner un contenu substantiel.

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______Sujet : A quoi reconnaît-on l'humanité dans chaque homme ?

Aperçu du corrigé : A quoi reconnaît-on l'humanité dans chaque homme ?



• Explicitez les termes :



— reconnaître: identifier par le jugement, la mémoire, etc. Juger une réalité comme incluse dans une idée générale.



— humanité: les hommes en général ; le genre humain considéré dans son unité ; ensemble embrassant hommes et peuples et lié par les traits spirituels.



— chaque homme: tout être faisant partie de l'espèce animale la plus évoluée ; tout individu considéré à part.






Termes du sujet: HOMME: Le plus évolué des êtres vivants, appartenant à la famille des homini­dés et à l'espèce Homo sapiens (« homme sage »).* Traditionnellement défini comme « animal doué de raison », l'homme est aussi, selon Aristote, un « animal politique ». Ce serait en effet pour qu'il puisse s'entendre avec ses semblables sur le bon, l'utile et le juste que la nature l'aurait pourvu du langage. Introduction En définissant ci priori l'humanité et en la cherchant dans chaque homme, on risque d'aboutir à exclure certains hommes de l'humanité, tant ceux-ci sont divers. À moins d'admettre que cette diversité constitue l'humanité qu'il s'agit de reconnaître en chacun. I. Données anthropologiquesPour l'anthropologie moderne (Lévi-Strauss, Bataille), trois éléments marquent l'humanité : le respect d'interdits (prohibition de l'inceste comme premier interdit) ; la conscience de la mort (et en conséquence soins apportés au cadavre) ; l'activité laborieuse.- Ce sont trois variantes d'un refus de la nature immédiate : différence de la jouissance sexuelle la plus facile (avec un partenaire faisant partie du groupe familial), instauration de rituels protégeant de la violence naturelle, transformation du milieu.- Toute culture - quelle que soit leur diversité - constitue ainsi une négation de l'ordre naturel. Manifeste ainsi l'humanité tout être témoignant de la présence en lui d'un héritage culturel et bénéficiant par là même d'une liberté fondamentale relativement à la nature. Plus d'informations sur le sujet : A quoi reconnaît-on l'humanité dans chaque homme ?

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_____Sujet : Faut-il reconnaître à l'homme une place particulière dans le monde ?

Aperçu du corrigé : Faut-il reconnaître à l'homme une place particulière dans le monde ?



• Il ne s'agit pas ici d'énumérer tout ce qui peut distinguer l'homme des autres espèces ou des autres règnes : on doit énoncer des concepts synthétiques permettant de marquer clairement la particularité de l'homme. • « Le monde » : attention à ne pas verser dans la science-fiction ! • On ne se privera pas d'envisager les conséquences éventuellement néfastes de la place particulière de l'homme dans le monde.



•Bien lire le sujet: il faut prendre garde aux termes employés par le libellé («place», «particulière», «monde»). Il faudra s'interroger sur tout ce qui permet de distinguer l'homme des autres êtres de ce monde ou de les rapprocher. •Un point de départ à justifier: l'homme peut être considéré (comme dans le récit de la création du monde de la Genèse) comme le couronnement de la création, ou inversement comme un animal parmi d'autres. •Recherche de la contradiction: tout semble reposer sur la notion de place: si l'homme occupe une place particulière dans le monde, du seul fait qu'il est placé à côté d'autres êtres, qui occupent eux aussi une place, il n'occupe plus qu'une place parmi d'autres (toutes les places étant, en un sens, particulières), comme membre d'un tout. Pour l'homme, avoir une place particulière dans le monde reviendra, inversement et paradoxalement, à n'avoir pas sa place dans le monde. Plus d'informations sur le sujet : Faut-il reconnaître à l'homme une place particulière dans le monde ?

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_____Sujet: Est-il contradictoire de reconnaître des différences et de désirer l'égalité des individus ?

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La réflexion devra être principalement centrée autour d'une comparaison des notions de "différence" et d' "inégalité" (donc: "identité" et "égalité"). Ces notions ne sont pas du tout deux à deux équivalentes; elles ne s'imposent pas non plus sur le même registre, puisque la question fait de la différence une donnée de fait, tandis que l'égalité est de l'ordre du désir (il vaudrait mieux dire de l'exigence). On veut en fait savoir s'il y a ou non une contradiction entre une réalité (la différence) et un idéal (l'égalité).

Les hommes sont des êtres originaux. On ne peut pas trouver deux êtres humains absolument semblables. La difficulté s’accroît entre des individus issus de traditions, de cultures et de vie totalement différentes. De nos jours, cette différence est reconnue et même jugée indispensable. La diversité du genre humain fait sa richesse. Reconnaître les différences, c’est selon le sens du mot l’action d’admettre quelque chose qui était d’abord méconnu ou nié. C’est donner une position sociale et humaine à la diversité des êtres humains. Dès lors comment accorder une égalité à tous les humains ? Parler de contradiction, c’est dire que l’on soutient en même temps une proposition et son contraire, deux choses qui ne peuvent pas être vraies en même temps. Il s’agit alors ici s’il est possible de parler dans un même temps de différence et de qualité. Le terme « égalité » est un terme complexe ; ses acceptations varient et ses domaines d’application sont multiples. Le concept provient à l’origine des mathématiques. Il signifie un certain rapport entre des grandeurs en vertu duquel elles peuvent être substituées l’une à l’autre. Or, en ce qui concerne les êtres humains, ils ne semblent nullement substituables puisque mon individualité est unique. Pourtant n’y a-t-il une base commune à l’humanité ? L’égalité ne concerne-t-elle pas seulement le domaine moral et de droit ? De plus, parler de différences ne présuppose pas, comme pour Aristote, un fond commun, une certaine identité ?



Chacun manifeste, en effet, sa subjectivité qui est la sienne propre. Dès lors, je ne peux pas être égal, substituable par mon voisin ou mon ami. Ma différence, ma singularité est intrinsèque même à mon essence. - De plus, affirmer ou désirer l'égalité, c'est vouloir niveler les différences et en définitive les nier. Ce contre quoi Nietzsche s'élèvera de manière virulente : en effet, pour lui affirmer que tout être humain se vaut, c'est étouffer l'humanité dans la médiocrité et ne pas laisser au génie le moyen de s'exprimer. Il dit dans Zarathoustra, « ... c'est ainsi que la justice me parle à moi : « les hommes ne sont pas égaux. »/ Et il ne faut pas non plus qu'ils le deviennent ! ». Déclarer l'égalité de tous, c'est accorder la même valeur à tous alors que pour Nietzsche, rien n'est plus important que la reconnaissance du génie et des personnalités fortes, surtout dans le domaine culturel. - Enfin, le désir d'égalité amène à une dissolution des valeurs. Pour Sartre, les hommes sont ce qu'ils font. Plus d'informations sur le sujet : Est-il contradictoire de reconnaître des différences et de désirer l'égalité des individus ?

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_____Sujet : A quels signes et comment reconnaissons-nous la vérité ?

Aperçu du corrigé : A quels signes et comment reconnaissons-nous la vérité ?



La vérité, c'est l’accord de la pensée et de la réalité. Si par exemple je pense que l’eau bout à 100° et que l’eau se trouve vraiment bouillir à 100°, je peux dire que je suis dans la vérité, tandis que si elle bout à 99° ou 50°, ma pensée n’étant pas conforme à la réalité, je suis dans l’erreur. Le critère qui nous permet de reconnaître la vérité semble donc être tout simplement la confrontation avec la réalité : il faudrait que je vérifie ce que je crois être vrai en faisant des observations ou des expérimentations.

Pourtant, nous ne sommes pas toujours en mesure de faire cette vérification. Si quelqu’un nous dit qu’en altitude, l’eau bout à 90° et non à 100°, il n'est pas sûr que nous puissions aller à la montagne et procéder nous-même à cette vérification. Existe-t-il des critères de vérité indépendamment de l’expérience ? N’ai-je pas d’autres moyens de procéder à cette vérification que l’expérimentation ? On pourrait en effet considérer que si la pensée doit être conforme à la réalité pour être vraie, il n’en reste pas moins que l’on peut dire qu’à l’intérieur même de la pensée, il y a certains moyens de savoir si l’on pense vrai ou faux : la cohérence, la logique par exemple.

Reconnaître la vérité suppose-t-il que je me tourne vers la réalité, ou est-ce qu’un critère de vérité peut être attribué à mes seules pensées ?



la vérité comme évidence : l'intérêt de la méthode le problème de la certitude Comment être certain, comment ne pas douter qu'une théorie scientifique par exemple est vraie ? N'y a-t-il pas toujours un moyen de douter de tout ? Montaigne par exemple donne l'argument pyrrhonien par excellence : celui du rêve. Quand on rêve, on a aussi des sensations, des perceptions, et pourtant, ce n'est qu'un rêve, comment alors savoir qu'on ne rêve pas ? Ce cas ne détruit-il pas tout accès possible à la vérité ? Descartes et le cogito : la vérité première Descartes reprend ce problème dans les Méditations métaphysiques. Mais, même si je rêvais, ou si un malin génie me trompait, il n'en resterait pas moins que je suis. Je puis donc douter de tout, remettre toutes les vérités en question, mais pour douter, il faut être : « je pense, donc je suis », c'est cela la vérité première de Descartes, et c'est effectivement une vérité au sens le plus stricte qui soit : un accord entre la pensée et la réalité, puisque, la réalité qui est visée, c'est la pensée elle-même. une méthode pour trouver la vérité Pour trouver d'autres vérités, Descartes élabore ce qu'on appelle une méthode, c'est-à-dire un ensemble de règles qui permettent de trouver des vérités. La méthode consiste essentiellement à ne rien considérer comme vrai s'il existe le moindre doute : toutes les connaissances reconnues comme vraies doivent être claires et distinctes, c'est-à-dire qu'on ne doit pouvoir les confondre avec aucune autre chose. Plus d'informations sur le sujet : A quels signes et comment reconnaissons-nous la vérité ?

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_____Sujet : Peut-on dire que la liberté est d'abord la reconnaissance de la nécessité ?

Aperçu du corrigé : Peut-on dire que la liberté est d'abord la reconnaissance de la nécessité ?



Est-il légitime de dire que l'acceptation des contraintes et déterminismes imposés par la nature et la société nous permet, par l'obéissance aux lois rationnelles, d'agir librement ?



La contradiction apparente entre la liberté et la reconnaissance de la nécessité comme fondement de celle-ci représente le paradoxe qui doit être levé par la discussion. Il faut venir progressivement à l'idée que la nécessité n'est une contrainte aveugle que dans la mesure où elle n'est pas comprise. Le plan proposé sera ainsi du type progressif.



av. J.-C. Zénon de Cittium « fouettait un esclave qui avait volé; et comme celui-ci lui dit : "II était dans ma destinée de voler", il répondit : "Et aussi d'être battu." » Anecdote rapportée par Diogène Laërce (Ille s. apr. J.-C.). « L'impuissance de l'homme à gouverner et à contenir ses sentiments, je l'appelle Servitude. Plus d'informations sur le sujet : Peut-on dire que la liberté est d'abord la reconnaissance de la nécessité ?

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_____Sujet : A quoi reconnaît-on la vérité ?

Aperçu du corrigé : A quoi reconnaît-on la vérité ?

PROBLEMATIQUE

La vérité, c'est l’accord de la pensée et de la réalité. Si par exemple je pense que l’eau bout à 100° et que l’eau se trouve vraiment bouillir à 100°, je peux dire que je suis dans la vérité, tandis que si elle bout à 99° ou 50°, ma pensée n’étant pas conforme à la réalité, je suis dans l’erreur. Le critère qui nous permet de reconnaître la vérité semble donc être tout simplement la confrontation avec la réalité : il faudrait que je vérifie ce que je crois être vrai en faisant des observations ou des expérimentations.

Pourtant, nous ne sommes pas toujours en mesure de faire cette vérification. Si quelqu’un nous dit qu’en altitude, l’eau bout à 90° et non à 100°, il n'est pas sûr que nous puissions aller à la montagne et procéder nous-même à cette vérification. Existe-t-il des critères de vérité indépendamment de l’expérience ? N’ai-je pas d’autres moyens de procéder à cette vérification que l’expérimentation ? On pourrait en effet considérer que si la pensée doit être conforme à la réalité pour être vraie, il n’en reste pas moins que l’on peut dire qu’à l’intérieur même de la pensée, il y a certains moyens de savoir si l’on pense vrai ou faux : la cohérence, la logique par exemple.

Reconnaître la vérité suppose-t-il que je me tourne vers la réalité, ou est-ce qu’un critère de vérité peut être attribué à mes seules pensées ?



La vérité concerne l'ordre du discours, et il faut en cela la distinguer de la réalité. Elle se définit traditionnellement comme l'adéquation entre le réel et le discours.Qualité d'une proposition en accord avec son objet. La vérité formelle, en logique, en mathématiques c'est l'accord de l'esprit avec ses propres conventions. La vérité expérimentale c'est la non-contradiction de mes jugements, l'accord et l'identification de mes énoncés à propos d'un donné matériel. On distinguera soigneusement la réalité qui concerne un objet (ce cahier, cette lampe sont réels) et la vérité qui est une valeur qui concerne un jugement. Ainsi le jugement : « ce cahier est vert » est un jugement vrai ou bien un jugement faux. La vérité ou la fausseté qualifient donc non l'objet lui-même mais la valeur de mon assertion.La philosophie, parce qu'elle recherche la vérité, pose le problème de ses conditions d'accès et des critères du jugement vrai. Ce sujet porte de prime abord sur l'existence de critères permettant de distinguer un énoncé vrai d'un énoncé faux : qu'est-ce qui m'indique que « deux plus deux égalent quatre » est un énoncé vrai, et qu'en revanche, « le soleil tourne autour de la Terre » est un énoncé faux?

Plus d'informations sur le sujet : A quoi reconnaît-on la vérité ?

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