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vendredi 5 février 2010

_____L'existence est insérée dans des conditions auxquelles il ne tient qu'à lui de donner un sens: l'homme n'est donc que l'ensemble de ses actes. ..."l'existence précède l'essence"?

Comment comprendre "l'existence précède l'essence"? (Existence)

  • Thème : Existence

A chaque fois que l'homme existe, il existe à partir de possibilités qu'il se donne à lui-même comme être de conscience et de liberté. Exister, c'est donc ne jamais s'en tenir au-déjà donné, ce qui ne veut pas dire que l'homme n'a pas d'histoire. Mais son histoire n'est pas le devenir d'un animal. Je ne vis pas ce que je suis, je suis ce ...

Si Dieu n'existe pas, cela signifie qu'il n'existe pas de principe supérieur et transcendant auquel on puisse se rattacher pour comprendre et expliquer ce qui arrive à l'homme. Dans une logique religieuse, l'existence de Dieu sert de principe fondateur : si le mal existe, c'est peut être parce que les dieux ont voulu cette situation et dans la ...

Dostoïevski avait écrit : « si Dieu n'existait pas, tout serait permis ». C'est là le point de départ de l'existentialisme. En effet, tout est permis si Dieu n'existe pas, et par conséquent l'homme est délaissé, parce qu'il ne trouve ni en lui, ni hors de lui une possibilité de s'accrocher. Il ne trouve d'abord pas d'excuses. Si, en effet, l'existence précède l'essence, on ne pourra jamais expliquer par référence à une nature humaine donnée et figée ; autrement dit, il n'y a pas de déterminisme, l'homme est libre, l'homme est liberté. Si, d'autre part, Dieu n'existe pas, nous ne trouvons pas en face de nous des valeurs ou des ordres qui légitimeront notre conduite. Ainsi, nous n'avons ni derrière nous ni devant nous, dans le domaine numineux des valeurs, des justifications ou des excuses. Nous sommes seuls, sans excuses. C'est ce que j'exprimerai en disant que l'homme est condamné à être libre. Condamné, parce qu'il ne s'est pas créé lui-même, et par ailleurs cependant libre, parce qu'une fois jeté dans le monde, il est responsable de tout ce qu'il fait. Jean-Paul SARTRE

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____Suffit-il de vivre pour exister ? dont toutes les vérités que nous pouvons connaître ici bas ne sont que des reflets partiels et dégradés. La vérité est comme le soleil alors que la réalité terrestre n'est en fait qu'un jeu d'ombre

Pourtant le dualisme de l'âme et du corps est très présent chez Platon et marque fortement toute la tradition philosophique. L'objet de nos désirs, dit Platon, c'est la vérité, qu'il nomme un peu plus loin « le réel ». Deux points doivent ici être précisés. Tout d'abord, la vérité évoquée ici est l'Idée de la vérité en soi et pour soi, dont toutes les vérités que nous pouvons connaître ici bas ne sont que des reflets partiels et dégradés. La vérité est comme le soleil de l'allégorie de la caverne alors que la réalité terrestre n'est en fait qu'un jeu d'ombres dont il faut savoir s'éloigner par abstractions successives.

Ensuite, Platon dit que « nous » recherchons la vérité. Désigne-t-il par là seulement les philosophes ? Non sans doute : toutes les âmes ont, plus ou moins enfouis en elles, la nostalgie de l'inconditionné, le désir du beau, du bien et du vrai. Mais beaucoup se trompent sur l'objet réel de leur désir. C'est pourquoi nul n'est méchant volontairement : ceux qui font le mal ne savent pas vraiment ce qu'ils veulent.

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____Devons-nous, au nom du maintien de la paix et de la sécurité, craindre la liberté au point d’y renoncer ? Peut-on renoncer à sa liberté pour vivre en sécurité ?

Devons-nous, au nom du maintien de la paix et de la sécurité, craindre la liberté au point d’y renoncer ? Peut-on renoncer à sa liberté pour vivre en sécurité ?

  • Mais si tel est le cas, ce renoncement doit-il, ainsi que le font les régimes totalitaires, aller jusqu’à la suppression de toute forme de liberté individuelle ? De plus, la sécurité est-elle seulement la paix civile ou bien ne peut-elle désigner aussi un état ?
  • Mais surtout, nous dispensant de tout effort, elle fait de nous les proies idéales de toute sortes de tuteurs, bien ou mal intentionnés. Ainsi, les dirigeants ou les détenteurs d'un pouvoir plus ou moins réel, ont besoin de pousser l'homme à renoncer à sa liberté. Finalement, ce qui est à craindre, c'est l'absence de liberté où d'autres décident à notre place de tout ce qu'il faut faire ou penser. b) la servitude volontaire : une stratégie de la domination Pour La Boétie, nous « naissons avec notre liberté et avec la volonté de la défendre ». en effet nous préférons instinctivement vivre libres plutôt qu'asservis. Comment dès lors se peut-il que tant d'hommes acceptent de se laisser tyranniser ? C'est que, selon La Boétie, la servitude est toujours volontaire : toute autorité politique n'a de force que celle que nous lui concédons : il suffirait, pour être de nouveau libres, non pas de prendre les armes, mais de ne plus obéir : pour qu'un tyran ordonne, il faut que quelqu'un lui obéisse (autrement il se trouve « défait » d'emblée). Le pouvoir a donc tout intérêt, s'il veut se maintenir, à rendre naturelle l'absence de liberté. Finalement, seul le pouvoir en place gagne à ce que l'on renonce à sa liberté. La sécurité obtenue ne concerne que la pérennité des rapports de domination.

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____Notre existence a-t-elle un sens si l'histoire n'en a pas ? Le problème du sens de l’existence humaine en tant qu’elle est collective et qu’elle se déroule dans le temps, bien au-delà de la durée d’une vie humaine.

L’expression « notre existence » englobe l’ensemble des vies humaines, considérées du point de vue de leur raison d’être, de leur destination, de leur justification, puisque le soupçon est ici porté sur le « sens », c’est-à-dire à la fois sur la signification et la destination, de ces existences. La question du sens de l’existence humaine est ici posée dans le cadre d’un problème précis, celui de l’existence ou de la non existence d’un sens de l’histoire. L’histoire est à la fois l’ensemble des événements humains qui sont advenus dans le temps et la science que l’on a de ces événements. La question du sens de l’histoire porte plutôt sur la première définition de celle-ci, elle pose le problème du sens de l’existence humaine en tant qu’elle est collective et qu’elle se déroule dans le temps, bien au-delà de la durée d’une vie humaine. Le problème est donc celui des sens respectifs de l’existence individuelle et de l’existence collective, considérées dans leurs relations l’une à l’autre. La question posée englobe une supposition : celle que l’histoire n’a pas de sens. Cette supposition constitue le premier élément problématique. Il ne s’agit pas pour autant de faire de la question du sens de l’histoire l’élément central du sujet, puisque le sujet porte bien plutôt sur les conditions auxquelles notre existence humaine a un sens, le sens ou le non-sens de l’histoire faisant partie de ces conditions. Le second élément problématique, essentiel, est donc celui du sens de l’existence, sur lequel l’on fait porter le soupçon. Ce soupçon provient d’un constat selon lequel le sens de l’existence est difficile, voire impossible à discerner, et participe donc d’un sentiment d’absurdité de la vie. Cette position pessimiste quant au sens de la vie constitue le présupposé essentiel du sujet. Ainsi, le sujet pose une question qui est déjà conditionnée par une certaine position sur le sens de l’existence et sur le sens de l’histoire. Il faudra interroger cette position dans ce qui la fonde comme dans les éléments qui entrent dans sa composition, afin de définir le rapport qu’il faut établir entre l’existence individuelle, l’existence collective, historique, et les sens ou les non-sens à leur assigner. Ce travail prend en charge un enjeu important de l’interrogation philosophique générale sur le sens de l’existence.

On s'aperçoit donc que le sens de l'existence individuelle et celui de l'histoire sont liés. Pour que l'existence d'un individu trouve son sens il faut qu'elle s'inscrive dans l'histoire et inversement c'est parce que l'existence a un sens que l'histoire en a un. La vocation de l'homme n'est pas le bonheur, elle est plus haute, parce que l'homme est un être de liberté et la conquête de la liberté se fait à travers les générations. Kant postule un sens à l'histoire qu'il nomme « progrès ». Cf. Idée d'une histoire universelle d'un point de vue cosmopolitique, neuvième proposition. Il formule l'hypothèse du devenir historique à travers la notion de téléologie. Selon lui, le progrès n'est pas une réalité, il faut séparer le fait de la croyance : il ne s'agit pas de constater maintenant l'existence d'un progrès de l'humanité. Il s'agit de croire en sa possibilité afin de donner un sens à l'histoire.

Il s'agit donc d'une exigence morale, d'une hypothèse qu'il est nécessaire pour le sujet moral de postuler afin de ne pas désespérer de l'homme.

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____†_à quoi sert-il de vivre si l'on naît pour mourir ? ou à quoi sert-il de mourir si l'on naît pour vivre ? à quoi bon tout celà et pourquoi souffrir ? Pourquoi une existence éphemère...

Voilà une question complexe et à la fois simple... Déjà partons de l'idée que c'est déjà une interpretation personnel que tu fais de penser que "on naît pour mourrir".

Je ne sais pas si quelqu'un qui vie vraiment à un besoin vital d'y trouver une raison ou un but suprême... ou en tout les cas pense en permanance dans sa vie "je vie pour mourrir".

C'est quand on arrive sur les question concernant le vivant que tout devient compliqué.



Si le vivant est vivant il n'a justement pas besoin de raison de l'être.



La raison de la vie n'a pas vraiment de finalité, c'est pas vraiment l'idée du "vivant" qui est sensé etre en contact direct avec son environnement et s'adapter par la progression à ce qu'il croise. L'être vivant puise ses raisons de vivre dans son rapport à son environnement.



Plus un être humain comprend (et donc percoit) son environnement de maniere cohérente, plus il le vie et a de rapport réel avec lui. Plus il vie les choses, plus il se sent vivant, moins il a de raison de penser à la mort, sauf si cette réalité ce montre devant lui ou que tout d'un coup son esprit enticipe pour on ne sait quel raison.

S'il était donné à l'homme de ressentir que dans un délai prévu, par exemple demain, dans une semaine ou dans un an, il doit mourrir, que subsiterait-il alors de tout ce qui jusqu'à ce jour a rempli et constitué sa vie ? ...



Tout perdrait aussitôt de sens pour lui sa raison d'être. A quoi bon cette décoration qu'il a reçue hier..., à quoi bon le coup d'oeil prometteur que lui a enfin lancé cette femme.., à quoi bon le journal au café du matin..., le salut déférent du voisin dans l'escalier.., et tout ce qu'il aime à quoi bon tout cela ?





C'est pour qu'une telle question ne puisse pas se poser que Dieu (l'être invisible et visible à la fois) a pris toute les dispositions nécessaires. Il hypnotisa ses moutons, nous autres hommes, pour nous permettre de ne pas percevoir et de ne pas ressentir la réalité.



(Dieu) prend toutes les mesures pour que nous vivions sans être saisis d'horreur, et pour que nous nous pendions pas, mais vivions longtemps, pour nourrir la Terre, comme l'herbe nourrit le terrain de foot. Puis, des qu'il en a besoin, il nous égorge. C'est là une loi inébranlable de la Nature.



Comme je l'ai dit plus haut, d’après moi, nous n’avons jamais conscience de l'inévitabilité de notre mort, de manière aussi réelle et imminente que si l'on en était immédiatement menacé. Nous savons que nous allons mourir, mais nous n’en avons pas conscience, car pour en avoir conscience, il faudrait la vivre. Nous sommes capables d'une simple considération intellectuelle et réflexive de notre condition d'être mortels, mais non d’une réelle sensation de l’inévitabilité de notre propre mort.



Lorsque certains disent, comme sur le forum sur la mort, vivre tous les jours avec la mort, pour moi, il s'agit d'une vision essentiellement intellectuelle, et non pas une sensation de la mort imminente. Ca reste essentiellement intellectuel, et non émotionnel. Donc, pour moi, ce n’est pas une prise de conscience, parce que celle-ci mènerait véritablement à la folie, j'en suis persuadé.



L'exemple le plus clair pour te faire comprendre ce que je considère comme la différence entre savoir et prise de conscience est le suivant.



Je n'ai jamais eu de relations sexuelles, je dis que faire l'amour procure un grand plaisir. Je n'en ai pas conscience. Simplement, mon intellect peut spéculer à ce propos. Car il est facile de manifester sa non-expérience avec si peu de choses et aussi facilement, le tout s'appuyant seulement sur l'intellect.



Je baise enfin. Qu'est-ce que c'est bon ! Maintenant, j'en ai conscience, ce n'est plus simplement mon intellect qui parle, mais mon émotionnel. Cette expérience m'apprend que si l'homme est doté d'un cerveau, ce n'est n'ont pas pour penser mais pour traduire ce qu'il sent, de manière à vivre pleinement en soi-même à travers ses expériences dans le présent.



Tu peux te rendre compte que tu n’as pas conscience de l'inévitabilité de ta propre mort, si tu fais l’expérience de pensée suivante. Essaies de t’imaginer une nuit, dans ton lit, sur le point de dormir. Soudain, tu sens quelque chose qui se glisse sur ton cou, et te parcoure le dos... Il s'agit d'une grosse araignée (ou d’une autre bestiole qui te débecte). En t’imaginant cette scène, tu n’as pas un frisson de dégoût, d'horreur ?



Essaie maintenant de te représenter le caractère inévitable de ta propre mort. Il est clair que tu ne ressens pas une pareille horreur. Tu peux t’imaginer la mort de ton voisin, celle de ta famille, etc. mais ta mort, non.



Alors que tu ressens une horreur lorsque tu t’imagines une araignée dans ton dos. Et pourtant, qu'est-ce qu'une araignée à côté de la mort ? La représentation de notre propre mort devrait nous terrifier 1000 fois plus. Il n'y a rien de pire que de sentir de toute sa présence qu'on va nécessairement nourrir. C'est bien le signe que l'Homme n'a pas conscience de l'inévitabilité de sa propre mort, puisque se l'imaginer ne nous fait pas réagir.



Et s'il en est ainsi, c'est pour que l'Homme continue à vivre. Car si, tout à coup, il voyait sa mort en face à face, il refuserait de vivre plus longtemps et se suiciderait immédiatement. Et cela, la nature ne le veut pas. C'est ainsi que l'homme vit dans une hypnose totale. Il est une machine que la nature fait vivre, parce qu'elle a besoin de cette vie sur Terre. Et l'Homme en est totalement inconscient : il n'est que l'instrument de la nature, sans le savoir. C'est ainsi qu'il continue à vivre jusqu'à être finalement égorgé lorsque la nature le décide.

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